Forum Age Of Sea Dogs

îles du vent ou petites antilles (zone rp) => Montserrat => Discussion démarrée par: Taranis le 26 Juin 2008 à 10:39:43



Titre: Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 26 Juin 2008 à 10:39:43
Au large de Montserrat...

Hrp : tous les joueurs peuvent intervenir dans cette aventure, même provisoirement, �  n’importe quel moment de l’histoire, sans prévenir, de la façon qu’ils souhaitent, du moment que ça reste réaliste et plausible bien sûr !

   En cette belle fin de matinée de juin, un ciel sans nuage avec la complicité d’un soleil de plomb, recouvraient une mer tranquille balayée par un petit air chaud tout juste capable de gonfler de temps �  autre les voiles de deux bateaux naviguant dans les parages. L’un d’eux tentait désespérément de rejoindre en toute hâte Montserrat que l’on commençait �  apercevoir faiblement sur l’horizon. A bord, l’équipage s’agitait malgré la chaleur, �  manœuvrer les voiles pour piéger le moindre souffle d’air dans l’espoir de gagner de la vitesse. Pourquoi cette précipitation �  rejoindre l’île alors que tout paraît calme et tranquille ? Tout simplement parce que depuis les premières lueurs du jour, celui-ci s’est fait prendre en chasse par l’autre qui le rattrape lentement mais inexorablement.

   En effet, cela fait déj�  cinq heures que le « Royal Falcon » du commandant Gordon, une frégate anglaise,  poursuit sa proie. A bord on s’impatiente de rattraper sa victime et on maudit ce vent timide qui refuse de s’installer une fois pour toute, d’autant que l’on commence �  douter du succès de cette chasse depuis que l’on aperçoit Montserrat. Il est toujours difficile de rattraper un navire pirate proche d’une île, sous peine de le voir disparaître dans des criques ou des passages que le tirant d’eau de la frégate ne peut franchir. Mais cette fois le gibier est bien beau et intéressant. C’est la plus belle proie depuis le départ il y a quatre jours. La tentation est trop forte de ne pas laisser passer une telle occasion. Il faut l’avoir !
_La distance de tir est-elle bonne ? Demande Gordon à son officier de pont.
_Pas encore Sir, mais ça ne saurait tarder.
_Ils cherchent �  se protéger sous l’île, c’est classique. Dès que nous seront �  distance, feu �  volonté. Ca leur mettra la pression et ils commettront peut-être des erreurs. On en finira plus vite comme ça.
_Avec les canons de chasse ? Demande innocemment l’officier pour confirmation, tout en connaissant la réponse.
Gordon le regarde d’un air dubitatif et lui répond :

_Non. Avec des frondes.
L’officier est surpris et gêné, réalisant qu’il était encore tombé dans un de ces pièges verbales que Gordon se plait �  tendre dès que possible. Il essaie de contenir son émotion en restant maladroitement digne tout en faisant fi de cette grotesque réponse.
_Je… Je vais quand même faire préparer les canons de chasse.
_C’est ça, allez-y ! Et par la même occasion vous ferez charger les canons de bordée en boulet ramé et les couleuvrines en mitraille.
_Oui Sir ! A vos ordres Sir !
   Sur le tillac et dans les entreponts l’équipage ainsi que les soldats sont prêts… prêts pour une attaque en règle, prêts pour un abordage. Au loin Montserrat grossit lentement. Maintenant il suffit d’attendre pour conclure cette chasse qui a commencée au petit matin, dont les premiers tirs de sommation ne devraient plus tarder. 
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 26 Juin 2008 à 10:52:56
Mictlantecuhtli se tenait droit débout sur le ratelier du bastingage, se tenant aux haubans pour ne pas glisser dans la mer, car il ne savait pas nager. SA bonne vu aurait pu faire de lui une vigie, il observait le navire ennemi.

Imposant et puissant ils ne tiendront pas, sauf peur être dans un abordage car s'était dans leur chartre partie, ne jamais se rendre mourir par le fer plutôt que par la corde, et tous étaient prêt �  tenir cette règle si leur compagnons en faisaient autant. Il sauta sur le tillac et alla voir le capitaine, qui discutait avec le maitre d'équipage.


- Ennemi préparer canon!
- On sait jaguar, la vigie nous l'a dit, ils ont des canons de chasse. Dit le capitaine sans y faire vraiment attention.

Le maître d'équipage louis Angmar, homme puissant aux mains déchiré par avoir trop tenu de cordage, aux regard vif et aux bras puissant, se gratta sa barbe taillait en pointe et dit enfin.


- J'ai parlé avec Jimmy, on a deux sabords �  la poupe.. .On pourra faire passer les canons de chasse en fuite... L'soucis c'est qu'a aucun palan, r'charger va être long et le recul pourrait blesser des hommes. mais si on arrive a démâter ou juste déchirer les voiles de notre chasseur, avec notre navire on s'ra loin....
- Nuit venir dans 10 heures.  Les deux européens regardèrent l'indien surpris. Aucun geste caché par complicité nuit. Ennemi nous voir, nous tenir jusqu'�  nuit où partir loin de île.

- Tu voudrais qu'on tienne jusqu'�  la nuit pour fuir dans une direction favorable au vent meêm si cela nous éloigne de l'île... J'sais pas si c'est malin ca! Capitaine t'en penses quoi?    


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 26 Juin 2008 à 14:25:41
   Sur le « Jaguar » en fuite devant la frégate, Bélénos réfléchissait aux suggestions que l’on venait de lui proposer, surtout �  celle de Mictlantecuhtli d’attendre la nuit pour fausser compagnie �  leur poursuivant.
_Jag mon ami… Tu as une excellente idée ! Nous allons en plus leur jouer un bon tour ! Dit-il d’un air amusé.
_Un bon tour ? Et quel bon tour ? Se demande Louis avec une mine réjouie.
_Plus tard, je vous expliquerai. En attendant, vois avec Jim pour déplacer les canons. Avec nos deux de fuite, cela nous en fera quatre et ça ne sera pas de trop.
_Maintenant espérons qu’ils s’rapprochent pas d’trop !
_On a encore du temps devant nous. Avant qu’on soit �  portée de leurs canons de 16, nous les aurons déj�  touchés avec nos 18. Qui peut imaginer qu’il y a du 18 sur une simple goélette comme la notre ? Tu vas voir, ils vont être surpris !
Soudain, deux puissantes détonations se font entendre de la frégate, suivit immédiatement par un sifflement de plus en plus fort bien connu de tous qui double le voilier, puis deux grandes gerbes jaillissent de l’eau de part et d’autre de celui-ci �  une encablure devant l’étrave.
_Du 32 ! Ils ont du 32 ! S’écrit Louis, stupéfait de cette constatation.
A bord la surprise est totale et il y règne une certaine confusion. Personne n’aurait pu se douter qu’ils seraient déj�  �  portée de tir ! Bélénos réagit vite.

_On vire ! On vire ! La barre �  gauche toute vite ! Tout le monde �  son poste et on se dépêche !... Gros-pied !
_Oui cap’tain ?
_Dis à ces zigotos de mousses de rester à leur poste, bon sang !
_Bien cap’tain !
_ Ils commencent �  m’énerver ces deux l�   �  toujours faire le pitre dans la mâture !... Jag, tu te charges des voiles d’avant. Tu laisseras le Clin foc �  contre pour les virements suivants. Il faut se sortir de se merdier et vite !
A peine il eut le temps de finir sa phrase, que deux nouvelles détonations se font entendre de la frégate. Cette fois-ci les boulets passèrent si près que l’un d’entre eux traversa dans un claquement sourd la grand voile, pour aller se perdre ensuite dans la mer �  quelques dizaines de mètres de l� . Le virement de bord se termine. Les hostilités ont vraiment commencées.
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 26 Juin 2008 à 15:02:00
Mictlantecuhtli couru vers la proue du navire appelant �  son aide trois gabiers. Il sauta sur le mat de beaupré tandis que les trois hommes montèrent par les haubans et arrivèrent sur la grande hune. 

- On va devoir mettre tout les focs, toute voile dehors! hurla un gabier, deux matelots allèrent prendre une manœuvre afin de pourvoir étendre le grand foc dès qu'il sera déployé.

L'indien et les gabiers obèirent aux ordres de leur capitaine sans y réfléchir, un moment de doute pourra faire perdre un temps précieux. 


- Bouche crachant feu puissante! Nous fuir!
- Tu l'as dit Jaguar! on est dans la merde! Par la barbe du diable si on s'en sort je fêterait ca jusqu'�  plus boire! Dit l'un des gabiers en riant pour cacher sa détresse, il posa sa main sur sa ceinture en cuir vérifiant qu'il y avait bien son pistolet et sa dague, car il allait en avoir besoin. Dans le pire des cas: se faire brûler la cervelle pour ne pas que ces sales rois puissent poser leur justice sur ses actes.

   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 27 Juin 2008 à 13:46:31
   Sur la frégate, on s’amuse �  imaginer la panique qu’il peut régner chez les pirates. Certains lancent même des paris sur le temps que l’on va mettre pour la capture et Gordon ne fait pas exception.
_Ca y est, ils réagissent, ils ont virés de bord. Ils vont nous tomber comme un fruit mûr ! Se réjouit Gordon. Faites virer maintenant !
_Nous allons perdre la cible des canons ! S’inquiète l’officier en second.
_Ce n’est pas grave, nous la reprendrons en temps voulu. Il faut garder la distance. Faites virer je vous dis ! Tout de suite !
_A vos ordres Sir ! Poste de manœuvre ! Paré à virer ! L’officier se tourne vers le timonier. Toi, quand je te ferai signe tu mettras la barre �  gauche toute.
_A gauche toute ! Oui Sir !
Au même instant le correspondant de guerre, comme �  son habitude et pour ne pas changer s’approche subrepticement derrière lui.
_Alors capitaine ? Que vont-ils nous réserver comme surprise pour nous échapper cette fois-ci ?
Gordon, comme d’habitude et pour ne pas changer sursaute. Il déteste cet aristocrate  que Londres lui a collé aux fesses depuis le début de la campagne de chasse aux pirates. Il sait très bien que c’est pour le surveiller discrètement sur ses états de service.
_Il ne vont pas nous échapper. Nous sommes plus rapides qu’eux. Répond Gordon, vexé de s’être encore fait surprendre.
_Si vous le dites ! Ca serait dommage de perdre cette chasse. Pour une fois que nous avons levé un gros gibier, ça serait vraiment dommage !
Gordon ne répond pas. Le virement va commencer et il a autre chose �  faire que d’écouter ce parasite qui l’espionne !
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 27 Juin 2008 à 20:04:12
Le galion français Cannibal Corpse naviguait au large de Monserrat. Cependant, Corey entendit plusieurs détonations.

-Un combat,dit-il a Chuck ,allons voir ce qui ce passe.
-Est-ce prudent ? Il serait peut-être mieux que nous ne nous en mêlions pas...
-Nous verrons bien...

Arrivé sur le lieu du combat, Corey aperçu les deux navires. Il aperçu alors le pavillon anglais flottant au mat de la frégate. Chuck le vit également, et Corey le vit  se mettre à trembler frénétiquement. Bien que lui aussi en mourait d'envie, il hésitait à se lancer dans la bataille. Son expérience des combats navals était réduite, et il ne voulait prendre aucun risque face aux anglais...

-Tous le monde aux postes de combats, hissez le pavillon et attendons leurs réaction. Dès qu'ils montrent un signe d'hostilité, feu à volonté. Est-ce clair ?

Bien qu'il soit lui même anglais, Corey rêvait de venger les atrocités dont ses parents ont été victimes  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: RVelle le 27 Juin 2008 à 22:55:14
A bord du Galion Queen Anne's Revenge, Bloody Sanday et son équipage avait également prient en chasse le navire anglais.
Sanday qui avait laissé le gouvernail entre les mains de son second s'était posté �  l'avant du bateau pour mieux observer la bataille et bien choisir le moment de sont entré en scène...

-Angelo ! dit aux homme de chargé les canon !! je veux que toutes nos pièces soient chargée et prêtent �  faire feux !

Angelo était un jeune homme de 21 ans, originaire d'Italie que Sanday avait recueilli il ne sait plus où, mais quelle importance cela avait, il était pirate et n'avait par conséquent plus de passé auquel se rattacher...

-Maudit vent, quand va-il enfin se lever ? Serrer les voiles matelots ! je veux que la moindre brise soit captée !


Il prit sa longue vue et se mit à observer le navires pourchassé,...

-Malédiction ! fit il en apercevant 2 autres navires arrivé vers le Royal Falcon, combien somme nous �  suivre ce bateau ? Si cela continue nous devront aussi nous battrent pour partager le butin...
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 28 Juin 2008 à 14:15:23
Jaguar courant observa les deux navires arrivant. Il regarda la situation, sur le pont les hommes étaient médusés, mais leurs chances de s'en sortir étaient venus.

gordon sur sa frégate vit deux navires �  l'horizon.


- barres à tribord! Dit il d'une voix calme. Mettez toute la voilure on va profiter de prendre le vent au grand largue, venant de l'île.

Il était nerveux, mais savait comment s'en sortir: La grande flotte avait été apercu il y a une journée, la rattraper et il était hors de dangers, la grande flotte balayerait les poursuivants comme des miettes sur une table. Mais il fallait y aller, le galion est un navire puissant mais capricieux il serait vite distancé.

Sur la goélette �  hunier le quartier maître et le second virent voir leur capitaine.   

- qy'y faisons nous capitaine?    


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 29 Juin 2008 à 14:25:49
Corey observait attentivement ce galion. Que voulait-il ? Son attention se reporta alors sur la frégate.

-Tiens, ils ont hisser les voiles... Chargez les canons avec les boulets ramés ! Si on leur détruit le mat, ils ne risquent pas de s'en aller...

