Forum Age Of Sea Dogs

Mahault ouvri la porte de la cabine,tout en esperant de toutes ces forces que le capitaine etienne de chollet ne soit pas deja endormi.il fesait noir dans la piece,et n"osant allumer les torches,elle chercha son chemin a taton..mais elle trébucha sur une bouteil..



Modifié par laGueuse le 14/03/2006 20:54:34  

 Quelques rayons de lune éclairaient la cabine, forte spacieuse, du capitaine Etienne De Chollet. Dans la pénombre il distinguait les mouvements hazardeux du capitaine Jack Mahault. Il sourit et se glissa, sans bruits, derrière elle. Il la saisit �  la taille...et l"embrassa sur la nuque, sa peau avait un léger goût de sel...  

 mahault sursauta,puis sourit dans l"obscurité,au contacte de la douce chaleur des levres de son capitaine.elle se retourna,passa ses bras autour de son cou,et raprocha son visage du sien,lentement...sa peau sentait bon l"embrun marin..la piece etait silencieuse ormi le doux bruit des vagues au dehors..ses doigts efleuraient doucement la nuque d"etienne.tout ses sens étaient en eveille et elle ressentait chaque effleurement,chaque souffle.le tors de l"homme collé a sa poitrine se soulevait doucement au rythme de sa respiration et elle sentait les batement de son coeur a travers les deux fines couches de tissu..ses levres se posèrent sur sa bouche..sa langue penetra les levres du capitaine et vint caresser la sienne.elle n"osait le serrer entre ses bras,de peur que tout cela ne soit qu"un reve fragile risquant de se briser sous ses doigts.ses mains quittèrent sa nuque pour aller caresser son dos...son torse..elle eloigna son visage du sien et posa ses levres sur ses joues,son menton,son front...puis vint mordiller ses lobes d"oreil,toujours avec la meme douceur..puis son cou..ses epaules..





Modifié par laGueuse le 15/03/2006 17:54:35  

 elle déboutonna sa chemise et la lui enleva.a la lumiere des rayons de lune,elle pouvais voir briller le contour du torse d"etienne.elle s"agenouilla et gouta sa peau sucrée..ses mains s"attardèrent a la cambrurent de son dos puis continuerent leur descente..elle s"occupait de chaque sentimetre carré de sa peau avec la plus extreme atention.elle sentait tous les muscles du capitaine se durcire sous ses caresses,se qui fit encore un peu plus monter en elle le désir.elle fit un effort pour se calmer.elle souhaitait prendre tout son temps pour aprecier ce moment d"intimité tant attendu..apres tout,ils avaient toute la nuit..


Modifié par laGueuse le 15/03/2006 18:44:17  

 Le temps avait suspendu son vol. Se retournant il fixa sa belle visiteuse dans les yeux...lentement il défit les attaches qui retenaient sa simarre..doucement le vêtement glissa de ses épaules, il la releva, l"étoffe effleura la croupe rebondie et s"affaissa sur le sol. Il posa ses mains brûlées par le soleil sur les hanches nacrées de Mahault, faisant ployer la taille, renversa sur l"épais tapis tressé, son corps souple et lisse...comme le diamant dans son écrin...  

 alongée sur le sol,mahault atira son capitaine a elle.elle lui  défi l"attache de sa ceinture,puis son pentalon,qu"elle fit glisser jusqu"a ses pieds.elle sentait le corps nu de son amant contre le sien,et son coeur se mit a batre plus fort.elle auta les dernier bouts de tissus qui protégeaient encore son corps..elle le poussa doucement sur le coté afin de se metre au dessu.son visage était penché sur celui de l"homme,et ses meches brunes tombaient,douces,sur le visage de ce dernier.ils echangerent un nouveau baisé plus fougueu cette fois-ci..chevauchant ses hanches,elle se mit a honduler doucement,ses cuisses blanches séréés contre son bassin.elle mordilla sa levre inferieure,puis s"allongeant un peu plus,en cambrant ses reins,elle vint glisser ses mains dans celles du capitaine.ses seins vinrent se plaquer contre le torse d"etienne..elle sentait son sex se durcir sous elle..

Modifié par laGueuse le 16/03/2006 22:11:05  

 Deux corps �  l"unisson. Etienne De Chollet suivait Mahault au rytme de son bassin.Le corps de sa belle baigné de lumière l"accueilli, il entra en elle..elle soupira. Ils se donnaient l"un �  l"autre. Il se retira et la souleva, il la porta dans ses bras et traversa le pièce. Il poussa la porte de sa chambre et la déposa délicatement sur son lit défait...�  la lumières de deux chandeliers, il s"agenouilla �  ses pieds...lui écarta les cuisses et posa ses lèvres....remontant doucement...  

 mahault emi un petit gemissement..elle passa ses main dans les cheveux du capitaine et ferma les yeux..elle senti une montee de plésir l"envahir lorsque la langue d"etienne atteint son but.sa respiration s"accelera et elle ecarta un peu plus ses cuisses..tout son corps frissonait sous ses caresses,aussi douces que la legere brise qui fesait onduler les voiles des navirs le soir venu..  

Il releva la tête pour admirer celle qui réussissait l�  ou beaucoup s"étaient échouées...il lui semblait, au-dela du plaisir des sens que procurait, avec tant de dons, la belle Mahault...il lui semblait ressentir autre chose, une chose inconnue �  son coeur...il chassa cette pensée pour reprendre l�  ou il s"était arrêté. Il se coucha sur elle, ivre de désir et l"embrassa puissamment...Ses yeux dans les siens, ses lèvres humides proches des siennes...il plongeait dans son regard comme dans l"abyme...  

 mahault  le repoussa doucement et le fit coucher sur le dos.elle désirait lui donner le plus de plésir possible avant d"arriver a l"act final.sa langue passa sur ces tetons,puis descendit vers son nombril..puis plus bas..encore et encore..elle gouta enfin entierement au corps de son capitaine..elle sentait le muscle dur et chaud sur sa langue qui semblait ne plus finir de se contracter..elle donna tout ce dont elle était capable,et se retira juste avant qu"il ne se laisse aller a jouir..elle revint caliner sa bouche afin de lui laisser le temps de se reprendre,puis,l"attirant précipitament sur elle,elle le laissa de nouveau entrer en elle..une sansation de chaleure intense l"envahit..elle poussa un nouveau gemissement tout en rejetant sa tete en arriere..  

