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Forums RPG sur le thème des pirates => Chroniques => Discussion démarrée par: Penia le 20 Juillet 2007 à 22:09:09



Titre: Histoire d'une tête à claque !
Posté par: Penia le 20 Juillet 2007 à 22:09:09
Je suis une envieuse, je déteste les belles dames avec leurs fringues fait de jolie colorie. Je ne sais pas écrire ou presque, lire reste encore dans mes moyens, mais jamais au point de faire partie du grand monde. Le gouverneur de France ne me connaît pas et je suis de haillon et mal embouchée, par tout les diables de la terre, comment ai-je eu mon rafiot ? Simple comme réponse… en coupant une paire de couille. J’avais eu mon lot de malchance, ma famille inexistante et quelques amis de taverne ici et l� . Rien de vraiment bon pour pouvoir faire ma marque et laisser une emprunte de moi pour le futur. 

Courant les ports, embarquant comme cuisinière ou.. Rien… je brave mon destin en croyant qu’un jour la chance tournera de mon coté. Bien, bon dieu de misère, j’ai eu la voix.. Un soir de taverne, un vieux pirate et MOI ! Ce soir l� , il avait la bourse bien pleine, un sourire sans dent et encore l’odeur des mois de navigation coller sur sa peau et ses vêtements. Il avait aussi ses gaillards, pitoyables hommes de mains, sauf que, plus âgés que moi et avec l’expérience en prime et …le RAFIOT du nom de Loulotte..Quel nom ridicule. Bref, il vient vers moi, j’étais assise a une table dans le fond de ce tripaux, filles de peu de vertus et les hommes ivres morts me tient compagnie.

Aille la gueuse ! Tu viens avec moi, j’ai besoin de bon temps et me faire vider les burnes…

Je le regarde avec un air de je m’en fout royalement…

Je suis le capitaine du Loulotte.. Nom donné en l’honneur de ma dernière femme, morte car ne sachant pas faire la cuisine !!

Rire d’un fou furieux, j’hausse un sourcil et j’ai presque le goût de lui mettre mon pied aux fesses, je me retiens, vue que je suis assise..

Je lui répond d’un ton aussi froid que la mer du nord.

Je ne suis pas à vendre, passe ton chemin ou je te coupe les couilles !!

Rire du fou furieux..

Il prend vraiment sa chance le vieux pirate.


J’ai les cales pleins d’or et j’ai aussi les plus beaux tissus jamais vue dans tout les ports, je te donne une heure pour faire ton choix et prendre soit dans les tissus ou soit prendre de la fourrure, mais en échange tu passe la nuit avec moi…

Me dit-il de son haleine de poisson pourri. Sérieusement, il devrait prendre une tournée chez le docteur du coin et se faire amancher la bouche, c’est atroce l’odeur qui s'en dégage.

Sans même me demander mon avis, il renverse la chaise devant lui et coupe court en me tirant par la tignasse…

Bougresse !! Tu va suivre ! Fille du démon, l’homme est le seul maître et toi tu es la servante.

Vieux chien de mer, il me fait mal, je ne suis pas faite comme un poulet, mais par les cheveux, il chari. Je me débat comme le diable dans l’eau bénite, lui criant les pires jurons que je connais. Ce vieil imbécile me pousse dans les marches montant vers les chambres, en chemin, il me crache dessus. Je suis hors de moi, je continue �  lui faire des menaces, je vais finir par avoir la chance de le tuer. Il tire un sac remplis de pièces pour le tavernier et y’a pas un maudit chat qui osent me défendre. Ici, la vie est tellement chacun pour soit et tous pour eux…

Nous arrivâmes dans la chambre, me coince sur le lit et essaie de défaire mes maigres haillons.

Hola.. Pas �  sec.. Un petit coup avant. Il me faut boire, j’suis un peu plus coquine avec une rasade de rhum dans le bec Cap’tain.

Mon idée est faite, je le saoule, je le laisse écumé le rhum sans que j’en prenne une gorgée et d’un coup.. Je le liquide. Je lui prend son vieux rafiot et je me pousse loin de ce port. Je me ferais pirate, et un jour l’on me respectera.

La soirée avance, le vieux bougre boit autant qu’il radote, de temps en temps, essayant de me toucher, je lui redonne encore et encore du rhum. Il tient plus sur ses jambes, tombe et pisse dans un coin de la chambre comme un chien, et moi pendant qu’il ne me regarde pas, je jette mon verre dans la plante, si ce n’est pas carrément dans son verre.

Pis Cap’’tain, la vie est belle en mer ? Loin des femmes, des sources de problème ?? Pis Cap’tain, près pour une p’tite sauterie ?