Le Cannibal Corpse se tenait toujours �  distance raisonnable, mais les hommes étaient près �  se lancer. Il manquait juste l'ordre du capitaine...  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 30 Juin 2008 à 15:06:46
   Sur le "Jaguar", la goélette des pirates, on se réjoui de cet évènement inespéré, tombé du ciel, depuis que la frégate a de nouveau viré de bord signalant la fin de la poursuite. Les deux galions ont apparemment pris en chasse celle-ci, ou tout du moins, ça laisse le supposer. Le plus surprenant c’est qu’ils viennent de deux directions différentes et que leurs allures n’est pas vraiment favorables �  une attaque en règle, surtout avec ce petit vent capricieux qui refuse obstinément de s’installer, d’autant qu’ils sont encore tous largement hors de portée de tir entre eux.
_Bon alors capitaine ? Qu’y faisons quoi ? Redemande Louis le quartier Maître.
_On met les bouts voyons ! Il faut profiter de cette aubaine pour nous éclipser. Fait Bélénos avec un large sourire de satisfaction.
_Nous devrions virer maintenant pour nous rapprocher de l’île. Rajoute l’espagnol, le second. Ca nous permettra d’attraper la brise de terre et d’avoir un petit vent plus stable pour manœuvrer le cas échéant.
_Tu as raison. Mais une fois que nous l’aurons attrapé, on va rester �  bonne distance pour observer. Je suis curieux de voir ce qu’il va se passer, si la frégate passe �  l’offensive ou pas.
_Pour l’instant on dirait qu’elle reste �  distance malgré son allure favorable. Elle pourrait attaquer les galions un par un puisqu’elle est plus rapide et pourtant on dirait qu’elle hésite.
_N’empêche, j’me d’mande c’qu’y peuvent bien faire ces deux galions dans l’coin ! Y f’rons pas l’poids contre du 32 ! S’interroge Louis.
_En effet ! Ca risque d’être chaud pour eux s’ils ne se coordonnent pas ensemble ! Répond l’espagnol.
_Il y a un français, l’autre n’a pas de pavillon et apparemment ils ne sont pas ensemble… Enfin bref, ça les regarde ! Nous on observe �  distance…  Bon ce n’est pas tout, mais il faut virer. Tu t’en occupes l’espagnol ?
_Tout de suite capitaine !... Paré à virer !
Soudain Bélénos s’aperçoit de quelque chose.
_Mais c’est pas vrai ! Gros-pied !!!
_Oui cap’tain ?
_Vires-moi ces mousses de l�  que diable ! Je ne veux pas les voir dans la mâture pendant les manœuvres !
_Bien cap’tain !
_Me rendront fou ces gosses !   
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 30 Juin 2008 à 16:49:16
La frégate s'éloignait rapidement. Corey savait qu'ils n'avaient aucunes chances de les rattraper avant d'avoir un vent stable. Ce qui l'inquiétait le plus, c'était qu'il ne savait pas ce que son capitaine voulait faire.

-Et merde ! Ils s'éloignent trop rapidement pour qu'on les rattrape.

Chuck paraissait également déçu.

-Que fait-on, capitaine ? demanda un marin.

-On laisse tomber. Baissez le pavillon. Monserrat est une propriété anglaise, et s'il nous croisent battant pavillon Français, on est mal. Restez �  vos postes. La frégate n'est pas encore hors de combat, et ce galion ne me paraît pas très amical.

Chuck prit la parole

-Et l'autre navire ?

Corey regarda à nouveau le Jaguar, qui s'éloignait en direction de l'île.

-On ne fait rien. Ils ont plus l'air de vouloir s'en aller que de traîner ici, et je les comprend. Cap sur Guadeloupe  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 30 Juin 2008 à 17:05:59
Mictlantecuchtli couru au bastingage. heureux de voir un ennemi s'enfuir, le navire francais ne lui semblait pas une proie ni un chasseur.

Il respira l'air marin, les cheveux tenu par un bandeau fait en liane. Il venait de faire son travail mais ne prit pas de pose, il couru �  la proue du navire et monta sur le mat de beaupré et scruta la mer, la vigie surveillé les deux navires, lui les haut fonds que la nature aurait pu mettre et qui pourrait se révéler un piège mortel. Il était proche d'une île, des choses comme ca sont fréquentes.

Il regardait la surface bleu clair, laissant voir légèrement la profondeur de la mer cela dans une nuance de bleu qu'aucun tableau ne peux faire. Soudain il vit deux puis trois sillons d'écumes blanc et des ailerons jaillirent de l'eau. Des dauphins nageaient devant le navire et tournaient autour car ce dernier allait lentement.
Certain marins étaient émerveilles par ces créatures. D'autre se rappelé les rumeurs que les dauphins abritent l'âme des marins mort en mer, ils sourié voyant un ami éternel dans cette bête.

L'indien lui voyait la merveille de la nature, la grandeur d'âme et pardonnait et accompagnait l'homme en mer, son plus grand domaine.
Tenant fermement un cordage il tenta de se rapprocher le plus de la mer, un marin lui lança une autre corde qu'il attrapa. Sa main était presque vers la surface de l'eau quand une voix retentit, surprenant jaguar courant qui risqua de lâcher les cordes. Remontant les cordages comme un singe surpris il revint sur le pont pour aider �  la manoeuvre.     
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 01 Juillet 2008 à 12:10:27
   Le virement terminé, tout l’équipage, mis �  part « Jaguar courant » qui était reparti fleureter avec ses dauphins �  l’étrave, se tenait au bastingage pour observer les galions et la frégate. Les commentaires allaient bon train.
_Ca y est, les français abandonnent la course.
_Fallait s’y attendre ! Y pouvaient pas rivaliser de vitesse avec leur galion !
_Moi c’est la première fois que je vois une frégate aller si vite avec si peu de vent !
_Ouais ! Ben moi j’vous dis qu’on l’a échappé belle sur ce coup, pas vrai cap’taine ?
_Tu l’as dit bouffi ! Je ne pensais pas quelle abandonnerait si vite avec un tel avantage !
Soudain un des marins s’écrit :
_Regardez la frégate !... Elle vire de bord !
_Je me disais aussi ! Fait Bélénos, puis s’exclame.Bon sang ! Mais c’est bien sûr ! J’ai tout compris !
_Compris quoi capitaine ?
_Les gars, vous allez assister �  une leçon de tactique digne de ce nom !
_Expliquez-nous capitaine, on aimerait savoir !
   Pendant que le « Royal Falcon » termine son virement et se dirige maintenant droit sur le « Cannibal Corpes », Bélénos rentre dans ses explications.
_Bon voil� … La frégate a tout simplement manœuvrée pour mettre les deux galions dans l’axe de son sillage. Ce qui fait qu’en faisant demi-tour, elle peut les attaquer un par un. Le deuxième galion étant encore beaucoup trop loin, ils ne peuvent pas se couvrir mutuellement même s’ils étaient ensemble. Vous comprenez ?
_Ben… Fait un marin à côté de Bélénos.
_Ca ne fait rien. Regardes et tu comprendras…
_J’ai l’impression que les français vont déguster ! Constate l’espagnol.
_Oui, surtout s’ils ont chargés aux boulets ramés. Ils n’auront jamais le temps de changer avant que la frégate ne lâche ses 32 ! Dit Jimmy le maître canonnier.
_ Ouais, en plus les anglais peuvent rester hors de portée du galion tout en crachant leurs boulets !Rajoute Simon le chef de pièce.
_Et oui ! Fait Bélénos avec un soupir de compassion. Ils sont tombé dans le piège d’un bon tacticien ! Reste �  savoir comment ils vont s’en sortir et c’est l�  que ça va être intéressant �  voir les gars !... Au fait, où est Jaguar ?
_Il est �  l’étrave, avec ses dauphins.
_Va le trouver et demande-lui si ça l’intéresse, car il va y avoir du spectacle.
_J’y vais capitaine !
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 01 Juillet 2008 à 14:02:36
Corey vit la frégate virer de bord et se diriger droit vers eux.

-Bon...Les gars, on est dans la merde...

La frégate se rapprochait trop vite, ils n'auraient pas le temps de charger d'autres boulets avant que la Frégate ne les atteigne. Leur unique chance était de se diriger vers l'autre galion, en espérant qu'il les aide.

-On fais cap sur le galion ! Hissez toutes la voilure ! Il n'y a pas beaucoup de vent, mais je veux qu'on aille le plus vite possible !

Il eut soudain une idée. Risquée, certes, mais qui pouvait payer. Ils n'avaient aucune chance dans un combat naval ordinaire. Il fallait être plus malin qu'eux. Le Cannibal Corpse hissa alors le pavillon blanc

-Laissons les venir bords �  bords, et chargez les couleuvrines de mitraille. Les canons gardent leurs boulets ramés. Nous prenons moins de risques dans un corps �  corps.

Les marins carguèrent les voiles, et le navire commença à ralentir.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 01 Juillet 2008 à 16:59:18
Sur le pont du schooner Mictlantecuhtli alla voir à la poupe du navrie pour regarder le navire.

- chasseur tomber dans piège! Comme araignée dans fourmilière!
- au contraire! Dit calmement Bélénos.
L'indien le regarda étonnait.

il alla sur le tillac entre deux canons, avec trosi hommes qui discutaient de la bataille.


- Salut l'indien! Fit un des hommes.
Celui assit sur le canon ria.
Tu as quoi? Sanglebouc?

Sanglebouc était un ancien boucanier, portant le bouc taillait en pointe d'où son surnom. Il riait de sa dentition incomplète comme beaucoup de marin. il avait été un assez bon tireur mais se releva une passion pour les calibres plus gros que ceux des fusils, restant l'aide du moucheur Sanglebouc était aussi un homme �  la constitution imposante, aucune maladie semblait l'atteindre sauf une mentale peut être. qui expliquait ses crises de fou rire. Il regarda son ami de ses petis yeux vers sous ses sourcils épais.
 

- Tu penses qu'ils ont une chance?
- Oui Jean! Cbelénos dire chasseur comme guépard rusé!
- Je sais pas j'en ai jamais vue. ironisa Jean. Ce dernier fit une tape à jaguar, cet indien l'avait toujours impressionné.
- Je vais chercher du rhum pour fêter ca!

Dit il en partant trouvant juste un prétexte pour partir.
- Sacré Jean, dit Sanglebouc toujours riant.
- autre chose que Marc, le moine défroqué
- Faut le comprendre il a raté sa vie, il oubliera jamais celle qui l'a fait tombé sur notre navire.
- Lui rester homme sympa et vital pour nous.

Les deux hommes acquièrent, c'est vrai que Marc était un homme généreux, solidaire comme en on rencontre peu mais souvent maussade et le regard éternellement remplie de larme pour son passé.

sierig passa devant les trois hommes.


- Vous pas 'estez comme ca! vous dev'ez t'availlez!  t Il avec son accent. Sanglebouc eut un sourire, porta sa pipe �  sa bouche en tira un coup et regarda le combat.
- Oui peut être.

Dit il d'une voix presque absente.

Il allait fuir le combat ils en avaient que faire.

Ces pirates étaient tous fou, prêt �  mourir pour la gloire et l'or et indiffèrent �  la vie des autres et par moment �  la leur. Tous avaient un passé sombre qu'ils tentaient d'oublier s'ils ne s'en vantaient pas, comme le vieux simon.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 02 Juillet 2008 à 09:52:40
Corey continuait �  donner ses ordres. La frégate se rapprochait de plus en plus vite, ils n'avaient pas beaucoup de temps.

-Les moucheurs sur le pont ! Cachez vous ! Que tout le monde ait une arme à portée de main !

Un marin vint voir Corey

-Capitaine, c'est de la folie ! Nous n'en sortiront jamais vivant !

Corey se tourna vers lui, un large sourire au lèvres.

-Au contraire ! C'est comme ça que nous avons le plus de chances de nous en sortir ! Préparez vous �  l'abordage !

Corey n'était pas inquiet. Il valait mieux mourir comme ça plutôt que de se faire couler sans pouvoir riposter. Il fallait juste que la frégate tombe dans le panneau. Et c'était pas gagné...  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 02 Juillet 2008 à 11:03:32
   Gordon était aux anges. Il avait amené les galions l�  où il voulait. Les français venaient de hisser le drapeau blanc en signe de rémission et l’autre galion n’était visiblement pas pressé de venir. Il allait s’occuper d’eux un par un. Il ne s’était pas imaginé un combat sans tirer un seul coup de canon sur un navire d’une royauté adverse. Sur la dunette du « Royal Falcon » les officiers donnaient des ordres dans tout les sens, histoire de se faire reconnaître comme participant actif �  cette victoire aussi facile !
   Le correspondant de guerre, comme �  son habitude et pour ne pas changer, s’approche furtivement derrière lui. Gordon, comme d’habitude et pour ne pas changer sursaute.

_Finalement capitaine, �  défaut de pirates, c’est une belle prise ! Un galion français dans les eaux anglaises, le gouverneur va être content ! Comment allez-vous procéder ?
Gordon contient son énervement.
_En abordant tout simplement. Maintenant veuillez m’excuser mais on approche et je dois donner mes ordres. Si vous voulez voir, je vous conseille de rester ici, c’est plus sûr.
_Mais j’y compte bien ! Je ne vous retiens pas plus capitaine. Allez donc donner vos ordres. Moi je reste ici pour admirer votre œuvre !
Gordon avait trouvé ce prétexte pour fuir l’esprit cynique et médisant de son parasite, comme il le dit, même s’il souhaitait de toute ses forces qu’une balle perdue lui débarrasse une fois pour toute de ce correspondant gênant.
 Tout est près pour un abordage en douceur. Les soldats sont sur le tillac. Le « Royal Falcon », les voiles étranglées, approche doucement sur son ère sur le flan du  « Cannibal Corpes ». Le moment est arrivé.

_Lancez les grappins !

Rappel
Hrp : tous les joueurs peuvent intervenir dans cette aventure, même provisoirement, �  n’importe quel moment de l’histoire, sans prévenir, de la façon qu’ils souhaitent, du moment que ça reste réaliste et plausible bien sûr !
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 02 Juillet 2008 à 14:20:09
Voyant la frégate anglaise se rapprocher, Corey vit que son plan fonctionnait. Il fallait combattre. Venu bord �  bord, Corey entendit le capitaine anglais ordonner l'abordage. En réponse, il saisit un sabre et un pistolet et hurla

-Feu à volonté !

A ce moment, les moucheurs se montrèrent et commencèrent �  faire feu sur l'équipage adverse. L'équipage du Cannibal Corpse apparut sabre �  la main. Les canons du galion tentaient, avec leurs boulets ramés, de démâter le Royal Falcon, tendit que les couleuvrines balayaient le pont de mitraille. Les anglais parurent surpris de cet assault. Corey voulait profiter de cet avantage.

-A l'abordage ! Eliminez-moi ces abrutis !

L'équipage lança alors les grapins et montèrent sur la frégate, prêts à combattre.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 03 Juillet 2008 à 09:07:07
   Sur le « Royal Falcon » c’est la surprise total. Les soldats sont balayés par la mitraille adverse. Les boulets ramés des français, bien que peu efficace de part leur mauvais angle de tir, détruisent quand même une partie des voiles basses de la frégate, dont les débris s’abattent sur le pont entraînant d’autres morts et blessés. Les moucheurs du « Cannibal Corpes » sont d’une remarquable efficacité en visant de préférence les officiers anglais, créant une confusion dans la transmission des ordres.
  Tel une déferlante sanguinaire et profitant de l’effet de surprise, les français, bien que restant encore en infériorité numérique malgré les nombreux morts chez les soldats anglais, se ruent sur leur adversaire balayant tout sur leur passage. Sur le tillac du « Royal Falcon », des cris, des hurlements, des coups de feux venant de partout et d’ailleurs, le bruit infernal des canons qui tirent maintenant �  bout portant des deux voiliers bord �  bord, de la fumée, l’odeur de la mort, c’est maintenant le chaos d’un combat acharné pour la survie des deux camps qui s’oppose et s’entretuent avec une rare violence.
  Alors que ça aurait dû être le contraire, ce sont les français qui dominent la situation et prennent l’avantage sur le combat… Mais pour combien de temps encore ?

