Histoire des plus fameux pyrates. (D.Defoé)

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Khizir Khayr ad-Dîn (turc : Barbaros Hızır Hayreddin Paşa, arabe : خير الدين ḫayr ad-dīn, bienfait de la religion) (ou Chair ad Din, diminutif: Chaireddin, voire Cheireddin) dit Barberousse, grand amiral de l'Empire ottoman, frère cadet d'Arudj Reïs, né en 1467 dans l'île de Lesbos �  Mytilène, mort le 4 juillet 1546. Il fut avec Andrea Doria le plus grand marin de son temps.

Sommaire
1 Biographie
1.1 Bey d'Alger
1.2 À Istanbul
2 Bibliographie
 


 Biographie 
Yacoub Reïs, potier �  Mytilène, a quatre fils : Arudj, Elias, Ishac et Khizir. Les deux derniers sont potiers comme leur père, Arudj est marin. Il est capturé et esclave �  Rhodes. Khizir rassemble une grosse somme d'argent pour racheter son frère. Arudj parvient �  s'évader et Khizir revient �  son métier de potier. Par la suite, il rejoint son frère Arudj, qui déposa les Hafsides du trône de la Tunisie. Il ramène des musulmans et des juifs de l'Andalousie fuyant la pression de l'inquisition espagnole et les conversions de force décrétées par Isabelle la Catholique en 1492 vers l'Empire ottoman où le sultan Bayezid II leur avait donné refuge. Cela lui confère un grand prestige aux yeux des musulmans et c'est �  cette période qu'il acquiert son surnom de « Barberousse ».


 Bey d'Alger
Khizir s'était vu confier la régence sur Alger par son frère Arudj, pendant que celui-ci était parti conquérir l'Ouest de l'Algérie. Après la défaite de son frère, les populations cherchent �  se défaire de cette tutelle étrangère. Barberousse a alors l'idée de s'allier �  l'Empire ottoman. Il fait allégeance au sultan Sélim Ier qui lui donne la titre de pacha et de beylerbeyi, avec une troupe de 2 000 hommes munis d'artillerie puis même de 4 000 volontaires ayant le statut de janissaires.

Ces renforts arrivent �  point pour juguler la révolte des populations et pour parer �  un nouvel assaut espagnol (1519). Cependant, il est vaincu par une armée de Hafsides : il doit céder Alger et se replier sur Djidjelli Jijel. Il revient �  sa carrière de moudjahid pour reconstituer ses finances (1520-1525).

Il reprend ses conquêtes dès qu'il le peut. Il s'empare de Collo (1521) puis de Annaba (1522), puis de Constantine et enfin il reprend Alger, où les Kabyles qui l'en avaient chassé s'étaient rendus impopulaires (1525). Il réprime brutalement toute tentative de soulèvement — la forteresse espagnole du Peñon menace toujours la ville.

En 1529, Barberousse entreprend le siège du Peñon. Après trois semaines de bombardement d'artillerie, le commandant Martin de Vargas, trahissant les populations d'Alger, se rend avec 25 hommes. Il périt sous les coups de bâton (27 mai 1529). Barberousse fait raser la forteresse et emploie les pierres pour construire un môle de 200m de long et 25m de large, créant ainsi le port d'Alger. La flotte turque en fait son refuge habituel dans cette partie de la Méditerranée.

En 1531 l'amiral gênois Andrea Doria, au service de l'Espagne, se fait fort de le vaincre : il essuie une défaite historique. 400 Espagnols sont tués. Barberousse poursuit la flotte espagnole en déroute et ravage au passage les côtes italiennes et la Provence.

En 1533, Barberousse est nommé le grand amiral de la flotte ottomane par le sultan Soliman qui lui donna le nom de Khayr ad-Din. Il désigna son fils adoptif Hasan comme son successeur.

Ensuite, Barberousse cherche �  punir le sultan hafside et �  étendre le domaine islamique : il attaque la Tunisie. Il profite des dissensions des Hafsides pour entrer dans Tunis (août 1534). Il proclama la déchéance des Hafsides et installa une garnison �  Kairouan.

