Forum Age Of Sea Dogs

Forums RPG sur le thème des pirates => Légendes et contes de toutes sortes => Discussion démarrée par: JackTheRipper le 04 Avril 2008 à 13:10:07



Titre: L'à®le fantà´me (concour Rp 3)
Posté par: JackTheRipper le 04 Avril 2008 à 13:10:07
Concour rp ne pas poster ici merci. (Sauf Scar si il y a un problème)  


Titre: Re : L'île fantôme (concour Rp 3)
Posté par: JackTheRipper le 04 Avril 2008 à 13:30:59
                                            L'île fantôme

-Ile droit devant! cria le matelot de bossoir.
A cette exclamation les hommes de quart sursautèrent, puis après avoir repris leurs esprit pensèrent comme d'un commun accord que le matelot de bossoir divaguait.
Le lieutenant de service donna l'ordre d'aller le chercher pour explication. Néanmoins il saisit quand même sa longue-vue.

-rien de rien, murmura-t-il, pas étonnant nous sommes à 250 milles des côtes.

Le manque de confiance du lieutenant, s'expliquait par des péripéties qui étaient arrivées depuis leurs départ. En effet naviguant dans une purée de pois il s'en fallu de peu pour qu'il percute un autre navire, et dans les 24 heures qui suivirent, toujours dans un épais brouillard, ils n'avaient pas pu retrouver le port et s'étaient échoués sur la plage non loin de celui-ci. Il fallu une journée entière avec l'aide de la marée pour  remettre le navire à flot. Certains membres de l'équipage commençaient à dire que le navire était maudit. L'Espoir était un voilier de deux mâts, neuf et qui effectuait son premier voyage. Ces inepties ne durèrent pas longtemps, cependant certains (les plus bêtes certainement), commençaient déjà à en reparler et disaient que le matelot de bossoir était victime d'hallucinations à cause du navire.

Le lieutenant pensait également à une hallucination mais était perplexe sur la culpabilité du navire dans cette affaire.
-Je vous assure lieutenant, j'ai...enfin j'ai cru voir une île...
-Tu sais que la terre la plus proche est à environ 250 milles?
le matelot n'osa pas répliquer et commença à retourner à son poste quand le lieutenant le retint.
-Non,reste ici, il est possible que tu aies d'autres visions, tu es peut-être malade.
Et faisant un signe à un des hommes de quarts, l'envoya remplacer le pauvre matelot de bossoir.

Le calme était revenu, le lieutenant donnait de temps en temps des ordres pour maintenir le bon cap. Puis plus un bruit sauf celui des craquements du navire, des gémissements de ses vergues, le grincement de ses poulies et le sifflement de ses haubans.

20 minutes venait de s'écouler depuis l'incident le lieutenant faisait un tour d'horizon avec sa longue vue, rien n'était à signaler. Il se mit alors à fumer sa pipe tranquillement. Alors qu'il venait tout juste de l'allumer, un cri du bossoir le fit tressaillir, il en fallu de peu qu'il fasse tomber sa pipe.
-Une île droit devant!
Les matelots de quarts regardèrent le lieutenant et non la mer.
-Certainement un mirage, dit le lieutenant moins convaincu cependant que tout à l'heure. Et s'adressant à l'un des matelots qui lui faisait face: monte la hune, et dis nous ce que tu vois...
C'était la seconde fois qu'une île était signalée alors que c'était impossible...
Après un cours instant le matelot cria:

-île droit devant!
Le timonier, de surprise, fit faire une embardée involontaire au navire surprenant certains matelots.
Le lieutenant, après avoir fait signe au timonier de se calmer saisit sa longue-vue  et scruta l'horizon. Il n'arrivait pas à y croire : une île était bien là...