   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 03 Juillet 2008 à 10:56:52
L'équipage du galion se ruait sur les anglais qui tentaient de se réorganiser. Il fallait éviter ça. Les pertes étaient énormes. Les marins du Royal Falcon, malgré l'effet de surprise, se défendaient bien. 
Corey était monté avec son équipage, tandis que Chuck commandait le Cannibal Corpse. La majeur partie de l'équipage français était maintenant sur la frégate ennemie, éliminant tout marin qui résistait. Mais le capitaine était introuvable. Il savait que tout l'équipage de la frégate comptait sur ses ordres. Il fallait le trouver, et vite.
La bataille sur le tillac s'étant un peu calmée, les français se ruèrent donc au pont inférieur, où ils rencontrèrent �  nouveau une résistance féroce.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 03 Juillet 2008 à 12:35:53
   Pendant ce temps, sur le « Jaguar » on s’activait tranquillement �  ses tâches, tout en assistant de loin comme des curieux �  un spectacle gratuit et divertissant pour certain, Bélénos le premier.
   La goélette avait attrapée la brise de terre venant de l’île encore �  bonne distance et se dirigeait doucement vers la côte en attendant la nuit dans cinq �  six heures, pour disparaître définitivement.
Les commentaires étaient toujours d’actualité.

_Nom d’un bouc ! Ca chauffe là-bas, hahaha ! Fait Sanglebouc avec son air habituellement réjoui.
_Ouais, je n’sais pas qui déguste le plus, mais en tout cas pour chauffer, ben ça chauffe !
_J’me d’mande qui a tirer l’premier ?
_Les anglais ! C’est tous des pourris !
_Pas avec un drapeau blanc ! C’est un bateau de guerre de la royale, ils sont obligés de respecter certaines règles, surtout dans les eaux territoriales. Explique l’espagnol.
_Ben les français aussi, c’est un bateau de guerre !
_Si c’est eux, c’est pas très réglo ça !
_ Ouais, c’est pas très réglo ! Y mériteraient d’être des nôtres !
_J’sais pas pourquoi, mais tout d’un coup j’l’aime bien c’te capitaine ! Pas vous ?
_Si ! Il préfère combattre plutôt que d’se rendre, c’est tout nous ça ! Ca mériterait bien…
Bélénos ne fait pas attention au sens caché de la phrase. Etant absorbé par le spectacle, il n’avait pas pris part aux commentaires. Il réalise soudain que tout le monde s’est tût et qu’on le fixe des yeux avec de larges sourires suspects.
_Quoi ? Pourquoi vous me regardez tous comme ça ? Ne me dites pas que…
A la place d’une réponse, les larges sourires s’élargissent jusqu’aux oreilles.
_Hola hola les gars ! On se calme ! Ca ne nous regarde pas ! Qu’ils se débrouillent entre eux ! Les conflits entre nation, ce n’est pas notre rayon !
_Réfléchissez capitaine, c’est peut-être une occasion unique de se débarrasser d’un chasseur !
_Ouais, d’autant qu’il est costaud celui-l�  !
_On a qu’�  voter capitaine !
_Ouais votons !
Bélénos était embêté. Il n’avait pas imaginé une seule seconde d’y retourner pour prêter mains fortes �  des français, lui-même recherché par la couronne française. Mais il ne pouvait pas non plus aller �  l’encontre de son équipage, tout allait maintenant dépendre du vote.
   En attendant, la bataille faisait rage l� -bas sur l’eau. Bien que la lute continuait sur le tillac du « Royal Falcon », les français commençait �  descendrent dans l’entrepont. Ce n’était pas encore gagné car la résistance des anglais était féroce et il était plus facile de repousser l’ennemi qui s’engageait dans les coursives étroites du bateau que sur un pont, même encombré de morts et de débris.
   Gordon, quand �  lui, personne ne l’avait plus revu depuis de début du combat !

   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 03 Juillet 2008 à 18:07:40
Les français étaient désormais maître du tillac. La majeur partie de l'équipage était désormais �  la lutte dans l'entrepont. La progression s'effectuaient difficilement. Les couloirs étaient étroits et facile �  défendre. Corey remonta alors sur le galion et dit �  Chuck :

-Charge les couleuvrines de boulets et tire sur la coque, vers la poupe du navire. Cela devrait créer une diversion qui nous permettrait d'avancer plus facilement. Fais attention �  ne pas provoquer une voie d'eau.

Chuck donna ses ordres, et les servants de pièce commencèrent �  charger les couleuvrines. Il fallait vers vite, car les français perdaient beaucoup d'hommes.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 08 Juillet 2008 à 12:13:52
   Tandis que le combat se poursuivait entre le « Cannibal Corpes » et le « Royal Falcon », sur le « Jaguar » on débattait du pour et du contre, avant de voter, d’aller aider les français dans cette lutte acharnée. Les partisans du contre,  Bélénos, l’espagnol le second, Jaguar courant, Marco, Simon entre autre, avaient du mal �  persuader le reste de l’équipage que c’était trop imprudent d’y retourner sans savoir qui avait le dessus, de s’incérer dans un combat qui de toute évidence ne les regardaient pas.
   Mais la tentation était trop forte �  ces pirates, partisans du pour, de profiter de cette aubaine �  éliminer un chasseur, anglais de surcroît, avec l’espérance d’un beau pillage par la même occasion. L’inconnu ne les effrayaient pas et ils avaient la ferme intention d’y aller. Pour aider leurs arguments, le vent s’était stabilisé et était donc favorable aux manœuvres d’approches. Il fut donc décidé de procéder au vote.

   Le vote terminé, le résultat est flagrant. Une large majorité est pour y retourner. Du coup, Le « Jaguar » vire de bord et se dirige sur le lieu du combat. Sur le pont on s’active, motivé �  l’idée d’une bonne revanche sur leur ancien poursuivant. Tout le monde se prépare. On charge les canons aux boulets, les couleuvrines �  la mitraille. Manu le moucheur s’installe avec Sanglebouc dans la mâture. On installe les grappins pour l’abordage. Reste �  rejoindre la bataille dans une vingtaine de minutes encore. Pour l’occasion on a hissé un pavillon de courtoisie français. Jaguar courant est avec Bélénos.

_Pas prudent capitaine. Moi pas aimer. Regardez l’autre galion, lui sage, faire demi-tour et partir au large.
_Je sais Jag, je sais ! Fait Bélénos avec un soupir. Mais ne t’inquiète pas. On s’approche et si on voit que la situation n’est pas favorable, que ce sont les anglais qui on l’avantage, on file de l� . La nuit va tomber dans �  peine trois heures. Nous les sèmerons facilement si la frégate nous reprend en chasse.
_Moi confiance. Mais moi pas aimer quand même !
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 09 Juillet 2008 à 18:23:16
Le combat semblait sans issue pour gordon; les pirates envahissaient son tillac et sa proie semblait vouloir achever le chasseur. Gordon sentait sa dernière heure venue, mais il allait pas mourir sans les armes �  la main, mais il espérait vivre.   sans une intervention de dieu sa vie serait écourté, mais dieu sembalit sourd où attendait Gordon dans son royaume. Aucune intervention divine ne vint mais ce fut une intervention de la grandeur de la flotte anglaise qui vint.

Sortant de l'horizon, se dévoilant la grande flotte apparu. Comme un mur de toile au loin, toute voiles sortis les quatre navires foncèrent. Les bruits des canons portent loin dans la mer et leur rencontre il y a quelque jour de Gordon alarma l'Amiral qui faisait déj�  route vers Montserrat.

qui oserait affronter la corvette et les deux deux ponts carrés. les pirates ne ferraient pas le poid, ce fut le salut de Gordon. Mais la puissance �  un prix celui de la vitesse.

Sur le "jaguar" les pirates purent voir le dangers s'approcher, en vent largue. Bélénos prit sa longue vue, anglais aucun doute. il regarda l'indien et sourit.


- On avait encore raison. Comment on va faire?
- Fuir comme oiseaux devant serpent.
- Mais le serpent va nous attraper  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 14 Juillet 2008 à 14:02:57
   Pendant ce temps, sur le « Royal Falcon » le combat s’éternisait dans les coursives. Les français avaient de plus en plus de mal �  avancer et les anglais résistaient avec acharnement. Les couleuvrines du « Cannibal Corpse » chargées aux boulets tentaient de ravager l’entrepont où s’étaient réfugiés les soldats et le reste de l’équipage, mais sans grand succès. La situation paraissait bloquée et les deux clans s’épuisaient peu �  peu. Les anglais tenaient en respect les français derrière des barricades improvisées dans les coursives, les empêchant de descendre encore plus bas dans le pont inférieure. Tout le château arrière de la frégate, ainsi que les cales du navire étaient toujours sous contrôle des anglais. Ils avaient la ferme intention de ne pas lâcher prise.
   Gordon s’en sortait bien. Il avait changé son uniforme pour prendre celui du chirurgien, tué avec ses deux aides dans l’explosion de l’infirmerie. Il faisait semblant de soigner des morts au milieu des français qui le laissaient faire, dupés par sa ruse.   
   Au loin du côté de Montserrat, la flotte anglaise se rapprochait dangereusement du lieu de la bataille et devenait menaçante. Mais personne sur les deux voiliers n’avait encore aperçu la flotte qui sournoisement se présentait �  eux, les uns pour être sauvés, les autres pour être vaincus. Seul le « Jaguar » avait fait demi-tour pour se mettre de nouveau en fuite, et cette fois devant une flotte toute entière. La direction de la côte étant coupée par l’ennemi, le seul salut possible était le large, en espérant disparaître dans la nuit d’ici deux heures.

   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 20 Juillet 2008 à 17:43:55
Corey remonta sur le pont de la frégate, et aperçus alors la flotte qui approchait. Ils n'avaient aucune chance de s'en tirer avec d'autres navires anglais. Mais ils étaient lent, et le vent s'était stabilisé. De plus, le mât et les voiles de la frégate était en trop mauvais état pour que Gordon les prennent en chasse. Mais il ne voulait pas prendre de risque. Il fallait fuir, et vite. Il se posta �  l'entrepont et hurla :

-On dégage, les gars ! Remontez à bord du galion, et grouillez vous !

Il passa �  côté de Gordon, qui profita de sa distraction pour se jeter sur lui et pour tenter de l'étrangler. Ils roulèrent ensemble �  terre. Voyant le combat, un des français se retourna et fit feu sur Gordon. Celui-ci s'effondra, ce qui permit �  Corey de se dégager. Il ne comprenait pas Gordon. Il était en possession d'un scalpel, ce qui lui aurait permis de tuer Corey sans effort.
La retraite s'effectuait difficilement. Les anglais en profitaient pour charger, et les pertes étaient lourdes. Chuck donna alors l'ordre de couler la frégate. La plupart de l'équipage était revenu, et Corey était sur le point de remonter sur le galion.
Les canons firent feu sur la ligne d'eau de la frégate, ce qui pour effet d'ouvrir plusieurs voies d'eau.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 21 Juillet 2008 à 12:13:59
   Les Français réussissent �  regagner leur navire, couverts par les tirs de leurs moucheurs empêchant les anglais de monter sur le tillac. Les canons des deux voiliers se mettent de nouveau �  cracher leurs boulets meurtriers. Le « Cannibal Corpse » se dégage lentement de la frégate, tentant de prendre au mieux le vent, au grand largue tout comme le « Jaguar », pour fuir la flotte anglaise qui se rapproche inexorablement, en continuant de tirer �  boulet rouge sur le navire de Gordon pour couvrir leur fuite et faire le maximum de dégât.
   Le « Royal Falcon » est immobilisé, se trouvant dans l’incapacité de poursuivre son ennemi. Les voies d’eau sont importantes et l’équipage se bat maintenant contre un nouvel adversaire ; l’eau.
   Dans les ponts inférieurs on se réorganise. On tente de colmater les voies d’eau. On éteint les derniers incendies. On dégage les morts. On s’occupe des blessés, Gordon est l’un d’eux. Il est sans connaissance, ou fait semblant, impossible avec lui de savoir. Il a quand même eu le temps de retirer la veste d’uniforme du chirurgien avant que l’on s’occupe de lui.
  La frégate commence légèrement �  gîter du côté tribord sous le poids de l’eau qui envahi progressivement les cales. Il est vraiment temps que les secours arrivent, ce qui ne devrait pas tarder.

   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 24 Juillet 2008 à 09:40:19
   Pendant ce temps sur le « Jaguar » on s’active également �  faire marcher le navire le mieux possible sur la meilleure allure, celle du grand largue, pour distancer la flotte avant la nuit en direction du large.
_Les français s’dégagent et nous suivent qu’on dirait ! Constate Sanglebouc. Tu crois qu’ils ont pillés ?
_Ca m’étonnerait ! Répond Jim. S’ils se sont remis �  tirer c’est qu’ils n’ont pas vaincu l’équipage.
_Ah ben ouais ! N’empêche qu’ils nous suivent.
_No’mal, ils font comme nous, ils p’ennent la meilleu’e allu’e pour fui', g’os malin ! Fait Sierig.
_Ah ben ouais !
Soudain Louis Angmar qui avait pris son quart à la barre appelle Bélénos, inquiet.
_Capitaine ! Il se passe quelque chose de pas normal !
_Qu’y a-t-il Louis ?
_ La barre ! Elle devient dure et le bateau a ralenti ! Il se traîne maintenant !
_Quoi ?
Sur le tillac, par réflexe Bélénos lève la tête pour inspecter les voiles mais ne trouve rien d’anormal. Celles-ci sont toujours gonflées par ce petit vent devenu stable et régulier. Il se penche maintenant avec d’autres marins le long des bastingages pour inspecter la coque sans rien trouver d’autre, quand Christophe Lanver, dit « la pioche », interpelle Bélénos �  l’arrière.
_Par ici !
Tout le monde se précipite pour voir.
_Qu’est-ce que c’est ?
_Regardez capitaine ! On a accroché un filet dans le gouvernail !
Bélénos se penche à son tour pour constater la terrible nouvelle, puis s’exclame :
_Par tous les diables ! Il ne manquait plus que ça !
En effet, ce n’était vraiment pas le moment que cet incident survienne avec une flotte de guerre aux trousses !
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 24 Juillet 2008 à 20:39:03
Le galion prenait de plus en plus de vitesse. La nuit serai vite l� , et ils en profiteraient. Corey vit alors le Jaguar ralentir. Ils étaient peu probable qu'ils veuillent traîner ici, et encore moins qu'ils veuillent attaquer le galion. Ils avaient un problème. Mais ils fallait choisir entre  les aider et se faire rattraper par la flotte, ou les laisser se débrouiller et passer au large. L'équipage attendait sa décision. Après une longue hésitation, Corey prit enfin sa décision.

-On va les aider. Cap sur la goélette ! Mettez nous bord à bord !

Il se tourna vers Chuck

-Hisse le pavillon blanc. Qu'ils ne nous attaquent pas par erreur.

Le Cannibal Corpse se rapprochait maintenant du Jaguar  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 27 Juillet 2008 à 00:36:20
La flotte avança rapidement. Le sloop alla s'accoupler avec le "Royal Falcon" afin de l'aider �  soigner les hommes et réparer les dommages.
Le capitaine Phils Motal ordonna �  l'officier de ne pas poursuivre la fuite, car le navire était en trop mauvaise état, apportant son soutient pour nettoyer le bon et offrant son entrepont pour soigner les hommes.

Le pont était couvert de sang et de corps gémissant, pas encore mort mais ne tardant pas �  le devenir.

