Forum Age Of Sea Dogs

Quand le "Sillage de l'Ange Noir" apparut aux habitants de St Barts comme un point minuscule �  l'horizon, l'aube se  levait �  peine sur l'île. A bord pourtant, on s'affairait déj�  avec ardeur. Mélissande pointa du doigt le sommet de l'île qui surplombait les flots.

- "Le morne Vitet, est-ce bien lui ... ?"

Thisbé s'approcha :


- Evidemment seconde d'eau douce, elle sourit, Un jour viendra où aucune île de nos vastes caraïbes te seront inconnues.

La capitaine tourna les talons, laissant Mélissande observer �  son gré les côtes qui s'approchaient... On accosterait bientôt.  

Selon le plan, Jack fit accoster au large les bateaux. L'équipage déçu de ne pas pouvoir débarquer eut tout de même droit a des heures de "détente" et une ration de rhum.
Toujours conformément au plan, il s'habilla en serviteur qui par magie cachait sa tête, pratique fait de temps a autre quand les noble pense que la tête de leur serviteur devait être cachait. Il passa les portes sans trop de problème, puis se dirigea vers le port. Il chercha le navire désirer, et finit par le trouver.  

Sur la plage de l'île, se baladait Elisa, solitaire, pensive, elle desinait, a l'aide de ses pieds d'étranges signes dans le sable encore humide de la précédente marée haute... Probablement des signes vaudous y était illustré avant d'être mangé par la mer qui, des va et viens de ses vagues mouillait les misérable bottes usé et trouée de la tribade... Au loin, où plutot non loins de l� , l�  bas sur les flot éternel, une silouette noir avançait tellement vite, les voile gonflé d'un voilier, un grand voilier, certainement pas un sloop, telle le ceinture d'Orion de la jeune femme...

La main servant de visière contre le soleil qui se levait, tout en bas du ciel, elle resta fixe devant l'ombre... Qui va certainement accoster sur cette île même, mais... Cela fesait longtemp qu'Elisa n'avait guerre vu personne, isolée dans ce coins perdu, mare de la mer, peu être cela lui rappellait de... Mauvait souvenir, des souvenir passé, des souvenir... Qu'elle ne voulait plus retrouver, qu'elle ne voulait plus y repenser...

"S'en est de trop... Peut-être faudrait il s'instaler ici, et puis, voila..." "Peut-être faudrait il que je retourne en Allemagne sous un autre nom, où en Angleterre avec "Silverblade" parti depuis deja trop longtemps"...

La femme fustrée ou tout simplement en manque d'affection ne cessait de pensée ce genre de phrase inutile... Se secouant la tête, elle fini de faire d'inutile dessin dans le sable et d'un pas décidé, elle se dirigea vers la ville... Vers une taverne de preferance...  

Silk faisait une partie de dès avec trompe la mort.

Lors de la tempête, Silk se blessa.
Le prôblème lorsque l'on est inexperimenté et perfectionniste, c'est que l'on veut pouvoir tout contrôler. Silk lui, ne voulait que se rendre utile partout en même temps et aider tout le monde.
Hors, une des règles les plus importantes dans la marine sont les rôles.
N'ayant pas de résponsabilitées spécifiques, il traversait le navire de tribord �  babord et de haut en bas.
Une erreur qu'il ne commetra pas une nouvelle fois mais qui aurait put lui couter la vie.

Alors qu'il remontait dans la mature pour border une voile qui faseyait, la fatigue entraina un manque d'attention et il ne vit que trop tard une écoute lui fonçait droit dessus, le percutant et lui faisant faire un beau plongeon de plusieurs mètres.
Lors de sa chute, il réussit �  se ralentir en s'agrippant �  une drisse mais réussit surtout �  se brûler, pour finir par atterir sur le pont. Sa souplesse et sa robustesse lui permirent d'éviter une fracture ou pire mais il se retrouvait avec une tandinite �  la cheville, une main droite légerement brûlée, et un ennuis insuportable.

Il s'était trainait tant bien que mal avec un peu d'aide jusqu'�  l'endroit où Trompe la mort s'activait.
Après de brèves presentations, quelques excuses au sujet d'un pied, de quelques soins, de beaucoups de moralisation de la part de Thisbé... et d'une cigarette,

Silk aprenait les rudiments du jeu de dès avec son nouvel amis qui prenait un malin plaisir �  ne pas lui faire de cadeaux lorsqu'on vint les prevenir que Saint Barts était en vue.
Les deux hommes levèrent la tête et se regardèrent de conserve,

-C'est à ton tour, dit Silk avant de se replonger dans la partie  

Trompe-la-mort avait jetté �  Silk un regard perçant qui avait furtivement disparu de ses pupilles fauves. Il répondit tout simplement en jettant les dés, mais il ne prit pas garde au résultat, trop occupé �  observer le rivage qui s'approchait. Les femmes s'empressaient déj� . Thisbé donna quelques ordres rapides et alla s'installer près de la timonière, prête �  lui indiquer, si besoin, une manière habile de pénétrer dans le port.
La capitaine réfléchissait, laisser le navire au port... Etait-ce une bonne solution ? N'aurait-elle pas du faire pareil que Jack... ? Non, pensa-t-elle, non ce geste aurait éveillé les soupçons et elle n'avait �  rien �  craindre du gouverneur de St Barts.
Une fois le navire arrivé �  quai, Thisbé donna carte blanche aux femmes, demandant quand même �  Mélissande de rester �  bord en compagnie de certaines : peut-être faudrait-il appareiller rapidement, trop pour attendre les matelotes ayant quitté le bord du "Sillage". Après cela, la rouquine vit apparaître Jack. Celui-ci s'approchait du navire : méconnaissable et dans un accoutrement tel que Thisbé eut un éclat de rire intempestif. Il ne ressemblait plus du tout au fier et ténabreux capitaine qu'elle avait connu...  

Jack regardait Thisbé, puis monta sur le navire. Son déguisement était tel qu'une des sentinelle ne voulut pas le laisser passé, et elle le reconnut ensuite grâce a ses méthode de combat!
Il monta sur le navire, et avant que Thisbé puis ouvrir la bouche, il se dirigea vers la cabine de Thisbé, ouvrit la porte et invita Thisbé a entré dans sa propre cabine!
Pendant ce temps, Totus déguisait en bourgeois espionner la garnison de très loin, essayant de savoir combien de gardes contenait la garnison.  

THisbé était soufflée, à tel point qu'elle murmura :

- Faites comme chez vous !

Cette réplique acerbe et sournoise ne fut pas relevé, et elle la jugea bientôt puérile, aussi préféra-t-elle enchainez directement sur un autre sujet :

- Votre affublement vous vas �  merveille... J'ai hâte de voir "monsieur votre frère".  

Elle sourit, laissant s'épanouir son rire avant de reprendre :

- Bon, avez-vous idée de la manière dont nous allons nous y prendre ou est-ce moi qui planifie, auquel cas les évènement seront plus improvisés ?  

Jack sourit, puis entra dans la cabine, ou il s'assit dans le siège habituelle, et chercha du regard une bouteille de rhum. N'en trouvant pas, il sortit de son sac une bouteille et 2 verres. Il se versit un verre et un verre a Thisbé, toujours sans répondre.
Il but une longue gorgé puis fixa Thisbé, puis parla:

  -Bon, primo, une question: va t-on me fouiller? Et si oui, pourriez vous prendre avec vous mes armes?

Il regarda ses habits... ils se trouvaient vraiment... comique! Mais vivre n'avait pas de prix, et le ridicule ne tue pas!  

Thisbé avait sourit et s'était assise près de Jack.

- Ce ton sérieux vous va bien mal, Jack...

La capitaine avait dit ses mots au vue de son accoutrement. Elle mit un temps �  répondre �  la question du capitaine.

- Ils vous fouilleront, c'est évident. Mais, quant �  moi je ne suis pas sure d'échapper �  leur inspection... En disant cela, elle planta un coutelat dans la table.
Il le faudra pourtant... Effectivement, donnez-moi vos armes.
Quant �  vos hommes, sont-ils prévenus qu'un combat sera peut-être nécessaire... Du moins pour prendre la fuite si nos négociations venaient �  être plus difficile que prévu...  

Jack regarda un temps par la fenêtre, le soleil commençait a se coucher. Il réfléchit, puis commença a ôté ses armes, d'abords son long pistolet fixé dans son dos, puis son sabres, il enleva aussi: 6 pistolets, 10 petite lames,2 poignards, encore 3 couteaux sortit et caché un peu partout sur lui et même une grenade!
Il sortit ensuite de son sac une corde, 2 long couteaux, puis dit a Thisbé:
  -Prenez ce que vous estimerait être indispensable... et évidemment que mes hommes sont prévenus... je les fait entrer par dizaine tout les 20 minutes 3 heures...

Totus profita de la nuit pour ce glisser dans la caserne, une fois dedans il se dirigea sans se faire voir dans la réserve d'armes et mouilla la poudre. Bien renseigner, il utilisa un souterrain pour aller au fort.  

La capitaine avait regardé amusée Jack se débarrasser de ses armes. Il y en avait une quantité formidable ! Elle ne portait sur elle que la moitié des armes que Jack avait posées sur la table. La capitaine s'empara du pistolet, du sabre, de l'un des poignards, et parvint �  dissimuler les trois couteaux dans les replis de ses vêtements.

- Tant pis pour le reste... Bon, il est temps d'y aller cher ami.  

Thisbé s'empara du verre de rhum qu'elle n'avait toujours pas touché, le but cup sec et tourna les talons, suivit de Jack. Une fois sur le pont, la rouquine donna ses dernières recommandations. Mélissande, Silk et Trompe-la-mort était informés de l'expédition de Thisbé et étaient près �  secourir leur capitaine en cas de danger ou de faux pas de sa part.
La blonde aux yeux d'azur regarda longtemps s'éloigner sa capitaine avant de se tourner vers les deux hommes qui, après l'abordage, avaient repris leur partie de dés.
Thisbé et Jack quant �  eux, s'étaient enfoncés dans la foule d'où s'échappaient rires et paroles incongrues. Bientôt, le palais du gouverneur leur apparut. Il était haut et imposant, mais paraissait sensiblement moins luxueux que ceux des autres îles que la capitaine du "Sillage" avait eut �  visiter... C'est donc sans hésiter ni appréhender quoi que se soit que la capitaine pénétra dans l'enceinte du batiment...  

Ils entrèrent dans le palais, et demandèrent une audience. Le palais était petit, mais il semblait riche. On leur dire d'attendre dans une salle, moins luxueuse, bien que meublé... et gardé par 2 gardes devant la porte
Il s'assirent, et attendirent, pas longtemps, mais assez pour prévoir un éventuelle plan. 5 minute s'écoulèrent, puis 4 gardes arrivèrent, armé. Thisbé et son "serviteur" était les seuls, et les gardes en déduisirent que ces personnes voulait voir le gouverneur, Ils s'adressèrent �  Thisbé:
  -Vous permettez qu'on fouille votre esclave?
Elle faillit protester sur le nom "esclave" mais un clin d'œil de Jack l'en empêchât:
  -S'il le faut...
Ils fouillèrent, et ne trouvèrent rien, mais passèrent des menottes autour des poignets de Jack:
  -Qui sait ce qui peux se passer dans la tête de ces machins... dit un des gardes pour expliquer �  Thisbé.
Jack ne broncha pas, et Thisbé trouva mieux d'en faire autant!
Les gardes, séduit par la beauté de la femme, ne la fouillèrent pas. *A ces hommes ce croit superieur au esclaves et ne sont pas foutu de résister a une femme!* furent les pensé de Jack.
On les conduisit a une porte, puis on les laissa entrer, le gouverneur derrière son secrétaire attendait les visiteurs...  

L'homme portait une de ces perruques blanchâtres que Thisbé éxécrait et avaient aux lèvres un sourire satisfait. De ses yeux porcins et ridicules il observa les visiteurs, puis, ayant reconnue la capitaine du "Sillage", l'invita �  s'asseoir.

- Vous revenez sur nos côtes très chère.

Pareille considération pour une femme de son espèce était bien rare : les gouverneurs mérpisaient leurs corsaires encore plus si c'étaient des femmes. Certain même ne s'affectaient pas de voir l'un de leur serviteurs marins pendre au bout d'une corde. Le "très chère", que le gouverneur venait de prononcer paraissait annoncer une fin heureuse �  l'entreprise des deux pirates. L'homme en perruque continua :

- Vous tomber �  merveille j'ai une mission de la plus haute importance �  vosu confier.

Thisbé hésita �  l'interrompre mais privilégiant la flatterie et la soumission afin de mieux arriver �  ses fins. Elle attendit alors qu'il lui explique en détails l'opération qu'elle devait mener �  bien. Quand il eut finit de lui exposer tout cela s'agitant perpétuellement, dépensant son énergie en milles geste frénétiques, il se rassit et elle déclara alors :

- Que retirais-je de cette opération ? Et quelle part des biens dois-je vous fournir ?

-Comme d'habitude...

La capitaine hésita une nouvelle fois.

- Voil�  un marché. A travers mes longues épopées en mer durant lesquelles jamais  je ne trahis ni la couronne ni le vénéré roi de France, de nombreuses rencontres s'exposèrent �  moi.

- Finissez ! Le gouverneur éxpédia d'un geste vif les dernières paroles de Thisbé. Allons-donc, très chère, exposée moi tout de suite votre requête ! je ne saurais souffrir des récits atroces que vous contez, vous, gens de la mer.

- Cette requête est simple, j'accomplis la mission que vous m'avez confier en retour de quoi vous offrez �  un homme, sous ma protection et mon commandement, une lettre de marque française. Il sera devenu alors un fervent serviteur de votre couronne. Qu'en dites-vous ?

Le gouverneur se leva :

- Mais j'ignore jusqu'au nom de cet individu ! La drole demande que vous me faites l�  ! Qu'est-ce qui peut me garantir qu'il ne trahira pas ma nation !

- Moi : je vous l'ai dit !

Le gouverneur essuya d'un mùouchoir de soie son front suant et se rassit �  nouveau...



   

Jack resta silencieux tout le long et quand il semba que ce soit a lui de parler, c'est a dire quand il voulu des précisions sur lui. Il s'assit sur une chaise luxueuse, et lui faisait un peu tache avec son habit...
Le gouverneur faillit protester, mais le regard du gouverneur et du capitaine se croisèrent, et le gouverneur ferma la bouche. Heureusement pour son confort, les mains de jack était attaqué devant lui, et pas dans son dos!
Ses seul parole furent:
  -Je vous serez loyale... Tans que ma suzeraine le sera...
Puis il attendait que Thisbé réponde a la question du gouverneur; qui est cette esclave méritant une lettre de marque?  

Un peu plus loin, dans la ville même, une ombre fut projeté de la taverne, Elisa venait d'être virée de la taverne l�  où elle venait de séjourner quelques heures...

- Et ne revient pas remettre les pieds ici salope!!!

Hurla le tavernier à la femme étalée sur le sol...

- Heinnnnn...

Marmona Elisa... Tout en se relevant difficilement elle entendit la porte claquer derrière elle, ce fut un bruit insupportable...

- Gnmmmm... Moins... Moins fort s'il vous plait...

