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Forums de la communauté Age Of Sea Dogs => Age Of Sea Dogs => Discussion démarrée par: Elisa le 28 Juin 2007 à 18:24:33



Titre: Poème
Posté par: Elisa le 28 Juin 2007 à 18:24:33
Ici, tout le monde poura poster des Poème... ;D Voici une de mes création speciale dédicasse a leboboss ;) :

Au coucher du soleil, l'ange s'envolera
Dans l'ombre du feu éternelle, l'hadès sombrera...

Chante Belzebut
Ris le diable
Des gens pitoyable
Aux âme qui se sont tuent

Ades dieu des enfer
fit régner les abysse
l'ange sorti des mers
ami de la justice

Chante Belzebut
Ris le diable
Des gens pitoyable
Aux âme qui se sont tuent

l'ange et le démon
le démon et l'ange
titan et lion
rage et patience

Après une nuit de colère
Abysse et paradis éteins
Ne laissant qu'un désert
Dans le coeur des béguin

Chante Belzebut
Ris le diable
Des gens pitoyable
Aux âme qui se sont tuent


Elisa Novalis et capitaine Dark..  


Titre: Re : Poème
Posté par: Black le 29 Juin 2007 à 15:45:53
Pas mal ton poème. Allez +1 for you.  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 30 Juin 2007 à 14:47:27
Joli + 1 aussi  


Titre: Re : Poème
Posté par: salkhon le 30 Juin 2007 à 15:38:56
Hey j'ai un poème en tête que j'adore, il me transmet énormément de choses, j'espère que vous aimerez!

Alors....hum hum......


Pigeon,
oiseau �  la grise robe,
dans l'enfer des villes,
�  mon regard tu te dérobes,
tu es vraiment
le plus agile.


pfffou....houa! C'est fort! :'(  


Titre: Re : Poème
Posté par: shinlei le 30 Juin 2007 à 16:27:37
Moi, je vais vous raconter une petite comptine ( qui me vient d'un grand connard  >:( , mais bon) :

C'était il y a très très longtemps, les hommes n'existaient pas encore, la Terre était alors, peuplée d'éléphants.

Il y en avait des noirs et des blancs.
Mais ils se battaient entre eux, les noirs n'aimaient pas les blancs et les blancs n'aimaient pas les noirs...

Ils se detestaient tellement, qu'ils ont fini par tous s'entretuer...

Il restait seulement un petit éléphant noir et un petit éléphant blanc, et comme ils étaient amoureux, ils ont eu des bébés...

Et depuis, sur Terre, il n'y a que des éléphants gris...


   


Titre: Re : Poème
Posté par: salkhon le 30 Juin 2007 à 16:32:26
c'est joli!

si on transpose ça �  l'humanité, est-ce que ça veut dire que Mickael Jackson est un précurseur de la paix internationale?...............
..........

..........

..........

..........

désolé.......  


Titre: Re : Poème
Posté par: shinlei le 30 Juin 2007 à 16:36:57
Bah d'une certaine façon faut croire... :)

Pourquoi tu pourris mon truc comme ça, hein? Tu n'as donc pas de coeur?  :'(
tu es comme tous les autres, un grand méchant.  


Titre: Re : Poème
Posté par: salkhon le 30 Juin 2007 à 16:48:20
Bah je te l'ai pas pourri ta comptine..........

ha on me fait signe que si!

J'en suis navré........

Mais j'ai vraiment apprécié, ça rattrape?

Et puis un grand méchant, tout est relatif, j'ai un petit coeur qui bat derrière cette carapace de maladresse est d'humour (utilisée comme un réflexe défensif d'ailleurs, comme Chandler dans Friends, tout pareil! :D haha c'est mon héros ce mec!)  


Titre: Re : Poème
Posté par: shinlei le 30 Juin 2007 à 16:51:37
ha ha tu parles d'un héros! enfin il en faut bien un pour tout le monde... c'est mieux que d'idolatrer Chuck Norris...  :D

Je t'en veux pas, comment pourrais je t'en vouloir?  :-*

Mais bon vaut meiux arreter l� , on va pourrir le topic d'Elisa, consacré aux poemes...

ps= moi j'aime bien Phoebe, elle chante bien, des vraies chansons engagées!  


