Forum Age Of Sea Dogs

Forums RPG sur le thème des pirates => Quêtes => Discussion démarrée par: JeYs le 29 Décembre 2006 à 22:41:44



Titre: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: JeYs le 29 Décembre 2006 à 22:41:44
L"île de Pâques était une petite île �  l"écart des continent, paumé au milieu du Pacifique, mais un peu moins loin que l"isla Tortuga.



L"île était désèrte, peut-être avait elle comporté quelques habitant ? C"est ce que pensa Le capitaine Jey en accostant. Mais �  peine descendit-elle de son bâtiment, qu"elle se rendit compte que l"île avait hébèrgée tout un peuple il a plus où moins de temps ; Une énorme statut, tout de bois. Elle représentait un visage. Jey l"examina de toutes part et constata l"ampleur de sa découverte. Toute excitée, elle remonta sur son embarcation pour chercher toutes les bouteilles de ruhm possible, tout en gardant uun bonne résèrve, et insita tout son équipage �  boire, jusqu"a vider les bouteilles. Elle fila dans ses quartiers, et rédiga un parchemin, avec inscrit les coordonées de l"île mysterieuse.


" W 109°21"
S      27°09"

Y a du ruhm ! "


Voil� , les invitations étaient jetées, ne restait plus qu"a attendre.


" Venez tous au RP, les amis, ça augmente la moyenne de français ;)"

Modifié par jeys le 29/12/2006 22:42:32  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 31 Décembre 2006 à 17:56:35
(introduction par le capitaine Jey)

Il était tard, le soir. Le climat était assez chaud. Capt. Taranis vaquait �  ses occupations. Tout était calme, et le pirate travaillait sur une carte qu"il avait pillé sur un navire Espagnol. Tout l"équipage avait cessé le travail pour retourner aux hamacs. Taranis sortit pour prendre l"air. Il observa le large, la mer qui s"agitait en petites vagues. Quand il aperçu une petite bouteille de verre flottante. Le Capitaine s"en moquait bien de voir des bouteilles passer, mais dans celle la, il aperçu un bout de papier.  Il pensa �  un carte au trésor, alors il plongea. Une fois �  bord, il mit sa veste pour se réchauffer, et planta un couteau dans le bouchon de liège, pour le retirer aussitôt et ouvrir la bouteille. Le message glissa dans sa main, il était �  peine plus grand que sa paume de main. Quand il le déroula, il fut un brin déçu, mais les coordonnées l"intriguaient quand même. Au bas du parchemin, était signé : ∂єy  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 31 Décembre 2006 à 18:20:04
 _Pas de doute ! se dit-il Ce sont l�  des coordonnées codées ! Il rentre dans sa cabine, encore mouillé de son bain forcé, puis s"enferme pour ne pas être dérangé. Au dehors tout était calme au mouillage et personne ne l"avait vu se glisser dans  l"eau pour aller récupérer cette bouteille, pas même les hommes de veille. C"est une chance car il aurait été obligé de se justifier face �  son équipage en dévoilant sa trouvaille !    


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: JeYs le 31 Décembre 2006 à 19:04:08
Jey partait en reconnaissance seule, en laissant son équipage se reposer après la tempête qui les avaient conduits ici. La nuit était sombre. Elle arriva au pied d"un volcan probablement éteint vu son état. Jey monta au sommet et décida de construire un repère ici même, dans ce cratère, une petite taverne, un nouveau repère pirate. Ils iraient régulierement chercher du ruhm et des vivres �  stocker ici et qui serviraient aux naufrager, et autres perdus.  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 31 Décembre 2006 à 20:35:22
 Pendant ce temps Taranis c"était acharné toute la nuit �  tenter de décoder ce parchemin mais en vain. L"aube se lève enfin et l"équipage commence ses taches quotidiennes. Fatigué de cette nuit blanche il prend la décision d"accoster dans le port de Nassau car le navire est au mouillage en face de celui-ci. Il appelle son fidèle second.
_Vous m"avez fait appeler cap"tain ?
_Oui. Assis-toi j"ai �  te parler.  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: JeYs le 04 Janvier 2007 à 10:34:56
La cabane était très grande. Toute en bois,  le refuge occupait pratiquement la totalité du cratère.  Elle retourna sur le navire pour chercher les vivres et le ruhm. Mais la quantité restait basse �  la cabane. Elle demanda �  l"équipage d"aller �  l"île la plus proche (L"isla Tortuga) Et de rapporter un maximum de vivres, ruhm, et au passage du tissus et du bois pour retapper les navires défaillants.  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 07 Janvier 2007 à 17:00:42
 L’officier, cherchant du regard un endroit pour s’assoire, tous les sièges et les fauteuils étant encombrés de veilles cartes et de parchemins, finit par trouver un tonnelet de poudre vide et s’installe.
_Où en sont les réparations ? Lui demande le capitaine.
_Tout est presque terminé. Il ne reste plus que la grand-voile et le grand hunier �  installer et le bateau sera opérationnel en fin de journée.
_Très bien. Quand tout sera fini nous irons accoster au port pour du ravitaillement en vivres et munitions.  
_Encore ! Mais nous avons plus que nécessaire, on a plus d’une centaine de jours de réserve !
_Ce ne sera sûrement pas suffisant pour notre prochaine expédition. Regardes ça…
Taranis lui tend le parchemin trouvé dans la bouteille et lui explique ses intentions de déchiffrer le message. Il connaît un homme �  Nassau qui pourrait lui être utile pour le décoder. Si, une fois le parchemin déchiffré, les coordonnées s’avéraient être vrai, il avait la ferme intention d’aller voir sur place !


Modifié par Taranis le 07/01/2007 17:02:02  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: JeYs le 08 Janvier 2007 à 18:43:16
 Le bateau était revenu, et avait pris du ruhm et des vivres �  rabord. Avec du tissu et du bois aussi. Maintenant, il fallait laisser entendre �  tout navire de la marine royale passant par l�  que cette île était sa propriété, sous celle des pirates. Elle et son équipage fabriquèrent donc un petit port avec une cinquantaine de petits pontons pour s"amarrer. Cependant, Jey avait une idée ; elle descendit aux cales où elle n"avait jamais encore été, et chercha un squelette. Dans un recoin, elle en trouva trois où quatre. Elle les pris et les accrocha �  une sorte de "quadruple-pendu" , avec une pencarte " Gouverneur, vous voil�  prévenus" (hommage a mon film préféré)

Le lieu était prêt �  acceuillir des pirates  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Karum le 08 Janvier 2007 à 23:55:51
 Un long voyage en mer comme il en faisait des centaines, le Shadow Ice, avec l"adie de ses cent canons, de son capitaine Estebald Iskander accompagné de 400 marins confirmés venait encore de couler un navire Hollandais, en récupérant au préalable la cargaison de ce navire de commerce.

Encore une fois ils avaient amassés des richesses importantes, puis le vigile posté sur la nacelle au sommet du grand mat avait été éblouie par un objet inconnu dans l"eau, il fît signe au second qui alla lui même voir sur place, dans l"eau...
Il s"agissait d"une bouteille et il semblait bien qu"il y eut un message dedans, fidèle �  son capitaine, il ressortit de l"eau et alla au poste de navigation, le capitaine Estebald Iskander aimait naviguer et il était même meilleur navigateur que son propre pilote, il l"avait d"ailleurs remplacé, le pilote avait été blessé par une balle perdue lors de la bataille...

Il était �  présent au repos...

Enfin, passons sur ces détails sans grande importance, le second encore trempé alla voir Estebald Iskander, capitaine boiteux faisant pourtant un marin hors pair...
A part lorsqu"il s"agissait d"escrimer, chose normale lorsque l"on se déplace avec une canne.

Second : "Capitaine, nous avons trouvé ceci �  la mer, j"ai pensé que cela pouvait avoir une certaine importance."

Le second tendit la bouteille au capitaine qui s"empressa de l"ouvrir, il semblait y avoir un message codé, il regarda le second et lui fît signe d"aller se changer.
Puis il reprit la barre en enfouissant le bout de papier dans sa poche.

"A tout l"équipage, changement de cap immédiat, nous partons droit sur Grenade."

Il s"agissait du port Français le plus proche or les Français avaient cet équipage de marins pour la plupart anglais �  la bonne.

Malgrè la taille du Shadow Ice, la manoeuvre pour changer de cap ne dura qu"un instant comparé au temps qu"il aurait fallu �  un équipage moins entraîné...


Modifié par Karum le 08/01/2007 23:56:54

Modifié par Karum le 09/01/2007 20:22:19  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: laralys le 09 Janvier 2007 à 11:15:52
 Seule dans l"Océan, seule toujours !
Perdue comme un point invisible en un mouvant désert,
L"aventurière passe errant dans l"étendue, et voit tel cap secret qui n"est pas découvert.
Tremblante voyageuse �  flotter condamnée, elle sent sur son col que depuis une année l"algue et les goémons lui font un manteau vert.
Elle attend que l"été, changeant ses destinées,
Un jour, tout était calme et la mer Pacifique, par ses vagues d"azur, d"or et de diamant,
Renvoyait ses splendeurs au soleil du tropique. Je passait majestueusement, et vit une bouteille aux gens de mer sacrée : je lance un canot en mer et m"arrête un moment.

Tire dans mes filets le flacon précieux.
Quel est cet élixir noir et mystérieux. C"est l"élixir divin que boivent les esprits,
Trésor de la pensée et de l"expérience;

Souvenir éternel ! Gloire �  la découverte
Dans l"homme ou la nature, égaux en profondeur,
Dans le Juste et le Bien, source �  peine entr"ouverte,
Dans l"Art inépuisable, abîme de splendeur !
Qu"importe oubli, morsure, injustice insensée,
Glaces et tourbillons de notre traversée ?
Un message, une direction
L’île mystérieuse.

" W 109°21"
S 27°09"

«Droit devant, si c"est la volonté des Dieux ! »


Modifié par laralys le 09/01/2007 11:16:44  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 09 Janvier 2007 à 13:29:04
 A Nassau, la journée se finissait dans une chaude moiteur, enveloppant de sa brume discrète et enivrante la ville et son port. Un navire venait d’accoster après avoir fait chaviré deux barques de pêcheur �  l’entrée de la passe. Ces incidents étaient courant et se réglaient en général �  coup de pistolet, de sabre ou de rhum.
Sur un quai, un groupe de personnages indéfinissables se fraye un passage parmi une foule hétéroclite et bruyante.