La corvette prit de la vitesse, trois nœuds de plus en passant au large et bordant ses voiles carrées. Le navire s'élança vers le largue loin de l'île, bissant la mer dans des flots d'écume et chargeant les canons afin de couper la route �  ses ennemis.

L'amiral de la flotte se tenait tranquillement sur la dunette, sa perruque blanche bien tenu sous son tricorne, respirant l'air marin il prit sa longue vue et observa le galion. Après une observation il souria et dit �  son canonnier et �  un jeune apprenti en école d'officier.


- Les galions sont de bon transporteurs et de bonne machine de guerre mais pas de bon coureur, son tirant d'eau est trop grand et la surface qu'offre ses voiles trop faibles pour fuir, malgré nos navires nous l'aurons peut être rattrapé cette nuit.
- Il est faiblement armé je crois il doit aller assez vite. mon amiral. Se risqua le canonnier.
- En effet mais la corvette va lui barrer la route il devra changer d'allure et nous tomber dessus et l�  le combat commencera.
- Il est déj�  gagnait dit l'apprenti en riant.

L'Amiral se mordit la lèvre inférieure et passa une main sur son visage ridé, il dit d'une voix grave.

- Il ne faut jamais partir gagnant d'avance, la mer est un monde diffèrent que celui des champs de bataille sur les plaines. Si ce sont des pirates le combat sera encore plus dur. Car ils n'ont que deux fois vaincre ou mourir, par le fer ou la corde. Ils se battront avec l'énergie du désespoir et ne se rendront surement pas. Comprenez cela Howard Spieltob

Howard comprit son erreur et se mit au garde �  vous, prenant sous son bras son tricorne. L'amiral mit ses mains sur le ratelier et hurla au quartier maitre de se préparer �  donner l'ordre au "Serviteur de la couronne" de changer de cap.

- vous allez voir comment piéger un pirate et refermer le piège avant qu'il ne parte.


Sur le jaguar, on vit un navire proposant le drapeau blanc. Il était évidant que c'était un allié mais cela valait-il  le coup de perdre de la vitesse avec une telle flotte derrière eux.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 27 Juillet 2008 à 16:30:39
L'équipage du Cannibal Corpse aborda tranquillement le navire pirate. Les marins montèrent à bord du Jaguar, afin de les aider �  enlever le filet qui coinçait leur gouvernail. Resté sur le galion, Corey regardait avec anxiété la corvette se rapprocher. Elle allait les bloquer.

Chargez les canons en boulets ! Les couleuvrines en boulet ramés !

La réparation s'effectuait lentement. Le filet était bien emmêlé autour du gouvernail, et l'enlever, même au sabre, était d'une difficulté conséquente. Le combat semblait inévitable.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 27 Juillet 2008 à 17:15:26
Les hommes du jaguar virent �  la rencontre des hommes du galion, armes au poing, non pas pour se battre mais par méfiance.

Belénos vit le capitaine du galion sur son navire. L'indien alla voir son capitaine ainsi que six hommes. Prenant les armes certain menacèrent leur capitaine. Mictlantecuhtli leur ordonna de baisser les armes, jouant des muscles.   


- Nous pas pouvoir vaincre bateaux! Fuir comme hirondelle au vent face aux vautours.
- Laissons le galion dans sa merde! Par la sainte vierge on a perdu un chasseur pour tomber devant la flotte royale! Hurla un marin �  la barbe et au visage couvert de marque. Il se gratta le lobe de l'oreille gauche et passa son doigt sur ses deux boucles d'oreilles en or.
- Etharlien a raison! Rajouta tête de pioche.

Bélénos avait le choix entre fuir ceux qui l'avait sauvé ou les aider mais risqué d'être tué ou de subir une mutinerie. Il croisa le regard de l'indien, totalement inexpressif, pas de haine ni de soutien. Il comprit que c'était un moment où l'innocence était inexistante, aider son sauveur ou se sauver. L'indien connaissait peut être la réponse mais il ne dit rien, car il y en avait aucune de juste, mais deux bonnes qui avait chacun leur honneur.

l'air commenca �  se faire plus lourd, le vent se levait ridant encore plus la mer, les creux des vagues gagnèrent plus de dix centimètres, le schooner par moment brisait les vagues de manière violente. L'île était presque hors d'atteinte surtout pour le galion car les récifs y étaient plus nombreux, mais un deux ponts allait se positionner pour bloquer l'axcé. Les marins chargeaient les derniers boulets ramés, car si on ne pouvait vaincre ou pouvait fuir. 
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 28 Juillet 2008 à 15:14:44
Les marins du galion parvinrent enfin �  retirer le filet du gouvernail de la goélette. Ils remontèrent rapidement sur leur navire. Les voiles furent hissées rapidement, et le galion s'éloigna peu �  peu. Avec de la chance,  la corvette ne les bloqueraient pas, et ils s'enfonceraient dans la nuit. Le galion prenait peu �  peu de la vitesse. Le vent ne cessait de croître. Corey surveillait la corvette, qui se rapprochait encore, mais plus lentement cette fois-ci. Il appela le maître d'équipage.

-Ecoute-moi bien. La nuit ne va pas tarder. Lorsqu'elle sera l� , je ne veux plus entendre quoi que ce soit, ni ordre, ni cri, rien. Vous éteindrez également toutes les lanternes
-Bien, capitaine.

Déj�  la lumière du jour virait �  l'orange. Le soleil commençait déj�  �  se coucher. Corey jeta �  une dernière fois un oeil �  la corvette. Elle était proche, mais pas assez pour leur couper la route avant la nuit. Dans l'entrepont, le chirurgien soignait encore les blessés que l'ont avait put tirer de la frégate.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 30 Juillet 2008 à 09:36:12
Le sloop accouplé �  la frégate fit emmener tout les blessés sur son pont et commença sans perdre un instant �  les soigner, le capitaine chercha le capitaine de la frégate afin de s'informer des pirates.

Il ne le trouve pas, ne remarquant pas le capitaine dans les vêtements tachés de sang d'un medecin.


sur le "jaguar" l'heure n'était pas au réjouissance mais �  l'espoir. Le vent de largue était une bonne allure pour un gréement comme celui du navire. Même l'imposant galion réussissait �  devancer ses ennemis; cela était une ruse?

Les hommes sur le tillac étaient caressé de la brise du soir, faisant danser les vêtement déchiré et les cheveux dans des mouvements frénétique. L'indien alla �  la poupe du navire pour observer les navires et leur position. Il regarda le sillage d'écume que laissait leur navire.

Les hommes bordaient les deux voiles aurique pour profiter d'un meilleur vent, faisant grincer les poulies et les halebas des voiles aurique.. Bélénos prit la parole.


- Mes frères vous êtes de bon marin mais nous allons être mis �  l'épreuve. Ce soir quand la nuit sera tombé, je veux aucune lumière sur le pont. Nous empannerons et irons cap sur l'île!
- Sur Montserrat en pleine nuit? mais nous allons laisser les anglais nous couper la route et on pourra pas fuir. S'écria un homme.

Sa phrase fut suivit de nombreux commentaire, Belénos regarda "jaguar courant" toujours silencieux, ce dernier ferma les yeux et lui fit un signe de tête. Le capitaine eut un sourire et un soutient.
Le second se fit entendre.


- Capitone a raison! Mais la manœuvre serit dangerous, si réussit'e nous nouss en sortirons sti'non c'est la moerta...
- Il a riason! Ce'st tout jouer sur un jet de dè Grogna tête de pioche. Bélénos et regarda et fit une grimace avant de répondre sechement sur un ton rapdie et fort.

- Pas un jet de dé mais sur vos talents? pensez vous être moins bon que la chance et le destin?
- non!!! répondirent plusieurs marins.
bélénos reposa sa question qui fit suivit d'un non collectif, même jaguar leva son bras en l'air et hurla, plusieurs pirates tirent leur balles en l'air.

Tous partirent s'activer pour les manœuvres attendant sagement que la nuit soit totale. derrière eux le ciel était teinté d'orange et de rouge, les nuages semblait être d'énorme coup de pinceau colorié dans le ciel qui virait au mauve.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 30 Juillet 2008 à 10:32:53
Alors que la nuit tombait peu �  peu, un silence pesant s'installait sur le galion. Les hommes ne devaient parler qu'a voix basse.

Sur le pont, Corey était confiant. La corvette ne pourrait pas les rattraper avant la nuit, et retrouver un navire plongé dans la nuit, aussi imposant soit-il, relevait du miracle. Le capitaine du Cannibal Corpse se dirigea vers le pilote.


-Cap sud-ouest.
-Mais, capitaine... Je croyais que nous allions �  Guadeloupe...
-Laisse moi finir. Tu fera route vers Guadeloupe juste avant la tombée de la nuit, ce qui ne devrait pas tarder.

En effet, le soleil disparaissait �  l'horizon. La nuit ne tarderait pas.

Sur la corvette, on tentait tant bien que mal d'accélérer, mais l'équipage commençait �  se rendre compte qu'ils ne rattraperaient pas les français.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 23 Août 2008 à 18:55:07
La course commença et le soleil allait se masquer pour ne pas voir la suite. Comme toujours le ciel fut peint d'orange et de rouge et la mer devint �  l'horizon jaune sous le soleil couchant et violet sombre sur la ligne d'entre deux mondes.

les pirates n'étaient pas très anxieux leur ennemi ne pouvait pas tenir la vitesse. le vent changea d'allure pour le schooner et devint en bon pré plein; tout l'équipage s'activa �  border les écoutes pour gonfler les voiles afin de gagner en vitesse; sans voir la beauté de la nature, du feu sur la mer et le ciel.

Le soir tomba rapidement; le ciel était couvert de nuage fin qui caché les étoiles et le quart de lune. Il y avait sur la mer comme seul lumière celle du navire Amiral et d'un des deux ponts qui devait se faire voir afin d'éviter un abordage involontaire entre les deux navires. Il y avait par moment des éclats argentés sur la mer venant des étoiles et le ciel devenait clair le moment de voir l'île et des silhouettes de vaisseaux.

Bélénos décida de changer de cap et d'aller sur l'île; cella les enfermés entre la flotte et l'île; mais il aurait l'effet de surprise personne ne penserait �  chercher des pirates ici et grâce �  la masse de l'île leur navire serait invisible �  l'horizon.

Le navire dans un grincement de cordes et de bois chevaucha la vague et changea de cap l'étrave vers l'île; on fit relever toute les voiles sauf la grande voile la brigantine et le grand foc. Alors que un quart était au repos le reste restait vigilant.

Le noir total régnait; le quart de nuit était silencieux et vigilant; une vigie et un sondeur avec la biture se tenait �  l'avant du navire. le silence était le mot d'ordre.

Le maitre d'équipage alla voir un homme bien bati au cheveux roux et au patronyme Ecossais: Sullivan O'Connells. Un homme attentif mais borgne et la main couverte d'une large cicatrice qui ne le gêné pas pour autant taper. Il avait été recruté comme volontaire lors d'une prise anglaise du capitaine Bélénos, étant écossais il n'avait aucun scrupule et se plaisait �  tuer des anglais.
Les deux hommes étaient étonnés de la fraicheur de la nuit. 


- Alors le chanceux que penses tu du plan? murmura l'écossais.
Le maitre d'équipage regarda le gréement et émit un grognement qui semblait être un signe favorable.

- Sullivan donne moi un peu de ta pipe.

Sullivant s'exécuta, le français tira sur la pipe rallumant les braises et le tabac dans une lumière rouge qui éclaira le visage du maitre d'équipage. Ce dernier après souffler l'air chaud de ses poumons et souriant de réconfort alla �  l'avant du navire. Un gabier se tenant sur les haubans dit au maitre d'équipage, d'une voix légère et calme mais amical.
- Alors ca réchauffe?
- De quoi?
- le tabac chaud de la pipe!
- Comment tu le sais Voisin? demanda inquiet Angmar. Il fait nuit et on était à l'autre bout du navire.
Le jeune gabier souria et dit en pointant de l'autre côté du navire la silhouette de Sullivan; légèrement éclairé par la lumière de la pipe.
- Votre lumière...

Louis angmar coupa voisin en le laissant finir seul sa phrase; il courut sur le tillac et arrivé �  la dunette regarda l'horizon. Il se tourna vers Sullivan qui barrait tenant d'une main la barre circulaire de l'autre sa pipe.
- éteint là!!!
- Pardon?
- Obéit!!!

Le quartier maitre avait presque crié et prit la pipe et frappa sur les lattes de bois pour éteindre la pipe. Il tendit l'oreille un moment puis se retourna.

Il entendit dans le noir des tonnements et vit une lueur orangé; il hurla.


J'en étais sûr!! tous à terre!!!

12 boulets virent vers le navire; des gerbes d'eau volèrent partout mais trois sifflements se finirent par les craquements des lattes de la poupe et du gréeement, trois boulets avait fait mouche.
L'un pénétrant dans la salle du conseil, qui était la chambre du capitaine; faisant voler les vitres en éclat et le réveillant de force. Il attrapa par réflexe son sabre et monta sur le tillac suivit de nombreux hommes torse nu arme au point.

Louis angmar sur le tillac, silencieux et calme vint voir le capitaine.

- Ils nous ont repérés par une erreur de ma part! Mais il y a aucun blessé; la grand voile est percé!
- On verra pour ta faute plus tard; on vire pas de bord ca va faire trop de bruit!! Le capitaine resta silencieux vingts secondes puis murmura comme il l'avait fait avant. 15 degré babord!

Une erreur qui pourrait leur être fatal.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 24 Août 2008 à 14:13:37
Le galion s'éloignait de plus en plus, en direction de Guadeloupe. Malgré la taille imposante du navire, il était impossible de le voir dans l'obscurité. La corvette ennemie n'avaient pas éteint ses feux, ce qui la rendaient aussi voyante qu'en plein jour.
Corey savait que l'attaquer dans ces circonstances lui donnerait un avantage certain, mais son équipage avait subit de lourdes pertes. De plus, les hommes étaient épuisés. Ils respectaient �  la lettre les indications de leur capitaine. Un silence pesant s'était installé, laissant uniquement entendre les clapots de la coque sur la mer et le grincement des mâts. Les manœuvres s'effectuaient lentement, sans faire le moindre bruit.
Au loin, des détonations retentirent. Un murmure parcourut l'équipage. Le schooner devait s'être fait repérer. Déj�  la corvette commençait �  virer de bord pour se diriger vers l'île, ce qui permit au galion de fuir définitivement.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 25 Août 2008 à 15:23:21
L'indien s'était réveillé en sursaut comme tout ceux qui se tenait dans l'entrepont. Surpris par le bruit des boulets et des éclats de bois. Il sortit de son branle et attrapa son arme; étant déj�  vêtu de son seul vêtement, un pantalon déchiré de toile bleu devenu marron de crasse.

Il monta sur le tillac et muscle tendu prêt �  agir attendit les ordres. Bélénos regarda le large, il vit comme tout les hommes de l'équipage, que le deux ponts non amiral s'était accouplé avec le frégate et restait inactif. Bélénos comptait sur la légèreté du navire qui se briserait pas trop la vague avec le faible vent.