Titre: Re : Poème
Posté par: salkhon le 30 Juin 2007 à 16:59:48
Attends, t'imagines même pas �  quel point Chandler est un repère pour la plupart des personnes de la gent masculine!

Les filles, regardez toutes Chandler et vous nous comprendrez mieux!
Je vous jure!

Bon, pour rattraper le post:

Parfum exotique, Charles Baudelaire

"Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone;

 
Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne.

 
Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,

 
Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers."

Voil�  les images qui tapissent mon imaginaire quand au coucher du soleil je pense �  toi, mon tendre amour, Shinlei.  


Titre: Re : Poème
Posté par: De_Vendeloves le 01 Juillet 2007 à 02:39:53
AhhhhHHHHH le traumatisme, j'était tombé dessus au bac français!!!!
Bon faut dire que c'est un  beau poème, mais le découvrir au moment de l'épreuve n'est pas un tres bon souvenir...
Bon moi je vais mettre un poème d'un poète( poët) que j'ai découvert il y a peu; Isaac de Benserade, du 17 ème siecle..


CONTRE UNE LAIDE
STANCES

Bien que nous soyons seuls vôtre crainte est frivole,
Fiez-vous-en �  mon respect:
Ne tremblez point, cruelle, & que je vous cajole
Sans que mon feu vous soit suspect.

Vous n'êtes pas trop laide & nature un peu chiche
Vous a traitée honnêtement.
Mais avec tout cela, si vous n'étiez point riche,
Où trouveriez-vous un amant?

Vos yeux au gré des miens, ont une foible amorce,
Et ne versent qu'un jour obscur ;
Je pense toutefois qu'ils ont beaucoup de force,
Mais c'est que je suis un peu dur.

Que sçait-on si jamais vous n'allumez de flâmes,
Et ne plaisez �  d'autres goûts ;
Cependant je m'accorde avec toutes les femmes,
Et je tiens mon coeur contre vous.

Vôtre bouche en riant fait que mon nez rechigne
Du noir desordre de vos dents,
Sans que je leur impute une vapeur maligne
Qui vient peut-être du dedans.

J'aime sur vôtre front cette guerriere audace
Où l'on voit l'amour en courroux,
Et ce poil tout brûlé vous sert de bonne grace,
Puisqu'il vous sert sans être �  vous.

Parmy vos agrémens nature desavouë
Une fi gluante splendeur ;
Et ce rouge acheté, qui dessus vôtre jouë
Fait l'office de la pudeur.

Vous n'avez bras ni mains, teint, ou lévres vermeilles,
De gorge il ne s'en parle point ;
On se mocque chez vous de ces riches merveilles,
Et de jeunesse & d'embonpoint.

Aussi tant de beauté n'est pas un avantage
Qui serve d'un grand ornement ;
Si vous êtes pas belle, au moins êtes-vous sage,
Ou la serez incessamment.

Une belle se damne, on la presse, on l'enflâme,
On fait contre elle cent efforts :
Afin de vous sauver, le Ciel a mis vôtre ame
En sureté dans vôtre corps.

Ce sera pour vos biens si l'on vous importune ;
Et si quelqu'un vous aime un jour,
Afin de le blesser il faut que la fortune
Dérobe des traits �  l'amour.

Si le coeur vous en dit, & si vôtre ame goûte
Les appas d'un si doux peché,
Achetez un galand ; quelque cher qu'il vous coûte,
Vous aurez toûjours bon marché.

Vous le verrez tout bas demandant son salaire,
Soûpirer d'un ton obligeant :
Quelque chetif qu'il soit, s'il travaille �  vous plaire,
Il gagnera bien son argent.

Qu'il sera malheureux s'il faut qu'il se propose
D'acquerir l'esprit par le corps!
L'amour qu'on vous témoigne est une étrange chose,
Quand le respect en est dehors.

Quelques voeux qu'en secret un amoureux vous offre,
Encore qu'il vous presse bien,
Prenez garde �  la bourse, & fermez vôtre coffre,
Aprés cela ne craignez rien.
 


   


Titre: Re : Poème
Posté par: leboboss le 01 Juillet 2007 à 10:49:37
oua , j'adore  ;D allez , plus un de karma !  


