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mer et ocean (partie rp) => Mer des Caraïbes => Discussion démarrée par: Taranis le 10 Novembre 2008 à 13:43:40



Titre: L'embuscade
Posté par: Taranis le 10 Novembre 2008 à 13:43:40
L'embuscade


   Cela faisait déj�  une semaine que le « Jaguar » avait appareillé du port d’Old Road Town*, la plus imposante ville, la capitale de l’île anglaise Saint Kitt, avec comme passager de marque Belford, �  destination de la Tortue un repaire de pirate bien connu de tout le monde. Autant dire que c’était une longue navigation �  très haut risque, d’où un prix négocié très élevé pour notre passager, voire même trop �  son goût.

   A bord la consigne avait été donnée de veiller au confort de celui-ci. C’était le premier passager que le « Jaguar » transportait. L’équipage, d’abord surprit par cette « précieuse marchandise », se prêta rapidement au jeu. Il faut avouer que Sullivan et Ulrick y était pour quelque chose. Ils étaient volontaires pour veiller au bien-être de ce passager et le faisaient même quelque fois avec un excès de zèle. Jaguar courant était aussi au petit soin pour Belford, mais il le faisait plus naturellement et commençait �  bien sympathiser avec son hôte, ce qui ne manquait pas d’intriguer quelques membres de l’équipage.

   Bélénos et ses hommes se faisaient passer pour d’honnêtes marchands, aux yeux de Belford qui naviguaient d’île en  île, commerçant pour leur propre compte. Ce n’était pas forcément chose facile face �  des individus que même le diable ne voudrait pas voir chez lui de peur de perdre sa place, surtout que le bateau avait une puissance de feu surprenante pour un simple navire de commerce. Avec tout ça, certains commençaient �  s’impatienter de voir des proies s’en aller sans que l’on intervienne et ce genre d’attitude pouvait inquiéter Belford. Bélénos ne voulait pas éveiller de soupçons et interdisait tout débordement de joie quand une voile était signalée. Il voulait maintenir l’illusion jusqu’au moment favorable pour dévoiler leur véritable identité de pirate, et cette occasion l�  n’était pas encore arrivée.


* Voir "la Taverne de l'irlandais" Old Road Town, St Kitt.  


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 10 Novembre 2008 à 15:43:18
Sur le navire l'indien veillait directement au bien de Belfrod: il en faisait un garde parfait: peu bavard, réfléchi et souvent sombre, il ne risquait pas de dévoiler leur activité; et sa sympathie naturelle envers cet homme et le respect qu'il avait sur le navire protègeraient Belford de tout risque de menacer venant d'un des membres de l'équipage.

L'ambiance se détériora au fil du voyage, un voyage long �  se prendre pour un navire marchand sans en être un vraiment ce qui était un risque le moindre navire chasseur de pirate qui poserait des questions verrait vite le mensonge: navire sans compagnie, ou titre de travail de celle ci...

après une nuit, calme où le "jaguar" glissa sur la mer, une autre voile apparaut au loin, pas très loin des pirates �  moins d'une heure de navigation, qui n'avait pas été vu durant la nuit, ses feux n'avaient pas été allumé. Un sloop de seulement huit canons, et contenant qu'une trentaine d"homme �  premier vue.
 


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Capitaine le 10 Novembre 2008 à 23:06:25
Depuis le début du voyage Belford Hobbs en revanche se sentait en meilleure forme. Le fait de cotoyer des marins, d'arpenter le pont d'un navire (même si en qualité de passager sa zone de manoeuvre était plutot réduite) semblait lui redonner une seconde jeunesse. Enfin c'est ce qu'i se plaisit �  penser. De plus il avait trouvé en la personne de Jaguar Courant un agréable compagnon de bord. Certes ils communiquaient brièvement, mais son attitude respectueuse et son étrange admiration pour l'ancien navigateur l'avaient poussé �  s'efforcer d'être de bonne compagnie, pour l'indien comme pour le reste des hommes sur le navire. Si il n'aimait guère parler de ses états de services passés, il racontait quelques fois, au fil des conversations avec le marin nommé Simon, certains de ses voyages, effectués au cour de sa jeunesse, et tendait volontiers l'oreille aux récits des autres.
Cependant l'équipage en lui-même l'intriguait. La façon dont certains l'observaient, une sorte d'attente lourde de tensions, l'excitation qui gagnait les hommes �  la simple vue d'une voile renforcait ses doutes, même si le capitaine Bélenos prenait bien soin de maintenir ses hommes dans une attitude de paisibles commerçants.

Un matin qu'il se promenait sur le tillac, Belford fut pris d'un accès de nostalgie. Il se remémorait son entrée dans la marine, bien avant de joindre le rang des corsaires. Il alla au bastingage et s'accouda, le menton dans la paume de sa main, et fredonna "Stars of county down", un air traditionnel irlandais que Goldman lui avait appris:


In Banbridge Town near the County Down
One morning last July,
Down a boreen green came a sweet colleen,
And she smiled as she passed me by.
She looked so sweet, from her two bare feet
To the sheen of her nut-brown hair.
Such a coaxing elf, sure I shook myself
For to see I was really there.

    From Bantry Bay down to Derry Quay,
    And from Galway to Dublin Town,
    No maid I've seen like the brown colleen
    That I met in the County Down.


Il aperçut un bâtiment �  l'horizon, �  une courte distance du "Jaguar". Il se redressa, les sourcils froncés, et chercha l'indien du regard sur le pont.  


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Taranis le 12 Novembre 2008 à 12:53:19
   Etant donné que Jaguar courant était occupé, Belford se rapprocha du groupe entourant le capitaine pour glaner quelques nouvelles. Sur le tillac une étrange excitation régnait. Certains avaient de grand sourire énigmatique, ce qui ne manquait pas une fois de plus de l’intriguer.
_Que se passe t’il capitaine ?
_Une voile inconnue qui croise notre route.
_Ce n’est pourtant pas la première !
_Oui, mais celle-l�  a une route d’interception.
_Interception ? Vous voulez dire « de collision » je suppose ?
_C’est ça, de collision. On va en savoir plus.
Bélénos interroge maintenant Franck de quart à la vigie avec son frère cadet.
_Alors cette voile ?
_C’est un sloop, pavillon anglais ! Ligne de flottaison basse, il a l’air chargé ! Répond Franck.
_Avec une bordée de quatre canons capitaine ! Rajoute Pierre.
_Et vous avez besoin d’être deux pour ça ?
_C’est pour mieux voir capitaine !
_Ah ces mousses ! Ils finiront par me faire tourner en bourrique ! Enfin bref.

