Forum Age Of Sea Dogs

Le voile du soir tombe lentement, enveloppant le port de ses ténèbres. Les gens rentrent chez eux, les lampes s'allument, les rideaux sont tirés et les portes se ferment. C'est l'heure pour d'autres de s'ouvrir!
Des cris commencent �  retentir de-ci de-l� , des bruits de bagarre et des chants de matelots perturbent le silence qui s'était installé, cassant net le sentiment de plénitude qui flottait.

La taverne est remplie ce soir l� . L'air est lourd de fumée et empeste la sueur, la musique va bon train. L'ambiance qui y règne est festive; un navire vient de revenir au port, chargé d'une grosse cargaison. Les matelots, �  peine le pied sur terre, se sont précipités dépenser leur nouveau butin en boissons et en filles de joie.

Dans un coin se trouve un petit groupe de quatre personnes. Chacun sirote son verre et semble profiter de l'ambiance générale. De temps en temps, l'un des hommes attablé se tourne vers une jeune fille habillée �  la garçonne assisse �  coté de lui et échange des mots avec elle. Les oreilles attentives peuvent distinguer �  travers le brouhaha que ces personnes parlent un dialecte étrange, entre l'italien et l'arabe. La jeune fille rit, les hommes boivent, d'autres chantent et dansent sur les tables. Les chopes se bousculent, les chaises se renversent, les dés roulent sur les tables et les pièces tintent.

La soirée ne fait que commencer!  

- Seriously you suck!!!
-Arrête Jean avec cette expression!
- Mais c'est vrai!! enfin il triche quoi!
- Quoi??? s'écria un homme au menton carré, le visage dur, avec une expression de colère. Oses tu insulter mon honneur! Vers de terre! Gringalet! L'homme se leva, les épaules larges, comme ca ceinture le long de son torse, un épais cuir marron où étaient accrochés deux couteaux et des petites boules d'acier de la taille d'un poing d'enfant. L'homme plongea son regard dans celui du dénommé Jean, un jeune homme au cours fin et élancé. Il l'attrapa de ses grosses mains avant de se mettre �  sourire et de l’enlacer.
- Ta vigilance et ton franc parlé te font encore une fois honneur!! Je suis fier de t'avoir comme compagnon d'arme!
a première vue toutes les personnes �  la table se connaissaient. Et tous étaient assez éméchés.

Un borgne noir leva son gobelet d'acier avant de constater qu'il était vide. Il commanda �  travers toute la salle, d'une voix couvrant presque la musique, un autre pichet.
- Doucement Tim on va être vite �  cours!
- Ca m'étonnerais Doc et Jean sont en train de dépouiller aux dès des braves gens. dit un homme avec un petit sourire, les deux regardèrent leur compagnons, dont rien ne pouvait laisser penser qu'ils se connaissaient, l'un bien vêtue et distingué et l'autre avec un fort accent allemand, nerveux remettant sans arrêt ses lunettes en demi lune dont il manquait un verre, sur le nez. Ils se mirent �  rire.    

La fête continuait de battre son plein. Plus la soirée avançait, plus la taverne se remplissait et l'on dû bientôt prendre en charge les corps inertes des hommes trop soûl étalés sur les tables ou �  même le sol; ils finirent dans la rue boueuse, devant le porche de la taverne.

Des quatre compagnons, il n'en restait plus que trois. L'un d'eux s'était joint �  un concours communément appelé "celui qui boira - et tiendra - le plus de verres de rhum aura droit �  tout mon argent mis en jeu". Les deux autres maltais continuaient de parler entre eux, et se retournaient de temps en temps pour encourager leur ami déj�  bien éméché. Seule la jeune fille ne disait rien. Elle restait assisse, silencieuse, et n'écoutait que distraitement la conversation de ses deux compagnons. Ambre ne quittait pas des yeux le groupe d'hommes qui jouaient aux dés dans un coin de la salle. Un sourire flotta un moment sur ses lèvres. On pouvait lire la tension sur les traits tirés des joueurs. Quelque chose aller arriver, elle le sentait. Son attention revint vers son verre, vide, et la bouteille posée au centre de la table, vide également. Elle s'en empara, la leva en l'air de manière visible et appela l'une des filles qui se démenaient dans la salle, visiblement débordées par le nombre de clients.
-Une autre bouteille s'il-vous-plait!

Ambre, son verre de nouveau rempli, observa de nouveau les joueurs de dés. Quelque chose aller arriver l� -bas, et elle ne voulait en rien rater le spectacle.
   

L'appel d'une autre bouteille par la voix clair d'une femme n'échappa pas �  la bande d'Azraël. Pour certain ce fut le terme bouteille, d'autre s'il vous plait et enfin d'autre la voix qui réveillèrent leur attentions. Alors que certains jouaient aux dès un autre entouré d'une belle compagnie plaisantait et séduisait cette dernière; la majorité de la troupe, criminel et pirate de carrière se méfiait des tavernes qu'ils ne connaissaient pas. Malgré tout la bonne humeur, l'alcool assommant leur bon sens, les avait totalement imprégné et ils n'avaient pas envie de quitter l'endroit dans un bain de sang, chose qui ne leur était jamais arrivé et qu'ils évitaient.

- Dis Azraël?
- Ouaip!
- Tu as remarqué la jeune femme là bas. Dit Franck en relevant légèrement son chapeau de son regard. Elle n'a pas quitté doc et Jean du regard.
- Tu crois qu'elle nous espionne?? questionna Arnold, véritable colosse au regard totalement perdu dans les brumes du rhum, qui d'ailleurs voyait la fille dont ils discutaient en regardant �  côté d'elle.
- Si c'est le cas elle n'aura rien à dire. Déclara Franck armant son pistolet �  silex et le posant sur la table, tout en restant décontracté.
- Enfin! Franck! Prend exemple sur William lui il sait parler au femme! C'est quand ta dernière fois?
- Heu. simple hier.
- Humhummm Fit un homme encapuchonné avec des bandelettes sur le visage.
- Sans payer?? ca se peut ça?
L'homme le mieux vêtu du groupe se leva.
- Arnold surveille Tim qu'il cuve sa vinasse sans tout exploser! Il montra du doigt, le dénommé Tim le nez littéralement dans son gobelet. Il se leva et prit son chapeau. Lentement il s'approcha de la femme. Franck ne le quittait pas du regard, discret il semblait participer �  la partie de dès de ses compagnons, mais voyait le tavernier, Haddock, William et ses deux compères entrain de dépouiller un groupe d'homme aux dès. Rien ne peut échapper �  sa vigilance d'ancien boucanier! Hormis l'amant de sa femme, enfin il a réussi juste quelque semaines après il s'est avéré qu'il courait moins vite qu'une balle de mousquet.

- Pardon mademoiselle. Dit Vincent en retirant son chapeau. Je me prénomme Jean Edouard Rotule.  

Pendant que la fête continua �  se faire entendre dans tout le port, une frégate approcha de celui ci ,suivi d'un brick et d'un deux ponts barque,pour finaliser une longue expédition par un accostage dans un port français.
L'officier supérieur de la garnison du port appercut �  la longue vu le visage d'un capitaine ,qui lui parraissait très familier et que personne n'a vu depuis 6mois(�  voir:présentation de personnage). Il cria:
"Jack Navarro! C'est le Hollandais!"

A l'accostage,Navarro fut acceuilli en héros par la garnison et les quelques passants dans les quais,malgré que la majorité soit dans la rue des tavernes.

L'officier:"-Que sommes nous heureux de vous retrouver sain et sauf capitaine...mais,D'où viennent ces navires? Et que vous est-il arrivé?
Navarro: - Allons �  la taverne,je vais tout vous expliquer"

Les deux hommes marchèrent vers la rue des tavernes.Navarro fut surpris de la fête qui s'y déroule et demanda �  l'officier ce qui s'y passe.Il répondit que l'ancien gouverneur ,l'horrible et atroce,que personne n'appréciait,s'est fait pendre ,le cou �  la corde jusqu'�  ce que mort s'en suive ,après avoir tué deux citoyens,et les deux se disaient:
L'officier:" Qui a versé le sang...
Navarro: Doit voir le sien couler"

Aujourd'hui un nouveau gouverneur siège dans la villa.

Arrivés �  la taverne, ils s'assièrent et ,quand Jack finit de raconter son histoire (http://forum.ageofseadogs.com/index.php/topic,2954.msg83725.html#msg83725 (http://forum.ageofseadogs.com/index.php/topic,2954.msg83725.html#msg83725)) il vit une jeune femme qu'il croit reconnaitre et demanda �  l'officier:
N:"Qui est elle?
Of: Tu devrais le savoir ,c'est la femme que je t'ai parlé,tu sais,l'européenne maltaise...
N:"Ambre ?!"

Et la tête du sujet de la discution se tourna vers la table des deux officiers,mais plus(+) vers Navarro.
...  

Ambre finissait de siroter son verre lorsqu'une voix la tira de son observation. Elle leva les yeux et vit un homme bien habillé, le chapeau �  la main, lui sourire. Sa première réaction fut la surprise. A coté d'elle, l'un des ses compagnons se retourna, lui aussi surpris d'entendre quelqu'un s'adresser �  eux. Il se rapprocha instinctivement d'Ambre, par méfiance envers l'homme qui leur faisait face.
La jeune fille se ressaisit et afficha un large sourire. L'apercevant, son compagnon se détendit et reprit ses encouragement envers son ami, toujours en train de boire derrière au milieu d'une cohue de malfrats, tous plus éméchés les uns que les autres. Il garda néanmoins un oeil sur Ambre, juste au cas où.

- Bonsoir Monsieur! Ambre articulait du mieux qu'elle pouvait afin de se faire comprendre. C'était la seule du groupe qui savait parler français couramment, mais son accent maltais transparaissait, ajoutant une note italienne aux mots.
Que me vaut le plaisir de votre visite à notre table?  

Vincent de Haddock eut un sourire quand elle lui répondit. Belle voix pensa t-il. Ca sera simple de lui faire oublier Jean et les autres.
- Permettez que je prenne place. en dépit de ses bonnes manières le dénomme Jean Edouard Rotule n'avait rien d'un gentilhomme plus d'un guerrier bretteur; de ces nobles qui passent leur vie �  faire des duels. Il prit une chaise, sa main était parcourue d'une cicatrice comme son visage, ce dernier bordé d'épaisses pâtes descendant jusqu'au menton. Son regard profond examina la fille et son compagnon.
- Faut il une raison particulière pour parler �  une belle femme? Les hommes en cherchent quand il vous parle? manque cruel d’éducation.

Il adressa un regard rassurant �  Franck qui ne bougea pas. Il allait s'apprêter �  poser son coude sur la table quand une voix forte retentit.
- Sacrebleu! où est Haddock!!
A ces mots Haddock, justement, rata la table quand il posa le coude et se rattrapa maladroitement il se remit �  sourire. C'était un homme tenant deux femmes par les hanches. Il semblait le sourire au bord des lèvres et puait la crasse et l'alcool �  plein nez. Il s'adressait au groupe d'où Vincent venait de sortir. Le colosse lui parla, sans qu'on ne puisse entendre, sans chercher �  être discret, la musique venait de reprendre couvrant leur conversation. Il salua ses compagnons et partit.  

Ambre continuait d'afficher son sourire. Elle ne cilla pas quand elle aperçut les différentes cicatrices qui parcouraient la main et le visage du dénommé Jean, qui, par ailleurs, ne cherchait visiblement pas �  les cacher.

Ambre rigola lorsque l'homme lui demanda une raison pour lui parler.
- Non, ils ne cherchent pas de raisons, puisque la plupart du temps ils ne viennent pas me parler.
Elle but une gorgée et regarda "Jean" avec un sourire en coin.
- Et lorsqu'ils le font, ce n'est jamais avec de bonnes manières. Vous venez de vous distinguer sur ce point.
A ces mots, elle leva sa chope en direction de Jean, le salua de la tête, et but une rasade.

