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Forums RPG sur le thème des pirates => Personnage principal => Discussion démarrée par: ludwig le 14 Août 2009 à 23:58:30



Titre: ludwig revolution
Posté par: ludwig le 14 Août 2009 à 23:58:30
prenom: ludwig
nom: armand
surnom: ludwig longshot
age: 24ans
taille: 1m77
poid: 72 kg
cheveux: châtain
yeux: marron
nationalité: francais


Une chaude nuit d’été sur un bateau pirate. Tout le monde dormait profondément. Seule la vigie en haut de son perchoir surveille les alentours. Mais rien a part de l’eau a perte de vue dans toutes les directions.
Une silhouette se déplaçait furtivement sur le pont et entama l’escalade vers le garde. Arrivé �  sa hauteur, le pirate se retourna instinctivement en portant sa main vers son épée mais se bloqua aussitôt en reconnaissant le visage de l’homme en face de lui.


"Par la sainte putain! Ne me fais pas des peurs pareilles, Ludwig"

Ludwig lâcha un petit rire amusé.

"Je vois que tu ne relâche jamais ton attention, jean. Désolé d’être arrivé sans bruit. Je ne voulais pas réveiller le reste de l’équipage."

"En parlant de ca, tu ne devrai pas te reposer justement? Demain est un jour important. Et nous aurons besoin de tes talents de tireur."

"Je n’ai pas sommeil. Tu devrai plutôt en profiter pour aller dormir et me laisser ta place"

"Le capitaine a dit que tu devais être totalement prêt pour l’attaque �  l’aube. S’il découvre que…"

"Un bateau."

"Quoi?"

Les yeux de Ludwig se dirigèrent au loin et il pointa son doigt vers l’horizon. Jean se retourna pour regarder mais ne vit rien. Soudain, une sensation froide et douloureuse se fit sentir dans son dos. Une dague venait de lui transpercer un poumon, étouffant son cri dans sa gorge.

"J’aurai préféré éviter de faire ca, mais ton zèle ne me laisse pas le choix."

Ludwig coucha doucement le cadavre et regagna le tillac du navire avant de se diriger vers les quartiers du capitaine. Ce dernier sera facile �  maitriser durant son sommeil.
Le traitre prit son mousquet par le canon et se mit en position de frappe.


"Capitaine ferry."

Ses yeux s’ouvrirent doucement. L’image floue dessina rapidement le portrait d’un de ses hommes.

"Ludw…"

Il n’eut pas le temps de finir. La crosse de l’arme s’était abattue sur son crane, le plongeant dans le noir total.
Quelques heures plus tard, ferry revint �  lui. Le léger bruit des vagues et la douce brise sur son visage indiquaient qu’il n’était plus dans sa cabine. Ses mains se posèrent sur sa tête qui le faisait atrocement souffrir.


"Et bien vous en avez mis du temps �  reprendre conscience. J’ai cru avoir frappé trop fort."

Cette voix lui était familière. Il poussa sur ses bras pour se redresser et s’assoir. En face de lui, Ludwig. Les deux hommes étaient a bord d’une petite barque dérivant sur l’océan.

"Qu’est ce que ça veut dire?"

"C’est évident non? Nous nous dirigeons vers le port que vous vouliez attaquer."

"A nous deux seulement? Serai tu devenu fou?"

"Je n’ai jamais dis que nous allions attaquer. Vous allez juste être livré aux autorités locales."

Les yeux de ferry exprimaient parfaitement la panique qui l’envahi a ce moment la. Il tenta de sauter sur Ludwig, mais ce dernier agrippa son mousquet et plaça la pointe pile entre les deux yeux de son ex-capitaine.

"Doucement ferry. Nous savons tous les deux que je ne vous raterai pas a cette distance. Et je préférerais éviter d’avoir �  trainer votre cadavre a travers la ville."

Ferry se recula légèrement et repris une position assise.

"Pourquoi nous trahir ainsi?"

"Je ne vous ai jamais trahis. Vous n’avez tout simplement jamais réalisé qui j’étais vraiment."