Les Espagnols, aidés par les Tunisiens inquiets de ces succès, sont appelés au secours par le sultan hafside détrôné, Moulay Hassan. Ils prennent La Goulette (Halq al-Wadi, Halq el-Oued), port de Tunis (14 juillet 1535) puis Tunis même, avec l'aide des habitants que Barberousse n'avait pas massacrés. Ils massacrent le tiers de la poplulation de la ville pendant trois jours, avec l'accord du roi hafside. Barberousse combat jusqu'a la dernière minute les hordes espagnoles et se replie �  (Annaba) où il trouve un soutien. Revenant �  son activité de corsaire, il prend Mahon (capitale de l'île de Minorque, dans l'archipel des Baléares), où il fait 6 000 prisonniers et un énorme butin (1536).


 À Istanbul
Le sultan Soliman l'appelle �  Istanbul pour diriger les opérations contre Charles Quint. Il participa �  la prise de Nice par la flotte française en 1543. De retour �  Istanbul, il y reste jusqu'�  sa mort en 1546. Il fut enterré au bord de la mer, dans un mausolée situé au quartier Beşiktaş, ancien port d'attache de la marine ottomane, sur la rive européenne du Bosphore.

En 1537, une expédition victorieuse de Barberousse enlève les Cyclades aux Vénitiens et les offre �  l'Empire ottoman.

   

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Samuel Bellamy fut un flibustier anglais plus connu sous les noms de Black Sam ou encore Black Bellamy et surnommé Prince des Pirates.

Après une enfance passée dans le Devonshire, la légende raconte qu'il a quitté l'Angleterre pour le Nouveau Monde, en quête de fortune. Il y trouve quelqu’un pour financer une expédition �  la recherche de trésors espagnols coulés près des côtes de l’Amérique du Sud. Cette expédition est un échec et Bellamy rentre les mains vides.

Il se marie et fonde une famille près de Canterbury, mais l’appel de la mer est le plus fort : il se fait engager �  bord du navire de Benjamin Hornigold, connu pour sa générosité envers les prisonniers et son refus d’attaquer les navires anglais. Bellamy prend sa place de capitaine lorsque Hornigold cesse ses activités.

Bellamy rencontre ensuite de nombreux succès au cours sa carrière de pirate essentiellement dans les Antilles. Il est connu pour motiver ses troupes par de grands discours, art dans lequel il se considère lui-même talentueux. Il est toujours très préoccupé par le confort et le bien-être de son équipage et même de ses prisonniers.

Sa carrière s'arrête brusquement le 27 avril 1717, jour où il coule au large du Cap Cod dans le Massachusetts �  bord du Whydah Gally (Whydah est le nom d'un port de commerce africain, près de la Côte d'Ivoire ; Gally, ou Galley, signifie galère) - alors chargé de trésors provenant de plus de 53 navires - au cours d'un orage. Seuls deux hommes ont survécu : l'un a disparu dans les méandres de l'histoire, l'autre, Thomas Davis, déclarera �  son procès que le Whydah transportait 180 sacs d'or et d'argent lors du naufrage et alimentera le folklore du Cap Cod avec l'histoire de Bellamy et de la terrible tempête qui causa sa perte.

Barry Clifford et une équipe de plongeurs ont retrouvé son navire en 1984. Il en ont ramené des armes, des pièces de monnaie, des bijoux et différents autres objets.

il aurait dit cette phrase lors de son jugement en 1720(seulement il est sencé etre déja mort) "Ils nous condamnent, ces crapules, alors que la seule différence entre nous, c'est qu'ils volent les pauvres grâce �  la loi, et que nous pillons les riches armés de notre seul courage"

   

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Jean Lafitte ou Laffite (né dans les années 1770 - date de décès inconnue) était un flibustier de nationalité Française qui écuma le Golfe du Mexique au début du XIXe siècle. Il créa son propre « Royaume de Barataria » dans les marais et les bayous près de La Nouvelle-Orléans afin de contrôler l'embouchure du Mississippi après l'achat de la Louisiane en 1803. Il aurait eut sous ses ordres environ 1 000 hommes. Il joua un rôle décisif en soutenant le général Andrew Jackson lors de la bataille de la Nouvelle-Orléans, en 1815. Il prit ensuite part au trafic des esclaves, qui était alors interdit. Le souvenir de son action est resté vif aux États-Unis, particulièrement en Louisiane et au Texas où plusieurs lieux portent son nom.