Lorsque celui-ci se remit maladroitement après avoir raté la table, Ambre haussa un sourcil. Elle jeta un rapide coup d'oeil au groupe qui se tenait plus loin et aperçut l'homme soûl repartir, les deux femmes �  ses cotés. Son regard revint vers l'homme qui lui faisait face et qui continuait d'afficher un sourire. Le sourire était néanmoins plus crispé et les traits du visage légèrement tendus. Ambre ne fit aucune remarque et reprit comme si de rien n'était.

- Et puis-je savoir d'où vous venez, Monsieur Rotule?    

- De France, du comté de l'aine. Je suis venu dans ces terres encore sauvage pour y chercher l'aventure et apprendre aux rustres les bonnes manières pour parler aux dames. Mais �  votre accent je ne pense pas que vous êtes française, ni même espagnol. De Haddock la regarda avec un petit sourire amical. Est il indiscret de vous renvoyer la question?

La petite troupe vit que leur chef tentait de passer une bonne soirée. (hrp la suite ne concerne pas vraiment le reste du rp mais juste mon petit groupe de personnage). Pendant ce temps alors que l'allemand déposait les quelques piecettes et s'avouait vaincu, Jean tira de sa poche une petite pipe fine au bec sculpté. Les broderies au col et aux manches de sa chemise; ainsi que sa queue de cheval, rompait totalement avec le reste des joueurs. Doc alla discrètement se placer derrière leurs adversaires commun, faisant mine de vouloir continuer �  suivre la partie.

Sur l'autre table, le jeune Foucault se leva et �  son tour alla chercher le plaisir ailleurs car Piance énervé avait lancé les dès sur le jeune homme et était parti bouder. Il s'était tourné vers Franck, la torche, arnold et Tim.
- qu'est ce qu'on va faire?? On va pas moisir sur cette île? demanda Arnold.
- c'est sûr notre dernier rafiot �  couler avant qu'on arrive �  l'île. Hahaha! Je revois encore William et toi refusant de continuer �  la nage et continuant sur votre yole qui s’enfonçait dans l'eau.
- Tu étais pas plus glorieux Franck grogna comme à son habitude Thomas. Sur ton morceau de mat à battre des pieds pour avancer. Franck perdit d'un coup son sourire avant de parler d'une voix lente et basse.
- Serieusement on a besoin d'un embarquement.
-hummmmmhummm
- Non François on va pas encore se faire recruter par des marchands, faire un voyage et attendre une semaine avant d'en retrouver un autre. Je préfère retourner �  Hispaniola chasser.
- Franck �  raison! Il nous faut un navire dont on fait totalement parti de l'équipage.
- Un corsaire?? Demanda Thomas. Un bruit ressemblant à un ronflement retentit.
- Reveille le noir Arnold. Ce dernier tapa dans ses mains. Le claquement sec fit sursauter l'ivrogne.
- Quoi??
- Regarde ton verre est plein!
- Par tout les diables il y a un saint pour l'alcool!! Et Timothé prit son gobelet et se remit à boire, plus lentement assommé.
- Militaire?
- JAMAIS!!! hurla Thomas. puis à voix basse Si Azraël et moi on a déserté c'est pas pour rien.
- Le corsaire?
- Et pourquoi pas un pirate??? Franck applaudit à la proposition.
- Ha bravo Arnold! Ca c'est une idée! Et tu penses qu'on va en trouver comme ça? dire je suis pirate j'ai besoin d'un navire et on va en trouver un??
- Hummmm humHom...
- T'as raison la torche ca me rappelle quelque chose... Fit Thomas en regardant en l'air se grattant le menton, cherchant dans ses souvenirs.
- Qu'importe de tout manière Haddock n'a pas les connaissances pour être capitaine. Il nous faut intégrer un équipage attendre qu'il les ait et ensuite... Il n'eut pas �  finir sa phrase, les quatre hommes se mirent �  rire d'un rire complice et faible.  

Ambre acquiesça de la tête à la question.
- C'est vrai, je ne suis pas française. Je viens de l'île de Malte, pas très loin de la Sicile.

Pendant un bref instant le visage de la jeune fille s'assombrit. Elle empoigna nerveusement son verre avant de secouer la tête comme pour chasser de mauvais souvenirs. Un sourire revint sur ses lèvres et ses yeux aux teintes ambrées plongèrent dans ceux de Jean.
- Mes compagnons et moi-même sommes arrivés dans les parages il n'y a pas très longtemps. Nous tentons tant bien que mal de nous accommoder aux coutumes d'ici. Ce n'est pas toujours très facile, d'autant plus que nous ne maitrisons pas encore toutes les langues parlées dans cette partie du monde. Je suis la seule de ce groupe �  parler français.

Elle engloba du regard ses trois compagnons, dont l'un était étalé ivre mort sur une table, définitivement mis hors-course par un vieil homme �  la barbe grisonnante qui enchainait les verres les uns après les autres, et qui ne semblait nullement affecté par l'alcool. Les deux autres maltais se levèrent puis empoignèrent leur compagnon avec difficulté afin de le ramener �  leur table.

- Mais vous-même, vous n'êtes pas venu seul. Les hommes que je vois la-bas, ce sont les vôtres?
Ambre désigna d'un mouvement de tête le groupe d'hommes qui parlaient et rigolaient plus loin.

   

Vincent écoutait avec attention ce que disait la jeune femme mais son esprit sursauta, et lui aussi quand elle parla de ses compagnons. Il se tourna vers eux.
- Eux?? en effet! Elle devait les observer et donc savait qu'il avait quitté la table, il espérait qu'elle n'avait pas remarqué William et les deux tricheurs. Mes amis! Venez rejoindre Jean Edouard à cette table la compagnie y est infiniment meilleur! dit il en faisant un grand geste du bras pour les inviter à venir. J'espère que cela ne vous dérange pas.

- Jean Edouard??
- C'est lui imbécile! expliqua Franck à voix basse. Je l'ai entendu parler. Il se nomme Jean Edouard Rotule....
- Rotule?? coupa Thomas en se levant. c'est quoi cette manie de s'appeler avec des nom d'os la dernière fois c'était Francois Omoplate.
- Non y a la fois où lui et jean se sont fait passer pour des représentations de la cour. tu sais Luis fonom et Michel din posture.
- C'est vrai! On avait bien rit. Dommage qu'on devait tuer notre hôte et brûler sa maison.
-L�  aussi on avait bien rit rajouta Arnold ricanant comme un enfant. heu on fait quoi de Tim??
- Prenons le?
- Hummmmm!
- Mais non Troche viens avec nous. Pas vrai Thomas qu'il va pouvoir s'amuser!

La troupe surprenante se leva trainant leur compagnon, mais sur la table où ils allaient ils faisaient de même; les deux pourraient se tenir l'un l'autre.  

Ambre vit avec amusement toute la troupe venir �  leur table. Les deux autres maltais avait réussi �  adosser leur ami contre le mur et c'est avec surprise qu'ils virent un groupe de plusieurs hommes assis �  leur place. L'un des deux s'approcha d'Ambre et lui dit quelques mots en maltais, tout en lançant des regards soupçonneux aux nouveaux venus.
La jeune fille rigola et lui répondit dans le même dialecte avec un grand sourire. Le maltais parut rassuré, mais il resta tout de même tendu lorsqu'il s'assit aux coté d'Ambre. Le deuxième compagnon les rejoignit, dévisagea rapidement chacun des hommes assis autour de la table, puis afficha un grand sourire et balbutia un "bonjour" adressé �  l'assemblée.

- Je vous présente Feneck, l'un de mes plus anciens amis.
Ambre désigna le jeune homme assis à coté d'elle, qui salua de la tête à son nom.
- Pardonnez sa méfiance, mais c'est une personne très protectrice. Il tient juste �  ce que personne ne me fasse du mal. Et voici Aldo.
L'autre maltais, un peu plus enrobé avec un visage franchouillard, fit un petit signe de la main, visiblement satisfait d'avoir pu placer un mot en français et de se faire comprendre.
Ambre décida d'ignorer le troisième maltais, le jugeant trop mal en point pour être présenté.

- Et puis-je vous demander ce qui vous amène, vous et vos compagnons, dans ce port Monsieur Rotule? Si ce n'est pas indiscret de vous demander bien sûr..

Ambre avait prononcé ces derniers mots avec ironie, mais fit vite disparaitre son sourire en coin derrière son verre.  

Vincent resta un moment sans rien dire, puis se redressant, les deux coudes sur la table les mains croisées le regard pétillant il s'exprima.
- figurez vous, le commerce et l'exploitation.
- On recherche du travail. On est marin. Ce franc parlé venait de Franck, cela désarçonna totalement Vincent qui se tourna vers lui se leva et le prit en aparté.
- Mais tu es malade!! Fais moi passé pour un menteur. lui murmura t-il.
- Premièrement tu en es un. Deuxièmement on cherche un navire. Ils viennent de méditerranée ils ont sans doute un navire et ne doivent pas connaitre aussi bien les caraïbes que nous. Ca fait plus de dix ans qu'on les sillonne. 
Les deux hommes partagèrent une idée. Vincent se rassit.
- Donc j'étais exploitant mais mauvais. Bref j'ai laissé tombé, ou plutot le commerce m'a laissé tomber.
- c'est plutôt ça! dit Thomas improvisant un rôle à son tour.
- Je vous présente Thomas! Redoutable combattant et contre maitre. Mais meilleur compagnon que travailleur! Si tu savais surveiller les esclaves au lieu de surveiller leur femmes ils ne se seraient pas tous envoler! Un rire lourd prit le petit groupe. Franck qui était redevenu impassible.
- Vous êtes venu comment depuis le vieux continent?
- Il est vrai. Reprit vincent, prenant un gobelet se servant. la mer est mon éléments je ne suis pas terrien. Donc �  l'aventure sur les mers. Vous avez un navire??? rajouta t il très vite avant de boire.
   

Navarro ,avant de se déplacer vers la taverne, avait ordonné �  son second de vendre au gouverneur le Deux ponts Barque.

Après avoir discutés de ce qu'il lui est arrivé et de cette Ambre(hrp: pendant 30 secondes ^^) Jack changea de sujet:
Navarro:"Je cherche des hommes et/ou femmes pour agrandir mon équipage ,qui est hélas constitué de seulement 110 hommes alors que mon navire peux suporter un équipage de 250 marins. J'ouvre un recrutement dès maintenant dans cette taverne.
Officier: Ok,si tu veux je peux t'envoyer 50 de mes 400 militaires si tu veux?
N: Oh,merci , cela me fera pour ce soir pour l'instant 160 hommes.
O:Alors tu en a encore besoin de 90? Au pire je peux aussi t'en envoyer autant sur ton nav...
N: Merci tu es gentil mais garde tes 90 autres soldats,tu en as aussi besoin. Je veux juste de ta part de m'envoyer une vingtaine de canons,il m'en manque ,mais sans munitions,j'en ai assez.
O: Bien entendu,bon,je dois rejoindre ma caserne,a bientot le Hollandais.

Voila Jack Navarro seul �  sa table.Il fabriqua une affiche de recrutement qu'il metta aussitot debout sur la table,et attendit les futures nouveaux hommes de son équipage:



Recruteur(s): Jack Navarro et/ou Charli Brink             Capitaine de navire: Jack Navarro      Second: Charli Brink

Il nous arrive aussi de faire du commerce(rarement)  

Ambre écoutait les nouveaux venus attentivement, son attention passant de l'un �  l'autre au fur et �  mesure de la conversation. *drôle de troupe* pensa-t-elle.

