Forum Age Of Sea Dogs

 236ème jour de mer.
Avons aperçu une flutte hollandaise �  babord avant. L"avons prise en chasse. Celle-ci s"est rendue, non sans riposter après deux bordées de mitrailles. Le butin est maigre mais nous a permis d"opérer les réparations de fortunes sur le navire. J"ai décidé de libérer les 3 esclaves que nous avions �  bord. L"équipage a très bien accueilli cette décision et l"a fêtée toute la nuit.
   

 243ème jour de mer. Sommes toujours en route vers Aruba pour la mission que m"a confiée le gouverneur de la Dominique.
Avons pris une flute espagnole de 6 canons chargée de sucre et de marchandises. Le moral de l"équipage est bon.    

 252ème jour de mer: Sommes arrivés �  Aruba. Avons croisés de sloops de frères de la côte dont nous nous sommes écartés.
J"ai réussi �  négocier la totalité du stock de lingots d"argent que je conservais �  bord. Avons passés trois jours �  la taverne pour que l"équipage puisse se détendre. Quelques nouveaux compagnons se sont joints �  nous. Nous n"avons pu honorer la mission du gouverneur de la Dominique! Il voulait que nous preniions un galion renforcé! C"est impossible avec le "Foudroyant". Dommage pour la prime. Après une visite de courtoisie au gouverneur nous avons repris la mer. Il m"a donné un pli pour le gouverneur de St Bart.
   

 261ème jour de mer. Avons croisés une frégate hollandaise que nous avons préféré éviter.
263ème jour de mer. Sommes arrivée en vue de St Bart. Avons refait le plein de vivres et d"eau. Le gouverneur m"a offert 914 pièces d"or pour lui avoir remis son courrier. Il m"a proposé d"en livrer un autre �  Maracaibo.
264ème jour de mer. Avons fuit devant une brigantine.
269ème jour de mer. Avons fuit devant un galion espagnol.
270ème jour de mer. La chance nous sourit-elle enfin? Avons pris en chasse une pinasse espagnole de 3 canons. L"avons arraisonnée rapidement mais elle était vide!!! Nous avons perdu 14 compagnons pour rien. La malchance nous poursuit.
272ème jour de mer. Voile droit devant! L"excitation de l"équipage est �  son comble. Malheur! il s"agit d"un galion espagnol. Il est beaucoup trop puissant pour nous. L"équipage grogne.
273ème jour. Avons attaqué un brick anglais de 8 canons �  l"aube. Malgré une canonnade soutenue, nous avons emporté la victoire. Il transportait du coton et des lingots d"argent. Le sourire revient sur les visages malgré les 14 morts suplémentaires que nous déplorons.
274ème jour de mer: Avons échangé des nouvelles avec une goélette française. Je me demande bien comment nous serons accueillis �  Maracaibo.

Modifié par ranarana le 24/01/2006 09:25:52  

 276ème jour de mer :
 Avons touché Maracaibo. L’accueil du gouverneur a été cordial. Il m’a d’ailleurs remis un courrier pour le gouverneur de St Eustache. Ce sera plus tendu l�  bas.
Avons passé 9 jours de beuverie  �  la taverne ce qui a été très bénéfique au moral de l’équipage et ce qui nous a permis de recruter 31 nouveaux compagnons.
285ème jour de mer :
Nous avons quitté Maracaibo pour St Eustache. 8 jours sans voir une voile �  l"horizon.
   

 287ème jour de mer :
Avons jeté l’ancre �  St Eustache, juste le temps de porter le courrier secret au gouverneur et d’accepter sa proposition d’aller couler un bateau �  Caracas.
302ème jour de mer :
Avons arraisonné une flutte hollandaise de 3 canons sans même l’aborder. Si le gouverneur de St Eustache voyait ça ! Il serait blême. Elle bien chargée et nous ne déplorons que quelques trous dans la voilure et la coque. Nous avons fêté cette victoire �  grand renfort de rhum.
306ème jour de mer : Je suis furieux ! Je viens de me rendre compte que le maître charpentier et les voiliers n’ont pas réparé nos avaries depuis le dernier combat. Ivres, ils en ont oublié leur tâche sur ce rafiot. Je leur ai fait donner le fouet. La prochaine fois, ce sera la grande cale !
311ème jour de mer : Sommes arrivés �  Caracas. Le bateau que nous devons prendre est un frégate. Je tente une approche mais la première bordée qu’elle m’envoie est telle que je n’ose pousser l’assaut plus avant. Nous faisons demi tour avec quelques tués et de légers dégâts. Le maître voilier et le charpentier se sont mis �  l’ouvrage tout de suite. Comme quoi la discipline a du bon! J’ai libéré l’esclave que nous avions pris sur la flutte hollandaise pour complèter un peu mon équipage.
312ème jour de mer : Je mets le cap sur Antigua. Une bonne nouvelle nous attends peut-être l�  bas.
   

 317ème jour de mer :
Sommes arrivé �  Antigua. Malheureusement, le galion qu’un frère de la côte m’avait signalé hier n’est plus �  vendre. L’équipage n’a pas compris ce que nous venions faire l� . Du coup, j’ai du inventé que c’était sur la route de la Dominique. Avons mouillé �  la Dominique le surlendemain.
319ème jour de mer :
Grand virage dans notre vie de pirate. Après une longue discussion avec le gouverneur de la Dominique pour qui j’avais déj�  travaillé, il m’a convaincu de travailler pour la couronne.
Il n’avait aucun grief contre nous car, de ma vie , je m’étais toujours refusé �  attaquer les navires compatriotes. Par contre, ma notoriété aidant, il cherchait �  se concilier mes bonnes grâces. J’ai ainsi accepté de prendre officiellement une lettre de marque. Me disant qu’il nous  fallait désormais un puissant soutien, je lui ai fait cadeau de 2000 pièces d’or. Nos relations avec la couronne française en sont grandement améliorées.
Je ne sais pas encore comment je vais parler �  l’équipage de ce cadeau que j’ai fait au dépend de leur part sur le trésor. Le gouverneur de la Dominique m’a donné ma première mission pour la couronne : Aller couler un navire espagnol �  Coro.
A mon retour sur le « Foudroyant », j’ai du employer toute mes ressources de meneur d’hommes pour expliquer ma démarche:

« Frères de la côte !
J’ai une grande nouvelle �  vous annoncer. Je viens d’accepter, en votre nom �  tous, une lettre de marque du gouverneur de la Dominique !
Nous ne somme désormais plus des pirates, mais des corsaires au service de la France !
Les trois-quarts d’entre vous sont français d’origine  et comme vous le savez, je me refusais déj�  �  attaquer nos compatriotes. Ca ne changera donc rien �  notre façon d’agir.
Nous opérerons par contre désormais, en toute légitimité et avec l’appui du gouverneur !
C’est pour vous que j’ai fait ça !
Nous ne risquerons plus la pendaison en cas de capture mais juste la prison en tant que prisonniers de guerre.
Je tiens aussi �  vous préciser que la Charte-Partie que nous avons rédigée quand j’ai formé cet équipage tient toujours. Tout le monde conservera les mêmes parts de butin.
Le gouverneur a accepté un modeste cadeau en échange de sa part sur nos prises.
Il vient aussi de nous accorder notre première mission sous ses couleurs ! »

Sans grande surprise, mon discours ne fut pas très bien accueilli.  
Une question jaillît : « Capitaine ? Et si on croise des pirates ? »
« Ce sera alors �  notre discrétion, nous sommes dorénavant en droit de les pourchasser s’ils s’en prennent aux intérêts de la France ».
Il fallait que je reprenne le contrôle immédiatement avant que d’autres questions plus embarrassantes ne fusent.
« Premier maître, faites lever l’ancre s’il vous plaît ! Gabiers ! Montez dans les huniers ! Tenez vous parés �  larguer les voiles ! Pilote,  nous mettons le cap directement sur Coro.»

