Forum Age Of Sea Dogs

 *Il faisait froid ce soir l� , le vent et la pluie battante cinglaient les vitres sales de la taverne.
Un coup de tonnerre, déchirant, si violent qu"on eu cru qu"il s"était abattu juste derrière la bicoque. S"en suivit un cri, un hurlement �  vous glacer le sang, quelque chose d"indéfinissable, ou peut être étais-ce un rire sadique, LE rire sadique que maints marins se racontaient.
Comme cette histoire que l"on chuchottait depuis peu aux méchants enfants, ceux qui ne voulaient pas dormir la nuit tombée.
" Endors toi sinon les soeurs Van Cleef viendrons te chercher."
Cela faisait parfois sourire, d"autres au contraire semblaient terrorisés, mais tous s"accordaient �  ne jamais prononcer les noms de ces trois soeurs, comme si le mauvais sort allait les voir soudainement apparaitre, comme ce soir l� , dans l"encadrement de la porte.

Celle-ci vint claquer violement contre le mur, le vent et la pluie s"engoufrèrent alors, manquant de souffler les lampions crasseux. Les rares marins dont la plupart étaient ivres frissonnèrent contre leur grès, le tavernier fit tomber une de ses chopes qui vint s"éclater sur le sol semblant animer d"un coup net le tableau figé d"effroi.

Les silhouettes ruisselantes s"avancèrent dans la pièce, détrempant le parquet vermoulu. Les soeurs étaient l�  devant  eux... suivies de leurs Furies.
L"on avait parlé de leurs équipages, composés unqiuement de femmes et elles étaient l� ... dans ce rade perdu au milieu de nul part...

Jaugeant les lieux, le regard félin, une moue grimacante, la première s"avança vers une table vide, ôta la boucle massive de sa ceinture, l"enroula autour du foureau de sa rapière et laissa lourdement retomber le tout au centre.

Les autres vinrent s"asseoir autour et firent de même.

Son tricorne oté, la plus agée, la rousse au cheveux court, dénoua le foulard qui lui serrait le front afin de l"éponger, puis le remis en place derechef avant de héler le tavernier médusé.*

- " Hey toi ! Tu vas rester encore longtemps planté l�  ? Qu"est-ce que tu attends pour nous servir ?  

 *Un des marins déj�  assis dans un endroit asser sombre regardait la scène avec interet. Il tenait a la main un verre de rhum et l"on pouvait distinguer grâce a la lumière de quelques éclairs un sourrire affirmer sa presence sur un visage dur mais qui pouvait être consciliant. L"homme portait un chapeau a larges bords et une étoile rouge tronait au milieu du chapeau. Les cliquetis de ses boucles d"oreilles montraient que l"homme bougeait un peu la tête et, de l(endroit ou il était un fredonnement s"emplifiait peu a peu et de ce fredonnement naissa une celèbre chanson de pirate dont la nature n"étais qu"une vulgaire chanson un peu pornographiques et provoquatrices sur les bords. L"homme donna de la voix celle-ci était roque et fesait pensée a un rocher rouge vieux comme le monde mais jeune comme un adolescent(Si vous voyez ce que je veux dire ). L" oeil pétillant il chantait et tous les regards des marins se tournèrent vers le fond de la caverne.  

 * Jusque l�  silencieuse et discrète, la jeune fille assise �  la gauche de la plus agée des Van Cleef releva la tête.

Elle paraissais �  peine sortir de l"adolescence. Ses longs cheveux noirs et frisottants, complétement trempés, collaient �  son visage; ses traits fins lui conféraient la beauté d"une sirène mais la noirceur de son regard avais le don de mettre mal �  l"aise. Elle étais vêtue d"une chemise blanche et d"une veste noire qui semblais avoir au moins deux fois l"âge de sa porteuse. On pouvais deviner qu"elle étais gauchère �  la manière qu"elle a de porter sa rapière... sa rapière, rutillante, semblais presque vivante... la réputation des soeurs Van Cleef n"étais plus �  faire et on entendais souvent parler de la fougueuse Bree, aussi habile que les meilleurs épéistes... Il s"agissais de Bree Van Cleef!

Bree lanca un regard glacé �  l"homme qui chantais; les furies assises �  ses côtés semblaient connaître ce regard... il ne fallut pas longtemps pour que celles ci s"écartent suffisament pour que Bree se lève, sa chope �  la main. Elle bu son contenu d"une traite, la reposa lentement... Le doux tintement de ses bagues sur la garde de sa rapière contrastais avec le grondement assourdissant des éclairs au dehors. *
   

 *Grace, la benjamine des Van Cleef, tentait de contenir non sans mal sa langue dans sa bouche réhaussée de carmin*



Modifié par GraceVanCleef le 31/08/2006 23:37:50  

 *Avant même d"avoir levé les yeux vers ses jeunes soeurs, Morgane lança d"un ton sec, la main soudainement posée sur l"épaule de Grace*

- "L� � � ... Doucement mes soeurs, ne vous mettez pas dans tout vos états pour un... simple moineau..." dit-elle un rictus au coin de la bouche.
- "A moins que le virtuose ne sache se servir d"autre chose que de ses lèvres, j"ose espérer qu"il mette sa testostérone de coté et nous propose un verre ?... �  chacune...

Modifié par MorganeVanCleef le 31/08/2006 00:52:58  

La porte de la taverne s"ouvrit �  cet instant, laissant entrer un jeune homme �  la queue de cheval et aux frusques trempées. L"uniforme français qu"il portait sur le dos n"était plus de première fraîcheur. Quant aux hommes bigarrés qui le suivait, ils laissaient penser que ce capitaine n"avait plus grande affinité envers sa couronne.

Le Capitaine Nathaniel Mandrak, car tel était son nom, traversa la salle sans prêter attention �  l"atmosphère pesante qui y régnait et posa son pistolet sur le comptoir joyeusement.