- Effectivement, nous avons un navire. Mes compagnons et moi-même l'avons..heu... Ambre resta pensive un moment, le front plissé dans une attitude d'intense concentration. Nous nous sommes "appropriés" un bateau.
Ambre sourit, montrant qu'elle ne voulait pas s'étendre sur le sujet.

- Les hommes que vous voyez l�  avec moi ne représente qu'une partie de l'équipage. Nous sommes plusieurs maltais, plus d'autres marins venant d'Europe et qui cherchaient �  partir.

Ambre jeta un coup d'oeil dans la salle puis s'adressa de nouveau à Jean:
- Mais je crois que si vous cherchez du travail, il y a ici quelqu'un qui est prêt �  en offrir.
Ambre montra du doigt l'affiche exposée à tous au milieu de la taverne.
   

La troupe fut de plus en plus intéressé par les propos de la jeune dame. Son envie de ne pas parler de son navire. Il leur était maintenant évident qu'ils pouvaient avoir leur place dessus. Quand elle parla de l'affiche sur le mur plusieurs d'entre eux se levèrent, marchant titubant plutot vers le mur comme des zombies vers un repas. Seul Franck et Vincent étaient restés.

Vincent s'exprima d'une voix beaucoup moins agréable qu'avant, une voix plus grave et moins modulée.
- Hum disons que nous cherchons toute opportunités. Des navires acquis honnêtement, il mima des guillemets. aux yeux de la loi et  des dieux c'est sur ce genre de navire qu'on est les plus efficace.

La troupe était devant l'affiche.
- Putain vous avez lu ce qu'il y a écrit?? s’exclama Arnold.
- Je croyais que tu ne savais pas lire.
- Justement Tom vous avez lu??
C'est l�  que le groupe se sentit ridicule, mais encapuchonné mystérieux la torche écarta ses trois amis. il se mit �  lire.
- Quoi??? un navire de corsaire.
- il gerchent 90 gommes.
- Merde regardez! fit Arnold en posant le point sur le chiffre ca doit être un sacré bâtiment.
- Trop gros pour qu'on s'en charge nous même. C'est pas un navire de la royale François??
- G'ai crois pas. Commerce.


Ils s'éloignèrent de la fiche comme si elle était maudite, avant de retourner �  leur table laissant Franck et Vincent seul avec les maltais.
- Sans indiscrétion. le ton employé par Franck était amicale, une voix plutot plaisante, mais qui mettait mal �  l'aise, peut être sa tenue. Pourquoi avoir quitté Malte? Y avait pas mal de travail pour les honnetes marins surtout avec les berbères...
- comment tu sais ça toi?? tu as jamais mis les pieds en europe.
- he!! J'ai des relations avant de te connaitre monsieur Rotule!  

Le sourire d'Ambre avait légèrement vacillé lorsque Jean avait mentionné le bateau, mais elle ne broncha pas. Quand ils en vinrent �  parler de Malte, le sourire d'Ambre se figea avant de disparaitre. Elle jeta un regard glacial sur celui qui avait posé la question.
- La peste.
Ambre avait craché le mot, comme s'il était dur pour elle de le prononcer en français.
 -C'est ce qui nous a forcé �  partir. Vos "relations" ne vous ont pas informé sur le sujet?
Le ton n'était plus amicale. Le souvenir de la peste continuait de hanter Ambre, même 9 ans plus tard. Elle savait que d'en parler lui rappelait  de mauvais souvenirs et la rendait faible. Mais elle ne voulait pas montrer sa faiblesse. Elle détestait être faible. Alors le seul moyen pour elle était d'en parler d'un ton hargneux, froid, qui ne laissait pas transparaitre sa tristesse.
Feneck et Aldo, qui étaient restés impassible jusque l� , se redressèrent d'un coup sur leur chaise. Bien que ne comprenant que vaguement la conversation, le ton employé par Ambre et le mot "Malte" revenant �  plusieurs reprises leur avait fait comprendre que quelque chose n'allait pas. Les sourires disparurent immédiatement et les mains glissèrent lentement et discrètement vers les armes accrochées aux ceinturons.
Plus personne ne disait rien, l'atmosphère se chargea de tensions.

Puis les traits d'Ambre s'adoucirent. Elle adressa quelques mots en maltais �  Feneck et �  Aldo qui remirent leurs mains sur la table. L'atmosphère se détendit un peu.
- Je crois que vos hommes n'ont pas été intéressés par l'offre de recrutement, ils sont retournés �  leur table.
Ambre contempla son verre vide et ajouta:
- et il faudrait recommander une autre bouteille, celle-ci est vide.  

Pendant que Navarro essaya de recruter ,sans succès, Charli Brink,son second,entra dans la taverne et s'approcha de son capitaine,qui lui demanda:
N:"Alors tu l'a vendu ce deux pont barque?
C:Oui,le gouverneur était très apprécié
N:J'en étais sûr.Et tu l'a la deuxième affiche de recrutement?
C:Oui,la voila.
N: Merci Charli,assyez toi je t'en pris"

Et voici Jack Navarro avec Charli Brink et une deuxieme affiche de recrutement,qu'ils affichèrent aussi dans la taverne:



Un brick rapide recherche et recrute une vingtaigne marins,
plus ou moins expérimentés et un capitaine ou second
Vous serez payés avant de monter �  bord et après chaque combat
Vous aurrez �  votre disposition un pistolet,un sabre et/ou une hache
un hamac pour ceux d'entre vous qui n'en disposez pas
des vivres,médicaments au stricte néccessaire
vous serez soignés si l'équipage dispose d'un chirurgien
La boisson alcoolisée est interdite au dessus de 5 piches par jour
Les alcooliques ne sont pas les bienvenus �  bord du navire

Recruteur(s): Jack Navarro et/ou Charli Brink             Capitaine de navire: Jack Navarro      Second: Charli Brink

Le brick dispose de vingt canons et 80 hommes
   

Vincent qui ne savait plus trop quoi penser; même si son intérêt pour la femme était croissant, riposter ou rester sur la défense? C'est elle qui lui indiqua quoi faire. Lui montrant ses compagnons, il fit surpris et se leva pour voir ce qui les avait poussé �  refuser.

Maintenant Franck était seul assis devant les maltais, il parla lentement d'une voix froide et sèche.

- Mes relations ne connaissaient pas Malte mais plutot la côte nord  et l'ouest de l’Afrique où justement ils ont fait du commerce. et notamment avec les berbères. Vous savez le commerce de bois d'ébène. Et puis certaines de mes relations sont devenus ma paye du mois. dit il avec un petit sourire sadique, lentement articulant chaque mot pour être bien compris.

Il se revoyait allongeait dans les hautes herbes d'hispaniola, attendant calmement que le marchand quitte Saint Jean après avoir vendu ses biens. il le revoyait chevauchant sous ce soleil de plomb, les sabots frappant la terre aride et soulevant un nuage de poussière indiquant sa présence. Franck l'avait attendu toute la journée et il était enfin l� . Pas la peine de se souvenir les moments de rires et d'affaires ensemble, c'est une proie comme le taureau qu'il chasse durant des mois dans la savane de l'île. Sauf que celui ci il n'aura qu'�  prendre la tête pour être payé.

Il regarda sans rien dire, examinant Ambre, ce fut son ami qui le sortit de son silence, une main s'était posée sur son épaule. Jean avec une bouteille d'alcool, du cognac.
- Et voila! Le talent paye toujours! Mais belle compagnie que tu as. Je te croyais adepte des bordels. Excusez moi madame. Jean ressemblait dans ses manières �  Monsieur rotule, gentilhomme bretteur mais au visage plus soigné.

Quand Jean prit place Vincent quitta ses compagnes et retourna auprès de Ambre. Pendant ce temps le groupe de criminel jurait contre l'interdiction d'alcoolique, l'épave de leur compagnon Tim qu'ils ne voulaient abandonner pour rien au monde leur rappellait son amour de la boisson. Et la crainte d'avoir �  faire �  un corsaire du roi aussi.  

Ambre resta silencieuse lorsque Frank lui donna des précisions sur ses "relations". Elle préféra se taire plutôt que de faire une remarque.
Lorsque l'un des hommes du groupe arriva avec une bouteille de cognac, un grand sourire apparut sur le visage d'Aldo. A peine la bouteille fut posée sur la table que celui-ci se précipita dessus et s'en servit un grand verre. Feneck, encore moins rassuré par ce qui venait d'arriver, fut plus raisonnable sur la quantité. Il préférait avoir la tête légère et les idées claires.
Ambre se servit un fond de verre qu'elle but cul-sec. Elle grimaça; l'alcool était fort et n'était pas d'excellente qualité. *Rien de mieux pour se remettre de ses émotions* pensa-t-elle.
Elle se racla la gorge et reposa le verre.

- Désolée pour mon emportement...je n'aime pas vraiment en parler.
Ce seraient les seuls mots d'excuses qu'elle leur accorderait. Et c'était déj�  beaucoup de sa part. Elle préférait ne pas s'étendre sur ce sujet douloureux.
Il était temps de passer aux choses sérieuses.
- J'ai bien compris que vous cherchiez un navire sur lequel vous engager, et ce serait encore mieux pour vous si c'est dans ce qui touche l'illégal. Elle plongea ses yeux dans ceux de "Jean". Peut-être qu'on pourrait s'arranger. Mais je vous préviens, si vous compter nous abuser ou tirer profit de situation particulière sachez que nous sommes beaucoup plus nombreux en effectifs et bien plus puissants, et j'en connais dans l'équipage qui ne seront pas très contents d'avoir été trompés. Je pense qu'on se comprend. A ces mots elle afficha un grand sourire. Je préfère mettre les choses au clair tout de suite. Maintenant si vous êtes toujours intéressés, on peut en discuter.  

ambre avait joué cartes sur table ou c'était un piège. Azraël restait encore un peu méfiant, il attendrait un peu avant de dévoiler sa vrai identité et les vrais fonctions du groupe qui l'accompagné, leur gagne pain...

- Un navire qui cherche l'aventure est source de connaissance et aussi en toute logique d'aventure.
- Pensez vous mademoiselle Ajouta Jean en se servant un verre. que nous sommes malhonnêtes à ce point?? Allons! il fit un grand sourire Nous ne sommes pas anglais! Le petit groupe se mit �  rire, souvenir de navigation, la seule période où ils furent tous ensemble �  voguer sur les mers bleus des caraïbes sur un navire anglais. Souvenir qui risqua de mal finir pour eux.
- Écoutez reprit Vincent Indiquez nous où se trouve votre navire ou accompagnez nous quand vous quitterez l'endroit et...
- Mais avant tout chose coupa Franck se raclant la double avec un fond de son verre de rhum. Y a t il d'autre français ou personne parlant le français sur votre navire? et des gens qui connaissent les eaux des caraïbes??  

Ambre ne mit pas longtemps à répondre.
- Nous sommes plusieurs maltais �  bord, et la plupart ne parlent que des rudiments de français ou d'anglais. Je suis la seule �  parler parfaitement la langue. Un français a rejoint notre équipage il y a quelque années, c'est lui qui m'a tout appris.
Elle réfléchit pendant un moment puis reprit.
- Nous sommes arrivés il y a peu de temps. Nous ne connaissons pas encore parfaitement les eaux des Caraïbes mais nous avons réunit plusieurs cartes qui nous servent de repères. Nous n'avons pas eu beaucoup de problèmes la-dessus jusqu'�  maintenant.
Ambre se tourna vers ses compagnons et échangea quelques mots avec eux. Ceux-ci acquiescèrent vivement. Ambre retourna son attention vers le groupe d'hommes.
- Je tiens tout de même �  vous rappeler que je ne suis pas le capitaine du navire. Je veux bien discuter de tout ça avec vous puis le reporter au capitaine, mais c'est lui qui prendra la décision, pas moi.  