 Etienne la voulait...des gouttes de sueurs perlaient �  son menton, il augmentait la cadence de ses coups de reins, puis ralentissait pour lui donner plus profondément..Toujours sur elle, il s"attardait dans le cou de Mahault, l"embrassant, le léchant, fouillant de sa langue son oreille. Sans se retirer, ils roulèrent sur le coté. Mahault s"était redressée, empalée sur son amant, son corps exalté...elle était �  lui... Etienne caressait sa poitrine généreuse, puis se redressa et la pressa fortement contre lui. Sa bouche rencontra la sienne et la passion de leur baiser les emportaient...ils reprirent en rythme leur chevauchée...  

 changeant de nouveau de position,mahault se mit a quatre-pattes et laissa l"avant de son corps glisser jusque sur le matelas,ses seins plaqués sur la couverture,sa croupe en l"aire.l"assault d"etienne ne se fit pas attendre.mahault gemissait maintenant reelement et ses yeux etaient clos,savourant chaque montee de plésir..un desire sauvage s"etait emparé d"eux..les mains puissantes d"etiennes ensséraient ses hanches,ses doits aggripaient la chaire blanche,le sang leur battait aux tempes et ils souhaitaient que rien n"arrete leur sauvage elan amoureux.etienne tentot redoublait d"ardeur tentot il ralentissait le rythme cherchant a aller au plus profond de sa jeune compagne..retournant a leur position initiale,mahault planta ses doights dans la chaire de son dos et jouit comme elle ne l"avait jamais fait.cette homme lui apportait un plésir nouveau,qui envahit tout son corps et s"y repandit en vagues chaudes.etienne la suivit..ses muscles se tendirent dans un dernier elan et son souffle se coupa net,dans un moment d"extase partagé..puis,son corps se détendit doucement..il restairent enlacés plusieures minutes,le corps luisant de leurs ebats,a reprendre leur souffle..la respiration de mahault se calma,et elle embrassa doucement le cou du capitaine..etienne avait la tete posée sur sa poitrine..elle caressa ses cheveux.il releva la tete et le regard qu"ils echangerent fut si fort,que mahault santit son coeur faire un bon dans sa poitrine.etait elle...non,ce n"etait pas possible..apres tout,il avait surment une promise qui attendait impatiamment son retour,quelque part...ou meme une femme et une ribambelle de marmots..elle ne pouvait se laisser aller a se sentiment,elle ne pouvait...l"aimer.elle ravala amèrement cette pensée,et la chassa au plus profond d"elle.si cela devait etre leur premiere et unique fois,elle voulait en profiter pleinement,jusqu"au bout..

Modifié par laGueuse le 20/03/2006 03:36:36  

 Sa jouissance fut un éclair d"éternité...Etienne était ivre..ivre de plaisir, plaisir partagé. Il avait voyagé, rencontré beaucoup de filles...force était de constaté qu"il n"avait jamais vécu pareil aventure...il comtemplait la belle Mahault...comment faire pour la retenir ? Une plénitude douce s"emparait des deux amants.. Etienne tourna la tête et fixa le coin le plus reculé de la pièce, Mahault suivait son regard intriguée...il commanda :" Hounsou, vas ! fait monter de l"entre-pont la grande bassine et fais nous porter �  manger et �  boire...". Une voix grave répondit :" Bien Maît"te..". Il s"adressa ensuite �  sa belle :" Ne crains rien..Hounsou me protège...". Quelques instants plus tard, un homme  ouvrit une porte dérobée, il fesait deux têtes de plus qu"Etienne, un noir �  la musculature imposante, il s"adressa �  son capitaine :" Voila Cap"tain..vot"e bain..". A sa suite, des hommes déposèrent l"immense bassine au pied du lit, et disparurent. Hounsou referma la porte, laissant une jeune mulatre, aux traits fins et ravissants, proposé �  Mahault la bassine d"eau chaude. Sur le lit, un plateau de fruits...Etienne pris la main de Mahault, nu, il l"invita dans l"eau. Assis l"un en face de l"autre, ils ne se quittaient pas des yeux....  

 mahault penetra dans l"eau chaude et tendit la main vers les fruits.elle fesait semblant  d"y porter toute son atention mais a travers la vapeur qui s"echappait de la cuve,c"etait etienne qu"elle observait.lorsqu"elle le contemplait,elle en avait des frissons.sa peau tanee par le soleil,ses traits en meme temps si dur et si doux,sa barbe de trois jours qui lui donnait un coté si sauvage,et son regard si vrais,si limpide,qui vous mettais l"ame a nu et devant lequel elle se sentait comme une enfant.elle était fatiguee de reflechire,et ,timidement,elle s"approcha de lui et vint se refugier entre ses bras..elle se sentit alors rassuree par son etreinte et son sourire revint.elle s"empara d"une mangue,et mordant a belles dents dans le fruit sucré,du jus coula sur sa poitrine..elle etait assise sur les genoux d"etienne, face a lui,une main tenant le fruit,l"autre passée autour de son cou.elle approcha sa bouche de la sienne,et dans un demi baisé lui fit gouter la mangue..

Modifié par laGueuse le 21/03/2006 01:46:12  

 Si le Paradis avait un goût il aurait celui de la mangue que Mahault lui offrait...Etienne caressa de sa main son doux visage...le temps de la parole :" Mahault...je ne peux pas te laisser repartir...sans t"avouer mes sentiments...". Il laissa planer un silence, Aïssa, la servante versant des sels dans le bain, s"arrêta et regarda Etienne discretement...il lui fit signe de la tête de sortir de la pièce. La mulatre se redressa lentement et jeta le pot dans la bassine, aspergant Etienne De Chollet, elle eu un petit rire narquois et au sourir de ses dents blanches comme l"ivoire suivit un regard noir lancant des éclairs, elle le fusilla du regard et quitta la pièce en claquant la porte....  

 mahault,en observant aissa sortir de la piece,compris qu"il avait du se passer des choses entre eux deux,et elle en ressentit une vive pointe de jalousie.l"idee qu"une autre femme avait pu partager ses nuits...elle avait encore de la peine a digerer ce sentiment nouveau a son coeur.mais soudain,realisant ce que venait de dire etienne,elle s"arreta net dans ces pensees.son coeur fit de meme..elle n"ausait presque plus respirer de peur de ne pas entendre la suite..ses yeux légerement en amande de poserent sur ceux d"etienne..avait elle bien entendu?ou se montait elle la tete?..un ange passa,et ces quelques secondes de silence lui parurent durer des heures..  

