Titre: Poème Posté par: Elisa le 28 Juin 2007 à 18:24:33 Ici, tout le monde poura poster des Poème... ;D Voici une de mes création speciale dédicasse a leboboss ;) :
Au coucher du soleil, l'ange s'envolera Dans l'ombre du feu éternelle, l'hadès sombrera... Chante Belzebut Ris le diable Des gens pitoyable Aux âme qui se sont tuent Ades dieu des enfer fit régner les abysse l'ange sorti des mers ami de la justice Chante Belzebut Ris le diable Des gens pitoyable Aux âme qui se sont tuent l'ange et le démon le démon et l'ange titan et lion rage et patience Après une nuit de colère Abysse et paradis éteins Ne laissant qu'un désert Dans le coeur des béguin Chante Belzebut Ris le diable Des gens pitoyable Aux âme qui se sont tuent Elisa Novalis et capitaine Dark.. Titre: Re : Poème Posté par: Black le 29 Juin 2007 à 15:45:53 Pas mal ton poème. Allez +1 for you.
Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 30 Juin 2007 à 14:47:27 Joli + 1 aussi
Titre: Re : Poème Posté par: salkhon le 30 Juin 2007 à 15:38:56 Hey j'ai un poème en tête que j'adore, il me transmet énormément de choses, j'espère que vous aimerez!
Alors....hum hum...... Pigeon, oiseau � la grise robe, dans l'enfer des villes, � mon regard tu te dérobes, tu es vraiment le plus agile. pfffou....houa! C'est fort! :'( Titre: Re : Poème Posté par: shinlei le 30 Juin 2007 à 16:27:37 Moi, je vais vous raconter une petite comptine ( qui me vient d'un grand connard >:( , mais bon) :
C'était il y a très très longtemps, les hommes n'existaient pas encore, la Terre était alors, peuplée d'éléphants. Il y en avait des noirs et des blancs. Mais ils se battaient entre eux, les noirs n'aimaient pas les blancs et les blancs n'aimaient pas les noirs... Ils se detestaient tellement, qu'ils ont fini par tous s'entretuer... Il restait seulement un petit éléphant noir et un petit éléphant blanc, et comme ils étaient amoureux, ils ont eu des bébés... Et depuis, sur Terre, il n'y a que des éléphants gris... Titre: Re : Poème Posté par: salkhon le 30 Juin 2007 à 16:32:26 c'est joli!
si on transpose ça � l'humanité, est-ce que ça veut dire que Mickael Jackson est un précurseur de la paix internationale?............... .......... .......... .......... .......... désolé....... Titre: Re : Poème Posté par: shinlei le 30 Juin 2007 à 16:36:57 Bah d'une certaine façon faut croire... :)
Pourquoi tu pourris mon truc comme ça, hein? Tu n'as donc pas de coeur? :'( tu es comme tous les autres, un grand méchant. Titre: Re : Poème Posté par: salkhon le 30 Juin 2007 à 16:48:20 Bah je te l'ai pas pourri ta comptine..........
ha on me fait signe que si! J'en suis navré........ Mais j'ai vraiment apprécié, ça rattrape? Et puis un grand méchant, tout est relatif, j'ai un petit coeur qui bat derrière cette carapace de maladresse est d'humour (utilisée comme un réflexe défensif d'ailleurs, comme Chandler dans Friends, tout pareil! :D haha c'est mon héros ce mec!) Titre: Re : Poème Posté par: shinlei le 30 Juin 2007 à 16:51:37 ha ha tu parles d'un héros! enfin il en faut bien un pour tout le monde... c'est mieux que d'idolatrer Chuck Norris... :D
Je t'en veux pas, comment pourrais je t'en vouloir? :-* Mais bon vaut meiux arreter l� , on va pourrir le topic d'Elisa, consacré aux poemes... ps= moi j'aime bien Phoebe, elle chante bien, des vraies chansons engagées! Titre: Re : Poème Posté par: salkhon le 30 Juin 2007 à 16:59:48 Attends, t'imagines même pas � quel point Chandler est un repère pour la plupart des personnes de la gent masculine!