Sommaire
1 Biographie
 
  Biographie 
On suppose qu’il est né soit en France[1], soit sur l'île d'Hispanola, actuelle Haïti[2],[3]. Il quitte la France peu de temps après que celle-ci ait cédé la Louisiane aux États-Unis (en 1803) et retrouve son frère Pierre dans les Caraïbes afin d'y faire fortune. Il s'engage dans la contrebande et la flibusterie, opérant au nom de son Royaume de Barataria[4], ne reconnaissant de ce fait la souveraineté d’aucune autre nation.

 
Les itinéraires probablement empruntés par Lafitte pour se livrer �  la contrebande.Jean et Pierre s'installent �  Barataria près de la Louisiane récemment vendue par Napoléon aux américains en novembre 1803. Il faudra attendre dix ans avant que ce territoire ne devienne un État �  part entière et les frères Lafitte vont profiter de ces vides institutionnels et juridiques pour développer une économie parallèle. Barataria est un territoire difficile d'accès composé de trois îles principales toutes idéales pour dissimuler ses bases, sa flotte navale et les « produits de contrebande » : les esclaves qu'il a volés aux Espagnols. La navigation incessante de ses navires autour de ses possessions en interdit presque totalement l'accès[4].

En 1812, l'Angleterre entre en guerre contre les États-Unis, trente ans après la guerre d'indépendance. L'armée américaine est faible. Lafitte, avec 500 de ses hommes et des canons volés aux espagnols est sollicité par les anglais. Il décide de se ranger du côté Américain avec le général Andrew Jackson (qui deviendra Président des Etats Unis en 1829) qu'il avertit de l'imminence d'une attaque. Il négocie son aide contre le pardon pour lui et ses hommes. Jackson refuse d'abord de collaborer avec un criminel mais finit par accepter son aide après avoir lancé seul une première attaque désastreuse.[5],[3]. Le 8 janvier 1815, les canons de Lafitte volés aux espagnols vont contribuer �  tuer près de 2000 Anglais �  la bataille de Chalmette - plus communément appelée bataille de la Nouvelle-Orléans - pour huit hommes perdus côté américain[6]. Cette bataille permet �  Jean Lafitte de gagner une certaine notoriété, ainsi que le pardon pour ses actes répréhensibles, mais il perd la souveraineté sur son Royaume au profit des américains[1].

Au sommet de son activité, Jean Lafitte commandait une cinquantaine de vaisseaux rapides et bien armés ainsi qu'un millier d'hommes[4].

Jean Lafitte reste avant tout un contrebandier. Il décide de quitter la Louisiane américaine pour s'installer �  Galveston au Texas espagnol en proie �  l’anarchie afin de continuer ses trafics. Il poursuit son commerce jusqu'en 1820-1821, période �  laquelle il est forcé de quitter sa base opérationnelle qu'il livre aux flammes[1]. Sa trace se perd ensuite.

Ce qui lui arrive ensuite reste obscur et les théories sont nombreuses[7]. S'il est attesté que Pierre meurt dans la région du Yucatán fin 1821[8], selon les sources les moins douteuses, Jean Lafitte serait mort soit en 1823 lors d'un combat naval entre son navire, le General Santander, et une flotille espagnole[9], soit en 1826 au cours d'un ouragan. D'autres dates sont citées par nombre de généalogistes et historiens, amateurs ou professionnels, mais il est en tous cas impossible de trouver de témoignage irréfutable concernant la fin de vie de Jean Lafitte après 1822, date de son évasion d'une prison cubaine[8].

Un manuscrit controversé, connu sous le nom de Journal de Jean Laffite[3], raconte comment, après que sa mort fut annoncée dans les années 1820, il aurait vécu dans plusieurs états des États-Unis, fondé une famille �  Saint-Louis, Missouri et écrit ce journal avant de décéder aux alentours de 1840. Dans les années 1950, le journal est traduit du français vers l'anglais et édité aux États-Unis. Le manuscrit original est acheté par Price Daniel, Gouverneur du Texas, et est aujourd’hui exposé �  la bibliothèque Sam Houston Regional Library and Archives, �  Liberty, au Texas. Rien ne permet d'affirmer que ce manuscrit soit une contrefaçon, ni au contraire qu'il soit authentique[3].