Etienne semblait hésiter...Mahault attendait, suspendu �  ses lèvres, il reprit la parole :" Ne fais pas attention �  elle...elle finira par t"accepter..." Il se rapprocha de Mahault, �  cette distance et dans la vapeur du bain il voyait briller les yeux de Mahault, il était troublé, se sentait gauche..." Mahault...je n"ai jamais ressenti ce que je ressens pour toi !..Je suis homme de bonne volonté et je sais que ma place en enfer est réservée...et si Dieu dans son infinie miséricorde, me prête encore vie... je veux passer l temps qu"il me reste �  tes coté...accepte tu mon amour ?". Il fut surpris par ses prores paroles...son coeur battait fort...il se rapprocha encore d"elle...  

 mahault sourit tendrement.elle etait attendrie par sa gene et heureuse qu"il fasse le premier pas."..c"est ce que je désire plus que tout"chuchota elle.elle vint frotter son nez contre le sien et l"embrassa sur le coin des levres."je me sens si bien avec toi..si paisible.."elle se sentait légere comme la brume."mais je veux qu"une chose soit claire"dit elle sur un ton plus serieu"je ne t"appartiens pas et tu ne m"appartiens pas non plus.je suis pour toi et non a toi.je tiens a ma liberté et je pense qu"il en va de meme pour toi"elle pris ses mains dans les siennes et aprocha son visage de son oreil.."tha ghoal agam ort mo ruin"susura-elle..  

 Les yeux dans les yeux..il lui répondit, la voix �  peine audible :" Tapadh leat...glé bre� gha Mahault...tha ghoal agam ort...".    

 mahault le regarda,pleine d"amour,puis se leva.l"eau ruissela sur son corps.elle sortit de la bassine et s"habilla.sa chemise blanche mouillée collait a sa poitrine.elle ouvrit la porte,se retourna pour lui lancer un dernier sourir et un dernier baisé,et sorti..  

 quelques minutes plus tard,mahault entra de nouveau dans la piece.elle portait une bouteil de vin et deux verres.elle ota son pentalon et rentra dans l"eau avec sa chemise..elle versa le liquide dans les deux verres et en tendit un a etienne..tendis qu"il portait la coupe a ses levres,elle posa la sienne et vint caliner sa nuque a petits coups de langue..elle adorait mordiller doucement sa peau bronzée..

Modifié par laGueuse le 22/03/2006 22:52:30  

 Etienne se laissait faire, devant lui la promesse d"un monde meilleur..la vie lui souriait, il se mit �  rire, un rire étouffé de larmes et après avoir gouté aux lèvres de Mahault une nouvelle fois, il lui demanda :" C"est toi que j"attendais ! Comment te retenir ?". Sans lui laisser le temps de la réponse il l"ambrassa passionnément. A ce moment la, Aïssa fit sa réapparition,traversa la cabine, elle apportait des vêtements qu"elle posa aux pieds du lit. Elle s"approcha du bain, tendant une serviette en lin entre ses bras, Etienne se leva. Aïssa posa l"étoffe sur les épaules du capitaine, et dépliant une seconde seviette, elle fit le tour de la bassine pour se retrouver derrière Mahault. Etienne entreprit de placer les verres �  vin �  même le sol et aida Mahault �  se relever. La jeune servante retira le chemise trempée et déposa doucement la serviette, imprégné d"un parfum légèrement enivrant. Dans un geste mesuré, passant ses longs bras autour de Mahault, elle s"appliqua �  lui sécher le haut du dos et les reins, puis invita Mahault �  quitter l"eau pour rejoindre Etienne, au bord du grand lit. Mahault s"assit, �  genoux devant elle, Aïssa coiffée d"un petit turban orangé essuyait les gouttes d"eau qui coulaient le long des jambes de Mahault et avec une infinie délicatesse elle remontait. Se penchant légèrement, Mahault distinguait les seins petits et fermes de la belle mulatre, a peine dissimulés par un voile diaphane. Cette dernière lui souriait, et ses mains s"attardaient. Elle reprit la serviette Il régnait une atmosphère particulière. Etienne servit le vin et invita Mahault �  le rejoindre dans le lit...

Modifié par calvin le 23/03/2006 00:27:50

Modifié par calvin le 23/03/2006 00:30:54  

 mahault,interloquee,observait Aissa avec stupefaction.puis elle ramassa son verre et vin rejoindre etienne sur son lit.elle lui sauta dessu en riant et ils roulairent sur les draps"si tu veux me retenir,tache de ne pas faire profiter de tes charmes a une autre,meme a la plus belle des Aissa,et je resterai"lui susura elle en riant.elle se retourna vers la mulatre et la remercia pour la serviette."nous arriveront bientot a la tortue...et...enfin..peut etre devrons nous nous battre pour recuperer ton ami..je voulais...fais attention a toi,je ten prie!"s"ecria elle en le serrant dans ses bras"je ne veut pas te perdre alors que je peux enfin t"avoir".ses yeux en amande lui lancerent un regard suppliant.puis,chassant la tortue de son esprit,elle s"allongea sur etienne la tete vers ses pieds et lui mordilla les doigts de pieds en riant