Les filles, regardez toutes Chandler et vous nous comprendrez mieux! Je vous jure! Bon, pour rattraper le post: Parfum exotique, Charles Baudelaire "Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne, Je respire l'odeur de ton sein chaleureux, Je vois se dérouler des rivages heureux Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone; Une île paresseuse où la nature donne Des arbres singuliers et des fruits savoureux ; Des hommes dont le corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers." Voil� les images qui tapissent mon imaginaire quand au coucher du soleil je pense � toi, mon tendre amour, Shinlei. Titre: Re : Poème Posté par: De_Vendeloves le 01 Juillet 2007 à 02:39:53 AhhhhHHHHH le traumatisme, j'était tombé dessus au bac français!!!!
Bon faut dire que c'est un beau poème, mais le découvrir au moment de l'épreuve n'est pas un tres bon souvenir... Bon moi je vais mettre un poème d'un poète( poët) que j'ai découvert il y a peu; Isaac de Benserade, du 17 ème siecle.. CONTRE UNE LAIDE STANCES Bien que nous soyons seuls vôtre crainte est frivole, Fiez-vous-en � mon respect: Ne tremblez point, cruelle, & que je vous cajole Sans que mon feu vous soit suspect. Vous n'êtes pas trop laide & nature un peu chiche Vous a traitée honnêtement. Mais avec tout cela, si vous n'étiez point riche, Où trouveriez-vous un amant? Vos yeux au gré des miens, ont une foible amorce, Et ne versent qu'un jour obscur ; Je pense toutefois qu'ils ont beaucoup de force, Mais c'est que je suis un peu dur. Que sçait-on si jamais vous n'allumez de flâmes, Et ne plaisez � d'autres goûts ; Cependant je m'accorde avec toutes les femmes, Et je tiens mon coeur contre vous. Vôtre bouche en riant fait que mon nez rechigne Du noir desordre de vos dents, Sans que je leur impute une vapeur maligne Qui vient peut-être du dedans. J'aime sur vôtre front cette guerriere audace Où l'on voit l'amour en courroux, Et ce poil tout brûlé vous sert de bonne grace, Puisqu'il vous sert sans être � vous. Parmy vos agrémens nature desavouë Une fi gluante splendeur ; Et ce rouge acheté, qui dessus vôtre jouë Fait l'office de la pudeur. Vous n'avez bras ni mains, teint, ou lévres vermeilles, De gorge il ne s'en parle point ; On se mocque chez vous de ces riches merveilles, Et de jeunesse & d'embonpoint. Aussi tant de beauté n'est pas un avantage Qui serve d'un grand ornement ; Si vous êtes pas belle, au moins êtes-vous sage, Ou la serez incessamment. Une belle se damne, on la presse, on l'enflâme, On fait contre elle cent efforts : Afin de vous sauver, le Ciel a mis vôtre ame En sureté dans vôtre corps. Ce sera pour vos biens si l'on vous importune ; Et si quelqu'un vous aime un jour, Afin de le blesser il faut que la fortune Dérobe des traits � l'amour. Si le coeur vous en dit, & si vôtre ame goûte Les appas d'un si doux peché, Achetez un galand ; quelque cher qu'il vous coûte, Vous aurez toûjours bon marché. Vous le verrez tout bas demandant son salaire, Soûpirer d'un ton obligeant : Quelque chetif qu'il soit, s'il travaille � vous plaire, Il gagnera bien son argent. Qu'il sera malheureux s'il faut qu'il se propose D'acquerir l'esprit par le corps! L'amour qu'on vous témoigne est une étrange chose, Quand le respect en est dehors. Quelques voeux qu'en secret un amoureux vous offre, Encore qu'il vous presse bien, Prenez garde � la bourse, & fermez vôtre coffre, Aprés cela ne craignez rien. Titre: Re : Poème Posté par: leboboss le 01 Juillet 2007 à 10:49:37 oua , j'adore ;D allez , plus un de karma !
Titre: Re : Poème Posté par: shinlei le 01 Juillet 2007 à 15:59:28 Bon moi je vais mettre une poesie de Rimbaud. Je suis pas poesie, mais celle l� , je l'aime bien, parce que c'est vraiment une "poesie des sens" :)
Au Cabaret-Vert cinq heures du soir Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines Aux cailloux des chemins. J'entrais � Charleroi. − Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines De beurre et du jambon qui fût � moitié froid. Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table Verte : je contemplai les sujets très naïfs De la tapisserie. − Et ce fut adorable, Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs, − Celle-l� , ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! − Rieuse, m'apporta des tartines de beurre, Du jambon tiède, dans un plat colorié, Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse D'ail, − et m'emplit la chope immense, avec sa mousse Que dorait un rayon de soleil arriéré. Et sinon, de la poesie qui est plus mon style, car avec une image et que pour moi l'image est aussi interessante que les mots: http://www.dailymotion.com/relevance/search/vincent+tim+burton/video/x9flk_vincent-tim-burton-vostfr_fun C'est Vincent de Tim Burton. Je l'ai dej� mis dans la partie ciné donc... Regardez bien, il y a des rimes aussi... Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 02 Juillet 2007 à 16:05:39 Blague à part : Sur dailymotion, vous avez la vidéo de Sarko bouré au G8 !!!!