Tournée générale Tavernier !
Que ta meilleure bière coule et ne soit pas radin sur la quantité !!!

Ces hommes s"installèrent �  une table. Mandrak lui, pris sa chopine, se tourna et salua la salle d"un geste large avant d"engloutir sa bière d"un trait.

Modifié par Mandrak le 31/08/2006 20:55:21  

 *L"homme sortit de l"ombre et a la lumière ont pouvaient constater que lui même était jeune et n"avait pas plus de 22 ans. L" Oeil pétillent, le sourrire aux lèvres, la vue de ses guerrières l"amusait et il se gratta la tête en riant d"un rire sonore. Il posa son chapeau sur sa table qui couvrait des cheveux longs, un peus crasseux et aux anglaises protubérantes. Il leva une main devenu lourde par le fardeau de porter une bague a chaques doigts et il machait un épis. Il contemplat les trois soeurs d"un regard interéssé et prit la parole d"une voix pleine d"aisance montrant qu"il n"avait pas peur de ces soeurs pourtant connues.
_Je m"excuse de vous avoir ainsi offenser cheres pirates car je ne doute pas que vous en êtes. Mais quand je vois de jolies dames je ne peut jamais m"empêcher de fredonner cet air venu de mon pays qiu me rappelle ses femmes. Evidemment je ne vais pas vous laisser mourrire de soif et comme j"ai amasser pas mal d"argent je vous offre a boire et m"invite a votre table. Votre réputation a frôlé mes oreilles mais je n"ai jamais vraiment entendu parler de vous. Quoi de mieux que vous entendre vous même ? Je serais medames très heureux de partager avec vous un verre de rhum ainsi qu"un combat a l"épée car bien que femmes vous m"avez l"air robuste et cela j"aime. Veuillez vous saoulez avec moi !

Sur ce le capitaine sassis a leur table sans un manque de gêne qui est comme même a déplorer mais... personne n"est parfait....^^  

Mandrak, assistant �  la scène adossé au comptoir, rapprocha un bol de cacahouètes (où avait élu domicile une bonne 10ène de mouches) et piocha une poignée (de cacahouètes pas de mouches hein...).

Il machait la bouche ouverte, sourire aux lèvres en regardant s"approcher ce fringuant jeune homme sans gène des demoiselles (qui avaient l"air d"avoir de sacré mots d"estomac).

Va y avoir de l"action les amis, moi je vous le dis !

Modifié par Mandrak le 31/08/2006 23:35:18  

 D"une grimace �  peine voilée et sans même prendre la peine de dévisager l"intrus de sa table, Morgane croisa le regard de Bree qui en disait long

- "Je... crois qu"il y a eu comme un... malentendu... Je crois même que tu n"as pas été convié �  cette table, n"est-ce pas mes soeurs ?"

Grace se crispait sur sa chope prête �  éclater, le regard noir, la moue mauvaise et une furieuse envie de se jetter sur le paltoquet.
Morgane, d"une voix flegmatique appella sa soeur qui se tenait encore debout près de la table �  passer �  l"acte.

- "Bree... ?"

Modifié par MorganeVanCleef le 31/08/2006 23:47:28  

 Ahah je vois que mes manières ne plaisent pas...mais faut pas trop m"en vouloir je suis sur mon bateau et comme compagnie je n"ai que matelots charognards pleins de poux mal lavés et jurant sur tous ce qu"ils trouvent. Raah je les aiment mes hommes!! Enfin bref...*Le Capitaine alluma sa pipe* Je n"ai plus vu de femmes depuis ben longtemps et déj�  que je ne n"étais pas fort, prendre la mer ne m"a pas aider a mieux faire avec les dames. Et puis la chaise est confortable alors pourquoi se priver de se que l"ont peu avoir ? Mais si ma compagnie ne vous plaît pas j"irais avec le capitaine Mandrak qui m"a l"air plus joyeu que vous, cheres Hollandaises. Sachez que si vous voulez en découdre pour mon impertinence, je me trouve en mer a deux pas de la Martinique en ce moment...  

 * Schooiinnnggg *

En un éclair, la rapière de Bree se planta sur la table, �  deux doigts de la chope du malotru. On pouvais distinguer un léger sourire sur le visage de Bree.


- Nous ne te retenons pas pouilleux !  

 *Grace, les yeux revulses de colere, fit exploser la choppe d"une main et d"un coup de pied vif, brisa net le pied de la chaise du pirate parré de feraille qui s"affala de tout son poids sur le sol*  

*Devil Redneck, le loup de mer zombie regardais tout ca d"un oeil discret et se jura de faire manger la poussiere �  Morganne.*

Tu n"emportera pas ta victoire au paradis ... meme avec ton manowar ...

*il quitta la taverne en faisant expres de renverser la choppe de Morganne avec un rire d"outre tombe*

Modifié par devilredneck le 01/09/2006 10:03:38  

 Ed, dans un état d"ivresse bien avancé s"assit près du capitaine Mandrak et tout en regardant les soeurs Vancleef, le remercia pour la tournée générale.

Modifié par Ed_Teach le 01/09/2006 04:23:17  

Morgane regarda sa chope se vider sur la table, pris soin d"en ôter sa rapière, qu"elle rattacha calmement sur ses hanches.
Dehors la pluie n"avait pas cessé, et l"on entendait le grondement des lames se brisant sur les rochers de la côte.
Tandis que le zombie pirate défraichit sortait de la pièce, Morgane ne pu s"empêcher de lui lancer une dernière pique sans même se retourner.

 -" Hé bien nous nous recroisons... Il me semblait t"avoir laisser flottant au millieu des débris de ton rafiot. Serais-tu rentré �  la nage ?"  