Modifié par laGueuse le 23/03/2006 18:33:06  

 Les deux amants voulaient profiter de ces moments qu"ils savaient précieux. Profitant de leur inadvertance �  son égard, Aïssa se cacha derrière une des toiles de lin pourpre ornant la pièce �  coucher. Allongée auprès d"Etienne �  demi-assis, elle, couchée sur le coté, avait posé sa tête sur son bas ventre. De l"endroit ou elle se trouvait, Aissa observait et attendait...Soudain, dans un cri, elle jaillit de sa cache, une dague �  la main. Tout se passa en un éclair. Etienne d"un geste vif déplia son bras droit et une flamme en jaillit. Le coup était précis, la fumée retombée, Aïssa se retrouvait recrocvillée sa main gauche tenant son bras droit, ses yeux grands ouverts fixaient Mahault et Etienne. La porte de la chambre vola en éclats et Hounsou apparu, pistolet �  la main, deux hommes le suivaient. Mahault s"était réfugiée vers son bien-aimé qui ordonna :" Hounsou ! Met l�  aux fers et fait prévenir Morgenstein..qu"il soigne sa plaie.." Il s"approcha d"Aïssa et lui demanda "Pourquoi ?". Elle pleurait et tremblait de tout son corps, elle le toisa et lui cracha au visage...les hommes la saisirent et l"emmenèrent. Le capitaine Etienne De Chollet ajouta �  l"attention d"Hounsou et d"une voix triste :"Fais préparer la planche...l"éxécution aura lieu �  l"aube...vas...".Il se retourna vers Mahault qui n"avait pas quitté le lit, il se pressa de la rejoindre et la serra sur son coeur...  

 mahault s"etait vite remise du choque et regarda etienne tres serieusement."tu ne vas pas la faire executer quand meme".elle se leva brusquement et sortit a la poursuite du grand noir"lachez la!"hurla elle,outree."il n"est pas question que vous l"executiez!"hounsous se retourna vers son maitre qui etait lui aussi sortit de la cabine et lui lança un regard interrogateur.mahaull lui lança un regad supliant.  

 Etienne De Chollet ne s"attendait pas �  cette réaction, nu dans le couloir, il invita Mahault �  revenir dans sa cabine ." Allons...enfin, elle a tenter de t"occire !..Hounsou, j"ai donné ordre...obéi !".Les deux hommes de mains emportèrent Aïssa qui avait perdu connaissance. Etienne se tenait �  présent devant Mahault et lui dis �  mi-voix :" ...pas devant les hommes..viens, retournon dans la chambre..allos, viens..". Il n"aimait pas cela, mais restait seul maître �  bord...  

 mahault s"emmporta"c"est a ma vie qu"elle a atenté!j"ai donc le droit de choisire sa punition!etienne,je te remercie de m"avoir sauvee et sans toi je ne serais surment plus la..mais je t"en prie,si tu m"aime,laisse moi me charger d"elle..."son regard noisette le suppliait.elle prit tendrement ses mains dans les siennes.."etienne...meme toi tu ne désires pas qu"elle meure,je le vois bien...je pourrais proffiter de cette occasion pour me debarasser d"elle et ainsi satisfere ma jalousie,mais je ne le desire pas..laisse moi désider de son sort.."

Modifié par laGueuse le 26/03/2006 20:18:02

Modifié par laGueuse le 26/03/2006 20:54:17  

 Dans la cabine d"Etienne De Chollet l"odeur de la poudre se mélangeait aux parfums du bain prit plus tôt dans la soirée...Mahault enveloppée d"un simple drap implorait Etienne De Chollet d"épargner la belle mulatre. Ce dernier se tenait de dos, il hésitait quand �  la décision �  prendre.Il se retourna vers Mahault, il était sous son emprise, difficile pour lui de lui refuser sa requète. Il lui dit :" Soit ! Je lui épargne les requins... mais je ne veux plus d"elle...désormais elle t"appartient...". Il ramassa les deux verres rester près de la bassine, prit une autre bouteille de vin, et invita Mahault �  trinquer sur le lit de leurs ébats...  

 mahault,soulagee,vint rejoindre etienne."ton ami jean-jaques semble moin belliqueu a mon egard.c"est bien agreable"elle parut esiter pendant quelques secondes mais finit par cracher ce qu"elle avait sur le coeur"etienne..n"as tu pas une promise?..tu sais,je comprendrais.."elle lacha le drap qui recouvrait son corps et il s"affessa sur le sol.elle s"asit pres du corps etendu d"etienne et vint poser sa tete sur son torse.dehors le ciel s"etait assombri et le bateau tanguait de plus en plus fort..

Modifié par laGueuse le 28/03/2006 23:05:35  

 La main d"Etienne caressait le visage de Mahault. Aussi loin que remontait sa mémoire, il n"avait pas souvenir de moments aussi heureux...il avait faillit la perdre �  cause de la jalousie d"une femme, et maintenant qu"elle était l�  il ne voulait plus la quitter d"une seconde. Elle lui avait posé une question et sa réponse fut longue �  venir :" Mahault, il est vrai qu"une femme m"attends...mais toi, tu est l�  et je ne peux me résoudre �  te quitter même un instant...". Au loin des éclairs zébraient le ciel et la température augmentait...annonciatrice d"une tempête tropicale. Il souleva la tête de sa belle, délicatement... et se redressa. Il voulait voir son visage, et dans les yeux de Mahault se noyer....  

Mahault aquièça simplement d"un signe de tete.le bateau se pencha soudain.la tempete grondait et des vagues gigantesques venaient lecher les paroiens du batiment.une voix au dehors se mit a crier"LE NAVIR EST ENGAGé SUR BABORD!!!L"EAU S"ENGOUFFRE DANS LES CALES!"Mahault enfila rapidement une sa chemise et son pentalon et sortit sur le pont."qu"est-ce qui se passe?""le bateau est engagé a babord m"amselle.quelqun est alé lacher toutes les ancres de ce coté la.mais il faut encore quelqu"un pour monter dans la voilure et abatre le grand mat de hune!vous feriez mieu de vous metre a l"abris,on va regler ça!""j"y vais!"hurla mahault a travers la tempete."mais mamselle...""laisse la faire,je l"accompagne!"hurla un second matelot.elle se mit a monter au mat,tandis que le capitaine de chollet,qui etait lui aussi sorti,lançait des ordres a l"equipage.il avait vite pris les choses en mains et l"equipage s"evertuait a suivre ses ordres a la lettre.jetant un rapide coup d"oeuil vers le sol,mahault eu le temps de l"apercevoir,et fut impessionée par ce qui se degageait de lui.elle vit soudain en lui le grand capitaine qu"il etait."faut monter,m"amsel!et restez a votre affaire ou vous allez vous rompre le cou!"lui lança le matelot a travers le bruit assourdissant du fracas des vagues.mahault repris son escalade.l"eau ruisselait sur son visage et sur sa chevelure.sa chemise etait maintenant aussi trempée que dans la bassine,et lui collait a la peau,gênant ses mouvements.elle attegnit pourtant le sommet du mat sans grande difficulté,ce qui prouvait qu"elle n"en etait pas a sa 1ere escalade.