_Mais où va-t’on cap’taine ? Il n’y a pas de taverne par ici ?
_T’inquiètes pas cuistot ! L�  où je vous emmène, c’est mieux qu’une taverne. Il y a ici le meilleur cognac de toutes les Caraïbes ! Et vous savez pourquoi j’aime le Cognac ?
_On sait… On sait capitaine. Répond d’un air blasé le second. Vous êtes tombé dedans quand vous étiez petit !
Presque �  la sortie du port, où s’entassent dans des baraques branlantes tous les désoeuvrés de la ville, le groupe bifurque �  droite et s’avance sur un quai en pierre finissant en un ponton vermoulu. Au bout de celui-ci, des hommes s’occupent �  transborder sur un navire, des tonneaux, des sacs et toutes sortes de caisses dont le contenu laisse supposer bien des trafics.
_On y est matelots ! C’est l�  qu’on va passer la nuit ! Lance le capitaine d’un air réjoui.
L’équipage, ahuri par la vision de ce navire, marque un temps d’arrêt.

_Quoi ? Dans cette épave ? Il n’y a même plus de vergues dans la mature ! Plus un canon, rien ! Dites capitaine… C’est une blague ?
_Et les femmes ? Il n’y a pas de femmes dans ce… cette… enfin, l� -dessus ?
_Du calme moussaillons ! réplique le capitaine. Cette épave, comme vous dites, est un brick qui appartenait autrefois �  un célèbre capitaine. Il ne navigue plus mais c’est devenu un Bazard digne de ce nom. On y trouve de tout; de la camelote, des armes, de la poudre, des femmes, du rhum et surtout on y trouve…
_Du Cognac ! Vous l’avez déj�  dis cap’taine.
_Exact ! Bon allons-y les enfants. Entrons maintenant avant que les meilleures places soient prises. Je ne tiens pas �  nous faire remarquer. De plus on m’a assuré qu’il y aura un beau spectacle de danseuses ce soir !
Taranis, s’adressant discrètement �  son second lui dit :
_C’est ici que l’on trouvera notre homme pour le parchemin. Surtout pas un mot �  l’équipage.
_Je sais capitaine.
   


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Karum le 09 Janvier 2007 à 22:37:28
   Poussé par le vent, le bâtiment au drapeau noir s"approcha rapidement de Grenade, colonie française semblant prête �  les ravitailler...

Le port était en vue, les marins se proparait �  la procédure d"amarrage.
Enfin, ils pourraient s"arrêter, il était vu que les calles commençait �  se vider de vivres, 20 jours de plus en mer et c"en était finit d"eux.

Du haut de son piédestal, la vigie criait royalement l"important "Terre en vue !"

Estebald Iskander avait remis son poste au pilote, et comme un bon capitaine gérait grandement la manoeuvre d"amarrage, il s"arrêtèrent juste �  côté des quais, aucune chaloupe ne fût sortit, et en plus, le gouverneur de Grenade les attendait visiblement, il avait dû être mis au courant par un pair.

Estebald laissa l"équipage aller se détendre dans les tavernes, bien qu"il n"y en est qu"une qui les accueille comme il se doit.

Le capitaine Iskander, lui, lui suivit le gouverneur, celui-ci voulait parler affaires visiblement...
Il suivit le gouverneur jusqu"�  sa demeure et selon l"écouta tranquillement, c"était �  parier...

"Capitaine, votre nom fait de nombreux malheureux...
Parmi nos ennemis, et cela est bon.
Selon la lettre de marque en votre possession, vous possédez certains avantages chez nous...

J"aimerai vous demandez un petit service...
Un marchand nous a tout bonnement volé certaines choses de la plus haute importance, il se trouve actuellement �  Puerto Cabello, coulez le...
Bien sûr vous pouvez le piller avant et récupérez la marchandise sur la place...
Un contact vous attend sur place, vous utiliserez le mot de passe habituel, il devrait être dans la taverne principale...
On vous en dira plus sur place.
Qu"en dites-vous capitaine?"

"Eh bien, cela se trouve sur notre chemin, nous pouvons bien faire un arrêt, surtout s"il ya de la marchandise gratuite."

"Bien, tout est dit. Vous recevrez votre récompense sur place une fois votre mission remplie...
Pensez �  passer vous ravitailler dans nos échoppes, signalez leur que vous venez de ma part."

Tout était dit, les deux hommes se serrèrent la pince, Estebald alla chercher quelques porteurs, il passa �  la taverne et prit quelques marins sous commandement pour acheter des vivres surpplémentaires et vendre les pillages, les porteurs étaient l�  pour ça mais quelques gardes pourraient s"avérer utiles.

Une fois les ravitaillements faits, le navire se prépara pour repartir, un bon repos effectué le voyage repris, pour commencer ils se dirigèrent sur Puerto Cabello, accomplirent et leur mission et reprirent la mer.

"Bien, maintenant, on fonce droit sur Tortuya, Maître d"équipage, activez la manoeuvre !"

Il laissa le navire sous la direction de son second et alla dans sa cabine pour étudier tranquillement ce papier qui lui avait été donné, il sortit une bouteille de whiskey Millésimé qu"il gardait précieusement et l"ouvrit, un bon verre ne lui ferait pas de mal.

verre d"un côté, bouquins de l"autre et message au milieu du plan de son plan de travail, tous ces bouquins qu"il avait emmené avec lui pourrait bien lui servir pour comprendre le sens du papier, ou du moins ce qu"il n"avait pas encore déchiffré par lui même...
 


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: JeYs le 10 Janvier 2007 à 11:47:10
Il faisait bon sur l"île, nous devions être au printemps. Bientôt Avril. Tiens cette île, il aurait fallut lui donner un nom. Pirate"s Conquest ... Ca irait... Mot d"une anglaise, aucun doute alors sinon dit "La conquête Pirate,, ... Mais ça, ça avertirait la flottes royale et ce serais dangereux.  On va faire un code...

 p i r a t e "s  c o n q u e s t

Ca ferait Paques, rien de plus banal ! La marine royal n"y verrais que du feu : un île religieuse, blindée de prêtres, pieux, et Compagnie : Avec ça aucun risque. En plus ce nom totalement hyppocrite car le seul vrai dieux des pirates, c"est la mer.

Bienvenus ur l"île de Paques  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 10 Janvier 2007 à 16:00:01
 La nuit est déj�  avancée et dans le brick transformé en taverne dans le port de Nassau l’ambiance est �  son comble. Les bardes, comme on les appelle ici, jouent �  n’en plus finir des airs entraînants couvrant le chahut des inévitables disputes d’ivrognes.
_Dites capitaine, vous croyez qu’il va venir votre homme ? S’inquiète son second.
Taranis ne répond pas, l’air embarrassé. Effectivement, il aurait dû être l�  depuis un moment déj� . C’est �  cet instant qu’un vieil homme, vêtu d’un long manteau foncé et d’apparence poussiéreuse, s’approche silencieusement par derrière et pose sa main sur l’épaule du capitaine.

_Il parait que tu me cherche cap’taine ? Dit-il d’une voix grave et usée.
Taranis sursaute et par réflexe de défense porte sa main sur sa dague qu’il a toujours de cachée sur lui (les armes étant interdites ici) �  l’intérieur de sa vielle veste d’uniforme de capitaine de la royal, un souvenir qu’il a gardé de la marine française.

_Parbleu ! J’aurai pu vous transpercer noble vieillard !
_Tu n’en feras rien car tu as besoin de moi. Allons dans une autre pièce, nous serons plus tranquille pour discuter.
Le capitaine, son second et le vieil homme se lèvent. Laissant l�  le reste de l’équipage absorbé par un nouveau spectacle de danseuses, ils se frayent un passage parmi la foule et les tables, se dirigeant vers un escalier de bois accédant au pont inférieur.  Ce pont  est utilisé pour le commerce si on peut appeler ça ainsi, car cela ressemble plus �  des transactions clandestines qu’autre chose. Au fond d’un couloir vers l’arrière du vieux bateau, une porte d’apparence massive se laisse ouvrir par le vieil homme et donne accès �  une pièce tout simplement meublée d’un lourd bureau, d’un fauteuil et de quelques chaises, le tout éclairé de bougeoirs diffusant une lumière scintillante et tamisée. Les trois hommes s’installent.
_Que veux-tu de moi ? Lui demande le vieillard.
Sans un mot, Taranis sort d’une poche intérieure le parchemin, le pose sur le bureau devant lui et le pousse vers son interlocuteur. Le vieil homme l’examine attentivement quand soudain il ouvre de grand yeux avec un mouvement de recule.

_Bon sang ! S’exclame t’il. Où l’as-tu trouvé ?
_Peu importe où je l’ai trouvé. Peux-tu me le déchiffrer ?
_Bien sûr que je peux car je connais celui, ou plutôt celle, qui l’a fait !


Modifié par Taranis le 24/02/2007 21:20:36  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: laralys le 11 Janvier 2007 à 17:11:06
 Je  naviguait depuis trop longtemps, et commençait �  manquer de vivres. Quand au loin, en prenant ma longue-vue, j’aperçu une île au caractère peu attrayant. Soudain, j’aperçu quelque chose que jamais je n"avait vu auparavant, malgré toutes les îles que j’avais visitées. D’énormes statues, des silhouettes colossales, comme posées sur des plates-formes qui évoquaient des soubassements de palais ou de temples. je jeta l"ancre �  proximité. A cette distance, on distinguait les représentations humaines, tête nue, ou parfois coiffées de chapeaux (ou chignons). Elles ne regardaient pas le large. Elles lui tournaient le dos. Leurs regards étaient, au contraire, dirigés vers l"intérieur des terres. Et l�  ne serais ce pas le « Perle noire » du capitaine Jey
-   Mairet, nous sommes bien quelque part dans l"Océan Pacifique. Donne moi mes cartes.
-   Oui maîtresse
-   �  3700 kilomètres �  l"ouest du Chili, �  4000 kilomètres �  l"est de Tahiti, �  8000 kilomètres au sud-est de Hawaii, et �  9000 kilomètres �  l"est de l"Australie Ses coordonnées sont 109 degrés 26" de longitude Ouest et 27 degrés 9" de latitude Sud.

L"île de Paques où James Cook et ses deux navires le Résolution et l"Adventure débarqua. Et si ma mémoire est bonne, il y a la présence d"une pierre arrondie "Te Pito o te Henua"  le nombril du monde. Une pierre qui contient de nombreux éléments métalliques, et possède des propriétés électromagnétiques. Mairet nous sommes au centre de l’univers.
Mais que fait le Capitaine Jey sur cette île.
   