332ème jour de mer :
Nous sommes en route pour Coro. L’équipage est septique quand �  travailler pour la couronne française. L’équipage est superstitieux. Du succès ou de l’échec de notre mission  dépendra mon avenir de capitaine sur ce navire. Je vois bien que le second lorgne sur mon poste.

336ème jour de mer :
Nous sommes arrivés �  Coro �  la nuit. Notre cible est l� . Il s’agit d’un brick de 10 canons, 62 hommes d’équipage. C’est �  notre portée. A moi de manœuvrer pour avoir le minimum de pertes. Nous allons tenter de le prendre au mouillage �  la faveur de la nuit.
Victoire ! Victoire ! Il n’a rien eu le temps de faire. Il a tenté de prendre la fuite en nous voyant approcher mais nous avions l’avantage du vent. En trois volées de mitrailles lâchées sur lui �  bout portant, nous avons vaincu l’équipage ! Le brick désemparé n’avait même  pas eu le temps d’ouvrir ses sabords ! Nous avons pris toute sa cargaison sans même un blessé chez nous. Notre nouvelle vie de corsaire commence sous les meilleurs hospices ! L’équipage exulte de joie !
Je ne vous cache pas qu’il s’agit d’un profond soulagement pour moi. Je vais pouvoir me faire un nom en toute respectabilité.


Modifié par ranarana le 27/01/2006 09:23:23  

 337ème jour de mer:
De retour �  Coro. avons refait le plein de munitions. Le gouverneur m"a remis un pli pour son confrère la Barbade.
341ème jour de mer:
Avons pris une pinasse espagnole de 3 canons qui contenait 4 lingots d"argent.
342ème jour de mer:
Les rats ont encore ravagé nos provisions. J"ai organisé une grande chasse qui a permis d"en tuer 63.
347ème jour de mer:
Sommes arrivés �  la Barbade: j"ai donné son pli au gouverneur mais hors de question qu"il me confie une mission. J"ai bien vu sa répulsion �  me parler moi qui fait tant d"efforts pour être respectable. Je dois reconnaître que je n"ai pas ménagé sa nation depuis 1 an.
349ème jour de mer: Comme par hasard, nous avons été pris en chasse par une brigantine hollandaise de 54 canons. Avons pu lui échapper sans dégâts �  la faveur d"un banc de brume.
351ème jour de mer: Nous sommes �  la Guadeloupe. J"ai rencontré le gouverneur et lui ai montré ma lettre de marque. Il m"a confié un courrier pour le gouveneur de Aruba.
356ème jour de mer:
C"est mon anniversaire aujourd"hui! Voici un an que j"écume les Caraïbes avec ce navire. Voici où j"en suis, c"est mon cadeau d"anniversaire :
Nicolas de la Salle de 21 ans a réalisé 19 missions
pour un score de 2070 points avec
500 ares, 100 pièces d"or et 370 points de renommée.
Possède une lettre de marque de la France.
Navire Le Foudroyant sloop de 14 canons.
Escrime : 3.62, Navigation : 5.17, Canonnade : 4.50, Marchandage : 3.08, Charisme : 3.58

J"ai payé le coup �  l"équipage mais nous avons été interrompu dans nos libations par l"arrivée d"une brigantine espagnole (52 canons et 169 hommes). Avons viré de bord pour éviter de croiser sa route.
   

 361ème jour de mer:
Avons touché Aruba et la prime pour la missive.
Nous somes immédiatement repartis pour Caracas pour une nouvelle mission:
365ème jour de mer:
N"avons pu accomplir la mission: il fallait couler une frégate de 80 canons avec 259 hommes d"équipage. J"aurais eu �  affronter une mutinerie si j"avais ne serait-ce que tenté de m"approcher.
Nous faisons maintenant route vers Antigua.  

369ème jpur de mer: Sommes �  Antigua.
370ème jour de mer: Chez mon protecteur, le gouverneur de la Dominique. Je lui fait un cadeau et achète des terres. IL me donne une mission de la plus haute importance: Piller une ville. Je sui obligé de décliner l"offre. Il se montre contrarié. Qu"il me donne une frégate et je serai son homme!
372ème jour de mer: Puisque le gouveneur se moque de moi, je me payerai sur la bête. apris attaqué et pris un brick français de 8 canons et 60 hommes.
Passage par Aruba et Antigua.
390ème: jpur de mer: Je me démène beaucoup et je paye de ma personne pour aller plus loin. Je voudrais être �  Cartagène demain. Avons pris une goélette de 7 canons et 35 hommes.
413ème jour de mer: Avons livré un combat titanesque contre une brigantine. J"ai préféreé fui plutôt que de prendre le risque de perdre mon navire. Il me reste �  peine assez d"hommes pour manoeuvrer. Je pense que je vais procéder au partage du butin avec les rescapés.
392ème jour de mer: Encore des problèmes avec les rats. J"ai augmenté la prime pour chaque capture.
   

 393ème jour de mer: Nous sommes arrivés �  Curaçao. J"ai décidé de partager le butin. Après avoir vendu la totalité de notre cargaison. Nous avons procédé au partage. J"ai perçu 11250 PO et chaque homme 1125. Ils m"ont quitté avec regrets.

4 mois que je suis �  terre. L"inactivité me pèse. Je vais voir tous les jours le "Foudroyant" au radoub. C"était un bon bateau.

Je crois que je vais reprendre du service. J"ai été faire un tour �  la taverne, j"ai retrouvé 10 de mes anciens compagnons. Tous m"ont acclamé en me voyant entrer. Tous mes officiers ont trouvé �  s"engager sur d"autres navires mais il doit y avoir moyen d"en recruter d"autres.

6 mois �  terre, je n"en peux plus! C"est décidé je monte un nouvel équipage. Je suis jeune et il y a encore beaucoup �  gagner sur ces mers.
Le "Foudroyant" a été gréé �  neuf. J"ai mes 10 fidèles compagnons. Nous nous répartissons les tâches pour écumer les tavernes. J"ai repris 5000 pièces d"or de ma fortune personnelle pour monter cette expédition.
En 17 jours, j"ai réussi �  retrouver un équipage complet (79 hommes et la plupart des officiers. Certains sont de piètre valeur mais ce sera suffisant pour commencer.
Le gouverneur ma reçu et a écouté mon projet attentivement. Il m"a confié une mission �  Montserrat.