Ils étaient entre le marteau et l'enclume, face �  Montserrat, et ses récifs et devant une flotte qu'ils ne pouvaient ni éviter ni vaincre.

Sur le frégate de Gordon tout était revenu �  l'espoir. Les blessés avaient été transporté dans la cuisine et la salle de chirurgie du deux ponts où le chirrugien et ses aides purent sauver une grande majorité des blessés et mettre hors de dangers la vie de Gordon.

le capitaine du navire avait décidé de rester en retrait sa force n'était pas nécessaire �  ce combat, les hommes forcés de travailler de nuit pour permettre �  la frégate de retrouver une mature respectable de fortune avant le levé du soleil.


sur le schooner tout le monde tenait ses armes �  porté de main, sans aucun bruit réduisant encore plus la voilure le navire semblait en fantôme, recherché par deux  navires, une corvette et un bateau amiral avec ses feux allumés.

Un sloop avait comme "le jaguar" prit le partie de se fondre dans la masse de l'île et sans le savoir faisait route vers le schooner. 
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 27 Août 2008 à 16:51:04
   Pendant que le reste de la flotte anglaise tentait de poursuivre dans la nuit le « Jaguar » et le « Cannibal Corpse » qui partaient dans des directions opposées, le premier vers l’île et le second vers le large, sur le « Royal Falcon » on s’acharnait �  réparer le plus vite possible avec l’aide des renforts, afin de rejoindre Montserrat dans un premier temps pour des réparations provisoires plus solides et après repartir sur Antigua où l’on pouvait mettre le navire en cale sèche, seul moyen de réparer correctement la coque qui était sérieusement endommagée.

   Les voix d’eau avaient été enfin colmatées. Les blessés se faisaient soigner sur le sloop, �  couple de la frégate. La mâture allait de nouveau être en partie opérationnelle, en tout cas le minimum indispensable pour naviguer en sécurité, le temps de rentrer au port. Le seul gros problème qui restait, et pas des moindres, était l’évacuation de l’eau dans les cales qui faisait pencher le voilier dangereusement sur tribord et cela risquait de prendre toute la nuit.

   Gordon était parmi les blessés sur le sloop. On l’avait allongé sur le sol dans une coursive, un peu �  l’écart des hommes de troupe et de l’équipage tous plus ou moins gravement blessés. Les autres, moins gravement atteints, étaient regroupés sur le tillac faute de place.
   Avec lui il y avait quelques officiers que l’on avait soignés en priorité et parmi eux il reconnu dans la pénombre un visage quelque peu familier. Il eut soudain un grand moment de lassitude. En effet, son voisin d’infortune était tout simplement le correspondant de guerre que Londres avait envoyé pour le surveiller. Désappointé, Gordon maudissait les dieux d’en être arrivé l� . C’était pour lui incroyable que parmi tous ces morts, il n’y eu pas une balle perdue pour le débarrasser une fois pour toute de ce gêneur prétentieux et hautain, qui était sans connaissance certes, mais bien vivant !
   C’est alors qu’une idée lui traversa l’esprit. Dans la confusion qui régnait �  bord, personne ne faisait attention �  lui et l’occasion était trop belle de tenter quelque chose. Il se pencha sournoisement sur le correspondant, toujours sans connaissance, puis après un dernier regard autour de lui, Gordon attrapa le cou de celui-ci de ses deux mains et serra de toute sa haine, quand soudain une voix l’interpela.

_Non Sir ! Ne le touchez pas !
L’officier chirurgien était derrière lui, Gordon ne l’avait pas entendu venir. Surpris, il sursauta et lâcha prise en espérant que son geste ne fût pas repéré pas son interlocuteur.
_Com… Comment va-t-il ? Se demande Gordon dans un sentiment de crainte pour lui-même et d’hypocrisie pour son voisin.
_Une balle l’a touché �  la tête mais sans gravité. Il s’en sortira très vite, soyez-en rassuré Sir !
   Une fois l’officier reparti, Gordon retomba une nouvelle fois dans une profonde lassitude. Non seulement c’était raté, mais en plus il avait bien failli se faire prendre. Cependant il se jura maintenant de profiter de toutes les occasions pour recommencer… mais avec beaucoup plus de prudence.   
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 27 Août 2008 à 17:58:54
Sur le Cannibal Corpse, le silence était pesant. On entendait au loin les détonations des canons anglais, qui tentaient d'atteindre le Jaguar. Corey s'était retiré dans sa cabine et relatait les évènements de la journée dans le journal de bord. Sur le tillac, ils ne restait que les hommes qui était de quart, dont le second, Chuck.
L'homme était accoudé au bastingage lorsqu'il entendit des cris proches. Un autre navire les poursuivait. Bien que ceux-ci aient éteint leur feux, ils ne prenaient pas la précaution de se taire. Chuck fit appeler le capitaine.
Une fois sur le pont, Corey tendit �  son tour l'oreille. Il entendit lui aussi les cris des officiers anglais, qui ne se retenaient pas de donner leurs ordres, et de s'assurer qu'on les entendent. Corey se tourna vers les officiers


-Réveillez les hommes. En silence. Je veux qu'ils soient près �  combattre. Dites aux servants de pièces de charger les canons. En boulets. Fabriquez des barricades dans l'entrepont. Aussi je  veux que personne ne monte sur le tillac. Si ils abordent, on se défendra mieux dans l'entrepont. Et faites le moins de bruit possible. Ils s'attendent �  une résistance moindre. Ils vont rencontrer des soldats près �  se défendre.

Si le tillac du galion était totalement désert, �  l'exception de la vigie, l'entrepont en revanche, grouillait dans les préparatifs. Des barricades étaient fabriquées avec se qu'on pouvait trouver comme bois (tables, chaises, ect...). Les moucheurs se postèrent derrière chacune d'entre elles, en priorité derrière celle qui se trouvait juste avant l'escalier menant au tillac. L'obscurité empêchait l'identification du navire, et donc d'évaluer le nombre d'hommes �  bord.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 01 Septembre 2008 à 13:05:18
   Tandis que les français se préparaient �  un éventuel abordage, malgré les manœuvres audacieuses de leur courageux capitaine pour tenter de lâcher leurs poursuivants dans la nuit, la situation du « Jaguar » n’était pas meilleure, voire même critique depuis qu’il s’était fait repéré après la maladresse de Louis soit disant le chanceux !
   La corvette s’était mise dans son sillage, le navire amiral bloquait toute tentative de fuite au large sur tribord et l’île n’était plus très loin avec ses récifs et ses hauts fonds sur bâbord. Seul échappatoire possible, longer la côte en espérant prendre l’ennemi de vitesse dans un silence absolu, entrecoupé régulièrement de salves tirés des canons de poursuite de la corvette.
   Par chance les boulets se perdaient maintenant en mer et tombaient assez loin dans l’eau, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, ce qui indiquait �  Bélénos qui les anglais ne les voyaient pas et visaient donc au hasard. Mais ce qui était sûr, c’est que les pirates étaient toujours �  portée de tir et le navire pouvait être localisé rien que par le bruit de l’impact d’un seul boulet sur celui-ci.

  Soudain la lune apparue entre deux nuages laissant dévoiler une vision d’angoisse devant sur l’eau. Ce n’était ni la côte, ni des récifs, ni des hauts fonds, c’était pire.
   Sur le tillac du « Jaguar » les hommes restaient silencieux et immobiles, comme pétrifiés �  l’idée d’être tombé dans un piège infernal. En effet, la seule issue possible pour se sortir de ce guêpier venait subitement de se refermer devant eux. Sur Tribord avant, les voiles d’un navire non identifié et sans lumière dansaient lentement sur l’eau, telles les ombres chinoises d’un tableau posé sur un horizon bleu nuit nappé d’une lumière scintillante.
   Ces ombres se dirigeaient en droite ligne sur le sloop des pirates.

   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 01 Septembre 2008 à 15:01:35
Sur le Cannibal Corpse, les préparations étaient terminées. Les hommes se tenaient près à combattre. Corey, était monté sur le tillac, pour guetter l'arrivée du navire ennemi. Soudain la lune apparut. Son arrivée permit alors d'identifier l'ennemi : une corvette, 3 mâts, 20 canons répartit sur bâbord et tribord. Ils comptaient sans aucun doutes aborder, car leur puissance de feu réduite ne pouvait pas rivaliser avec celle du galion.
Malheureusement, elle se trouvait beaucoup plus proche que prévu, et elle ne tarderait pas à leur tomber dessus. De plus, l'apparition soudaine de la Lune avait permis aux anglais de les localiser.
Peu de temps après, les deux navires se trouvèrent bord à bord. Si un calme impressionnant régnait sur le galion, on commençait à s'agiter sur la corvette. Ils devaient faire vite, car l'effet de surprise était indispensable à une victoire.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 01 Septembre 2008 à 17:18:24
La chance, si on peut appeller cela de la chance, était sur le jaguar courant. Un sloop qui faisait voile vers eux, du réduire sa voilure et changer de cap �  cause d'une barrière de corail. Mais la lune était visible éclairant la mer de reflet d'argent et laissant voir au loin une corvette.

L'indien marcha sur le tillac et regarda le ciel.

- L'oeil de la nuit veut voir notre mort! Les esprits vont venir
- fermes ta gueule l'indien répondit nerveux un des marins. n'attires pas le mauvais sort.
- ouai à dire ca, ca va arriver. rajouta un marin qui bordait une voile, entre deux efforts.

L'indien comprit ce que disait les hommes blancs, le croyance d'une entité supèrieure pouvant choisir qui doit vivre ou mourir. absurde, seul les hommes tiennent leur vie entre leur main. Il alla aider les hommes �  border, dévoilant sa montagne de muscle et fit seul l'effort de trois hommes.

Le schooner courait vers le destin, vers les récifs, les deux deux ponts ne pouvaient l'attendre, étant trop loin et leur tirant d'eau trop élevé mais ils firent voile vers le galion dont ils voyaient la forme grace �  la lune.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 02 Septembre 2008 à 17:41:20
L'abordage ennemi avait commencé sur le Cannibal Corpse. Les anglais arrivèrent en silence sur le pont. Constatant qu'il n'y avait personne, ils crurent leur plan réussit. Ils se dirigèrent alors le plus silencieusement possible vers l'escalier qui menait �  l'entrepont. Des coups de feu se firent alors entendre. Les moucheurs avaient commencé le combat. Étant donné la concentration d'anglais près de l'escalier, un marin tombait �  chaque coup de feu.
Dans l'entrepont, les servants de pièces attendaient les ordres de leur capitaine. Celui-ci vint les voir au début du combat.


-Visez les canons ennemis. Qu'ils ne nous coulent pas.

Les anglais ne s'attendaient pas �  trouver une résistance organisée. Ils avaient subit de lourdes pertes, et ils étaient maintenant aux prises avec l'équipage du galion, qui était monté �  la charge.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 05 Septembre 2008 à 19:30:29
Le capitaine vit la situation, il se gratifia d'avoir été méfiant. Il jeta un œil sur le navire ennemi, qui avait semblait désert. La supposition du canonnier fut juste.

il le regarda et fit un signe de tête; le second ordonna le retrait des hommes qui montèrent apeuré et surpris en dehors de l'entrepont laissant derrière eux les moins rapide, qui firent fauchés dans le noir par les balles des mousquets annonçaient par des détonations éclairant l'obscurité de l'entrepont. La défense "tait bien monté, les seuls lumières éclairés les hommes descendant et non les défenseurs.

les hommes tentèrent de se reformer sur le tillac; plusieurs pirates gratifièrent leur capitaine de son plan et se levèrent pour continuer la charge. Un des canonniers hurla. Des détonations sourdes et graves résonnèrent dans l'air. Les canons de la frégate crachèrent des germes de feux et des balles de mitraille.

Ces dernières traversèrent les bordées de l'entrepont sans soucis, fauchant les hommes, traversant la chair des plus proches pour se planter dans les entrailles de celui de derrière. Le coup fut dévastateur,  on ne pouvait en déduire les dégâts mais �  entendre les cris des mourants, le fait que les hommes pieds nus sentaient le sang de leur compagnons sous leur pas, laissaint �  prévoir des pertes monstrueuse.   
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 05 Septembre 2008 à 20:27:28
Les anglais étaient parvenus �  remonter sur leur navire. Malheureusement, celui-ci les canonnait �  bout portant. Les dégâts étaient énormes et les pertes considérables. Les canonniers du galion tentaient de riposter. L'équipage qui restait sur le tillac furent pour la plupart tués par la mitraille. Seul un petit groupe parvint �  se réfugier dans l'entrepont.
On évacuait tant bien que mal les blessés vers la poupe du navire. Corey avait donné l'ordre de maintenir les positions, prévoyant une nouvelle tentative des anglais.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 08 Septembre 2008 à 14:42:29
   Sur le « Jaguar » tout le monde était aux manœuvres dans le plus grand silence. Sur le pont les ordres et les instructions étaient murmurés de bouches �  oreilles. Malgré la récente apparition de la lune, le schooner des pirates était encore plongé dans l’obscurité que la masse imposante de l’île faisait, et c’était encore une chance mais pour combien de temps ? Le sloop et la corvette des anglais étaient toujours l� , tentant de refermer le piège sur les pirates.

   Bélénos ne voulait montrer aucun signe d’inquiétude mais il n’en menait pas large pour autant. La situation était vraiment critique, surtout que l’on avait du mal �  estimer une distance par rapport �  la côte avec ses barrières de corail et ses hauts fonds. Bref, on ne savait pas trop où on allait et sur le tillac on se posait des questions.

_Ca y est, les français y s’sont fait repérer on dirait, on entend une canonnade par l� -bas.
_C’est pas qu’une canonnade ça. Ca m’a tout l’air d’être une fusillade avec !
_ Une fusillade ? Mais ça voudrait dire que c’est un abordage alors !
_Ouais, on dirait bien.
_La vache ! C’est �  cause de c’te satanée lune qu’ils se sont fait prendre ! 
_Ils ne vont pas nous lâcher ces fumiers d’anglais !
_Ca va continuer encore combien de temps cette poursuite ?
_Ben si on ne les sème pas avant le petit matin, on est mal les copains !
_On est déj�  mal ! Ca ne peut pas être pire que ça bordel ! Ils finiront pas nous avoir. Ils n’attendent que l’occasion pour nous tomber dessus et l’occasion c’est le jour dans quelques heures !
_Ouais ben quelques heures c’est pas encore l�  ! Alors arrête de nous foutre la pétoche avec ton moral �  deux sous !
_Moins fort bon sang ! Vous allez nous faire repérer que diable ! Si on a encore une chance de s’en sortir il faut la saisir !
_Une chance ? Quelle chance ? La lune s’est levée, on a deux voiliers au cul, on navigue quelque part le long d’une côte qu’on ne connaît même pas avec tout ce que ça représente comme risque de s’éventrer sur des rochers, si t’appelle ça de la chance toi !
_Et alors ? La corvette ne nous tire plus dessus, ce qui veut dire qu’elle ne nous voit pas. L’autre voilier �  changé de cap et a mit ses lumières, il nous coupe plus la route. Les autres se dirigent vers le galion. Moi je vous dis qu’on va s’en sortir les gars ! Bélénos sait ce qu’il fait et je lui fais confiance !