   A cette nouvelle Bélénos eut un petit sourire en coin. Ca y est, l’occasion de mettre Belford au pied du mur était enfin arrivée. Il avait devant lui les moyens de le piéger, la situation idéale ; un navire anglais isolé et faiblement armé, avec peut-être du bon butin dans ses cales qu’il pourra piller sans même changer de cap. Mais il allait attendre le tout dernier moment pour dévoiler la véritable identité de son équipage.
_Qu’allez-vous faire ? Demande Belford, qui sentait monter en lui une inquiétude grandissante.
_Des anglais par ici, c’est surprenant. Il vaut mieux être prudent et rester sur ses gardes.
_Des pirates ? Mais visiblement vous avez une puissance de feu supérieure, vous être plus rapide et sûrement plus nombreux qu’eux ! Vous pensez que des pirates assez fous sur ce sloop pourraient nous attaquer ? C’est absurde voyons !
_Vous n’imaginez pas ce que des pirates sont capable de faire ! C’est pour ça que je vais ordonner le poste de combat. Je vous répète que c’est plus prudent, croyez-moi !
_En tout cas vous me donnez l’impression de bien les connaître !
_J’ai plusieurs fois eu affaire �  ces… �  ces forbans ! Maintenant excusez-moi mais je vais assurer notre, comment dire… notre défense.
   


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 13 Novembre 2008 à 18:44:19
L'équipage c'était rassemblé en assemblée. Les mousses occupaient Belfrod tandis que ceux qui avaient déj�  leur avis restaient �  la manœuvre du navire sous les commandes du maitre d'équipage.

Dans la salle des officiers plus de la moitié de l'équipage était réunit.

- Faut le piller! ordonna presque un marin.
- En effet on va pas le laisser partir! les mousses ont dit basse ligne de flottaison peu de canon et d'hommes! Rajouta Gros pied, la main sur son coutelas. Il se leva. On va pas servir de navire de transport! c'est pas notre voix! Alors bélénos tu prends tes responsabilités ou sinon je l'envoies par le fond notre passagers!
- Par les cornes du diable! c'est vrai Rajouta Ulrick.
- Je sais pas! faut se méfié de l'homme! dit Sierig.
Une cacophonie commença, chacun donnant son avis, certain contre préférant attendre de se débarrasser du passagers, voir de le tuer avant de recommencer leur activité. Mais une voix grave vint imposer le silence.
C'était Mictlantecuhtli, il était torse nu, un bandeau de tissus rouge et bleu, il avait les bras croisé au niveau du torse et tenait son arme. Son choix était fait.   

- Nous avons le choix! Laisser navire ou attaquer. Montrons que nous être humains! ne tuons pas ni torturons! Ce témoin sera pour nous.
- Il a raison et on peu le tuer au pire! S'exclama Ulrick avec son accent en se levant; il croisa un regard sombre et assassin de "jaguar courant" il comprit qu'il devra l'affronter avant de toucher �  Belfrod.
Marc, calmement demanda la parole, son capitaine lui donna.

- Je pense capitaine qu'il serait une erreur de décevoir tes hommes une fois de plus; mais notre ami a raison; profitons de ce témoin, qui semble peu honnête de tout évidence; pour montrer que l'or n'est pas notre but mais que nous avons soif de justice! que notre bras est guidée par la justice que les hommes ont fait fuir de leur royaume et qui a prit refuge dans la mer!!
soyons fort et juste mes frères! Cria t-il dans un élan d'enthousiasme qui prit tout l'assemblée.  


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Taranis le 14 Novembre 2008 à 16:43:59
   Après que Marc eut fini de parler la cacophonie recommença de plus belle. Tout le monde voulait parler plus fort que son voisin. Bélénos intervient et tente de calmer l’assemblée.
_Du calme ! Du calme tout le monde ! Rassurez-vous on va l’attaquer ce bateau ! Vous avez raison, la mascarade n’a que trop durée et il est temps de s’y remettre. Mais il me fallait un navire anglais facile et le voici.
_Et le passager ? Demande un marin.
_On l’obligera à se battre avec nous.
_Et s’il refuse ? Demande un autre.
_J’aviserai en conséquence.
_Ouais mais s’il nous trahit ? C’est un anglais aussi après tout ! S’inquiète un troisième.
_Manu saura quoi faire. Il a ordre de l’abattre dans ce cas. Bélénos se tourne vers Francesca son second. A propos il est en place ?
_Oui capitaine.
_Très bien. Bon, plus de question ?... Alors voila comment nous allons procéder. Le navire anglais ayant une route d’interception, nous allons attendre de nous rapprocher le plus possible avant de lâcher une bordée de boulets ramés. Ensuite nous passerons directement �  l’abordage. S’il change de cap nous le prendrons en chasse. Il faudra se préparer dans le calme et la discrétion pour ne pas éveiller de soupçons �  l’adversaire. Quand �  notre passager je me charge de le prévenir. Bien maintenant tout le monde au poste de combat !... Et j’ai dit dans le calme et la discrétion !

    Dehors sur le pont, les mousses que Manu avait remplacés �  la hune, s’occupaient toujours de Belfort qui doutait de plus en plus sur une défense préventive, comme le suggère le capitaine. Il entendait des clameurs venant du carré, servant occasionnellement de « salle des officiers », sans vraiment comprendre de quoi il s’agissait.

Une fois avertit par Bélénos, Belford réagi en protestant.
_Comment ? Mais vous voyez bien que ce ne sont pas des pirates, c’est un bateau de commerce anglais ! Vous n’allez tout de même pas les attaquer ? Je vous ai payé et grassement pour me conduire �  la Tortue. Cette attaque est illégitime et je m’y oppose!
_Vous vous y opposez ? Je pense que ça vous sera difficile. Répond tranquillement Bélénos.
A ses paroles, les hommes encerclent Belford et une dizaine de mousquet sont simultanément pointés sur lui.

_Vous êtes des pirates, c’est ça ? Je m’en doutais !
_Et oui que voulez-vous, il faut de tout pour faire un monde ! Mais rassurez-vous, vous serez toujours notre passager si vous participez avec nous au pillage. Vous serez armé comme vous le désirerez et vous aurez même votre part du butin comme tout le monde. De toute façon dans ces cas l�  l’équipage adverse se rend souvent rapidement. Ça sera relativement facile, vous verrez. Sinon...
_Sinon ?
_Sinon nous serons obligés de nous débarrasser de vous, ce qui ne nous enchante pas croyez-moi !
_Et si je me retourne contre vous dans le combat ?
_Manu notre moucheur �  la consigne de vous descendre. Maintenant que décidez-vous?
_Je vois que vous avez tout prévu !
_Exact. Alors ?
   