Chavirant une fois �  droite une fois �  gauche dégueulant �  terre, marchant complètement saoul dans la fraiche nuit de la guadeloupe, enfin marcher, si ce n'est pas trébucher par moment.

- Merrrrrrrdeuuuuu... Suis où je suis?...

Se demanda la femme... Elle jeta un coup d'oeil �  sa droite puis �  sa gauche.

- A tribord rien mon capitaine... A bab... Une maison?... Vont ptète me direuuu où suis?...

Elle accourut, trébucha, fit un culbute sur elle même pour réussir �  se remêttre debout, on vit tout de suite la satisfaction de la femme...

- Ho une cascade... Ho je suis trop forte!

Dit elle en se relevant, elle arriva devant le bâtiment, sans hésiter, la femme grimpa sur les fenêtre pour voir qu'es-ce qui se passait bien �  l'intérieur... Du bâtiment, qui n'était rien d'autre que la maison du gouverneur...

- "Nutte" ... Pourquoi ils ont fait de si grande fenetres?... Alors, il y a qui?... Y a quelqu'un?... Heu... Alors... Mmmm une zolie femme... Un... Un... Un gars... Et un travesti... Vu qu'il est bien habillé et... Maquiller... On dirait Silverblaiiideu gentil-homme de fortune... Ha ha... Heu... Beaurggggg...

Elisa vomit à terre avant de tomber du bord de la fenêtre en hurlant... HAAAAaaaaaaa...

- Aïeuuuuu...  

Thisbé avait regardé la femme aux cheveux d'argent, éberluée. Son apparition avait été si rapide que la capitaine du "Sillage" n'eut pas le temps de reconnaitre la "tribade"...
Elle fixa le gouverneur, droit dans les yeux, comme pour lui signifier que seule sa décision lui importait, et que les évènements alentour ne l'atteignait pas. L'homme de pouvoir sourit de ravissement. Il ordonna �  l'un des gardes qui veillaient l'entrée de son bureau d'aller s'encquérir de l'état de la maraude qui avait perturbé leur entretient, puis, il observa Jack...

- C'est donc un esclave que vous voulez mettre sous mes ordres ?

Thisbé eut un rire acide.

- Mais regardez-le ! Un esclave lui ?

Elle s'arrêta, et un orage traversa ses larges yeux noirs.

- Et puis, engager des esclaves ne vous a jamais dérangé �  se que je sache. L'une d'entre elle vous a bien servie et vous sert encore ! N'est-ce pas. Elle est l� , sous vos yeux ! Eviter avec moi de mépriser ceux que de piètres textes traitent d'Hommes inférieurs...

Le gouverneur faillit se lever, mais il ne releva pas l'affront de la capitaine.

- Vous jouez à un jeu dangereux demoiselle.
- Et c'est pour ça que vous avez profité de mes services. Parce-que justement : le danger ne m'effraie pas.
- Seuls certains dangers...

Thisbé baissa la tête. L'homme avait raison.
A ce moment, un garde entra. Son visage était boursouflé, marbré de plaques rougeâtre et de sa bouche haletante s'échappait une haleine tiède.

- La fille est au plus mal.

Le gouverneur balaya l'information d'un geste de la main, mais Thisbé se raidit. Encore une malheureuse qu'on jetterait �  la fosse sans scrupule... Elle se mordit la lèvre, et déclara :

- Je m'occuperait d'elle.
- Une parente ?

Thisbé fusilla des yeux le gouverneur :

- Qui sait ? répondit-elle

La capitaine tourna les talons.

- Pour votre ami, fit le gouverneur en désignant Jack du menton, j'y réfléchirais. Vous aurez, demain �  cinq heures ma réponse. Tachez de ne pas etre en retard.  

Jack se leva pour partir, 6 hommes les escortèrent jusqu'�  la sortit, et l�  on délivra le capitaine. Jack préféra rester en compagnie de Thisbé plutôt que de partir a l'écart de l'action dans son navire, bien que l'argument le plus fort était la compagnie de sa suzeraine.
Il demanda l'hospitalité, qui comme toujours fut accepté. Le lendemain, il sortit de la petite cabine qu'on lui avait prêter, et alla faire des courses, il était tôt, très tôt, le soleil n'était même pas levée, et il ne croisa que les sentinelles légèrement endormis.
Il acheta surtout des vivres et des munitions, qu'il fit livrer au navire "le sillage de l'ange noir". Il recruta aussi un peu a la taverne, puis rentra au sillage de l'ange noir. Il était près de midi, mais lui avait déj�  manger a la taverne.
Il passa le reste de la journée soit en compagnie de la charmante capitaine, soit en jouant au dès.  

Après leur entretient, les deux pirates étaient entrés avec empressement �  bord du "Sillage de l'Ange Noir", portant sur leurs épaule l'inconnue blessée. Une fois arrivés sur le pont, Thisbé s'était empressée d'appeller Trompe-la-mort alors obligé d'abandonner Silk pour prodiguer �  la jjeune femme des soins rapides. Quand celle-ci fut allongée et soignée, Thisbé se dirigea vers Trompe-la-mort :

- Alors ?

- Rien de grave... Mais, une question me taraude cap'taine ?

La capitaine sourit : elle savait déj�  laquelle aussi entreprit-elle de remonter sur le pont et, alors qu'elle marchait, Trompe-la-mort la rejoint et lui demanda :

- Depuis quand sauvez-vous des inconnus ? A quoi vous jouez ! Aux anges gardien.

- Elle allait faire foirer l'entretient pauvre bougre... Et puis je suis parfois solidaire l'ami. Et ce, depuis le jour où; alors que j'étais prêt de mourrir, l'on m'a tendu la main.

Ces arguments suffirent au chirurgien qui remonta rapidement sur le pont. La capitaine, elle tourna les talons et se dirigea vers la blessée. Elle était certaine de l'avoir déj�  vue... Mais où ?  

En voyant revenir son Capitaine accompagnée d'un blessé, Silk se gratta la tête.

"A croire qu'il se passe toujours quelque chose d'innatendus" songea t-il

Il se cala dans un coin et patienta comme il l'avait fait jusque l� .
Il n'avait rien �  faire et le plus ennuyeux, c'est que même si il devait bouger, il ne pourrait pas. Sa jambe le faisait encore soufrir et l'empêchait de réagir asser vite au cas où un imprévus pourrait survenir.

La vue de l'inconnu le renvoya immédiatement sur cette pensée et plus il y songeait, plus il avait l'air grave.

Il resta isolé. Lorsque les choses n'allaient pas comme prévus ou quand quelque chose tourné mal, il sentait le besoin d'être seul. Peut-être pour qu'on l'oubli un peu qui s'est. En tout cas, il se sentait bien impuissant.  

Elisa était dans les vape causé par se chute chez le gouverneur, elle ne devrait plus autans boir qu'avant...
Elle était blessée �  la nuque et �  l'arrière de sa tête, rien de grave en apparence mais il y eu une forte émoragie suivi d'une sale infection mais sans danger pour la femme, elle commença �  se réveiller tout doucement... Dans un endrois inconnu...

- Gnnnn... Gnnnnnn... Gnnnoù, où suis je?... Hummmmmm...

De ses petit yeux bleu mi ouvert, elle se sentait perdue...

- Où suis je?... Dans... Dans un lit?!

Elisa se redressa, un fort mal de crâne la frappa et la forca �  se recoucher sur le doux oreiller...

- Il, il y a quelqu'un!? Wouhou... Aïe...  

- Quelqu'un en effet, déclara Thisbé.

Sa voix était haute, intelligible et pourtant parée d'un sombre accent. Elle s'assit néanmoins au chevet de l'inconnue. Aisni postée, elle pouvait l'examiner mais aucun souvenir ne lui revint : ce n'était surement qu'une femme croisée dans quelques tavernes, pensait-elle �  juste titre. Une question persistait néanmoins :
Serait-ce une pirate ? Dans ce cas, Thisbé avait bien fait de la rtenir �  l'écart du gouverneur... Mais dans le cas échéant, la capitaine regretterait surement son geste...

- Comment vous sentez-vous ? dit-elle en se versant une coupe de rhum.

La capitaine du "Sillage de l'Ange Noir" avait choisit d'opter pour la diplomatie.
Le grognement de la blessée fut assez expressif pour que Thisbé n'interprète la réponse. Le silence plana un instant avant que la rousse ne reprenne :

- Serait-ce trop indiscret de demander qui j'ai hégergé et soigné ? questionna-t-elle avec intérêt.  

Jack n'avait rien a faire de cette mendiante secourut par Thisbé, qui en plus les avait espionnait... Il préféra allait dans sa cabine, enfin plutôt dans la cabine qu'on lui avait prêter. Il attendit 10 min, mais l'ennuie le força a se lever. Il chercha Thisbé, et on l'informât quelle se trouver prêt de la femme héberger et soigné. Il s'y dirigea, et entra, et sans même un regard pour la tribarde, il salua Thisbé.

Pendant la nuit, Totus avait finit par ce glissait dans le fort, mais il était très dure s'approchait de la salle des armes. Après avoir passé la nuit a essayer, il devina qu'il serait trop difficile de s'en approcher. Il décida donc qu'il ne servait a rien de rester, et se faufila vers le bureau du générale. Il  força la serrures et entra. L�  il prit il fouilla le bourreau et finit par trouver les registre et document sous clef. Il entendit des pas, il prit les document, ouvrit la fenêtre, elle était haute de 50 m de haut. Il attacha une corde et descendit le plus vite possible. Il attérit en bas, commença a courir, trop tard, l'alerte avait était donné. Mais il réussit comme même a se entrer dans les souterrains secret et partir en courant le plus vite possible. Il prit a droite, et se retrouva dans les égout.  

Thisbé rendit son salut �  Jack quand la cloche du port sonna. On donnait l'alerte et le pas des soldats ne tarderai pas �  marteler les pavés du port. La capitaine jetta un regard vif �  son acolyte qui le lui rendit.
La capitaine du "Sillage" se précipita sur le pont. Toutes les femmes, l'oeil aux aguets se tenaient prêts du bastinguage, avides de savoir ce qu'il se tramait en ville, l'une d'entre elle questionna Thisbé qui ne lui répondit pas, feignant même de ne pas l'avoir entendue. Elle aussi scrutait la ville, elle attendit longtemps, puis, voyant que d'ici elle ne retirerait aucune information, elle se tourna vers Jack. Mélissande se tenait derrière lui, envieuse de déchiffrer l'expression de sa captaine.

- Qui ? Murmura Thisbé à Jack, si bas que la seconde  n'entendit rien.  

Jack regarda Thisbé, un regard calculateur, puis regarda vers le fort, car lui savait parfaitement ce qu'il se passait. L'équipage suivit le regard de Jack et vit des homme sur le fort patrouillait, fermer les portes, bloquant les portes enferment tout le monde a l'interrieur. Inutile vu que le fugitif n'y était plus...
Jack regarda ensuite le soleil, puis annoça qu'il était temps d'aller voir le gouverneur.
Pendant qu'il marcher, Jack explica très bas la raison de la cloche:
  -J'avais charger Totus de mouiller la poudre de la garnison et du fort. il a du se faire repérer...
Il finirent par arriver devant le palais du gouverneur.

Totus avait peut-être pas mouiller la poudre, mais il avait des document gênant. Il paya un enfant informer les 2 pirates qu'en cas d'attaque, il vailait mieux se rendre, il les ferait sortir. Le gamins arrivea juste au moment ou les pirates allait entrait, il leur passa le message discretement et alla chercher sa récompense 2 deniers.  

Thisbé et Jack avait pris connaissance du message de Totus mais celui-ci ne parvint pas �  freiner la capitaine.

-Tant pis, déclara-t-elle. Avec un peu de chance le gouverneur nous donnera un pass ? plaisanta-t-elle.

Une nouvelle fois, elle avait pris sur elle toutes les armes de Jack. Ils ne craignaient rien, du moins al capitaine en étati-elle persuadée. Elle s'élança alors vers le palais du gouverneur �  l'intérieur duquel l'on s'agitait beaucoup. e désordre était si grand que les deuxpirates ne se firent même pas remarquer et n'eurent besoin de personne pour entrer dans le bureau du gouverneur. Celui-ci, blême, était assis derrière son bureau. Il fut surpris de les voir arriver, mauvais signe, songea Thisbé. Elle fit une moue déprécitaive avant de prendre la parole :
- Rebonjour, votre honneur, déclara Thisbé
- Que justifie votre présence, ici ?
- Voyons, reprit-elle, vous n'aurez pas oublier notre entente ?- Quelle entente ?

La capitaine faillit perdre son calme :

- LA lettre... ? Un dévoué serviteur ? Pret �  tout pour servir la France ? Ne vous souvenez-vous dont pas !
- Ah...

L'homme passa une main molle sur son front et soupira :

- Si, oui, si je me souviens maintenant, reprit-il.J'y ai mûrement réfléchi... Seulement je demande juste un changement �  notre accord et votre ami deviendra corsaire.
- Dites toujours murmura Thisbé qui commençait juste à se détendre.
- Vous retrouver le maraud qui a volé... il hésita à poursuivre...

Dévoilerait-il les choses qu'on lui avait dérobées à une corsaire ?  

Jack fit le lien entre le message de son frère et le vol, il comprit que la balle était dans son camps:

  -On vous a volé quelque chose? Quelque chose de très précieux vu que vous hésiter a me le dire
  -Tu as des renseignement?
  -Je peux vous avoir les documents, mais je ne sais rien du voleur, je sais juste ou il a planqué le butin...
  -Comment sait tu que c'est des do...
  -Je vous l'ai dit, j'ai des renseignement!

Il s'assit dans le fauteuils, et cette fois, personne ne fit mine de s'en soucier!
 

Thisbé s'assit elle aussi, mais son geste était ralenti. Son regard allait tout �  Jack, enfoncé dans une profonde rêverie dont elle émergea bientôt. Oui, comprit-elle ! Oui ! Jack ne pouvait songer qu'�  cela... Mais tout de même, Jack pouvait-il aller aussi loin dans ses affirmations ? Il était possible que Totus soit le voleur, mais on ne pouvait en être sur... Et si Jack s'était trompé ? Mieux valait-il ne pas y songer pensa la jeune rousse. Elle fixa alors le visage du gouverneur, illuminé maintenant par un sourire de jubilation intérieure, et prit la parole :

- On vous ramène le voleur et on conclut notre marché ? Est-ce entendu ?
- Parfait, mais ces documents...
- Oui ?
- Je vous interdit fermement de les lire : un cachet de cire les scellent : s'il venait �  être endommagé de quelques manières non seulement notre contrat est annulé mais votre sort �  tous deux serait mis en danger et la couronne Française n'aurait de cesse de vous pourchasser �  travers les océans. Me suis-je bien fait comprendre ?

Thisbé hésita, elle jetta un coup d'oeil à Jack...  

Jack fronça les sourcils: *Mais qu'a telle en tête? je ne vais pas donné mon frère!!!!*, il réfléchit, la contredire signifierait quelle ne pouvait pas le commandait, et que ce protégé était incontrôlable, mais il n'arrivait même pas a envisagé de donné Totus! Quand a cette menaces, pour Jack, sa ne changerai pas grand chose.
Il espéra juste que Thisbé comprendrait son angoisse fasse au silence qu'il opposé au fait de donner la mission...  