Titre: Re : Poème
Posté par: shinlei le 01 Juillet 2007 à 15:59:28
Bon moi je vais mettre une poesie de Rimbaud. Je suis pas poesie, mais celle l� , je l'aime bien, parce que c'est vraiment une "poesie des sens"  :)

Au Cabaret-Vert
cinq heures du soir

Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J'entrais �  Charleroi.
− Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
De beurre et du jambon qui fût �  moitié froid.

Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. − Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,

− Celle-l� , ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! −
Rieuse, m'apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,

Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse
D'ail, − et m'emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.



Et sinon, de la poesie qui est plus mon style, car avec une image et que pour moi l'image est aussi interessante que les mots:

http://www.dailymotion.com/relevance/search/vincent+tim+burton/video/x9flk_vincent-tim-burton-vostfr_fun

C'est Vincent de Tim Burton. Je l'ai dej�  mis dans la partie ciné donc... Regardez bien, il y a des rimes aussi...





   


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 02 Juillet 2007 à 16:05:39
Blague à part : Sur dailymotion, vous avez la vidéo de Sarko bouré au G8 !!!!    


Titre: Re : Re : Poème
Posté par: Elisa le 02 Juillet 2007 à 16:12:47
Bon moi je vais mettre une poesie de Rimbaud. Je suis pas poesie, mais celle l� , je l'aime bien, parce que c'est vraiment une "poesie des sens"  :)


Tu sais ma cher Shinlei... Le cabaret vers... C'était un cabaret situer �  Charleroi (ma ville natale en plus ;D ) parce que Rimbaud est aller �  Charleroi... Dingue non... Ha oui et "poesie des sens", le terme scientifique c'est Synesthésie ;) (bon ça va, j'arrête de faire l'intello ::) )  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 15:23:43
Un ptit poème :

J'crois qu'les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand j'vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et t'imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu t'plantes et qu't'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va d'son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va dérailler dès l'premier orage.

Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès l'premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe ?

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le contrôleur.

Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bat de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y es pour rien et que c'est sa faute �  elle,
Le ronronnement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.

Et le train ralentit, c'est déj�  la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés �  l'autre gare,
Tu dis au revoir �  celle que t'appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.

C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

Pour beaucoup la vie se résume �  essayer de monter dans le train,
A connaître ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver �  la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.

Il est facile de prendre un train encore faut-il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon wagon,
Car les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grève,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront déçus �  la prochaine station,
Y a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher �  la locomotive,
Et y a les aventuriers qu'enchaînent voyage sur voyage,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.

Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traîne sur le quai je regarde les trains au départ,
Y a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sens �  part.

Il paraît que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche-toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.


C'est connu. Qui est l'interprète ? ;)  


Titre: Re : Poème
Posté par: Capitaine le 04 Juillet 2007 à 15:27:43
C'est pas Organisme en mauvaise santé ?  


Titre: Re : Re : Poème
Posté par: Elisa le 04 Juillet 2007 à 15:37:42
Un ptit poème :

Petit... Mmmm... Pas si sur ;D ;D ;D LOL!!!  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 15:38:51
C'est pas le bon nom... Allez, +1 a celui qui trouve (c'est pas dur pourtant)

comment ça pas si sur ? (Bruit de page qui tourne) A ouai, d'accord !!  


Titre: Re : Poème
Posté par: Talisca le 04 Juillet 2007 à 15:40:55
Moi y'a pas mal de poème que j'aime en voici deux :
L'albatros


   
Souvent pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner �  côtés d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

      Baudelaire, Les fleurs du mal II


Oceano Nox
   


    O combien de marins, combien de capitaines
    Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines
    Dans ce morne horizon se sont évanouis !
    Combien ont disparus, dure et triste fortune !
    Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
    Dans l'aveugle océan �  jamais enfouis !

    Combien de patrons morts avec leur équipages!
    L'ouragan de leur vie �  pris toutes les pages
    Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !
    Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée.
    Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée;
    L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots!

    Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !
    Vous roulez �  travers les sombres étendues,
    heurtant de vos fronts morts des éceuils inconnus.
    Oh! Que de vieux parents qui n'avaient plus qu'un rêve,
    Sont morts en attendant tous les jours sur la grêve,
    Ceux qui ne sont pas revenus!
   
    On s'entretient de vous parfois dans les veillées.
    Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées,
    Mêle encor quelques temps vos noms d'ombre couverts
    Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures,
    Aux baisers qu'on dérobe �  vos belles futures,
    Tandis que vous dormez dans les goémons verts!