3ème jour de mer: L"équipage commence �  s"habituer au bateau. LE maître d"équipage est trop dur avec les hommes. Le moral a beaucoup baissé  depuis que nous somes partis. Il faudra que je m"en débarasse.  

4ème jour de mer:
 Monserrat.
5éme jour de mer.
Avons pris un xloop espagnol de 12 canons et 62 hommes. Combat acharné �  quasiment 1 contre 1. Sommes tombés �  cour de munitions avons fini �  la hache d"abordage.
Ce sloop transportait 3 lingots d"argent seulement.
7ème jour de mer:
Avons pris une pinasse anglaise. Avons récupéré 2 lingots de plus.
11ème jour de mer:
Retour �  Monserrat. Complèté l"équipage (charpentier et m"aître d"équipage). Refait le plein de munitions.

17ème jour de mer:
C"est le jour le plus héroïque et le plus honteux de ma carrière. Mon équipage vient de réussir l"exploit de prendre un galion de 112 hommes et 24 canons �  l"abordage.
La honte vient que rien n"a été transféré �  notre bord �  cause d"une fausse manoeuvre. Il regorgeait de tellement de richesses qu"il aurait fallu plusieurs sloops comme le "Foudroyant" pour tout emmener. La malchance est sur nous, tant de morts pour rien!  

 Voici plusieurs jours que je n"écris plus dans ce journal de bord. La routine sans doute.

Aujourd"hui, j"amorce un virage dans ma vie de pirate. J"ai revendu "Le Foudroyant" pour acheter une lourde brigantine "La Balourde".
Elle m"a permie de prendre un sloop �  l"attaque mais nous avons échoué �  prendre une autre brigantine �  l"équipage supérieur en nombre et avec 16 canons de plus que nous. Cruel destin que d"être ainsi jeté en prison après un sommaire procès. J"ai perdu mon équipage et la moitié de mes biens. Ce séjour a aussi affecté ma résistance. Je me donne quelques mois avant de réarmer ce bateau que je rebaptise "Lla Maudite".  

 20 jours de plus �  recruter un équipage digne de se nom. "La Maudite" n"attire pas les hommes et en particulier ceux de valeur.
Je fais de fréquentes visites au gouverneur. Je vais être obligé de lui emprunter de l"argent afin de finir de gréer mon vaisseau.  

 Je peine �  recruter ce damné équipage. Il n"y a aucun officier compétent �  Leogane... et voici que maintenant je n"ai plus d"argent pour lever de nouveaux hommes. Il va nous falloir partir en l"état. Je pourrais bien emprunter au gouverneur mais je crains que cette histoire d"argent ne ternisse nos relations.
C"est décidé, nous partons demain. Le gouvernuer m"a demandé d"aller couler un bateau �  San Juan de Cartagena. Si nous y parvenons il m"accordera une prime de 1400 pièces d"or.

13 Jours de mer pour rejoindre sans Juan. Nous avons pris le bateau. J"ai bien touché la prime promise mais impossible d"écouler la marchandise. Le capitaine de Chollet ayant pillé la ville.
Nous allons recruter quelques hommes de plus et repartir. J"ai libéré les esclaves, ça fera 4 hommes de plus pour manier le navire.

19ème jour de mer: Avons pris un sloop hollandais de 7 canons et 43 hommes. Il transportait 2 lingots. Faisons route vers St Barts pour remettre un dépêche au gouvereneur de l"île.    

 23ème jour de mer: Voile a tribord. Nous virons de bord pour foncer sur elle, c"est une goélette... malheureusement elle est française. Nous tirons une salve d"honneur et reprenons notre route.

32ème jour de mer: Sommes arrivés �  St Barts. Le gouverneur voudrais que je pille une ville pour lui. Je suis parti en claquant la porte! Tant qu"il ne me donnera pas les moyens de lever un équipage digne de notre nation, je n"annexerai aucun territoire pour la couronne.
Je continue donc �  écumer les tavernes �  la recherche d"hommes de valeur!

Au troisème jour �  terre, j"ai trouvé un second qui va enfin pouvoir m"aider �  lever un équipage. Jamais je n"avais recruté un officier si efficace. (HRP: il est lvl 4 !)

Il connait et va m"apprendre le chiffrement, cela pourrait être utile de coder certains messages pour éviter qu"ils ne tombenet �  l"ennemi. Je m"y essaye immédiatement.

Ce code consiste a écrire son message dans un tableau de dimension convenue (la clé), dans l"ordre, les séquences de lettres dans un sens lui aussi convenu. Le plus simple est de procéder verticalement depuis le débutmais rien n"empêche de commencer par la fin ou pire en zig zag.


Modifié par ranarana le 02/03/2006 08:33:07  

Après quelques jours de recrutement (dont 2 cuistots), nous nous mettons en route pour Curacao.
12ème jour de mer: Prenons au feu une pinasse hollandaise de 3 canons. Elle contenait ne contenait que 2 lingots.
Je suis effaré de voir �  quel point nous nous trainons. Malgré un bont vent "La Maudite" n"avance pas. Décidément je regrette mon brave "Foudroyant".    

 25ème jour de mer:
Enfin quelquechose d"interessant en vue: Un galion sans doute. Nous gagnons sur lui peu �  peu. Il s"agit d"un galion renforcé hollandais de 33 canons. Virant bord sur bord, nous profitons de notre position et lui délivrons bordées sur bordées. Au moment de monter �  l"abordage, il abaisse ses couleurs. Il était lourdement chargé mais rien de valeur. Un esclace rejoint nos rangs.

26ème jour de mer:
Continuons vers la Martinique. Les vents contraires ne nous favorisent pas.

39ème jour de mer:
Arrivons enfin �  la Martinique. Avons croisé de nombreux pirates mais tous se sont enfuis �  notre approche. Notre redoutable rangée de sabords les fait réfléchir �  deux fois. Il était un temps pas si ancien où c"est nous qui virions de bord �  leue approche quand nous étions sur le "Foudroyant".

Avons passé quelques jours �  tenter de recruter des officiers. J"aimerai bien trouver un maître canonier. Bien que l"équipage soit par ailleurs complet, je continue de chercher et dépense beaucoup dans les tavernes. Je rends fréquemment visite au gouverneur pour acheter des terresici. Nous n"arrivons pas �  nous entendre pour le reste. Il veut que j"aille piller Coro, je refuse, il me  propose alors davantage pour attaquer une autre ville: nouveau refus. Il se vexe et fini, excédé, par me jeter un pli cacheté pour le gouveneur de Antigua: "Peut être n"êtes vous bon qu"a servir de messager après tout. Encore une remarque de ce style de sa part et c"est sa lettre de marque que je lui jetterai au visage! Sa belle ville pourrait être la première que je livrerai �  mon équipage.    