Elisa regardait les deux étranges personnages se parler, le sol bougeait comme en pleine tempête... Burb...

- Heu... Niéééé... Mais suis où moi?...

La femme regardait toujours de chaque coté le sol, l'étagère, puis la petite table �  coté du lit...!? Elisa étonnée vis alors une coupe de... Une coupe de rhum, tant qu'a faire, c'est sans hésiter qu'Elisa l'avala cul sec...

- Bon bein moi si c'est comme ça, je rentre à ma maison.

Dit celle-ci agitant son bras dans le vide comme pour saisir quelque chose.

- Je retourne chez Ivy!!! Oui vous avez bien compris!!! Hé!!! Vous deux l�  bas ou vous quatre... A non vous six... Non ils sont quatre... Enfin bref... Heu... Je, je m'présante, Elisa Novalis dite plus ou moins la tribade... Pas pour vous servire et vous avez l'obi... L'oubli... L'obl... L'obles... L'obligation! A oui voila l'obligation de me dire où suis-je!!!? S'il vous plais!!!  

Thisbé se mordilla une ultime fois la lèvre inférieure. Elle passa son doigt sur sa joue et demanda au gouverneur :

- Est-ce le voleur ou les documents qui vous tient le plus à coeur ?
- Pourquoi cette question malhabile très chère ? Ce maraud serait-il un de vos hommes ?!
- Je ne dis pas cela, les femmes qui sont sous mes ordres m'obéissent en tout point et sont, elles aussi, toutes dévouées �  la grandeur de votre patrie. Seulement, si nous retrouvrions les documents sans le voleur, notre contrat sera-t-il considérer comme conclut ?


Le gouverneur haussa un sourcil, balaya les documents qui gisaient sur son bureau du regard avant de faire un signe de la main :

- Nous verrons.

L'homme inscrivit alors sur un bout de papier deux trois mots. Son écriture inintelligible se voulait élégante, les caractères inclinés s'enchainèrent et il tendit �  la capitaine du "Sillage", l'écrit.

- Présentez cela aux soldats qui s'opposeront à votre passage.

Thisbé s'empara du message et fila, suivie de Jack. Une fois arrivée au détour d'une ruelle déserte, elle s'arrêta, le fixa longuement avant de lui demander :

- La fuite ? La trahison ou la ruse ?

Bien entendu, Thisbé n'attendait aucune réponse, elle savait déj�  pour laquelle de ces trois solutions ils opteraient.


A bord du "Sillage de l'Ange Noir", la blessée, éveillée depuis peu, se plaisait �  faire un remue ménage de tout les diables, ce qui amusait beaucoup Mélissande. La seconde, restée �  l'écart des matelotes, avait assistée au réveil de l'inconnue et était l'une des premières que celle-ci avait interpellée. Elle se dirigea donc �  pas lent vers la femme aux boucles d'argent :

- Vous êtes ici �  bord du "Sillage de l'Ange Noir", vaisseau du capitaine Thisbé dont je suis la seconde ... Mélissande avait prononcé ces mots avec un sérieux qui la déconcertait elle-même.  

Jack réfléchissait, il chercha un autre moyen... Il avait l'intention d'aggraver les choses pour les malheureux français... Il demanda le papier et regarda: Il n'y avait rien qui disait qu'il n'avait pas le droit de patrouiller dans le fort, pas interdit de venir prêt du bourreau du général, où d'autre papier gênant devait être caché...


  -Avec ce laisser passer, nous pourrions voler des document au générales cette fois, dit-il une fois qu'il fut sure que personne n'écoutait, et pourrions faire pressions sur le générale pour qu'il convainque le gouverneur... et peut-être au passage ramasser quelque pièce d'or!

Totus venait de revenir dans la cabine du capitaine du Flèche noir, et déposa les document sous clef. Il retourna en ville, voir si on pouvait acheter des canons, car plusieurs bateaux devait avoir un arrivage de canons, car les pays devenait hostile...  

- Vous voulez devenir un corsaire français ou emmerdez cette nation jusqu'�  ce qu'il ne vous condamne �  la potence !

Thisbé commencait à perdre son calme, comme à l'accoutumée.

- Alors ! Je ne me répètrais pas ?!

Thisbé était roide, ses pupilles tremblaient. Elle se tourna contre le mur, y appuya sa tête et attendit que Jack ne riposte.  

Jack fixé Thisbé comme si elle était étrangère, ou qu'elle fut malade... Bien que comme a son habitude il ne montrait rien, Thisbé avait saisit le moyen pour comprendre les sentiment de Jack: les yeux. Elle voyait que Jack était surpris, étonnait, mais aussi inquiet pour elle... Il regarda Thisbé, puis se ressaisit.
  -Vous n'en aurais pas besoin, affirmat-il, mais je ne vois pas d'autre chose a faire...

   

Elisa restait figée dans son lit à fixer Mélisandre tout en haussant un surcils...

- Ha... Cool, c'est bien sympa tout ça mais... Qu'es ce que je fou ici!!!?? Merde...

Dit la femme tout en s'exitant dans ses draps.

- Non mais, qu'es ce qu'il m'est arrivé?... Comment ai je attéri ici?

Demanda toujour celle ci...  

- Vous ne voulez pas remettre les documents volés par votre frère ? Mais savez-vious au moins de quoi il s'agit ? Il ne devait que mouiller la poudre.

Thisbé se retourna, sonda Jack du regard et reprit :

- Autrement dit, soit on se pli �  la volonté du gouverneur soit on fait pression sur le général, ceci dit, je ne pense pas que j'accepterai volontier la seconde solution. On pourrait rendre les documents volés par Totus sans faire d'histoire ? Pourquoi ne pas le faire? Le voleur se serait enfui... nous n'aurions pas réussi �  le rattraper... et...

Elle le savait, son raisonnement se colorait d'absurdité : pourquoi un malfrat aurait-il laissé de pareils documents après avoir pris tant de risque pour les dérober ?

- Mais si l'on optait pour votre solution alors le général, une fois que nous ferons voiles, dévoilera au gouverneur notre machination et s'en sera finit de...

Thisbé s'arrêta. Une lueur effroyable enflamma sa pupille. Et si le général n'était plus de ce monde une fois leur vaisseau partit ?


Mélissande partit d'un rire franc. Il était claire, cristallin semblable aux eaux d'une source vive. Au moment même Trompe-la-mort entra. Devant l'air désemparée de la jeune blessée, il expliqua comment et pourquoi Thisbé l'avait acceuillit �  son bord et tourna les talons : sa patiente était éveillée c'était la seule chose qui lui importait. Une fois que le chirurgien eut disparut, la seconde s'assit, et tourna son regard saphir vers la tribade.

   

Jack regarda Thisbé, elle l'inquieté de plus en plus, déj�  pâle, elle avait encore blanchit encore plus! Il n'avait écouter que d'une oreille... Ce n'était pas la première fois qu'elle semblait malade, mais l� ...

  -Sa va? Je crois que vous devriez vous reposer, vous êtes vraiment pâle...  

- Non, tout va très bien, renchérit Thisbé d'un ton sec. Seulement... si l'on parvenait �  supprimer le général. Et ce... en toute discrétion ?  

Elle faisait les cent pas maintenant, et sa voix, en même temps que sa couleur de peau palissait de plus en plus. Pirate elle l'avait été, esclave, voleuse, fuyarde mais criminelle au sens même du terme: jamais. Et cette perspective aussi excitante qu'effrayante semblait la plonger dans un état second.

- Si, comme vous l'avez si bien dit, poursuivit-elle, nous faisions pression sur le général... Et, lorsque vous aurez acquérit la lettre de marque qui vous fera corsaire... si �  ce moment l�  : on le supprimait ?
Il ne risquerait pas de nous dénoncer, et le gouverneur croirait �  un accident... Un vulgaire accident ou un assassinat fait par quelques badauds avec qui il aurait auparavant eut quelques mauvaises affaires ! La rousse marqua une courte pause.
Oui mais dans ces cas l�  il faudrait ne pas quémander les pièces d'or... ça deviendrait trop louche... non. Non. Seule la lettre de marque suffira.

L'expérience était risquée, trop peut-être pour deux corsaires déj�  menacés par la corde ... Tenteraient-ils ? Thisbé essayait déj�  de tout mettre en place... mais Jack la suivrait-elle dans sa folie ?!  

Elisa rougi quand la femme la regarda...

- Haaa... Oui je vois, donc thisbé machin ma donc rapporté ici pour me soigné mais... C'est fou ça, je ne me souvien de rien du tout??? Mais qu'es ce que je faisait �  la maison du gouverneur?... Moi?

Elle était en pleine réflexion, se grattant l'arriere du crane.

- Comprend pas mais... En tout cas merci pour votre aide...

"Je rêve ou c'est plein de femme ici?" pensa la tribade en pleine réflexion.  

Mélissande, toujours assise tourna la tête vers la porte, des pas résonnaient derrière la cloison. Mais ceux-ci, hésitants s'en furent bientôt et Mélissande redirigea son regard vers Elisa.

- C'est normal... Entre pirates on se serre les coudes.

La blonde eut un sourire carnassier qui fit étinceler la blancheur de ses dents. Puis, elle se leva, s'appuyant au mur pour prendre de l'élan. Quand elle arriva enfin �  proximité de la tribade, elle déclara :

- Vous joindrez-vous �  l'équipage qui s'affaire sur le pont ou préférez-vous vous reposer �  nouveau ?

Des gloussements parvinrent de derrière la porte *Elle se prend pour la capitaine ou je me trompe*, murmuraient des voix féminines masqué par le grincement qui s'échappait des quilles du navire...  

- Je préfère encore un peu me reposer... Mais vous... Savez vous au moins qui je suis? Mon nom ne vous dit rien demoiselle?...

Dit Elisa avec un grand sourire jusqu'aux oreilles, ce sourire était destiné �  Mélisandre...

- Je suis ravie de vous connaitre mais cependant, je pense être encore un peu sous l'emprise de l'alcool, je n'aurait pas du autant boire dans cette taverne, j'ai encore fait des bêtise dans celle ci qui m'aurait pu être fatale...  

- Fatal ? murmura Mélissande.

Trompe-la-mort parut dans l'encadrement de la porte. Il venait de chasser les espionnes malignes qui glissaient leur oreilles entre les gonds de la porte.

- Fatal oui, affirma-t-il en jettant un regard de reproche à Elisa.

Le chirurgien s'en fut alors et reporta son regard �  un panier ou se tenait des bocaux au fond desquels reposaient des plantes étranges enveloppées d'un liquide jaunâtre, malodorant. Il se saisit de l'un d'eux qu'il glissa dans les replis de son accoutrement et disparut une nouvelle fois.

- Pour votre nom, non j'avoue que je n'en savais rien avant d'entendre votre échange avec Thisbé. Elisa... n'est-ce pas ? Elisa Novalis. J'en ai vaguement entendu parler dan sune taverne, une seule fois je crois...  
La seconde se rassit sur un tas de hardes qui trainaient là.  

- Tant mieux si vous n'en savez guerre sur moi... Je pense que �  l'heure qu'il est, j'aurais certainement été chassée de ce navire...

Dit la femme sur un ton calme, elle marqua une pause, le temps de reprendre sa respiration.

- Je suis une chose dont le monde rejette... Je vous aurez prévenu, par contre Thisbé, il est possible qu'elle, elle le sache, on s'est déj�  rencontré une ou deux fois... Je ne sais plus...

Pour finir, le sourire de la tribade, se transphorma en un sourire pour le plus insolent...  

- Tout les pirates sont donc pareil, soupira Mélissande, moins l'on en sait sur eux mieux c'est ?!

Elle soupira puis sourit avec une moue triste.

- Vous savez... Le monde nous rejette tous pour telle ou telle raison. Mais quelle est la votre ?

Les dernières paroles de la tribade avait avivée la curiosité de la blonde qui, intriguée essayait de faire l'inventaire des choses qu'on aurait pu lui reprocher...  

- Je suis tout simplement tribade... Et alors!!!?

Dit Elisa un peu génée, elle détourna son regard de celui de mélisandre, elle fit une grimace... Elle n'aurait pas su dire ça...

- Bein d'un coté tu as raison, que ça soit cela ou autre chose, on nous jete comme des épluchure de pomme, une fois que l'on a servi �  une chose, on ne sert plus �  rien, nous gents du peuple Et quand ce n'est pas pour cette raison, c'est quand il y a un soit disant défaut, un défaut de fabrication...

Dit la femme avec une note d'amertume.  

- Un défaut de fabrication, dit Mélissande avec un rire froid ou une erreur de parcours non ?

Elle marqua alors une courte pause, fit miroiter son regard saphir �  la lueur du jour et se retourna vers Elisa �  qui elle sourit.

- Thisbé alors ne le sait pas. Elle s'en serait certainement plus offusquée que moi. Enfin, après tout elle en a vu d'autre... Mais si vous êtes une tribade comme vous dite alors ce navire sera peut-être vote paradis !

Trompe-la-mort se mit �  rire derrière la porte : "Une tribade !" Le chirurgien était une ombre angoissante qui venait troubler vicieusement la conversation des deux jeunes femmes. Sa présence, l� , derrière la porte, agacait Mélissande qui le fit bien vite fuir.  

- C'est vrai... Je l'avait déj�  vu de l'extérieur... Ce navire, je pensais que ça n'existait pas mais je pense que je m'étas trompée... Mais une erreur de parcour... Certainement pas!!!

S'exclama Elisa... avant de se retourner vers le chirurgien qui lui faisait plus peur qu'autre chose...

- Oui tribade et alors?...

La femme ravala sa salive, il ne lui inspirait guerre confiance.

- D'ici quelque heure je pense que je serais en forme pour monter sur le pont...

Dit celle ci avec humour...  

Mélissande sourit une nouvelle fois quand la tribade parla de l'erreur de parcours. C'était pour elle, Mélissande, qu'elle avait parlé d'erreur de parcours. Car, bien que pourvue de nombreux atouts par "mère nature", le monde l'avait rejetté elle aussi...

- Tribade et alors ! Oui tribade et alors, répéta Mélissande sourire aux lèvres. Si ca peut vous rassurer vous n'êtes pas la première que je croise.  

En disant cela, Mélissande saisit une bouteille de rhum qu'elle vida d'un coup. Sa peau blême frémit quand l'alcool caressa ses papilles et, quand elle eut finit, la seconde releva la tête d'un coup.  

- Je ne suis pas la premiere certes, ça je le sais et pourtant... ça me rassure, c'est étrange...

Puis, Elisa se raprocha de la seconde pour lui murmurer...

- Et où les avez vous vue?... Sans être trop indiscrette?... Enfin, on peut toujours tenter sa chance, non?

Dit la ribade toujours aussi souriante et tout aussi gênée par sa question ridicule mais importante... Personellement...
   

- Une porte close, une lanterne allumée au coin d'une rue froide d'Amsterdam... déclara Mélissande avec un petit rire nerveux. Elle en avait assez dit selon elle aussi se permit-elle de rajouter : Si, votre question est indiscrète.