    On demande : - Où sont-ils? Sont-ils roi dans quelque île?
    Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile?-
    Puis votre souvenir même est enseveli.
    Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire.
    Le temps, qui sur tout ombre en verse une plus noire,
    Sur le sombre océan jette le sombre oubli.
   
    Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.
    L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ?
    Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur,
    Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,
    Parlent encor de vous en remuant la cendre
    De leur foyer et de leur coeur!

    Et quand la tombe enfin a fermé leur paupières,
    Rien ne sait plus votre noms, pas même une humble pierre
    Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond,
    Pas même un saule vert qui s'éffeuille �  l'automne,
    Pas même quand la chanson naïve et monotone
    Que chante un mediant �  l'angle d'un vieux pont!

    Où sont-ils les marins sombrés dans les nuits noires?
    O flots! Que vous savez de lugubres histoires!
    Flots profonds redoutés des mères �  genoux!
    Vous vous les racontez en montant les marées,
    Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées
    Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!

      Victor Hugo

Allez, un petit dernier !

L'homme et la mer

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais a plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets;
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

Et cependant voil�  des siècles inombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, O frères implacables !

Charles Baudelaire (1821-1867)
   


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 15:44:06
oùla y sont pas tout petit ces deux là !!!! Mais y sont bien quand même + 1.  


Titre: Re : Poème
Posté par: Talisca le 04 Juillet 2007 à 15:47:52
Héhé merci !  ;D ;D Plus 1 pout ta générosité !  ;)  


Titre: Re : Re : Poème
Posté par: De_Vendeloves le 04 Juillet 2007 à 15:48:41
C'est pas le bon nom... Allez, +1 a celui qui trouve (c'est pas dur pourtant)

comment ça pas si sur ? (Bruit de page qui tourne) A ouai, d'accord !!

c'est grand corps malade, non? oui je sais qu'organisme en mauvaise santé m'a pis sur la voie..je l'avoue...bon il merite mieux que moi ton point de karma...  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 15:56:26
Un bib-bib pour DV et Capitaine :

Bib...Bib...OUAIS

Eh ouai +1 à tous les deux ! (jeme sens d'humeur généreuse aujourd'hui)  


Titre: Re : Poème
Posté par: scar le 04 Juillet 2007 à 17:20:39
ptain j'allais le dire j'ai vu cela trop tard (j'étais à la banque.....)  


Titre: Re : Poème
Posté par: le_zigouilleur le 04 Juillet 2007 à 17:22:24
hoho , a la banque ?!!! dommage , mais je ten mes un moi !  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 17:55:54
Jvais essayer d'en trouver d'aatres de Grand corps malade.  


Titre: Re : Re : Poème
Posté par: shinlei le 04 Juillet 2007 à 18:04:56
ptain j'allais le dire j'ai vu cela trop tard (j'étais à la banque.....)

C'était 5 minutes de la vie de Scar.


 :D :-*  


Titre: Re : Poème
Posté par: Elisa le 04 Juillet 2007 à 18:06:30
Ouai mais... qu es ce qu'il a fait �  la banque???... ::) ::) ::) Dévaliser^^ ;D ;D ;D Ha ha ha ha ha... :D  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 04 Juillet 2007 à 18:17:39
Oui, Scar a fait Ocean 13 !!!  


Titre: Re : Poème
Posté par: scar le 04 Juillet 2007 à 20:38:49
ptain j'allais le dire j'ai vu cela trop tard (j'étais à la banque.....)

C'était 5 minutes de la vie de Scar.


 :D :-*

5 minutes de ma vie à la banque,?? tu rêve une demi heure.....  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 10:51:04
Tain t'a eu de la chance !  