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Capitaine le 16 Novembre 2008 à 19:33:15
Hobbs réflechissait �  toute vitesse. Bélenos venait de lui dévoiler la véritable nature de son retour aux caraïbes: l'aventure. Le risque présent dans la bataille, dans le cotoyement des pirates, dans sa participation fidèle �  l'abordage...Bref, c'était son ancien métier qu'il voulait inconsciement revivre. Et l'occasion lui était maintenant présentée. Mais du mauvais côté. Il repensa �  ce qu'il avait laissé en Angleterre: ses enfants devenus adultes, sa retraite luxueuse et déprimante, et le diagnostic très pessimiste de son médecin. Sa mort était proche, d'une manière ou d'une autre...
Après avoir élaboré un plan de secours, Belford Hobbs, ex-corsaire au service de Sa Gracieuse Majesté, prit sa décision et lança �  Bélenos:
-Capitaine, c'est avec joie et enthousiaste que je participerai �  vos côtés �  cet abordage!  


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Taranis le 18 Novembre 2008 à 12:30:58
_A la bonne heure ! Répond Bélénos, satisfait de lui-même. Je savais que vous accepteriez. Vous n’êtes pas homme �  renier définitivement son passé.
_Et que savez-vous de mon passé ?
_Suffisamment pour vous donner l’envie d’y revenir dans ses bons moments ! Allez voir Jag et …
_Jag ?
_Jaguar courant, et demandez-lui de ma part de vous armer. Il se fera un plaisir de vous aider.
_Merci Sir !
_Dorénavant évitez de dire « Sir ». Ca pourrait irriter certain.
_Bien capitaine, j’y veillerai.
 
   Bélénos ne savait pas grand-chose du passé de Belford, �  part deux, trois aventures que Simon lui avait répétées. Mais il bleffait devant lui pour lui mettre un peu la pression et devant son équipage pour le faire passer pour un ancien pirate ou corsaire et ainsi le faire accepter plus rapidement �  bord comme nouveau compagnon. Cependant il restera vigilant tant qu’il ne lui aura pas accorder plus de confiance et se garde l’initiative d’intervenir au moindre faux pas.

( Parenthèse technique :

Météo :
Temps chaud et clair, nuages éparses.
Vent modéré du 180° (plein sud).
Mer belle.

Route du sloop anglais :
Cap au 315° (Nord Ouest)
Allure grand largue bâbord amure (le vent arrive sur son côté gauche et le pousse)

Route du Jaguar :
Cap au 270° (plein Ouest)
Allure plein travers bâbord amure (le vent arrive aussi sur son côté gauche)

Les deux navires ont une route de collision (s’ils ne changent pas de cap, ils vont se percuter)
Pour plus de simplicité on ne tient pas compte des vitesses. )

   


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 18 Novembre 2008 à 19:39:35
Jaguar courant arriva en courant justement, il se planta les deux pieds fermement posé sur le tillac. On lui donna ordre d'armer Belfrod, il l'emmena avec lui dans la salle de l'assemblée, ouvrit un coffre avec la clef que lui avait donné le second. C'était l�  qu'était gardé les armes dont personnes ne voulaient; tout le monde pouvait en réclamer une pour lui même mais il restait deux vieux sabres, une hache, malheureusement peut être trop grande pour un navire; une serpe, une épée et plusieurs coutelas.
L'indien laissa l'homme choisir. 

- si vous vouloir pistolet vous demandez �  équipage eux en avoir! et offrir avec joie!

après cella il remonta sur le tillac. Les préparatifs commençaient, les deux mousses disposaient sur les planches du sable, les branles bas étaient donné dans le calme le mieux possible. Les hommes avaient mis collé au bastingage leur branles; les canons étaient chargé de boulet ramé �  la demande du capitaine.    


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Taranis le 19 Novembre 2008 à 15:10:22
   Environ une demi-heure plus tard, les deux voiliers étaient si proches qu’on pouvait voir le blanc des yeux des hommes de l’équipage du sloop anglais. A bord du « Jaguar » tout était prêt pour un abordage en règle. La majorité des pirates était cachée dans l’entrepont, prête �  sortir, tout comme les canons et couleuvrines derrière leur sabord resté fermé. Il fut décidé au dernier moment de charger celles-ci de mitraille.

   Sur le tillac restait le minimum d’équipage pour la manœuvre et une bonne quinzaine de compagnons accroupis derrière le bastingage tous armés d’arquebuse. Manu le moucheur était en place dans la mâture depuis longtemps déj�  et Sanglebouc l’avait rejoint pour l’assister. Quand �  Belford, il était avec Bélénos �  couvert contre le roof. Un silence tranquille et innocent régnait dans l’atmosphère, troublé gentiment par les clapotis des sillages et du vent caressant les voiles.


_Ca va être à nous. Lance Bélénos �  Belford. 

   Quelques minutes s'écoulèrent encore durant lesquelles les voiliers tanguaient lentement sur l’eau bleu de l’océan trop calme.

   Soudain un puissant
"HISSEZ LE PAVILLON ! OUVREZ LES SABORDS !" brisa le silence. A cet ordre, Le « Jaguar » poussa un grognement engendré par l'intégralité des sabords qui s'ouvraient �  l'unisson. Le pavillon noir fut hissé indiquant le début des hostilités.

"SORTEZ LES CANONS !" Des yeux symbolisés par le fût des canons sortirent du voilier et se pointèrent sur le sloop qui dansait toujours aussi lentement, comme s’il ignorait le danger qui le menaçait.
   En même temps les arquebuses firent pareille pendant que les hommes restés en bas envahissaient le tillac du "Jaguar" en criant des menaces et brandissant leurs armes comme des barbares juste avant une charge héroïque et sanguinaire.

_A toi Sullivan ! Lui demande Bélénos.
L’écossais, dans un anglais parfait malgré son petit accent, lance ses avertissements en guise de sommation.

_Hol�  du bateau ! Stoppez et rendez-vous et vous aurez la vie sauve !... Rendez-vous ou nous ouvrons le feu !
   


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Capitaine le 19 Novembre 2008 à 17:17:48
Pendant les instants qui précédèrent la sommation de Sullivan, Hobbs respiraient �  pleins poumons, pour atténuer l'excitation familière, et dont laquelle il s'étonnait d'être encore sujet. Il s'était armé d'un sabre �  la main droite, et d'un coutelas dans la gauche, croisant les deux lames contre son torse en un simulacre de recueillement. Il était tête nue, avait enlevé son épais manteau et son chandail noir, gardant son ample chemise blanche aux manches retroussées, découvrant ses avants-bas massifs et tatoués.
*Seigneur, donnez-moi encore la force de combattre. Laissez-moi vivre encore un peu !*
 


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 20 Novembre 2008 à 14:21:46
Le capitaine du sloop observa le schonner calmement. Ses mains tremblaient mais il avait la tête fière et haute. Il ordonna de border tout les voiles et ainsi de se couper du vent qui était en allure largue, et fit commencer �  carguer le foc.