Sur ce, la blonde se leva, sourit une dernière fois à Elisa qu'elle salua :

- Quand vous vous sentirez mieux monter donc faire un tour sur le pont. A moins que vous ne souhaitiez nous quitter promptement ? Mais, �  mon avis, c'est une mauvaise idée. Il se trame des choses en ville, et si j'étais vous je ne tiendrais pas �  les voir de près...

Sur ce, la seconde tourna les talons et disparut �  son tour. Trompe-la-mort l'attendait, et c'est ensemble qu'ils gagnèrent le pont. Elisa ne tarderait surement pas �  les rejoindre...


Non loin de l� , Thisbé persévérait dans son délire. Mais, lorsque, enfin arrêtée, elle fixa de nouveau Jack, la rousse parut revenir subitement �  la réalité. Elle blêmit �  nouveau et la fièvre qui s'était emparée d'elle faiblit.

- Alors Jack... Pourquoi me regarder ainsi ? Est-ce la perspective d'un assassinat qui vous fait palir ? Le plan que je viens d'élaborer ne vous réjouit-il pas ?

La capitaine marqua une pause, scruta le sol espérant y lire des inscriptions secrètes et releva ses larges yeux noirs vers Jack...  

- Si votre question est indiscrette... Gnagnagna...

Ronchona Elisa dans son coin, juste après que la blonde ait franchi le seuil de la porte...
La femme pensive, se demandait si... Serai-ce convenable d'en savoir plus? Ho! Et puis, il sufit de demander! ça peut raporter...
Pensa Elisa tout eu ayant un sourire nerveux et pervert...

- Bon bein puisque je pense être bien rétablie, je vais me lever, dailleur, je sais qu'il y a une belle récompense pour moi l�  haut...

Se dit Elisa d'un air fière tout en se boutonant le gilet ensuite sa veste frac.
Elle monta doucement, car l'alcool lui faisait encore de l'effet, se tenant, meme se reposant sur la paroi de l'escalier.
Enfin arrivé au sommet... Des femmes... Il n'y avait que ça... Elisa n'en croyait pas ses yeux...

- C'est clair... La faut qu'j'arrete l'alcool...  

Mélissande était debout sur la dunette arrière. Comme �  son habitude, la blonde se tenait �  l'écart et regardait l'océan.
Trompe-la-mort, lui, avait recommencé une enième partie de dés avec Silk. Celui-ci subissait encore son éphèmère infirmité et semblait bien triste de ne plus pouvoir, comme auparavant, virevolté dans les haubans.

Quand elle vit apparaître Elisa, Mélissande eut un sourire. L'air éberlué de la femme aux cheveux d'argent ne pouvait que paraitre comique, aussi la jeune seconde ne se fit pas remarquer et attendit, amusée.  

Elisa remarque enfin Mélisandre sur le pont...

- Ha! Me voila...

La femme se raprochait d'elle �  grand pas et au sourire jusau'au lèvre... Certainement causer par l'équipage du navire.

- Je suis désolé pour la question de tout �  l'heure, mais �  vrai dire, cela m'intrigue tellement vous comprenez? Donc a Amsterdam, vous avez beaucoup voyager donc si je ne me trompe? C'est une chouette ville, il font de la très bonne bière... Enfin très lègère par rapor aux ville occuper par les espagnol du coté de Binche si vou connaisser? Et du coté de la flandre aussi, il y a de la très bonne bière d'abbaye... Heu désolé... Je me suis emportée.

"Comment savoir où elle �  vu ces femmes?"... Se demanda Elisa... Sa curiositer était un de ses principale defaut... Et elle en allait bien certainement le payer...  

- C'est ma personne qui vous intrigue ou bien avez-vous juste envie de voyager ? dit Mélissande avec humour. Pour tout vous dire j'ai voyager... Oui. Sur l'eau comme sur la terre.

Elle marqua une pause et reprit.

Je viens du royaume de Hollande, et c'est grâce �  Thisbé que je ne suis pas restée putain !

La blonde avait enchainé ces phrases �  une vitesse telle qu'elle dut inspirer fortement pour reprendre ses esprits. Ses yeux quant �  eux, vomissaient des éclairs furibonds.

- Et; pour finir, il vient dans les bordels toutes sortes de personnes étranges dont les tribades font parties.  

- Ha...

Dit tout bas Elisa...

- Je suis sincerement désolé, je ne voulait pas vous éveiller un tel passer, bon il faut dire aussi que... Si nous on va dans des... Des bordel, c'est parce que on a au moins une certitude de ne pas se faire... Enfin comment dire, se faire malvoire �  l'exterieur, se casser la gueule comme on peut dire... Enfin a vrai dire, honnetement, c'est vrai que ce n'est point glorieux de notre part de faire cela, se "soulager" de cette manièrre... En tout cas, au fond je me dit, que vous avez beaucoup de chance, car dans de tel endroit, c'est pas le paradi, vous pouvez tomber sur de drole d'oiseaux, moi perso, bon, ce n'est pas ma vie sexuel que je vais vous compter mais j'avais du respect pour ces femmes... Et j'en ai encore je peu vous assurez... Mais peut-êtes que, nous nous sommes déj�  croiser par le passer... Je suis déj�  passer par Amsterdam une fois, il y a bien longtemps...  

Mélissande haussa les épaules.

- Alors peut-être oui, nous sommes nous déjà "croisées".

Elle tourna ses pupilles saphir vers la tribade eut un sourire triste et enchaina.

- Tout le monde connait mon passé ici. Les nouvelles comme les plus anciennes d'entre nous. Soudées comme des soeurs de sang et pourtant... Pourtant c'est souvent qu'elles me vilipendent, le croyez-vous ? Et ce, malgré le fait que, dans la nuée sourde et malodorante de la poudre qui envahit le pont lors d'un abordage, c'est mon nom qu'elles appelent �  l'aide ! C'est moi qui courent quand elles sont en de trop facheuses postures !

La blonde croisa ses mains, jetta un coup d'oeil �  ses doigts pâles, �  ses ongles roses et releva la tête.

- Mais ne me croyez pas victime. J'ai été proie mais me voilà fauve !

Elle sourit.

- Alors ainsi vous connaissez Amsterdam ?  

- Un peu...

Repondi Elisa...

- Mais jamais je vous aurez prit comme... "Proie"... Ce n'est pas mon genre... Par contre, moi je peu en devenir une, mais c'est cette phobie de devenir faible qui me hante, c'est ce qui fait ma force...

La femme croisa alors celui de la blonde...

- Vous êtes une femme forte... C'est bien... Et puis... C'est vrai, peut être... Nous sommes nous déj�  croisées... Mais peut être pas �  un bon endroit pour vous?...

Dit tout bas Elisa un peu génée...  

Jack avait largement pali... Il s'assit, il avait fait bien des crimes, mais jamais de meurtres de sang froid... Il leva la tête pour regarder Thisbé, et il se demanda quel stade de blancheur il avait atteint.

  -Euh... oui! Je ne crois pas que ma liste des crimes devrait êtres rallongés par le pire! Il n'a surrement rien fait pour mériter ça! lança Jack.

Il n'aimait pas l'idée de décider de qui devait vivre ou mourrir, bien qu'il eut tué bien des hommes, c'était toujours en combats loyales, lors de la prise d'un navire!
 

- Parce-que les badauds que vous tuez �  la pelle lors d'un abordage sont plus coupables que lui qui chasse nos frères ?!

Thisbé savait bien que les combats maritimes étaient plus faciles �  justifier, les meurtres que l'on y commettait pouvaient être considérés comme plus "morals" : On ne se battait que pour sauver sa peau... Et encore... Thisbé passa sa main dans ses cheveux roux et s'assit près de Jack.

- Alors que proposez-vous... capitaine ?

Et la rousse attendit, plongeant son regard dans la façade grise qui lui faisait face.

Sur le pont, Mélissande laissait le vent faire ondoyer sa chevelure.

- L'endroit en lui-même n'était pas déplaisant... sourit-elle. C'est l'odeur et les visages grossiers des marauds qui l'étaient...

Ses traits se durcirent et elle laissa le reflet de l'océan se mirer dans ses yeux qui cachaient bien des secrets : leur pupilles, bien que claires, cachaient d'insondables mystères...  

Sur ces paroles, Elisa se touchait le visage telle un aveugle et ne trouva guerre plus intéligeant que de sentir son aisel...

- a... Certes, là vous marquez un point...

Dit alors nerveusement Elisa... La tribade se passa la main dans ses long cheveux onduler, argenté, si fin... Mais gras...

- Quand on est sur la mer... On a pas vraiment le temps de se laver... C'est un choix et pourtant moi je ne l'ai pas vraiment chisi d'être sur la mer, disons que c'était plutôt une opportunité en or qui m'ouvrait ses bras... On va dire un peu comme vous...  

A l'interrieur de Jack, un conflit se livrait: il savait que ce générale avait fait pires que les simples soldats qu'il envoyait vers les pirates, comme envoyés de faire tué des hommes, des assassinats, et le pire "l'esclavagisme", mais il ne pouvait se résoudre a le tuer de sang froid. En combat marins, les soldats avait une chance de survivre, c'était loyale... Et Jack avait fait aussi pas mal de bêtise quand il était jeune.
Il s'aperçut enfin que Thisbé s'était assit a cotés de lui, il aimait sa présence...

  -Je sais que ce salot mérite la mort... je sais... mais je n'arrive pas a m'y résoudre... Et en plus... euh... tu prends beaucoup trop de risque... Ce n'est plus raisonnable!

Il savait a quelle point cette femme était hors du commun, capable de ce défendre toute seul, et de défendre ces ambitions, mais elle lui semblait si fragile d'aspect et c'était aussi sa suzeraine, il avait pour devoir de la protéger!  

Thisbé se frotta sa paume conte son genoux et détailla attentivement les pavés qui recouvraient la ruelle. Elle soupira, se mordit la lèvre effleura sa nuque du bout des ongles et déclara :

- Si c'est la perspective de le tuer alors...

Elle s'arrêta, prit son souffle et poursuivit :

- Si ce n'était pas l'un d'entre nous qui le tuait ?

Une nouvelle fois, un court silence plana avant qu'elle ne reprenne

- Le jeune marin que j'ai sous mes ordres depuis quelques temps maintenant ne ferait-il pas l'assassin idéal ? Ni le gouverneur ni le général ne le connait. Il brouillerait les pistes ! Et puis... votre conscience se verait apaisée. Non ?

La rousse sourit et appuya sa tête contre le mur qu'elle avait dans le dos.

La seconde du "Sillage de l'Ange Noir" conversait encore avec Elisa.

- Une opportunité, oui. Non ! Plus que cela. La rédemption totale ! L'inespérée libération...

Une rafale était survenue aussi la blonde plissa-t-elle les yeux.

- Et puis, les gens de la mer étaient mes préférés.  

La blonde eut un rire sardonique. Ses dernières paroles étaient d'un cynisme sans faille : comment aurait-elle put avoir des "préférences" dans une pareille "profession" ? Elle déglutit puis observa ses mains. Elles étaient pâles malgré l'ardent soleil qui assaillait le pont toute l'année durant. Il y avait du noir sous ses ongles clairs. Elle aussi désormais connaissait la vie de pirate et les aléas qu'apportaient un tel quotidien. Arrivée �  une telle déduction, elle sourit.  

- Oui... Si vous le dite...

Fit Elisa, un peu gênée.

- Bha... vous savez... En générale, ce sont ceux qui ont le moins qui en prenent le plus soin... C'était d'ailleurs mon cas... C'était dur, mais une fois de retour au plancher des vache!... Rien ne nous arrête... Sauf la garde, mais pour moi uniquement... Pour avoir fait comme vos préferer...

Dit la femme sur un ton de colère.

- Sinons heu...  Elle est où la capitaine?... Et pourquoi avoi rengager toute ces... Bien jolie filles?...  

Jack réfléchissait encore a toute les capacités de la jeune femme, elle avait était la meilleur escrimeuse qu'il avait jamais rencontré, put-être meilleur que Totus. Mais il ne savait en fait rien d'elle de son passé... Ses pensés furent interrompus par les paroles de Thisbé. Il écouta sans parler, mais réfléchissait:

  -Non, votre assassin est blésés! Et on pourrait remonter jusqu'à vous!

Il réfléchit, il trouver stupide de ce vouvoyer encore après tans d'épreuves communes, tan de geste de confiance et "d'ammitier" et de... Il réfléchit, pour lui, s'agissait t-il encore "d'ammitier" pour lui? il n'en a=était plus sur...  

Mélissande n'avait pas tout saisit des paroles d'Elisa, mais elle n'en fit rien paraître.

- La capitaine ? Elle doit être cachée là parmis les hommes qui grouillent dans la cité.

La seconde haussa un sourcil, puis une lueur d'inquiétude assombrit ses grands yeux clairs.

- J'espère d'ailleurs que tout se passe comme prévu...

Elle en avait trop dit aussi retourna-t-elle ses yeux vers la tribade.

- Vous souhaitiez la rencontrer ? Il me semble que vous vous étiez déj�  aperçut. Et les filles. Oui, vous avez raison... Pourquoi des femmes ?!

Mélissande rit.

- Allons, réfléchissez ! Elle s'arrêta mais ce silence fut court. Il y a dans notre siècle une dévalorisation totale de la gente féminine. Si les femmes de nos côtes ne sont pas esclaves, elle sont les ferventes servantes de leurs maris. N'est-ce pas triste ? Toutes celles que vous voyez l�  ont fuit l'avenir qu'on avait dessiné pour elle, ou bien d'autres, qui comme moi, �  défaut de fuir l'avenir, fuient leur passé...
La blonde sourit gravement.



- Remonter jusqu'�  moi ! s'indigna Thisbé... Non. Non, impossible. Imaginez ? de quelles manièrs pourraient-ils savoir que ce marin vient de mon navire... Il faudrait que quelqu'un soit témoin du crime... Et puis... sa blessure est guérie ! Trompe-la-mort me l'a confirmée ce matin même.  

Thisbé s'arrêta. Elle eut un regard gêné �  l'encontre de Jack. Son air grave faillit la faire sourire mais c'est �  l'expression songeuse du capitaine qu'elle comprit. Oui : ses ambitions étaient trop folles... Et pourtant ! Pourtant ! Elle était sure que ça aurait put marcher �  la perfection. Mais il était vrai que le crime parfait n'existait pas...

- Jack... Que ferons-nous donc alors ?  

Elisa eu un grand sourire qui laissait bien deviner ce qu'elle pensait...

- Mais moi...

Fit la femme, les dent sintillente...

- Mais ça ne me dérenge pour rien au monde un navire remplis �  raz bord de femmes...

...

Puis, Elisa se tu, comme si elle avait perdu le controle de sois même... Et si la capitaine était comme elle?... Vu que l'équipage sont toute des femmes... Sa théorie ne pourait que marcher... C'est une occasion en or!...

- Et votre capitaine l� ... Heu... C'est bien vria que c'est triste les femmes qui sont rabaisser ect... Je suis contre et pour rien au monde je ne deviendrait comme cela, je hais cette manièrre de traiter les sirènes!

Dit la femme avec un légé ton de colère...

