Titre: Génèse de Corto Vespero de La Rosa Negra Posté par: Elcapitan le 03 Février 2009 à 06:00:26 Génèse de Corto Vespero de La Rosa Negra CHAPITRE I Romita Blanca de la Rosa Negra Corto Vespero est né il y a � peu prés vingt ans, dans un pueblo égaré entre les dunes et les palmiers (presque volontairement oublié des conquistadors tant il y avait peu de profits � faire), nommé Mosquito de la Muerte, sur les côte de Santa Maria del Mar, une petite île dépendante de l'archipel de Cuba, d'une mère paysanne, Romita Blanca de la Rosa Negra, la plus belle et la plus convoitée des hommes passants par l� , c'est � dire peu, mais sans nul doute assez pour l'avoir mise enceinte. Romita était trop difficile pour les rares hommes bien portant de Mosquito de la Muerte, paysan pour la plupart, et aspirait � un homme qui serait, lui, Beau, intelligent, fort, un Voyageur qui l'aurait emmenée courir les mers, n'importe où pourvu que soit loin de cette île au nom évocateur de lassitude. Mais comme pour beaucoup de femme, la réalisation de ce rêve ne se faisait que trop attendre, et elle fini par échanger sa virginité contre quelques cuites savoureuses et autres menues monnaies � la provenance douteuses. N'ayant que trop peu d'emploi autre que paysanne � Mosquito de la Muerte, elle fini par signer un contrat avec le plus vieux métier du monde. Elle se moquait éperdument des rumeurs qui commençait � courir sur son dos, détestait les veillardes, les véritables matriarches du commérage, le seul véritable pouvoir qu'elles pouvaient encore hélas excercer. Romita maudissait en secret son village. Elle n'avait plus une seule amie. Enrichie, seule donc la rumeur sait comment, elle déménagea dans une cabane � peine plus grande que son ancienne chaumière rongée par la mer. Cette cabane se situe non loin du village, mais � l'avantage d'être perchée sur la colline qui surplombe Mosquito, et d'être enfouie dans la végétation, loin des oreilles et des regards indiscrets. C'est d'ailleurs dans cette cabane que Corto vit le jour. Mais nous parlerons de sa naissance plus tard. Romita ne pouvait cependant pas se faire oubliée. Elle n'allait pas � l'Eglise. Les voyageurs (toutes classes confondues) passaient d'abord chez Romita avant d'arriver officiellement � Mosquito, et même les hommes du village trainaient de plus en plus souvent dans la colline. Et pas seulement les vieux célibataires. Ce qui mettaient vraiment en colères les sous-matriarches, filles des vieillardes, futures gardiennes en chef des commérages, les femmes de ces maris devenus soudains de micro-randonneurs, alors qu'auparavant ils étaient connus pour être de grands sportifs de la farniente, sport communale par excellence : la sieste au soleil. Ils répondaient en esquivant � leurs épouses criardes qu'ils préféraient maintenant faire la sieste � l'ombre fraîche et humide de la colline. Un comité fut même créée, sous l'égide du curée de la paroisse, composé essentiellement de ces femmes et de quelques vieillardes venues en renfort pour apporter leur soutiens � leurs filles, et aussi, il est vrai, pour se divertir: pour une fois qu'un nouveau divertissement source de palabres puritano-mondaine avaiet été créé, autant en profiter. La femme du Maire en faisait parti, ce qui fit que les Autorités Espagnoles ne pouvait l'interdire. Car � cette époque toute association autre qu'essentiellement catholique ou commerciale était interdite, la société espagnole était terrorisée par la trés Sainte Inquisition Del Novelo Mundo. Le maire, bien qu'étant maire d'un des pueblo les plus délaissés de l'Espagne avait des relations. Il était le petit neveu par alliance du cousin du Gouverneur de la Havane, et donc la Trés Haute Autorité, police des polices, ferma les yeux sur cet incident puisque le Commandeur Suprême de la THA était lui-même frère de la femme du Gouverneur de la Havane. Le Comité Secret des Femmes En Colère de Mosquito De La Muerte (le CSFENMDM) aurait tant aimer faire la guerre � Romita, aller brûler sa cabane et qu'on en parle plus. Mais ces pauvres femmes et le curé étaient tétanisé par une légende qui pésait lourdement sur la colline. Ce qui avait d'ailleurs accru leur haine de Romita. Et il la traitait maintenant de sorcière hérétique, fanatisée par les démon eux-mêmes, suppôt du Diable, fille de Satan etc. Pour l'anecdote, les historiens-enquêteurs de l'inquisition stipulerons que cette accusations c'est accrue surtout aprés que le curé de la Paroisse de Mosquito, le Padre Don Pedro Ramirez de l'Eglise Santa Maria del Mar, fut allé cueillir des Mangues fraiches dans la colline "pour donner aux enfants pauvres au cour du repas de célébration de l'anniversaire de l'Eglise" expliquera-t-il lui même plus tard aux femmes du comité qui le regardèrent un temps d'un drôle d'air... En effet, il n'était redscendu qu'avec deux mangues avec lesquelles "il jonglait en dansant et en chantant, comme s'il avait vu la Sainte-Vierge" dira plus tard une vieillarde qui décèdera d'ailleurs peu de temps aprés étouffée par un osti qu'elle aurait avalé de travers. Prochain chapitre à suivre : CHAPITRE II - LA LEGENDE DE LA COLLINE |