Titre: Re : Re : Poème Posté par: Elisa le 02 Juillet 2007 à 16:12:47 Bon moi je vais mettre une poesie de Rimbaud. Je suis pas poesie, mais celle l� , je l'aime bien, parce que c'est vraiment une "poesie des sens" :) Tu sais ma cher Shinlei... Le cabaret vers... C'était un cabaret situer � Charleroi (ma ville natale en plus ;D ) parce que Rimbaud est aller � Charleroi... Dingue non... Ha oui et "poesie des sens", le terme scientifique c'est Synesthésie ;) (bon ça va, j'arrête de faire l'intello ::) ) Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 15:23:43 Un ptit poème :
J'crois qu'les histoires d'amour c'est comme les voyages en train, Et quand j'vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un, Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ? Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ? Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins, Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins, Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai, Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet, Toi aussi tu leur fais signe et t'imagines leurs commentaires, Certains pensent que tu t'plantes et qu't'as pas les pieds sur terre, Chacun y va d'son pronostic sur la durée du voyage, Pour la plupart le train va dérailler dès l'premier orage. Le grand amour change forcément ton comportement, Dès l'premier jour faut bien choisir ton compartiment, Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place, Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe ? Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage, Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages, Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure, T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le contrôleur. Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bat de l'aile, Toi tu te dis que tu n'y es pour rien et que c'est sa faute � elle, Le ronronnement du train te saoule et chaque virage t'écoeure, Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur. Et le train ralentit, c'est déj� la fin de ton histoire, En plus t'es comme un con tes potes sont restés � l'autre gare, Tu dis au revoir � celle que t'appelleras désormais ton ex, Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex. C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train, Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un, Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ? Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ? Pour beaucoup la vie se résume � essayer de monter dans le train, A connaître ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain, Pour beaucoup l'objectif est d'arriver � la bonne heure, Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur. Il est facile de prendre un train encore faut-il prendre le bon, Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon wagon, Car les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles, Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible. Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grève, Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves, Et y a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention, Mais forcément ils descendront déçus � la prochaine station, Y a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives, Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher � la locomotive, Et y a les aventuriers qu'enchaînent voyage sur voyage, Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page. Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois, On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi, Depuis je traîne sur le quai je regarde les trains au départ, Y a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sens � part. Il paraît que les voyages en train finissent mal en général, Si pour toi c'est le cas accroche-toi et garde le moral, Car une chose est certaine y aura toujours un terminus, Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus. C'est connu. Qui est l'interprète ? ;) Titre: Re : Poème Posté par: Capitaine le 04 Juillet 2007 à 15:27:43 C'est pas Organisme en mauvaise santé ?