- Moi je dit! Votre capitaine �  eu une magnifique idée auquel je n'y avait pas penser mais qui, pour moi aurait été trop dangereux de faire... Un équipage esclusivement féminin...  

- Votre façon d'aimer est condamnée n'est-ce pas ? Hmmm...fit Mélissande en glissant un doigt dans sa toison d'or.

- Certaines sont d'ailleurs parmis nous pour fuir le chatiment que l'on administre aux gens de votre sorte !

Le regard d'Elisa pétilla de malice, ce que remarqua bien la seconde qui eut un franc éclat de rire.

- Il y a Isaure, Jade, Karmelita et Yi Ping... sourit Mélissande, Enfin, Isaure est plus compliquée... Mais, je vais vous laissez �  leur rencontre. L'une est dans les haubans : c'est Yi Ping. Deux autres nous font face,  dit Mélissande en pointant deux jeunes femmes du doigts et il m'est impossible de vous dire ou est la quatrième.

La seconde renouvella son sourire et fixa la tribade.  

Elisa resta figée... Pourait elle même pourquoi pas quiter son navire... non, quand même pas... Elle est capitaine d'un équipage... Et puis ce navire est bien trop précieux pour elle, il est celui d'un anciens amour... Que plus jamais elle revu...

- Bien... c'est... A ouai!... Bein, je reviens tout de suite!

Fit Elisa avec entousiasme, elle se dirigea, même presque, accouru vers les deux femmes qui se trouvaient juste en face d'elle, avec un peu de chance...

- Bo... bonjours medames...

dit la tribade ôtan son tricorne, tout ses mouvement semblait tellement comme un homme qui courtisait.

- Je me présente, Elisa Novalis capitaine du ceinture d'Orion... C'est un bien joli navire ici... Cela fait longtemps que vous êtes ici?...  

Karmélita et Jade se regardèrent avec connivence. Ensuite leur yeux se tournèrent vers Mélissande, qui, impassible, avait gardés les yeux fixés sur Elisa.
Quand elle apercut la jeune femme aux cheveux d'argent, Yi Ping saisit une corde. Elle sembla alors filer comme une flèche : le "renouveau" était si rare par les temps qui couraient ! Elles furent donc trois aux cotés d'Elisa en très peu de temps.
Karmélita était brune et ses prunelles semblables �  de la topaze en fusion, dévisageaient avec profondeur et finesse celle qui lui faisait face.
Jade, elle, avaient de grands yeux verts qui scrutaient avec avidité les traits de la tribade �  la chevelure agrentée.
Quant �  Yi Ping, sa figure basanée était encadrée par de longs cheveux noirs aussi fins que luisants. Son regard était aussi perçant que celui d'un aigle, aussi précis que celui d'un chat. Ses mains, usées par le sel et les cordes paraissaient légèrement caleuses...

- Alors comme ça la belle tu es capitaine ! s'exclama Yi Ping.  

- Heu, oui!

Fit Elisa un peu gênée, �  vrai dire, c'était rare qu'on l'appellait la belle...

- Enchentée, qui êtes vous?... Moi c'est Elisa... Et oui, capitaine du ceinture d'Orion!

La femme s'acouda contre le bastingage... Bien au soleil.

- Et tu viens d'où comme ça?  

Le choix était clair: livrée son frère, fuir ou tué un homme. Il réfléchit, ce générale méritait la mort, et un assassin ferait a merveille l'affaire. Ce plan pouvait marché, mais un denier point cloché: Thisbé! Si on remontait jusqu'�  elle, il ne se le pardonnerais pas, et certaine méthode font avouer, des méthode qui ne devrait pas exister mais que le corps ne peux supporter.

  -La torture, dit Jack, la torture le permettrais. Et je ne sais pas... Si nous devons assassiner cette homme, assassinons le mais avec un bon plan, mais demandons d'abord l'avis de ce marins désigné.

Il y avait des choses pires que la mort, don l'esclavagisme et la torture, et Jack ne permettrait pas que Silk en endure une des d'eux ou les deux.  

Pas loin de l� , un jeune garçon au regard hagare semblait chercher quelque chose surement une aide ou un renseignement.
Il était blanc mais il portait des vêtements indiens un simple pagne et un gri-gri autour du coup.
il tenait fermement dans sa main un couteau �  la lame finement travaillé dans le silex.

Quelque garde amusaient par l'accoutrement du jeune garçon, commencérent �  lui chercher des noises.

Pour lui le language de ces hommes ne sonnaient plus trop dans sa tête mais vite il répondit dans un mélange d'indien et de français.

Il était perdu cherchant une épaule solide dans ce monde dure et peux recommandable.  

De part hasard, il passa devant l'endroit ou se trouver Jack et Thisbé, et Jack détester l'injustice et l� , s'en était une belle: des gardes armés profitait de leur force et de leur armes...

  -Dégager! dit-il, laissez ce garçon tranquille!
  -HAHAHA! Et qu'es ce qui te permer de nous donner des ordres?
  -D'abord ça, dit-il en sortant 2 pistolets qu'il braqua sur le 2 gardes, et ensuite ça, dit-il en montrant le papier du gouverneur, l'autorisant a faire ce qu'il voulait dans la ville, lui et ce qui était avec lui.

Les gardes jetèrent un regard noir a Jack, puis partir.

  -Ça  va? demanda t-il au garçon.  

 Le jeune garçon dans un reflex naturel se protégea le visage avec son bras
pensant que l'homme voulait le frapper.
puis, il se calma. le son, et le language de l'homme commencer �  revenir dans la tête du jeune garçon.
il pouvait commencer �  parler dans un langage français compréhensible.

- je suis Tom, je cherche, enfin je suis, non je veux trouver; la civilisation blanche.

moi revenir de l� - bas (montrant la jungle).[/b]  

Jack regarda étonné le garçon, il avait du mal a parler français, et malheureusement pour Jack, il parlait que ça! Le français manquait de grammaire, mais avec un effort, on pouvait a peu près comprendre. Il savait d'où venait le garçon, de la jungle... surement une tribut indienne. Mais il ne comprenait pas ces allusion peau blanche.

  -Tu peux me suivre? demanda t-il en rangeant ces pistolets, me suivre?

Il voulait l'emmener au bateau pour trouver quelqu'un qui pourrait faire l'intermédiaire entre lui et ce "Tom". Ce garçon en tout cas lui était sympathique, et il décida de le protéger le mieux qu'il pouvait  

Comprenant plus par les gestes que par les paroles du pirates.
tom comprit qu'il ne lui voulait pas de mal.
Il suivit sans dire un mot.  

Il montèrent a bord du navire de Thisbé, les navire de Jack étant rester hors de la ville. Il réclama un interprète, puis s'adressa a Tom:

  -Je suis Jack, capitaine, ce navire et a la fille que tu vois la bas, mais je ne connais rien de toi et de tes ambition...

L'interprète traduit, puis on attendit la réponse de l'enfant.  

mêlant les deux language voilà ce que l'on peut traduire:

je suis Tom, je ne sais plus quel âge j'ai et je suis français.
j'ai étais trouvé il y a 3 ans par des indiens alors que je dérivé sûr un radeau.

aujourd'hui il mon ramené �  la civilisation blanche afin que je renoue avec mon monde.


Edit: comme je le demandais pour les dialogues faites les par mp puis l'un d'entre vous le retranscri par mp cela évites les postes de 2 lignes... merci ^^
Scar  

Thisbé était restée prèt de Jack et assistait �  l'échange entre lui et le jeune homme. Elle n'écoutait que d'une oreille, encore concentrée sur ses réfléxions. Quand Mélissande, qui avait abandonné l'observation du comportement clownesque d'Elisa, s'approcha de sa capitaine, elle trouva celle-ci assise, la tête dans les mains.

- Un imprévu ?

Thisbé releva la tête, fit un léger signe de tête �  Jack et s'éclipsa avec Mélissande dans sa cabine.

- Que veux-tu Mélissande, rien que la vie ! La vie qui comme d'habitude a jugé bon de nous compliquer les choses...

La rousse déboucha une bouteille de rhum qu'elle tendit à sa compagne.

- Que penses-tu de Silk ?
- Comment qu'est-ce que j'en pense ?

Thisbé sourit.

- Il te parle beaucoup plus qu'�  moi et tu es également beaucoup plus apte �  constater ses progrès. Est-il assez bon pour risquer sa vie... Enfin... Est-il �  même de réaliser une opération périlleuse sensible de le mettre en une bien fâcheuse posture ?

Le regard de Mélissande vacilla quelques secondes.

- Vous dites que vous voulez vous servir de lui... ?
- Je ne dis rien ! Réponds à ma question.
- Il a de grandes capacités, certes mais...
- A affiner ?
- Non, non mais...
- Mais ?
- Rien...
-Très bien, voici donc une conclusion très favorable à mon plan... médita Thisbé.

La capitaine se jetta alors sur le pont. Elle inspira un grand coup et se dirigea de nouveau vers Jack. Elle s'assit près de lui et attendit, plus sereine la fin de la conversation des deux hommes.  

Elisa vit derrière elle une rousse avec mélisandre... Ainsi qu'avec un homme...

- Thisbé?

Demanda Elisa aux filles qu'elle fréquantait.

- C'est elle la capitaine donc?

La femme aimerait aller �  sa rencontre... Mais elle ne veux pas vraiment quiter ces nouvelle connaissance...  

Yi Ping répondit. Elle avait devançé ses compagnes qui lui lançèrent un regard noir. Ainsi, la jalousie légendaire qui régnait entre elles ressurgissait avec vélocité.

- La capitaine oui. Sacré fille encore que celle-là...

L'asiatique s'arrêta un instant pour reprendre aussitôt :

- Mais ne t'avise donc pas d'aller la voir. Reste avec nous !

Sur-ce, elle saisit la main de la jeune femme en lui lançant un regard de braise.  

Elisa sursauta quand la femme saisi son bras... Elle en rougis...

- Hein?...

La tribade regarda droit dans les yeux de l'asiatique.

- A bon?... Bien... Si tu le dit, bien je reste avec vous et ça ne sera pas la peine de le répeter deux fois je vous le garanti.

Dit avec le sourire Elisa qui regardait sa main dans la main de l'asiatique...  

Jack écoutait intentivement, un peu exaspérer contre le menu ménage qui se passait partout autour de lui, il se retenait de crier.

  -D'accord, dit le capitaine, Que connais tu de notre civilisation? Et que vient tu faire ici?
  -je connais vos navire, j'étais sur un grand bateau, puis du sang, un nuage de poudre et de la fumé. ce que je connais de votre civilisation et vague et loin dans                                                                                   ma tête.

Jack réfléchit un moment, l'air songeur.

  -De la poudre et du sang... répéta t-il, Ta tribut a était attaqué?
  -ma tribu? non, mais quand il m'ont trouvé je dérivé sur un radeaux de forutune; Il m'y ont trouvé. je pense que c'est avant mais je me souviens pas bien, surement un choc

  -Ok, tu as perdu la mémoire, ok! Tu sais, chez nous, le monde est bien dangereux pour un garçon de ton age, et il y a pire que les 2 imbéciles de gardes qui t'ont chercher des noises... Si tu veux, je veux bien te prendre dans mon équipage et t'apprendre les rudiment de l'art de ce battre, ben que je pense que tu sais te battre avec un arc...
  - il y aura du voyage? du rhum? alors se sera avec plaisir que je vais rejoindre ton bateaux pour apprendre la navigation et l'art ou la maniére de la bataille naval
  -Bien, content de te compter parmi nous, pour tes question, le voyage est monnée courante, et le rhum, je ne pense pas que ce soit bon pour ton age...
  -cap'tain, je sais pas signé, je pose juste mon empreinte aprés l'avoir mit dans l'encrier?

Jack sembla un peu perplexe: c'était la première fois qu'il voyait quelque ne psa savoir signer!

  -Euh, si tu veux!! mais tu sais, il y a des places de libres chez les officiers...
  -j'veux bien cap'tain mais je connais rien de la naviguation ou de la guerre.
je préfère faire mes preuves avant.
  -Bien, dans ce cas tu commence comme matelot avec une part. Mais je préfère te prévenir, on est pas honnête.

Il chuchota juste assez fort pour que seul Tom puisse entendre;
  -Pirate...  

Alors ainsi Jack jouait lui aussi les mécènes. Thisbé sourit. Masi la conversation devenait trop longue, la capitaine se lassait peu �  peu aussi fit-elle un signe discret �  Mélissande lui intimant d'aller demander �  Silk de la rejoindre.
Quand celui-ci fut prêt d'elle, la rousse lui fit un signe. Elle se retira de nouveau dans sa cabine avec Mélissande et l'"apprenti" pirate... L� , elle s'assit et reprit le même geste mécanique : elle versa dans des verres un vieux rhum qui délivrait une odeur sans pareille...
Thisbé médita longuement : comment aborder le sujet avec Silk elle qui le connaissait si peu ? Malgré ces quelques hésitations qui ne durèrent que peu de temps, elle se lança.

- Matelot, j'ai mis en vous dès notre rencontre une confiance absolue qu'il est temps de justifier. La seule dont l'expression se dégradait de seconde en seconde était Mélissande, trop impressionée pour dire un mot.

Elle marqua une pause, quel culot avait-elle tout de même ! Elle s'en amusait elle-même.  

C'est �  ce moment que au loin un point minuscule grossisait �  vu d'oeil, au départ on aurait cru une pinasse, pui un sloop, mais il s'avairait que c'était un galion, l'équipage du capitaine Talisca et du capitaine Jack s'affollait, le brans le bas de combat était anoncer lorsque la vigie vie le pavillon noir au squelette croisait de deux sabres. STOPPAIT TOUT C 'EST UN PIRATES. Et qui dit que ce n'est pas une ruse dit un autre.Le capitaine Jack intervint.Car seul les pirates ice un pavillon noir Et en effet c'était bien des pirates.Le capitaine des dit pirates débarqua a bord du pearl et s'entretint avec le capitaine JackSa faisait longtemps Barbosa barbosa un pirate que tout le monde croyait mort et disparut dansles noirs abysses de l'océan.pas si longtemps j'était venu grossir vaut rang mais je vois que vous étes déja nombreux je te laisse réfléchir .

Edit: je ne me souviens pas que tu as signé la chartre de rp et fait un personnage...
donc lis la fais ton personnage je l'accepterais et tu pourra faire du rp
Scar  

- Hein quoi? Y s'passe quoi ici?

Demanda Elisa a Yi Ping, sans crier gare, elle se détacha de sa main qui la tenait encore et se dirigea vers la capitaine du navire...

- Bonjours capitaine, tout mes respect mais... Que se passe t il ici?... C'est quoi ce bateau l�  bas au loin qui se raproche de nous l� ?... Sinon �  part ça, merci pour votre hospitalisation et croyez moi, je risquerait fortement de vous rendre souvent visite... Heu... Et puis pourquoi je parle de ça moi? Enfin bref, que se passe t il?

Ensuite la femme regarda Jack juste à coté de haut en bas...

- C'est qui lui? Votre amoureux?...

Demanda la tribade entre ses dents...  