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 12 Janvier 2007 à 14:42:31
 Au pont inférieur du vieux brick, dans la petite pièce �  l’écart de l’agitation qui règne sur le navire �  quai au port de Nassau, Taranis ne réalise pas sur le moment  �  l’intrigante réponse du vieil homme. Il est excité �  l’idée de déchiffrer enfin ce parchemin trouvé dans une bouteille �  la mer. Le vieillard regarde celui-ci d’un autre oeil et lui demande de la poudre noire.
_J’en ai cap’taine ! Lui dit son second.
_Donnes-lui… Vite !
Le vieil homme verse la poudre sur un endroit précis du parchemin, se tourne légèrement, puis après avoir pris sa respiration souffle un grand coup dessus, dispersant ainsi la poudre dans la pièce. Il repose celui-ci sur le bureau devant le capitaine et son second, tous deux médusés �  la vue du résultat, en leur annonçant avec un sourire de satisfaction :
_C’est déchiffré.
   


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: biobob le 19 Janvier 2007 à 02:01:32
[ partis de puis le craklem jack est poursuivie par un bateau tres rare mes dangereux, jack a pris vit les commans mes se bateau le retrape l"équipage se tenait au post de combat et jack tenait sont pot de pousier!!!!!  je dois vite laisser ma plume avant que se bateau nous rend comme se pot de poussier mes renferment un tresor precieux ....................................


Modifié par biobob le 19/01/2007 02:03:43  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: gekyl le 19 Janvier 2007 à 21:07:01
 salut je me tape l"incruste, je sais pas si certain ce souvienne de moi...
du genre jeys qui m"avait lancé une bouteille de rhum dans la gueule, ou angarato avc qui on avait pissé sur les torches de la taverne etc etc...;((je suis content d"etre revenu)(même si ce sentiment peu passé):unsure:  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 23 Janvier 2007 à 17:05:56
 Le parchemin est enfin déchiffré, la poudre restante dévoile des coordonnées jusque l�  restées invisibles. Taranis prend celui-ci et s’interroge.
_Mais c’est dans le Pacifique ? Et tu n’as pas dis que tu connaissais celui qui a fait ce parchemin ?
_J’ai dis que je connaissais CELLE, car c’est une femme pirate. J’ai tout de suite reconnu sa signature codée.
_Une femme pirate ? Et qui est-ce donc ?
_Le capitaine Jey !
_Le capitaine Jey ? S’étonne Taranis. Mais elle a disparue il y a des mois ! On a même retrouvé une chaloupe vide, �  la dérive, appartenant �  son bateau !
_C’est surprenant en effet, mais tout porte �  croire, �  voir ce parchemin, qu’elle est toujours vivante !
La discussion continu un temps puis Taranis se décide �  partir, mais le veille homme le met en garde sur un point :
_Tu n’es pas le seul sur ce coup ! Je mettrai ma main �  couper que le capitaine Iskander en possède un lui aussi. Je l’ai entendu en parler. Sur le moment je n’ai pas fait de relation, mais maintenant que j’ai vu ce parchemin, je peux t’affirmer qu’il en existe au moins deux autres comme celui-l� , sinon plus.
_Iskander ! Sacrebleu ! Il ne manquait plus que lui !
_Vous le connaissez capitaine ? S’interroge son second.
_Et comment ! Il est capable de remonter un torrent de montagne avec son manowar ! Il est aussi bon pirate que navigateur. S’adressant au vieillard il lui demande :
_Et sais-tu où il navigue en ce moment ?
_Il est passé ici il y a plus d’une vingtaine de jours, puis il est reparti en direction de Grenade.
_A t’il déchiffré le parchemin ?
_Je ne pense pas. Il ne connaît pas le code.
_Il est malin. Il finira par trouver. Qui d’autre encore ? S’inquiète Taranis.
_Le… Le capitaine Laralys, elle est partie de Nassau il a deux mois environ. C’est tout ce que je sais. Lui répond d’une voix hésitante le vieil homme.
A ces mots Taranis explose. Il connaissait cette redoutable pirate pour avoir attaqués et pillés ensemble toute une flotte de la marine marchande espagnole �  bord de leur vaisseau respectif. Il savait que quand elle décidait quelque chose, c’était pour aller jusqu’au bout sans reculer d’un demi pouce. La sachant elle aussi sur la piste de ces mystérieuses coordonnées, ne le réjouissait pas du tout.
Ayant quitté le bord du vieux brick en laissant le vieil homme �  ses occupations, une fois sur le ponton, le capitaine s’adresse �  son second :

_Récupères les hommes, on appareillera avant l’aube. Moi je vais tracer la route.
_Pour aller où capitaine ?
_Parbleu ! S’exclame Taranis. Mais �  Santiago du Chili sur la côte Pacifique ! Après nous filerons plein Ouest direction ces coordonnées en espérant ne pas arriver trop tard !
   


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Kalgara le 25 Janvier 2007 à 22:32:40
 un tonneau est échoué sur une plage d"une île qui semble desert quand soudain il explose laisant voir un jeune homme au cheveux rouge recouvert d"une cape noir, le ciel est clair,une brise fraiche souffle... WAAAAAAAAAAA!!! j"ai cru que j"alais mourir!! foutue tourbillons et surtout foutu boussole de.... Je suis ou moi??regardant autour de lui le jeune homme commence a se rendre compte de sa situation... AAAAAAAAAAAAAAHH!!!
Je suis sur une île deserte je vais mourire de faim AAAAAAAAAAAHHaaaaa....c"est quoi sa ?? il venait d"apercevoir une statue fais entièrement en bois représentant un visage qui devait mesurer 5 mètre de hauthoulalala!! c"est quoi ce truc énorme!!...Oû est-ce que je suis encore tombé moi...huuu??il croyait avoir entendue des voies venir d"un peu plus loin au sud de la statue des gens??il se mit a courir en direction des "voies" qu"ils avaient enendue  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 26 Janvier 2007 à 13:49:08
 Cela faisait presque trois semaines que le Clipperton II, le manowar du capitaine Taranis, naviguait dans l’Atlantique au large des côtes sud-américaines en direction du Cap Horn, dans une météo de plus en plus mauvaise et avec des vents toujours défavorables �  une route directe, ce qui obligeait le navire �  tirer des bords continuellement, d’où un retard sur sa navigation estimée. Pour calmer les hommes Taranis fît quelques pillages, dont un joli coup double sur deux galions renforcés hollandais au mouillage en face d’un petit port sans intérêt du nom de Belem. Les équipages des galions étant partis �  terre, ils n’avaient laissés qu’une garde trop réduite, se croyant en sécurité par la dissuasion que présentait la vue de ces deux gros navires ensembles, �  d’éventuels attaques. Il n’en fallait pas plus pour tenter un pirate comme le capitaine. Il lui a suffit de se glisser entre les deux bateaux et de faire deux abordages simultanément, l’un avec le Clipperton II et l’autre tout simplement avec ses chaloupes. Dès qu’ils entendirent les premiers coups de feu, les hollandais restés au port s’embarquèrent sur leurs barques pour rejoindre en toute hâte leurs galions menacés. Ils furent vite repoussés par leurs propres canons contrôlés de main de maître par l’artilleur de Taranis. Le butin fut intéressant ; peu d’or mais beaucoup d’argents, de cotons et de fourrures, sans compter les munitions et les esclaves qui, sitôt libérés, rejoignirent l’équipage du Clipperton II.  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 27 Janvier 2007 à 17:15:16
 Maintenant le navire arrive �  la hauteur de la « Terre de Feu », tout proche des quarantièmes rugissants. Le temps est exécrable avec des vents allant jusqu’�  force dix et des grains de plus en plus violents et fréquents. Impossible dans ces conditions l�  de piller quoi que ce soit et les hommes le savent très bien, ce qui ne favorise pas leur moral en baisse constante.
_Je persiste �  croire que c’est de la folie capitaine. Lance le second inquiet, reflétant l’opinion générale de tout l’équipage. Franchir le Cap Horn en cette saison et �  contre sens c’est… Enfin, je veux dire que les hommes sont inquiets.
Taranis ne répond pas de suite. Des tempêtes, il en connaît les dangers, mais il craint plus les hommes que les éléments déchaînés. Il se tourne vers son fidèle second en lui répondant :
_Nous approchons du détroit de Magellan. Nous passerons par l� .
_Le détroit ? Mais il est gardé par les espagnols ! La dernière fois ils ont bien faillis nous couler !
_La dernière fois c’était avec un sloop et on s’est fait surprendre. Cette fois-ci nous aurons l’avantage des blancs.
_Des blancs ?
_Toi, il va falloir sérieusement que je t’apprenne les Echecs ! Convoques-moi tous les officiers dans le carré.
_Bien capitaine !
Dans le carré du Clipperton II tous les officiers attendent avec impatience ce que Taranis a décidé de faire, sans avoir aucune idée de cette réunion, mis �  part son second. Au fond d’eux-mêmes ils espèrent qu’ils feront demi-tour pour remonter vers des eaux plus clémentes. L’idée de passer le Cap Horn dans ces tempêtes plus violentes les unes que les autres ne les réjouit pas du tout.

Modifié par Taranis le 27/01/2007 18:59:44  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: JeYs le 01 Février 2007 à 08:08:00
 Jey entendit le cri du gars aux cheveux rouges.

Hey, Toi ! Tu viens ?

   


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 02 Février 2007 à 13:50:03
 Le soir approche et la luminosité, déj�  restreinte par les lourds nuages noirs se bousculant dans un ciel plombé, diminue de minute en minute. Le bateau, sur une route Sud-est au près bon plein tribord amure, fonce dans les éléments déchaînés sous voiles réduites dans un vacarme d’enfer. Chargé de cartes pleins les bras, le capitaine rejoint les officiers et dépose celles-ci sur la grande table du carré fixée au sol.
_Messieurs installez-vous, je vais vous faire part de mes intentions.
Après un bref résumé sur la destination vers Santiago sur la côte Ouest du Pacifique, sans dévoiler le véritable objectif que de trouver les coordonnées mystérieuses du parchemin, Taranis se lance dans les directives de son plan de bataille.
_ Nous allons donc passer par le détroit de Magellan gardé par les espagnols. La nuit et les éléments nous y aiderons. Nous le franchirons par grand largue bâbord amure. Pilote, tu traceras la route en te basant sur ce que j’ai déj�  fait sur cette carte, nous virerons de bord deux heures après avoir doublé le détroit par le travers. Ainsi nous serons dans la meilleure allure pour surprendre les espagnols. Avec ce mauvais temps ils ne peuvent qu’être au mouillage et leurs angles de tir seront défavorables si le vent ne change pas.
_Ils seront combien de bateaux capitaine ? Demande le Bosco.
_Aucune idée. Espérons qu’ils ne seront pas plus de deux. Répond Taranis. Dans cette éventualité nous passerons entre les deux et nous lâcherons les bordées au plus près. S’adressant maintenant �  l’artilleur : Tu les chargeras par des boulets ramés en demi bordée, hausse maximum, puis tu rechargeras par des boulets. Tu feras feu �  mon signal.
_Bien capitaine !
S’adressant de nouveau �  ses officiers, Taranis poursuit ses instructions.
_Ainsi, avec leurs matures brisées il ne pourront pas manœuvrer ni ajuster leurs tirs quand nous serons passés. Dans cette obscurité ils ne nous verrons qu’au dernier moment et il sera trop tard pour eux, car nous aurons déj�  tiré.
_Mais… Capitaine, nous aussi nous les verrons qu’au dernier moment ? S’interroge la vigie.
_Ils ne s’attendent pas �  ce qu’un navire force le passage de nuit par ce temps l� . Nous verrons leurs lumières sur l’avant suffisamment �  temps pour ajuster notre route.
_Que Dieu vous entende capitaine. Que Dieu vous entende ! Lance le bosco.
_Laisses Dieu l�  où il est ! Il a autre chose �  faire que de s’occuper de crapules comme nous ! Bon, messieurs j’en ai fini. Pilote, c’est toi qui donneras le moment de virer. Après, maître voilier tu largueras toute la toile, il nous faudra toute la vitesse nécessaire. Bosco, tu veilleras �  ce que toutes lumières �  bord soient éteintes et tu distribueras aussi une double ration de rhum �  l’équipage, tu m’apporteras également une bouteille de cognac, j’en ai plus. Cuistot, tu feras un repas amélioré bien chaud �  l’équipage avant le virement de bord. Merci messieurs, maintenant tout le monde �  vos postes. Second, tu reste avec moi, j’ai encore quelques recommandations �  te dire.