Tout était calme, les vingt marins regardaient avec anxiété le navire pirate.

Bélénos voyant le navire ralentir mais qui semblait vouloir rester maitre de sa manœuvre ordonna afin de stopper sa proie que les canons décharge leur boulet ramé.
Des un bruit assourdissant les six pièces firent voler leur boulets ramés, ces derniers partirent dans un sifflement strident et touchèrent tous, sauf un, le navire. Après le vent ait dissipé la fumée blanche des canons on pu voir sur le sloop que le grand hunier était couper; il ne restait plus que la grande voile. Le mat tremblait: ses pataras et un de ses haubans avaient été coupé. Le navire ne pouvait fuir

On rechargeait �  la mitraille et s'approchait du sloop.

Il arrive, surtout dans le nouveau monde, que lorsque le chasseur prend une cible en chasse, cette dernière se révèle un tigre ou autre félin, et même sanglier et que cette proie montre plus de talent de chasse que son ennemi et que la chasse ne finit pas comme tout le monde le pensait.
Il en ait de même sur la mer. alors que l'on pouvait voir les hommes du sloop; nommé "Gold and Silver" tremblait de peur, le capitaine reculant lentement; que le "jaguar" s'avancait surement portait par les vents, alors ques les canonniers s'activaient au rechargement.

Lorsque les deux navires furent �  moins de 5 toises l'un de l'autre; les sabords du sloop s'ouvirent et les canons crachèrent. La mitraille traversa le bastingage, grace �  la distance réduite entre la cible et le canon, les canonniers furent les principaux visés.
Les billes de plombs et morceaux de clous rouillés traversèrent le bois dans un bruit grinçant envoyant des petits débris et de la sure partout; mais traversant aussi la chair des pirates; de nombreux canonnier; huit pour être précis furent jeté �  terre.
Trois d'entre eux été déj�  morts sur le coup, laissant leur sang et leur entraille se répandre sur le sol alors que les autres étaient tous dans un sale état. Jaguar courant s'était jeté �  terre, alors que Bélénos sur la gaillard arrière n'eut même pas un geste, pas le temps ni le besoin.
On pouvait voir sur sa face devant se désastre de la colère, celle d'avoir été berné et d'avoir sous estimé son ennemi.
Les mousquets et les pierrettes offrirent la riposte bien moins impressionnante et réussite; sauf Manu qui ne tira pas, hésitant �  garder son fusil pour belfrod ou �  aligner le capitaine ce qu'il pouvait faire.

Les marins de l'autre navire lancèrent des grappins et se positionnèrent �  leur bastingage. Ils étaient tous armés, et bien des sabres, des haches et des pistolets. le capitaine ne voulait pas aborder le pirate mais s'assurer que ce dernier ne puisse profiter de son avantage: celui de mobilité pour prendre du recul.
Les deux ponts étaient couverts de morts, seulement deux chez "Gold dans Silver" mais plus de cinq blessés.

Jaguar courant se leva avec sa masse menaçant l'équipage; les pieds dans le sang mais n'y prétant aucun attention alors que certain de l'équipage était désorienté et portaient secour aux blessés.
Dans l'entrepont on se demandait ce qui se passait 
 


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Taranis le 23 Novembre 2008 à 09:05:55
   Malgré sa blessure �  l’épaule et la pagaille qui régnait entre les débris et les blessés, Simon réorganisait ses hommes le mieux possible pour finir de recharger les canons �  la mitraille. Il se demandait ce qui n’avait pas tourné rond l� -haut. Personne n’aurait pu imaginer une riposte aussi violente d’un simple bateau de commerce.

   Soudain, le bruit sourd et inquiétant de deux coques se percutant l’une contre l’autre signale un abordage violent. Le bateau tremble jusqu’�  faire chanceler des marins dans l’entrepont et on peut entendre les hurlements des hommes sur le tillac partir �  l’assaut de l’ennemi. Simon galvanise ses hommes pour les occuper et éviter ainsi qu’ils ne s’inquiète de leur sort, surtout de ce qu'il se passe l� -haut.

_C’est l’abordage ! Plus vite parbleu ! Allez évacuez-moi tout ça ! Remuez-vous nom d’une pipe en bois !... M’est avis qu’ça barde au-dessus alors on s’bouge ! Toi, déplaces ces tonnelets d’poudre, faudrait pas qu’ça nous pète dessus en plus !... On va leur rendre la monnaie d’leurs sous �  ces salopards d’anglais ! Finissez-moi d’recharger, faut qu’on tire dans l’tas avant eux !
   


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 23 Novembre 2008 à 12:03:54
Le navire était abordé; les pirates furent étonnés d'une telle manœuvre. Les chasseurs de pirates bien armé mais peu nombreux montèrent �  l'assaut des pirates.

Bien mal leur prit: ils vidèrent leur pistolet �  silex, dans les torses des pirates mais leur surprise fut totale quand ils furent face �  "jaguar courant" qui avait reçut une balle dans la jambe mais qui restait stoïque sur le tillac écrasant de sa masse le crâne du responsable de sa blessure; envoyant sa cervelle en morceau.
sortant des lumières de l'entrepont le reste des pirates tombèrent sur les chasseurs de pirate. Les balles volèrent sur les hommes ébahit. Les quelques survivants des tirs se rendirent; sept d'entre eux avaient rejoins les morts et cinq étaient blessés.

Manu brilla aussi il tira une balle bien ajusté qui envoya un homme qui tentait de donner des ordres; pas le capitaine qui avait disparut mais il s'agissait du second. 

La victoire était faite! Non.
Sortant aussi de leur entreponts une troupe armée jusqu'aux dents mené par leur capitaine fit face aux pirates. Ils étaient moins nombreux mais leur armes étaient chargées... 
 


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Taranis le 25 Novembre 2008 à 15:07:38
… Du coup une fusillade éclate des deux côtés. Les balles ricochent au hasard et provoquent de nombreuses blessures dans les deux camps. Il est impossible aux pirates de se réorganiser correctement sous ce déluge de feu pour lancer un assaut sans craindre de très lourdes pertes. Celui des anglais a été repoussé, mais maintenant ils tiennent fermement leur position �  leur bord, bien équipés d’armes légères. La situation est bloquée.

   Sur le tillac du « Jaguar », tout comme sur le sloop des anglais, les hommes se protègent du mieux qu’ils peuvent. Il suffit de se redresser pour risquer de prendre une balle perdue. Bélénos et Belford sont toujours �  couvert du roof, coincés par les tirs croisés de l’ennemi.