-Que se passe-t-il?
Le lieutenant se retourna en sursautant, et vit le commandant du bateau apparemment réveillé par les cris venant du bossoir et de l'agitation qui montait sur le navire. Son visage était encore bouffi par le sommeil il était décoiffé, mal habillé et contrarié qu'il ait été réveillé.
-Commandant,c'est...bredouilla l'officier.
-Parlez donc!
-une île commandant...
Le commanda lui arracha sa longue-vue, visiblement énervé et scruta l'horizon.
-Pensez-vous que l'on peut rencontrer une île là où on est, lieutenant.
-Non mon commandant!
-Et pourtant....c'est bien une île.Timonier, virez sur bâbord de 90° et tout le monde à son poste. Je vois des arbres, c'est bien une île.
L'île était maintenant sur tribord, les cartes et compas avaient été vérifiés, aucune erreur possible. L'île ne devait pas être là. Tout l'équipage était maintenant réveillé et les discutions allaient bon train.
-Je ferai un rapport, dit le commandant, une fois que...
-île droit devant!
Un silence lourd s'installa, l'île n'est pas droit devant, elle est sur tribord, pensa l'équipage interloqué...  


Titre: Re : L'à®le fantà´me (concour Rp 3)
Posté par: JackTheRipper le 04 Avril 2008 à 15:52:06
L'équipage comprenait de moins en moins.
-Encore une île,s'écria le commandant avec un rire forcé. Nous ne sommes pas dans un archipel fantôme quand même!
-Fantôme, répétèrent certains matelots.
 
     Mais personne n'eût le temps de tergiverser d'avantage, en effet deux coups rapprochés ébranlèrent le navire. L'île qui n'était qu'une sombre ombre jusqu'�  maintenant se faisait moins discrète. On pouvait distinguer les contours, quand un autre coup surpris l'équipage, le navire gémissait, on pouvait également entendre des bruits de bois cassés, peut-être la coque avait subi quelques dommages. C'est alors que l'on pût voir sur le pont du navire un arbre, certainement responsable du vacarme précédent, et les branches d'un autre passait �  la hauteur des voiles du grand mât. Une odeur de résine de branches cassées était mêlées au vent marin, on se serait cru dans une forêt de bord de mer.

      Malgré les manœuvres du commandant et de son équipage le bateau heurta une énième et dernière fois une masse et s'isola. Les matelots étaient paralysés, mais les officiers reprirent la situation en main, il fallait voir si la côte présentait des voies d'eau, sonder la profondeur, et voir comment il serait possible de dégager le bateau. Il fut impossible �  la sonde de toucher le fond marin, ce qui voulait dire que le bateau était sur un socle en plein milieu de l'océan. Les dégâts étaient minimes et les réparations de la coque furent courtes. Il fut décidé d'attendre l'aube pour déséchouer le bateau.

         L'attente ne fut pas longue, mais pendant la fin de la nuit l'équipage resta anxieux en frémissant �  chaque craquement suspect. Au matin  une embarcation fut mise a l'eau pour faire le tour du navire. Au fur et �  mesure que le jour montait, les deux îles devenait de plus en plus visibles, et le navire était échoué sur l'une d'elle. D'autres embarcations furent mises �  l'eau, et après avoir harnaché le navire �  celles-ci, les hommes commencèrent alors �  essayer d'extirper le navire de sa prison. Il fallu pas loin de 4 heures pour qu'il soit libéré sous les hourras de l'équipage. Le navire était �  nouveau sur l'eau. Les armatures et voiles furent réparées, il y avait eu beaucoup de déchirures �  cause des branches des arbres.
          L'Espoir reprit alors son cap initial en contournant les deux îles. Une fois au port le commandant signala aux autorités la présence de ces îles. On lui répondit qu'il avait rêvé, qu'elles n'existaient pas. Le commandant ne chercha pas �  polémiquer, et repartit résolu de retrouver ces îles. L'Espoir revint donc sur son trajet mais cette fois les îles n'étaient plus l� . Pendant 6 heures rien ne fut aperçu.
 
            D'autres navires relatèrent des histoires similaires mais ne furent jamais pris au sérieux. Etait-ce vraiment une hallucination collective? Etait-ce vraiment des îles fantômes? Etait-ce des lambeaux de terres flottants, via les courants, sur les mers? Ce qui est sûr, c'est que des légendes naissent avec de tel faits....

                                              FIN