Modifié par Taranis le 05/02/2007 13:41:13  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Karum le 03 Février 2007 à 14:22:05
 Le Shadow Ice voguait sur les mers, vers une destination encore vague, l"équipage ne savait pas vraiment quelles étaient les intentions du Capitaine Iskander...

Le Second entra, un vieux et fier marin, mais surtout un marin d"expérience, comme stratège il était meilleur que son propre capitaine...

"Mon capitaine, les marins se demandent quoi, jusque l�  vous cachez bien des choses.
-Des choses que tu connais...
Je n"ai pas fini le décodage...Combien avons nous de vivre?
-Suffisament pour voguer sur les mers durant plusieurs mois...
En dernier recours nous avons prévu quelques filets pour pêcher.
-Bien bien, je te ferai signe dès que le moment sera venu..."

Après un long moment de décodage, parcours des manuscrits, détection des parfums, c"est qui lui permis de dire que la personne qui avait jeté cette bouteille �  la mer était une femme, l"odeur féminine imprégnée sur le parchemin ne trompait guère le capitaine.
Il fallut encore un moment avant que le capitaine ne découvre le sens de ce message, dès que ce fût chose faite on entendit un cri pour le moins inattendu.

"Eurêka !!!"

Le second entra de suite, il avait compris que le moment était venu et il attendait les instructions du capitaine.

"Mon capitaine, qu"en est-il?
-Nous partons vers le Cap Horn, c"est actuellement le chemin le plus rapide."

Le second regarda son capitaine d"un oeil désaprobateur.

"Mon capitaine, si je puis me permettre, passez par le cap horn en cette saison est bien trop dangereux, d"autant plus que nous sommes en contre courant, les marins risquent de ne pas accepter une telle décision."

Le capitaine Estebald Iskander regarda son second, son silence en disait long sur ce qu"il pensait, son second n"avait pas tort, il faudrait trouver un autre moyen.

"Fais venir les officiers, nous allons organiser notre voyage."

Le second sortit de la cabine du capitaine qui mis carte sur table, si l"on ne passait pas par le cap horn, véritable cimetière de navire, le danger était extrême et les marins ne tiendrait peut-être pas.
Il restait alors deux solutions, soit on empruntait le cap de Bonne Espérance ou pour être plus clair on faisait un énorme détour en contournant l"Afrique soit on passait par le cap de Magellan.

Le cap de Magellan s"avérait être le plus court chemin après le cap Horn, seul danger les navires Espagnol...
Mais c"est un danger que l"on pouvait très bien se permettre de prendre...

Les officiers entrèrent en même temps, le capitaine leur montra la carte affiché sur un mur de la cabine avec son sabre.
Il désigna avec son sabre les différents points importants.

"Notre destination se trouve de l"autre côté de l"Amérique, nous nous dirigeons vers une île dont je ne connais pas grand choses.
Le chemin le plus court serait de passer par le cap horn...
Mais comme me l"a fait remarquer mon second, c"est une destination bien trop dangereuse pour cette saison, �  partir de l� , deux solutions se présentent �  nous, la première est de passer par le cap de Bonne Espérance...
Trop long...
Après une longue réflexion, j"ai pensé passer par le cap Magellan."

Le pilote se permit d"interrompre le capitaine.

"Mais, les Espagnols gardent jalousement le cap Magellan
-Exact pilote, les Espagnols...
Il faudra passer de nuit, ils ne devraient pas être bien nombreux et nous aurons l"avantage de l"effet de surprise.
Bosco, tu donneras un petit remontant �  l"équipage régulièrement et faits en sorte que le navire avance pleines voiles.
Cuistot, tu prépareras un petit festin pour le départ comme tu les faits d"habitude, ne mise pas sur la quantité mais sur la qualité.
Artilleur, dès que tu recevras mon signal tu feras tirer chaque rangée de canons du même coup, occuppe toi de choisir les boulets, tu connais mes tactiques et tu sais parfaitement comment agir dans de telles situations...
Second, soit prêt �  donner l"ordre d"abordage au moment le plus propice, sur ce point l� , tu es bien meilleur que moi, tu as carte blanche.
La vigie, s"il ya le moindre navire imprévu, signale le moi !
Ah oui, Bosco, descend le pavillon noir et remplace le par un pavillon espagnol, de cette manière nous piègerons l"ennemi.
-Qui s"atteindrait �  ce qu"un pavillon espagnol attaque des navires espagnols..."

Le Bosco rit un petit moment, d"un rire machiavélique et repris son sérieux.

"Exactement Bosco..."

Le Pilote coupa le capitaine.

"Mais, si nous mettons un pavillon Espagnol, pourquoi ne pas passer tranquillement?
-Décidément, tu es meilleur pilote que pirate, pourquoi se priver de piller quelques navires?
-Bien sûr..."

"Nous prenons ce nouvel itinéraire dès maintenant, et attendez qu"il fasse nuit avant de passer le cap Magellan.
Bosco, tu t"en étais douté, mais il ne sera pas nécessaire d"éteindre les lumières vu que nous porterons un pavillon espagnol.
Maître voilier, changes les voiles par des voiles Espagnoles, il doit y en avoir dans la cale...
-Bien capitaine.
-Charpentier, prépare du bois en cas de dégâts...Sait-on jamais...
Vous pouvez disposer, tout le monde �  son poste...
En ce qui me concerne, je vous rejoins, je serai �  la proue si cela s"avérait nécessaire."

Les officiers exécutèrent leurs ordres et le capitaine surveilla les manoeuvres de la proue comme il l"avait précisé...
 


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 04 Février 2007 à 16:37:27
 Sur le Clipperton II le premier quart venait de prendre la relève pour permettre au deuxième d’aller se restaurer d’un repas amélioré avant le virement prévu pour rentrer dans le détroit de Magellan gardé par les espagnols. Taranis est dans sa cabine, concentré sur des détails de son offensive de forcer le blocus. Dehors la nuit est tombée. Dans un hurlement infernal le vent forcit encore plus et il se remet �  pleuvoir de plus belle, quand tout �  coup un matelot frappe �  sa porte en criant :
_CAPITAINE ! CAPITAINE ! Une voile sur l’arrière !
_Quoi ? Par ce temps ? S’étonne Taranis. Il se précipite sur le pont arrière déj�  encombré par des curieux.
_C’est la vigie capitaine, elle a vu une voile �  quelques encablures sur notre arrière un court instant, puis plus rien. Explique le Bosco.
Dans la fureur des éléments, les hommes scrutent la mer déchaînée, se cramponnant sur le bastingage du pont arrière, dans l’espérance d’apercevoir de nouveau cette voile énigmatique, mais en vain.

_Combien de temps encore avant le virement ? Demande Taranis �  son Pilote.
_Vingt minutes capitaine. Que fait on ?
_On poursuit notre route. Tout le monde au poste de manœuvre. Bosco, tu mettras des guetteurs supplémentaires. Une bouteille �  celui qui retrouvera cette voile.
Taranis se sent maintenant suivit et il n’aime pas ça, d’autant que personne ne devrait être sur cette route, qui plus est par ce temps ! L’équipage s’affaire sur les ponts régulièrement balayés par des déferlantes. Le moment du virement approche et les hommes sont tendus. Virer de bord par ce mauvais temps avec un manowar n’est pas donné �  tout le monde. Une seule fausse manœuvre et le bateau peut se coucher aussi gros soit-il et briser sa mâture. Un navire non manoeuvrable dans ces tempêtes est un navire condamné �  sombrer corps et biens et les hommes le savent bien.
_C’est maintenant capitaine ! Annonce le pilote.


Modifié par Taranis le 04/02/2007 22:58:11  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 06 Février 2007 à 14:21:59
 Du haut du pont arrière Taranis se prépare �  donner les ordres de virement.
_Paré �  virer ! Ses ordres sont répétés en une chaîne humaine jusqu’au pont avant ainsi que leurs réponses en chemin inverse par les différentes équipes.
_Timonerie paré !
_Artimon paré !
_Grand mat paré !
_Misaine paré !
_Focs paré !
Taranis attend le moment favorable pour franchir la vague puis lance enfin ses ordres dans une suite parfaite.
_Barre �  droite toute ! Choquez Artimon ! Choquez Grand mat ! Choquez Misaine ! Focs �  contre !
Le navire commence �  virer doucement et monte sur une lame et se mettant �  gîter dangereusement.
_Choquez Focs ! Bordez Misaine !
Puis en franchissant la crête dont les embruns viennent frapper le haut du mat de Misaine et retombent jusque sur le pont arrière, le bateau se redresse pour ensuite gîter sur l’autre bord en redescendant dans un creux impressionnant, face �  une nouvelle vague gigantesque et menaçante. Les hommes se cramponnent. Le navire remonte, se trouve face au vent et disparaît un court instant sous une puissante déferlante ne laissant apparaître que ses mats. La proue se lève de plus belle, crève le sommet de la vague et retombe dans une chute interminable.
_Misaine déchirée ! Crie un matelot.
_Envoyez le grand foc ! Bordez tout ! Barre �  zéro !
Le virement se termine, le bateau reprend de la vitesse sur une allure plus confortable et plus stable avec un minimum de dégât et aucun blessé grave. Taranis est plutôt satisfait. Le maître voilier envoie plus de toile comme prévu et des matelots ferlent la misaine déchirée sur sa vergue en attendant d’être changée. La houle va bientôt diminuer en rentrant dans le détroit ainsi que peut être le vent. Maintenant reste �  forcer le blocus des espagnols.