41ème jour de mer: Antigua.
43ème jour de mer: La Dominique
45ème jour de mer: Antigua
47ème jour de mer: La Dominique.
49ème jour de mer: Antigua.
52ème jour de mer: Assez de ces aller et retours entre ces deux gouverneurs. Je décide d"aller voir le gouverneur �  la Guadeloupe mais celui-ci attend encore de nous que nous allions �  Antigua.
   

 55ème jour de mer:
Après avoir bénéficier des conseils du notoirement célèbre corsaire Etienne de Chollet, je me décide �  attaquer une ville au profit de la couronne. Ce sera Ste Lucy. La garnison n"y est que de 150 homme, nous sommes 259, et avec moi �  leur tête, ce sera un jeu d"enfant. Nous nous glissons dans la ville avant la tombée de la nuit et lançons notre assaut.
Je m"élance en direction de la citadelle avec 10 hommes mais au détour d"une rue, je me retrouve acculé. Les mousquets tonnent et je vois mes compagnons s"écrouler tous ensemble comme des blés fauchés. Une violente douleur �  la jambe, je ne peux imaginer ce que je vois dans les fumées des tirs... Nous avont été vendus.

Le simulacre de procès qui s"est ensuivi m"a, �  nouveau, écarté du monde pour 6 mois. C"est mon deuxième anniversaire que je passe en prison.

On m"a onsuite confié au gouverneur de Leogane. Mon bateau est toujours l�  mmais il a besoin d"être radoubé. Mes officiers ont trouvé mieux �  faire que de m"attendre. Je suis désargenté et je n"ai plus d"équipage.
Tout est �  reprendre du début.

   

 12 jours de recrutement jusqu"a ne plus avoir de quoi continuer. Avec les 10 pièces d"or restantes, un peu de vivres et de toile pour pouvoir réparer. Notre mission aller couler un galion renforcé �  La Tortue. Ce sera dur avec 131 hommes.

5ème: jour de mer; nous sommes en vue de la Tortue. Notre cible est bien l� . Ils sont plus nombreux que nous. Tant pis pour la prime, un abordage serait trop dangereux �  si peu d"hommes. Nous le coulons �  distance. Les 1000 pièces d"or de prime me serviront �  continuer le recrutement avant de partir pour d"autres aventures. Il devait avoir une belle cargaison pourtant!

Mouillons �  La Tortue pour faire réparer (le bateau est dans un piteux état après cette longue canonade). Je poursuis le recrutement.

Modifié par ranarana le 15/02/2006 08:34:37  

La tortue est un bon endroit pour enrôler des forbans. Noous y restons donc 13 jours (jusqu"�  épuisement de mes finances puis rllions Leogane.
10ème jour de mer: Leogane. Courte entrevue avec le gouverneur qui me propose d"aller couler un navire ennemi �  San Juan de Puerto Rico.
12ème jour de mer: Faisont route vers Puerto Rico. Rien �  signaler. J"ai 173 hommes et il me manque toujours un charpentier.

Modifié par ranarana le 17/02/2006 09:23:37  

 18ème jour de mer:
Avons croisé un sloop pirate qui a pris la fuite.
21ème jour de mer:
Sommes arrivés �  San Juan de Puerto Rico. Suis descendu �  terre recruter quelques hommes avec l"argent restant. Je me suis renseigné sur le bateau que nous evons couler: il s"agit d"un galion espagnol. de 26 canons et plus de 130 hommes. C"est �  notre portée mais il faudra que je me débrouille pour ne pas le couler cette fois.

Branle bas de combat. Nous lui délivrons une bordée �  longue portée. Il réplique faiblement. Une deuxième et il prend la fuite. J"entreprends la poursuite. Ses coups se gont plus précis. Les éclisses de bois volent et blessent mes hommes.
Tant pis pour lui, je fais charger �  mitraille sous le feu et reprends la chasse. Encore deux volées et nous sommes �  portée. Feu! Les 30 bouches �  feu de ma bordée tribord crachent la mort. Les dévastations et mutilations sur les hommes sont effroyables. L"espagnol riposte toujours!
Feu! Nouvelle bordée! Son équipage est désemparé.
"Avec moi!" et nous nous ruons �  l"abordage et abatons ses couleurs. Le navire est nôtre! Je permets �  son capitaine, blessé, de garder son épée et de partir en chaloupe avec les quelques rescapés.
Le galion était bien chargé, mais rien de grande valeur. Nous ne pouvons malheureusement tout transborder �  bord de "La Maudite".
J"ai perdu 44 hommes. Je libère trois esclaves qui se joignent �  nous. Le butin récupéré se monte �  3379 pièces d"or, 3 hommes et un lingot.

Faisons radouber la bateau. Je liquide une partie des vivres car j"en avais beaucoup trop et c"est en partie cela qui m"a empêché d"emporter plus de la cargasion espagnole.

Je recrute quelques hommes et vais voir le gouverneur. Il est impératif que je conserve de bonnes relations avec la couronne hollandaise. Il me donne un pli �  porter �  Aruba, �  18 joursd"ici.
   

 30ème jour de mer:
Avons croisé une frégate française.
31ème jour de mer:
Avons croisé un galion renforcé français. Il me dit avoir vu des pirates hier.
36ème jour de mer:
"Pirates en vue!" Il fuit devant nous, bien que supérieur en nombre. Notre réputation nous aura précédé.
38ème jour de mer:
Sommes arrivés �  Aruba, lettre remise que gouverneur. Je recrute 21 marins de plus.
   

 40ème jour de mer:
Après avoir recruté �  grands frais ce qui me manquait comme équipage, avons pris la mer pour aller accomplir notre mission.
42ème jour de mer:
Avons croisé un brick français.
45ème jour de mer:
Sommes arrivés �  Trinidad. Vendu un lingot �  bon prix. Le bateau que nous devions y couler est ce même brick français que nous avons aperçu il y a 3 jours. Il fait 58 canons et 174 hommes. Le gouverneur devait pourtant bien savoir que je ne m"attaquerais pas �  un compatriote pour une aussi faible récompense.
Le gouveneur espagnol me propose d"aller porter une lettre pour lui �  Saint Kitts.
47ème jour de mer:
Toujours aucune prise en vue.  