_J’ai l’impression que ça va être plus difficile que prévu capitaine. Constate Belford.
_Nous sommes tombés sur un chasseur. Ils sont coriaces en général ces salopards et ceux-l�  sont bien armés ! Ca fait la deuxième fois en deux mois et c’était aussi des anglais.
_Et comment vous vous en êtes sortis cette fois l�  ?
_C’était au large de Montserrat avec la machine infernale de Manu.
_Une machine infernale ?
_Oui, Simon ne vous en a pas parlé ? Ca m’étonne, vous le lui demanderez �  l’occasion. Il se fera un plaisir de vous raconter ça !
_Cette machine infernale m’intrigue beaucoup ! Mais en attendant la situation ici me semble quelque peu bloquée. Qu’avez-vous l’intention de faire ?
_Ils rechargent plus vite que nous. Si on tente un assaut, ça va être un massacre !
_En effet, j’en ai bien peur.
_En tout cas ils ne sont plus assez nombreux pour un nouvel assaut, c’est déj�  ça. Si on pouvait les forcer �  se rendre !
_Pour ça il faudrait leur couper la tête.
_Quoi ?
_Eliminer leurs officiers, vous voyez ce que je veux dire ?
_Je vois très bien. C’est le boulot de Manu ça et �  ce propos…
Tout en se protégeant des éclats de bois et de balles qui arrivent dans tous les sens autour de lui et de Belford, et malgré le bruit infernal de la fusillade, Bélénos appelle Manu perché avec Sanglebouc dans la mâture, bien protégé par un bouclier de bois et de fer qu’il a lui-même confectionné.
_Manu !... Vise leurs officiers ! Il faut en finir !
_ C’est c'que j'fais capitaine ! Répond Manu très occupé.

  La situation n’évoluait pas et on risquait de s’enliser dans un combat d’usure très éprouvant avec de plus en plus de morts �  déplorer. Si l’adversaire ne capitule pas très vite, il faudra trouver une solution pour en finir rapidement, ce que cherche en vain Bélénos.

   


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 26 Novembre 2008 à 20:00:19
- Je fais ce que je peux! Hurla Manuce que je peux! Ce répeta t-il pour lui même.

Il ferma un œil et visa lentement. Le capitaine ennemi se déplaçait trop vite.
Les deux groupes étaient bloqués, l'un devait passer �  l'assaut mais cela risquait d'être fatal. donc les deux attendaient que l'autre le fasse.
Manu se concentra oubliant le monde extérieure; un moment le bon! Il tira mais ce fut un echec la balle fit mouche dans le bois du bastingage.

Le capitaine ordonna aux hommes de se positionner; ils avaient leur tillac alors que les pirates étaient surtout réfugiés dans l'entrepont. Les chasseurs de pirates pouvaient avoir accès, tout en restant en sécurité �  leur canons. La situation devenait dangereuse. 
Lanvers alla voir le capitaine avec une bouteille.

- Tête de pioche c'est pas le moment de boire!  Lui dit un des marin.
- c'est pas de l'eau de vie d'dans! Mais le contraire de la poudre de mort! Dit il fier de son esprit. En effet c'était une grenade très artisanal mais simple �  faire.
- Capitaine servons nous de ça pour leur faire un coup dur! Sinon on va s'y éterniser!

au loins �  par quelque tirs par mousquet par moment rien n'indiquait que les deux navires étaient en abordage. aucun bruit de combat; juste l'activité sur un des tillacs.
Manu était fin prêt �  nouveau.
 


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Taranis le 01 Décembre 2008 à 11:55:41
   L’idée des grenades artisanales de Lanver était bonne. Lancées juste avant un assaut, elles pouvaient semer la panique chez l’adversaire et donner un sérieux avantage aux pirates. Mais avant il fallait en fabriquer rapidement au moins une bonne douzaine pour que l’effet de surprise soit total. Simon allait s’en charger pendant que Bélénos, redescendu �  l’entrepont, expliquait en détail �  ses hommes le plan de la nouvelle offensive. Celle-ci devra être déterminante pour que l’ennemi capitule rapidement. Il est tant que cette situation se débloque enfin et qu’on en finisse une fois pour toute.
_Bien, vous m’avez tous compris ? A mon premier signal vous allumez, au deuxième vous lancez et au troisième on charge. Si vous ne respectez pas dans l’ordre, on coure �  la catastrophe !
_On a bien compris cap’taine ! Répond avec détermination un marin.
_Et on n’aimerait pas qu’ces machins nous pètent à la figure ! Dit un autre.
_Tu parles ! Ca t’ferait p’t être pas d’mal à toi ! Tu vu ta tronche ? lance son voisin en rigolant.
_Quoi ? Qu’est-ce qu’elle a ma tronche ? T’as pas vu la tienne ?
_C’est bon, c’est bon les gars ! Puisque tout le monde a compris, on se met en place et baissez la tête en sortant !

   Dehors les tirs avaient repris pour couvrir la sortie des hommes, le temps qu’ils se mettent en place pour l’offensive. Mais la riposte ne s’est pas faite attendre et cette fois-ci Manu et Sanglebouc étaient pris pour cible.
   


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 05 Décembre 2008 à 14:47:19
Après un court moment, les grenades étaient en nombre suffisant. Il fallait faire vite, les corsaires étaient entrain de charger leur pièces et il fallait �  tout prit agir avant d'être exterminer comme des lapins dans une cage.

Tout était prêt, on retenait son souffle et alluma avec un boutefeux les grenades. En un éclair elles furent lancées sur le tillac ennemi; mais le manque de visibilité rendu leur efficacité moindre. Deux étaient tombées �  la mer et une autre explosa  prêt de la voilure faisant éclater les voiles et les haubans du navire corsaire. L'équipage pirate, en plus grand nombre, sorti telle une ruée de l'entrepont profitant de l'effet de surprise des grenades, qui avaient causé aucun mort mais détruit plusieurs canons et blessés pas mal de marins; mais surtout qui avait crée la pagaille sur l'équipage ennemi.

La mêlée recommença de meilleur; les pirates avaient cette fois l'avantage c'était sûr. La violence inouit des abordages ne fit pas exception ici; le sang et les morts se répandirent sur le tillac.
Les coups de feu retentirent comme une pluie qui s'écrase lourdement sur une plaque de métal et les balles volèrent dans les deux sens. Elles causèrent des dommages impressionnant, peu de mort mais de nombreux hommes percé par un bout de plomb, ceux que la vie avait quitté s'écroulait le corps percés de plueirus balles, les vêtements gonflés de sang.

L'indien qui dominait tout le monde d'une tête avait par chance était épargné des balles qui aurait du le toucher. Se frayant un chemin dans la mêlée �  coup de masse et de poing, allait vers le capitaine ennemi.

Mais un coup de feux retentit ce dernier s'écroula, son chapeau vola dans els airs avant de lentement tomber sur la mer, qui virait aux rouges sang.
Les corsaires voyant leur chef tomber et le combat virer �  leur défaveur, se replièrent �  la dunette. Les plus blessés demandèrent pitié, ce qui leur fut pas toujours ouvert dans la violence du moment.