Jack sembla sutpéfiait! Barbosa! lui, ici, lui que même Jack avait cru être tombé dans les abysses de l'océan, mais comment avait t-il survécu? Au dernière nouvelle il avait eut moins de chances que lui quand l'escorte espagnol avait comprit que son navire avait était capturé. Cela fit monter des souvenirs �  Jack, Il revoyait leur prises coulait a causes d'un boulets trop bas, il revoyait les richesses englouti et l'escorte qui revenait a la charge. Barbosa moins rapide fut semé par le Black purl, et il avait crut qu'il avait était pendu.

  -Comment? Comment t'en ai tu sortit?
   

Yi Ping parut frustrée. Sa capitaine lui avait déj�  volé une conquête, et qui lui était chère... Si elle venait �  recommencer, la chinoise déserterait probablement ce qu'elle appelait ce "foutu rafiot". Thisbé entraperçut la réaction de l'asiatique, elle n'en fit rien.
Quand Elisa eut finit, Thisbé sourit. Jack, son "amoureux" ? Le mot l'amusa mais elle ne répondit rien, préférant garder le silence. Ce trouvant trop peu amène, elle se décida tout de même �  parler :

- Pour le navire je ne sais pas. Un camarade de Jack apparemment, murmura-t-elle en désignant son compagnon du menton.
Puis, discrètement, elle chargea Mélissande d'informer Silk de la tâche qu'il devait accomplir. Elle se re tourna alors vers la tribade :

- Alors, maintenant que vous êtes réveillée, peut-être m'en direz plus sur vous ? Je n'ai pas l'habitude d'offrir mon hospitalité �  de parfaits inconnus... Autrement dit, �  qui ai-je l'honneur ? Elisa Novalis, oui ça je le sais... Mais réellement ? Quelle est votre histoire ? Ou les choses qui vous tiennent �  coeur ?

Thisbé se tut un instant et reprit de plus belle :

- Oui, il me semble que connaître les gens ce n'est pas leur coller un prénom mais savoir ce qu'ils ont vécu et ce qu'ils affectionnent. Alors qui êtes-vous Elisa ?  

- Moi...

dit la femme avant de marquer une pause.

- Je viens d'Allemagne, enfin du royaume juste �  coté: Hanovre, je suis né l�  bas, ce qui explique mon légé accent, j'y ai grandi, ri et pleuré jusqu'a ce que je rencontre une femme, une Anglaise nommé, Ivy... Je ne la connaissait pas très bien mais en tout cas, plus je l�  voyait quand j'allait chez elle, plus je la découvrais et en même temps j'avais la sensation de déj�  la connaitre... Et puis ce fut le grand amour entre elle et moi... Mais notre amour fut obsène, vulgaire et... Interdi, moi et elle, on fut condamné au bûcher, moi je fut sauvé miraculeusement... Mais je ne pu rien faire pour celle que j'aimais... Et je m'en voudrais jusqu'�  la fin de mes jours...

Sur ces dernière parole, Elisa fesait de son mieux pour retenir ses larmes, elle tenait ses mains derière le dos, elle était face au vent elle regardait l'horizon.

- Un jour, je la vengerait, de n'importe quel manière que ce soit... Je donnerait mon sang pour racheter mon erreur et pour... Pour... Je l'aimait...

La femme se retourna alors vers Yi Ping, elle la regardait droit dans les yeux avant de lui afficher un légé sourire...

- Et dans chaque femmes que j'eu cotoyé... au fond, c'est comme si je recharchait parmis celle-ci Ivy... étrange n'es ce pas?... Par contre une chose est sure, c'est que je suis loin d'en avoir honte, mais parfois je me demande si j'ai vraiment choisi la bonne voie...  

Jack, bien que faisant semblant de rien, écouter avec la plus grande attention ce que disait les deux femme, et il ressentit un léger frison agréable au mot "amoureux", bien qu'il ne soit pas sur que se soit ce mot, il fut chuchoter si faiblement et puis Thisbé semblait ne pas l'avoir entendu. Il douta de son ouie.
L'histoire de cette femme était assez étonnante, trop. Soudainement, comme un présentement, il lui sembla qu'elle mentait, mais il chassa cette idée, elle ne pouvait pas aussi bien joué ce rôle...  

Silk était resté dans la cabine, les mots de Thisbé resonnant dans sa tête, essayant de comprendre ce qu'elle avait voulu dire.
A voir la tête de Mélissande, il devait sagir de quelque chose de serieux mais comment savoir avec des pirates.

Il n'avait pas était sollicité pour une quelqu'onc affaire depuis des semaines.
Son travail n'étant que des tâches courantes dans la vie d'un matelot, le fait que Thisbé sollicite "la confiance placée en lui", il s'agissait forcement d'une affaire importante.

"Je sens un truc gros comme une maison me tomber dessus..." se dit il

avant de se tourner vers Mélissande et de lui demander :

-Alors, de quoi s'agit-il ?

Silk avait pris un air calme mais fatigué, pour ne pas dire blasé. Allez savoir pourquoi, peut-être la tournure très théatrale et dramatique des mots du Capitaine qui prévoyait un prôblème futur et dont Silk ne pourrait échapper.  

  En attendant Barbosa,décida d'aller expliquer �  Jack comment il avait survécu.Il se dirigea donc vers le sillage de l'ange noir noir lorsqu'il entendit le récit des deux femmes,il n'y préta pas importance et continua son chemin.Quand il fut �  bord et qu'il eut trouvé Jack la discusion commença.

  Alors il parait que tu veux savoir comment je m'en suis sorti. Eh bien aprés avoir coulé le galion mon équipage s'est révolté et mon fait prisonnier et il m'ont relaché sur une ile �  priori déserte ce qui n'était pas le cas et sa je le découvris assez vite.Cette ile était habitée par les cannibales ce qui est fréquent dans les caraibes.Ma première préocupation fut de me trouver �  manger ce qui ne posa pas probléme quelque noix de coco sufisait jusquau jour où je tombi sur la tribu cannibale.Apenne m'avait il vu qu'il se jettérent sur moi.Mais par chance il vener de terminer leur encas(quelques officiers)je me saisi d'un des pistolets et tua le chef d'une bal dans la poitrine les nailus prirent la fuite et je récupéris les sabres et les pistolets des officiers et commença ma chasse aux cannibales.Aprés en avoir tué une bonne dizaine,je commençait �  devenir une fine lame et un bon tireur.Mais tu sais que pour réaliser le prjets du galion espagnol j'y ai mis tout mon argent ce qui fait que maintenant je suis endetté.Mais revenons �  nos moutons aprés avoir érré sur l'ile pendant un ou deux ans un galion accosta me découvrit et me fit prisonnier.Aprés quelque mois de travail sur ce navire je commençais �  symphatisais avec l'équipage et pendant une nuit de brume nous primes le galion d'assaut dont moi et Collin un pirate devenu esclave lui aussi  et tuérent tous les soldats y comprit le capitaine.Puis nous écumèrent les mers afin de te retrouver.ce qui nous améne �  la fin de mon récit.  

Mélissande entraina Silk loin du brouhaha infernal qui commencait �  lui monter �  la tête. Elle aussi aurait aimé calmer toute l'agitation qui régnait �  bord pour revenir �  l'Essentiel. Avec Silk c'est ce qu'elle fit, elle alla droit au but n'ajoutant ni grimaces ni autres vaines fioritures �  ses paroles.

- Elle veut que vous tuiez, enfin, que tu tues le général du gouverneur... dit-elle avec une moue exaspérée et craintive.

Sur ce, elle s'assit, guettant la réaction du jeune homme qui était au momet même aussi immobile que Thisbé face �  Elisa. La capitaine, elle, méditait les derniers mots de la tribade...

- Parce-qu'il y a une bonne voie ?  finitait-elle par dire, les yeux plissés par le soleil et la réfléxion.

Bien qu'intéressée par Elisa, Thisbé ne pouvait empêcher son esprit de s'égarer. Dans son for intérieur, la rousse maudissait le nouveau venu qui était monté sur son navire sans lui en demander l'autorisation et qui monopolisait maintenant toute l'attention de son prétendu "amoureux". Presque aussi exaspérée par les évènements que ne l'étaient sa seconde, elle n'entendit pas les paroles de la femme aux cheveux d'argent ce qui lui força de demander :

- Comment, que disiez-vous ?    

- Je disais... en bref...

Répeta Elisa.

- qu'au fond ma vie n'est que vengeance pour un amour perdu, séparé par la mort, une mort injuste!

Dit toujours celle-ci avec colère.

- Si il n'y avait pas cette putain de loi qui ne veux rien dire du tout! Je ne serais guerre ici, au contraire et mieux, dans les bras de ma bien aimée vous comprenez?... Et ça... Chaque jours qui passe, j'en meur petit �  petit...  

"Elle veut que je tue" se répéta t-il

Silk ne broncha pas, on lui avait déja parlé maintes fois de cet acte qui répugne bien souvent et dont la plupart des gens éprouvent un sentiment étrange en prononçant ce simple mot : tuer.
Cela laisse un goût amer dans la bouche pour toute personne qui n'a jamais tué quelqu'un de sang froid.
Une bénédiction et une malédiction pour un homme comme Silk...

"songe"

...
Lorsque Silk sortit de ses pensées, il vit le regard de Mélissande posé sur lui.
Il ignorait combien de temps il resta dans sa rêverie mais la jeune seconde aurait pût pensée l'avoir choqué en parlant si directement.

Sans réfléchir, Silk sourit. Il ne voulait pas qu'elle s'inquiète pour lui mais le résultat fut contraire.
Son sourir était presque malsain placé dans une tel circonstance, comme si cela le réjouissait de tuer.

Il ne s'en rendit compte que trop tard.
Reprenant un air neutre, il essaya de rattraper le coup,

-Tuer, elle peut le faire elle même... le terme ne serait-il pas "assassiner" plutôt ?!  

Barbosa, aprés avoir raconté son récit a Jack vit en haut du mat du Sillage de l'ange noir un animal qui gambadait.
Au début il n'y préta pas attention mais quand l'animal commença �  lui jeter des cailloux Barbosa décida de monter au mat pour aller voir.
Il se rendit compte qu'il s'aqissait d'un petit singe qui ne pris pas peur en le voyant.Barbosa décida de redescendre et de remonter plus tard avec de la nouriture,ce qu'il fit.
Une fois en haut il vit Mellisande discutait avec Silk mais il revint au petit singe,la nouriture se composait de cacahuét,ce qui ne géna point le petit singe qui se régala avidement.
Une fois le repas terminer le singe grimpa sur l'épaule de barbosa se qui ne le géna point mais il pensa que cette animal ne devait pas avoir chaud aussi décida -t-il d'aller lui acheter des vétements mais il se rapela qu'il n'avait pas un sous en poche,aussi il pensa mettre �  profit son nouveau petit compagnon une fois �  terre barbosa chuchota 
�  son oreille et lui dit de prendre des vétements pendant qu'il distairai le vendeur,il fut surpris de voir l'animal s'exécuter et aprés avoir dérober les vétements ils se cachérent dans une ruelle mis les vétements au singe déchira le trop et s'en alla sur le Sillage de l'ange noir en songeant �  un nom pour son compagnon et enméme temps trouver Thisbé pour s'exuser de débarquer sans crier gare ce qu'il devait absolument faire car elle lui ofrait tout de méme le droit de circuler sur son batiment.
Une fois �  bord il alla �  la cabine toqua �  la porte et attendit qu'on lui ouvre.Quand Thisbé lui ouvrit il entra et la discusion commença.

  Madame, voillez je suis venu m'excuser de débarquer aussi brusquement et je vous prie d'accepter mes excuses et je vous remerci de me laisser circuler sur votre batiment.
Puis il sorti et alla se dans une des cabines restantes et alla se reposer et trouver un nom pour son nouveau compagnon.
   

Mélissande répliqua sur la défensive :

- Bien sûr qu'elle peut le faire elle-même mais elle veut que se soit vous. Et assassinez... Oui, si vous entendez par l�  tuer quelqu'un de choisit avec discrétion et habileté.

Mélissande oscillait entre tutoiement et vouvoiement, attirance et effroi. Ces deux sentiments mêlés avaient un gout, bien qu'un peu amer, délicieux selon la seconde. Elle s'arrêta, et scruta le bout de ses phalanges blanchâtres. Etait-ce un habile stratagème pour fuir le regard de Silk ?


Surprise par la visite de Barbosa, Thisbé eut une nouvelle fois du mal �  se concentrer sur la discution qu'elle entretenait avec Elisa. Malgré sa dissipation, lorsque les derniers mots de la jeune femme furent prononcés, l'intérêt de la rousse s'aviva. Elle hésita entre plusieurs paroles :

- N'est-ce pas un peu trop romancé ? Ne trouvez-vous vraiment aucun attrait �  la vie que vous menez présentement ?

Ce qu'elle jugea vite un peu trop sec �  dire face �  quelqu'un qui semblait au bord des larmes. Elle opta finalement pour :

- Allons. Oui je comprends bien sûr. Mais �  chacun ses injustices n'est-ce pas ? Toutes les filles de ce navire portent une plaie vive et brulante, fruit amer de quelques histoires injustes, chacunes le surpassent comme elle peut.

La capitaine marqua une petite pause dans le flux continue de ses paroles. Elle hésitait �  chaque mot, : il lui semblait pourtant avoir vu la même femme au bras d'un homme et plus heureuse que jamais ! Mais sa vision était fugace, trop pour que Thisbé soit sûre de ses pensées. Elle attendit encore et finit par déclarer, la voix bourrée de sous-entendus :

- N'y a-t-il pas des avantages à votre existence nouvelle ?

Sur ce, elle se tourna un peu plus vers la tribade, la fixant avec insistance comme pour sonder �  travers ses pupillles le vrai de ses paroles.  

Silk attendit un moment en observant Mélissande avant de prendre la parole :

-Dans tous les cas, je n'ai pas vraiment le choix.

En réalité, hôter la vie d'un homme ne le gênait pas...bien au contraire. Mais il connaissait maintenant le fonctionnement des personnes avec qui il voyageait.

Pour la plupart, ces pirates ne tuez pas pour le plaisir mais pour le goût de la libertée et pour atteindre un but.
Le jeune assassin n'eut jamais besoin d'avoir un but. Tuer était sa raison d'être.

Le plaisir qu'il en tirait était suffisant et peu de personnes comprennaient ça, beaucoup d'autres s'en effrayaient.

Tout en se demendant comment il pourrait expliquer ça �  Mélissande sans risquer de passer pour un monstre, il l'observait.
D'un air triste, se rendant compte qu'ils n'étaient pas si proches, il la regardait comme si c'était la première fois qu'il posait les yeux sur elle.

Lorsque la blonde releva la tête, Silk baissa la sienne pour masquer son regard de sa capuche, incapable de reprendre son air habituel.
Il demenda d'une voix la plus naturel possible :

-Il me faudrait un maximum de détails et de renseignements, plus j'en saurais, plus il me sera facile de faire mon travail.

Il resta silencieux une minute. Il remplaça son regard nostalgique par un plus sombre, sans émotion apparente.
Il releva la tête et regarda Mélissande dans les yeux, guêttant sa réaction.  