"Et qui est tu vraiment? Un chasseur de prime? Tu as passé des semaines avec nous �  piller des navires. Cela fait de toi un pirate au même titre que moi."

Ludwig sourit. L’imbécile en face de lui était vraiment une prise de seconde zone après tout.

"Oui, des semaines de dur labeur pour faire grimper ta prime minable. Elle a pratiquement doublé uniquement grâce a moi. C’est pathétique.
Mais je te rassure. Tu es loin d’être le premier �  tomber dans mon piège. Les hommes les plus louches sont ceux qui gagnent le plus facilement la confiance des pirates.
Si tu n’a plus de question stupide, prends les rames et vite. Mon doigt commence �  se crisper et tu n’a certainement pas envie que je le défoule sur la gâchette."

Les deux hommes arrivèrent au port au petit matin. Des soldats vinrent immédiatement accoster Ludwig qui pointait toujours son arme sur son prisonnier.

"J’ai capturé un pirate dont la tête est mise �  prix �  8000 pièces d’or. Emmenez nous �  votre quartier général."

Une fois a l’intérieur de la caserne, ferry fut jeté en prison et Ludwig reçu sa récompense. Mais il ne quitta pas les lieux tout de suite. Il fut d’abord conduit dans le bureau du commandant et l’informa d’une probable attaque pirate en détaillant leur effectif et leur armement. Ils n’étaient sans doute pas assez courageux pour venir au secours de leur capitaine, mais ils étaient suffisamment stupides pour attaquer une forteresse qui les attendait de pied ferme.
Ludwig s’attarda quelques instants sur les avis de recherche trainant sur la table avant de s’arrêter sur l’un d’entre eux.


*30 000?! Voila qui promet d’être intéressant.*

"Dites moi commandant, je n’ai jamais entendu parler de ce phénix. Qu’a-t-il fait pour avoir une telle prime?"

"J’avoue ne pas connaître ses exploits. C’est assez inhabituel d’apparaître directement avec une somme pareille."

Il n’en fallait pas plus pour attiser la curiosité de Ludwig. Une nouvelle aventure se profilé a l’horizon. Et avec un peu de chance, son camarade de jeu sera plus intéressant que ses prédécesseurs.


Qualité

Lire et écrire: 2 point
Langue étrangère 2 points (espagnole)
Savoir nager: 2 point
Tireur d'exception 2 points (pour les armes �  feu)
Œil de lynx 1 point
Grand parleur 1 points
Très beau 1 points (charismatique)
Connaisseur des caraïbes: 4 points

Default

Traitre +4
dépenseur abusive +1

10-2-2-2-2-1-1-1-4+4+1=0

Edit: personnage accepté
quel plaisir de voir un homme qui se bat contre le pavillon pirate!
Scar  


Titre: Re : ludwig revolution
Posté par: ludwig le 18 Août 2009 à 22:18:49
"Prend soin de ta petite sœur, Ludwig."

La mère du petit garçon lui fit un doux baiser sur le front avant de le laisser partir en compagnie de Wendy.
Ils étaient jumeaux, mais Ludwig étant arrivé quelque minute avant, ajouté au fait qu’elle était la petite préférée lui donna ce rang. Peut être pensaient ils que le grand frère ressentirait d’avantage sa responsabilité de gardien de cette façon.

Raphael les attendaient dehors avec son eternel mousquet comme d’habitude. À l’époque, il avait déj�  la quarantaine et l’œil gauche en moins.
Il y avait beaucoup �  dire sur cette blessure qu’il considérait comme un cadeau. Il savait que ce n’était rien comparé �  ce qu’aurai pu être son sort sans le sacrifice du père des deux enfants devant lui.

Ludwig et Wendy n’étaient encore que des bébés le jour ou Raphael devint borgne et leur mère veuve. Il décida des lors de quitter sa vie d’aventurier pour se consacrer entièrement a cette famille. Non pas parce qu’il considérait avoir une dette, ou parce que c’était la chose �  faire, mais parce que sont cœur lui interdisait d’agir autrement.
Les deux bambins le considéraient d’ailleurs presque comme leur père. Et qu’importent les rumeurs idiotes sur sa relation avec la femme de son défunt ami.