Entendant la voix de Morganne, Devil Redneck s"arreta.
Il tourna la tête, sans bouger le reste du corps jusqu"�  ce qu"elle soit �  180° de la normale.
Il pu regarder directement dans les yeux Morganne �  travers la porte de la taverne. Des lames venaient s"échouée, lançant de l"eau d"un peu de tout part.
Devil Redneck lui sorti son plus beau sourire, celui avec les dents et la machoire decomposée

 - Oui mon rafiot a pris l"eau. Mais je ne la crains pas. Je suis déj�  mort ... vois tu. Par contre j"en connais ici fait le tour des gens qu"il voit dans la taverne et arrête son regard de nouveau sur Morganne qui ne le sont pas, et qui pourrait très bien le devenir si elles ne sont pas plus prudente.

Devil Redneck la regarda encore plus intensement, faisant presque sortir ses yeux des orbites. Des vers sortirent tout doucement de sa peau pendant qu"il revenait sur ses pas pour approcher sa figure de celle de Morganne, les vers grouillants faisant de petits bruits de sucions

 - Même avec ton Manowar, je n"ai pas peur de toi ! Et on peux faire un duel si tu a encore les trippes pour ça, Morganne. Au moins, tu est une adversaire de caractère, et tes soeurs aussi on dirait, vu le regard qu"elles me jettent.

Modifié par devilredneck le 01/09/2006 10:13:50  

 Tendant le cou un peu plus, approchant son petit minoi tanné par les embruns �  quelques centimètres de la face putréfiée du zombie pirate.

-"Défis relevé Capitaine... Dès que l"orage sera passé, nous nous retrouverons près de Bonaire. Mes furies se gaussent déj�  de te voir �  nouveau dérriver au grès de la marrée." Sur ce elle éclata d"un rire rauque avant de se retourner vers ses soeurs.  

 AhAh que de violences...Voyez vous mesdames je n"aime pas vraiment quand on me retire d"un bon fauteuil sa me fâche plutôt beaucoup *D"un éclair le capitaine Che Guevara sortit son sabre et fit quelques moulinets dans le vent sans doute pour peut être faire peur aux soeurs... Il eu un rire sonore et tout en se frottant le dos alla rejoindre le tavernier pour commander du rhums a tous ici présent. Après avoir déposer les chopes aux soeurs il alla donner leur rations aux autres capitaines assis pas loin.
*A votre santé et a la santé de la liberté ! Car c"est elle qui nous fais voguer sur les mers et qui nous renforce , nous pirates en proies a de rêves de gloires bien aux dessus des esperences de simples villageois!! Que la chance vous sourrie et esperez ne pas me croiser sur les mers!!

Après avoir bu il se renversa sur le sol et chanta un air qu" il avait connu quand il n" étais qu"un simple mousse.

Modifié par Corsicaman le 01/09/2006 13:52:28  

Mandrak donna une tape amicale au capitaine Teach qui venait de s"asseoir �  ces cotés.

De rien l"ami ! Se fut une bonne journée et je tenais �  la faire partager.

Puis retournant son regard sur la scène centrale, Mandrak s"étonna d"éprouver de la compassion pour ce pauvre bougre de capitaine Che Guevara écroulé par terre.

Il voulut aller l"aider �  se relever mais la vue du visage grouillant de vers du capitaine Rednek l"en dissuada.

Mais c"est répugnant ! Tavernier !! Tu laisses entrer la vermine dans ta taverne ?

Avec une moue écœurée, il s"étonna tout haut qu"un zombie aime encore boire de la bière.  

 Pauvre bougre?? Ah non alors!! Ivrogne, perver, saliguad, tous mais pas pauvre bougre!! je ne suis pas a plaindre je suis juste heureux et je veux me saouler.
*Le capitaine Che Guevara se releva, sa dignité toucher en plein coeur.*
Et puis je suis corse...donc susceptible. Je n"aime pas du tout pauvre bougre mais pas du tout!! Enfin bref...
* Le capitaine s"assit*
Je peux m"assoir??Merci.
*Un regard vers le capitaine mort vivant lui fit lever les sourcils et il étais un peu surpris. Il sortit une petite fiolle et but d"un brevage qu" il étais seul a connaître et peut être a aimer...  

 (HRP) Corsicaman, ne prends pas trop de libertés avec ton roleplay. Découdre notre corsage, c"est un peu "too much" :siffle: ; Je te propose de faire 10 duels au sabre sur le jeu, le gagnant peut décider (dans la mesure du raisonnable), de la suite du récit sur notre combat �  la rapière (/HRP)  

 Bah generalment les pirates c"est comme sa non?? Enfin je suis d"accord c"est partit pour 10 duels je vais de ce pas enlever ma phrase et voyons qui sera le plus fort cheres Bree...je te met cinq fois au defis et toi cinq fois aussi.  

 (HRP) Bien sûr c"est comme ca mais on peut pas prendre des libertés sur le fait de savoir si oui ou non, ta manoeuvre a réussi ;) (/HRP)  

 * Bree n"étais pas joueuse... Oh non elle ne l"étais pas; ses soeurs le savaient, ses furies le savaient, ce bougre de capitaine Che Guevara l"ignorais. Il ne fallut qu"un bref instant pour que Bree soit, rapière �  la main, �  proximité de Che Guevara. On pouvais lire dans son regard sa détermination �  en découdre. *

 - Prends ton épée, pourceau. Je ne prends personne en traître.

*Le duel qui s"en suivit étais relevé mais Bree avais l"avantage, ce qui ne semblais pas du tout surprendre ses furies, habituées �  voir leur capitaine se rendre justice. D"une feinte rapide comme l"éclair, Bree réussi �  désarmer le capitaine Che Guevara... Elle fit décoller l"épée du sol �  l"aide du pied et rattrapa cette dernière de la main droite; puis elle la planta dans le sol et remis sa rapière sur sa hanche.*

 - Pauvre bougre... Tu n"es vraiment bon qu"�  imiter les oiseaux!