-Les eaux des caraïbes sont encore bien inconnues surtout des cartographes! C'est une connaissance qui a du mal �  se partager sans erreur. Notre savoir pourra largement combler les lacunes de vos cartes. Enfin pas partout. Dit calmement Jean de Brest. Ce jeune homme. Il désigna Foucault. a fait ses classes si on peut dire sur les côtes de floride. Les bahamas nous sont assez familières ainsi que les petites Antilles.
- Mais on vha être hhonnete Coupa Hanz. Wir sind nicht d'excellente navigator! Mais si vous havez besoin d'ein bon medecin. il salua de manière distingué en retirant ses lunettes un sourire sur la face. Je suis votre homme!

- Il est vrai que nous avons tous notre domaine de compétence. Expliqua Azraël. Pour ma part j'ai été second sur un navire, mais que le diable et la peste emportent les anglais! J'ai d'ailleurs servis sur un navire corsaire. rajouta t il pour oublier le terme "peste" qu'il avait prononcé. Parlez en �  votre capitaine mais il serait sage pour lui de ne pas se priver d'une main d’œuvre experte pour le travail fin.
- Mais bêtement S'était Thomas Piance qui venait de parler. Pourriez vous nous indiquer où trouver votre bâtiment pour pouvoir vous y retrouver?
- Non non! s'empressa de dire Azraël. La confiance doit régner entre nous. N'est ce pas mademoiselle. On vous attendra dans cette taverne jusqu'�  demain au soir. Vincent de haddock savait que si elle disait vrai trouver un navire malte dans le port serait aussi simple que d'y trouver l'église, dominante avec son clocher de bois et couvert d'ardoise. c'est vrai que sans jamais les croiser il avait appris qu'une flotte arabesque était venue aux caraïbes, trois navires pour être précis.  

- Messieurs, je pense que l'on va pouvoir s'arranger!

Feneck, qui n'avait pas tout suivi de la conversation et qui se sentait un peu perdu, finit par demander �  Ambre de lui expliquer ce qui se passait. La jeune maltaise lui répondit en quelques mots, un grand sourire aux lèvres. Feneck parut intéressé, et enchaina sur une autre question. Ambre désigna tour �  tour l'homme qui avait parlé allemand, celui qui avait parlé des cartes, puis le fameux "Jean", en prenant soin de faire une rapide description de chacun et de leur compétence. Aldo écoutait, abandonnant son verre pendant un moment afin d'être plus attentif. Une fois fini, Ambre s'accorda un moment de réflexion.

- Très bien. Je parlerai au capitaine demain matin, il a certainement d'autres choses en tête ce soir. Je reviendrai vous voir demain soir, ici même, et vous dirai si le capitaine accepte de vous prendre ou non. Bien sûr, je vous fais confiance pour ce qui est de vos compétences. J'espère pour vous que je ne suis pas en train de faire une erreur.  

La petite troupe avait fêté avec le peu de pièce qui leur restaient la fin de leur misère. Mais ce n'était que le début de leur problème qu'ils créaient eux même.

en effet le lendemain l'attente fut longue, très longue trop même. Plusieurs membres du groupe prirent l'initiative d'aller sur les quais, ce dernier n'était encombré que de deux sloops et un ketch tout le reste des navires étaient dans la Rade, l'énorme chaine, ou bout, pendait de leur bossoir sortant de l'écubier et se plantaient dans la mer, percant la surface fine et sans reflief de l'eau. Une petite brise soufflait mais trop légère pour porter les navires.

- il devrait être ici normalement! A moins qu'il soit partit dans la nuit, ca soufflait pas mal!
- Et pourquoi faire  répondit le plus jeune du groupe Sont pas censés avoir des trucs à faire ici???

Le jeune homme et le boucanier discutèrent avec les dockers mais aucun ne put les renseigner.
- Une  femme sur un navire ca ne passe pas inapercu! surtout si elle a de l'autorité et que c'est pas une p'tite aristo'! Le tireur se gratta le menton et se décida �  aller voir la capitainerie. Il en revint bredouille.

Sur le trajet du retour ils trouvèrent Hanz qui sortait du chantier naval où un navire voyait son gréement restauré. Il haussa les épaules en allant vers eux. sous la chaleur accablante qui n'allait qu'empirer et que l'absence de vent rendait insupportable les trois hommes dégoulinant de sueur retournèrent �  la taverne.

Ils firent part de leur découverte, ca fut court.
- Pas possible on a pas rêvé!!! s'écria Azrael. il se leva et alla voir le barman, un homme bien batit aux favoris très éloquente.
- Dis moi, il y avait bien une jeune femme et une homme hier avec qui on a discuté.
- Possible. fit le tavernier sans se préoccuper de Haddock. Mais un petit bruit de craquement d'os lui firent lever les sourcils.
- Heu, attendez que je réfléchisses. Oui c'est exacte! Après leur départ vous vous êtes payez une tournée et un bon repas. D'ailleurs il serait temps de payer.
- Ha... azrael eut un sourire gêné. C'est amusant... il ravala sa salive. Mais on devait recevoir de l'argent de la dame et on en a plus... Non je ne plaisante pas.

Et c'est ainsi que durant une journée entière une troupe de tueur, de pirate, se trouva au service d'un tavernier �  récurer les assiettes, obliger les clients �  payer et lui rendant plusieurs service peu discutable devant la loi avant de rembourser leur dette.  

Le soir arriva enfin. L'obscurité grandissante �  l'extérieur et la lanterne illuminant l'enseigne pleine de promesses (soit un borgne tenant dans sa main une chope dégoulinante d'un quelconque breuvage) attirèrent de nouveaux marins dans la taverne. La salle étroite se remplit donc et fut très vite débordée.
C'est au milieu de cette cette cohue et du brouhaha incessant, que Feneck parvint �  se frayer un passage en jouant des coudes et en prenant soin de ne pas trébucher sur les corps inertes qui gisaient sur le sol. Un simple coup d'oeil dans la salle lui permit de repérer le groupe de pirates rassemblés dans un coin, �  l'air bredouille et fatigué. Le tavernier s'en éloignait, tenant �  la main une bourse bien remplie et un sourire épanouit sur ses lèvres.
Feneck se dirigea vers le groupe et fit un signe de la main �  l'homme avec qui Ambre avait discuté le soir précédent.  

Exténué le groupe vit venir un homme �  eux. Seul Franck dont le sens de l'observation est remarquable se souvint de ce visage.

Il se leva
Et bah le voila. Il vient retard comme les renforts espagnols. La torche leva les yeux, assis sur sa chaise, surpris des propos de son ami.
- hum humhum.... dit avec sa machoire cassée.
- C'est vrai? fit Jean. Alors voici notre embarquement! le groupe était surpris. Ils se levèrent, prenant avec leur armes qui trainaient sur une table. Vincent désigna du doigt le tavernier et dit en francais puis en anglais.

- Faudrait payer l'addition. Nous vous en serons reconnaissons.

Une fois la chose faite les pirates suivirent l'homme.  

Le recrutement pour le brick de royal ne fut de succès et le capitaine ordonna �  son second de vendre l'intégralité du navire et partager ce bénéfice avec les 80membres + les quelques recrues...
Seul les nouveaux s'intéraissaient �  la frégate qui fut vite remplie . Le recrutement fini ,Jack incita Charlie �  rejoindre le bâtiment ,mais gardait toujours �  ses côtés ses 5 vayants compagnons d'aventure .

L'Hollandais remarquait �  l'autre bout de la taverne un fait très... hors-la-loi : plusieurs hommes menaçaient ;mais gentillement; un arrivant �  payer pour eux "l'adition" ,et étrangement devait les emmener quelque part...
Son sang de homme de la loi ne fit qu'un tour dans son organisme et dit �  ses fidels camarades :
"- Si vous voyez ce que je vois , aidez moi �  faire régner la loi, qui qu'ils sont! Ces voleurs armés doivent payer leur prix, suivez moi."

Aussitôt dit ,aussitôt fait.
Le groupe de pirates suivant la victime/guide était poursuivit en silence.
Après une marche de plus d'une heure , celui ci vit un ancien dock (de l'autre côté de l'île) , un navire, et un équipage endormit. Jack vit aussi ces détails , et compris avec ses 3 marins de suite ce que cherchaient �  faire ces brigants...  

Feneck conduisit le groupe hors de la taverne. Alors qu'ils s'en éloignaient , la lumière diffusée par les lanternes faiblit petit �  petit, plongeant le groupe dans la pénombre, ce qui ne sembla nullement affecter Feneck qui continuait de marcher, sur de lui et connaissant son chemin. Après quelques minutes de marche , les yeux s'habituèrent �  l'obscurité. Ils dépassèrent les dernières maisons tandis que le vacarme des tavernes se dissipait derrière eux, laissant place au silence. Le groupe s'était éloigné du comptoir et marchait sur des sentiers de terres battues, au milieu de la nature.
Après une longue marche silencieuse, le groupe pu distinguer des mats qui se détachaient de la pénombre et percevoir le clapotis de l'eau qui indiquaient clairement qu'ils se trouvaient �  proximité d'un port ou de quelque chose d'approchant.
Enfin, Feneck, qui jusque l�  était resté silencieux dû �  son ignorance du français, s'arrêta et indiqua du doigt un coin éclairé par quelques lanternes. Ambre était appuyée �  des caisses entreposées sur un ponton, vraisemblablement en attente d'être chargées sur le navire qui se trouvait �  quais. A coté d'elle, Aldo discutait avec un homme �  l'allure élancée et qui portait une veste de la marine française. Des bribes de musique et des bruits de conversations provenant de bâtiments construits sur la plage indiquaient la présence de plusieurs autres hommes.
Lorsque le groupe arriva, Ambre se redressa et adressa un grand sourire �  "Jean", tandis qu'Aldo et l'inconnu arrêtèrent de parler et dirigèrent leur attention sur les nouveaux venus.

- Enfin, vous voila! Désolé pour l'attente un peu longue, mon capitaine a été occupé toute la journée et je n'ai pu lui parler que très tard. Je suis aussi désolée de vous avoir fait marcher jusqu'ici. Notre navire attirait trop l'attention au port, nous avons donc décidé de nous amarrer dans un coin plus tranquille. J'espère que vous me pardonnerez, d'autant plus que j'ai de bonnes nouvelles pour vous. Mais laissez-moi d'abord vous présenter Mésanges, notre seul français �  bord.

A son nom, l'homme à la veste s'avança et salua le groupe.
- Enchanté, ravis de voir des compatriotes.

Ambre reprit:
- J'imagine que je n'ai pas besoin de vous dire pourquoi vous êtes ici, je pense que vous l'avez très bien compris vous même.  

Le groupe suivit sans rien dire leur guide. Plus d'un d'entre eux, notamment la Torche, avait la main posée sur les poignes de leur armes prêt �  se défendre en cas de guet apen, tandis que arnold et le jeunot du groupe avaient le nez en l'air regardant le ciel légèrement dégagée parsemé de quelque étoiles  formant comme des tas dans les creux des nuages. Le sifflement agaçant des battements d'ailes des moustiques étaient parfois interrompu par des claquement de main sur la peau.

Franck semblait ne pas y prêter attention mais c'était celui qui faisait le plus de carnage. Arnold et thimothé avait plus l'air de se livrer �  un combat de boxe où ils se donnaient des claques par moment pour vaincre l'envahisseur venu du ciel. Jean leur ordonna de faire moins de bruit d'un ordre bref qui fut dans l'instant respecté.

Ils entendirent le son de l'eau, l'air devint tout de suite plus frai. Ambre leur présenta un homme un français qu'ils saluèrent tous.