"Qu’est ce que c’est?"

Demanda Wendy en pointant le gros sac que portait Raphael.

"Ca? C’est une surprise mes p’tits démons."

Sans en dire plus, il dirigea le groupe vers un endroit isolé et vida le sac sur l’herbe verte. Des dizaines de bouteilles vides s’entassèrent sur le sol devant le regard intrigué des jumeaux.

"Vous ne devinez toujours pas?"

Lança l’homme en agrippant son arme avec un sourire. A cette instant, les yeux de Wendy s’illuminèrent et elle lui sauta au cou en poussant un cri de joie.

"Vraiment? On peut? Pour de vrai?"

"Mais oui mais oui. Vas-y doucement avec un vieux débris comme moi ma puce."

Il la déposa et se mit �  disposer les bouteilles le long d’un rocher.
Wendy sautillait d’impatience. Sa fascination pour les histoires que leur racontait Raphael sur ses aventures passées était largement supérieure �  celle de Ludwig. Elle tenait son nouveau père en idole et se mettait souvent �  rêver de vivre elle-même de telles épopées.


"Voila. C’est prêt. Nous allons commencer �  dix mètre. Inutile de demander qui veut tirer le premier. Tu gigote tellement qu’on pourrai croire que tu a une envie pressante."

Après une petite démonstration, Raphael mit le mousquet entre les petits bras de la gamine de dix ans. Conscient qu’une telle arme était trop lourde pour quelqu’un de son âge, il garda une main sous le canon pour équilibrer et diminuer la charge et l’autre main dans le dos de Wendy pour la retenir au moment du recul provoqué par le tir.

"Ta jambe droite un peu plus en arrière. Garde les deux yeux ouvert et fixe intensément ta cible. Prend une grande inspiration et bloque-la. A partir de la, ne laisse rien te déconcentrer. Prend ton temps. Essaye de rester sur tes appuies sans trop te crisper. Ne pousse pas la gâchette, presse la."

Le bruit du canon qui crache la balle mit fin aux quelques seconde de silence. Sur le rocher, une des bouteilles en verres venait d’exploser.

"Wahoooo! J’ai reussiiiie"

"Une vraie tireuse d’élite. De quoi couvrir de honte plus d’un homme. A ton tour Ludwig"

Wendy bombait le torse, toute fière de son exploit. Son frère jusque la plutôt silencieux s’avança et prit l’arme. Même schéma que pour sa sœur. Conseil, position et tir qui fit mouche. La seule différence résidait dans l’expression de sa joie. Il était loin d’être aussi exubérant qu’elle, se contentant juste d’un "ce plus facile que ca en a l’air."

Loin d’être l’œuvre de ce qu’on appel communément la chance des débutants, les jumeaux avaient un réel talent pour le tir de précision. Raphael décida donc de transformer ce simple jeu en véritable entrainement. Le mentor transmis son savoir a ses élèves, et quelques années plus tard, ils étaient capables d’exploits surpassant ceux du maitre qui dans une mauvaise foi certaine, ressortait son âge avancé en excuse.

Le temps n’entamait en rien la passion de Wendy pour les histoires de Raphael. Chacune de ses nuits était bercé par de grand rêve d’aventure. Et un soir, durant l’année de ses 18 ans, elle posa une question �  ce vieille homme qui avait abandonné toute ces choses pour elle et son frère.


"Tu ne regrette pas ton ancienne vie, Raphael? Tu as laissé tellement de choses derrière toi �  cause de nous. Ca ne te rend pas triste d’avoir �  subir cela?"

La réponse vint en même temps qu’un petit sourire au coin des lèvres.

"Je ne regrette rien ma petite Wendy. Ces deux décennies passées avec toi et ton frère ont été les meilleures années de ma vie.
Bien sur que mon existence d’autre fois me manque de temps en temps. Mais j’ai appris �  apprécier cette nouvelle façon d’être. Et pour tout te dire, je suis heureux d’avoir eu la chance de connaître les deux."