Modifié par Taranis le 06/02/2007 14:26:57  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 12 Février 2007 à 14:02:21
 Le Clipperton II rentre dans le détroit de Magellan en laissant par le travers le cap du même nom. Il fait maintenant route Ouest-nord-ouest grand largue bâbord amure en direction du blocus espagnol qu’il a l’intention de forcer. Toute la toile est envoyée et la misaine a été changée. Sa vitesse est de 10 nœuds avec des pointes allant jusqu’�  11 nœuds dans de petits surfs, ce qui n’est pas mal pour ce genre de bateau.  La houle est légèrement moins forte, le vent souffle toujours autant mais devient plus régulier avec moins de rafales, quand soudain du haut de sa hune la vigie s’écrie :
_Lumière sur l’arrière !
On se précipite vers la poupe afin de voir cette étrange lumière mais la houle encore forte empêche de la distinguer du pont arrière.
_Combien de lumière ? Demande Taranis �  sa vigie.
_Une seule et bien visible capitaine ! Elle n’y était pas tout �  l’heure !
Les hommes fouillent l’obscurité, la pluie et les embruns n’aidant pas. Un matelot pointe du doigt dans la direction de cette lumière.
_L� -bas !... L� -bas, je l’ai vu !
Maintenant tout le monde la voit. Elle apparaît et disparaît au gré de la houle comme un phare dans la nuit.
_Mais qui est ce capitaine assez fou pour naviguer dans ces eaux de nuit par ce temps ? S’interroge Taranis.
_Ben et nous ? Rétorque le Bosco.
_Justement, il mériterait d’être des nôtres ! Répond Taranis.
_C’est sûrement un espagnol lui aussi pour naviguer ici tous feux allumés. Pense le second.
_Sûrement, et non seulement il nous a peut-être déj�  pris en chasse mais en plus il va nous faire repérer par les autres. Il cherche même peut-être �  nous rabattre sur eux !
A ce moment, de nouveau la vigie s’écrie :
_Lumière droit devant !... NON, DEUX !
_Les espagnols ! Ca y est, nous y sommes ! Que fait-on capitaine ? On va nous repérer. Nous devrions peut-être attaquer le bateau derrière nous ? Demande le second.
_Parbleu ! On fait comme on a dit ; on passe entre les deux. Si éventuellement on perd l’effet de surprise il nous reste encore l’avantage de la vitesse. Timonier, fais-nous gagner un ou deux nœuds comme tu sais si bien le faire avec cette houle.
_Bien capitaine !
_Maintenant les dés sont jetés. Tout le monde au poste de combat !
L’ordre de Taranis est retransmit sur tout le bord.
_AU POSTE DE COMBAT… AU POSTE DE COMBAT !
   


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Karum le 14 Février 2007 à 19:54:01
Le Shadow Ice voguait sur les vagues tempêtueuses quand un matelot cria.

"Une forme devant mon capitaine."

C'est bien ce que le capitaine avait cru voir, mais il était bien trop dur de voir de quoi il s'agissait, il n'y avait l�  devant qu'une ombre difforme...

Tout �  coup, le navire heurta un banc de sable, le navire se bloqua d'un coup, Estebald Iskander tomba en avant �  cause du choc et faillit tomber par dessus bord, c'est ce qu'il se serait passé s'il ne s'était pas rattrapper au cordage et que vit-il alors, ce qu'ils avaient heurté n'était pas un banc de sable mais une barquette de pêcheur...
Ils avaient dû s'égarer en mer après s'être fait surprendre par la tempête...

Il remarqua quelques personnes accroché aux débris de la barquette de pêcheur qui s'était séparée en deux sous le choc.


"Eh, les pêcheurs, accrochez vous au navire, des hommes vont venir vous aider !"

Le capitaine du Shadow Ice jeta sa canne sur le pont et remonta sur le navire pour la récupérer.

Il finit par donner les ordres d'aller secourir ces pauvres marins, ils pourraient aider aux manoeuvres...
Les matelots allèrent les secourir et le navire repartit de plus belle sur les mers, l'eau vague s'écoulaient sur le pont principal, la pluie tombait, le capitaine était trempé des pieds �  la tête...

Il était temps, Estabald se dirigea vers le pont supérieur.


"Pilote, je prend la barre, vas te reposer..."

Ce besoin de diriger son navire par soi même, il l'avait souvent mais ne se laissait tenter que trop rarement...
Cette fois, il le ferait pour un passage si décisif.

Enfin, ils venaient de passer le cape de Magellan sans trop de dégâts, il n'y avait que la grand voile qui s'était déchiré et la proue qui s'était brisée mais �  part cela, le navire était intact.

Estebald Iskander fît quelques manoeuvres risquées qui lui permirent de se laisser porter par les vagues, du moins, par certaines vagues...


"Capitaine, il ya quelque chose devant !
-C'est quoi quelque chose la vigie ?
-Difficile �  dire mon capitaine, il n'y a aucune lumière, mais ça bouge..."

Ils ne se canalisèrent pas l�  dessus, quelque soit cette forme, ce ne pouvait être considéré comme danger, pourquoi? Juste parce qu'il ne s'agissait pas d'Espagnols, sinon des lumières auraient été visibles...
En parlant de lumières, ce fût ce moment l�  que choisirent deux lumières pour sortir de l'ombre tempêtueuse...


"Deux vaisseaux droit devant ! cria la vigie."

Estebald sourit, enfin ils allaient passer �  l'action, un combat naval, un véritable guet-apen...

"Artilleur, Fait préparer les canons !
Dès que nous serons �  proximité des navires, tu tireras !
-Oui mon Capitaine !" cria celui-ci de son poste.

"Maître Voilier, fait gonfler les voiles comme tu le fais si bien !
Préparez la toute puissance du Shadow Ice !"

Le Maître voilier s'activa de plus belle, toutes les voilures fûrent levées de bien belle manière, en rythme et avec esthétisme...
A présent, le Shadow Ice ouvrait un grand sillon sur la mer.

"TOUT LE MONDE AU POSTE DE COMBAT !"

Le bruit se répercuta sur le navire, les marins se passaient l'information et n'attendait qu'une chose, piéger ces foutus Espagnols...

Edit: beau rp clair et efficasse, facile �  lire mais deux trucs �  signaler
1er: pas de smileys, je pense que le tiens était involontaire
2eme: les dialogues ne doivent pas être en italique comme descriptions . C'est pas un coté manique mais si je définie cela c'est afin de simplifier la lecture du texte rp et sa comprèhension on comprend si on a faire �  un dialogue ou non tout de suite ...
si vous le voulez vous pouvez aussi dans les dialogues donner une couleur spécifique aux personnages imprtant en mettant ses parloes en couleur
exemple: votre personnage en vert son second en blanc... un joueur dans la quete en rouge... cela c'est pas obligé ni vraiment necessaire

ps: je croyais avoir déj�  édité ce message, j'espère que je me trompe car si tu supprime mes commentaires positif on négatif ca va mal se passer...


Eh bien, non, je ne l'ai pas édité, je ne l'aurai sans doute pas remarqué si tu ne m'avais pas envoyé un mp récemment ^^
Pour te répondre, concernant les dialogues, je les mets toujours entre guillement et généralement je les mets d'une couleur différente...mais l�  j'avais eu la flême de le faire ^^
Et comme je mets toutes les balises manuellement, devoir les faire maintes et maintes fois...non, sans façon ^^
Et concernant le smiley, quand j'avais écrit le texte je ne l'avais nullement remarqué O_ô  


Titre: RE: La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 24 Février 2007 à 21:04:21
 Le Clipperton II, manœuvré par un équipage aguerri, file maintenant �  pleine vitesse tous feux éteins sur les deux navires espagnols bloquant le détroit et toujours suivit par un étrange voilier qui lui a toutes ses lumières, dont Taranis suppose être aussi un espagnol.
_Ils sont au mouillage devant, très rapprochés l’un de l’autre ! Indique la vigie. Deux frégates !
_Et derrière nous ? Lui demande Taranis.
_Il reste �  distance. Il fait trop mauvais pour l’identifier capitaine… Attendez… Je distingue ses voiles… VOILES ESPAGNOLES !
_Sacrebleu je m’en doutais ! Il va falloir jouer séré ! On passe le blocus et on s’occupera de lui après s’il continue �  nous suivre.
A cet instant l’artilleur interpelle Taranis.
_Capitaine ! Les bateaux devant sont trop rapprochés entre eux pour avoir la bonne hausse avec les boulets ramés. Dois-je changer et mettre des boulets ? Il est encore temps de le faire !
Sans hésitation, Taranis lui répond en lui donnant de nouvelles instructions.
_Non. Tu prends le commandement du tir et tu feras feu dès que tu auras le bon angle.
Il se tourne ensuite vers le timonier et s’adresse �  lui.
_Tu feras rouler le navire d’un bord sur l’autre quand nous passerons entre les deux, ainsi cela augmentera la hausse.
_Bien capitaine ! Mais nous allons perdre de la vitesse.
_Tant pis. C’est notre seule chance d’en immobiliser deux d’un coup et pour longtemps. Quand �  celui qui nous suit… On avisera plus tard.