- Pas de temps �  perdre! il me tarde de reposer le pied sur le bois d'un tillac! répondit Vincent de sa voix grave d'un ton amicale et positif.  

"Stupéfiant, dit silencieusement jack �  ses hommes, j'ai déj�  vu cette stratégie chez des brigants, ils se prennent pour de simples matelots avec certaines compétence;vraies ou mythiques; ils se font acceptés et ,après un long voyage en mer,après un combat, ils font adhérer dans leur groupe quelques membre de l'équipage victime par toutes solutions, et se mutinent..."
"Que faisons nous capt'ain?"
"On s'approche et attendons cachés jusqu'�  l'aube, histoire d'essayer d'écouter les malfesants lorsqu'ils ne sont avec l'équipage. On se sépare. Joey ,par la droite, Tom derrière les caissons troués l� -bas. Nomgess reste l�  avec ta longue vue et si il nous arrive quelque chose, ce qui,j'espère ne sera le cas, cours vers les notres et préviens les. Moi j'avance."

Les cinq en position, le Hollandais contourne le quais sans se faire repérer, grimpe sur un ponton discretement et, comme si de rien n'était s'avanca en regardant l'horizon vers les équipages .

"Bonsoir,dit il �  l'un d'entre eux, belle pleine lune croyez vous pas?"
...  

Ambre avait sourit �  la réponse de "Jean". Elle se tourna et adressa quelques mots rapides en maltais �  Feneck et Aldo. Feneck inclina légèrement la tête en signe de bienvenue et Aldo, un grand sourire aux lèvres, n'hésita pas �  s'avancer et �  serrer vigoureusement la poigne de "Jean" tout en bredouillant un "bienvenue chez nous" ponctué de notes italiennes.

- Il ne nous reste plus qu'une chose �  faire avant que vous fassiez pleinement partie de l'équipage.

Mésanges se dirigea vers les caisses et sortit une bouteille jusque l�  cachée par l'obscurité. Il revint auprès du groupe.

- Etant donné que l'on vous a recruté et que vous ne faîtes donc pas partie de l'équipage d'origine, je veux m'assurer que vous n'apporterez pas de désordres �  bord. Que les choses soient claires, vous devrez suivre les règles établies �  bord, et, bien sûr, ne rien tenter de stupide dans le but de vous emparer de notre navire, ou ce sera punis de mort, sans exceptions.
A ces mots, Ambre braqua ses yeux sur le chef du groupe, haussa un sourcil d'un air de défi avant de reprendre, un sourire aux lèvres:
- Mais je ne doute pas de vous! Si vous acceptez, buvez une gorgée.

Mésanges tendit la bouteille à "Jean".

Pendant ce temps l� , de l'autre coté du dock, un petit groupe de marins jouaient aux dès. L'un d'eux, chargé de la surveillance, fut surpris de voir arriver un homme sur le ponton. Lorsque l'inconnu lui adressa la parole en français, il appela un de ces compagnons. Celui-ci se leva, s'approcha et parla avec un fort accent italien, tout en dévisageant l'inconnu d'un air méfiant :
- Mon ami pas bien parler français. Vous cherchez quelque chose?    

Jack ,surpris des langues multiples de l'équipage , essaya ,en souriant , de se faire comprendre par "l'italiano" avec tout ce qu'il a appris au passé pendant les commerces internations:
" Buongiorno amigo . Oh, non cercare tanti cose , juste un piou compagnie per la notte , que bella lune! Si ce n'est troppo domandare , puis-je m'invitare a vostro gioco di dadi (jeu de dés) ? "

...  

vincent écouta Ambre.
- Mince nous sommes découvert!! dit il avec humour avant que ses amis se mettent à rire. Foi de Haddock je jure de ne rien entrevoir de mauvais envers des amoureux de la liberté comme vous! dit il en levant la main. Si vous avez une bible je peux prêter serment dessus. mais sa déclaration fut interrompu par un peu d'agitation sur le quai. Cela le soulagea et il espérait en son âme qu'elle ne le force pas �  faire un parjure sur la bible.

Franck se retourna leva son fusils, la crosse sur ses hanches et remarqua que tout allait d'être calme, sans doute un voyageur égaré. Tant mieux il n'était pas chargé...

- Nous serons mettre à votre service nos talents multiples. déclara Jean d'un ton solennelle, une main dans le dos, le dos droit et le regard vif. Personne n'avait remarqué que la torche venait de s'éclipser, passant derrière des buissons épineux. Le reste du groupe était plus occupé �  lorgner sur le navire que sur le quai.

   

Ambre et Mésanges avait rigolé en même temps que le groupe. Feneck et Aldo affichaient quant �  eux un air d'incompréhension et avait ricané bêtement sans vraiment comprendre ce qui s'était dit.
L'agitation sur le quai avait détourné leur attention pendant un moment. Ambre avait remarqué la réaction très rapide de celui qui avait braqué son fusil et fut satisfaite de voir que pour la plupart d'entre eux, ils n'étaient pas des feignasses.

De nature prudente, Ambre demanda �  Mésanges d'aller voir ce qui se passait sur le dock. Celui-ci acquiesça et lui remit la bouteille �  la main avant de partir. Ambre contempla la bouteille, puis le groupe, et déclara:
- Avec tout ça, vous n'avez toujours pas bu. Je ne sais donc pas si vous acceptez les conditions.
Et elle retendit la bouteille.

Mésanges se dirigea vers les docks, où il aperçut le groupe de marins qui avait arrêté de jouer et qui suivait avec méfiance la conversation entre l'inconnu et l'un de leur compagnon.
- Hola, qu'est-ce qui se passe ici!
Mésanges s'arrêta et contempla l'inconnu. L'un des marins lui dit quelques mots en maltais avant de retourner son attention sur le nouveau venu.
- Monsieur est français! Je le suis moi-même! Pardonnez les, leur connaissance dans cette langue est très limitée. Qu'est-ce qui vous amène ici?  

Navarro , toujours  stupéfait de la multilangue ,se retrouva face �  un français . "Enfin,disait il dans sa tête, je vais pouvoir m'arranger pour arreter ce groupe de brigants".

"Bonsoir, oh rien que le vent, j'explore un peu cette île, je suis arrivé que depuis quelques jours. Le ciel est enfin découvert,voyons bien la pleine lune, croyez vous �  ces superstitions?  Question bête,je ne pense pas.
Pouvons nous parler en privé, un peu plus loin ? "disait il en chuchotant.  

Mésanges masquait sa méfiance sous un sourire engageur. Après que l'inconnu lui ait répondu, sa méfiance s'accentua.
* Un homme qui "explore" l'île seul dans des coins éloignés des comptoirs? Plus que louche*

Il eut �  peine le temps de commencer �  formuler sa réponse sur la superstition que l'inconnu lui fit soudain une requête étrange.
-Me parler en privé? Et pourquoi donc monsieur, ne sommes-nous pas très bien ici, �  la lumière?
Il examina le visage de l'homme. Non, il ne lui rappelait rien, ce n'était donc pas une personne connue ou très recherchée. Sa défiance s'accrut et partir seul avec cet homme ne lui disait rien qui vaille.
- Vous pouvez parler en toute sécurité ici, personnes d'autres que moi parmi ces gens ne parlent le français.  

L'Hollandais était d'accord ,et vu derrière,dans la troupe, une demoiselle, reconnaissable... voil�  sa requête:

"Bien alors, personne d'autre �  part le nouveau petit groupe, je veux que cette discussion reste entre nous et, au pire, avec votre plus haut gradé( un capitaine? bref...) .
Jack se mit à chuchoter... Ces hommes que vous avez  ou allez recruter ,ont volé violemment le guide qui les a ammené ici , ce sont aussi des pirates dont j'ai été missionné d'arrêter...
J'en ai terminé ma parole pour l'instant, que décidez vous?"
...
Pendant ces longues minutes, les membres d'aventure de Navarro attendaient patiemment et discretement, c'est aussi pour cela que Jack les ammène toujours �  ses côtés. Les trois virent un marin se détacher de l'équipage , se cacha et ne donna plus signe , ce qui fait qu'ils se mettent de suite en alerte et préparèrent leurs mousquets , dans le pur silence...  

- Bon s'il faut boire pour remplir le contrat. Mes amis à votre santé! dit Vincent levant la bouteille et buvant une gorgé. L'alcool lui réchauffa la gorge et l'estomac. il donna la bouteille �  son voisin de droite. Tous saluant leur compagnon burent �  la santé du navire quand la bouteille arriva dans les mains de thimothé se dernier exulta de joie.

- Voila comment marquer un contrat! Il commença �  en boire une longue rasade, la bouteille cul vers le ciel il entama une longue longue gorgée. Thibaut lui prit des mains.
- Arrêtes y en aura plus! il prit but une gorgé qu'il recracha aussi tout entre ses dents. C'est chaud! ca brûle! Même l'équipage du navire se mit �  rire devant, franck prit la bouteille et en but �  peine quelque goutte, avant de la regarder et d'en boire une pleine gorgée.

- Voila nous avons tous but!
- J'ai pas fini!!  hurla thimothé lui arrivant la bouteille des mains et reprenant son culs sec. Tous sauf la Torche qui avait disparut des regards des hommes. Caché, il observait le nouveau venu, il sortit un couteau. Ce qui doit être fait sera fait.  

Un grand sourire de satisfaction se dessina sur le visage d'Ambre. Ses yeux couleur doré brillèrent �  l'éclat des lanternes.
- Bienvenue parmi nous! Aldo va vous montrer vos quartiers, dans l'un des baraquements derrière. Vous pourrez vous y reposer et faire la connaissance des autres membres d'équipage.

Aldo se redressa et essaya en vain de reprendre la bouteille des mains de l'ivrogne. Voyant qu'il ne réussirai �  rien, il laissa tomber et fit signe au groupe de le suivre.

- Reposez-vous bien. Nous appareillerons demain dans la matinée.

Au même moment, de l'autre coté du dock, Mésanges restait silencieux face �  l'inconnu. La stupéfaction face �  ce qu'on venait de lui révéler l'empêcher de dire un mot. Son étonnement ne venait pas du fait qu'on venait de lui dire qu'ils étaient pirates - Ils en étaient eux-même et c'était bien pour cette raison qu'ils avaient engagé le groupe- mais parce qu'un homme sortit de nul part le savait et était prêt �  les arrêter. Mésanges rit en son fort intérieur en voyant que l'homme qui lui faisait face le prenait pour quelqu'un de plus honnête et de plus respectable que le groupe de pirates fraichement engagé. Cependant un point l'intriguait plus.

- Vous dîtes qu'ils ont volé leur "guide". Vous voulez dire quoi par là?

   

Pendant ce temps les compagnons de l'Hollandais s'étaient raprochés et se sont fait une stratégie, bien �  eux. Le premier s'approcha dans des buissons , gardant son arme positionnée vers l'endroit où s'était caché le malfesant , un autre s'en alla vers les équipages pour tirer en l'air et un autre coup vers la dernière position du suspect anormal ,juste après que les deux derniers se placèrent en hauteur et allongés , mousquet �  l'épaule ,prêts �  faire sauter un bras ou une main, peut-etre meme une épaule droite...
C'est Jack lui meme qui avait apprit �  ses loups de mers comment se passe une bataille éclaire au sol. C'est en voyant quatre mouvements du genre dans les bois et buissons puis vers les hommes regroupés que ce dernier s'aperçut que quelque chose planait �  son nez.
Il répond alors dans un léger fisson et stress . Son interlocuteur avait remarqué son agissement bizzard , ce qui fait qu'ils se tournèrent en meme temps vers des caisses entreposées. Il y avait une sillouette mal cachée ,de par leur position, avec �  ce qui paraissait être une lame �  la main.
Cette conversation s'arreta net ,Navarro fut le premier �  sortir son sabre .
La stratégie des quatre compagnons était presque au poin , le faux ivre qui devait aller faire diversion s'arreta de meme et sortit de suite son pistolet en direction des tonneaux et caisses.