50ème jour de mer:
Avons pris une flutte espagnole de 6 canons, 60 hommes. 6 tués parmis mon équipage. Récupérons 150 pièces d"or de marchandise + 1 lingot.
53 ème jour de mer: Sommes arrivés �  St Kitts. Je recrute 7 hommes de plus pour que mon équipage soit complet. Je remets son pli au gouverneur et nous rallion l"île hollandaise d"en face car nous ne sommes pas les bienvenus ici.
54ème jour:
Le gouverneur hollandais a une mission pour moi �  Gibraltar. Nous allons reparaître en vieille Europe.
67ème jour de mer:
Avons attaqué un galion renforcé espagnol de 26 canons et 102 hommes. Malgré une manoeuvre habile pour arriver bord �  bord et délivrer mort et flammes, ses tirs précis ont tué 50 de mes hommes et laissé mon navire �  moitié désemparé.
Il revenait manifestement d"espagne et était quasiment vide... en tout cas, pas de quoi rembourser les importantsdégats qu"il nous a causé. Ce n"est pas frorcément subtil de s"en prendre �  la couronne espagnole avant de se rendre chez eux mais, il faut bien entretenir le moral de l"équipage. Je n"aurais qu"�  me montrer serviable auprès du gouverneur. Nous devrions atteindre Gibraltar sous 10 jours si les vents se maintiennent  

 73ème jour de mer:
Avons aperçus une embarcation de naufragés. Cinq d"entre eux ont accepté de nous rejoindre, les autres ont préféré continuer �  dériver en espérant meilleure fortune.
75ème jour de mer:
Ca fait un moment que je redoute ce qui s"est passé aujourd"hui. Une frégate anglaise a tenté de nous couper la route. Je sais que ma tête est mise a prix chez les goddons mais l� , ils ont fait fort. 78 canons et 271 hommes pour "La Maudite". Après une série de  bords serrés, nous avons réussi �  la distancer. La frégate manoeuvrait moins bien que nous et a perdu beaucoup de temps �  nous délivrer ses bordées babord et tribord en vain. Malgré ses 5 salves aucun des 390 coups qu"elle a tiré n"a pu nous atteindre. Transmettez mes amitiés �  la reine d"Angleterre.
77ème jour de mer:
Sommes restés babord amure jusqu"�  Gibraltar. Le port est sous un rocher impressionnant. Avons refait le plein de vivres et d"eau. Vendu quelques marchandises. Il y a un sloop anglais dans le port. Nous ne pouvons nous battre ici, chez les Espagnols, mais s"il sort je me vengerais de la chasse d"avant hier.

Avons passé 3 jours �  la taverne. Les marins anglais nous observent. Je pense qu"ils ont reconnu mon navire. Je mettrai ma main �  couper qu"ils vont tenter de quitter le port �  faveur de la nuit.

80ème jour de mer:
2h00 du matin on vient de me réveiller. L"anglais est en train de lever l"ancre sans bruit. Je fais réveiller tout l"équipage dans le plus grand silence. Il n"y a pas de lune, l"anglais �  bien choisi son moment.
J"envois quelques excellents nageurs jusqu"�  l"anglais. A l"aide d"un long bout, ils doivent accrocher quelques tonneaux et quelques planches au chaines d"étambot. Avec une telle ancre flottante le sloop ne pourra nous distancer. Quand il fera jour et qu"ils s"en rendront compte, il sera tro tard.
Les hommes viennent de rentrer. Ils ont réussi. Les anglais n"ont rien vu. Je fais préparer le navire dans le plus grand silence alors que le sloop quitte la protection de la forteresse espagnole.
3h30. Nous avons commencé la poursuite. Nous gagnons sur lui.
5h00: le jour va poindre. Malgré toute la toile que nous portons et malgré son ancre flottante, nous peinons �  le rattraper. Je fais sortir les bonnettes.
6h00, nous sommes �  portée de tir. Le jour ne va pas tarder �  se lever. Les anglais ont vu et se sont débarassé de l"ancre flottante. Branle-bas de combat! Nous fonçons sur lui!
Il vire pour nous tirer dessus. S"il pense pouvoir nous arrêter avec ses 9 canons, il se trompe!
L"anglais est courageux! Les dégats qu"il nous fait avec ses pièces sont impressionnant mais qu"il me laisse arriver �  portée de mitraille et je metrai un terme �  cette situation une fois pour toute.
A bout portant, les 30 canons chargés ras-la-gueule de "la Maudite" tirent. Mon second mène les hommes �  l"abordage et récupère l"épave en feu.
Le butin est faible: 730 pièces d"or de cargaison et 3 esclaves qui remplaceront mes 19 tués.
81ème jour de mer:
Retournons mouiller �  Gibraltar. Si les autorités n"on pu ignorer le combat de ce matin, elles n"en ont rien dit. Je vais d"ailleur rendre visite au gouverneur qui a besoin de mes services �  la Barbade. Je recrute encore quelques hommes et je fais radouber le navire. Décidément, ces anglais se sont battus comme des acharnés. Les réparations sont ruineuses.
   

85ème jour de mer:
Nous venons de prendre notre première frégate: Elle était eanglaise, 35 canons et 285 marins. Nous n"avons perdu que 30 hommes. Butin varié plus 5 lingots.
87ème jour de mer:
Avons pris un galion rengforcé anglais de 35 canons et 135 hommes. Butin faible. Je revendrai les 2 esclaves pour compenser.
98ème jour de mer:
Sommes arrivés �  la Barbade. J"ai fait remettre le pli au gouverneur par mon second. J"ai trop peur que le gouverneur perde  son sang-froid et se jette sur moi après ce que je viens de faire, sans parler de son sloop arraisonné �  Gibraltar.
Avons passé une semaine �  nous saôuler et �  recruter de nouveaux compagnons sur place. Tous mes officiers sont
exceptionnels. Je ne souhaite pas démanteler cet équipage de mon plein gré rapidement.

Modifié par ranarana le 22/02/2006 21:36:42  

Encore deux jours �  la taverne et nous repartons. Le port français le plus proche est la Grenade.
101ème jour de mer:
Arrivons �  la Grenade. Rencontre avec le gouverneur. J"achète des terres (90 ares) iciCar j"aime beaucoup cette île. Il me confie la mission d"aller couler un navire dans le port hollandais de Bonaire.
106ème jour de mer:
Mer calme. Rien en vue. Serons �  Bonaire dans quelques jours.
   

116ème jour de mer:
Sommes enfin arrivés �  Bonaire, après 6 jours sans vent.
Avons du nous enfuir devant le manowar hollandais que nous devions couler. Ce combat était par trop inégal avec ses 93 canons et ses 334 hommes d"équipage. N"avons pas eu de dégats pendant notre fuite.
125ème jour de mer:
Sommes maintenant en route ves Antigua pour y couler un navire que j"espère anglais.  

130ème jour de mer:
Le navire est bien un navire anglais. C"est une brigantine de 247 hommes et 57 canons. Le combat sera �  1 contre 1. Nous virons de bord pour nous ruer sur lui. Il nous bare immédiatement le T et son tir d"enfilade dévaste tout notre pont de la proue �  la poupe. Qu"a cela ne tienne! Plus vite nous serons au contact plus vite nous mettrons un terme �  cette boucherie. L"anglais est un fin manoeuvrier au moment ou nous allons pouvoir tirer il esquive encore et ses tirs, prècis, arrachent bordage et têtes. Nous sommes �  portée de mitraille! FEU! un "FIRE" me répond au même moment! Horreur mon vaisseau coule!  L"équipage anglais hurle de joie!
Les quelques hommes qui parvenons �  nous extirper de l"épave ne peuvent que se rendre �  l"ennemi.
L"humiliation de la captivité une fois encore! Encore un anniversaire en prison. C"est le troisième!