Modifié par Taranis le 26/02/2007 01:58:09  


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 28 Février 2007 à 02:44:09
Les deux navires espagnols au mouillage sont maintenant tout proche. Le vent ne faibli pas et la houle est toujours aussi forte. On est au milieu de la nuit. Le Clipperton II, balayé par les embruns et les trombes d’eau, roule bord sur bord maîtrisé de main de maître par le timonier. A bord des frégates ennemies aucune agitation ne semble visible.
_On dirait que la surprise va être total capitaine. Se réjouit le second.
_Espérons, mais restons sur nos gardes. Ce qui me surprend… C’est que notre poursuivant n’ait pas encore tiré quelques charges pour attirer leur attention. S’adressant maintenant à la vigie : Où en est l’espagnol derrière nous ?
_On gagne en distance capitaine ! On dirait qu’il a ralenti.
_Tant mieux. Maintenant nous allons savoir si nous avons été repéré. Nous y sommes.
Aspergé d’embruns, noyé sous les averses, se glissant pleine vitesse entre les deux bateaux toutes voiles gonflées dans des roulis impressionnant, le Clipperton II profitant d’un roulis favorable �  un bon angle de tir, lâche enfin sa première bordée de boulets ramés sur la première frégate espagnol dans un fracas d’enfer, faisant exploser sa mâture qui se fracasse sur le pont dans des craquements assourdissants. Puis, tout en poursuivant sa route infernale, profitant toujours d’un bon roulis, le bateau lâche sa bordée opposée sur l’autre frégate, détruisant aussi sa mâture qui s’écrase �  son tour sur le pont.
_Nous sommes passés ! Nous sommes passés capitaine, sans aucune perte ! S’exclame le bosco.
_Félicitation messieurs ! C’est…
Tout �  coup, un grondement sourd et puissant se fait entendre de la deuxième frégate espagnole. Des gerbes d’eau jaillissent le long du flan tribord du Clipperton II, immédiatement suivi d’une explosion secouant le navire.
_Par tous les enfers ! Ces satanés espagnols ont ripostés ! Un rapport sur les avaries… Vite !
_Tout de suite capitaine !
_Vigie, que fait notre poursuivant ?
_Il ralenti encore, on dirait qu’il abandonne la poursuite capitaine !
_Bonne nouvelle, mais il risque de reprendre la chasse. Il faut gagner de la distance sur lui et sortir du détroit le plus vite possible car il sera difficile de manœuvrer ici pour combattre.
Un matelot s’empresse de rejoindre Taranis pour lui faire son rapport.
_Capitaine ! Voie d’eau importante dans la cale avant tribord au niveau de la flottaison. Des hommes sont entrain de colmater mais on a du mal �  évacuer l’eau �  cause de la houle.
_Bon sang ! Un seul impact et on va être obligé de mouiller pour réparer ! Maudits espagnols !
Le Clipperton II s’éloigne maintenant du lieu des combats, laissant derrière lui son poursuivant et les deux frégates démâtés. Le blocus espagnol a été forcé avec maîtrise, mais l’avarie devra être réparée au mouillage, contrariant Taranis dans ses projets.
   


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Karum le 07 Mars 2007 à 20:52:13
Le Shadow Ice voguait toujours en direction des deux navires Espagnoles quand des coups de tonnerre se firent entendre, pourtant il n'y avait aucun éclair visible, pour tout dire, cela ressemblait plus �  une canonnade...

Ce devait en être une...

Le Second arriva devant le Capitaine Estebald qui tenait la barre.

"Capitaine, nous devrions charger les canons avec de la mitraille, les ennemis nous prendrons pour des Espagnols et il n'y a que deux navires, il suffirait de ralentir la cadence de manière �  tirer entre eux, 50 canons de chaque côté mon capitaine.
-Bien, fait ça...
Il nous sera plus facile de lancer l'abordage de cette manière...
Tu t'occuperas de l'abordage du navire de ton choix, je m'occuperai de l'autre.
Fais venir le pilote �  la barre.
-Bien mon capitaine."

Le second alla donc donner l'ordre de charger les canons avec de la mitraille et le Pilote arriva pour remplacer Estebald, le navire où il y aurait le plus de survivants était pour le second qui se battait mieux que le capitaine boiteux.



Petit �  petit le navire ralentissait et s'approchait des deux navires Espagnols, juste entre les deux, c'était parfaitement cadré, la mitraille ferait tomber une part importante des marins ennemis qui ne s'attendaient certainement pas �  se faire attaquer par un navire portant pavillon espagnol...

D'ailleurs, �  peine furent-ils arrivé �  proximité que les canons tirèrent deux salves, les marins des frégates n'eurent pas la chance de pouvoir réagir �  temps, un effet de surprise fulgurant après le combat qu'avaient connu les deux frégates...

Une fois les salves de mitraille tirées, les grappins furent lancés de chaque côté du navire et l'abordage pu commencer, le groupe du second se défendait �  merveille et celui du capitaine se débrouillait plutôt bien, les marins pour la plupart étaient de bons escrimeurs et le capitaine compte tenu de sa canne se battait �  merveille, canne d'une main et lame de l'autre, rapidement les Espagnols décidèrent d'abandonner, trop de combats en une nuit mouvementée.
Le pavillon noir venait de remplacer le pavillon Espagnol sur le Shadow Ice.

Les marchandises de valeur furent transférées sur le Shadow Ice et quelques dizaines de pirates ne revirent jamais la lumière du jour...
Les rescapés Espagnols furent transférés sur la frégate la moins abimée et les morts furent transportées sur l'autre frégate, la réserve de poudre avait été allumée et le navire de 100 canons s'éloignait �  bonne cadence.

Soudain, l'explosion se fit entendre, la frégate espagnole précédemment sabotée venait de sauter, Estebald Iskander était sur le pont arrière avec quelques marins et ensemble ils jetèrent quelques objets de valeurs, des pièces d'ors, des bijoux, des épices, etc.

"C'était votre part, vous êtes mort en marins, vous avez méritez votre part..."

C'était leur manière de donner un dernier homage aux pertes, ceux l�  même qui s'étaient battus jusqu'�  la mort...

Ensemble ils se dirigèrent sur le pont principal, Estebald ne disait pas un mot, taciturne, il l'était, surtout dans ces moments l� .

"Eteignez les lumières, que personne ne puisse retrouver notre trace !"

Il venait de donner cet ordre de lui même, le Bosco le fit exécuter et le capitaine retourna dans sa cabine.
Il se demandait ce qu'il était advenu de ceux qui étaient passé devant lui, il avait d'ailleurs demandé �  la vigie de le prévenir si elle voyait quelque chose...
Et puis, si cela avait était si simple, autant dire que le navire les précédant n'y était pas pour rien, il les avait immobilisé facilitant ainsi les manœuvres...

Le Shadow Ice ne fonctionnait plus �  plein régime maintenant que quelques pirates étaient tombés...
Mais il allait certainement plus vite qu'un navire subissant des avaries, du moins c'était l�  ce que souhaitait le capitaine Iskander, que ceux qui l'avaient précédé aient subit des avaries pour qu'il puisse les saluer...
 


Titre: Re : La cabane de l'île de Pâques
Posté par: Morgan_Dreads le 12 Mars 2007 à 23:27:14
Ayant réussi à s'échapper des cannibales depuis quelques  mois, le capitaine Morgan Dreads s'était formé un nouvel équipage, et grâce à ces pillages dans le Pacifique, avait même réussi à obtenir un gallion renforcé. Cherchant désespérément son compas dans sa cabine, il entendit la vigie crier:

-"Terre en vue! "

En quelques secondes à peine, Morgan sortit sur le pont une longue vue à la main et se mit à observer dans la direction qu'indiquait la vigie, et aperçu un petit port, presque désert, et de grandes statues de pierre... "Des Mohaïs... Je me demande qui a bien pu venir s'installer sur cette île déserte..." pensa-t-il.

-"Blackwell, nous accostons" dit-il à son second, un homme assez grand et de type africain, aux dreadlocks tombantes, "Si il y a des gens ici, il y a de l'or", continua-t-il le sourire aux lèvres.

Morgan retourna vite dans sa cabine pour chercher ses pistolets et son sabre, et quand il ressortit, ils étaient déjà amarrés... Il se rapprocha alors de son second et lui dit:

-"Nous descendrons seuls, alors armes-toi jusqu'aux dents car je ne sais ce qui nous attend, je crois que c'est un port pirate, mais peut-être qu'il appartient à ces bougres de français! "

Il descendirent donc tous deux du gallion, et s'avancèrent sur les ponts, en direction de se qui semblait-être le bâtiment principal. Morgan chargea ses six pistolets, qu'il cachea sous son long manteau brun, et alluma sa pipe pour avoir d'un simple marchand.

-"Je crois que je vois une silouhette fémine par là Morgan", dit Blackwell pointant du doigt droit devant. Morgan lui répondit alors:

-"Et bien je crois que nous avons de la chance, ne la reconnais-tu pas?"
-"Heu elle ne me rappelle personne..."
-"Je t'ai déjà parlé d'elle pourtant, c'est Jeys, espèce de bigorneaux boiteux!"



   


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 14 Mars 2007 à 12:14:04
   Pendant ce temps, loin de cette île perdue au milieu de l’océan Pacifique, du côté de la Terre de Feu…
L’aube se lève enfin. Le vent faiblit un peu et la houle diminue progressivement. La pluie a cessée. A cet endroit le détroit se resserre et laisse apparaître les ombres des rivages, plongeant leurs falaises imposantes dans l’eau glacée de ces latitudes. Le ciel est encore très chargé de sombres nuages qui se déchirent sur les sommets des montagnes environnantes. Le Clipperton II, blessé de son combat de la veille, poursuit sa route �  vitesse réduite bien que toute sa toile soit envoyée.
   Peu de temps après avoir forcé le blocus, tout le monde avait bien entendu une canonnade, suivie d’une forte explosion venant des frégates espagnoles, ce qui intrigua Taranis. Pour lui ce n’était pas normal que les espagnols se tirent dessus. Cela cachait probablement une ruse de leur part pensait-il et se doutait bien que son poursuivant allait reprendre la chasse.
   La voie d’eau dans la cale avant est provisoirement colmatée mais laisse encore de l’eau s’infiltrer lentement mais inexorablement. Des hommes s’acharnent, tant bien que mal, �  évacuer ce liquide devenu sale et malodorant par la crasse accumulée �  fond de cale au fil des jours de mer. Ils arrivent tout juste �  contenir les fuites restantes. Cette masse d’eau qui envahit la cale avant fait plonger dangereusement l’étrave, ce qui ralenti considérablement le bateau. Il est impératif que le voilier se mette en panne pour réparer avant qu’il ne soit plus manoeuvrable. Il faut donc rapidement trouver un endroit sûr pour éventuellement se préparer �  se défendre avec le navire au mouillage, ce qui rend le Clipperton II très vulnérable �  un abordage.