Pacome c'est comme ça que je vais t'appeller désormais tu porteras le nom de Pacome.
Barbosa était content son protégé avait enfin un nom et il s'en réjouit car l'animal lui répondit d'un cri strident.Mais il repença �  Colli lui qui pendant l'afrontement contre les anglais c'était si bien défendu et qu'il fut poignarder dans le dos,Barbosa avait juré de le venger en tuant son agresseur.Mais malheuresement il lui avait échapper.
Barbosa médita le reste de la journée dans sa cabine et repensait encore et encore �  Collin quand un grésillement se fit entendre mais il ne s'agissait que de Pacome qui grattait �  la porte pour sortir?Barbosa lui ouvrit la porte et le singe grimpa en haut du mat puis il repensat �  Thisbé qu'il avait surement déranger hier en venant s'excuser puis il se rappela qu'il ne lui avait pas parler de son nouveau compagnon et que peut etre elle le découvrirai et le turai pensant qu'il s'agirait d'un passager clandestin venu chipper des vivres,cette idée l'horifia et pour qu'une telle chose n'arrive pas il décida de l'inviter �  déjeuner et de lui parler de Pacome.  

Jack réfléchit, puis se rappela qu'il était en présence de Thisbé dans un but précis... Il remonta sur le pont et regarda Thisbé en une conversation qui semblait ne pas l'interresser. Viendrait t-il l'aider a se défilait?
Soudain, elle sembla être intéressait. Dommage, il ne pourrait plus être le sauveur, ou monopolisé... Il se demanda soudain s'il ne se voilait pas la face en prétendant a lui même que ce n'était qu'une suzeraine, et rien d'autre pour son cœur...
Il ne préférer pas la déranger, elle pourrait lui en vouloir. Il rechercha "l'assassin", il était au prises avec Melissande, et non loin, barbosa donnait des cacahouèete a un singe, décidement il ne rester que l'ennui comme compagnon, les autres était occupé...  

Barbosa grimpa sur le pont et vit Thisbé sur le pont il la rejoignit et lui dit:
   Je vous invite �  diner ce soir sur mon batimentj'ai une affaire on ne peux plus importante dont je dois vous parler et j'aimerai que vous soyez présente.Merci de bien vouloir venir
   Au revoir.
Puis il descendit et s'en alla.  

Le repas était servi le cochon au jus entouré de tomate avec une sauce légerement épicé et des pommes de terre avec des herbes aromatique tout scela accompagné d'un bon vin rouge pour satisfaire la soif. Il ne manqué plus que une chose:l'invité car en effet Thisbé n'était pas encore arrivait.  

- Hein?... Que voulez vous dire par là?

Repondi spontanément Elisa qui ne comprenait guerre ce que la femme lui disait, avec sa manche, elle s'ésuya une larmes qui avait coulé.

- Enfin bref, je peu vous suivre... Enfin je veux dire par l� , si je peu rester quelque temps, enfin si je ne vous gène pas... Et... L�  bas l� , la jolie demoiselle répondant au nom de Yi ping... Je la trouve bien mystérieuse mais au fond... elle... elle... Elle est bien!

Dit la tribade en rougissant.

(hrp: L�  Elisa n'est pas encore avec silverblade je précise, tout ce qui ce passe ici c'est le passé ;) )  

- Restez tant que vous voudrez Elisa, mais je me dois maintenant de vous laissez.  

Sur ce, Thisbé laissa la tribade et tourna les talons. La capitaine chercha longtemps sa seconde qui était en pleine discussion avec Silk :

- Vous aurez ces renseignements, lui avait-elle dit puis, après un long silence durant lequel son visage torturé se voulait impassible la blonde avait déclaré :

- Mais laissez-moi y aller avec vous.

Mélissande avait ensuite entrepris d'expliquer la ronde du général, le moment propice �  l'attaque et autres détails importants. Thisbé arriva au beau milieu de son explication. Elle prit juste le temps d'apprendre �  sa seconde qu'elle s'éclipsait pour quelques temps et que, par conséquent, Mélissande avait pour ordre de garder le navire. Après ces menues paroles, la rousse s'en fut d'un pas étrangement inscouciant.
Lorsqu'elle arriva sur le navire de Barbosa, la nuit avançait déj�  et le port semblait en proie �  une douce langueur. Toute l'agitation s'était calmée même si, de temps �  autre, deux ou trois soldats traversaient le port �  la recherche du mystérieux voleur.
En constatant cela, Thisbé pensa �  Totus. Où était-il en ce moment même ? Sur son navire... ou en fâcheuse posture ? Elle franchit la passerelle du navire de Barbosa en songeant �  cela...  

-Mais laissez-moi y aller avec vous.

Silk ne bougeait plus, il resta le regard perdu dans le vide, n'écouttant la suite que par pur reflexe.
La jeune femme avait sans doute tout prévu, ne lui laissant pas le temps de répliquer avant de passer aux choses serieuses.

Il cherchait désespérement un moyen de l'en dissuader et ne fit même pas attention �  Thisbé qui passa en coup de vent.

Le jeune assassin ne savait que trop bien comment tout cela se déroulait, il ne voulait pas qu'elle voit ça.

-Je ne... commença t-il

Cependant,

"soupir" -Bon, je suppose que ce n'était pas une question, dis Silk

Il s'approcha de Mélissande, ses yeux fonçé dans ceux turquoise de la seconde.
Arrivé assez près pour qu'on puisse comparer leurs taille, il prit un air sombre et froid comme on ne l'avait jamais vus et dis d'une voix calme, lente et effrayante :

-Ceci n'est pas une promenade de santée, si tu me cause des problèmes, c'est toi que je tuerais.

Sur ce, Silk disparut dans les méandres du navire afin de pouvoir se préparer.

Il se trouva un coin tranquille dans les ponts inferieurs, �  l'abri du tumulte de l'exterieur et alors qu'il bichonnait ses nombreuses lames, ses pensées étaient tourné vers une blonde aux yeux clairs.

"Je ne sais pas ce que tu as en tête mais je ferais tout ce qu'il faut pour que tu ne vive pas ce que j'ai vécu" ce répétait-il sans cesse  

Mélissande, un coude posé sur le bastinguage regardait le soleil s'échapper au loin. Il lui semblait que l'astre fuyait toutes les noirceurs et les bassesses d'ici bas. Si elle l'avait pu elle l'aurait surement suivit dans sa fuite éperdue.
Mais son regard alla maintenant �  la ville qui s'endormait, coupant court �  sa rêverie. Son esprit se plut �  imaginer la vie de ceux habitant l� , le regard tourné vers l'océan et qui n'osaient pourtant pas s'aventurer plus loin que leur port. Quelle triste existence ! Elle se tourna alors vers l'intérieur du navire. On s'activait moins �  bord, la nuit ayant imposé, comme �  la ville, un voile apaisant. N'y avait-il qu'elle qui bouillonait prise par l'envie de partir �  nouveau, de faire voile loin ? Pourquoi avait-elle voulu accompagner Silk ? Pourquoi ! Son seul désir avait jusqu'ici été de fuir l'humanité entière, comme le faisait si bien l'astre solaire disparu tout �  fait maintenant, alors pourquoi ? En premier lieu, elle ne chercha pas et préféra aller se réfugier l� -haut dans le nid de pie où jouait le vent.  

Une fois que Thisbé était entré dans la cabine Barbosa lui proposa une chaise et le diner commença.Quand au beau milieu du repas il prit la parole:  Je vous ai convoqué sur mon navire pour vous parler d'une chose.Je voudrait connaitre vos pensées �  travers mon égard,je voudrais savoir si vous me trouvait sympathique ou bien si vous éprouvait de la haine pour moi, si c'est le cas, je m'empresserai de partir. A c'est mot il se leva pour comtempler la nuit sans lune et ptit un bout de pain siffla et Pacome arriva se saisi du bout de pain,il allait s'en allait quand Barbosa le rappela �  l'ordre et lui de saluer l'invitée � ces mots le petit singe fit une courbette et s'en alla.Je voulais ausi vous parler de Pacome mon singe que j'ai découvert, je l'ai apprivoisé et domestiqué bien sur mon chirurgien m'a dit qu'il ne portait aucune maladie.Sur quoi je vous laisse terminer et vous pourai regagner votre navire enéspérant que se repas vous ai plus.
     

Elisa était sur le pont et elle regardait toutes lef femmes �  bord, les dévisageant une par une... Elle tomba nez �  nez avec Yi ping.

- A tiens resalut...

Dit timidement la femme.

- C'est un chouette navire ici... Mais c'est quoi ce bordel, qui est ce... Jack machin chouette?... Et ils sont passé où les autres?...

S'intérogea t elle.  

Yi Ping avait l'air grave. Le vent jouait avec sa chevelure noire et brillante. Sur ses joues plates et dans ses yeux bridées était née une noirceur auparavant inexistante.

- Ils vaquent �  leurs occupations. Thisbé doit courrir après Jack et Jack après elle. Mélissande doit être en pleine bataille avec elle-même, elle sourit, pour changer. Et nous autres... On profite du repos que nous offre cette agitation.

Sur ces mots, celle qui était maintenant plus ombre que femme invita Elisa �  rejoindre Isaure et quelques autres qui buvaient en festoyant sans pourtant faire trop de bruit. Parmis elle, une silhouette noircissait le tableau : Trompe-la-mort. Celui-ci, assis dans la nuit laissait sa figure en proie aux flammes dévorantes d'une lanterne. Il jetta un bref regard �  la tribade avant de se détourner. Isaure au contraire, semblait être une bayadère perdue. Tous les tissus luxuriants, gorgés de lumière qui la parait mettaient en valeur sa figure et le sourire qu'elle arborait pour acceuillir Elisa.  

Silk avait bien plus de temps �  tuer que de pierre �  éguiser.
Ne sachant que faire, il remonta sur le pont.

Alors qu'il se roulait une cigarette, ses yeux cherchaient sans qu'il ne s'en rende compte une personne bien particulière.
Après avoir pris une bouffée, il souffla la fumée vers le ciel étoilé et aperçus dans la mature un drôle de pavillon doré...

Silk s'acouda au bastingage et fuma tranquillement sa cigarette sans quitter de vue la silhouète perchée l�  haut.

Il était nerveux, sa réaction tantôt avait pour but d'effrayer Mélissande mais le contrecoup était qu'il ne savait pas trop comment l'aborder après l'avoir directement menacé. Comment réagirait-elle ?

Sa clope arrivait �  sa fin et il lui fallait trouver une solution. Et si c'était �  cause de lui qu'elle restait seule l�  haut ?
Silk plissa les yeux, cette pensée le perturbait.

Il jetta son mégot par dessus bord et commença �  grimper. Il devait lui dire qu'il n'avait rien contre elle, qu'il voulait juste lui éviter une horreur de plus, et que...

-Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose Mélissande.

Le jeune homme se tenait debout derrière elle alors qu'il avait prononçé cette phrase. Il se tenait droit, sa respiration était profonde dut �  une ascension particulièrement rapide. Sa capuche était enlevé, laissant ses cheveux noirs voler dans le vent et son regard était déterminé.

-Tu compte beaucoup pour moi, alors... pardonne moi.  

Jack n'avait pu s'en empêcher, la jalousie le tenaillait, Il était amoureux de Thisbé, et curieux de savoir ce que voulait son collègue... Pour se persuader d'y aller, il se dit que sa suzeraine aurait peut-être besoin d'aide, mais il en douter... Il marcha jusque devant la passerelle, puis se rappela que Thisbé avait encore ces armes, il était sur son navire et personne expté elle avait le droit de porter une armes...
Il voulu allait chercher une arme dans la salle des armes, mais il n'avait pas la clef, encore une idée absurde... Tan pis, il se servirait des mains!
Il arriva a la passerelle et la franchi pour quitter le "sillage de l'ange noir", puis chercha le navire de Barbosa, et finit par le trouver. Il plongea puis nagea en silence jusque l'arrière du navire, et commença a escalader les balcons, c'était si facile... Il regarda par la fenêtre le diner. Il entendait un peu. Soudain le capitaine Barbosa se leva, et regarda par la fenêtre. Jack sauta et se raccrocha au balcon inférieur, le balcon fit un petit "crack", mais tena bon.  

Il faisait froid l�  haut. Plus que sur le pont où riait Isaure. Quand Mélissande vit Silk apparaître elle détourna le regard. Quand il prit la parole, elle sourit.  Son expression triste et butée était maintenant plus satisfaite que mélancolique. Elle se tourna. Ses yeux étincelants �  la lueur de la lune, elle faisait face �  Silk, ne scillant plus.

- Non, non... Oublies. Je croyais que... T'accompagner... m'aurais aidé �  mieux... vous comprendre ?

Thisbé, surprise par la tournure que prenait ce repas, avait arrêté de déguster le met délicieux qui tronait dans son assiette. Elle répondit rapidement aux questions de Barbosa :

- De la haine ? Alors que vous m'invitez sur votre navire sans me connaitre ? Je vous hairais pourquoi ? La seule chose qui jusqu'ici m'a déplu c'est que vous naviguiez sur le pont de mon navire sans que je sache votre nom.

Elle s'arrêta : un bruit étrange venait de naitre au dehors... Mais, voyant qu'aucun évènements ne lui faisaient suite, elle reprit :

- Beaucoup trop de gens de notre espèce haïssent gratuitement. Je suis de ceux qui pense que les pirates devraient s'unir plus que se haïr pour faire face aux autorités. Mais j'en ai trop dit. En tout les cas merci pour ce repas.

Quand Thisbé vit Barbosa partir après un "au revoir" expéditif et hésitant, elle rit. Etait-ce une façon de recevoir ?! Les manières un peu rustres du capitaine la faisait plus sourire que l'offusquait aussi quitta-t-elle le navire sans rancune. Lorsqu'elle fut sur le pont il lui semble une nouvelle fois entendre le bois grincer : un espion ? Après les quelques mots qu'elle avait échangés avec Barbosa... La jeune capitaine fit le tour du pont, la tête par dessus le bastinguage. Soudain, une silhouette lui apparut. Elle dégaina son sabre avec férocité, prête �  fondre sans pitié sur l'intrus...  

Jack attendit, il ne se passait plus rien en haut, il se soulagea un peu a mesure que le temps passé. Il remonta par-dessus la barrière qui protégeait le balcon, elle donnait sur une chambre plutôt luxieuse.
Soudain, il entendit une lame se tirait, une joli silhouette avait aparrament tiré son sabres, 2 étage plus haut. Il sauta et se mit sur la barière, prêt  sauté en arrière. Soudain il pensa que cette silhouette avait peut-être un pistolet alors que lui n'avait pas d'armes. Il réfléchit, il aurait tout le temps de sauté plus tard. Ces réflexion se firent en un dixième de seconde.
Il se retourna, et regarda la silhouette. S'il elle faisait un pas, un crit ou quoi que ce soit de menaçant, il sauterait...

  -Que me voulez-vous? dit-il en transformant sa voix, qui êtes-vous?

Il l'avait dit ça juste assez fort pour que la silhouette l'entende...  

Thisbé tremblait. Elle ne savait pas nager et pourtant. Elle aurait donné sa vie plutôt que de laisser s'en aller ce fuyard. La rousse hésita : soit elle lui tranchait le ventre sans autre forme de procès, soit elle usait de ruse... Ses réfléxions ne durèrent pas longtemps :

- Je pourrais vous retournez la question : qui êtes-vous ?