Le tribunal militaire n"a pu retenir d"autre charge que "faits de guerre" contre moi. Je suis livré au gouveneur de St Bart 6 mois plus tard. Ces satanés goffons se sont servis dans ma caisse. Tout est �  rebâtir. Je cherche �  rassembler un nouvel équipage. Tous mes excellents officiers ont disparu. J"écume les ports et les tavernes et l� : Surprise! Le foudroyant est l� ! Toujours aussi beau et fin! Ses lignes pures se reflettent dans les eaux de la baie. Je me fait conduire �  son capitaine je lui propose "la Maudite" en échange de mon ancien navire. Pour lui l"occasion est trop belle! Marché conclu!

Me voici donc �  nouveau sur mon premier navire un sloop de 14 canons "Le foudroyant". "La maudite" avait été débaptisée, ce qui, tous les marins le savent, porte malheur. A son bord, je n"ai eu que des déboires et ai été capturé trois fois. "Le Foudroyant" retrouvé, je suis sûr que la bonne fortune me reviendra.
Je n"ai pas eu de peine �  retrouver 80 marins pour manoeuvrer le sloop. Les premiers ronds dans l"eau m"on rappelé �  quel vitesse il fondait sur ses proies. Avec quelques officiers de valeur ce serait superbe.

2ème jour de mer: Avons rejoint St Kitts �  la recherche de vivres. Il n"y avait rien �  manger �  St Bart. Les hommes et les estomacs grognent.
5ème jour de mer:
Retour �  la Martinique: Nous avons des vivres, des munitions et l"aventure va pouvoir reprendre.  

 Triste journée encore que celle-ci.
Certes je n"avais pas de chef canonier, certes une galion est difficile �  prendre avec un sloop, certes aussi, je croyais ma bonne étoile revenue en reprenant "Le Foudroyant"....
Mais l�  les déboires se sont accumulés.
Nous avions pour mission de prendre un galion hollandais largement plus puissant que nous. Je me dis avec notre vitesse nous pouvons y arriver avant que ses 24 conons nous pulvérisent. Nous fonçons sur lui, il tire, un coups sur deux au but. Il vient vers nous, c"est notre chance!
Nous sommes �  bout portant: FEU ! FEUUUUU ! Mais tirez bord*l ! Mitraille non d"un chien ! Rien !  pas de boulet ni de mitraille ! L"ennemi ne se prive pas lui. Le temps de recharger enfin et nous ne sommes plus qu"une poignée! Dans un sursaut nous nous ruons �  l"abordage nous sommes repoussés et devant l"ampleur du désastre je décide de tenter la fuite. Le bateau est désemparé, les hommes blessés sont incapables de le manoeuvrer. L"officier hollandais, dans un français maladroit, nous somme de nous rendre! Il n"y a pas d"autre alternative alors que ses 24 bouches �  feu fumantes alignent notre flottaison. De rage je jette mon épée �  la mer.

Je reprends donc ce journal après un nouveau séjour en prison. Ma santé en a encore pris un coup, mon équipage a déserté. J"ai préféré partager le maigre butin avec mes derniers fidèles.
Après une courte retraite, j"ai réinvesti la totalité de mes parts pour remonter une expédition. Il s"agit vraiment d"un nouveau départ. Je n"ai même pas de quoi recruter le moindre officier. Et cet imbécile de gouverneur qui insiste pour que j"aille piller des villes les unes après les autres. Il voudrait me faire rendre ma lettre de marque qu"il ne s"y prendrait pas autrement.

Modifié par ranarana le 26/02/2006 21:53:00  

 3ème jour de mer:
Avons recueilli 5 naufragés. Les ai obligé �  signer la charte-partie sous la contrainte de la planche. J"ai trop besoin d"hommes. Il faudra juste les surveiller un peu.
7ème jour de mer:
J"accepte de remettrer une missive.
On me demande alors d"aller couler un navire �  Montserrat.
20ème jour de mer:
Sommes arrivés �  Montserrat. La navire quon voudrait que je coule est une brigantine, française de surcroit ! C"est hors de question et de toute façon, nous n"aurions aucune chance.  

 22ème jour de mer:
Je rejoins mon grand ami le gouverneur de la Dominique. Il a été assez impressionné sur mon état physique. Il est vrai que j"ai passé l"essentiel de ces deux dernières années dans des geôles étrangères. Il m"a confié une mission qui me permettrait de me venger �  Caracas.
27ème jour de mer:
Voile droit devant! Nous ne pouvons voir ses couleurs mais c"est un sloop. Branle bas de combat!
Nous fonçonc droit sur lui et lui sur nous. Ses sabords tribord s"ouvrent, c"est un Espagnol.
Au moment où nous allons nous croiser par les flancs tribord, je remonte au vent et viens l"aborder �  babord. Ses sabords babords sont fermés. Les deux sloops se heurtent �  pleine vitesse dans un fracas épouvantable. Fracas bientôt recouvert par le tonerre de ma bordée de babord qui le cueille complètement impréparé. Nous nous jettons dans la mêlée sans même attendre que la fumée nous permette d"y voir. Je tombe nez-� -nez avec le capitaine, complètement abassourdi, qui fait déposer les armes.
L"ennemi n"a pas eu le temps de tirer un coup de feu. Pas un seul impact ni une perte chez nous. Du grand art. En l"absence de pilote c"est moi qui ait accopli cette magnifique manoeuvre. C"était une sloop de 43 hommes et 9 canons. Sa témérité l"aura perdu. Le butin est copieux, 5 lingots, 3 fourures.
30ème jour de mer:
Sommes arrivés �  Caracas. Voici le bateau �  couler pour mon ami de la Dominique: C"est un sloop anglais. Il a presque autant de canons que nous mais la vengeance nous donnera des ailes. Je me débarasse de la cargaison chez le marchand aveant de livrer ce combat. Inutile de risquer de l"abîmer dans la bataille.
L"adversaire est plus fin. Je fonce sur lui, il tire bas, pour nous couler. Nous avons des voies d"eau. Je vire bord sur bord, il esquive. Nouvelle tentative d"approche, il refait feu! S"il continuer ainsi nous serons couler. nous sortons toute la toile, il faut absolument arriver au contact. Il tire une troisième bordée. Je hurle au maître calfat! "TIENDRONS NOUS ENCORE DEUX BORDEES?". "Oui" me répond t-il.
Nous sommes a quelques toises de lui FEU: Nous tirons �  mitraille, lui au boulet, droit sur notre flottasion. Ils sont encore trop nombreux �  son bord, il faut remettre ça. La deuxième volée est la bonne. Ses derners tirs sporadiques sont encore en direction de notre coque. Nous l"abordons, mettant un terme �  sa résistance. Maigre butin au regard des prix dérisoires pratiqués �  Caracas.  

29ème jour de mer:
En route pour emmener un pli important �  Ste Lucy, avons croisé et pris une flute espagnole de 46 hommes et 3 canons. J"ai libéré deux esclaves pour compenser mes pertes particulièrement élevées survenues lors de ce petit combat.
Ce soir une flute pirate a voulu nous aborder. Elle nous avait un peu sous estimés je crois. Nous avons rasé son pont en une bordée de mitraille. Son jeune capitaine, Vermoutier qu"il s"appellait, m"a fait penser �  mes débuts. Nous l"avons rançonné avant de le laisser repartir. Je lui ai fait promettre qu"a l"avenir il ne s"en prendrait plus aux vaisseaux de sa majesté le roi de France. En cas de récidive, il sera pendu.