Modifié par laGueuse le 29/03/2006 16:29:53

Modifié par laGueuse le 29/03/2006 16:39:09  

 Le vent tempètueux faisait gémir la matûre, les vagues augmentaient de taille et leurs crêtes éclataient sur la coque de L"Albatros V. Le capitaine Etienne De Chollet donnait ordres �  ses compagnons qui s"affairaient , renforçant les amarres des canons, pompant sans cesse pour vider les cales de l"eau qui les envahissait...Dans les éléments en furie, il savait Mahault en danger, les officiers avaient pris soin de réduire la voilure, il pensait qu"elle prenait trop de risques..il maudissait le ciel, la tempète devenait ouragan et les ténèbres enveloppaient le batiment.L"air était saturé de saumure et irrespirable d"humidité. Debout près de la barre Etienne ne voulait pas perdre confiance, après tout il en avait vu d"autres...la voie d"eau fut rapidement colmatée et déj�  le vent féblissait. la proue s"élancait en avant et le batiment montait �  l"assaut d"une muraille d"eau pour s"écraser dans le creux suivant ou la coque tout entière était secouée de craquements...navire et équipage luttaient. Cramponné au bastingage, Etienne tentait de situer Mahault, sans succès..il se retourna :"Hounsou ! avec moi...". Les deux hommes se précipitèrent �  sa recherche...  

 la mer se calmait et les pertes n"etaient pas trop importante.ils auraient le temps de faire les reparations necéssaires avant d"arriver a la tortue,se dit mahault tout en déscendant dans les calles afin de voir si les matelots avaient besoin d"aide pour le pompage."vous en faites pas m"amselle,vous en avez deja fait beaucoup"lui repondit un mousse aux visage rond comme une lune bien pleine et au large sourir.mahault quitta la cale et entrepris de se rendre dans l"entrepot des munition afin de voire si les chargement de poudre n"avaient pas trop souffert de l"innondation.quand soudain,dans le couloir sombre,5 ombres l"encèrclairent.5 matelots a l"allure imposante lui barraient la route"alors mademoiselle"lui dit un des hommes massifs en lorgnant ses seins apparaissants netement sous sa chemise trempée qui lui collait a la peau"c"est pas un endroit pour une si jolie jeune fille..."il ricana,suivit par les quatres autres hommes"c"est dangereu,toute seule dans ces couloir sombre"ses yeux brillaient dans l"obscurité et il passa sa langue sur ses grosses levres humides.il fit un pas en avant"on va vous accompagner,il vaut mieu avoir une escorte,on ne sait jamais..."rencherit un autre des geants,un sourire libidineu s"etalant sur son enorme visage a la barbe naissante."fichez le camp et laissez moi tranquil,ou vous taterez de mon sabre"dit mahault en fronssant son museau,avant de se rendre compte qu"elle etait sortie sans armes,ce qui n"etait pas le cas du colosse qui se dressait devant elle.elle avança et tenta de se tenir le plus droit possible devant l"imposant bonhomme"jai dit:laisse moi passer"dit elle d"un ton sec en retroussant ses levres sur ces gencives,découvrant ses petites dents blanches.le bonhomme rigola et lui dit "atention mademoiselle,faut pas nous parler comme ça.."ses yeux etaient maintenant braquéa sur les larges hanches et le ventre plat de mahault"on pourrait bien ne pas aprecier"rencherit il en plissant ses petits yeux porcins"mais je suis sur qu"une femme de bonne education comme vous sora se faire pardonner,héhéhé"le cercle se ressérait autour de mahault et les hommes ricanaient,des goutes de sueur perlant a leur front,leur yeux fixés sur le corps de la jeune fille.mahault fit un pas en arriere et l"homme qui se trouvait derriere elle lui enssera la taille de ses enorme bras,l"attirant violament a lui..

Modifié par laGueuse le 30/03/2006 21:03:48  

 Un coup claqua dans l"air...et un filait de sang coulait le long du visage de l"homme qui était face �  Mahault, elle fut constellée, ainsi que l"homme qui la maintenait par derrière, de goutelettes de sang...le géant O"Harty tomba �  genoux, il n"avait pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait...les hommes s"étaient retournés, au fond de la coursive, ils virent leur capitaine approché le pistolet encore fumant. Derrière lui Hounsou, espignole �  l"épaule. Un deuxième coup arriva, et un jeune matelot au visage d"ange se plia en deux, dans une ultime grimace, il s"écroula face contre terre. En quelques secondes, Etienne De Chollet et Hounsou se trouvaient �  la hauteur du petit groupe...  

l"homme lacha mahault qui pu reprendre son souffle"et bien capitaine,vous arrivez a point nommé!merci hounsous"dit mahault en souriant au grand noir.elle s"approcha du capitaine et deposa un baisé sur sa joue bronzée"tout est réglé la haut?"lui demanda elle tout en lui prenant discretement la main.puis elle se retourna vers les 3 matelots survivants"j"ai bien envie de vous atacher a l"ancre et de vous laisser trainer derriere le navir!"dit elle d"une voix menaçante.puis,en se retournant a nouveau vers etienne"Aissa c"est elle révéillée?jaimerais aller la voire"  