Titre: Re : Re : Poème Posté par: Elisa le 04 Juillet 2007 à 15:37:42 Un ptit poème : Petit... Mmmm... Pas si sur ;D ;D ;D LOL!!! Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 15:38:51 C'est pas le bon nom... Allez, +1 a celui qui trouve (c'est pas dur pourtant)
comment ça pas si sur ? (Bruit de page qui tourne) A ouai, d'accord !! Titre: Re : Poème Posté par: Talisca le 04 Juillet 2007 à 15:40:55 Moi y'a pas mal de poème que j'aime en voici deux :
L'albatros Souvent pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner � côtés d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Baudelaire, Les fleurs du mal II Oceano Nox O combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparus, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Dans l'aveugle océan � jamais enfouis ! Combien de patrons morts avec leur équipages! L'ouragan de leur vie � pris toutes les pages Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots ! Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée. Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée; L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots! Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Vous roulez � travers les sombres étendues, heurtant de vos fronts morts des éceuils inconnus. Oh! Que de vieux parents qui n'avaient plus qu'un rêve, Sont morts en attendant tous les jours sur la grêve, Ceux qui ne sont pas revenus! On s'entretient de vous parfois dans les veillées. Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées, Mêle encor quelques temps vos noms d'ombre couverts Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures, Aux baisers qu'on dérobe � vos belles futures, Tandis que vous dormez dans les goémons verts! On demande : - Où sont-ils? Sont-ils roi dans quelque île? Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile?- Puis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire. Le temps, qui sur tout ombre en verse une plus noire, Sur le sombre océan jette le sombre oubli. Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue. L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ? Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur, Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre, Parlent encor de vous en remuant la cendre De leur foyer et de leur coeur! Et quand la tombe enfin a fermé leur paupières, Rien ne sait plus votre noms, pas même une humble pierre Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond, Pas même un saule vert qui s'éffeuille � l'automne, Pas même quand la chanson naïve et monotone Que chante un mediant � l'angle d'un vieux pont! Où sont-ils les marins sombrés dans les nuits noires? O flots! Que vous savez de lugubres histoires! Flots profonds redoutés des mères � genoux! Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir quand vous venez vers nous! Victor Hugo Allez, un petit dernier ! L'homme et la mer Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir, tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais a plonger au sein de ton image; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets; Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes; O mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets! Et cependant voil� des siècles inombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remords, Tellement vous aimez le carnage et la mort, O lutteurs éternels, O frères implacables ! Charles Baudelaire (1821-1867) Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 15:44:06 oùla y sont pas tout petit ces deux là !!!! Mais y sont bien quand même + 1.
Titre: Re : Poème Posté par: Talisca le 04 Juillet 2007 à 15:47:52 Héhé merci ! ;D ;D Plus 1 pout ta générosité ! ;)
Titre: Re : Re : Poème Posté par: De_Vendeloves le 04 Juillet 2007 à 15:48:41 C'est pas le bon nom... Allez, +1 a celui qui trouve (c'est pas dur pourtant) comment ça pas si sur ? (Bruit de page qui tourne) A ouai, d'accord !! c'est grand corps malade, non? oui je sais qu'organisme en mauvaise santé m'a pis sur la voie..je l'avoue...bon il merite mieux que moi ton point de karma... Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 15:56:26 Un bib-bib pour DV et Capitaine :
Bib...Bib...OUAIS Eh ouai +1 à tous les deux ! (jeme sens d'humeur généreuse aujourd'hui) Titre: Re : Poème Posté par: scar le 04 Juillet 2007 à 17:20:39 ptain j'allais le dire j'ai vu cela trop tard (j'étais à la banque.....)
Titre: Re : Poème Posté par: le_zigouilleur le 04 Juillet 2007 à 17:22:24 hoho , a la banque ?!!! dommage , mais je ten mes un moi !
Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 17:55:54 Jvais essayer d'en trouver d'aatres de Grand corps malade.
Titre: Re : Re : Poème Posté par: shinlei le 04 Juillet 2007 à 18:04:56 ptain j'allais le dire j'ai vu cela trop tard (j'étais à la banque.....) C'était 5 minutes de la vie de Scar. :D :-* Titre: Re : Poème Posté par: Elisa le 04 Juillet 2007 à 18:06:30 Ouai mais... qu es ce qu'il a fait � la banque???... ::) ::) ::) Dévaliser^^ ;D ;D ;D Ha ha ha ha ha... :D
Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 18:17:39 Oui, Scar a fait Ocean 13 !!!
Titre: Re : Poème Posté par: scar le 04 Juillet 2007 à 20:38:49 ptain j'allais le dire j'ai vu cela trop tard (j'étais à la banque.....) C'était 5 minutes de la vie de Scar. :D :-* 5 minutes de ma vie à la banque,?? tu rêve une demi heure..... Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 10:51:04 Tain t'a eu de la chance !