Modifié par ranarana le 27/02/2006 20:23:36  

31ème jour de mer:
Sommes arrivés �  Ste Lucy. J"ai touché 572 pièces d"or pour le pli. Devons en emmenner un autre �  Rio del la Hacha. Qu"il est bon d"avoir una navire aussi rapide pour ces courses l� . Passons 2 jours �  la taverne pour recruter de nouveaux compagnons.
42ème jour de mer:
Avons pillé une pinasse espagnole de 25 hommes et 2 canons. Elle contenait 3 lingots. Je commence �  en avoir un bon stock, il va falloir que je trouve un comptoir où on m"en donnera un bon prix.
44ème jour de mer:
Sommes �  Rio. Pli remis. On m"en donne encore un pour la Martinique.  

 49éme jour de mer:
Avons croisé et rendu les honneurs �  un sloop français.
55ème jour de mer:
Sommes arrivés �  la Martinique. 574 PO gagnées.
59ème jour de mer:
Mission a St Eustache. Renonçons �  attaquer un galion renforcé espagnol de 168 hommes et 27 canons.
61ème jour de mer:
St Bart. 719 PO. Vendu 5 lingots. Acheté 80 ares de bonne terre.
62ème jour de mer:
St Martin. + 706 PO.
63ème jour de mer:
St Bart. Fuyons devant une frégate pirate de 65 canons 235 hommes que le gouverneur de St Martin voulait que nous coulions. Passons un jour �  la taverne. Aucun officier disponible.  

64ème jour de mer:
Renonçons �  accomplir notre mission. Cette brigantine de 49 canons nous coulerait immédiatement.
65ème jour de mer:
Retour �  St Eustache, mission �  la Barbade
66ème jour de mer:
La barbade impossible de couler ce galion renforcé.
Fasions un grand détour puis �  nouveau en route vers St Eustache. Prenons �  l"abordage de pinasses avec 2 lingots chacune. Perdu 10 hommes dans ces opérations peu productives. Ca entretien cependant le moral et la combativité des hommes.
   

 315ème jour de mer:
Je viens de retrouver mon journal de bord. Il m"avait été volé par le maître coq. Celui-ci a été fouetté pour la faute. Iil sera en outre, débarqué sur la prochaine île quie nous croiserons.
Il ne s"est pas passé grand chose pendant ces quelques semaines. Peu de prises, peu de risques aussi. "le Foudroyant" et son capitaine se portent bien.

318ème jour de mer:
Avons accompli une mission �  Trinidad.
323ème jour de mer:
Avons recueilli un naufragé.
325ème jour de mer:
Mission �  Ste Lucy. Avons pris un brick anglais de 10 canons et 53 hommes. Je libère les 10 esclaves que je gardais �  bord pour remplacer mon équipage décimé.
326ème jour de mer:
C"est mon anniversaire aujourd"hui. 26 ans. C"est bon de le passer libre. Mes 24 et 25 ans s"étaient passés en prison.
Voici mon cadeau d"anniversaire: mes carac �  ce jour.

Nicolas de la Salle de 26 ans a réalisé 74 missions
pour un score de 23841 points avec
1117 ares, 6640 pièces d"or et 1442 points de renommée.
Possède une lettre de marque de la France.
Navire Le Foudroyant sloop de 14 canons.
Escrime : 5.36, Navigation : 5.57, Canonnade : 5.72, Marchandage : 5.46, Charisme : 5.65

330ème jour de mer:
Avons porté un pli �  Cumana.

   

 336ème jour de mer:
Avons recueills 2 naufragés.
339ème jour de mer:
Renonçons �  nous battre avec une frégate française �  la Martinique.
344 ème jour de mer:
Suis dans l"incapacité de pouvoir piller La Barbade. Ce n"est pourtant pas l"envie qui me manque.
446ème jour de mer:
Rallions Tobago pour une Xième mission que nous pourrons j"espère mener �  terme.
452ème de mer:
Les rats ont mangé la moitié de nos réserves. Il faudra embarquer davantage de chats.
554éme jour de mer:
Est-ce moi qui suis trop timoré mais voici la cinquième mission �  suivre que je renonce �  mener �  bien. Le navire que le gouverneur de Tobago voulait que je coule est une brigantine  anglaise qui fait plus que deux fois notre tonnage. Elle porte 57 canons et 188 hommes au bas mot.
Le ton monte, les hommes commencent �  penser que nous avons le mauvais-oeil.
556ème jour de mer:
Je retrouve mon ami de la Dominique. il me confie un pli pour son confrère de Puerto Cabello.
562ème jour de mer:
Puerto Cabello. Avons coulé un sloop hollandais de 68 hommes et 12 canons. Avons perdu 14 hommes et mon regretté maître canonier dans le combat. Il a eu le bas ventre emporté par un boulet. J"espère que j"en retrouverai un autre aussi efficace.
Passons deux jours �  la taverne sans réussir �  lui trouver un remplaçant.
573ème jour de mer:
Nouveau séjour �  la martinique. je ne suis pas, une fois encore, �  la hauteur pour couler un galion renforcé espagnol.
Il va peut-être falloir songer �  changer de navire. Ca me désole d"imaginer renoncer au "Foudroyant".  

 587ème jour de mer:
Sommes enfin arrivés �  Maracaïbo. Pas vu une seule voile en 14 jours. Le sloop anglais est l� . 75 homes et 14 canons. Nous issons le pavillon français et passons �  l"action. Il vire et prend le large. C"est un fin navigateur, et nous ne parvenons pas �  le rattraper. Il vire et fait feu... je dois dire qu"il est aussi un fin tireur. Meilleur que moi depuis que mon maître canonier est mort. Les gémisements des hommes blessés et mutilés sur le pont tappe sur les nerfs. mon charpentier est mort et mon cuistot agonisant Il nous faut pourtant encore nous rapprocher. Un tiers de mes hommes sont hors combats et je n"ai toujours pas tiré. Voil�  c"est �  nous, nous sommes bords-� -bords. FEU ! FIRE !
Les tirs croisés ébranlent la structure des navires. Nos coups de mitraille déchiquètent les canoniers ennemis.
Je mène mes hommes �  l"assaut. L"ennemi se rend. Leur capitaine est mort et un début d"incendie menace leur Ste Barbe. Nous transférons rapidement la cargason avant de nous écarter.
"Le Foudroyant" est en piteux état. Sans charpentier je suis incapable de le réparer. Nous nous trainons jusqu"au port de Maracaibo pour réparer.
Il me reste 40 hommes sur les 80 que j"avais au débur de l"affrontement mais je suis content. L"Anglais a payé. A ce rythme, la couronne britannique demandera bientôt la paix avec le France.
Nous passons 5 jours �  la taverne pour remplacer mon équipage. Aucun officier en vue. Il m"en manque 4. Je le complète avec quelques esclaves que je ne peux me résoudre �  vendre.
Demain, nous partons pour la Barbade �  la recherche de notre prochaine cible.
   