Titre: Re : Poème
Posté par: SilverFalcon le 05 Juillet 2007 à 11:10:28
Bon j'aime pas trop trop le slam mais y'a des paroles que j'aime bien :

C'était sur une grande route, j'marchais l�  d'puis des jours
Voire des s'maines ou des mois, j'marchais l�  d'puis toujours
Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie
Evidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie d'faire connaissance
Y'avait un tas d'personnes et personne marchait dans l'même sens
Alors j'continuais tout droit mais un doute s'est installé
Je savais pas c'que j'foutais l� , encore moins où j'devais aller
Mais en ch'min au fil du temps j'ai fait des sacrées rencontres
Des trucs impressionants, faut absolument qu'j'vous raconte
Ces personnages que j'ai croisé c'est pas vraiment des êtres humains
Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main
Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence
Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d'expérience
On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru
J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparue
Un moment sur mon ch'min, j'ai rencontré le sport
Un mec physique, un peu grande gueule mais auprès d'qui tu d'viens fort
Pour des raisons techniques on a du s'quitter c'était dur
Mais finalement c'est bien comme ça, puis l'sport ça donne des courbatures
J'ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux
Elle prétendait qu'avec les mots on pouvait traverser les cieux
J'lui ai dit j't'ai d'j�  croisée et franchement tu vaux pas l'coup
On m'a parlé d'toi �  l'école et t'avais l'air vraiment relou
Mais la poésie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes
J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes
J'lui ai d'mandé tu penses qu'on peux vivre ensemble ? J'crois qu'j'suis accroc
Elle m'a dit t'inquiêtes le monde appartient �  ceux qui rêvent trop
Puis j'ai rencontré la détresse et franchement elle m'a saoulé
On a discuté vite fait mais rapidement je l'ai r'foulée
Elle a plein d'certitudes sous ses grands airs plein d'tension
Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d'conversations
Un moment sur ma route j'ai rencontré l'amour
J'lui ai dit tient tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours
Dans l'absolu t'es une bonne idée mais dans les faits c'est un peu nul
Tu pars en couille une fois sur deux faudrait qu'tu r'travaille ta formule
L'amour m'a dit écoute petit ça fait des siècles que j'fais mon taff
Alors tu m'parles sur un autre ton si tu veux pas t'manger des baffes
Moi j'veux bien être gentille mais faut qu'chacun y mette du sien
Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien
On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est l�  qu'j'me suis rendu compte
Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte
Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaine
Que ce soir il d'vait diner chez sa d'mi-soeur : la haine
Avant d'partir j'ai pas bien compris, il m'a conseillé d'y croire toujours
Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était mes derniers mots d'amour
J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé
Et je sais qu'un d'ces quatre on s'ra amené �  s'recroiser
Un peu plu stard sur mon ch'min j'ai rencontré la tendresse
Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse
Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la nostalgie
La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire �  la bougie
Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié
Et jusqu'�  c'jour, elle marche toujours �  mes côtés
Avec elle j'ma tape des barres et on connait pas la routine
Maintenant c'est sûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine
J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux
Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux
Pas moyen d'mieux l'connaitre, il m'a laissé aucune piste
Je sais pas �  quoi il r'semble mais au moins j'sais qu'il existe
J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie
C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix
J'suis pas au bout d'mes surprises, l�  d'sus y'a aucun doute
Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route

C'était sur une grande route, j'marchais l�  d'puis des jours
Voire des s'maines ou des mois, j'marchais l�  d'puis toujours
Une route pleine de virage, des trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu, un peu comme la vie.  


Titre: Re : Re : Poème
Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 11:17:38
Bon j'aime pas trop trop le slam mais y'a des paroles que j'aime bien

Le slam c'est de la poésie récitée sur de la musique...  


Titre: Re : Poème
Posté par: Talisca le 05 Juillet 2007 à 12:38:14
Héhé, désolé ed te dire que c'est faux ! A la base, le slam se fait sans musique. J'ai fait un stage en février et mes prof' ont bien insistés l� -dessus...  ;)  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 12:40:21
C'est vrai, mais Grand Corps Malade a mis ses poèmes en musiques. C'est plus agréable �  écouter...  


Titre: Re : Poème
Posté par: scar le 05 Juillet 2007 à 13:26:03
       Le ciel s'assombrit devant moi
   Je n'ai pas le temps de m'y préparer
   De préserver un dernier horizon
   Mais je n'emets aucun regret
    
   Peut-être qu'un jour j'existerai �  nouveau
   Pour vivre encore, qui peut le dire
    Quelque soit l'aspect ou la forme que je puisse prendre
        Rien qu'une chance supplémentaire pour moi
    

    Un moment précipité, aucun déshonneur
    Plutôt que de me hâter vers la conclusion
    Et que de souhaiter voir ma vie arriver �  son terme
    Personne ne peut m'arrêter maintenant
    