Titre: Re : Poème Posté par: SilverFalcon le 05 Juillet 2007 à 11:10:28 Bon j'aime pas trop trop le slam mais y'a des paroles que j'aime bien :
C'était sur une grande route, j'marchais l� d'puis des jours Voire des s'maines ou des mois, j'marchais l� d'puis toujours Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie Evidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie d'faire connaissance Y'avait un tas d'personnes et personne marchait dans l'même sens Alors j'continuais tout droit mais un doute s'est installé Je savais pas c'que j'foutais l� , encore moins où j'devais aller Mais en ch'min au fil du temps j'ai fait des sacrées rencontres Des trucs impressionants, faut absolument qu'j'vous raconte Ces personnages que j'ai croisé c'est pas vraiment des êtres humains Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d'expérience On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparue Un moment sur mon ch'min, j'ai rencontré le sport Un mec physique, un peu grande gueule mais auprès d'qui tu d'viens fort Pour des raisons techniques on a du s'quitter c'était dur Mais finalement c'est bien comme ça, puis l'sport ça donne des courbatures J'ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux Elle prétendait qu'avec les mots on pouvait traverser les cieux J'lui ai dit j't'ai d'j� croisée et franchement tu vaux pas l'coup On m'a parlé d'toi � l'école et t'avais l'air vraiment relou Mais la poésie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes J'lui ai d'mandé tu penses qu'on peux vivre ensemble ? J'crois qu'j'suis accroc Elle m'a dit t'inquiêtes le monde appartient � ceux qui rêvent trop Puis j'ai rencontré la détresse et franchement elle m'a saoulé On a discuté vite fait mais rapidement je l'ai r'foulée Elle a plein d'certitudes sous ses grands airs plein d'tension Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d'conversations Un moment sur ma route j'ai rencontré l'amour J'lui ai dit tient tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours Dans l'absolu t'es une bonne idée mais dans les faits c'est un peu nul Tu pars en couille une fois sur deux faudrait qu'tu r'travaille ta formule L'amour m'a dit écoute petit ça fait des siècles que j'fais mon taff Alors tu m'parles sur un autre ton si tu veux pas t'manger des baffes Moi j'veux bien être gentille mais faut qu'chacun y mette du sien Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est l� qu'j'me suis rendu compte Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaine Que ce soir il d'vait diner chez sa d'mi-soeur : la haine Avant d'partir j'ai pas bien compris, il m'a conseillé d'y croire toujours Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était mes derniers mots d'amour J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé Et je sais qu'un d'ces quatre on s'ra amené � s'recroiser Un peu plu stard sur mon ch'min j'ai rencontré la tendresse Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la nostalgie La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire � la bougie Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié Et jusqu'� c'jour, elle marche toujours � mes côtés Avec elle j'ma tape des barres et on connait pas la routine Maintenant c'est sûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux Pas moyen d'mieux l'connaitre, il m'a laissé aucune piste Je sais pas � quoi il r'semble mais au moins j'sais qu'il existe J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix J'suis pas au bout d'mes surprises, l� d'sus y'a aucun doute Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route C'était sur une grande route, j'marchais l� d'puis des jours Voire des s'maines ou des mois, j'marchais l� d'puis toujours Une route pleine de virage, des trajectoires qui dévient Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu, un peu comme la vie. Titre: Re : Re : Poème Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 11:17:38 Bon j'aime pas trop trop le slam mais y'a des paroles que j'aime bien Le slam c'est de la poésie récitée sur de la musique... Titre: Re : Poème Posté par: Talisca le 05 Juillet 2007 à 12:38:14 Héhé, désolé ed te dire que c'est faux ! A la base, le slam se fait sans musique. J'ai fait un stage en février et mes prof' ont bien insistés l� -dessus... ;)
Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 12:40:21 C'est vrai, mais Grand Corps Malade a mis ses poèmes en musiques. C'est plus agréable � écouter...
Titre: Re : Poème Posté par: scar le 05 Juillet 2007 à 13:26:03 Le ciel s'assombrit devant moi
Je n'ai pas le temps de m'y préparer De préserver un dernier horizon Mais je n'emets aucun regret Peut-être qu'un jour j'existerai � nouveau Pour vivre encore, qui peut le dire Quelque soit l'aspect ou la forme que je puisse prendre Rien qu'une chance supplémentaire pour moi Un moment précipité, aucun déshonneur Plutôt que de me hâter vers la conclusion Et que de souhaiter voir ma vie arriver � son terme Personne ne peut m'arrêter maintenant Le temps est compté, ça ne pouvait pas durer Mais j'aurais aimé faire plus de choses Je reviens pour essayer encore Un jour, peut-être, j'attendrai jusqu'� ce moment ne mens plus, ne mens plus ne mens plus, ne mens plus Ils sont tous assis � ma table Parlant fort et buvant du vin Leur temps est compté tout comme le mien Mais seulement ils ne le savent pas encore Voici juste un avertissement Quand tu es plongé dans tes rêves les plus profonds Il n'y a rien que tu puisse dissimuler J'ai les yeux rivés sur toi L'horloge est rapide, l'heure est proche Le passé mouvementé est toujours présent Ma vie est figée, l'heure est l� Je pense revenir chez moi ne mens plus, ne mens plus ne mens plus, ne mens plus ne mens plus, ne mens plus ne mens plus, ne mens plus plus de mensonges. c'est de qui?? allez un indince je le site assez souvent.... Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 13:35:48 A tout les coups c'est un truc d'Iron Maiden traduit en français.