Sur les faits, j’avais pris son couteau posé sur la table, caché dans mon dos, je sens quelques chose me piquer. Bordel de merde, c’est le couteau !!! Vivement de lui trancher ce qu’il a de plus précieux, quoique je doute que cela lui servent encore.

Je le roule sur le lit et je m’assoie sur lui, avec mon plus beau sourire, je lui enlève son… bien.. L�  je ne suis pas certaine, si c’est un pantalon ou des braies. Peut importe, je lui fait grâce de mon dévouement. Ce gros porc  jugule de me voir faire. Il ferme les yeux. Pauvre lui, il verra la face caché de la lune dans quelques seconde.

Je prend le couteau, et avec une de mes mains, j’empoigne son essence, son restant de masculinité et je le tranche d’un coup sec. Il hurle, je me plaque contre lui, pas question de faire venir dans la chambre tout la taverne en entier. J’hurle �  mon tour, triste réalité d’un homme qui va devenir eunuque.

Mal m’en pris, il meurt au bout de son sang. Bof, je me dis, bof et re bof. Je sors de la chambre en emportant avec moi le précieux butin. Je me dirige vers la table des hommes de la loulotte et je jette le paquet dessus en disant :

C’est qui le prochain ? Je suis maintenant votre capitaine et celui qui ne désire pas me suivre, restera ici et bien, le reste je m’en fout royalement !!!

Trop facile, je débarque dans la vie de Pirate, avec un bateau tout juste bon �  faire une vaguette et des matelos dignent pour la maison de fou !! Bravo Penia, t'es la meilleure pour te foutre dans la merde....


 



 


   


Titre: Re : Histoire d'une tête à claque !
Posté par: Penia le 26 Juillet 2007 à 14:14:38
Dire que la vie de pirate est ce qu’il y a de mieux dans ce bas monde…. Est totalement faux… Pillant ici et l� , de tout petit navire sans importance. Des cales pleines, d’autres vides. J’ai même ramasser des esclaves sur un vieux rafiot tout pourris. La couleur de leur peau étaient d’un noir ébène. Je ne comprend pas leur langage. Vivement de tomber sur un port qui acceptera de les acheter, j’en ferais quoi moi ? J’ai déj�  toute les peines du monde sur mon navire, mon équipage est dissiper et j’ai la nette impression d’avoir que des gamins. Jamais, ils n’auront un peu de cervelle, me demandant que du rhum, de la bière et des femmes dans chaque port ou nous accostons. Lorsque nous ne pillions pas, ils font le gueulent, comme des gamins…

J’ai une petite fortune dans mon coffre, mais pas assez pour changer de mode de vie. Que j’aimerais être une grande Dame, être la plus belle des belles, avec un bon parler et de bonne manière. Je me surprends même �  cracher, �  juré et encore, vous ne m’avez pas vue complètement saoule. C’est désolant �  souhait. Juste avant de faire couler un navire anglais, nous avions la veille, pris une cuite d’enfer. J’avais un mal de crâne �  vouloir rester coucher toute la journée.

J’entends sur le pont les marins.. Criant comme des bêtes.

- Voile Cap’taine.. VOILE… pavillon anglais…  CAP’TAINNNEEE !!!!

Je me lève de ma couche, d’un pas pesant , je prend mes vêtements, je sors �  moitié nue, et le soleil me brise le front, que j’ai mal �  la tête. 

- Quoi encore bande de fainéant ? QUOOOIIII !!!!!

Pas moyen de dormir ici, la vigie hurle encore…

- VOILEEE ANGLAISSSEEE !!!

Mon second demande si ont hisse le drapeau… Pourquoi pas ? Un peu de bataille ne nous feras pas de tort. Je reste sur le pont, regardant tout ce bon monde s’évertuer �  la tâche, et pas question pour moi de bouger, j’ai le crâne qui crache du feu. J’ai mal au cœur, je ne supporte pas très bien le rhum. Je dois dire que ce fut un coup facile, par paresse, mes ordres étaient de nous rapprocher et de faire feu �  volonté… Mais mes hommes eux, me regardaient comme si j’étais le pire des démons.

- Cap’taine, nous ne pouvons pas balancer tout les boulets de canons, les éclats pourraient nous causer des dégâts et le navire n’est pas en état.

-Pas grave, pas question de se lancer dans un abordage. J’ai mal �  la tête.

Préférant la facilité, j’imagine fort bien ceux de l’autre bateau, le mien tirant �  bout portant des boulets pas plus gros qu’une pastèque. Certains boulets touchent, d’autres tout le contraire, s’éclatant en mer, mais nous tirons et tirons comme des fous, voyant le spectacle, le bateau se rends, je le pille, je place les hommes dans quelques canots et … Au revoir !! Une belle brochette de viande toute fraîche pour les requins.

Mais, le reste de mon histoire porte �  conséquence. Je ne vous décris pas tout de suite, je laisse le destin me guider.