* Bree retourna boire avec ses soeurs; son regard en disais long. *  

Devil Redneck qui commencait �  s"amuser pris la decision d"aller faire un tour du coté de la table de Mandrak.
Il s"approcha doucement, ayant remis sa tête dans le bon sens histoire de. De toute facon, ca de plus ou de moins ne le derange pas plus que ca.

Une fois arrivé derrière il eclata d"un rire venant du fin fond de ses entrailles
 - Mouahahahaha *racle* ahAhAhahaHahohoAHA ... Moi ? Une raclure ?! Mousaillon, tu n"a pas encore tout vu sur les mers du Sud. Je suis peu être grouillant de vers, relativement puant et assez laid, mais je suis encore en vie, si l"on peux dire. Si tu te sens l"âme eternel, viens me rejoindre ! Toi aussi viens voguer au gré du vent, des vagues et des Krakens mutants géant :)
La vie de Zombie a tout d"enviable, je te le jure.

Il appela le tavernier pour commander d"autres bières et alla remplaca celle de Morganne.

 - Au fair play et �  la guerre ! Que les mers soient le plus grand champs de bataille du monde ! Dit il avec un large sourire et un rire glauque qui decouvrit encore une fois le reste de ses dents et des entrailles béantes sous sa chemise dechirée

 - J"espère que tes soeurs sont aussi hardi que toi ! en leur lançant un regard et une bière qui glissa �  chacune

Modifié par devilredneck le 01/09/2006 15:19:22

Modifié par devilredneck le 01/09/2006 15:29:11  

 Effectivment j"ai été battus mais pas de beaucoup s"il vous plaît !
*Le capitaine s"assis et regarda les soeurs en souriant*
Je dois reconnaitre votre force, c"est vrais que moi tout seul je ne fais pas long feu et je n"ai pas peur de l"avouer. Mais cela ne saurait -du moins je l"espere- rester ainsi car d"ici peu je vous rejoindrais, et nous pourrons remettre notre duel. En esperant vous retrouver sur les mers et il y a bien une chose dont je sius sur, au niveau de la piraterie la femme n"a rien a envier a l"homme!!!  

Hola Pirates !
Un verre de ruhm pour moi siouplait je ne resterait pas longtemps !
J"ai entendu parler de ce qui se tramait ici !
aussi félée que je suis, je viens défier Bree Van Cleef !
Choisi une discipline de ton choix, ton point fort si c"est ce que tu veux !

J"accepterait ton défi de tout façon et je donnerai le meilleure de moi même !

Sur ce elle but d"un coup le verre de ruhm jetta sur le comptoir de quoi payer et claqua la porte derrière elle; mettant fin �  cette visite, aussi félée que rapide

   

 Installée nonchalament sur sa chaise, Morgane observait distraitement les prouesses de sa cadette. D"un coup d"oeil rapide elle vérifia le contenu des deux choppes avant d"en entamer une et de faire glisser l"autre vers Grace �  peine remise de ses émotions.

Puis se tournant vers les quelques furies qui les accompagnaient.

- "Lachez vos proies les filles, nous reprendrons la mer une fois vos verres vides et nous nous sommes assez divertit pour la soirée !"

Modifié par MorganeVanCleef le 02/09/2006 13:26:56  

Dans la nuit, la tempête passée, Morgane s"éclipsa de la taverne avec ses furies, laissant ses soeurs �  leurs occupations.
"La Furie" mouillait non loin de l� , �  quelques encablures, les officiers avaient campé dans une grotte près de la crique ou les atendaient les chaloupes pour rejoindre "La Furie" ancrée près des cotes.

- "Au rapport les filles... je viens de recevoir une demande du gouverneur par l"un de ses sbire. Nous embarquons pour Monserrat, il va y avoir de l"ambiance !"

Et dans ce rire aigue l"équipage plia bagage pour prendre place dans leur navire de guerre, prête �  en découdre.

Modifié par MorganeVanCleef le 02/09/2006 13:42:00  

 "Bon, c"est pas le tout mais je doit partir pour Santa Marta, un bon dieu de navire espingoin ou roosbeef �  couler!"

"Salutations Capt"n Mandrak !"

Puis Ed s"adressa �  son second: "Allez, on lèvent l"ancre!"

Non loint de la, le manowar "La Banshee" s"éloigna vers l"horizon.





Modifié par Ed_Teach le 30/09/2006 16:31:01  

 Ce soir l� , les quais étaient calmes et quelques saoulards cuvaient encore sur les docks, adossés �  de quelconques bariques vides. D"autres, plus frais semblaient en charmantes compagnies et s"affaraient sous les jupons de quelconques arpenteuses.

La mer était calme, si calme, une mer d"huile et si profonde, si noire, pareille �  de l"encre.
Quelques remous balançèrent nonchalament la cloche de la balise flottante...

Une fois...

Les gloussements de ces catins suivit du rire gras de ces marrins repus et ivres sous les lampes �  huiles qui longeaient le quai...

Puis la cloche, une seconde fois...

Les couinements de deux rats se chamaillant les restes de la taverne chaleureuse d"où sortaient des chants paillards, des tintements de chopines de braves gaillards heureux.

Et la cloche, un bruit sourd, pareil �  un choc, avant de s"enfoncer net sous les eaux.

Une brume angoisante tombait alors doucement sur la baie. On était alors en pleine nuit noire ; les lumières dans les tavernes du bord du port, souligaient la gaité qui reignait dans ces dernières.

Puis la cloche de réaparaitre une dernière fois, tranchant la brume épaisse avant de se briser violement contre une proue d"ébène, un craquement sourd, et le silence devint glacial.

Les marrins ivres se dégrisèrent soudainement, les rats lachèrent leur butin, quelques soldats laissèrent leur jeu de carte sur le tonnelet avant de saisir doucement leurs fusils, aux aguets.