   Soudain, un craquement sinistre fait trembler tout le navire le ralentissant brusquement. Le bruit sourd se répercute dans la nuit.
_On a touché ! On a touché ! Récifs !
Un deuxième craquement encore plus sinistre ébranle de nouveaux le « Jaguar » qui cette fois-ci s’en trouve stoppé net. La panique semble s’emparer de l’équipage qui sent la fin toute proche.
_On va couler ! Sauve qui peut !
_La corvette ! Elle va nous tirer comme des lapins !
Bélénos tente de calmer ses hommes et essaye de remettre de l’ordre dans cet affolement général.
_Du calme ! Du calme ! La corvette* ne nous a pas encore repérés, elle ne peut pas nous voir dans l’ombre de l’île ! Il faut estimer les dégâts, savoir si on peut repartir. Nous sommes échoués donc nous ne coulerons pas, ce qui nous laissera le temps d’évacuer le navire. En attendant nous allons préparer les chaloupes et les mettre �  l’eau puis embarquer. Il nous faut s’alléger le plus possible pour se dégager. L’espagnol, tu t’en chargeras.
_Si capitane !
_Moi je resterai avec une équipe �  bord pour les manœuvres. Il me faut aussi des volontaires pour inspecter la coque et colmater les brèches s’il y en a. Tous les autres embarqueront dans les chaloupes et sans bousculade… dans l’ordre et la discipline !

   Pendant que l’équipage, un peu rassuré par les paroles de Bélénos, se réorganisait tant bien que mal, personne ne faisait attention aux manœuvres de la corvette qui, sans se rapprocher, changeait légèrement sa route sans doute pour ajuster son tir.


* Il y a deux corvettes anglaises, une qui s'attaque au "Cannibal Corpse" et l'autre qui poursuit le "Jaguar".
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 08 Septembre 2008 à 19:16:01
L'indien et tout l'équipage avait été secoué et apeuré par le choc, l'eau pouvait être plus fatal que le fer, c'est pour cette raison que certain raison prefera ne pas en boire.

Tous se mirent �  suivre les ordres, sans forcement les comprendre mais personne dans ce genre de situation n'osait les contredire, on en jugerait les conséquences une fois sortie. Les pirates s'activèrent �  border les voiles pour pouvoir écarter le navire en profitant du vent de pré. Certain marin �  l'avant avec des gaffes tentaient aussi bien de pousser le navire que voire la profondeur. Le maître calfat et plusieurs aides descendirent dans les cales pour voir l'étendu des dégâts...
rien de grave �  priori. 


- Faut sméfier! La mer est sournoise par moment. Dit le calfat en plongeant ses mains puis son corps dans l'eau stagnante du navire, quantité d'eau salé et puante que le navire avait embarqué en plus des lest en plomb, au cour de ses voyages. 
- Rien dangereux, les vaigrages ont l'air en bonne état, sacrebleu! On va colmater on sait jamais!
- j'prépare les brins de goudrons?
- quelle question! oui bougre d'âne!

les quatres hommes s'activèrent �  s'assurer que le navire ne sombrerait pas.

sur le tillac l'indien regarda un court moment la corvette, il y vit des flammes des étincelles de mort dans la nuit. Il lâcha sa corde et hurla.

-LA TERRE!!
Les hommes sans savoir pourquoi suivirent les conseils de l'homme. Se jetant tous sur le sol, des boulets sifflèrent traversant le tillac de la dunette,des boulets ramés! Plusieurs passèrent au ras du bastingage, éclatant le râtelier et certain cabillots qui lâchèrent les écoutes, qui claquèrent dans les airs laissant se remettre �  vide les voiles. un autre sectionna un des haubans tribords du grand mat.
Il y avait de nombreux blessé lèger, du aux éclats des morceaux de bois, l'un gravement atteint au visage par une des cordes avait la peau déchiré et une dent brisé.

L'indien se releva le dos en sang et hurla de rage, attrapant sans attendre une des écoutes relâchée et commença �  la border. Tout les hommes valides virent dans cette effort la rage de survivre du navire et recommencèrent �  border ou �  faire un noeud de chien assez solide pour réparer le hauban le temps de la suite. Les moins blessés allèrent transporté les plus blessé, alors que dans les cales le calfat leva les yeux au plafond et eut une pensé de peur pour ce qui se passait en haut.


sur la corvette l'officier regarda son œuvre.

- Un pirate de moins va courir sur les mers!
- si on arrive �  le couler ou immobiliser avant! dit le pilote a leur bâbord il y a un chenal pour les navires de faibles tirants d'eau.
- Charger encore au boulet ramé! ordonna sèchement le capitaine bien décidé à pendre le capitaine du "jaguar"  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 13 Septembre 2008 à 14:46:07
La canonnade avait provoqué de sérieux dégâts sur le galion. La timonerie était endommagée, et des voies d'eau avaient été repérées �  de nombreux endroits. De plus, les pertes humaines avaient été importantes. Néanmoins, la supériorité du galion en matière de puissance de feu s'était fait déterminante. La quille de la corvette était gravement endommagée. L'eau rentrait dans les cales rapidement.
Les français virent l�  leur chance de fuite. Par chance, aucun des mâts n'étaient tombés. Le navire pouvait donc avancer, même si le manier allait être plus que difficile.
Les marins se précipitèrent sur le tillac. Les gabiers commencèrent �  larguer les voiles. Le galion prit peu �  peu de la vitesse, laissant derrière lui la corvette anglaise, dont les marins luttaient contre l'eau qui remplissait les cales.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 15 Septembre 2008 à 15:23:12
   Pendant ce temps il régnait une confusion sur le « Jaguar » échoué sur une barre de corail. La corvette, celle qui pourchasse les pirates, venait de tirer sa deuxième bordée de boulets ramés. Les débris de mâture tombant sur le tillac provoquaient encore d’autres blessés et il était difficile de s’y retrouver et de s’organiser.
   Bélénos ne voulait pas riposter pour empêcher les anglais d’ajuster leurs tirs, mais les  salves de la corvette avaient fait mouche par deux fois déj� , malgré l’obscurité précaire qu’offrait l’île sur le sloop des pirates.
   A bord de celui-ci, on tentait de mettre �  l’eau les chaloupes pour évacuer les blessés et le maximum de marins pour alléger le navire, afin de le dégager de ce corail qui le retenait prisonnier. Quand au sloop anglais, qui avait tenté de couper la route au « Jaguar », on ne comprenait pas trop sa manœuvre. Il s’était éloigné légèrement du rivage en changeant brusquement de cap et maintenant il paraissait immobile comme s’il avait stoppé. La lune éclairait ses voiles toujours bordées mais il ne semblait pas avancer.

   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 15 Septembre 2008 à 18:09:57
Le capitaine de la corvette se gratifié ainsi que son canonnier de leur réussite.

- avec cette lune qui éclaire nos pirates c'est comme un rayon de dieu pour écraser les serviteurs du Démon.
- Il n'y a pas de hasard capitaine, c'est cela.

Les deux hommes regardèrent le ciel, Dieu doit avoir un drôle d'humour; en effet un vent venant du largue poussait des nuages vers la Lune rendant de nouveau la nuit opaque et �  ses habitants; les esprits.

L'officier regarda rapidement dans la direction du "jaguar" disparu dans le noir.

- Il n'est pas visible mais il n'a pas bougé! Assura le canonnier. La gîte rendra moins précis nos tirs mais si nous ne bougeons pas nous aurons une exellente approximation pour couler ce navire.
- Exacte Lord Milton.

La corvette, gréement �  nue se tenait gitant sur la houle, devant la poupe; qu'il ne voyait pas, du pirate. Ils tirèrent encore une volée, qui éclaira la nuit de teinte orange et la corvette vit son reflet dans l'étincelle de la mer.
Les boulets eurent un effet réduit sur le navire mais désastreux sur le moral. Les pirates étaient bloqués et un ennemi invisible pouvait encore frappé.


Soudain sur la corvette une voix s'éleva.


- signal à babord! Le capitaine pointa de sa longue vue une flamme dans la nuit; il observa et vit avec horreur que c'était le sloop qui s'était drossé sur des récifs et qui avec la levée du vent avait besoin rapidement d'aide.
- Que le diable emporte les pirates! nous sommes obligé de porter secour! hurla le capitaine en jetant un regard encore plus noir sur l'imposante silhouette de l'île.

Les voiles furent hissés et le navire dut virer lof pour lof, car il n'avait aucune vitesse et ne pouvait se mettre vent debout. Laissant ainsi la vie aux pirates qui écoutant le sbruits que le silence de la mer leur apportait; comprirent que la corvette quittait son poste de chasse. CE fut dans le silence un grand soupir de soulagement.


plus loin le deux ponts accouplé �  la corvette faisait voile vers le deux ponts amiral.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Bike le 17 Septembre 2008 à 17:19:16
Le galion s'éloignait maintenant �  une bonne allure. La vigie surveillait les deux ponts qui s'étaient rapprocher pendant le combat. Soudain, il cria dans la nuit.

-Ils virent de bord, capitaine !

L'équipage du galion hurla de joie, sans aucune retenue. La corvette avait viré �  tribord, et s'enfonçait maintenant dans les eaux noires des Caraïbes. Les deux ponts, trop lent, avaient abandonnés la poursuite. L'île n'était plus visible. Le voyage de retour commençait.

hrp : suite dans "Les Caraïbes".  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 03 Octobre 2008 à 18:24:20
"L'indien" après avoir finit de lover l'écoute pendante de la grand voile descendit �  la cuisine du navire et alla voir celui qui servait de médecin françois Quederat, un homme assez massif mais loin d'être gros malgré la peau qui lui flotte sous le menton.
c'est le coq du navire mais aussi le médecin et chirurgien, le terme barbier est plus réaliste de sa situation. Il salua l'indien et prit sans attendre une pince.

L'imposant indien prit une chaise et s'assit faisant le dos rond pour que François puisse retirer les écharpes et les petits morceaux de bois enfoncé dans le haut de son dos. le français se pencha, la seul source de lumière venait du foyer où brûlait quelque braise. Il prit une bougie et l'alluma avec un tison.   


- c'est mieux l� ! Allez mon gars tu vas y passer!
- Toi être plus dangereux pour nous que soldat anglais! Ironisa
Mictlantecuhtli, en regardant les planches qui formaient le plafond, observant les ombres que faisaient danser les chaudes braises en éclairant d'une pénombre la salle.

- Soit pas vexant!

Le Coq retira premièrement avec la grosse pince les deux plus gros morceaux, dont devait être aussi gros qu'un doigt et l'autre large de deux centimètres. Puis il passa rapidement pour nettoyer le dos, couvert de fin filet de sang sec et de frai, un torchon mouillé avec l'eau qui avait servit �  cuire les patates. Il continua �  retirer les quelques autres morceaux de bois, sans que son patient ne dit un mot. Ponctuant par moment, après avoir retiré un morceau dur, d'un il était bien enfoncé ou un "parbleu belle pièce!"

après avoir finit, avec plus de quatre morceaux de bois coincé être les dents. Il les cracha sur le sol et dit.
- C'qu'est bien avec toi jaguar courant c'est que tu te plains pas! les autres cris! pas toi.
- Nature me rendre fort! Dit Mictlantecuhtli fier avant de crier sous une douleur forte mais qui passa vite.
- ho désolé je t'avais pas prévenu! Rétorqua  d'un air moqueur le médecin tenait une timbale de rhum qu'il avait vidé pour nettoyer la plaie.

il passa un coup d'un torchon sec pour retirer le sang frai et l'alcool; puis fit un bandage �  l'indien.

durant ce temps sur le tillac, l'occupation battait son plein. le hauban détruit avait été relié par un cordage au niveau du cap de mouton par un double nœud  de chaise.
Le maitre voilier pratiquait une épissure sur le hauban afin que la manœuvre dormante retrouve toute sa solidité et  l'on puisse virer de bord sans dangers. Mais cela allait prendre du temps.
Le navire était �  la cap séche, avec comme seul résistance au vent ses mats et vergues nues; les voiles carguées aux ralingues.
sortant de l'eau un homme remonta sur le tillac apporteur de bonne et mauvaise nouvelle. Suivit par le maître d'équipage. Les deux hommes remontèrent par la proue du navire en s'aidant des différentes parties qui bordent de part et d'autre l'étrave; comme les tailles mers, les défenses en bois et les capucine savant de se hisser par dessus le bastingage.
angmar alla directement parler au capitaine, le second homme trempé jusqu'au eaux et totalement nue laissant voir sa maigreur et ses muscles. un homme blond, au torse velu, les dents en partie jaune ou manquant après avoir subit différentes maladies.     


- alors Yoann? Demanda un des hommes de l'équipage.
Le breton frotta sa barbe jaune mouillé où résidait une algue.

- Rha Parbleu le diable est avec nous et contre nous!
- Explique toi Yoann!
- Bha on a pas touché un récifs mais il est totalement recouvert sable, du sable épais c'est comme un banc de sable.
-Comment tu sais qu'est un récifs alors?
- on a nagé et plongé autour y a que des roches! et une barrière d'vant nous! On peut fuir que par la mer!

en effet le breton avait raison et ses remarques furent dites au capitaine de la part d'Angmar, qui d'une voix les plus sérieuse lui expliquait la situation en remettant son pantalon. Le second vint les réjoindre.
 - Bélénos on a pas d'autre choix il faut reprendre le largue! on peut leur échappé facilement! la brise vient de la terre; on a eut un vent de bon pré depuis la fuite l�  il sera de grand largue ou de largue.

Les trois hommes pouvaient observaient grâce aux lumières des navires ennemis leur position. La mer était sombre et opaque, le ciel mauve sombre. Fuir �  travers les mailles du filet était joué avec le destin! Cela passé ou cassé.  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 06 Octobre 2008 à 14:22:57
 Bélénos avait du mal �  réfléchir. Il essayait de se concentrer pour encore trouver d’autres solutions pour se dégager des ces récifs, mais la fatigue et le désespoir commençaient �  se faire sentir.
 Les tentatives de border �  plat les voiles pour faire gîter le bateaux et ainsi relever la quille avaient échouées. Le vent, bien que régulier, n’était pas assez puissant.
 Celles de remorquer le voilier, ou de le faire bouger dans tous les sens, avec les chaloupes non plus. L’étrave ne voulait rien savoir, elle restait bloquée sur ce banc de sable parmi tous les récifs qui l’entourent.
 De plus c’était une course contre le temps pour se sortir de l�  avant les anglais dans la même situation avec leur sloop, ce qui occupait la corvette partie les aider.

 Le jour allait se lever dans �  peine deux heures. La situation n’avait pas changée �  bord du « Jaguar ». Plus loin sur la mer les autres navires anglais patrouillaient. Ils faisaient maintenant des va et viens sans se rapprocher de la côte, comme s’ils cherchaient quelque chose, le « Cannibal Corpse » par exemple, bloquant ainsi l’accès au large. Quand au « Royal Falcon » toujours immobilisé sur l’eau, il attendait tranquillement le petit matin pour rejoindre Montserrat.
 Les deux tiers de l’équipage du « Jaguar » étaient toujours dans les chaloupes avec les blessés, �  tourner lentement autour du voilier, attendant avec angoisse la suite des évènements. Tout le monde savait qu’abandonner le navire et partir se réfugier sur l’île, où les troupes anglaises les poursuivraient sans relâche, n’était qu’un sursit plein de souffrances et d’errance qui finirait inévitablement au bout d’une potence.
 Plus le temps passait, plus le moral baissait et ça pouvait se lire sur le visage des hommes.