 
    Le temps est compté, ça ne pouvait pas durer
    Mais j'aurais aimé faire plus de choses
    Je reviens pour essayer encore
    Un jour, peut-être, j'attendrai jusqu'�  ce moment
    
    ne mens plus, ne mens plus
        ne mens plus, ne mens plus
    
    Ils sont tous assis �  ma table
    Parlant fort et buvant du vin
    Leur temps est compté tout comme le mien
    Mais seulement ils ne le savent pas encore
    
    Voici juste un avertissement
    Quand tu es plongé dans tes rêves les plus profonds
    Il n'y a rien que tu puisse dissimuler
    J'ai les yeux rivés sur toi
    
    L'horloge est rapide, l'heure est proche
    Le passé mouvementé est toujours présent
    Ma vie est figée, l'heure est l� 
    Je pense revenir chez moi
    
    ne mens plus, ne mens plus
        ne mens plus, ne mens plus
    
     ne mens plus, ne mens plus
        ne mens plus, ne mens plus
         plus de mensonges.

c'est de qui?? allez un indince je le site assez souvent....  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 13:35:48
A tout les coups c'est un truc d'Iron Maiden traduit en français.

un  


Titre: Re : Poème
Posté par: scar le 05 Juillet 2007 à 13:36:57
oui tout a fait!!!!
sans l'indice tu aurais trouvé???  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 13:53:10
Nan. Un truc que tu cites souvent, de toutes façon, c'est dur à trouver. Par contre, c'était évident que c'était traduit : y a pas une seule rhyme !

Un autre poème pacifiste :

Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps

Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant Mercredi soir

Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur Terre
Pour tuer des pauvres gens

C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter

Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants

Ma mère a tant souffert
Qu'elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers

Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé

Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemeins

Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens

Refusez d' obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir

S'il faut donner son sang
Allez donner le votre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président

Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer

Boris Vian, Le Déserteur
                 


Titre: Re : Poème
Posté par: SilverFalcon le 05 Juillet 2007 à 13:56:38
Tres joli! Engagé!
Je la connaissai deja mais ca fait du bien de revoir! :)
   


Titre: Re : Poème
Posté par: scar le 05 Juillet 2007 à 14:00:08
oui moi de même

ps: bike plus un de karma pour ta réponse...  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 14:20:49
cooooooooool  


Titre: Re : Poème
Posté par: Talisca le 05 Juillet 2007 à 14:57:11
Un autre petit poème  : Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

G. Appolinaire  


Titre: Re : Poème
Posté par: Bike le 05 Juillet 2007 à 14:59:39
Sympa comme tout maintenant jmais + 1 par poème posté  


Titre: Re : Poème
Posté par: scar le 05 Juillet 2007 à 15:24:48
ce n'est pas un poème masi une seule phrase (redite dans quelque chose que vous connaissez sans doute)

" Bonne nuit prince"

cette phrase est plein de sens, dans la version que vous connaissez on peut interpreter "prince" d'un certaine manière (la perosnne qui entend cette phrase avant de mourir est roi) prince peut lui dire " Ce'st fini tu n'es plus roi c'est moi le roi toi tu es un pricne c'est tout". "Bonne nuit" symbloique de la mort et de l'éternel sommeil et bonne nuit dans le sens (tu ne sera pas seul ce que tu aimes vont te rejoindre..)

j'ai mit cela car aucun poème me venais en tête  


Titre: Re : Poème
Posté par: Elisa le 05 Juillet 2007 à 16:53:55
- C'est beau... C'est très beau... Je dois dire franchement que tu mérite 1 karma pour ça... Franchement ;) :-*  


Titre: Re : Poème
Posté par: sajhe le 09 Juillet 2007 à 10:20:27
ombre de la nuit
coeur noir comme du charbon
tu viens a nous inexorablement
tu es la mort  


Titre: Re : Poème
Posté par: De_Vendeloves le 09 Juillet 2007 à 11:56:21
Pirate


Sous les feux de l’enfer �  tes pieds je m’endors
Et ton sabre assassin souligne ma faiblesse.
Sous tes mains apposées j’abandonne mon corps
Espérant tes baisers sous le feu des caresses.
La tempête fait rage et les flots déchaînés
Font grincer les cordages salés des amarres…
Tes cheveux dans le vent, ton regard éclairé,
Ton allure puissante aux accents d’avatars,
Tu es l’unique objet de mon rêve immoral.
Un Homme tu n’es plus, sauvage et animal,
‘Hissez ! Larguez ! Souquez !’, tes cris de ponts en cales
Accompagnent mes reins , décuplant mon envie .
Les tableaux violents du désir embrasé
Par la froide chaleur émanée de tes yeux
M’emplissent de sueur et je gis dénudée
Une main sur mon cœur et l’autre sur le creux
De mon jardin brûlant de plaisir enflammé.
Tes démons sont mes chaînes et mon cœur est blessé
Par ton nom que j’expie en un cri langoureux.