Une main de femme carressa l"un des cents canons de bronze du navire d"obsidienne avant d"allumer la mêche.
Avant même d"entendre la détonation, un boulet vint faire voler en morceau la bicoque où, quelques secondes plus tôt des marrins entonnaient en choeur une ôde �  la grande bleue.
C"était la panique sur le quais, les marrins ivres trébuchaient ou bousculaient les catins qui tombèrent dans l"eau glacée, les gardes du port juraient en espagnols de leur dernier souffle avant de se faire réduire en charpie par une pluie de mitraille tirée de la mer.
Le port entier s"embrasait, explosait, volait en éclat !
Des hurlements, des pleurs, des jurons... le tout dans un bain de sang...

C"est alors qu"elles débarquèrent, commes des éclairs, venues de nul part, aussi rapides que des panthères.
De leurs rires aussi stridents et glacés que les balles des mousquets qui sifflaient de parts et d"autres, tirées �  l"aveugle afin de se défendre contre cette marrée humaine.

La garnisons Espagnole alertée put enfin se mettre en oeuvre et ouvrit alors le feu !

Les ombres se replièrent, pareilles �  la mer se retirant d"entre les rochers, emportant leur butin, sérré jalousement sur leurs poitrines généreuses.

Laissant derrrière elles nombre de corps et emportant les leurs tombées au combat, elles regagnèrent le sombre navire.

La brume humide se leva enfin et la lune éclaira la mer calme, où la baie résonnait encore des pleurs et des cris, bercés par le craquement des braises où s"afféraient le reste de la garnison Espagnole du port de Monserrat.

---quote--- 02 septembre : Le capitaine Morgane Van Cleef (MorganeVanCleef) et ses 400 marins pillent Montserrat pour la couronne Hollandaise pourtant protégé par 240 soldats.--- /quote---

Modifié par MorganeVanCleef le 04/09/2006 22:55:21  

 *Après plusieurs semaines...

Dans un des recoins crasseux de la "Bonne Boucane" deux yeux perçaient les ténèbres pour se river tour �  tour sur les marins et autres capitaines de navire.

Scrutant et écoutant chacunes de leurs histoires, chacunes de leurs péripéties, prompts �  se délecter des potins et autres racontards.*  

 La porte s"ouvrit et un homme entra. Il portait sur la tête un vieux tricorne noir, qui ne laissait dépasser que sa longue chevelure noire qui lui descendait aux épaules.
Son visage était dure et son regard sans vie. Il était mal rasé et portait une balafre qui lui traverser la figure.
Ses oreilles était ornées d"anneaux dorés, et même l"arcade droite en portait un.
Il était vêtu d"un long manteau sombre et usé, qui ne laissait voir que le bout de ses bottes humides et terreuses.
Il avait �  ses mains une paire de mitaines en cuir, rongé par le sel marin.  
Il scruta la salle comme �  la recherche de quelqu"un, puis s"assis au fond de la salle en commandant au passage une pinte de rhum.

Modifié par Sea_Warrior le 12/10/2006 18:11:02

Modifié par Sea_Warrior le 12/10/2006 18:12:01  

 Des pas dans la rue, un groupe d"hommes approchait. Nul ne semblait diriger la marche irrégulière du groupe jusqu"�  ce qu"ils se présentent �  l"entrée de la taverne.
L� , un homme de haute taille drapé d"un manteau noir qui soulignait la maigreur de ses membres. Ses cheveux d"un blond paille furent ébouriffés par une rafale de vent et il sourit. Ses yeux se fermèrent un instant, témoins irréfutables de la folie qui habitait son âme.
Les bras de Gaël se tendirent dans le prolongement de ses épaules, barrant la route �  quelqu"un qui n"arrivait pas. Ses longs membres paraissaient faibles et exempts de force mais un oeil averti aurait pu deviner des membres faits pour l"endurance, entraînés �  l"effort long. En effet, le Capitaine n"avait pas de muscles apparent mais de longs biceps, discrets mais bien présents.

-Messieurs, aujourd"hui c"est ma tournée...Acclamations bruyantes....peut-être la dernière, profitez-en...Silence pesant. Mais vous êtes braves, vous survivrez au combat...Approbations appuyées....�  moins que vous soyez assassinés ce soir même!

Puis, tandis que les pirates se regardaient, visiblement genés, le Capitaine éclata d"un grand rire méphistophélique et entra dans la taverne. L� , il laissa ses soudards s"égayer et alla s"asseoir seul �  une table vide, le regard dans le vague.

Modifié par Crissarl le 12/10/2006 19:56:18

Modifié par Crissarl le 12/10/2006 19:58:56  

Le Capitaine Demogorgon, après de nombreuses bouteilles de rhum, était dans un état lamantable.
L"entrée du dernier venu le faisait sourire. Il sortit de son manteau une vieille pipe et un petit coffret rond en bois d"ébène, qu"ils posa au côté de sa bouteille.
Il ouvra doucement son précieux coffret, et alors une douce odeur emplissa toute la salle...
Il sortit ensuite une blague �  tabac, de laquelle il prena une petite poignée et la déposa sur sa main gauche. Il sortit du coffret son contenu et le mélanga lentement au tabac. Il fourra sa pipe de sa mixture, et l"alluma.
Il tira une bouffée qui le fît toussoter, et il souffla une fumée bien blanche qui gagna tout le coin de l"auberge...  