La trentaine de corsaire, encore bien armé, et en forme demandait la fin du combat.   


- Se battre ne même plus �  rien pour nous! Accepté notre reddition et laissez nous la vie sauve! supplia celui qui semblait être le second, se tenant devant ses compagnons le sabre �  la main mais la pointe sur le tillac, posée.

- On aurait quoi à y gagner? On les tues? Demanda Lorage, l'arme encore dégoulinant de sang.
- Non la paix nous est offerte acceptons la! Répliqua Marc.

- Capitaine on fait quoi? Demanda Gros pied �  Bélénos, qui lui regardait le second ennemi le fixant droit dans les yeux.  


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Taranis le 10 Décembre 2008 à 16:19:16
_Nous devrions faire ce qu’on fait d’habitude à des crapules comme eux. Répond Bélénos tout en soutenant d’un regard plein de haine et de mépris son adversaire vaincu.
   On sentait en lui toute la colère de s’être fait surprendre et d’avoir sous estimé son ennemi. Mais l’intervention de Marc et la présence de Belford le faisait réfléchir. Le capitaine tué lui donnait en partie satisfaction, ses compagnons morts au combat étaient suffisamment vengés.

   Il se tourne vers Belfort et lui demande :

_ Qu’ils déposent leurs armes maintenant et ils auront la vie sauve.
Belfort, stoïque et toujours aussi imposant bien que légèrement blessé �  l’épaule par un coup de lame, s’exécute dans un anglais parfait s’adressant �  tout l’équipage sans distinction de grade.
   Une fois toutes les armes au sol, des ovations de victoire et des cris de joie retentissent chez les pirates. Les survivants de l’équipage anglais sont regroupés au pied du Grand mât et mis sous bonne garde. Le pillage peut enfin commencer.

   


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 10 Décembre 2008 à 19:11:15
Les pirates étaient soulagés de ne plus �  avoir �  combattre et risquer encore leur vie.

"Jaguar courant" alla serrer dans ses bras son capitaine, fier de voir son compagnon savoir faire preuve de pitié et ne pas abuser de force dans cette situation comme le font certains capitaines.
Il quitta son ami après un regard, mais sans rien dire, son regard en disait loin "toi être un homme! toi savoir quand vie ne doit pas être perdu." Il alla ainsi que de nombreux blessés sur son navire pour se faire soigner; laissant passer les blessés grave aux nombres de huit passé en priorité.
Le médecin corsaire qui avait survécu, proposa son aide en échange de quoi il pourrait avec notre coq-medecin soigner ses confrères. Marc usa de son pouvoir de quartier maitre et accepta la proposition: se montrer humain et nos des démons étaient sa politique. Montrer que l'on été des guerriers des mers et non des brigands, ce qui était en parti faut: l'or était la motivation de tous, lui semblait un point important.

Une troupe de trois hommes, dont Ulrick descendirent dans les cales. CE fuit une grande deception et surprise.

ils déboulaient les escaliers de bois du navire pour arriver dans les cales; qu'une lanterne éclairé faiblement projetant de longue ombres et une lueur orangé sur les bois humides du lieux. Des voix les appelèrent et arme aux poings ils virent que le navire contenait non pas des cales de marchandises mais une prison. Ulrick sortit son pistolet une main l'arreta.


Tire pas! On peut se servir de ca pour y mettre les britishs!
- Par la barbe du diable! Manu tu es un génie!

Ils remontèrent laissant les sept hommes dans leur prison. Il fallait trouver la clef et prévenir Bélénos, sans oublier savoir qui étaient les prisonniers.
   


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 19 Décembre 2008 à 17:05:34
Sur le tillac, on s'occupait �  jeter �  la mer les corsaires et pirates morts après que Marc eut dit une prière et recommandé leur âmes �  dieu. Il dut faire une extreme onction �  deux marins protestants, le seul péché de regrettait le pirate ce fut d'avoir abandonné sa femme, et l'autre prit tellement de temps �  se confesser que le corsaire qui agonisait n'eut pas le temps de se laver de ses nombreux péchés.
Il y avait pour ce combat pas tant de mort que cela, même peu pour un combat de cette violence, pas plus d'une vingtaine au total mais beaucoup des blessés, plus d'une quarantaine pour les deux camps pour des blessures légères sérieuse voir très grave, sans parler des égratignés. Le camps qui avait subit le plus de mort fut le navire abordé.

Dans la cuisine les deux medecins opéraient, le maitre coq s'occupait des cas importants alors que le corsaire soignait les blessures plus légères, ou aidait les marins �  calmer leur douleur avant d'être opéré.  Il était sous la surveillance de Simon dont la blessure avait été soigné et l'esprit calmé par un punch. La table était entre chaque blessés recouverte de sang, on y jeté rapidement un seau d'eau salée et un coup de chiffon, car le sel n'arrangerait pas les blessures. Il faisait une chaleur dans la pièce, car le foyer était allumé afin de chauffer les fers �  blanc si besoin et permettre aux blessés d'être au chaud, car la mort est froide même sous les tropiques.

 Sur le navire capturé, les corsaires avaient été désarmés et retenu dans le gaillard avant, surveillé par que quelque pirates mais dont la puissance de feu était impressionnante, avec Olympe et toute ses armes, et  surtout avec une des couleuvrine qui avait été chargé lors du combat, on l'avait fait pivoté sur le pont et pointé sur le tillac, en brisant ses roues afin de la rendre seulement dangereuse que sur cette angle de tir.

Le second, un anglais du nom de Tim Kwelton, cet homme d'origine bourgeoise sans doute avait une certaine prestance et manière de se tenir très droite et digne, meêm si certain de ses marins pensent qu'il est d'origine paysanne...
Il était interrogé par Bélénos et Sullivan dans la cabine des officiers. un endroit étroit, encombré par une table rempli de carte, où était posé le couteau de l'écossais. Bélénos regardait la mer �  travers les fenêtres de verre que le capitaine avait fait installé.   


- donc vous avez que cette bourse d'or.
- * Oui nous avions que peu de ressource nous allions �  St Kiit l�  où on a reçût notre lettre de comission pour toucher une prime pour la capture du "Chien-Loup ".
- Il dit qu'il devait avoir de l'argent pour la capture du "chien loup"
- Capture? un navire pirate? Sullivan reposa la question en anglais et avec l'intonation qui laisse peu de place �  la réponse. Il regarda son capitaine et dit.
- C'est un chasseur de pirate, ils avaient prit un autre français avant nous!

