Titre: La pluie Posté par: Kabegami le 30 Septembre 2010 à 20:20:19 L'air était lourd, le ciel avait un aspect maussade, tout portait � croire � l'arrivée de la pluie, une pluie glaciale, qui tombe sur la peau, ignorant les vêtements. Gabriel Hawkwood sortit d'une taverne � moitié enivré par l'odeur du rhum, du parfum féminin et des cartes. Il se faisait tard :
«Houla, se dit-il, Il va falloir que je me trouve un abris.» Une goutte tomba sur sa chevelure brune et sale. Il regarda le ciel... un rideau de pluie fine lui tomba sur la tête puis descendit sur son corps et se mit � suinter de tout ces habits. «Ah lala... Bon trouvons une autre taverne ou l'on acceptera un fauché comme moi..» Il fit trois pas, quand soudain, un cri retenti d'une rue voisine... Son cœur fit une sorte de bon et l'obligea � aller voir. Titre: Re : La pluie Posté par: Kabegami le 19 Février 2011 à 19:32:03 La pluie s'intensifiait. La ruelle était sombre. Hawkwood s'approcha � taton d'une masse noire étendue sur le sol dans l'obscurité. Tout � coups, dans un élan de sursaut, une ombre bouscula notre héros et s'enfuit. Se remettant de ses émotions, il se releva et alla voir ce qui avait attisé la convoitise de notre scélérat.
Avec stupeur, Hawkwood découvrit, inerte, le corps d'une femme. En s'approchant, il murmura : «Mon dieu..... Mon dieu..... Ces habits.... Ce sont ceux d'un noble !!! Mais que dois-je faire ?» Une flaque rouge apparue, diluée par la pluie. Notre héros s'exclama : «Et mille tombes !!! Elle est morte !!! Et cette pluie qui n'en finie pas !!! Rah me voila bien !!! Pas de logement et un cadavre sur les bras.... A moins que....» Il s'approcha doucement du corps et se mit � le fouiller. «Ah la chance me remontre le bout de son nez dirait-on, dit-il en ouvrant une petite bourse, voila de quoi me loger pour quelques temps.» Hawkwood se releva et rajouta : «Ta mort n'aura pas été vaine ma douce. Tu viens de m'offrir un toit. Que dieux te garde...» Une lampe l'interrompu, quelqu'un approcha. Aussitôt, Hawkwood se mit � courir loin de cette lumière. Il traversa trois rues, jusqu'� arriver devant l'auberge "la pause du marin". Hawkwood regarda le ciel noir : «Ahah tu ne m'aura pas eu pour cette nuit.» Puis il entra. |