 Angmar, Fransesca le second et Bélénos étaient toujours ensemble sur le pont avant, essayant de trouver les solutions de la dernière chance.

_Je sais ! Lance Bélénos un peu énervé. Je sais qu’il faut reprendre le large ! Qu’est-ce que tu crois qu’on fait en ce moment depuis des heures maintenant ? Si cet imbécile de voilier voulait bien se donner la peine de bouger aussi, on pourrait le reprendre ce putain de large !
_Calmez-vous capitaine ! Fait doucement Angmar. Faut pas insulter le bateaux, c’est pas sa faute �  lui si on est l� , c’est la faute aux anglais !
_Il a raison Bélénos. En plus ce n’est pas bon de t’énerver devant l’équipage.
Il était rare que Fransesca tutoie et appelle Bélénos par son nom devant l’équipage. C’était plutôt quand ils étaient ensemble, loin des hommes. Mais l� , la situation commençait �  échapper �  tout le monde et les règles de conduite devenaient obsolètes. L’espagnol poursuit.
_Je viens d’avoir une idée ! On va faire remonter tout le monde �  bord et les mettre tous �  l’arrière, les chaloupes aussi, tout ce qu’on peut ! Il faut alourdir au maximum sur l’arrière. Ainsi ça devrait lever l’étrave et la dégager. Qu’en pensez-vous capitaine ?

 De nouveau Fransesca se remit �  vouvoyer Bélénos et il vît enfin une petite lueur d’espoir dans les yeux de son capitaine.

 Vingt minutes plus tard, tout le monde avait réembarqué et s’était regroupé en masse sur l’arrière du navire, aussi bien sur le pont que dans les entreponts. Une équipe réduite au minimum s’occuperait des manœuvres. La poupe s’était enfoncée dans l’eau et on espérait que cela serait suffisant pour enfin se sortir de ce piège infernal.
   Bélénos avait placé « La pioche », avec une sonde, �  la hauteur du maître bau pour contrôler les déplacements du voilier. Tout le monde était prêt, sans dire un mot. Tout le monde attendait.
   Le but de la manœuvre étant de culer* le plus loin possible en dehors des récifs, ensuite abattre** pour récupérer le vent au grand largue et fuir dans la nuit �  travers les navires ennemis. C’est un plan très risqué, mais c’est celui de la dernière chance.

_Ca y est capitaine, tout le monde est en poste. Pourvu que ça marche ! S’inquiète Fransesca.
_Bon… On y va…
Bélénos respire un grand coup, puis lance ses ordres.
_Toutes voiles à contre*** !... Bordez**** tout !


* Culer : reculer
** Abattre : s’écarter du vent
*** Voiles �  contre : voiles contre le vent
**** Border : raidir la toile
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 07 Octobre 2008 à 13:23:12
   Toutes les voiles bordées �  contre, les mâts se mettent �  craquer de toute part, comme si le bateau criait sa douleur. Les hommes retiennent leur souffle. Ils attendent avec anxiété et inquiétude une réponse du voilier.
_Alors ? Demande Bélénos à La pioche.
_Rien capitaine. La sonde est toujours aussi mole et immobile qu’une ligne de pêche sans poisson !
_C’est insuffisant. Choquez* tout ! Ce n’est pas la peine de forcer la mâture !
Bélénos s’adresse directement à l’équipage.
_Nous sommes encore trop lourd sur l’étrave. Il faut alléger. Nous allons déplacer les cinq premiers canons de chaque bord sur l’arrière. Si tout le monde s’y met, on y arrivera !
_Ouais les gars ! Fait Simon, galvanisant son entourage. On y va ! Huit hommes par canon !

   Malgré ce nouvel échec, la solution d’alléger encore l’étrave était si évidente aux yeux de tous que les marins avait subitement repris espoir et s’activait avec enthousiaste �  déplacer les canons. En tout juste une quinzaine de minutes tout était de nouveau prêt pour une nouvelle tentative et l’équipage s’était déj�  remis sur l’arrière. Fransesca fait son rapport �  Bélénos en le tutoyant de nouveau, comme pour bien montrer sa solidarité �  son capitaine.
_Tout est prêt Bélénos. Je n’ai pas fait attacher les canons pour les remettre plus rapidement �  leur place. Tu peux lancer les ordres. Cette fois-ci sera la bonne !
Sans oser répondre, Bélénos fait un signe de la tête pour remercier l’espagnol de son soutien, puis après un long soupir, il lance enfin ses ordres, toujours les mêmes.
__Toutes voiles à contre !... Bordez tout !

   De nouveau les mâts se mettent �  craquer. De nouveau les hommes retiennent leur souffle et de nouveau ils attendent avec beaucoup d’anxiété et autant d’inquiétude la même réponse de leur voilier.


* Choquer : contraire de border
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 08 Octobre 2008 à 14:19:58
   La lune �  disparu derrière une masse nuageuse depuis quelque temps déj� . La nuit est tiède et sombre, comme pour cacher le malheur qui s’abat sur le « Jaguar ». Plus loin au large on distingue les lumières des différents navires anglais qui continuent de patrouiller, celles du « Royal Falcon » toujours immobiles et plus près sur la gauche les lumières de la corvette �  couple du sloop en difficulté.

   Trois longues minutes se sont écoulées après avoir bordé les voiles et Bélénos hésite �  interroger La pioche avec sa sonde. Pourtant il se décide enfin.

_Alors ?
La pioche le regarde d’un air désolé, puis timidement lui répond.
_Toujours rien capitaine.
   Les hommes restent silencieux, s’attendant au pire. Après un petit moment de réflexion noyé dans de l’amertume mélangé �  une grande lassitude pleine de désespoir, Bélénos se rend �  l’évidence.
_Allez choquez tout ! C’est encore raté.
_Que fait-on Bélénos ? Demande Francesca. Je crois qu’on a tout essayé.
_Et si on n’avait pas tout essayé ? S’il restait une solution, cachée quelque part ?
_Mais on n’a plus le temps maintenant ! Le jour va se lever dans �  peine plus d’une heure, c’est tout juste le temps de rejoindre le rivage en chaloupe et de s’enfoncer un peu dans les terres avant que les anglais lancent leur troupes ! En plus on a des blessés et ça va nous ralentir. Crois-moi Bélénos, il faut que tu donnes l’ordre d’évacuer. C’est notre seule chance qui nous reste d’avoir un peu d’espoir de s’en sortir sans trop de dégâts. On volera un bateau après si on en a l’occasion. Mais il faut que tu décides maintenant. Les hommes attendent une réponse.
_Bon sang ! Mais le diable est avec ou contre nous ?
_Ne blasphémez pas capitaine ! Lance Marco juste derrière lui. Il faut garder la foi. Dieu est toujours avec nous et nous allons avoir besoin de lui plus que jamais !
_Avec nous ? Tu parles ! Il se planque oui !
_Que décides-tu Bélénos ? Redemande Francesca pour couper court et ne pas rentrer dans un débat religieux.

   Désespéré �  la pensée de perdre pour toujours le « Jaguar », son meilleur voilier jusqu’�  présent, Bélénos se résigne enfin �  admettre l’inévitable et se décide enfin.

_Mettez les chaloupes à l’eau. On abandonne le bateau.
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 10 Octobre 2008 à 11:34:18
Miclantecuhtli était remonté sur le pont lorsque Bélénos demanda le déplacement des lourdes pièces des canons.
Les marins les détachèrent des palans de rechargement et d'armement, l'indien avec quelque hommes, parmi les plus fort, s'attaquèrent aux pièces de chasse, plus lourded et éloigné que les autre de la poupe.
Tous, sauf le capitaine qui avec le timonier tentait d'équilibrer le navire, ainsi que le maitre voilier qui avait finit son épissure et rendu au haubans toute sa solidité, s'activaient �  cette tache.

Les énormes canons, glissé sur leur affût, allant lentement vers l'arrière du navire. On avait fermé la lumière du quartier de vie, afin d'éviter qu'un canon ne glisse et ne ravagea ce qui était la cabine du capitaine et le lieu d'intendance et de faire la route du du navire; mais la porte en bois ne résisterait jamais �  un choc d'un canon de plus d'une tonne...


Sur le "Royal Falcon" les hommes valident et quelque uns du deux ponts manœuvraient la frégate pour l'amener au premier port. Son capitaine allongé sur son lit, dans son étroite cabine regardait demandait des nouvelles du tillac �  son quartier maitre de manière fréquente.
Le second avait prit les commandes du navire, qui avait hissé toute ses voiles basses afin d'aller lentement dans cette mer noire vers Montserrat.

Vers les récifs le sloop s'était totalement échoué, les œuvres mortes percées et le bâtiment encastré dans un rocher. Les marins avaient glissé une voile sous la coque au niveau du trou, qui s'était élargie afin de freiner l'arrivée d'eau. Son maitre charpentier et son maitre calfat s'activaient �  combler la brèche, chose impossible en haute mer car trop grosse. Tout les marins avaient cargués les voiles et s'étaient mis �  la pompe.
La corvette sous un vent de pré léger, s'approcha difficilement de son allié, qui en voyant ses feux éteignit les siens.

Sur "le Jaguar" on avait finit de mettre en place les canons, sauf un bruit les marins attendirent un signe du navire. Dans les cales le maitre calfat et ses aides entendirent des raclements sourdes venant du pont, les canons glissant sur les lattes.   

- Ulrick? on a comblé les vides.
- Bien joué Lamotte! Tu feras un bon calfat!

Les artisans continuèrent leur travail sous la lumière de quelque bougie posaient au dessus d'eux sur quelque baux. Soudains ils sentirent un léger déplacement du navire, le navire glissait sur la vase et le sable en arrière. Ce mouvement s'arrêta, le navire semblait encore bloqué.
sur son tillac l'ordre de mettre la chaloupe et l'annexe �  l'eau fut donnés. 
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 15 Octobre 2008 à 13:35:49
   L’équipage résigné se mettait sans conviction �  la tache en vue de quitter le navire. Une première chaloupe fut remise �  l’eau, les autres n’allaient pas tarder �  suivre.
   Jaguar courant était avec Bélénos. Il réconfortait, sans trop le montrer, son capitaine et ami avec qui il avait vécu toutes sortes d’aventures, des plus horribles au plus belles, avec leur plus beau voilier jusqu’�  présent ; le « Jaguar » qui leur avait été fidèle jusqu’au bout. Ce bateau avait une âme. Il était vivant. Le quitter et le perdre était inconcevable… et pourtant !

   Soudain Bénélos, qui discutait toujours avec Mictlantecuhtli, est interpelé par Simon se précipitant vers lui, suivit de Manu et Jim.

_Capitaine ! Capitaine !
_Qu’y a-t-il Simon ?
_Avec Manu et Jim on a p’t’être une idée pour l’bateau.
_Pour le bateau ?
_Ouais, enfin j’veux dire pour s’sortir d’l�  !
_Expliques-toi mieux parce que… Parce que ce n’est pas très clair.
_Vas-y toi ! Fait Simon à Manu. C’est ton idée après tout !
_Ben, voil� … C’est simple. Suffirait qu’on fasse sauter le banc d’sable et l’tour est joué !
_Faire sauter le récif ? Mais tu vas nous faire sauter avec ! Et comment vas-tu t’y prendre ? Se demande Bélénos.
_On pose une machine infernale au fond d’l’eau �  une bonne distance, ni trop loin ni trop près et boum ! Plus d’récif, le bateau s’en va ! Fait Manu tout contant d’avoir trouvé cette idée.
   Bélénos est perplexe. Il interroge du regard jaguar courant qui attend plus de précision pour donner son avis.

_Mais pour la mèche, comment vas-tu l’allumer au fond de l’eau ? Et c’est quoi cette machine infernale ? Combien de temps ça va prendre de la faire ?
_On en a discuté cap’taine. Explique Jim. On a tout c’qui faut. Ca prendra une vingtaine de minutes, guère plus. Pour la mèche on utilisera le fût d’une arquebuse démontée qu’on va bourrer de poudre bien tassée, qu’on va enfoncer jusqu’au fond d’un tonnelet de poudre, qu’on va couvrir de goudron avec du tissus pour isoler et qu’on va alourdir avec une gueuse pour bien qu’ça tombe au fond ! On allume la mèche, on jette la machine dans l’eau… et on s’sauve !
_J’ai encore du goudron chaud moi ! Fait Guric, le Maître calfat qui s’était rapproché avec d’autres, intéressés par cette idée.
_Et mèche, pas s’éteindre dans eau ? S’inquiète Jaguar courant.
_Normalement non. Répond Simon.
L’espagnol qui lui aussi s’était rapproché du groupe grandissant de curieux, interroge �  son tour Manu.

_Mais tu as déj�  fait un truc pareil ?
_Ben… non.
_Et tu es sûr que ça va marcher ?
_Euh… non.

   A ce moment un ange passe au dessus du groupe. Personne ne sachant quoi dire. Tout le monde est perplexe et pourtant c’est vraiment la toute dernière chance de pouvoir se sortir de ce piège mortel où est tombé le « Jaguar » et son équipage.
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 15 Octobre 2008 à 20:44:17
Marc qui de son pas toujours clame de moine s'approcha du groupe, il avait tout entendu.

- Si nous faisons ca! nous serons enfin si dieu est avec nous! Nous allons abandonner le navire nous n'avons rien �  perdre �  tenter cela. Si nous partons il sera trouvait et couler ou utiliser par ceux nous avons toujours combattus.
Faites!

Son ton était celui, qu'il avait perdu depuis longtemps, celui d'un prêtre concluant son sermon par un ordre �  ses croyants. Jaguar courant rajouta.

- Si raté nous rien perdre! Ennemi peut être croire navire coulé et nous mort et pas poursuivre mort!  


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 21 Octobre 2008 à 16:44:40
   Sur le tillac du « Jaguar » les discutions allaient bon train. Une bonne partie de l’équipage s’était regroupée autour de Bélénos pour suivre l’évolution de l’idée de Manu, avec des commentaires plus ou moins simplistes.
_C’est vrai ça qu’on a rien à perdre après tout ! Jaguar courant a raison ! Fait un marin.
_Ouais les gars ! Fait un autre tout excité d’impatience. Qu’est-ce qu’on attend pour le faire sauter ce putain d’récif !
_Oh ! Du calme toi ! Tu cries dans mes esgourdes, imbécile ! S’énerve son voisin.
_Tes esgourdes j’vais t’les faire sauter avec l’récif p’tite tête !
_Ca suffit vous deux ! Intervient Bélénos. Ce n’est pas le moment de vous chamailler bon sang !... Ok les gars, on va le faire sauter ce récif ! Manu, Simon, Jim et Gulric…
_Ulrick Guric capitaine !
_Ah oui ! Excuse-moi !
_Pas d’mal capitaine !
_Donc vous vous occuperez de cette machine infernale poursuit Bélénos… Louis, prends une équipe et prépare une chaloupe attachée �  un bout*. Nous halerons** Manu vers nous le plus vite possible dès qu’il aura largué sa machine.
_D’accord capitaine !
_Francesca, tu t’occuperas des voiles. Tu les mettras �  contre sitôt après l’explosion. Attention �  la retombée de l’eau sur le pont, ça risque de faire mal !
_Ne vous en faites pas capitaine. Nous ferons attention.
_La pioche, �  la sonde.
_Oui cap’taine !