un Titre: Re : Poème Posté par: scar le 05 Juillet 2007 à 13:36:57 oui tout a fait!!!!
sans l'indice tu aurais trouvé??? Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 13:53:10 Nan. Un truc que tu cites souvent, de toutes façon, c'est dur à trouver. Par contre, c'était évident que c'était traduit : y a pas une seule rhyme !
Un autre poème pacifiste : Monsieur le Président Je vous fais une lettre Que vous lirez peut-être Si vous avez le temps Je viens de recevoir Mes papiers militaires Pour partir à la guerre Avant Mercredi soir Monsieur le Président Je ne veux pas la faire Je ne suis pas sur Terre Pour tuer des pauvres gens C'est pas pour vous fâcher Il faut que je vous dise Ma décision est prise Je m'en vais déserter Depuis que je suis né J'ai vu mourir mon père J'ai vu partir mes frères Et pleurer mes enfants Ma mère a tant souffert Qu'elle est dedans sa tombe Et se moque des bombes Et se moque des vers Quand j'étais prisonnier On m'a volé ma femme On m'a volé mon âme Et tout mon cher passé Demain de bon matin Je fermerai ma porte Au nez des années mortes J'irai sur les chemeins Je mendierai ma vie Sur les routes de France De Bretagne en Provence Et je dirai aux gens Refusez d' obéir Refusez de la faire N'allez pas à la guerre Refusez de partir S'il faut donner son sang Allez donner le votre Vous êtes bon apôtre Monsieur le Président Si vous me poursuivez Prévenez vos gendarmes Que je n'aurai pas d'armes Et qu'ils pourront tirer Boris Vian, Le Déserteur Titre: Re : Poème Posté par: SilverFalcon le 05 Juillet 2007 à 13:56:38 Tres joli! Engagé!
Je la connaissai deja mais ca fait du bien de revoir! :) Titre: Re : Poème Posté par: scar le 05 Juillet 2007 à 14:00:08 oui moi de même
ps: bike plus un de karma pour ta réponse... Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 14:20:49 cooooooooool
Titre: Re : Poème Posté par: Talisca le 05 Juillet 2007 à 14:57:11 Un autre petit poème : Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. G. Appolinaire Titre: Re : Poème Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 14:59:39 Sympa comme tout maintenant jmais + 1 par poème posté
Titre: Re : Poème Posté par: scar le 05 Juillet 2007 à 15:24:48 ce n'est pas un poème masi une seule phrase (redite dans quelque chose que vous connaissez sans doute)
" Bonne nuit prince" cette phrase est plein de sens, dans la version que vous connaissez on peut interpreter "prince" d'un certaine manière (la perosnne qui entend cette phrase avant de mourir est roi) prince peut lui dire " Ce'st fini tu n'es plus roi c'est moi le roi toi tu es un pricne c'est tout". "Bonne nuit" symbloique de la mort et de l'éternel sommeil et bonne nuit dans le sens (tu ne sera pas seul ce que tu aimes vont te rejoindre..) j'ai mit cela car aucun poème me venais en tête Titre: Re : Poème Posté par: Elisa le 05 Juillet 2007 à 16:53:55 - C'est beau... C'est très beau... Je dois dire franchement que tu mérite 1 karma pour ça... Franchement ;) :-*
Titre: Re : Poème Posté par: sajhe le 09 Juillet 2007 à 10:20:27 ombre de la nuit
coeur noir comme du charbon tu viens a nous inexorablement tu es la mort Titre: Re : Poème Posté par: De_Vendeloves le 09 Juillet 2007 à 11:56:21 Pirate