_Il va être difficile de manœuvrer dans ces eaux si l’espagnol nous rattrape, capitaine. De quelle façon allons-nous combattre ? Se demande le second.
_Au contraire. Nous allons refuser le combat et l’empêcher de nous dépasser. Avec un peu de chance nous pourrions même l’envoyer sur…
Taranis n’a pas le temps de finir sa phrase qu’un cri retenti de la vigie.
_VOILE ESPAGNOLE DERRIERE NOUS !... Mais… Mais c’est impossible !
_Qui y a-t-il vigie ? S’étonne Taranis.
_Il… Il navigue sous pavillon noir capitaine !
Une stupéfaction générale s’empare de l’équipage qui s’empresse d’aller voir ce bateau rattrapant le Clipperton II.
_Il est des notre capitaine ! S’exclame le Bosco. Tout s’explique maintenant, la canonnade, l’explosion !
_Pas si vite messieurs ! C’est peut-être un piège. Hissez les armoiries ! S’il répond en envoyant les siennes nous pourrons enfin l’identifier. En attendant… Tout le monde au poste de combat !
   Dans la marine marchande ce pavillon représente les armoiries du propriétaire du navire. Dans la marine militaire il représente l’appartenance de la flotte �  un gouverneur, un noble de haut rang pouvant faire office d’amiral, ou au roi lui-même. Ici il représente son capitaine, ce qui permet aux pirates de se reconnaître entre eux. Celui de Taranis est d’azur (bleu), avec une fleur de Lys d’or au centre, posée sur deux sabres d’argent croisés pointe en bas, on l'appelle "Le lys sabré". Il est généralement hissé en haut du Grand mât ou du mât de Misaine. Maintenant reste �  savoir �  qui appartient ce navire qui suit le Clipperton II depuis un moment déj� . Si en plus ce voilier descend son pavillon des couleurs (le pavillon noir) �  mi hampe pour saluer, plus de doute, c’est un bateau amical.
   


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Karum le 18 Mars 2007 à 17:39:26
Cela faisait un moment que le Shadow Ice avait laissé ses adversaires bien loin derrière, d'ailleurs il gardait une bonne cadence.

Le butin avait été mit dans la cale et fut séparé en deux parties distinctes, l'une de ces parties seraient donnée au navire qui leur avait permis une victoire si aisée.

Estebald Iskander étudiait une carte maritime des environs dans sa cabine quand la vigie se fit entendre.

"Pavillon Noir en avant, le vaisseau semble connaître quelques avaries."

Le capitaine prit sa canne et se dirigea �  l'avant du navire, il y avait effectivement voile noire en avant, voile sérieusement abimée par dessus le marché, il s'agissait certainement de leur prédécesseur...

Le capitaine de ce navire avait fait arborer ses armoiries (les hisser au mât)...

Le Capitaine Iskander prit la direction des opérations.

"Etranglez les voiles !" (Etranglez une voile = l'étouffer au moyen de cordage...ralentir la cadence en gros.)

Aussitôt, les voiles furent étouffée et le navire ralentit sa cadence et un nouvel ordre fut lancé.

"Descendez le pavillon des couleurs à mi-hampe !"

Le Shadow Ice arrivait �  hauteur de l'autre navire et son pavillon venait d'être descendu �  mi-hampe, preuve que l'agressivité n'était actuellement pas de mise.
Le capitaine alla �  la barre en continuant de lancer ses ordres.

"Arborez les armoiries !"

Les armoiries furent hissées, sur ce navire, le pavillon des armoiries possédait sur son fond un chardon, symbole écossais, dessiné par dessus le chardon se trouvait une rapière lame vers le bas ainsi qu'un pistolet, tous deux avec des tracés dorés, au canon du pistolet sortait un oiseau de feu, un pheonix, oiseau de légende enfin, en regardant bien on pouvait remarquer dans le bord inférieur droit des armoiries du Shadow Ice un trèfle �  trois feuilles...

C'était l�  l'emblème d'un corsaire Irlandais employé par la couronne Française...

Petit �  petit, le Shadow Ice, manœuvré par des mains de maître se rapprocha du navire de Taranis et n'arrêta de s'en approcher qu'�  un mètre du navire en question.
Tout l'équipage, capitaine compris était vêtu de noir, comme s'ils célébrait un deuil... C'était d'ailleurs le cas, ils célébraient le deuil de quelques dizaines de braves marins tombés au combat...

Tout l'équipage se mit d'ailleurs �  la bande. (mettre l'équipage �  la bande = l'aligner sur le pont pour saluer un navire ou une personnalité)
 


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 21 Mars 2007 à 11:14:15
   Le détroit de Magellan �  cet endroit descend au Sud puis, un peu plus loin bifurque �  l’Ouest en direction du Pacifique. C’est le petit matin, le ciel est sombre de nuages se bousculant dans les airs, le vent diminue progressivement, mais le courant faisant face �  celui-ci lève une houle serrée et encore assez forte pour fragiliser les réparations provisoires. A ce rythme le colmatage de la voie d’eau ne tiendra pas longtemps. Il faut absolument trouver un bon mouillage pour réparer définitivement. Taranis en connaît un. Il est déj�  passé par l�  du temps où il avait son sloop, qu’il avait dut réparer après être tombé dans une embuscade tendue par les espagnols au même endroit.
Le Shadow Ice et le Clipperton II naviguent maintenant côte �  côte.

_Iskander ! J’aurai dus m’en douter. Je le croyais devant nous alors qu’il nous suivait. La canonnade et l’explosion c’était bien lui ! Conclu Taranis.
_Leur voilier est intact mais on dirait qu’ils ont eut des pertes. Ils sont en deuil. Remarque le second.
_En effet. Nous allons les honorer… Pavillon en berne ! Rendez le salut !
   Le pavillon noir est abaissé pour rendre hommage aux marins du Shadow Ice morts au combat, tandis que l’équipage se met, �  son tour, �  la bande pour rendre le salut. Les deux navires sont si près l’un de l’autre que l’on pourrait croire qu’ils vont se toucher.
_Capitaine ! Il se rapproche trop. Il va nous heurter ! S’inquiète le pilote.
_N’ai crainte. C’est le capitaine lui-même qui tient la barre. Nous ne risquons rien. Répond tranquillement Taranis avec un sourire amusé.
_Vous le connaissez bien ? S’interroge le second.
_Le capitaine boiteux ? Pas assez �  mon goût. Il ne paye pas de mine avec sa canne et pourtant l’ennemi s’incline devant lui. C’est un irlandais et j’aime les irlandais. De plus il a la plus incroyable bibliothèque que l’on puisse trouver �  bord d’un voilier !
_Vous aussi vous avez une incroyable collection de sabres et de mousquets capitaine ! Lance le bosco.
_Sans parler de vos dagues en or capitaine ! Rajoute le pilote.
_Et de vos cognacs ! Plaisante le second.
_C’est vrai ! Et je me ferai une joie de lui montrer et de lui faire goûter mes dernières prises de guerres ! Rétorque Taranis avec un humour contenu, pensant au deuil que le Shadow Ice portait �  ses marins disparus.
A ce moment un matelot venant de la cale interpelle Taranis.

_Capitaine ! Capitaine ! Le colmatage va lâcher sous les coups de boutoir de la houle. On renforce tant bien que mal mais ça ne tiendra plus très longtemps !
_On arrive bientôt. Après le coude que forme le détroit il y a une petite crique sur la rive droite. Nous mouillerons l� . Mais avant nous allons envoyer un émissaire �  bord du Shadow Ice pour lui indiquer le mouillage et transmettre mes intentions de manœuvrer. Maintenant rompez le ban* ! Tout le monde au poste de manœuvre, nous allons bientôt virer.     

*Rompre le ban : rompre l’alignement que faisait l’équipage à la bande.
   


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 03 Avril 2007 à 14:25:47
   Le virement effectué, les deux bateaux se suivent de très près pour arriver �  la hauteur de la petite crique. A bord du Shadow Ice le pilote du Clipperton II renseigne en permanence Iskander sur les intentions de Taranis. Le but de la manœuvre étant de mouiller �  couple* avec les deux bateaux, le Clipperton II recevant sur babord le Shadow Ice. La difficulté étant que le navire de Taranis est de moins en moins manoeuvrable. Mais en jonglant avec les mouillages, une ancre sur l’avant et une autre sur l’arrière, le voilier finit par s’immobiliser au centre de la crique, près �  recevoir le Shadow Ice sur son flan. Peu de temps après, c’est au tour du navire d’Iskander, dans une belle manœuvre d’approche en culant**, de s’immobiliser contre le Clipperton II.
   A peine les deux bateaux amarrés ensemble, que des ovations et des cris de joie se font entendre des deux bords. Les deux équipages se mélange dans une frénésie sans retenue. Il faut reconnaître que ce n’est pas souvent que des confrères se rencontre si loin au bout du monde. Un climat de fête s’installe donc �  bord qui durera toute la journée et une partie de la nuit. Les réparations de la coque commenceront le lendemain.

_Enfin un peu de repos capitaine ! Les hommes l’ont bien mérités. Lance le second avec un sourire de soulagement.
_Oui, enfin un peu de repos ! Ca fera du bien �  tout le monde. Maintenant laissons-les s’amuser et allons accueillir le capitaine Iskander comme il se doit.
_Bonne idée capitaine !

* à couple = côte à côte
** culer = reculer

   


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Karum le 28 Mai 2007 à 18:08:57
La manœuvre s'était avérée peu évidente mais grâce aux indications du pilote de Taranis, Estebald pu sans grande difficulté faire ce couplage avec succès.

Et par dessus le marché, ils avaient réussi �  s'amarrer dans la crique avec une facilité déconcertante, dès que couplage fut fait et que l'amarrage fut accomplie les deux équipages hurlèrent de joie en unisson. On aurait presque pu dire qu'ils avaient parcourut les mers ensemble durant des années.

On apprit �  Estebald qu'il était invité par le capitaine Taranis �  bord du Clipperton II et le capitaine boiteux se fit un plaisir d'accepter tout en précisant qu'il devait d'abord faire quelques petites choses, il fit d'ailleurs réunir ses officiers dans sa cabine.

"Bien, mettons carte sur table, nous avons passé Magellan mais soyons bien conscient que sans le passage du Clipperton II nous aurions eu autrement plus de mal."

Les officiers acquiécèrent en coeur.

"Faisons un petit résumé, nous sommes passés avec quelques pertes physiques mais le navire n'a aucun dégât, c'est tout l'inverse du Clipperton II.
Maître Charpentier, tu vas les aider, choisit 10 des hommes pour prêter main forte aux réparations du Clipperton II, nous mettrons �  leur disposition nos réserves de bois s'ils n'en ont pas suffisamment.
Maître Voilier, enlèves les voiles espagnoles et remplacent les par des voiles Françaises, ils chercheront un navire espagnole et un navire montrant pavillon noir.
Second, je te confie le navire pendant que je serais �  bord du Clipperton II.
D'ailleurs, le charpentier m'accompagnera avec les marins qu'il aura désigné.
La vigie, surveille l'entrée de la crique au cas où nous aurions de la visite.
Artilleur, soit prêt �  riposter si quelqu'un devait nous attaquer et attention, n'utilise les armes que pour nous défendre.
Bosco, descend le pavillon noir et lève un pavillon Français �  la place.
Le chirurgien, occupes toi des blessés et sauves en autant que possible.
Quand au Coq, prépare un festin pour tout le monde... Ah oui, et amène moi un Campbelltown de douze ans d'âge.
Ce sont l�  les ordres que j'avais �  donner, partez �  vos tâches respectives."