...  

Le groupe vit l'agitation sur le quai.

vincent sortit du groupe remarquant l'absence d'un de ses amis. Il est en dangers. il défit les derniers boutons de son manteau en lambeaux et d'un geste d'épaule se dégagea un bras totalement.

Franck se mit �  couvert, tandis que le reste du groupe suivit leur leadeur.

Vincent la lame de sa rapière �  nue interpella l'inconnu qui discutait avec l'un des membres de son nouveau navire. Qui menace un de ses membres le menace en personne.

- Hola l'ami qui es tu et comment oses tu sortir ton arme?! You! wha are you and how dare you unsheathe a weapon. J'espère que vous avez une bonne réponse ou le courage d'accepter un duel! il n'y avait aucune colère dans sa voix, le retour �  ses activités de bretteur, son passé, le prenait de nostalgie et ce serait avec un grand sourire et calme qu'il étriperait dans l'art de la Destreza son ennemi.

arnold fit un signe �  Thomas et �  Thibault les trois hommes se tournèrent vers celui qui avait prétendu être soul. Il avait lui faire regretter une bonne gueule de bois pour une jambe de bois s'il osait s'approcher.  

"Duel dites vous? Pendant que je parlais en privé , j'ai aperçus une silhouette qui paraissait armée ,derriere ces tonneaux , et je vous que vous vous connaissez . Tant mieux .
Au nom du roi je vous arrête pour meurtres, vols, viols, actes de pirateries dans toutes les contrées et autres choses que toute personne puisse regreter , je pense qu'il n'y a pas besoin que je donne les détails , mis �  part que je vous suis �  la trace . Je vous ai retrouvé �  la taverne ,grâce �  la pancarte de recrutement , mais je n'arrrive pas �  croire que vous avez perdu mon nom !
Vous avez le droit ,de garder le silence, déposez vos armes au sol et de me suivre .
Monsieur, (hrp : pour ton mec ,Ambre) ,traduisezz ce que je vais dire, et haut et fort , ce que je vous avait dis tout �  l'heure , �  votre équipage et tout de suite !"
Jack essaya de garder ses hommes cachés , malgré que le "faux saoul" est découvert et qu'il prend du recul. Un combat s'annonçait...  

Vincent se mit à rire ainsi que ses amis.
- Pirates?? Ja Jawhol!! s'exclama Hanz. Et vous havez des preuves? Je suis Arzt, médecin du duc de Bavière. Vous commettez grave erreur.

Jean entendant cela ne put se demander en son fort intérieure: c'est vrai ça? Tous avaient sorti leurs armes prêt �  se battre, tandis que Thimothé et Franck étaient montés sur le navire afin de prévenir l'équipage. Vincent était assez mal �  l'aise d'avoir �  faire �  un chasseur de pirate. non pas qu'il trouverait plus dur de lui planter la pointe de son arme sans risquer d'être touché mais qu'on l'avait retrouvé et que d'autres devaient être pas loin.

- Pour nos crimes? lesquels? Sachez que je ne permet personne d'insulter mon honneur! Vous allez devoir en répondre par le fer si vous ne vous excusez pas! Jouer les outrés marcheraient peut être pour déstabiliser son ennemi et le faire douter de la véracité de ses propos et légitimité de son acte bien imprudent.    

"Malgré que je sois seul ce n'est pas un pirate qui arrêtera mes objectifs ! Lachez votre arme et j'en ai que faire de votre honneur de tueur récidiviste , soit vous et vos 3 ou 4 amis déposez vos armes, soit vous en payerez les conséquences"

Le cinquième marin de l'Hollandais qui était chargé de dégager fissa au cas où les choses ne se passaient bien , était déj�  parti et avait eu le temps de prévenir les rares troupes de la ville , et avait rejoint le "Capricorne XIII" qui avait tout de suite mis voile vers la position pour intercepter ce groupe avant qu'il ne s'enfuit et se mutine.
Les deux hommes se regardèrent méchament ,prêts au combat. Le faux-saoul faisait son rôle , et les trois autres avaient leurs mousquets parés vers les corps du groupe recherché . Ils avaient pour ordre de ne tirer que sur eux , dès qu'un affrontement commence , ce qui va être le cas.
Si l'équipage de Ambre croit �  la vérité ,c'est fini pour la troupe de malfesants, c'est pour cela que Jack ordonnai au traducteur français de les convaincre �  quel chose pourrait arriver si ils aidaient ces tueurs �  fuir.
 

Franck avait finit de charger son arme, il montait tranquillement sur la dunette où, avec le faible clapotis il pouvait braquer le chasseur de pirate. il n'avait jamais raté un tir, surtout aussi simple: cible �  découvert, proche et immobile. Thimothé voulut se faire comprendre de ses nouveaux compagnons mais ne réussis qu'�  les réveiller, leur faisant de grand signe pour qu'ils le suivent.

il sortit de sa sacoche une grenade, la passion du feu allait encore faire de lui un virtuose, si la passion de l'alcool ne le rendait pas fou avant.
Thibault leva son couteau en direction du faux alcoolique.

- Bouges pas! Où je serais obligé de venir t'achever! William quant �  lui ayant marre de la conversation sortit son seul et unique pistolet. Les deux courts canons étaient braqués sur son interlocuteur.

- Maintenant voila qui devrait te faire taire si je dois les faire parler!
- tu crois vraiment qu'on va te suivre? Dumbkoff! Tu es avec ton idiot de collègue nous sommes six. Dans tout les cas tu ne seras pas celui qui touchera la prime. expliqua calmement l'allemand s’armant à son tours.
- Exacte le morpion. continua Vincent. Tu tueras peut être l'un d'entre nous, deux trois... Peut être mais toi tu seras mort ca je te le garantie. Tu ne seras pas celui qu'on va récompenser de notre prise, les morts ont les ignore quand ils sont de ton espèces.  combien de personne t'as tué? Et combien avaient des armes? Tous de mon côté! Vincent avait la lame qui le démangeait, il savait qu'il perdu du temps et qu'il aurait vite fait de planter ce corsaire. il craignait plus que la nouvelle de sa présence fut connue de tous que la présence d'un chasseur de prime bien imprudent et prétentieux.
- Sans faire de le grossier. Puis je avoir l'honneur de savoir qui on doit combattre ce soir? demanda Jean sortant sa rapière le regard franc et haut.  

Tout s'était déroulé �  une telle rapidité qu'Ambre et ses compagnons présents n'avaient pas eu le temps de réagir. Ceux dans les baraquements s'étaient très vite réveillés, aidés par Thimothé �  force de grands mouvements et de bruits.
Mésanges restait de marbre. Il avait eu le temps de faire un petit signe au groupe de joueurs de dés derrière lui pour leur dire ne pas bouger. Le chasseur de pirate se trouvait juste �  ses cotés. Que faire? Il jeta un coup d'oeil vers Ambre en quête d'une réponse. Ambre non plus ne bougeait plus mais observait tout ce qui se passait. Lentement, Aldo et Feneck la rejoignirent et attendirent silencieusement. Les sourires avaient disparus des lèvres, l'hilarité des visages. Les mains avaient glissés vers les lames et les pistolets et les traits s'étaient durcis.

Sur le navire, une porte s'ouvrit �  la volée. Un homme au visage basané et de bonne constitution sortit, et affichait l'air furieux de celui qui a été réveillé en pleine nuit contre son gré. Les quelques hommes sur le pont qui avaient assisté �  la scène le mirent rapidement au courant. On s'adressait �  l'homme respectueusement et on le laissa passer quand il se dirigea vers le bastingage.
Ambre leva la tête vers le navire et son regard croisa celui du capitaine maltais. Pas un mot ni de signe de tête ne fut échangés mais Ambre sembla plus sereine, comme si un accord tacite était passé entre elle et son capitaine. Elle ordonna en maltais �  Aldo d'aller chercher l'équipage pour qu'il se tienne prêt �  appareiller dès que possible.
Il était temps de passer �  l'action.

Mésanges n'avait toujours pas bougé. Un dernier regard vers Ambre confirma ce �  quoi il avait pensé. Il se rapprocha discrètement du chasseur de pirate sans que celui-ci ne le remarqua, trop occupé �  fixer son adversaire. Il dégaina son couteau et immobilisa le chasseur par derrière, le couteau sous sa gorge.
- Je suis vraiment désolé mais je ne peux pas vous laisser faire ça. Ces hommes sont avec nous, si vous les arrêtez, vous devrez nous arrêter aussi, et ça, je n'y tiens pas. Dites �  vos hommes de lâcher leur arme et aucun mal ne vous sera fait.    

Navarro ,surprit, fut toujours immobilisé 30secondess plus tard . Il essaya de garder son calme et son sang froid et répondit calmement ,avec une voie pas très impulsive,gardant encore son sabre en main :

"Monsieur, je ne voulais déranger votre équipage, je ne cherche qu'�  trouver et arreter ce groupe de malfesants,pas vous. Demandez �  votre traducteur ce que je lui avait annoncer et vous saurez pourquoi je suis venu jusque ici, jusque �  vous car vous pouvez m'aider �  les arreter. Il rajouta ,après un court soupire:
D'après les lois franco_hollandaises ,vous serez pardonnez si vous aidez �  la capture d'un ou plusieurs suspects et serez récompensés par la/les Couronnes.
Puis ,parlant plus fort ,Jack répondai à son adversaire :
Tous mes ennemis tués et arrêtés étaient tous plus ou moins armés . Si vous voulez savoir j'ai une vingtaine de capitaines avec ou sans leurs compagnons pirates ou truants, de tués et interceptés .
J'ôte ma lame de ma peaume, réfléchissez bien monsieur l'ami de la célèbre maltaise Ambre, que j'aurais tant voulu connaître dans d'autres conditions."
Le Hollandais rangea  son arme dans son fourreau , attendant encore la décision des maltais.  

- La ferme! répondit aussi sec Vincent. Saches que si tu as été mandaté par la France, je n'ai jamais hésité �  tuer. Pour toi ta route s'arrête ici.
- Pour qui te prenais tu? demanda gentiment Jean voyant que son ami s'impatientait et ne tarderait pas �  voiler avec son manteau le bras du chasseur de prime et le tuer sans que ce dernier ne puisse l'en empêcher. Tu pensais que tu allais nous dire "Suivez moi" et on allait t'obéir. Nous somme plus de cinq et toi tu es seul avec ton soit disant soulard, qui risque bien de finir dans la bière s'il bouge. Tu dois avoir un plan de secours...
- Qu'importes! Il ne verra pas les Louis que ma tête vaut! coupa Vincent de plus en plus en colère.
- Azraël du calme! Ce porc ne se réveillera jamais de cette nuit. fit Thomas à ses côtés.
- Quel est ton nom l'imprudent? réitéra jean, toujours calme digne cherchant du regard des possibles ennemis.

La nuit sera agitée...  