 595ème jour de mer:
L"anglais vient encore de perdre un brick de 11 canons et 78 hommes. 9 tués dans l"engagement. Récupérons 5 lingots et 1 esclave qui vient grossir nos rangs.
602ème jour de mer: La barbade. Je ne peux attaquer cette brigantine hollandaise.
2 jours de repos pour tout le monde. 8 hommes dont 1 jeune cuisinier se joignent �  nous. Il n"est pas terrible mais connais son devoir.
608ème jour de mer:
Rendez-vous �  la Grenade. Le gouverneur m"invite �  aller piller Cumana. je ne epux pas lui refuser d"aller y jeter un oeil.
611ème jour: VCumana est vraiment trop bien défendue. Allons voir �  St Eustache.
615ème jour de mer:
Fuyons devant un falion renforcé ennemi.
616ème jour de mer:
Mettons en fuite un sloop pirate.
617ème jour de mer:
Mettons en fuite un sloop pirate.
621ème jour de mer:
Echangeons quelques nouvelles avec un brigantine française de 53 canons 222 hommes. Son capitaine a beaucoup ri quand je lui ai dit que j"avais pour mission de le couler.  

 J"ai procédé �  un nouveau partage du butin mais n"ai pu résister �  l"appel du large.
 Je repars donc avec un nouvel équipage.

 Je me lance dans le commerce. J"essaye d"acheter au meilleur prix pour revendre plus cher ailleurs.

Je suis �  la tête d"une belle forture maintenant et j"entends que ma respectabilité devienne notoire. Je continuerai d"acheter des terres et je prendrai ma retraite quand je serai las de cette vie d"aventurier.    

La traite des noirs! quoi de mieux pour se faire un nom et une réputation. On peut les revendre un bon prix dans certains ports.
J"envisage aussi de commercer l"argent. Les variations de cour sont notable et sur un aussi petit navire que le mien, ça prend peu de place.  

 102ème jour de mer: depuis le dernier partage du butin.
Je devais me rendre �  la Martinique pour une mission mais �  peine étions nous rentré au port qu"un envoyé du gouverneur vint me chercher. Je me rendais donc �  la citadelle.
Ce dernier m"accueillît �  bras ouvert, ce qui n"etait pas du tous dans ses habitudes.

"Monsieur de la Salle, vous savez que j"ai parlé de vos exploit plusieurs fois au roi de France..."
Ma surprise était de taille... le gouverneur ne m"avait jamais eu �  la bonne et avait plutôt le chic pour me donner des missions suicides:

"Et bien figurez vous, que mes efforts ont porté leur fruit!"
Il m"entraînait par le bras vers les fenêtre de son logis qui dominaient les remparts et le port.

"Vous voyez ce vaisseau, capitaine? "
Il me désignait un magnifique 3 ponts de 86 canaons mouillé dans la baie.
"Et bien si vous l"acceptez, vous pouvez en prendre le commandement"
"Quoi?"
je le regardais incrédule:
"Vous plaisantez Monsieur?"
"Pas du tout, voici le pli signé par le ministre de la marine lui même"
Je lisais et relisais le papier.

A 27 ans, j"allais me voir confier officiellement"Le Soleil Royal", un vaisseau de 86 canons.
"je ne sais comment vous remercier Monsieur"
"Oh allons, ne faites pas tant de manières... une vingtaine de millier de pièce d"or et nous serons quitte pour ce service... avec vos honoraires de Capitaine de vaisseau, l"argent ne sera plus jamais un problème pour vous j"imagine... je suis bon prince je vous gratifie de 120 ares de terre ici, �  la Martinique"

"Vous être trop bon Monsieur le Gouvenreur!" Je ravallais ma colère. "Je vais faire chercher votre argent".
Le gouverneur fît une obséquieuse révérence.

Quand il eût soigneusement vérifié le compte... il me regarda et sourit: "Oh j"oubliais... au sujet de votre mission ici. Le navire que vous devez couler est ce galion renforcé l� . Ce hollandais que vous voyez l� ."

Le vaisseau hollandais devait bien faire dans les 200 hommes et 30 canons.
"Je comprends mieux, pourquoi le ministre de la marine m"a gratifié de ce commandement... Vos soi-disant interventions n"y sont pour rien n"est-ce pas?"

"Capitaine, vous me vexez!"
Je lui tournais le dos furieux, mon brevet de capitaine de vaisseau sous le bras et allais visiter mon nouveau navire.  

1er jour de mer:
Après avoir silloné les tavernes �  la recherche d"un équipage, j"estimais être prêt �  affronter le galion hollandais. Il avait bien moins de canons que nous et moins d"hommes aussi, mais c"était la première fois que j"allais piloter un trois pont et j"ignorais encore les tactiques qu"il faudrait que j"emplois.
Je craignais avant tout que l"ennemi ne méchappe profitant d"une vitesse supérieure �  la nôtre. J"avais donc fait le plein de boulets ramés. J"avais aussi largment fait approvisionner en mitraille car je comptais toujours essayer de m"approcher �  bout portant comme je le faisais avec le "Foudroyant".

Dès le début de la poursuite, me m"aperçus que nous étions les plus rapide. je faisais charger �  boulet ramés malgré tout pour éviter une fastidieuse poursuite. Ses premiers boulets nous atteignirent alors que nous chargions nos pièce.
Notre premier tir fut misérable... l"ennemi nous faisait 4 fois plus de morts que nous lui faisions.
Nouveau changement de tactique: "Nous irons au corps �  corps". Je fis donc recharger les canons �  mitraille pendant que le hollandais nous pilonnais toujours. J"estimais déj�  mes pertes �  une soixantaine d"hommes. Quand nous fumes bords �  bords, nous tirâmes �  nouveau. 2 bordées et nous avions �  nouveau l"avantage numérique.
L"abordage se déroula en deux vagues et fut d"une violence inouie mais le hollandais ammena ses couleurs.

J"avais perdu une centaine d"hommes pour tuer les 272 siens. Je ne sais pas pourquoi il fallait prendre ce navire mais il transportait moins de 2000 pièces d"or de marchandise.
Une base de tactique commençait �  germer dans mon esprit pour ce genre de combats. Il me faudrait d"abord retrouver 200 hommes d"équipage et acheter quelques canons.

Modifié par ranarana le 03/04/2006 07:59:59  

 Après 9 prises, je comence �  bien tenir mon navire en main. Mes 400 hommes m"obéissent bien et je pense être maintenant �  la hauteur des espoirs du ministre de la marine de sa gracieuse majesté.
J"ai encore moisi 3 mois dans une prison hollandaise mais on m"en a rapidement sorti. Il s"avère que je suis incapable de prendre la moindre ville d"assaut. Sans doute manqué-je de sens tactique, car je sens que je ne peux faire mieux.