 Texte en italiqueAssi sur une chaise en bois bois massif, le capitaine Garic la tete plongé dans son journal de bord regarde avec lamentation les dégats en détail de sa derniere attaque: .... moitié d"équipage perdu...combat sanglant...navire réduit �  un tois d"amassis de bois et de toile...
Le capitaine poussa un long soupir et tourna négligament les pages jusqu"�  arriver �  la page des profits: ...un navire gagné...cargaison intact...navire capturé légérement abimé grace au sanglant combat au corp �  corp...
Un homme s"avance vers la table d"un air soucieux:
_C"était des braves type...
_Oui... marmona le capitaine, bon il va falloir reconstituer l"équipage...je te charge de cette trache et essaye de ne pas trouver que des ivrognes! *rit un instant puis bois une longue rasade de rhum* Tant qu"il y a du rhum il y a de l"espoir!
*Les deux hommes sortent de la taverne le sourire au lèvres*  

Une dizaine d’hommes erraient parmi les ombres sur un quai sordide non loin de leur vieux voilier. En tête, un homme que l’on nommait Valkan, nul ne sait pourquoi... Apparemment Capitaine de ces crapules, le jeune garçon au teint pâle portait un manteau clair bleuté, une toge en lambeaux et des braies noires marquées par le temps. Ses yeux d’un bleu éclatant reflétaient la faible lueur de la lune et lui donnait un air assez étrange, presque inqualifiable... Sa main droite témoignait de la violence du combat de la veille, du sang séché tachait d’ailleurs une grande partie de la manche de son manteau jusqu"�  la main elle-même où l’on n’apercevait seulement trois doigts...
Ils prirent la première ruelle a gauche et ils arrivèrent en face d’une taverne nommée "La Bonne Boucane". Le groupe s’arrêta tandis que Valkan cherchait sa bourse...

- Messieurs, notre abordage d’hier fut une épreuve mais qu’importe, nous avons ceci...

Il tendit la bourse volée la veille, les visages des matelots s’illuminèrent...

- Rien de tel qu’une bonne bouteille de rhum mes amis !

Le Capitaine lança la bourse �  son second et les hommes foncèrent �  l’intérieur. Valkan resta quelques minutes devant la porte avant d’entrer, le sourire aux lèvres.  

 La chope de Gaël était vide, dépourvue de sa boisson depuis quelques minutes déj� . Tandis qu"un homme sortait de la Taverne, le Fou la lançat avec force dans une direction improvisée. Un pauvre bougre qui buvait bruyamment s"effondra sous la puissance du coup porté par le projectile. Gaël quant �  lui appela tranquillement l"aubergiste et renouvella sa commande.  Quand le vieux serveur apporta une nouvelle bière au Capitaine, celui-ci lui sourit aimablement et ui glissa un petit pourboire.
Une exclamation paillarde arracha l"homme �  sa dégustation; deux des amis du type �  la chope réclamaient vengeance pour leur compagnon.

-Héla vous! z"êtes pas bien dans votre tête??!!! Faut vous faire soigner...

Puis l"ivrogne attrapa l"épaule de Gaël et renversa brutalement sa chaise, faisant tomber celui qui l"occupait. L"intéressé se releva lentement, décomposant chacun de ses gestes et prononçant d"une voix froide.

-La réponse �  la première question est non... Et la seconde réponse est non aussi!

Le poing du Fou fusa et s"écrasa sur le visage du braillard qui s"effondra. Un court instant de silence accueillit cette attaque puis une voix éraillée hurla:

-BAGARRE!!!

L"enfer de la rixe se déchaina alors, et le Capitaine Gaël tira le sabre pour défendre sa peau. Au coeur du combat, il fut projeté par une montagne de muscles et vola droit vers l"entrée. L� , il s"écrasa sur le nouveau venu et ne se releva que quelques instants plus tard, sonné et titubant. Le Fou dit alors, comme si ils étaient simplement dans un salon de thé alors que les marins se battaient, chacun pour soi et le sourire au lèvres.

-Bonjour, je peux vous aider?

Modifié par Crissarl le 24/10/2006 19:13:07  

Valkan fut projeté contre la porte qu’il venait a peine de fermer... Lorsqu’il se releva, un homme d’une taille et d’une corpulence assez semblable �  la sienne se tenait en face de lui. Valkan se dressa sur la pointe des ses pieds nus pour y voir ce qu’il se passait.

- Ce n’est qu’une bagarre de taverne, murmura-t-il, rien de grave...

Puis il répondit au jeune homme en face de lui, toujours souriant.

- Enchanté... M’aider ? Non... Il réfléchit un instant puis dit précipitamment... par contre vous pouvez...

Trop tard... Une chaise déj�  cassée en deux venait d’atterrir dans le dos de Gaël. Valkan avait juste eu le temps de sauter vers la gauche, dans un amas de bouteilles vides, pour éviter le projectile...

Modifié par nedriwan le 24/10/2006 21:24:43  

 Le capitaine Garic rentra dans la salle en pleine effusion, un marin lui sauta dessus et ce fut d"un coup dans le bide qu"il fut repousser. L"homme essaya ensuite de se frayer un chemin en tentant d"éviter les projectiles volants qui fusaient de toute part dans la salle. Arrivé au comptoir il demanda une bonne bouteille de wisky puis commencer �  la boire doucement en regardant la baston général, puis commenca �  prendre des paris avec un autre homme. "Le Capitaine l�  bas il se défend pas trop mal avec son sabre! Bon... aller.. 6po sur lui."  

Le Capitaine venait de finir de fumer sa pipe. Pendant que la bagarre devenait de plus en plus violente, il se contentait de vider le contenu brulé dans le crachoir, puis il sortit de sous son manteau deux pistolets et abattît deux marins qui s"apprétait �  sauter sur le Fou.  

 Quand il entendit les coups de feu dans la salle Garic commenca �  vérifier que son pistolet était bien chargé...
_ éhéh...  ca me rappelle la cantine de l"université de mon cousin quand j"était allé lui dire bonjour!
Fini sa bouteille et la jette dans la foule débordante.

Modifié par Alphajet le 25/10/2006 17:54:01  

 Le capitaien Garic et Elvendrin rentre dans la taverne, la baguarre fini depuis belle lurette. Les deux hommes s"assisent �  une table en chene massif.Et commence �  boire leur rhum tout en papotant
_Merci pour le verre de rhum capitaine, c"est d"la bonne! Vous êtes sur qu"elle navire capitaine?  