Pendant que les adversaires parlèrent dans la colère , un des hommes de Jack posté en hauteur entendit l'arrivée d'un petit régiment ,une quarantaine de soldats qui faisaient beaucoup de bruit �  cause de leur rapide course. C'est aussi pour cela que le navire de l'Hollandais était encore loin de la position ,les vents inverses donnaient du fil �  recoudre pour l'équipage sous le commandement partiel du second.
Les bruits se firent maintenant entendre jusqu'aux quais et Jack eu juste le temps de répondre avant les actes:
"Rappelez vous de ce nom, vous risquez de le recroiser �  l'avenir. Je suis Jack Navarro dit le Hollandais... "
Plus aucun bruit, la garnison était arrivée et s'était cachée devant les hommes de Navarro. Tout le monde s'était retrounée vers les bois et, le silence fut coupé par le chasseur avant de se baisser pour éviter les...
"Feu à volonté !!!"
...balles.
Tous se baissèrent et Jack fut libéré de la lame au dos et du pistolet d'en face. Il sauta du ponton où il était arrêté et se cacha ,trempé, sous l'un d'eux(pontons)  

Les pirates entendirent les soldats arriver, se maudissant d'avoir perdu leur temps �  parler la détonation fut une surprise bien plus grande. Mais par un fruit du hasard qui arrange bien l'une des personnes de la confrontation personne ne fut blessé et le chasseur de pirate réussit �  fuit la menace. Mais si les quatre balles tirées ainsi que celle par William ne firent pas mouche Franck ne rata pas l'un des tireurs embusqués. Dès qu'il vit les flammes jaillirent d'un arbre, sachant impossible de tuer le chef sans risquer de tuer son nouveau capitaine il déchargea sa balle, un cri de douleur intense en ressortit alors qu'un corps tombait sur le sol.

Vincent se mit �  couvert comme tout le monde et constata aucun autre tirs.

- Vite il faut retourner au navire! Ils vont pas tarder!
- Thomas �  raison! Le navire nous protégera et on pourra fuir! Fit l'allemand, voulant que la décision de l'ancien soldat soit prise. Mais cela ne dépendait pas d'eux.

Jean sortit de sa cachette, marchant tranquillement, sachant qu'il ne risquait rien pour l'instant.

- Navarro! hurla t il en direction des quais. Tu es l'homme le plus imprudent et stupide que j'ai rencontré de tout ma vie. Et j'ai travaillé pour les basses œuvres de la cours espagnols et française... Maintenant que je connais ton nom et ton surnom. Jack Navarro dit le Hollandais Quand il prononça le nom de celui qui risquait de mettre fin �  sa vie, il y avait pas de la colère mais de la moquerie et de la provocation. Je pourrais te retrouver! Mais c'est ta famille qui va payer ton imprudence! Tu ne pourras pas les protéger éternellement! Je suis la lame mortelle dans la nuit, je suis une ombre. Et je serais ton ombre!  Il s'éloigna du bord des quais espérant que son message était clair. Jack ne pourra pas les sauver, aucun gouverneur ne voudra leur offrir une protection sans preuve. Et des preuves ils en auront que vingt quatre heurs avant qu'ils viennent. Les anges de la mort était un groupe qui n'aimait pas être pris �  la légère et encore moins qu'on vienne les prendre pour des idiots, même s'ils le sont un peu.

Le groupe monta sur le pont du navire, franck était adossé �  la lisse, totalement �  couvert rechargeant.
- Ils ne sont plus que trois, mais je ne peux pas dire où ils sont, restez �  couvert le plus possible. Thimothé de rage lanca sa grenade pour assurer une couverture aux pirates. Il ne cherchait pas �  tuer mais �  faire fuir et déstabiliser.
- Des soldats arrivent! J'espère que les maltoins.
- maltais.
- maltais continua Thibault connaissent leur métier! Va falloir prendre le large et vite.
- Sans feu de position on pourra espérer les semer si on arrive �  les distancer. Le ciel est assez épais. Fit Vincent. Il regarda son ami Jean qui sortait de sa botte un pistolet au canon long et fin, il commença �  le charger.
- T'as raison Jean. 'Va lui faire comprendre son erreur �  ce blanc bec!

Il était pas dans les habitudes de Vincent de s'attaquer �  des innocents dans ses affaires, ce n'était jamais arrivé. Mais un chasseur de prime peut être stoppé que de trois manières, la mort, l'argent ou l'intimidation, trouver ce qu'il chérie plus que l'or; disparaitre totalement ne leur serait pas très facile. Ils avaient presque tous leur petit réseaux, de Thibaut et son tout Boston et rives du Mississippi �  Thomas et tout les gros bras de Hispaniola, Franck et les boucaniers, William et son savoir, Jean et La torche et les gens de leur profession �  Arnold et les indiens Bravos. Sans être connus de tout les caraïbes, ni même réputés, il n'était pas impossible d'en apprendre un peu sur eux, pour peu que l'on connaisse leur vrai nom ou surnom et qu'on ait une tête assez étrange pour inspirer la confiance envers leurs connaissances.   

Aux bruits des détonations, les maltais se mirent �  couvert. L'équipage, maintenant parfaitement réveillé, se précipita vers le navire où, sous les ordres des contremaitres et du capitaine, les marins se mirent chacun �  leur poste et firent leur travail rapidement et de manière efficace. Le bateau fut très vite prêt �  lever l'ancre. Quelques marins se postèrent �  l'abri du bastingage et positionnèrent leur mousquets de manière �  couvrir le départ du navire des attaquants.
Aldo et Feneck se précipitèrent sur le pont tandis qu'Ambre observa le ponton sous lequel se cachait Navarro. Elle aurait préféré que tout se passe différemment, qu'il n'y ait pas de combat. Ces nouvelles recrues avaient intérêt �  se montrer indispensable après le bazar qu'ils avaient amené ou ils allaient le regretter.
Elle appela Mésanges qui se releva et ils coururent vers le navire. Le capitaine attendit qu'ils soient arrivés sur le pont avant de donner l'ordre de lever l'ancre.
Mieux valait déguerpir d'ici avant que le combat ne dégénère et qu'il y ait des morts parmi l'équipage.  

vincent vit que l'équipage se préparait �  relever l'ancre courant vers Ambre. Restant le plus �  couvert possible.

- Vous n'allez pas relever l'ancre?? Ca va prendre dix minutes! Faut couper la ligne de mouillage dites le au capitaine. Evidemment il ne savait pas si les Maltais avaient une ancre de réserve, un des éléments très courant dans un navire, vu le nombre de fois que les ancres crochetaient dans les fonds rocheux et qu'ils étaient impossible de relever. le seule moyen couper l'énorme bout qui faisait office de ligne de mouillage. Cela c'était déj�  produit durant son époque d'officier de la Royale.
- Il va falloir actionner le grand cabestan, ca va demander beaucoup d'homme et ils ne seront pas �  couvert. Coupons la ligne! C'est notre seule chance!

A peine avait il finit d'hurler son avis que plusieurs balles sifflèrent, sans dommage, s'écrasant sur le bois ou tombant dans l'eau, Franck ne put retenir un parjure. il n'avait pas put repérer les tireurs.

On pouvait entendre les bruits des bottes des soldats qui étaient enfin arrivé. Ils ne seraient pas dans grand dangers si les maltais avaient des mousquet ou des fusils.  

Tous les pirates et maltais étaient sur le pont . Le navire était resté immobile qui sait pourquoi... Jack vit qu'il n'y avait plus personne sur les quais et se jeta de sa cachette (dessous un ponton...) pour avoir une meilleure vue du combat, derrière des tonneaux de rhum et s'apperçut que les maltais avaient dû laisser sur ces quais des caisses remplies de poudre . Les soldats s'aprochèrent vers les quais et tirèrent . Les maltais commencèrent �  avoir quelques pertes et ripostèrent , il y avait autant de blessés et morts dans chaque camp. Sur les quatre hommes de Navarro ,le faux ivre était tué .
Puis , un soldat , voyant quelques torches juste au dessus de l'eau et en hauteur , cria :
"Les renforts ,là-bas ! Le navire de l'Hollandais arrive !Puis ,en chuchotant à son voisin, As-tu vu ce batiment? 44 pièces de travers et 2 pièces de chasse et fuite avec 10 couleuvrines, comme l'a dit notre capitaine de garnison !"
Ce moment est alors très important : alors que les pirates/maltais ne savent quoi faire avec leur ancre , ils étaient pris sous le feu d'un trentaine de soldats et marins loup-de-mer et un navire arrivait. Les maltais ont oublié une partie de leurs poudres et sont pris en "sandwich" ...  

/HRP: heu...je vois pas trop pourquoi tu es celui qui décide que j'ai oublié de la poudre sur le quai...Le chargement n'était pas de poudre �  priori mais bon, pas grave, on va faire avec  :) HRP/

Ambre avait écouté "Jean" puis avait aperçu les lumières du navire qui approchait. Son visage se ferma tandis qu'elle grommela:
- Vous avez raison! Je vais aller prévenir le capitaine.
Elle partit en courant, s'abritant comme elle put des coups de feu des tireurs embusqués. Quelques maltais ripostaient depuis le pont mais le manque de lumière n'aidait en rien. Elle parla rapidement avec le capitaine qui cria l'ordre de couper l'ancre. Tandis que deux hommes armés de hache filèrent la couper, le capitaine ordonna �  plusieurs marins de se poster près des canons et de se préparer �  un combat.

Après plusieurs coups répétés, l'ancre finit par se détacher. Le bateau, libéré de son attache et toutes ses voiles sorties, commença �  se mouvoir. Le capitaine prit lui-même la barre et la braqua pleins tribord de sorte de contourner le navire qui arrivait.

Ambre rejoignit le petit groupe et glissa �  "Jean":
- Vous feriez bien de vous préparer à un combat si les choses tournent mal.    

Jean vit deux hommes armés de hache s'approcher de l'ancre. Rapidement voyant les caisses il se tourna vers elle. Il lui dit deux mots, tandis que Arnold vint aider les deux marins. Il lui expliqua la situation avec la venue de la frégate.

- Alors que faisons nous? demanda t il. Une balle siffla prêt de leur oreilles sans causer d'autre désagrément.
- C'est inutile de tirer, on a affalé les voiles et on voit rien. Comme eux! Grogna Franck qui venait de finir de recharger, il posa son arme �  côté de lui toujours adossé �  la lisse. Ils gaspillent leur balles et nous aussi!

Thomas qui était �  l'avant du navire pour observer la venue de la frégate leva le nez au ciel, la Lune se couvrait, inondant la terre d'obscurité. On y voyait pas plus loin qu'�  une dizaine de mètres.
- Va faire noir!
- Ta gueule! Lui rétorqua le plus jeune du groupe. On a d'autre soucis! le jeune désigna la silhouette du navire qu'on distinguait que grâce �  ses feux allumés sur la couronne, sans doute pour bien se signaler éviter tout abordage nocturne.  Ca doit être un sacré navire. Un vaisseau de ligne non?
- T'as sans doute raison l'avorton! Mais on risque pas de le voir venir de très près! La zone est pas profonde! Ca va l'enfer pour nous de fuir en pleine nuit avec le tirant d'eau mais alors lui s'il s'approche il va s'éventrer comme un cheval fonçant sur une pique!
- Y a intérêt �  bouger de l�  sinon on est cuit. fit Jean, il jeta un coup d'oeil sur le quai, vide, encombré de quelque caisses. Il serait plus simple de partir par la terre mais tellement plus élégant de passer sous la moustache de ce vantard prétentieux.


Ambre dévisagea "Jean" puis acquiesça lentement de la tête, un sourire se dessinant sur ses lèvres. Elle cria des ordres en maltais, et devant l'air d'incompréhension du capitaine, elle se dirigea vers lui et le mit rapidement au courant.

Vincent fit un signe �  Arnold et avec les deux maltais ils commencèrent �  s'attaquer �  la ligne de mouillage. Les voiles déj�  gonflées par le vent mais retenu par les fonds par l'ancre et la ligne de flottaison, lentement vint se hisser plusieurs drapeaux blancs.

La frégate mettait fin �  l'espoir de partir, il ne restait plus qu'�  soigner les blesser et �  recevoir les soldats français.

