Titre: Houleuse avancée vers Havana Posté par: Kaizoku le 08 Août 2009 à 22:39:11 Sommeil. État qui vous régénère.
Quand vous en manquez, vous n'êtes plus aptes � réagir - voire même réfléchir. Sans sommeil, l'enveloppe matérielle qu'est le corps cesse de fonctionner. Ce n'est plus qu'une masse inerte, inutilisable. Oziel le savait pertinemment. C'était pourquoi il s'arrangeait dans toutes les occasions pour s'octroyer une nuit de repos. C'en est une question de survie. Et cela prenait tout son sens dans la situation. Une seconde d'inattention suffisait - une seule - pour qu'il perde sa liberté - ou la vie. Ce qui laissait place � une question : Qu'est-ce qui était le pire ? Une mort libre ou une vie de servitude ? Mais les réponses devraient attendre, des bruits de pas avançaient vers le sous-sol. Instinctivement, d'une légère pirouette furtive, Oziel Calder disparut derrière la marchandise. Ainsi invisible, il observa le propriétaire descendre les dernières marches - avec un cadavre. L'homme qu'il avait abattu sans aucune raison valable. Il lui était tombé dessus, tout simplement. - Catherine ! Je cache le corps en bas ! Nous ferons disparaître les preuves ce soir, assura le propriétaire de l'établissement avant de remonter vers le rez-de-chaussé. Une chance. Si une alerte avait été donnée, il aurait été piégé � Santiago de Cuba plus longtemps que souhaité. Les pirates pullulaient aux Caraïbes, c'était l'endroit où Oziel devait se rendre s'il désirait rejoindre un équipage. Et non les forts Espagnols. Ajustant sa capuche, le Phénix sortit de son nid ; voler vers une nouvelle destination est la destiné d'un oiseau de proies, disait-on. Dans quelques heures, le Soleil illuminerait le Nouveau Monde. Et Oziel comptait bien ne pas s'attarder plus longtemps. Qui sait, le tavernier pourrait bien changer d'avis � n'importe quel instant. *** L'impatience le gagnait chaque jour un peu plus que le précédent écoulé. Pourquoi ne pouvait-il pas trouver un équipage ? C'était vraiment � se poser de sérieuses questions. Néanmoins, ses pieds l'avaient conduit jusqu'aux quais de Santiago de Cuba. Des dizaines de navire - du Sloop jusqu'au Manowar - étaient accostés. Belle journée pour prendre le large, se dit-il. Et Calder avait raison. Le Soleil demeurait seul au centre d'un ciel bleu azur sans nuage � l'horizon. Profitant d'une petite faille au niveau de la sécurité, le Phénix pénétra dans le Sloop qu'il avait vu précédemment. Vite, il se mêla � l'équipage. Direction Havana. P.S. : Je suis terriblement désolé pour la qualité de ce poste. Néanmoins, c'est pour arriver � Havana le plus rapidement possible. Mon Second m'y attend. Veuillez prendre mes plus plates excuses. |