 Au même instant quelques hommes en armes , venant de la proue, arrivèrent de l"autre côté de la coursive. Ils emmenèrent les trois survivants. Ceux-ci allèrent rejoindre aux fers la mulatre Aïssa. Mahault attendait sa réponse. L"homme couché ventre �  terre respirait encore, un râle s"échappa de sa bouche, il tentait de se relever. Le capitaine Etienne De Chollet fit un signe �  Hounsou. Le noir emjamba le corps meurtri et, de ses deux mains, il souleva légèrement la tête du matelot puis, dans un mouvement sec, lui brisa les cervicales. Tout était silencieux �  présent. Sans qu"elle s"en soit aperçu, Etienne tremblait...étrange sensation. Ils remontèrent sur le pont et saisissant par le bras Mahault, il l"emmena �  l"écart. Des murmures parcouraient les hommes attroupés autour des deux corps que l"on remontaient. La pluie avait cessé, mais des éclairs zebraient le ciel, et au loin l"ouragan s"éloignait. Etienne n"avait pas encore ouvert la bouche depuis la coursive. Face �  Mahault et parlant �  voie basse il lui dit :" Par tous les Diables des Enfers ! Mahault ! Tu aurai pu te faire tuer...je..j"ai eu si peur...bon sang, il y a quatre cent marins sur L"Albatros..et ce ne sont pas des gentilhommes, crois moi....". Il cherchait les yeux de Mahault et ajouta :" Regarde moi...". Il tremblait �  nouveau et repeta ces mots :" Regarde moi Mahault.. je ..je..". Un silence.. puis le grondement sourd du tonnerre. Etienne comprenait ce qui lui arrivait :" Je ne veux plus te voir quitter le carré des officier sans escorte !". Puis s"adressant �  Hounsou :" La planche servira....garde les corps comme appâts...". Ils regagnèrent la poupe. Etienne était fatigué mais heureux du dénouement...il comprenait. Un sourire au lèvre, il pensait au  rhum qui l"attendait dans sa cabine...et au goût des lèvres de Mahault.  

 Mahault et lui se dirigèrent vers la cabine.Mahault se sentait heureuse qu"etienne attache tant d"importance a sa securité,mais elle n"aimait pas sa façon de la proteger."il n"est pas question que je doive me déplacer avec une escorte collée a mes basques"dit elle a etienne.elle le fixa dans les yeux avec attendrissement"je sais que tu as peur de ce qui pourrait m"arriver,mais jai besoin de ma liberté de mouvement.je te promet de ne plus sortir sans armes"lui dit elle.etienne ouvrit la porte de la cabine et ils entrairent.elle caressa tendrement sa joue et vint se blotire entre ses bras.le pont etait redevenu calme et le soleil fesait son apparition a l"horizon.les premiers rayons orangés qui apparaissaient au dessu de la mer fesait briller la peau mate d"etienne,lui donnant une couleure de peche.mahault le dévisagea comme si il s"agissait de la chose la plus appétissante qu"elle ait eu entre les mains.dans son regard brillait une lueure d"envie,de désire..

Modifié par laGueuse le 02/04/2006 21:38:28  

Le jour se levait et des hommes allaient mourir, mais il étaient vivants.
 La fatigue pesait sur les épaules du capitaine Etienne De Chollet.Il referma la porte et emmena Mahault sur le grand lit défait..et baignés des premiers rayons de soleil il entreprit de la devetir entièrement. Comme hyptnotisé, Etienne dévorait son corps. Elle était offerte, lumineuse....il embrassa son ventre, arracha sa propre chemise, se coucha sur elle...lui saisissant des deux mains le visage, il écrasa ses lèvres sur les siennes, et les yeux mi-clos lui dit trois mots...  

 Mahault,sentant sa fatigue,soulagea le corps las de son amant  en se mettant au dessu.ses meches brunes effleuraient  le visage d"etienne.il ferma les yeux et soupira.la petite langue de la jeune fille caressait ses levres,tandis-que ses doigts redéssinaient le contour de ses muscles,donnant des frissons a sa peau dorée.la tete enfoncée dans l"oreiller de plume,etienne observait sa jeune compagne qui s"appliquait a le détendre,a le calmer,a lui donner tout son amour..  

 Ils se donnaient l"un �  l"autre...quand vint le moment de rendre les armes, ce fut une explosion de douceur. Ils s"endormirent.
Des coups forts �  la porte de la cabine réveiilèrent les deux amants, la voix d"Hounsou se fit entendre :"Cap"tain, c"est l"heu"e !...". Etienne De Chollet caressa le dos de Mahault comme une brise légère, il l"embrassa dans le cou tendrement ." Allons ma belle...viens....l"heure �  sonné..". D"un bond il se leva et enfila quelques vêtements, sa redingote bleu roy et se coiffa de son tricorne, ses bottes aux pieds il se diriga vers la porte et se retourna vers Mahault :" Je t"attends auprès des officiers...". Il referma derrière lui.  

 Mahault bailla,encore dans le brouillard.elle avait de la peine a comprendre de quoi il etait question.elle se leva,passa de l"eau fraiche sur son visage.le souvenir de leurs dernier ebats la fit rayonner.elle enfila son corsaire,sa chemise qui avait perdu sa blancheur original et qui santait bon le sel marin,sa sceinture a laquelle etait accrochee ses armes,son sabre.elle noua un foulard rouge dans ses cheveux et coiffa son tricorne,posé a coté du lit.elle monta sur le pont et se fraya un chmin a travers l"equipage qui avait tous le visage tournés vers la meme direction.arrivé pres d"etienne,elle lui dit d"un air interrogateur"que ce passe t"il?"  

 Le capitaine Etienne De Chollet fit signe �  Mahault de le rejoindre sur la dunette ou il se tenait entouré de ses officiers. L"équipage silencieux, faisait cercle autour des trois matelots enchaînés, ainsi que de la belle Aïssa. Plusieurs marins fixèrent �  babord un madrier qui, surplombant  les flots, dépassait de quelques pieds le plat-bord. Quatre hommes passèrent par dessus bord les corps des deux canonniers Pierre Laffite et Tim O"Harty. Les premiers requins apparurent, l"un deux fut harponné, dépecé et rejeté sous forme de morceaux sanguinolent. En quelques minutes les abords de L"Albatros V en panne, furent le théâtre d"un balai d"ailerons.Roulement de tambour… Etienne De Chollet s"avança :"Mes frêres ! Le conseil réuni cette nuit �  délibéré et condamné �  mort les matelot Jean-Baptiste Lesage…  Désiré Dos Santos Meireilles… ainsi que le Quartier-Maître Louis Gay pour avoir attenté �  la vie d’un officier supérieur ". Roulement de tambour…Le jeune matelot Lesage tomba �  genou et le Quartier Maître cracha en direction de son Capitaine. Etienne de Chollet se retourna vers le Lieutenant Bellefontaine : " Lieutenant, la sentence est applicable immédiatement… le dénommé Gay passera en dernier… exécution ! ". L’Officier rejoignit les suppliciés. Deux fusillés-marins portèrent leur camarade Lesage sur la planche, les jambes tremblantes et le pantalon maculé d’urine, il avançait �  petits pas, suppliant de lui faire grâce. Ses jambes ne le tenant plus, il perdit l’équilibre, et tomba. A sa suite, on fit monter le second matelot. Le Lieutenant Bellefontaine sortit son sabre pour faire avancer le condamné. La lame s’enfonça dans sa chair et la douleur le fit basculer en arrière. Le dénommé Désiré réapparu �  deux reprises pour hurler, puis plus rien…
Puis vint le tour du Quartier-Maître, ce dernier bouscula son escorte, il vocifera : »Laissez moi ! Bande de chiens galeux.. ». Il transpirait par tous les pores de la peau et les pupilles dilatées de ces yeux lui donnait un regard fou. Debout sur la planche, il se mit �  rire et s’en alla d’un pas lourdeau dans le vide, il fut déchiqueté en quelques secondes. Il ne restait qu’une nappe de sang. Etienne De Chollet n’aimait pas particulièrement ce genre de spectacle, trop de mauvais souvenirs…
   