A ce moment ulrik et ses compagnons qui venaient enfin de savoir où était leur capitaine arrivèrent.
- Y a des prisonniers cap dans les cales pas de marchandises de valeurs!
- sur idiot c'est un chasseur de pirate! pas un navire de compagnie marchande grogna Ulrick en rajoutant une claque sur le haut du crâne; l'autre marin le regard d'un regard sombre sans pourtant montrer un signe de colère, plus un énervement de passer pour un idiot.
- C'est des pirates! liberez les Dit calmement Bélénos.

Les pirates obligèrent Tim �  leur donner les clefs et descendirent �  la prison ils ouvrirent la prote aux hommes qui semblaient plus qu'impatiente de ressentir le vent de la liberté.
Tous sortirent joyeux l'un hurla en passant.

- Tu avais raison! tu portes pouasse mais tu t'en sors toujours mon gars! il ria ainsi que les autres et montèrent sans attendre avec les pirates. La plaisanterie était destiné �  un autre détenu, qui ne s'était pas levé.

assis dans la prison, écoutant le bois grinçait des virures de fond et du bordage de franc bord (c'est �  dire de celui composant la parti arrondie des œuvres vives).  il respirait lentement, se remémorant la plaisanterie sans méchanceté mais elle le détruisait.

Si elle était vrai? seulement vrai? Tout ses compagnons sont passés par de l�  l'horizon pour beaucoup dans les mers des morts. Il restait l�  silencieux, dans la pénombre, regardant ses pieds, la tête dans les épaules les cheveux, long noir et gras, masquant son visage. il réfléchissait quand une voix l'appela celle d'un des mousses.   


- Bah alors gars! tu préfères moisir ici? L'homme releva la tête et regarda la jeune et frêle silhouette qui se tenait devant la porte. Lentement il se releva et passa devant le jeune marin qui le regarda d'en dessous, dépassé par plus d'une tête, plus d'un pied de hauteur. L'homme était imposant, froid et mystérieux. Ca il connaissait déj�  avec "Jaguar courant" mais l'ombre du milieu lui donnait un air de démon ainsi que ca manière de se tenir. Il lui indiqua la lumière, voulant surtout sortir d'ici.  


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: Capitaine le 24 Décembre 2008 à 13:22:00
Hobbs était assis avec les blessés légers, sous la garde du médein-corsaire. Son épaule le lançait, mais sans détourner son attention des prisonniers libérés sur ordre de Bélenos. Un tel geste, même si il s'agissait de venir en aide �  des confrêres, était la preuve d'une âme noble et charitable, intraitable sur les droits humains mais surement impitoyable avec les exploiteurs, quels qu'ils soient. C'était quelque chose que les anglais comprenaient bien, et qui expliquait que peu d'entre eux se tournaient vers la piraterie, préferant mettre leurs talents et leur bravoure au service de l'honneur national. Comme quoi, il y avait pirate et pirate.
Mais une telle inclinaison �  la miséricorde pouvait s'averrer risqué. Les hommes qui venaient d'être libérés étaient néanmoins des flibustiers, des gens qui avaient probablement commis des crimes ou s'étaient enrichi avec autant de cruauté que les chasseurs de primes qui les avaient capturés. Les loups ne se mangent pas entre eux tant qu'il reste de la viande en réserve, mais ils retsent des prédateurs. Belford Hobbs en gardait un souvenir doux/amer.

Il y a 7 ans de cela, quand lui et les survivants de son équipage s'étaient faits jeter dans les câles d'un amiral espagnol, Belford avait cultivé avec l'aide de Goldman et Hardings, �  ses yeux les deux pires ordures �  avoir navigué sous l'Union Jack, un plan desespéré pour échapper �  la peine de mort. Mais le bâtiment sur lequel ils étaient fut abordé par un français, qui remporta la victoire et libéra la petite dizaine de britanniques qui croupissait dans les câles espagnoles. Les prisonniers se répandirent en remerciements auprès de leurs sauveurs, et une fois la nuit tombée, liquidèrent les français qui montaient la garde pour s'enfuirent en canots.

Mais maintenant Belford ne savait que penser. Deux choix se présentait �  lui: rester avec Bélenos et entamer une vie de flibustier, pour le peu de temps qui lui restait �  vivre, ou bien, puisqu'il avait honoré sa parole et participé �  l'abordage, reprendre la route de son côté ?
Il décida, pour le moment, de laisser le français et l'indien disposer de la suite des évenements. Après la bataille, il était passablement fatigué.
 


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 24 Décembre 2008 à 14:12:40
Le dernier prisonnier sortit enfin du navire et monta sur le tillac. L�  il se déploya de toute sa taille, respira l'air frais de la mer et regarda le ciel bleu clair. Il dut froncer ses épais sourcils pour protéger ses yeux de la lumière du soleil, qui �  ces latitudes montre toute sa puissance. Cela faisait plus de cinq jours que lui et ses compagnons vivaient dans la pénombre de la cale.

Certain marins le regardèrent, il était vêtu seulement d'un pantalon large, déchiré �  de nombreux endroits, en toile de jean devenu marron par la crasse et la boue; ainsi qu'une ceinture en étoffe rouge. Rien d'autre, il était torse nue laissant voir sa musculature fine mais puissante et toutes ses marques, blessures et cicatrices. Ses cheveux noir et long flottèrent dans la brise autour de son visage, caché par une petite barbe fournie.
On pouvait facilement voir qu'il n'était pas européen, même dans les caraïbes où les hommes blancs finissent bronzés ou cuit par le soleil. 

Un sourire vint enfin �  se visage inexpressif et calma, quand il regarda l'horizon.
Ses compagnons furent appelés par le second pour le dire qu'ils étaient recrutés de force sur ce navire; cela ne les choqua pas, c'était le moindre des services qu'ils pouvaient rendre au navire qu'ils leur avaient sauvés la vie et puis la mer et la piraterie étaient toute leur vie.

L'un d'entre eux alla rejoindre, celui qui restait en arrière, se tenant au bastingage, les mains sur le ratelier.   


- Tu es rêveur! Pourtant nous sommes libre, c'est une chance! une providence! Dit il de sa voix puissante mais légère en passant une main dans sa barbe à pointe.
- Je ne crains plus la mort...
- Te sens tu immortel? ca serait une erreur de le croire! coupa son compagnon.
- Non henry. j'ai juste l'impression qu'un être au dessus se joue de moi! Si c'est Allah, alors il est grand car je l'ai renié et il me protège encore.
- C'est vrai l'étranger que tu en as vécut des choses et que tu t'es toujours redressés. Mais profite on nous donne encore une chance de mourir le sabre �  la main ou de couler des jours heureux. Dit henry en riant presque, posant sa main sur l'épaule de son ami et parti le laissant �  ses songes.

* Pourquoi? si vous attendez quelque chose de moi dites le moi! suis je aveugle et sourd �  vos messages? Pensa le marin posant sa tête dans ses mains et regardant, le regard vide, le monde et sa grandeur. il semblait être étranger �  l'activité sur le navire.