 Entretemps, Gaël s"était relevé et avait sabré l"ignare avec brutalité pour ensuite jouer �  esquiver les coups qui se perdaient �  gauche et �  droite dans la Taverne. Tel un danseur, il avait virevolté un long moment entre les bretteurs, tantôt souriant, tantôt frappant du plat de sa lame un incapable  Le Fou avait remarqué d"un coup d"oeil appréciateur que Valkan possédait un certain style et une adresse irréfutable. Etaient ensuite arrivés plusieurs marins qui cherchaient la bagarre et la rixe avait duré longtemps. Au coeur de l"affrontement, un particulier abbatit deux saoulards pour aider l"Espagnol et celui-ci remercia le geste d"un signe de tête.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ayant une fin, la bataille se termina, voyant les éclopés boiter vers la sortie et les valides se diriger vers le bar. Le Capitaine Gael se situant entre les deux, il alla donc s"asseoir en se tenant le bras. A cette tablée se trouvait le gentihomme �  qui il devait une aide précieuse, Gaël le toisa un moment et après une courbette, s"assit sans plus de façon.

-La Fumée semble ne pas porter atteinte �  la justesse d"un tir... Je suppose que j"ai quelque dette envers cette évidence, mais qu"importe, �  nous les ribaudes!

D"un geste ample, le Fou happa la hanche d"une putain et l"attira sur ses genoux en la fixant des yeux. La femme sembla mal �  l"aise mais haussa les épaules, l"air de penser que client est roi.
La-dessus, ledit client héla Valkan d"une voix sonore.

-Hol�  messire, venez donc avec nous, les dames semblent apprécier les attroupements de beaux capitaines!

En effet, plusieurs gagneuses tournaient déj�  autour de la table en jetant des oeillades �  tous ses occupants. Le Capitaine espagnol retourna ensuite �  la fixation visuelle de la créature qui se tenait sur ses genoux, gênée.  

 Une catin se trouvant derrière le Capitaine Demogorgon lui massait les épaules.

- C"était des Anglais...Quelque soit mon état je ne raterais jamais un de ces putains d"anglais...Mais je ccrois que nous ne sommes pas présentés ?

La fille de joie s"assît sur les jambes du Capitaine, mais lorsqu"elle croisa son regard, elle poussa un cri étouffé et s"en alla �  une autre table.  

Le jeune Valkan était resté �  l’écart durant la fin de la bataille, profitant de cet instant pour ôter un a un les débris des verres qui s"étaient plantés dans sa main lors de sa chute avec Gaël...
Pendant ce travail plutôt douloureux, il écoutait distraitement les cris des marins, reconnaissant de temps a autre un des siens. Il dut finalement y renoncer pour aller se battre... En effet, le combat était tel que tout le rez-de-chaussée était occupé par les matelots, ne laissant plus aucun espace libre...

Valkan, dégainant son épée, se précipita dans la foule non pas pour se battre mais pour atteindre l’autre côté où se trouvait Gaël. La bataille touchait �  sa fin et les tournées reprenaient déj�  au bar. Le marin Espagnol dut encore tenter d’écarter quelques saoulards attardés. Ce qu’il fit sans trop de problèmes malgré un coup assez violent sur sa main droite déj�  estropiée. Il atteignit enfin la dite table.

- Eh bien l’ami, il vous manque encore quelques réflexes !

Il lui tapotât amicalement l’épaule avant de s’asseoir et de vider une sorte de cruche d’un alcool infecte restée sur un meuble durant le combat. Il releva ensuite la mèche de cheveux qui cachait ses yeux pour faire apparaître son petit visage au teint étrangement bleuté...

- Oh que oui !

Il attira vers lui une de ces dames, n’aimant pas particulièrement ce genre de pratique...  

 Resté de marbre �  la remarque du jeune Valkan, Gaël sortit brusquement un de ses pistolets et abbatit une vieille putain qui traînait sa carcasse �  travers la teverne. Son brusque coup de colère évacué, il retourna �  ses affaires avec la gagneuse assise sur ses genoux. Sans détourner ses yeu du joli corset de la femme, il dit ceci au nouvel arrivant �  la tablée.

-Et bien messire, imaginons ce que mes réflexes vaudront lorsque j"aurai une paire d"yeus derrière la tête. Ce bâtard m"a attaqué dans le dos, je peux le réitérer avec vous pour vérifier vos propres capacités si le coeur vous en dit.

Puis il murmura quelques mots �  l"oreille de la file d"Eve assise sur ses genoux. Cette dernière rougit jusqu"aux oreilles mais se détendit doucement et se rapprocha même de son client, un lueur étrange �  l"oeil.

-Je disais donc messires Capitaines, trinquons.

Et le Capitaine Gaël de lever sa chope en un geste souple puis de la boire d"un trait. Après un soupir de bien-être, le Fou s"adressa encore �  ses compagnons de table.

-Messieurs, je vous propose un marché, voguons de conserve afin d"aggrandir le prix de nos prises. Attaquons ensemble les convois impossibles �  prendre avec un seul bâtiment. Trois navires seront plus efficaces que un, et le butin serait équitablement partagé. Je vous laisse réfléchir.

Puis d"un geste étonnament galant, il porta l"une de ses mains blanches et fines �  la joue de la putain et entreprit de lui murmurer des paroles douces au creux de l"oreille. Son autre main quant �  elle montait lentement vers les cuisses de la femme.  

John, après avoir descendu sa bouteille, s"essuya la bouche du revers de sa manche. La tête lui tournait, et il se tapa le front de sa paume �  deux reprises.

- Former un genre d"équipe...Pourquoi pas, il est vrai que ces derniers moments la mer est dur, est une entraide ne serait pas de refus...Je marche...

En commandant du doigt trois bouteilles de rhum :

- Et vous Capitaine...Valkan il me semble ? Quand dîtes vous ?    

