Titre: Black Arno, Sud de St Domingue Posté par: Black_Arno le 03 Septembre 2007 à 18:37:25 Infos Quête Chapitre Précédent (http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1055.msg33176#msg33176) Black Arno (http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1388.0) Chapitre Suivant (http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1412.msg33706) Quelquepart au large de l'île à Vache, au sud de St Domingue Deux hommes discutent sur le pont d'un sloop naviguant vers la côte. Une brise légère vient rafraîchir cette fin de journée. - Nous serons bientôt en vue du mouillage Pierre-Arnaud ... - Je ne comprends pas François. Tu m'as dit que nous embarquions pour la Jamaïque, pourquoi ce détour ? L'embarcation file bon train et les premiers contreforts montagneux de l'île se dessinent déj� tandis que la luminosité décroît. - Nous avons rendez-vous ici avec un frère qui prépare une expédition de grande ampleur. Nous ne partons pas seul, Pierre-Arnaud. - Qui est ce personnage si important qu'il ne peut nous rejoindre tout simplement ? - James Cook, un ancien lieutenant du cruel Henry Morgan. Ce n'est pas un corsaire de premier crû, mais son histoire vaut la peine d'être entendue. Et de se déplacer pour cela ... - Soit, mais tu me parles d'une expédition de grande ampleur ... où est donc le reste de ta flotte ? Ne me dis pas que nous partons avec ce seul raffiot ! - Ne t'impatiente pas, mon ami. Vois-tu cette longue bande de terre inhabitée ? C'est un refuge naturel exceptionnel, tu peux me croire. Toi qui as excellente vue, remarques tu quelque chose de particulier ? Scrutant l'horizon, Black Arno ne distingue que les rivages d'une île apparemment déserte. Un promontoire tout proche semble indiquer l'entrée d'une anse ou d'un bras de rivière. - Je ne vois qu'un îlot désert et sans importance ... Et si tu veux mon avis, si nous ne mouillons pas rapidement sur ses rives, nous allons bientôt nous faire surprendre par la nuit. Est-ce vers cette anse que nous nous dirigeons ? La nuit est maintenant presque tombée, mais on devine � travers la végétation les lueurs de quelques feux de camps qui indiquent que le but du voyage est proche. - C'est exact, nous allons jetter l'ancre non loin d'ici. Effectivement, l'embarcation passe les falaises qui se jettent dans la mer et vire babord pour entrer dans le refuge naturel. Le spectacle qui s'offre � la vue des deux compagnons est incroyable. Une profonde et large baie s'enfonce dans la végétation. Alignés les uns � côtés des autres, on peut compter une dizaine de forts navires battant pavillon pirate. |