   

Le peu de lumière sur le navire suffit �  éclairer les drapeaux blancs et les rendre visible depuis la terre ferme. Le navire était immobilisé par l'ancre malgré toutes ses voiles sorties.
Ambre fit signe �  quelques marins de se lever puis jeta un coup d'oeil vers le quai.
Les marins �  terre purent distinguer les drapeaux blancs et virent de l'agitation sur le pont. Des pirates désarmés firent leur apparition près du bastingage et crièrent en maltais en direction du quai, tout en faisant de grand gestes de bras de manière �  demander l'arrêt des coups de feu. Le navire semblait s'être rendu.
La plupart des soldats sortirent de leur abris et se dirigèrent vers le navire afin d'en prendre possession et d'arrêter les pirates �  son bord.
Alors qu'ils n'étaient plus qu'�  une faible distance du navire, des coups de feu retentirent dans leur direction. Plusieurs soldats tombèrent, tués sur le coup ou blessés. Les pirates avaient repris le feu après avoir fait sortir les soldats de leur abris. Ceux-ci ne tardèrent pas �  répliquer et �  courir près des caisses afin de se mettre �  couvert.
Quelque chose passa par-dessus bord, illuminant un très court instant la coque avant de tomber �  l'eau dans un grand éclaboussement. Des jurons se firent entendre mais furent rapidement couvert par des tirs.  

Ambre s'était réfugié derrière le bastingage. Un rapide coup d'oeil lui suffit pour voir que les soldats n'avaient eu que de faibles pertes et qu'ils s'étaient tous mis de nouveau �  l'abris des balles. Un juron lui échappa. Elle se faufila jusqu'aux nouvelles recrues. Il allait falloir se décider vite sur la suite des événements.  

Les soldats , remis �  couvert avec 2 ou 3 hommes mis hors de course, un gradé envoya l'ordre �  quelques uns des meilleurs tireurs de viser les voiles et ou les cordages
"Mais je vous interdis de toucher l'ancre ! Ils ne doivent pas s'échapper ! Vous tous, si des pirates partent vers elle , feu en priorité sur eux ! " ajoutai-il.
Le Xebec maltais était enfin �  porté des deux batteries de chasse et le capitaine ordonna le feu sur les trois voiles latines des pirates , "�  la française"*. Il voulait �  tout prix minimiser les pertes ennemies pour faire marier les pirates du groupe chassé �  " la veuve �  jambes de bois"**.
"Exécution messieurs !" Ordonna Jack .



* : boulets rame et chaine
** : potence
   

Arnold avait abattu quand les tirs avaient commencé sa lourde hache sur la ligne de mouillage libérant ainsi le navire qui lentement prenait de l'erre.

Un petit groupe de français s'agitait autour de Timothé.

- imbécile! grogna William.
- Il est trop saoul pour faire ça correctement! Je m'en charge dit thibaut plongeant sa main dans une besace. Mais une autre plus large et velu l'attrapa. Il s’agissait de Franck, il posa son fusil �  côté de lui, restant le plus courbé que possible.

- Non! C'est trop tard!
- On peut s'en débarrasser!
- Et la frégate? Ca risque d'éclairer la nuit! Le ciel est couvert depuis le début de la nuit il va sans doute le rester longtemps! J'arrive même pas �  bien distinguer les caisses sur les quais. il parlait d'un ton calme, d'une voix grave et moqueuse. La détonation des mousquet s'était tu et laissé aux pirates assez de temps pour agir sans risque de recevoir une balle. Si on reste dans la masse de la côte on va devenir invisible! Pas la première fois qu'une cible m'est passé devant sans que je puisse la voir car elle se fondait dans les masses sombres.
- C'est pas simple! On connait pas la côte et y a la roche! Trop risqué. répondit Jean.
- Alors faites le. Et tout les crétins sur le quai seront d'un autre monde mais le gros nous verra.


Thomas était avec Arnold à l'avant du navire.
- Il bouge.
- Tu plaisantes? s'exclama Thomas se relevant et cherchant du regard le navire qu'il voyait à peine.
- Non... fit le colosse en secouant la tête. Le soldat se mit �  rire suivit un peu bêtement par son ami.
- C'est comme un rêve! La nuit est trop profonde! Par le diable il est énorme ce navire! Je te paris ma part de rhum qu'il va s'écraser sur un haut fond! Un navire de cette taille ne peut pas naviguer ici je pense.
- Paris! tenu
- Je double la mise! répondit une voix derrière eux. vincent toujours prêt à parier.
- Et je l'espère on a pas encore assez de vitesse pour nous éclipser de l'endroit.
- C'est bientot la fin non? Vincent regarda son ami.
- Non! Enfin la fin pour ce minable qui a osé nous attaquer. Si ca tourne mal pour nous il partira avec nous tu le sais. Tu sais comment même.

Vincent jeta un regard. Thomas eut un grand sourire, ils en avaient parlé un peu avant.  

Ambre réfléchissait �  toute allure. Les mousquets s'étaient tus, le calme régnait. Le bateau glissait doucement sur l'eau. Il faisait nuit noire. La maltaise se leva et se dirigea vers le capitaine. Ils discutèrent rapidement, puis Ambre avertit Aldo, Feneck et Mésanges. Tout trois se faufilèrent parmi l'équipage, donnant des instructions �  tous les marins sur leur chemin. Toutes les lumières �  bord furent éteintes, plongeant le bateau dans l'obscurité. Les marins chuchotaient et se déplaçaient silencieusement sur le pont. Quelques marins montèrent dans les haubans et remontèrent quelques unes des voiles déployées.
Ambre s'approcha du petit groupe et chuchota:
- Nous avons donné l'ordre �  ce que le silence règne sur le navire et �  ce que toutes les lumières soient éteintes. Notre pilote connait assez bien la baie, nous sommes déj�  venus ici plusieurs fois pour faire commerce. La voilure a été réduite, il n'y a que peu de vent, mais assez pour nous pousser sans qu'on ait besoin de ramer. La nuit est trop noire pour que le navire en face nous voit, donc on devrait pouvoir se faufiler en silence et lui passer devant sans qu'il nous voit. De plus, je pense que leur pilote sera assez raisonnable pour ne pas s'approcher trop près de la côte. D'après la vigie c'est un navire lourd, c'est trop dangereux pour lui ici.

Plus un bruit ne se faisait entendre, excepté les ordres donnés sur l'autre navire étouffés par la distance. Le Xebec avait pris de la vitesse sans toutefois être trop rapide. Il filait silencieusement sur l'eau.
Le navire longeait la côte, se fondant dans l'obscurité. Le pilote se concentrait, essayant de reconstituer de mémoire la géographie des lieux. Il n'avait pas le droit �  l'erreur ou la navire percuterait les récifs et sombrerait.
En face, le navire arrivé en renfort s'était immobilisé. Le capitaine avait certainement compris qu'il aurait été dangereux pour eux de continuer �  naviguer plus loin dans la baie. Le xebec se rapprochait lentement de l'embouchure de la baie et pour pouvoir sortir, il lui fallait passer �  coté du navire adverse. Tout le monde �  son bord retenait son souffle: on passait ou on ne passait pas.
Au moment même où le xebec n'était plus qu'�  une faible distance d'être �  l'abri, le navire ennemi l'aperçut. Un branle bas de combat retentit �  son bord, bientôt suivis par des détonations. Les coups de feu illuminèrent un instant la nuit tandis que les boulets sifflèrent avant de percuter l'eau. Quelques boulets atterrirent juste �  coté du navire qui flancha avant de continuer sa course. Un boulet percuta le pont, projetant des débris de bois qui allèrent se planter dans les marins proches de l'impact.
Le capitaine profita du court laps de temps de rechargement du navire ennemi pour donner l'ordre de lâcher toute la voilure. Les marins qui étaient restés dans les haubans se dépêchèrent d'exécuter l'ordre et le navire prit de la vitesse. Une deuxième salve fit de nouveaux dommages et quelques blessés parmi l'équipage maltais mais sans qu'elle puisse arrêter le navire. Le xebec dépassa le bâtiment adverse et s'élança sur la mer �  pleine vitesse. Il avait le temps de prendre une certaine distance avant que l'autre navire ne fasse demi-tour et parte �  leur poursuite.  

L'ordre avait été d'être le plus silencieux possible ce �  quoi les français réagir en ordonnant �  Arnold d’amener Timothé, totalement saoul, dans l'entrepont et de le bâillonner.

chargeant leur fusils ils attendirent, observant le navire manœuvrer. Comme ils le savaient et celui qui le commandait aussi, il lui était impossible de s'avancer plus mais il pouvait tenter de leur barrer la route, ou simplement faire route parallèle et couler le Xebec de quelques bordées sans soucis.

Pour cela le silence était vitale, comme le voile qui couvrait les étoiles. Fondu dans l'énorme masse de l'île le navire réussit alors �  passer sur l'autre bord de son ennemi avant d'être repéré.

Ce fut comme entendre le tonnerre, la nuit s'illumina de teinte orange alors que le grondement des canons retentissait. Plusieurs boulets touchèrent, nombreux se contentèrent de lever des gerbes d'eau. L'un alla s'écraser �  deux brasses de Jean qui vit alors un maltais disparaitre dans une éclaboussure de sang.

Le capitaine donna ses ordres. Et les pirates s’enfuyaient �   vive allure, larguant les voiles. Le soucis était qu'il s'agissait d'un gréement latin, aucun d'eux s'était retrouvé assez longtemps avec une telle armature pour en connaitre le métier et le seul utile était trop alcoolisé pour montrer ses talents de canonnier.

Vincent et sa bande n'avait juste qu'�  attendre que le destin décide entre la fuite ou le combat.  

Le navire filait �  toute allure. L'activité �  bord avait repris d'un coup. Les marins qui ne ne manoeuvraient pas se divisèrent en groupes, les uns s'occupant des blessés et les autres se chargeant de réparer les dégâts. Ceux-ci, heureusement, n'étaient pas en trop grand nombre et n'empêchaient pas le navire de continuer sa course, mais ils nécessitaient tout de même une réparation. On ne dénombra pas beaucoup de blessés, et seulement 3 hommes étaient morts lors de la canonnade.
Seuls quelques lumières furent rallumées, juste assez pour éclairer le pont et distinguer les corps éparpillés parmi les débris. Il fallait profiter de cette nuit sans lune et de l'obscurité qu'elle offrait pour se perdre dans la pénombre et échapper au navire ennemi qui ne tarderait pas �  partir �  leur poursuite.
Les canons furent préparés et les marins aiguisèrent leurs lames dans l'éventualité d'un combat. Mais le capitaine était confiant: leur navire était léger donc rapide, �  l'inverse du navire adverse, et l'obscurité leur offrait un avantage certain. Il leur fallait prendre le plus d'avance possible afin que l'autre navire les perde et abandonne la chasse. Ils étaient certes des pirates, mais il y avait peu de chance que le capitaine de la marine prenne le risque de partir en pleine mer �  la poursuite d'un navire plus rapide, alors même qu'il n'était parti que pour les arrêter �  la baie, et donc certainement non préparé pour un long périple en mer.

Le navire fila, toute la nuit durant. Aux première lueurs de l'aube, la vigie scruta les alentours. Aucune voile �  l'horizon. Le navire du hollandais avait été semé.  

Hanz s'était activé dans l'entrepont recevant les blessés de la fuite tandis que le reste de la troupe aidait aux manœuvre dans le plus grand silence.

Au petit matin ce fut des cœurs soulagés quand ils découvrirent que le plan avait fonctionné ils avaient réussi �  semer la frégate.

La petite troupe s'activa, William aidant �  remplacer les bordées, les autres dans les tâches qu'ils pouvaient effectuer. Azrael resta un moment �  l'avant du navire un pied sur le mat de beaupré. Jack Navarro... Ainsi c'était le nom du chasseur de pirate il aura plutot interet �  défendre sa famille.

Il se retourna et retomba sur le tillac. Calmement poussé par un petit le navire voguait sur les eaux chaudes des caraïbes.