*La neige tombait �  gros flocons ce soir l� , les bourrasques de vent cinglaient la cahute de la Bonne Boucane et faisaient grincer celle-ci.
Des bruits de pas, crissements de bottes dans la naige épaisse, de longs rires aigues �  glacer le sang se perdants dans les hurlements du vent...
Elle était l� , elle était de retour, celle qui fit couler tant d'encre... derrière la porte qui claqua dans un déluge de flocons, constellant le parquet vermoulu de la taverne.
Les lanternes vacillèrent, les marins grelottèrent, ne sachant trop définir ce qui faisait frissonner leur épine dorsale, qui leur donnait les mains moittes et les jambes flageollantes...
Mais elle était l� , devant eux, belle et fière, Morgane La Rousse, La Van Cleef... Et faisant claquer le long col remonté de son pardessu de cuir afin d'en chasser la neige, son visage peu amène ne présageait rien de bon.*  

C'est alors qu'une silhouette frêle et courbée venant en courant de l'extérieur, emmitouflée dans un long pardessus brun et sous un grand chapeau �  large plume bouscula la nouvelle arrivante et entra dans l'auberge. Se retournant en se redressant, écartant son pardessus dévoilant une rapière et un pistolet glissés �  sa ceinture de cuir, le nouvel arrivant effectua un gracieux salut du chapeau:
"Madame, je vous prie de bien vouloir pardonner ma frustrerie, mais les tourments de l'hiver sont pour moi trop durs �  supporter. Je constate que nous venons de manquer la fête mais nous arrivons �  temps pour les libations."
Se retournant vers le bar vers lequel il lança avec adresse une bourse rouge-brun bien remplie, il cria au-dessus de la cohue:
"Tavernier, prends ces richesses et convertit les en ton meilleur nectar. Si la troublante demoiselle que j'ai malencontreusement bousculée veut bien l'accepter, offre lui de ton meilleur breuvage comme symbôle de ma honte pour mettre ainsi conduit et humble hommage �  son charme!"
Se dirigeant alors vers une table jonchée de débris, il dégana sa rapière et d'un coup de taille rapide et sur dégagea la table et s'y assit attendant sa commande avec un air quelque peu hautain.  

S'apercevant au bout de quelques secondes que la nouvelle arrivante le regardait avec des yeux plus noirs que les abysses et que le silence s'était soudain fait dans la taverne, Guy se leva quelque peu décontennancé et rivant son regard dans celui de la belle pirate, qu'il trouvait de plus e plus fascinante, il salua avec son chapeau en s'inclinant très bas.
"Madame, veuillez réellement accepter mes plus sincères excuses, �  aucun moment je n'ai voulu vous manquer de respect. Mais si vous exigez réparation, comme vous seriez en droit de le faire, je me plierais volontier �  vos désirs.
Toutefois, il me semble qu'il nous serait préférable de jouir de la chaleur de l'âtre et de l'acceuil de nos frères en liberté au lieu de risquer que l'un de nous ne soit gravement blessé. Quoique que vous décidiez, je suis madame, votre fidèle obligé".
Se mettant alors de côté pour laisser l'entrée libre, il ne cessa de regarder la nouvelle venue avec un air interrogatif.  

On entendit alors un grincement sourd... La silhouette d'un homme de taille moyenne se découpa avec majesté dans l'encadrement de la porte qui venait de s'ouvrir. En regardant bien, on pouvait voir, deux trous béants, d'une profondeur inestimable se découper sur la figure de l'homme. Le reste du visage restait dans l'ombre. La seule chose que l'on distinguait nettement était cette lignée de dents jaunes et brillantes découverte par un sourire carnassier. On eut dit une vision d'horreur. Un fantôme, une âme n'étant pas apaisée, venant tourmenter le monde vivant...
On vit alors la silhouette s'avancer dans la lumière. Le mystérieux visage fut dévoilé par le timide halo des bougies. Ce visage appartenait �  John Blow. Ces yeux noires, cernés de ces pommettes hautes et saillantes rendait le capitaine agréable �  regarder. Celui-ci, le même sourire aux lèvres, commanda une bouteille de rhum et s'attabla �  une table toute proche. Il n'avait pas vu Guy de Kervalek. il se croyait donc seul et étranger �  toutes choses...  

Puis, �  son tour rentra Carole-Anne dans la taverne, elle avait suivi son capitaine, John Blow...

Habillée d'une simple chemise de lin de couleur écrue, le col grandement ouvert laissant apparaître son cou et une épaule...

Celle-ci se mit au comptoir en compagnie de son capitaine elle regardai au alentour mais elle ne vit pas non plus Guy, le chevalier de Kervalek...
La jeune femme commanda la même boisson que le capitaine Blow, attendant impatiemment que son breuvage lui soit servi elle profita pour prendre la parole...

- Bien capitaine... nous restons ici combien de temps?...  

Le temps qu'il faudra pour que je comprenne et que je découvre �  quel point les soeurs Vancleef sont terrifiantes. Il sourit �  Carol-Anne et trinqua avec elle �  l'aventure... Il tourna ensuite son regard vers Morgane Van Cleef �  laquelle il adressa un sourire baigné par une pointe d'hypocrisie... Il ne pouvait s'en empêcher, il aimait voir jusqu'où sa soif de l'inconnu, de l'aventure et du danger pouvait l'emmener.  

Le tavernier revins enfin avec sa boisson tan attendue fait de canne �  sucre, la fille remercia comme toujours de sa légendaire politesse au garçon qui lui vain servir, puis, elle se retourna vers John...

- Hé hé... A l'avanture mon ami...

Carole-Anne bu d'une traite une bonne moitié de sa chope. elle laissa apparaître une légère grimace du �  l'alcool fort mais elle n'en fit pas attention, comme si de rien n'etait...

- Moi je dit mon ami... Vous êtes fou de venir ici... Je ne fais pas confiance � ... Cette "légende" qu'il y a ici...

Carole-Anne jeta un coup d'oeil par dessus son épaule pour voir ce qui se passai au fond de la taverne, celle-ci étai chaleureuse mais il régnai un aura hors du commun comme sombre et lugubre...