"Tu veux dire que tu es satisfait de ta vie?"

Raphael éclata d’un rire gras qui s’étouffa en toussotement.

"Oui je suis satisfait. Et même plus. J’ai vécu ma vie comme je l’entendais et mes choix ont souvent apporté de bonnes choses. Des choses comme toi."

Cette nuit la, Wendy n’avait pas fermé les yeux. Ses pensées s’accumulaient et s’entrechoquaient dans son esprit comme dans un tourbillon. Et le courant de ses rêves y était puissant.

*Faire des choix…*

Ce fut la dernière fois que la famille Armand vit le plus jeune de ses membres. Wendy s’était enfuit en pleine nuit en quête d’aventure. Elle voulait réaliser ses rêves et savait qu’il lui fallait parcourir le monde pour cela.
Sa mère tomba gravement malade. La mort de son époux l’avait déj�  beaucoup affecté. Cette nouvelle perte l’avait fait se replier sur elle-même. Elle n’était plus qu’une ombre faible et fade qui ne pouvait plus sourire.

Mais le pire était encore �  venir. Trois ans après cette fugue, une affiche faisait parler tout les habitants des alentours. Personne ne voulait y croire. Elle était pourtant bien la, froide, réelle et fatale.
Les traits du visage qui ne laissait déj�  aucun doute étaient entérinés par les mots qui suivaient plus bas. Wendy oneshot Armand. Recherchée morte ou vive. 800 pièces d’or.
Ce fut le coup de trop pour la vieille femme dont l’état de santé se dégrada rapidement et qui mourut quelques jours après l’apparition de cet avis de recherche.
Quant �  Ludwig, il ne pouvait plus ressentir autre chose que de la colère et de la rancune. Il tenait Raphael pour responsable de tout le mal qui s’était abattue sur sa famille. Et après l’enterrement de sa mère, il alla directement chez lui, pris son mousquet et le pointa vers la tête de celui qu’il a un jour failli appeler père.


"C’est ta faute. Tu lui as mis toutes ces idées idiote dans le crane. Elle t’admirait. Elle voulait être comme toi, mais tu ne lui a jamais dit qu’il y avait une différence entre un aventurier et un pirate. Il fallait toujours que tu embellisses les choses, que tu fasses passer notre père pour un grand héros…"

"De vous deux, tu es celui qui ressemble le plus a votre père. Il me suffit de te regarder pour avoir l’impression de revenir 30 ans en arrière."

"Ne me compare pas �  lui. Je ne suis ni un pirate ni un lache qui vagabonde sur les mers en laissant une famille derrière lui."

"Tu es encore jeune Ludwig. Il y a certaine chose que tu ne peux pas comprendre.
Il ne se passait pas un jour sans que ses pensées ne se dirigent vers vous. Mais c’était un homme recherché, et pas seulement par les autorités. Rester avec vous aurai été beaucoup trop dangereux. Et cette distance le faisait souffrir."

"Et tu pense que Wendy avait comprit tout ca?"

"Elle partage une chose très forte avec son père. L’appel de la mer. Ce n’est pas quelque chose qui peut s’apprendre."

Il marqua un petit moment de silence avant de reprendre.

"Cependant, si tu le lui demande, sa réponse te conviendra sans doute mieux que la mienne."

Une petite grimace déforma le visage de Ludwig. Son index se plia légèrement sur la gâchette avant de se relâcher. Il se retourna et se dirigea vers la sortie.

"Que comptes-tu faire une fois que tu l’auras retrouvé?"

La question résonna dans la tête du jeune homme, stoppant ses pas. Mais aucune réponse ne vint faire écho aux paroles de Raphael. Il l’ignorait sans doute lui-même et ne le saura qu’une fois de nouveau face �  sa jumelle.
Dehors, Ludwig se dirigea vers le port et pris le premier bateau en direction du dernier endroit ou sa sœur avait fait parler d’elle. Il savait que le voyage serait long et difficile, et que l’affiche plié sous ses vêtements ne le quitterai pas de si tôt.


*Oui mère, je vais prendre soin de Wendy.*