   

libertalia:
Olivier Levasseur plus connu sous le nom de "La Buse", surnommé ainsi en raison de sa rapidité �  fondre sur sa proie est un authentique pirate.
   Qui de plus authentique que le pirate La Buse ?!
Son trésor est un butin �  perles, diamants, or et vaisselles d'argent, un vrai pirate pendu haut et court, des messages codés, des grottes et une île mystérieuse, des plans ou foisonnent des cachettes !

La Buse, pirate célèbre écuma l'océan Indien au début du 18ème siècle. Il aurait caché un trésor estimé �  4,5 milliards d'euros quelque part �  La Réunion. Aujourd'hui encore, des chercheurs et des scientifiques se lancent �  la recherche de ce trésor précieusement conservé depuis plus de 280 ans.




» Voir sur Google Earth (nécessite le logiciel)
» Voir sur Google MapsOlivier Levasseur est né �  Calais �  la fin du XVIIè siècle. En 1721, La Buse est associé au pirate anglais Taylor. Ils se sont emparé au mois d'avril du riche vaisseau portugais de 72 canon La Vierge du Cap qui avait cherché refuge contre les tempêtes dans le port de Saint-Denis (île Bourbon).
A bord du vaisseau se trouvaient le comte Ericeira, vice-roi des Indes et l'archevêque de Goa. La Buse n'exigea pas de rançon du vice-roi, mais fit main basse sur les objets d'inéstimable valeur : rivières de diamants, bijoux, perles, barres d'or et d'argent, meubles, tissus, vases sacrés et cassettes de pierres précieuses, et la crosse d'or de GOA constellée de rubis pesant une centaine de kilos, le tout évalué �  4,5 milliards d'euros.
La Vierge du Cap, radoubée et remise �  neuf, devint le vaisseau de La Buse et prit le nom de Le Victorieux.
Mais l'année d'après, Duguay-Trouin et le commodore anglais Matthews vinrent se chercher querelle dans les parages. La Buse et Taylor se sont méfiés et ont préféré prendre "le large". Taylor s'enfuit aux Antilles et La Buse se retira �  l'île Sainte-Marie près de la côte de Madagascar.
Il prit sa retraite, car la piraterie n'était plus possible avec aux trousses un gaillard de la trempe de Duguay-Trouin, dont le pavillon flottait glorieusement de l'Equateur au cap de Bonne-Espérance.
La plupart des écumeurs des mers cessèrent également toute activité et devinrent d'assez paisibles citoyens en profitant de la Charte de clémence offerte par le roi de France. Leurs bateaux pourrirent dans les anses et la piraterie disparut.
Presque seul, La Buse temporisa avant d'accepter la Charte, restitua les vases sacrés, mais ne put se résoudre �  rendre le butin de La Vierge du Cap, condition de la clémence.
Il est certain qu'il cacha son trésor...mais où ?
On a avancé le nom de 6 îles : Maurice, La Réunion, Frigate, Mahé, Rodrigues, Sainte-Marie.
Dans tous les cas, c'est �  Sainte-Marie que vivait Levasseur, en situation irrégulière mais sans grand danger immédiat... parlant de soumission sans se hâter de conclure.
Vers 1729, exerçant le métier de pilote dans la baie d'Antongil (Madagascar), il offrit des services au vaisseau La Méduse, de la Compagnie des Indes, qui voulait entrer dans le port.
Le Capitaine d'Hermitte, commandant de bord, le reconnut, et se souvenant que le pirate avait maintes fois arraisonné des navires de sa compagnie, il l'arrêta.

Le 7 juillet 1730, La Buse était condamné �  mort �  17h.
Quand il monta sur l'échafaud pour expier ses crimes de pirate, Olivier Levasseur, dit La Buse, lança dans la foule un cryptogramme et s'écria :
- "Mes trésors �  qui saura comprendre !"

Voici donc La Buse pendu, le cryptogramme lancé dans la foule, et le trésor caché offert aux plus malins.
Qui ramassa le message secret ?
Nul ne saurait le dire, mais depuis plus de deux siècles, l'océan Indien, des îles Seychelles �  la pointe de Madagascar, est le centre de recherches incessantes et foisonne de documents �  clés, de rébus et de signes gravés qui tous, selon la tradition, se rapportent aux prodigieux trésors de La Buse.
   

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