   Bélénos s’adresse maintenant à tout l’équipage.
_Mes compagnons ! Nous allons donc faire sauter le récif pour nous dégager. Ce n’est évidement pas sans risque. Nous risquons même de couler le bateau si l’explosion est trop puissante ! Pour cela, tout l’équipage n’ayant pas de tache particulière se regroupera sur l’arrière. Sitôt après que le « Jaguar » bougera, en espérant qu’il bouge, il faudra remettre le plus vite possible les canons en place pour le rééquilibrer, au risque de s’échouer de nouveau sur l’arrière cette fois car nous sommes trop enfoncés. Si le dia…
Bélénos sentant qu’il risque d’offenser Marco en profanant, il lui jette un petit regard discret plein d’excuses, puis se ravise.
_Si Dieu nous vient en aide nous devrions culer suffisamment loin pour rejoindre des eaux plus profondes. De l�  nous rejoindrons le large en nous faufilant sans bruit entre les navires ennemis qui patrouillent toujours. Des questions ?
_Et si ça marche pas ? Se demande un matelots.
_Si ça ne marche pas ? Et bien nous rejoindrons la côte en chaloupe, si possible avant le jour qui devrait se lever dans moins d’une heure.
_Et anglais ? S’interroge Jaguar courant.
_Quoi les anglais ?
_Si anglais pas voir flamme après explosion, eux pas croire nous mort !
_De toute façon ils croiront plutôt que nous avons sabordé le navire et rejoint la côte. Mais tu as raison, nous allons les tromper le plus longtemps possible. On va laisser une chaloupe enflammée sur place, ça donnera l’illusion. Veux-tu t’en occuper Jag ?
_Oui moi d’accord !
_Bon, plus d’autre question ?... Bien maintenant allons-y ! Tout le monde s’y met !
Bélénos s’adresse maintenant à Francesca son second.
_Espérons que cette fois-ci c’est la bonne ! Parce que si ça rate, on est vraiment mort. On ne tiendra pas longtemps avec tous nos blessés avant que les troupes anglaises nous rattrapent, même en forêt !
_Ca marchera cette fois. Répond Francesca avec un grand soupir. De toute façon il faut que ça marche. On n’a pas le choix.
_Que… Que les dieux t’entendent ! Qu’ils nous entendent !

* Bout : cordage
**Haler : tirer, amener
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 21 Octobre 2008 à 19:23:31
un des marins alla voir le capitaine, c'était un des anciens du navires mais qui restait un homme discret , semblant être l�  de force, qui s'isoler souvent de ses compagnons mais qui restait un homme aimable, volontaire bon marin et social. Juste un homme discret.

- Bélénos! Laisser jaguar courant s'occuper du feu serait peut être pas la meilleur solution!
- Expliques toi Jules!
- Il sait pas nager Lacha Jules Bucheur après quelque hésitations, rapidement comme de honte, comme si c'tait lui qui le disait. Je préfères le faire!  car comment il va rejoindre le navire après? c'est une force de la nature ca s'rait bête qu'il y passe comme ca
- Va l'aider!

Fit Bélénos, en mettant Bucheur sur la route; l'homme remit son bandeau dans ses cheveux et se gratta les poux de sa barbe. il alla rejoindre l'indien alorq que le reste du navire était en travail.


Sur les navires anglais; les deux deux ponts s'étaient rejoins, restant sans voile ils avaient abandonnés la poursuite du galion.
La corvette vint �  l'aide du sloop; ils s'étaient accouplés, les deux capitaines avaient décidés qu'il fallait laisser le sloop; il était éventré quand la marée changerait il allait quitter le rocher sur lequel il s'était encastré et la mer le noyerait.
L'équipage chargeait tout le contenu du navire dans la corvette et commençait �  démembrer le navire dans les parties les plus vitales et récupérable: gouvernail, timonerie. Le sloop était trop loin des côtes pour être sauvé. 
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 03 Novembre 2008 à 13:56:29
   Environ trente minutes plus tard tout le monde était prêt. Chacun �  son poste, l’équipage n’attendait plus que le signal pour déclencher l’explosion qui devrait libérer le « Jaguar » prisonnier de son banc de sable. Bélénos lance les dernières recommandations.
_Voiles parées ?
_Voiles parées !
_Paré �  souquer ?
_Paré capitaine !
_La sonde en place ?
_En place capitaine !
_Prêt pour les canons ?
_Prêt �  déplacer cap’taine !
_Tout les autres sur l’arrière ?
_Equipage prêt sur l’arrière !
_Et la chaloupe incendiaire ?
_Elle est prête �  faire un feu de joie capitaine !

   En ce qui concerne la chaloupe qui servira de leurre pour tromper les anglais, il fut décidé finalement que Jaguar courant ne monterait pas �  bord pour y mettre le feu, mais qu’on lancerait du tillac une torche enflammée dès qu’elle sera larguée. Avec de la poudre éparpillée un peu partout, ça devrait bien bruler. Quand �  Manu, il attendait dans l’autre chaloupe �  une vingtaine de mètres devant l’étrave reliée �  un long bout au « Jaguar », qu’on lui donne le signal d’allumer la mèche de sa machine infernale. Il était confiant, voire même impatient de tester sa grenade sous-marine, une grande première. Après il devra faire confiance �  ses compagnons pour le tirer le plus vite possible �  bord avant qu’elle n’explose. De plus il n’avait aucune idée de la durée de la mèche qui devra se consumer sous l’eau, faute d’avoir eu du temps pour des essais préliminaires !
_Le sort en est jeté. Se dit tout fort Bélénos.
_Aléa jacta est ! Rajoute Marco à côté de lui.
_Quoi ?
_Non rien, c’est du latin.
_Bon… Allons-y cette fois-ci.
Il prend une longue inspiration puis lance le signal.
_A toi Manu !!!

   Manu allume sa mèche. Il attend quelques secondes qu’elle prenne bien �  l’intérieure du fût de l’arquebuse qu’il a démonté, puis largue sa machine qui coule directement au fond. Une petite lueur accompagnée d’un léger bouillonnement s’enfonce rapidement dans l’eau, signe que la mèche fonctionne bien et qu’elle ne s’éteint pas. Manu est satisfait, il est temps qu’on le ramène.
_Ca y est ! A moi les gars !
_Tirez ! Tirez ! Vite, tirez plus fort !

Vingt hommes, dont Bélénos, s’acharnent sur le bout ramenant Manu dans sa chaloupe. Elle glisse sur l’eau avec une rapidité surprenante. Arrivé �  hauteur du flan bâbord du navire, sortant de la pénombre, on commence �  le distinguer tout joyeux, comme un enfant qui a découvert un nouveau trésor.

   Moins d’une minute c’est écoulé, soudain l’explosion. Une gigantesque gerbe d’eau, soulevée par la violence de la déflagration, que l’on ne voit pas mais que l’on devine, dans un grondement particulier s’effondre sur elle-même et en parti sur le pont avant balayant tout sur son passage, puis engendre une puissante déferlante qui ébranle tout le bateau. Au contacte de celle-ci la chaloupe se renverse, envoyant par-dessus bord Manu qui disparaît dans l’eau.

 _Manuuu !!! Il est tombé �  l’eau !
_Un homme �  la mer ! Un homme �  la mer !
_Les voiles ! Les voiles �  contre, vite !
_Lancez des bouts !
_On ne l’voit plus ! Manu ! Manu !
_On a plus de focs ! Ils sont arrachés !
_Rattrapez cette poulie ! Elle va tuer quelqu’un !
_L’amarre de la chaloupe incendiaire s’est rompu ! Elle dérive !
_Lance la torche vite ! Mets-y le feu ! Elle va être trop loin !
_La sonde ! Elle racle le fond ! On bouge ! Le bateau bouge !!!


   C’est la confusion. Les cris se mélangent aux ordres. On ne sait plus qui fait quoi. Des craquements inquiétant se font entendre dans la mâture déj�  fragilisée des combats avec la corvette anglaise. Mais il faut absolument garder le contrôle des évènements si on veut suivre le plan pour se sortir enfin de ce guêpier diabolique.
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: scar le 03 Novembre 2008 à 14:10:05
C'est la panique sur le navire, personne ne semblait comprendre que le navire était enfin libre de son lit de vase et de sable.
Sur le tillac tout le monde s'activait �  chercher un moyen de remonter Manu et certain commençait �  hisser les petites voiles mais ne les bordant pas  afin qu'elle ne prend presque pas de vent.

La torche fut lancé par Jean, elle tourna dans les airs décrivant des O de feux avant de tomber par chance sur la barque, la poudre eut dsu mal �  brûler, la barque était humide et rongé par les mites, l'eau s'y infiltré mais par chance Jules avait rajouté quelque morceaux de toiles trop usés et petits pour servir dans le gréement ou comme bandage.
une petit flamme surgit de la barque qui commençait �  prendre feu  dégageant une terrible fumée noire.


Bien plus loin la corvette refaisait voile vers sa proie; le cile devenait d'une bleu argenté et le soleil allait comencer �  se montrer quand un étrange bruit comme une explosion étouffée retentit dans les airs un drôle de bruit mais il faisait trop sombre encore pour voir se qu'il se passait près de l'île, et il fallait agir prudemment les récifs étaient pas loin de la coque.
 


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 07 Novembre 2008 à 13:51:29
   Le bateau était secoué par les remous de l’explosion. Sur le tillac on s’activait avec précipitation et désordre. Il fallait profiter que le voilier se décolle du banc de sable pour se dégager une fois pour toute en culant, sans s’échouer �  nouveau sur les récifs alentours, tout en essayant de récupérer Manu tombé �  l’eau.
    N'Goula et Sierig, deux anciens esclaves noirs évadés, de leur propre initiative ils eurent l’idée de s’attacher un bout autour de la hanche et de plonger pour récupéré Manu qui avait réussi �  s’agripper �  la chaloupe renversée. Malgré les vagues et en dépit du navire qui reculait doucement, ils réussirent �  attraper Manu un peu sonné par ce qui lui arrive.

_Ca y est on l’a ! Tiwez nous ! Lance N’Goula.
_Ils ont Manu ! Ramenez-les !… Doucement, il ne faut pas qu’ils lâchent !

   Pendant ce temps dans l’entre pont, Simon organisait la remise en place des canons.
_Allez les gars, plus vite, plus vite !... Virez-moi ces tonneaux d’l�  bon sang ! Voyez pas qu’ça gène ?...  Ceux-l�  avec les autres sur bâbord, ces trois l�  sur tribord !

   Le « Jaguar » se rééquilibrait tout doucement. Il reculait progressivement dans la nuit, poussé par un petit vent qui gonflait ses voiles mises �  contre. Les hommes s’agitaient dans tous les sens, telle une fourmilière secouée par un séisme. Dans toute cette confusion Manu fut ramené �  bord grâce �  N’Goula et Sierig. Encore sonné de sa mésaventure, il était content de lui-même. Il avait réussi l’impossible et sauvé le bateau avec tout son équipage, grâce �  sa machine infernale sous-marine, une grande première ! Bélénos pouvait être fier de lui, ainsi que tous ses compagnons.

   Soudain le bruit sourd et inquiétant d’un récif raclant la coque résonne sur tout le navire.

_On touche encore !
_Manu est �  bord ?
_A bord et sain et sauf capitaine !
_Alors �  contre bordez tout �  fond ! Il ne faut pas que le bateau s’arrête !
Le raclement sinistre perdure sur toute la longueur de la coque. A l’intérieur les hommes son inquiet, mis �  part Simon qui en a toujours vu d’autre dans ces situations l� .
_Allez continuez ! Qu’est-ce qui m’a mis c’te bande de trouillard, nom d’une chique molle ! Ne me dites pas qu’vous avez peur d’un ronflement de verre �  bois enrhumé ?

   Mais le voilier ne s’arrête pas et continu de reculer sur sa lancée en prenant progressivement un peu de vitesse. Bientôt il allait rejoindre des eaux plus profondes pour manœuvrer afin de prendre le vent au grand largue et fuir en silence vers des régions plus sûr. Mais pour l’instant il fallait quitter cet endroit maudit et échapper �  la corvette anglaise qui, après avoir tenté en vain de secourir le sloop, lui aussi échoué, revient sur le lieu ou elle avait laissé le « Jaguar » en perdition.
   


Titre: Re : Chasse gardée.
Posté par: Taranis le 17 Novembre 2008 à 13:38:30
   Moins de dix minutes plus tard le « Jaguar » avait rejoint des eaux plus sûres en dehors des récifs qui l’avaient retenu prisonnier toute la nuit. Il avait réussi sa manœuvre de retournement sans être repéré et prenait maintenant une allure « grand largue » plus confortable et surtout plus rapide, échappant ainsi �  la corvette anglaise se rapprochant du lieu de l’échouage, leurrée par la chaloupe laissée sur place brûlant dans la nuit.

   La route du large était barrée par les autres navires dont leurs lumières se reflétaient sur l’eau. Il fallait passer entre eux et la côte sans trop s’y rapprocher pour ne pas s’échouer de nouveau. Plus loin devant le voilier on pouvait distinguer le « Royal Falcon » se diriger vers le port. Il n’était plus une menace. Il rentrait doucement pour y faire réparer un minimum d’avarie afin de rejoindre plus tard la base navale d'English Harbour �  Antigua pour les grosses réparations. Le « Jaguar » passerait tout simplement derrière lui �  une bonne distance pour ne pas être vu.

  A bord, le moral était remonté au beau fixe. On s’activait fébrilement mais sans désordre. Chacun trouvait quelque chose d’utile �  faire de façon spontanée et pour le bien de tous. Certains s’occupaient des blessés, d’autres de la manœuvre ou des avaries, mais tous étaient fiers de participer �  la bonne marche du navire en général, ce navire qu’ils ont faillis abandonner et que Manu �  sauvé grâce �  sa machine infernale.

  Maintenant le « Jaguar » était libre. Certes, il était blessé de son combat avec les anglais mais il avait réussi �  échapper aux mailles du filet en luttant toute la nuit pour sa survie. Il allait maintenant fuir en silence vers la Guadeloupe, vers des eaux françaises pour ne plus croiser de navires anglais et ainsi pouvoir réparer en sécurité. Le « Jaguar » avait un équipage que rien au monde ne pouvait lui enlever. Même dans les situations les plus critiques, les hommes trouveront toujours une solution pour rester avec leur voilier, ce voilier qui est leur protecteur, leur raison de vivre et d’exister en tant qu’hommes libres.
   Ils sont fiers de leur bateau, le « Jaguar » est fier de son équipage.