Simon remonta sur l'autre navire annonçant �  Bélénos que seulement deux autres frères de la côtes étaient mort, il quitta la cabine et vit sur le tillac ce prisonnier rêvant. Aucun doute, il demanda �  l'un des anciens prisonnier comment s'appelait celui qui restait seul.
Quand il eut la réponse il sourit et alla le voir. Se tenant un mètre derrière l'homme. 


- Toujours en vie l'étranger! Maitre des lames! Danseur de la mort comme je t'appelais. L'appelé se retourna lentement, une marque d'étonnement contenue sur son visage, les yeux croisèrent ceux de simon.
- peut être que tu te souviens pas de moi! Mais je t'ai connu sur le clipptron II, navire du grand Taranis.
Taranis se nom évoquait pour l'étranger comme pour les autres le nom d'un pirate redoutable, d'une légende mais aussi d'un homme qui avait sur lui pardonner et l'aider �  se faire une place ici. Un grand homme de gloire, qui comme lui a cherché toute sa vie la raison de sa condition, mais avant de mourir Taranis l'avait trouvé, l'étranger la cherche encore.

Il alla vers Simon et lui fit une accolade.

- Jamais j'aurais pensé te revoir! le monde est petit! Dit il avec un accent arabe caché par une voix grave mais gutturale.
- Moi de même! ca fait bizarre, c'est comme revoir les anciens! Te savoir envie ca laisse un espoir aux légendes de vivre encore! Et toit aussi tu en es une. J'ai un peu raconté ta manière de combattre �  certain du navire ils ont jamais voulu me croire!
Ces deux hommes vivaient tout les deux, pour des raisons différentes, dans le passés l'un dans les vieilles légendes pleine de gloire et de rêve, l'autre dans son histoire pour se comprendre enfin et fuir son avenir.
- Allez je vais te présenter au capitaine!

Chose dit chose faite, Simon mena l'étranger devant le capitaine Bélénos.
- Capitaine! Je vous présente une fine lame la meilleur qu'y a ici, et par la barbe du diable que c'est vrai! Voici l'étranger.
ce dernier s'avanca et salua Bélénos, qui le regarda, vit qu'il était musulman.  


Titre: Re : L'embuscade
Posté par: scar le 29 Décembre 2008 à 12:59:47
Les deux hommes discutèrent calmement. Bélénos était heureux de rencontrer un homme dont on prétend tant dans les combats et Seth était soulagé de reprendre la mer et non de finir ce voyage au bout d'une corde.

Il alla revoir ses compagnons qui discutaient calmement et joyeusement avec certain marins.   

- Tu vois Henry nous avons bien fait de ne pas tenir notre promesse.
- oui combattre jusqu'�  la mort! comme quoi le destin sourit même au lâche!

Durant ce temps le plus vieux des prisonniers, âgé seulement de trente sept ans, voulu raconter �  ses nouveaux compagnons leur aventures, mais, le second vint mettre fin �  ce début de fête.

- voué commenciez la pillage!
- Barbe tout les diables il a raison! Hurla un marin à la barbe brune bien fournie.
- Toi Niles va mettre les prizonniers en cage!

La troupe se dispersa bien vite, on fit sortir les survivants et on les alignea sur le tillac, devant le reste des pirates. Les chasseurs pensèrent leur dernière heure venue. Dupoil, le quartier maitre s'avança et déclara sur un ton fort et neutre, avec par moment des envolés enflammées.

- Nous ne sommes pas l�  pour vous juger! Vous vous êtes battus au service de votre roy qui se cache derrière VOS vie pour défendre SES intérêts. Nous n'allons pas vous juger. le choix est simple rejoignez nous, vous connaitrez une vie difficile, mais en tant que marin et combattant vous connaissez cela. Avec nous vous aurez la satisfaction de savoir qu'un tiers voire les deux tiers de votre butin ne partira pas pour des hauts qui se pensent supérieures �  vos! Vous profiterez pleinement et équitablement de l'or gagné au combat, sans parlé parfois de la part du diable...
 Nous vous promettons que deux choses l'aventure et l'or et nous vous assurons une autre chose: vos droits équitables avec le reste de l'équipage, vous pourrez vous faire entendre et défendre comme tout les autres membres du navire, n'importe leur postes. Car ici c'est pas un grade mais un poste qu'on a bien voulu donner!

Cette dernière phrase était en partie fausse; le navire appartenait �  Bélénos et c'était pour cela qu'il ené tait le capitaine, mais s'il l'était c'était aussi parce que Bélénos est un bon capitaine dont personne n'eut �  se plaindre: mise �  part peut être en tant qu'homme lors de jeu d'argent ou au sujet de femmes mais jamais sur sa fonction.
Le discours continua un peu, trois hommes se détachèrent de la troupe et rejoignit les pirates sous le regard plein de haine des autres. angmar fit un tour des blessés et prisonniers chasseurs de pirates. Aucun n'était digne d'être prit de force, les meilleurs étaient mort ou blessés et il pouvait pas juger leur savoir. On fit mettre tout le reste en cellule, bien fermée avec toujours la surveillance de Manu.

Après une heure de fouille du navire on ne put dégoutter que peu de pièces par rapport �  ce que l'interrogatoire avait apporté. il fallait se mettre �  l'évidence: c'était bien un chasseur de pirate et sa dernière prise n'avait elle aussi rien dans ses cales. L'étranger put en témoigner.

On cloua les canons et ouvrit la prison, ordonnant aux marins d'attendre la cloche avant de remonter sur le navire sinon c'était la mort. Quand lle vint, les marins remontèrent lentement, tremblant de peur d'être tombé dans un piège. Mais rien.

le navire pirate redonnait de la voile et commencait �  repartir, en saluant un peu ironiquement son ennemi d'un coup de canon �  blanc et de nombreux hourra. Les anciens prisonniers et chasseurs de pirates restèrent plus longtemps sur la dunette �  se moquer de leur ancien navire.
Les chasseurs de pirates restèrent digne et silencieux, ils avaient respectés leur promesse et parole d'honneur.

puis ils décidèrent de prendre le large aussi.

sur le "Jaguar" on déposa sur un table �  la dunette tout le butin et on commença �  faire les parts. Les nouveaux venus avaient le droit �  une demie part en signe de bienvenue, elles étaient bien maigre, car il fallait indemniser les blessés, très nombreux dans ce combat, �  telle point qu'il ne restait rien du butin pour les sains. Mais aucun pirate ne s'en plaignait, c'était pas un navire marchand mais bien une arme de guerre contre lequel ils avaient combattus et ca c'était la gloire! 



hrp: fin de l'embuscade plus aucun poste n'est faisable... suite dans voyage de seth