 mahault se contenta de grimacer.durant sa vie de pirate,elle en avait vu bien pire,mais ce n"etait jamais un spectacle agreable.ramarquant l"expression du visage d"etienne,elle serra sa main dans la sienne"voila qui est fait.oublie sa maintenant et va te reposer,nous accosteront bientot sur la tortue.je m"occupe du reste,et je dois encore aller parler a Aissa.je viendrai te rejoindre tout de suite apres"elle souhaitait le ménager.la recherche de son ami de la salle ne serait peut etre pas chose facil pour lui,et il fallait qu"il soit reposé.elle se retourna et se dirigea vers Aissa,ordonnant d"un signe de main a ses geoliers de deguérpire"Aissa,ce que tu viens de voir est le sort qui t"etait réservé.mais j"ai pu convaincre ton capitaine de t"epargner,et il m"a offert ta vie.tâche de t"en souvenir et de me servire au mieu.je ne souhaiterais pas devoir revenir sur ma décision.iwan va te conduire a ma cabine ou tu pourra de laver et manger"un petit mousse blond comme les blés au nez couvert de tache de son s"approcha timidement avec un sourir"tant que tu me montrera respect et devouement,je te protegerai"dit mahault en levant les yeux vers la servante.puis,elle tourna les talons tendis qu"iwan escortait Aissa.l"equipage s"etait dispercé mais les murmures allaient bon train."parait qu"ils les ont tués a cause de cette donzelle"murmura un peu trop fort et d"un air mauvais un matelot a l"un de ses compagnons.mahault s"areta net et s"approcha des deux hommes qui se turent aussitot"sachez,matelot,que ce qu"on tenté de faire ces hommes est digne de la mort quel que soit le rang de leur victime.personne n"a le droit de traiter ses congenaires comme des bouts de viande tout juste bon a se soulager.je pourrais ordonner qu"ils se servent de toi la prochaine fois,l"on verra ensuite ce que tu en pense"dit elle d"un ton cassant.le matelot baissa les yeux et aquieça,l"aire penaud.mahault se dirigea d"un pas rapide vers la cabine d"etienne.  

 Sortant de la cabine du capitaine Etienne De Chollet, le Docteur Ernst Morgenstein salua le capitaine Jack Mahault. Le docteur, petit et tout en rondeur, lui sourit, derrière ses lunettes, son regard se porta sur la poitrine de Mahault qu"il avait �  hauteur de son nez.., il posa son doigt sur sa fine moustache :" Ach ! Capitaine..gut morgen... je me prézent, Herr Morgenstein..Doctor Morgenstein..je fiens de m"entretenir avec le capitaine..je me dois de vous préfenir..je penze que la mulatre Aïssa est "malade"...elle délire beaucoup....vous devoir vous séparer d"elle ? vite..si vous avoir besoin de mes services..ich bin votre zerviteur..". Il claqua des talons et disparu dans l"une des cabines sur laquelle était inscrite "Boucherie-Charcurterie "...    

 mahault poussa doucement la porte de la cabine..."etienne?on m"a prevenue pour Aissa..de quoi sagit-il exactement?"elle semblait inquiete et fatiguee."nous arriverons a la tortue dans 3heures..veux tu que je te fasse porter quelque chose a manger,avant que notre cher medecin au fort accent germanique ne vide notre reserve?"demanda elle en lui adressant un petit sourir.  

Soudain, le capitaine OLantoine, dans les parages, vit qu"on avait jeté aux requins son ancien second, fou de rage, se rapprocha du navira d"Etienne de Cholet et commença �  les cannonner des ses 100 canons.
Ses 400 marins, dévoués �  leur maître, avaient connu le second si aimé de ses subordonnés et approuvaient parfaitement la décision de leur capitaine.
De Chollet, surpris, tentait de trouver une solution car il savait qu"il ne pouvait rien contre la puissance du manowar adverse et qu"il n"arriverait jamais �  expliquer que le gars qu"il avait jeté aux requins n"était que le frère du second qu"avait connu le capitaine.

Modifié par olantoine le 16/04/2006 12:24:18  

 le navire de Jean de marigny s"était mis entre les deux navires et les coups de feu cessèrent .Jean prit une petite barque et se rendit sur le bateau de de chollet qui semblait fort endommagé et qui aurait facilement pu couler .Il trouva de Chollet allongé sur le navire avec seulement une petite égratinure sur la jambe enfin petite le mot est relatif la blessure était sans gravité mais assez dégoutante .Puis il vit Mahaut qui elle était toujours debout indemne.  

 L"attaque avait été foudroyante...le capitaine Etienne De Chollet reprennait ses esprits :" Par tout les Damnés des Enfers ! Quel est le chien qui �  osé !...". Au milieu de la fumée et des cris se tenait quelques ombres, puis se fut les ténèbres...  