Anais Siana  


Titre: Re : Poème
Posté par: Prune le 25 Juin 2012 à 16:18:20
Je voulais créer un nouveau fil de discussion sur les poèmes et puis j'ai trouvé celui ci. Alors au lieu de polluer cette section avec un nouveau fil, je poste mon poème ici :) Je l'ai écrit il y a quelque mois, il est sur ma maman, la meilleure maman du monde d'ailleurs :D

Le temps et les années passent
Sans que les souvenirs s’effacent.
J’ai appris �  t’écrire mille et un mots,
Pour te dire tout ce qu’il y a de plus beau.
Pour te dire que jamais rien ne te remplacera,
Et t’expliquer ce que tu représentes pour moi.

J’apprends encore aujourd’hui,
J’apprends les étapes de la vie.
Jours après jours,
Pendant que le temps cours,
J’essaie de le retenir les années
Pour rester plus longtemps �  tes côtés.

Tu m’as tant appris durant mon enfance
Qu’aujourd’hui, tu ensoleille mon adolescence.
J’aimerais te dire « Maman Je t’aime »,
Qu’aujourd’hui, hier et demain même
Tu restes un élément essentiel de ma vie
Et que sans toi, elle ne serait pas un paradis.


Prune.

J'espère qu'il vous plaira, donnez moi votre avis :D  


Titre: Re : Poème
Posté par: kevin26703 le 25 Juin 2012 à 16:33:31
+1

C'est beau ;)  


Titre: Re : Poème
Posté par: axelle le 25 Juin 2012 à 16:56:09
ouahhhhh me parles pas de poèmes   >:( >:( satané bac tient ^^
Prune il est magnifique ton poème (t'a l'art et la manière de dégoter des beaux trucs toi :D entre la musique et le poème !!!! )

+1  ;) ;)  


Titre: Re : Poème
Posté par: Prune le 25 Juin 2012 à 18:01:18
Merci :D  


Titre: Re : Poème
Posté par: Aerin le 26 Juin 2012 à 13:42:39
Prune, tu en écris beaucoup ?

Il n'y a pas assez de Victor Hugo �  mon gout  ;) alors pour y remédier :

Nous emmenions en esclavage
Cent chrétiens, pêcheurs de corail ;
Nous recrutions pour le sérail
Dans tous les moûtiers du rivage.
En mer, les hardis écumeurs !
Nous allions de Fez �  Catane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

On signale un couvent �  terre.
Nous jetons l'ancre près du bord.
A nos yeux s'offre tout d'abord
Une fille du monastère.
Près des flots, sourde �  leurs rumeurs,
Elle dormait sous un platane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

- La belle fille, il faut vous taire,
Il faut nous suivre. Il fait bon vent.
Ce n'est que changer de couvent.
Le harem vaut le monastère.
Sa hautesse aime les primeurs,
Nous vous ferons mahométane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

Elle veut fuir vers sa chapelle.
- Osez-vous bien, fils de Satan ?
- Nous osons, dit le capitan.
Elle pleure, supplie, appelle.
Malgré sa plainte et ses clameurs,
On l'emporta dans la tartane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

Plus belle encor dans sa tristesse,
Ses yeux étaient deux talismans.
Elle valait mille tomans ;
On la vendit �  sa hautesse.
Elle eut beau dire : Je me meurs !
De nonne elle devint sultane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.


Victor Hugo.  


Titre: Re : Poème
Posté par: Prune le 26 Juin 2012 à 14:07:20
Oui, j'aime beaucoup en écrire. C'est un passe temps. Après c'est sur que je suis pas vraiment douée mais j'aime tout de même écrire :D

Il est beau ce poème de Victor Hugo :)