Sous les feux de l’enfer � tes pieds je m’endors Et ton sabre assassin souligne ma faiblesse. Sous tes mains apposées j’abandonne mon corps Espérant tes baisers sous le feu des caresses. La tempête fait rage et les flots déchaînés Font grincer les cordages salés des amarres… Tes cheveux dans le vent, ton regard éclairé, Ton allure puissante aux accents d’avatars, Tu es l’unique objet de mon rêve immoral. Un Homme tu n’es plus, sauvage et animal, ‘Hissez ! Larguez ! Souquez !’, tes cris de ponts en cales Accompagnent mes reins , décuplant mon envie . Les tableaux violents du désir embrasé Par la froide chaleur émanée de tes yeux M’emplissent de sueur et je gis dénudée Une main sur mon cœur et l’autre sur le creux De mon jardin brûlant de plaisir enflammé. Tes démons sont mes chaînes et mon cœur est blessé Par ton nom que j’expie en un cri langoureux. Anais Siana Titre: Re : Poème Posté par: Prune le 25 Juin 2012 à 16:18:20 Je voulais créer un nouveau fil de discussion sur les poèmes et puis j'ai trouvé celui ci. Alors au lieu de polluer cette section avec un nouveau fil, je poste mon poème ici :) Je l'ai écrit il y a quelque mois, il est sur ma maman, la meilleure maman du monde d'ailleurs :D
Le temps et les années passent Sans que les souvenirs s’effacent. J’ai appris � t’écrire mille et un mots, Pour te dire tout ce qu’il y a de plus beau. Pour te dire que jamais rien ne te remplacera, Et t’expliquer ce que tu représentes pour moi. J’apprends encore aujourd’hui, J’apprends les étapes de la vie. Jours après jours, Pendant que le temps cours, J’essaie de le retenir les années Pour rester plus longtemps � tes côtés. Tu m’as tant appris durant mon enfance Qu’aujourd’hui, tu ensoleille mon adolescence. J’aimerais te dire « Maman Je t’aime », Qu’aujourd’hui, hier et demain même Tu restes un élément essentiel de ma vie Et que sans toi, elle ne serait pas un paradis. Prune. J'espère qu'il vous plaira, donnez moi votre avis :D Titre: Re : Poème Posté par: kevin26703 le 25 Juin 2012 à 16:33:31 +1
C'est beau ;) Titre: Re : Poème Posté par: axelle le 25 Juin 2012 à 16:56:09 ouahhhhh me parles pas de poèmes >:( >:( satané bac tient ^^
Prune il est magnifique ton poème (t'a l'art et la manière de dégoter des beaux trucs toi :D entre la musique et le poème !!!! ) +1 ;) ;) Titre: Re : Poème Posté par: Prune le 25 Juin 2012 à 18:01:18 Merci :D
Titre: Re : Poème Posté par: Aerin le 26 Juin 2012 à 13:42:39 Prune, tu en écris beaucoup ?
Il n'y a pas assez de Victor Hugo � mon gout ;) alors pour y remédier : Nous emmenions en esclavage Cent chrétiens, pêcheurs de corail ; Nous recrutions pour le sérail Dans tous les moûtiers du rivage. En mer, les hardis écumeurs ! Nous allions de Fez � Catane... Dans la galère capitane Nous étions quatre-vingts rameurs. On signale un couvent � terre. Nous jetons l'ancre près du bord. A nos yeux s'offre tout d'abord Une fille du monastère. Près des flots, sourde � leurs rumeurs, Elle dormait sous un platane... Dans la galère capitane Nous étions quatre-vingts rameurs. - La belle fille, il faut vous taire, Il faut nous suivre. Il fait bon vent. Ce n'est que changer de couvent. Le harem vaut le monastère. Sa hautesse aime les primeurs, Nous vous ferons mahométane... Dans la galère capitane Nous étions quatre-vingts rameurs. Elle veut fuir vers sa chapelle. - Osez-vous bien, fils de Satan ? - Nous osons, dit le capitan. Elle pleure, supplie, appelle. Malgré sa plainte et ses clameurs, On l'emporta dans la tartane... Dans la galère capitane Nous étions quatre-vingts rameurs. Plus belle encor dans sa tristesse, Ses yeux étaient deux talismans. Elle valait mille tomans ; On la vendit � sa hautesse. Elle eut beau dire : Je me meurs ! De nonne elle devint sultane... Dans la galère capitane Nous étions quatre-vingts rameurs. Victor Hugo. Titre: Re : Poème Posté par: Prune le 26 Juin 2012 à 14:07:20 Oui, j'aime beaucoup en écrire. C'est un passe temps. Après c'est sur que je suis pas vraiment douée mais j'aime tout de même écrire :D
Il est beau ce poème de Victor Hugo :) |