 Jean se précipita vers son ami et avec l"aide de mahaut le ramena dans sa cabine

   

 Tout le monde se demandait ce qui avait pu décider le Gallois OLantoine �  arrêter le feu, ce qui bafouait son surnom de "pittbull des mers".
La seule fois où il avait arrêté de tirer sans que l"ennemi se soie rendu, c"était quand sa pinasse avait coulé...
Jean de Marigny, lui, se doutait de la réponse.
Il appela le jeune olantoine �  bord qui se dêpecha d"accourir.
"Me voil�  cap"tain!! Qu"es"que vous m"voulez? Dites donc, le gars qui est allongé par etrre, l� , il a l"air d"en avoir pris un gros coup!!!"
Ecartant le monde, il se saisit d"une trousse médicale et, après quelques coups de ciseaux, avait confectionné un bandage magnifique sur la blessure de De Chollet.
Il avait aussi désinfecté et appliqué une mixture dont seuls lui, son père et le défunt capitaine de son père connaissaient.
A la surprise générale, De Chollet se leva et commença �  marcher, certes avec un peu de difficultés.
Jean de Marigny était immensément fier de son petit matelot.  

 Ha j"ai bien fait de te mettre �  mon bord Antoine !
Tu te demandes comment je sais ton prénom?C"est louis qui me l"a dit! Ce monsieur a été blessé par ton père mais c"est normal un français contre un hollandais c"est légitime mais quand il a vu mon bateau il a su que tu étais dedans et n"a pas voulu tirer !Tiens voil une bourse pour te récompenser tu peux la dépenser comme tu veux,et voil�   un pistolet que mon père m"a confié quand j"avais ton age je te le donne,fais en bon usage!Si tu veux aller voir ton père avec la barque vas y!  

 Jamais!!!
Je resterai pour toujours avec vous monsieur de marigny!  

Jean était ému de la fidélité du jeune mousse mais n"en laissa rien paraitre!
Il lui donna comme promis la bourse et le pistolet qui était une oeuvre d"art car ciselé d"argent .IL dit tout bas �  antoine

-Je vois que tu t"entend bien avec Louis tant mieux car c"est mon cousin par sa mère et j"aime qu"il soit heureux!Il ne t"a sans doute pas dit cela car personne ne le sait �  part moi et il ne veut pas que l"on sache cela car il a peur que les marins lui en vueillent et le jalousent!
   

 Puis Jean s"approcha de  Etienne .

-Tu as bien de la chance car tu as une femme qui t"adore et que tu chéris alors que moi je n"en ai aucune ;je t"envie ,enfin bon il est vrai que j"ai encore le temps !J"aime beaucoup le nouvel ami de mon cousin et si j"avais une femme et qu"il était orphelin je l"adopterai volontiers!  

 J"accepte avec grand plaisir votre pistolet si beau mais la bourse, jamais!
Que notre amitié soie faite de valeurs et non d"argent!  

 J"apprécie ta franchise!Je vais te faire une confidence si tu étais orphelin et si j"étais marié je t"adopterai!Mais de toute façon ce n"est pas la cas et puis je quitterai peut etre un jour les caraibes pour me reposer dans ma ville de nantes!

Modifié par chocolate le 18/04/2006 17:39:14  

  Le capitaine Etienne De Chollet avait grand peine �  se tenir debout, il était soutenu par le docteur Morgenstein et son pilote, le regard hagard il bavait et transpirait �  grosses gouttes. Hounsou demandait �  son capitaine :" Cap"tain...quel sont les o"des...dois-je les mett"e tous aux a"êts. ?". Les officiers remettaient en ordres le pont principal, heureusements que les dégats n"étaient pas majeurs, mais on déploraient une dizaine de morts et autant de blessés. Il régnait un certain désordre et plusieurs hommes, les plus fidèles aux capitaine Etienne De Chollet semblaient vouloir en découdre avec les derniers venus. Le capitaine Jean De Marigny allait en faire les frais...le lieutenant Bellefontaine donnait ordre :" Tous aux postes de combat ! Pointer �  démâter ! Parer �  manoeuvrer !...". La tension montait...  

"hola hola lieutenant!!je vous rapele que le navire qui nous fais face est celui du parain de mon enfant!alors retirez de suite vos ordres avant que je ne vous troue la cervelle"dit mahault en pointant son arme sur le bonhomme."quand a toi iwan,prend la barque et va voir le capitaine olantoine qui nous a si injustement attaqué.apporte lui cette missive,dans laquelle je lui demande un pour parler.les hommes ne penssent qu"a tirer en premier sans meme savoir ou est le probleme!et voila le resultat!"dit mahault,en colere,en se depechant d"aller aider son pirate.  

 Le docteur Morgenstein opérait  Etienne De Chollet. Devant la cabine du capitaine des hommes se tenaient en faction. Personne ne pouvait entré. L"équipage avaient vu leur capitaine emmené par Hounsou et leurs paris ne donnaient pas cher de sa peau...mais il en avait vu d"autres...Sur le pont, tous les hommes valides étaient �  leurs postes de combat, attendant les ordres...

Modifié par calvin le 25/04/2006 14:18:25  

 Jean salua Mahaut et sans prendre des nouvelles de son ami partit il ne voulait pas s"attarder sur ce bateau ou des forcenés le menaçait au nom de rien ,le jeune o"lantoine suivit son capitaine !Il prirent la barque et revinrent sur leur bateau .  

 puis il alla prendre une bouteille pour oublier ses soucis!  

 Mahaut ne pouvait, pour le moment, rejoindre Etienne. Ce dernier luttait pour rester en vie...le docteur Morgenstein, ancien chirurgien de l"armée Française, était très réservé sur les chances de son capitaine...après l"avoir opéré d"une vilaine blessure �  l"aine, il quitta la chambre et retrouva Delafontaine sur le pont. Le docteur s"approcha de Mahaut et lui dit discrètement :" Le capitaine Etienne souhaite que vous reztiez �  bord...nous continuons notre route pour Tortuga...mais, je fais étré honnèté avec fous, je penser qu"il a peu de chanze de arriver vifant..". Il fit révérence et s"en alla rejoindre le carré des officiers. La nuit tombait sur l"Albatros, les hommes priaient pour leur capitaine...  

 Le jeune o"lantoine débarqua la nuit sur le bateau  de  de chollet,il vit mahaut pensive sur le pont et la rejoint

-madame ,mon capitaine souhaiterait avoir des nouvelles de messire de chollet!  

La dame le regarda mais ne lui répondit pas aussi le jeune o"lantoine s"en fut en courant et prit la barque.