Estebald enfila un long manteau noir - c'est que l'air était frais dehors - prit sa canne et sortit de sa cabine, il attendit le Coq sur le pont, coq qui ne tarda pas �  lui amener la bouteille de Campbelltown qu'il dissimula dans son manteau.

Il envoya sa canne sur l'autre navire et alla �  son bord en traversant les bastingages, cela ne fut possible qu'avec l'aide de deux marins bienveillants, chose normale vu que l'une des jambes du capitaine dit le boiteux était en piteux état.

Son charpentier l'attendait déj�  avec dix marins expérimentés et lui tendit sa canne.
Iskander se tourna vers un membre de l'équipage du Clipperton II et, sachant que les marins de ce vaisseau était pour la plupart de langue française s'adressa �  lui en Français, français qui s'avérait assez bon sans prendre compte cette abominable accent irlandais qu'il avait.

"Prévenez votre capitaine que le capitaine Iskander est à bord"
"Bien m'sieur, j'y vais d'ce pas !
Attendez ici..."

Le capitaine Iskander attendit donc avec les quelques hommes qui l'avait suivit �  bord.

Lorsque le marin revint il était accompagné d'un homme �  l'air noble et ayant des manières peu fréquentes pour un pirate, en effet, on voyait en lui des traces d'un lointain passé, un passé de noble...

"Capitaine Taranis j'imagine"
"Effectivement, peut-être pourrions nous parler dans ma cabine... il regarda les quelques marins d'Iskander qui l'avait accompagné. "A moins que vous ne souhaitiez me faire part de quelque chose.
Vous lisez dans mes pensées capitaine, ces hommes sont l�  pour vous aider dans vos réparations, le petit trapu est mon charpentier et contrairement �  ce que l'on pourrait penser c'est charpentier hors pair.

Après cela, les deux capitaines allèrent dans la cabine de Taranis et Estabald Iskander sortit de sa veste la bouteille de Campbelltown.

"Voici un whisky de Campbelltown de douze ans d'âge, pris dans ma collection personnelle.
Vous m'en direz des nouvelles capitaine."


Edit: superbe rp a quand te voir dans les postes des tavernes autre que celui la???
Scar
[hrp]Voil� , post finit... Et pour te répondre... c'est une très bonne question je dois dire ^^
Peut-être quand j'aurais le temps.[/hrp]  


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 06 Septembre 2007 à 10:52:40
   Cela faisait déj�  une petite semaine que les deux voiliers avaient mouillé dans une petite crique du détroit de Magellan. Les réparations sur la coque du « Clipperton II », malgré les intempéries et les coups de vents se succédant les uns derrière les autres,  sont sur le point de s’achever grâce �  l’aide appréciable de l’équipe du charpentier du « Shadow Ice ». A bord des bateaux les deux équipages, s’activant �  leurs taches quotidiennes, donnent l’impression de n’en faire qu’un. Les deux capitaines, quand �  eux, sont presque toujours ensemble, donnant leurs instructions �  leurs hommes, s’invitant mutuellement dans leurs cabines respectives, sirotant tantôt un whisky, tantôt un cognac. Il était impossible de savoir de quoi ils discutaient, mais ce qui était sûr, c’est qu’ils devaient parler de choses importantes.
   A terre, des équipes partaient régulièrement chasser et cueillir des fruits et légumes frais dans la forêt environnante. La crique semblait être prisonnière de deux montagnes, dont les cimes étaient constamment noyées dans de lourds nuages continuellement bousculés par un vent froid et puissant. Entre ces deux montagnes, dont leurs pieds baignent dans l’eau glacée du détroit, la crique donne l’impression de vouloir s’évader, en vain, par une petite vallée finissant dans un cirque. La végétation y est luxuriante et c’est l�  que l’on fait les plus belles chasses. On y entend donc régulièrement des coups de feux et personne ne s’en étonne le moins du monde. Pourtant, cette fois-ci, les coups de feux ressemblent plus �  une fusillade qu’�  une partie de chasse.

   


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 21 Septembre 2007 à 09:14:17
Sur les bateaux on s’interroge sur quel gibier peut bien tirer de cette façon l’équipe de chasseurs. C’est le petit matin, le temps est couvert comme �  son habitude et certains �  bord commencent déj�  �  parier sur la bête abattue en se réjouissant �  l’avance d’un bon gueuleton pour le déjeuner dans quelques heures. L’épaisse végétation, qui se finit presque au bord de l’eau sur des rochers abritants toutes sortes de délicieux crustacés, empêche de voir quoi que ce soit des navires au mouillage. Seule une petite plage, d’une cinquantaine de mètres de long sur une dizaine de large située tout au fond de la crique, permet d’échouer les barques pour aller au ravitaillement.
   Les coups de feu diminuent en intensité et se rapprochent du rivage. On commence �  entendre des cris et l’étonnement grandit �  bord au point de voir l’équipage se précipiter le long des bastingages pour tenter d’apercevoir quelque chose. Quel sera l’animal qui apparaîtra ? Les paris sont lancés.
         
   


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 02 Octobre 2007 à 13:06:56
   Soudain, sortant de la lisère de la forêt, se dirigeant vers les chaloupes échouées sur la plage, un homme titube et s’affale de tout son long face contre le sable. A bord du Clipperton II, d’où les barques partent pour le ravitaillement �  terre de part sa position favorable, contrairement au Shadow Ice qui lui protège l’entrée de la crique, c’est la stupéfaction générale. Tout le monde s’interroge puis réalise avec effroi ce qu’il faut bien admettre ; l’équipe �  terre est attaquée.
_On dirait qu’il a des flèches plantées dans le dos ! S’exclame un marin.
Aussitôt l’alerte est donnée.

_On nous attaque ! ALEEEEERTE ! Aux armes ! Aux armes !
Sur les bateaux on s’organise en hâte pour une riposte dans une agitation plus ou moins confuse. Personne n’aurait pensé que les équipages se feraient surprendre �  terre !
   En l’absence de son capitaine parti sur l’autre navire, le lieutenant en second de Taranis prend tout de suite les choses en main et commence �  donner les ordres nécessaires �  la défense, puis �  une contre attaque pour aller secourir les hommes menacés par cet ennemi inconnu. Pendant ce temps un officier du Shadow Ice fait son rapport au capitaine Iskander en présence de Taranis tout en parcourant d’un pas pressé les coursives rejoignant le pont supérieur.

_L’équipe de ravitaillement se fait attaquer capitaine ! Il y a un homme �  terre sur la plage. On ne sait pas où sont les autres. On ne voit rien d’ici �  travers cette végétation.
_Qui nous attaque ? Demande Estebald à son officier.
_Impossible de savoir pour l’instant. On ne voit personne, ils se cachent.
_Les espagnols nous auraient retrouvés ? S’interroge Taranis.
_Je ne pense pas capitaine. L’homme sur la plage aurait des flèches plantées dans le dos. Sûrement des indigènes, mais je vous le répète on ne les voit pas, ils se cachent derrière la végétation !
_Des indigènes ! Bon sang !... Il ne manquait plus que ça ! 
   


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 31 Mars 2008 à 13:09:42
   A bord du Clipperton II, où deux chaloupes d’une dizaine d’hommes chacune se préparent �  rejoindre la plage pour aller secourir leurs compagnons en difficulté, les canonniers se mettent �  tirer en direction de celle-ci dans l’espérance d’effrayer cet énigmatique adversaire que personne n’a encore pu voir et ainsi couvrir le débarquement.
_Cessez le feu ! Crie Taranis ayant rejoint son bord. Nous risquons de toucher un des nôtres !
_Il faut tous y aller capitaine ! On va leurs faire bouffer leurs entrailles �  ces macaques !
_Du calme ! Oui on va y aller. Faites mettre �  l’eau les autres chaloupes et préparez des munitions pour une soixantaine d’hommes. Nous allons peut-être devoir partir en expédition, ne serait-ce que pour nettoyer le secteur.
_Le capitaine Iskander viendra t’il avec nous ?
_Oui. Il se prépare �  débarquer avec des hommes lui aussi. Il connaît bien certains dialectes indigènes, ça nous sera peut-être utile… Au fait, où est le Lieutenant en second ?
_C’est lui qui dirige les premiers secours. Il est dans une des deux chaloupes.
_Parfait ! Maintenant exécution. Ne perdons pas de temps. Il faudra peut-être faire un campement fortifié sur la plage avant de s’enfoncer plus dans cette forêt.
_Tout de suite capitaine !
   Sur celle-ci, l’équipe du lieutenant vient d’échouer leurs embarcations et commence �  se déployer. Leurs mousquets et leurs arquebuses, pointés vers l’obscurité profonde de cette forêt vierge devenue soudainement hostile, sont près �  cracher leurs projectiles sur cet ennemi invisible.  


Titre: Re : La cabane de l'à®le de Pà¢ques
Posté par: Taranis le 15 Juillet 2008 à 09:37:08
   Tandis que certain avec le lieutenant s’occupent du blessé sur la plage afin de le ramener �  bord, les autres s’impatientent de s’enfoncer plus loin pour secourir leurs compagnons, dont on est sans nouvelle depuis la fin de la fusillade.
_Lieutenant, Qu’est-ce qu’on attend ? Il faut aller les chercher, ils sont sûrement blessés !
_On ne bouge pas et on attend les renforts. On ne sait pas ce qu’on va trouver l� -dedans. Pour l’instant vous trois allez le ramener �  bord, puis vous reviendrez avec des munitions. D’ailleurs les autres chaloupes arrivent.
_Lieutenant ! Ca bouge par l� -bas ! S’écrit subitement un des hommes.
_Par ici aussi ça bouge lieutenant !
_A couvert ! Tous �  couvert ! Ne tirez par encore ! Il faut les identifier avant, ce sont peut-être les nôtres !
Au même instant une volée de flèches venant de nulle part s’abat sur la plage, blessant �  la jambe deux marins qui s’occupaient d’évacuer leur compagnon d’infortune.
_Ces lâches, ils nous canardent et on ne les voit pas !
_Tirez dans le feuillage ! Il ne faut pas qu’ils s’approchent ! Crie le lieutenant.
_Ils sont partout on dirait !
_Attention �  droite ! Ils vont nous déborder !
_On va se faire tuer ! On n’a pas le temps de recharger !
_Tenez bon, les nôtres arrivent !
_Qu’ils se dépêchent ! J’ai bientôt plus de munition moi !
_Il y en a plein la chaloupe de munition !
_Elle est �  découvert ! Vas-y toi, si le cœur t’en dit !
_Arrêtez de discuter vous deux ! Tirez bon sang ! Tirez !