Sa réplique était un souffle inaudible que le vent emporta bien vite.  

Jack continuait de réfléchir, il venait d'entendre la voix de Thisbé, et elle venait de donner une réponse a la 2eme de ces questions... Il ne soufrerait que de questions si elle le reconnaissait. Si seulement il avait une arme! Quelque chose pour se défendre, bien qu'il n'oserait jamais frapper Thisbé, il ne se le cachait plus, il était amoureux...

  -Un jaloux... dit-il toujours en se cachant la voix, vous avez l'avantage, je suis désarmé, a votre merci, alors que voulait vous faire de moi?

Il ne se rendrait pas, il préférait sauté que de dire ces sentiment envers Thisbé avant l'heure, il ne voulait pas tout gâcher en disant en avance... Il faisait noir, et ne distinguer pas grand chose de Thisbé, malgré sa vision de lynx...  

Thisbé était presque sûre maintenant : il allait s'enfuir. Fuir sans qu'elle ne sache s'il avait de bonnes ou de mauvaises intentions. La capitaine serra les dents, folle de rage �  l'idée qu'elle ne pouvait que le perdre. Thisbé fit un pas en avant, l'inconnu un en arrière. C'éttait aller si vite. L'autre avait été si rapide que la rousse crut reconnaitre l'habileté de Jack. Elle n'en dit rien : c'était absurde. Pourquoi aurait-il visité le navire de Barbosa comme un voleur ? Un jaloux... ! Non. Et pourquoi pas ? Elle hésita et demanda d'une voix tremblante :

- Jack ?  

Jack regarda, tout semblait calme entre la femme, bien qu'elle venait de faire un pas, Soudain, elle dit son nom d'une voix tremblante. Elle hésitait, fatale erreur. Il sourit, et son sourrire se refléta grâce a la lune. Ce sourrire ne voulait rien dire, mais si c'était bien Thisbé, elle le reconnaitrai. C'était un rendez-vous.
Il sauta a l'eau.  

Thisbé sourit elle aussi �  la vue du sourire de celui qui lui faisait face. Pour le reste, elle ne comprit pas... Du moins, ne crut-elle pas comprendre sur le coup. Elle voulait faire quelquechose. Le menacer ? Les armes pendant �  sa ceinture la tentaient et pourtant.. Elle courut dans la direction qu'avait emprunté Jack bien que cela lui sembla absurde. Elle courait �  en perdre haleine, puis, elle perdit le nageur de vue. Le capitaine avait surement préféré les profondeurs... Judicieux. Hors d'elle elle continua sa course, affolée par la fraicheur de la nuit et les derniers évènements de la journée. Elle s'effondra bientôt sur un tonneau qui trainait l� . Absurde ABSurde! ABSURDE ! Elle implosait. Un bruissement, l'eau mouvante qu'on effleurait ? Elle se précipita.  

Jack venait de remontait, il inspectait la cote a quelque distance de l� , quelque mètre, rien ne bougeais. Il avança, soudain, il lui sembla voir un mouvement. Il n'était plus qu'a 2 mètre de la cote. Il vit un mouvement. Il plongea et essaya de partir. Soudain, il repensa, c'était un tonneaux! Surement un chat qui faisait son repas d'un tonneaux de poisson... IL ressortit la tête de l'eau pour regarder a 5 mètre les quai, mais la nuit cachait toujours...  

Son déplacement avait été d'une discrétion extrême. Elle s'accroupit pour regarder la surface de l'eau. Il était l�  sans doute : l'océan, bien calme près des quais, ondulait suite �  un mouvement de Jack. C'était sûr... Et si elle plongeait ? Elle réfléchit : trop épique. Et c'est si près du but qu'elle abandonna : Thisbé avait trouvé Jack. C'était l'essentiel. Qu'il ne veuille pas la voir maintenant elle le comprenait, aussi s'en fut elle, légère, comme si l'avoir retrouvé sans même lui avoir adressé la parole avait apaisé sa fureur. La rousse rejoignit le "Sillage de l'Ange Noir" qui étirait ses mâts macabres vers la lune cachée par deux nuages. La capitaine s'enferma dans sa cabine. L� , posée sur sa table d'acajou luisait une statuette d'or constellée de pierres précieuses...  

Jack vit Thisbé s'en allait, il eut un pincement au cœur, il avait fuit, fait courir cette femme. Il s'en excuserait plus tard, il devait savoir ce qu'il allait lui dire. Il remonta sur les quais, et commença a déambulait dans la rue, Il pensait.
Il se résolut, il n'y avait rien a dire de plus que la vérité. Il partit en dirrection du "sillage de l'ange noir", et monta a bord. Il alla a sa cabine, a peine 1/2 heure était passé entre la fuite du navire de Barbosa et quand il toqua a la porte de Thisbé, a un des moments les plus difficiles pour lui depuis bien longtemps!  

Thisbé, surprise ne se précipita pas. Elle contemplait l'océan de sa cabine, la déranger maintenant ! Et après pareille soirée ! Elle se leva tout de même, une moue renfrognée au visage. Mélissande surement pour quelques anomalies se tramant �  bord. Elle soupira, ouvrit et quelle ne fut pas sa stupeur ! Jack. Il se tenait trempée, devant elle. Thisbé hésita une nouvelle fois. Que faire, que dire ? Elle fit un signe de la main pour l'inviter �  entrer. Sur le pont, on riait.  

Jack entra, l'eau avait sécher, et maintenant seul ces cheveux resté moullet, voire trempé dégouliné sur sa chemise. Il entra. Il voyait la statue. Il lui sembla que c'était la première fois qu'il entrait dans la chambres, d'habitude, il s'était contenté de traversé pour allé au secrétaire.
Il avança, ne sachant que faire, il resta debout dans la pièce, sans croisé de regard. Soudain, il leva la tête et regarda Thisbé droit dans les yeux quelques secondes, puis rebaissa la tête. Il lui sembla qu'elle était plus surprises qu'en colère, mais la colère pouvait rester un moment...  

Thisbé fixait Jack,elle. Elle le fixait d'autant plus que lui fuyait tout ces regards.  Bien que ne sachant que dire, la confrontation ne lui faisait plus peur. Elle porta la main �  sa chevelure rousse qui ondoya un instant renvoyement �  la pièce des rayons lumineux. Puis, signe habituel de son  inactivité, elle se mordilla la lèvre. Bientôt, elle frappa du poing sur la table. Et le silence résonna longtemps de ce coup, témoin formidable du bouillonement intérieur tiraillant Thisbé ... et Jack ?  

Jack ne savait que dire, il lui fallait encore s'expliquer, mais Thisbé semblait déj�  être de mauvais poil... Il ouvrit la bouche... mais la referma sans rien dire, il ne savait comment s'exprimer.

  -Désolé, dit-il, Je n'aurais pas du, mais...

C'était déj�  un début, mais insuffisant. Il réfléchit, peut-être que Thisbé aurait mieux? Mais il savais, Thisbé avait le droit d'être en colère, elle avait le droit d'être ennerver, et cela n'allait pas l'aider!  

La capitaine parvint pourtant �  se calmer. Elle sourit en repensant �  la réponse de Jack lorsqu'elle lui avait demandé qui il était. Un jaloux... Thisbé s'assit. Elle faisait face �  Jack maintenant. Elle apaisa sa colère, essayant de faire vite : vraisemblablement le capitaine était mal �  l'aise, sa fureur ne résoudrait rien...  

Jack était effectivement mal a l'aise, mais regardait maintenant Thisbé, elle s'assit, elle essayait de se calmer d'après lui... Pire qu'il ne le pensait. Pourquoi c'était si dur? Et elle ne l'aidait pas, elle était en colère, et puis soudain elle s'assayait, il attendait la réaction, se préparant...
Son regard tomba sur la statue, cette foutue statue ne l'aider pas n'ont plus, elle le rendait encore plus mal �  aise, mais il ne savait pas pourquoi.
C'était �  elle de répondre... Il pensa intérieurement qu'il aurait du prendre une arme, ça l'aurait vachement aidé, cette pensé lui rendit un peu de courage!  

Thisbé était maintenant dans le même état que Jack. Elle se décida enfin à parler :

- Allons, Jack... Qu'y a-t-il ?  

Sa question était idiote. Elle le savait ! Mais,selon elle, parler était absolument nécessaire. La capitaine ne supportait plus la vision de son compagnon, le visage torturé par le doute et l'anxiété. Elle attendit une réponse �  sa question.  

Jack soutit, releva la tête, toute hésitation, toute trace d'anxiété avait disparut.

  -Il y a que je vous aime...

Un peu rapide, mais sa éviter de tourné une heure autour du pot, ce dit-il... Il lui falait y arriver, et il n'avait jamais était vraiment bon pour les poème qui dure des heures qui dise toujours la même chose: Je vous aime, mais il le dise en 3 heures! Il espérait pourtant que cela ne dérangerait pas Thisbé...  

Thisbé ne fut pas complètement surprise. Elle se leva, pour se trouver �  la même hauteur que Jack. Celui-ci impassible comme souvent, impressiona plus que de coutume la capitaine qui, malgré cela, porta sa main au visage du capitaine. Peu de temps après, c'est ses lèvres qui se joignirent �  celles de Jack.
Bien qu'heureuse, la rousse s'effrayait elle-même... Elle s'était promis que plus jamais elle ne se laisserait piégé �  ce dangereux jeu de l'amour ! Etait-ce si dur ?  

Jack fut parcouru par un doux frison, il prit cela pour un "moi aussi"! Passant le bras autour de la taille de Thisbé, il commença a l'embrasser passionnément, les corps se raprochait l'un de l'autre...
Jack fut tout de même surpris de constater que Thisbé n'avait pas été énormément surpris... Enfin, il aurait tout le temps d'y réfléchir plus tard!    

THisbé, trop sauvage auparavant retrouvait les plaisirs auxquels elle avait gouté dans sa jeunesse. Elle s'offrit �  Jack avec passion laissant de côté sa fierté qu'elle arborait souvent comme une infayible protection.
 Dehors, on entendait les marins rires mais leur capitaine semblait être �  mille lieus de l�  : goutant �  un bonheur depuis longtemps oublié.

Au matin, le soleil inondait la cabine de ses rayons...  

Jack se leva, s'habilla puis sortit de la cabine. Il était encore tôt, et seul ceux de quart était levé.
Il entra dans la cabine prêtait, et prépara le cas de secours au cas ou Silk aurait quelque problème... Mais cette nuit de plaisir le hanté, le rendant heureux et l'empéchant de bien réfléchir, mais il n'es avait rien a faire, il était heureux et souriant. Dehors, un soleil illuminant nargait Jack, qui ne put s'empécher d'aller sur le pont profiter du soleil.  

Alors que la lune était encore bien haute dans les astres, innondant de sa pâle lumière le port tranquille, Silk essayait de comprendre pourquoi une femme telle que Mélissande voudrait le comprendre.
Il s'était assis non loin d'elle, la tête appuyé contre le mât, ses yeux comme hypnotisés par la lune.

-En général, on ne cherche pas �  me comprendre. On se contente de savoir si je peut faire un travail et une fois que c'est fais...on m'oublie, dit-il comme pour se trouver une explication.

Il resta un moment à contempler la lune puis ajouta :

-Tu peus m'accompagner si tu le souhaite. Si cela te permet de me comprendre, j'en serais ravi mais...ce que tu risque de voir ne te plaira sans doute pas et �  ce moment, tu feras comme les autres : Tu auras peur, tu fuiras et tu m'oublieras.

"Bien que je ne le souhaite pas, malgré ta force..." pensa t-il

-Tu est différente, mais c'est ce qui risque de ce passer.

Silk se leva,

-J'ai encore pas mal de choses �  préparer, tu ferais mieu d'en faire auttant, finit-il par dire avant de se diriger vers le bord du hunier.  

Mélissande avait rennoncé �  l'accompagner. Elle l'avait dit �  Silk d'un ton tranchant, sec : la seconde savait qu'elle était allé trop loin. Pourtant, un sombre projet naissait sous sa pupille d'azur. La blonde n'en disait rien, promettant même qu'elle resterait �  bord tout le jour pour surveiller avec calme l'équipage et les abords du navire.

Thisbé, elle, dormait toujours quand le soleil se leva. Lorsqu'elle ouvrit un oeil, la rousse fut surprise : il était donc si tard ? La capitaine se leva en vitesse, la journée allait être longue et difficile. Pour commencer, elle convoqua Jack, Silk et Mélissande dans sa cabine. La mort du général devait être programmée �  une heure fixe, et le vole des documents qui le pousserait �  soutenir les corsaires également, du moins s'était ce que pensait Thisbé. Une fois tout le monde présent, elle prit la parole :


Thisbé s'arrêta, puis reprit quelques instants plus tard :

- Il nous reste donc �  fixer : Qui sera le fameux voleur ? Quand la mort du général devra-t-elle s'organiser.

Sur-ce, elle qui seule était restée debout, s'assit, attendant une réponse. Jack lui faisait face et en croisant son regard, Thisbé ne put s'empêcher de sourire...  

Jack sourit également, il réfléchit tout de même, réussissant a se calmer et a remettre son esprit en place.

  -Tout d'abord, le fort est bien protégeait, Totus n'a même pas pu rester plus d'une demi-heure... Et n'a pas pu s'approcher de son objectif, il a du ce replier sur le palais du gouverneur, dit jack, et même si on lui volait et qu'on faisait précion, on ne sait même pas s'il va coopérer, il y a des canons dans ces tours, et cette personne est ami avec l'ange noir de la mort...

Ces pensée funeste avait pour seul effet de l'amuser... Il venait d'avoir une idée plus simple...

  -Euh... C'est pas un peu bête? continua t-il après ce sourire, on a des document génant sur le gouverneur, et nous on veut en voler d'autre pour que le gouverneur nous donne cette lettre de marque? On qu'a faire précion nous même sur le gouverneur, puis le tuer, il est tout de même moins bien défendu...  

Thisbé eut une moue dépréciative.

- Pourquoi pas, mais votre lettre de marque ne pèsera pas bien lourd. Il ne faudra pas beaucoup de temps pour que l'on associe l'assassinat �  l'obtention de votre lettre de marque... Remarquez... oui. Il en va de même pour le général même si, de par son coté compliqué, la solution du générale me paraiossait plus sécurisante.

La capitaine se tut, elle fixait maintenant Mélissande, étonnament sérieuse depuis le début de la "réunion".  

Jack réfléchit, même compliquer, Thisbé avait raison. En voyant sa moue il sourit pour lui remontait le morale. L'idée lui parut judicieuse: attaquer le générale était plus sur...

  -"Votre" lettre de marque? dit-il en insistant sur le votre, et si on se vouvoyait? Pour le reste, vous avez raison...

Il sourit, Mélissande était bien trop sérieuse a son gout, "on entère personne, soit joyeuse et ne reste pas aussi calme, festoie" pensa t-il intérieurement.  

Elisa festoyait avec les autres filles, elle était heureuse et passait de bon moment en compagnie de Yi Ping... Ensuite, la tribade décida d'en savoir un petit peu plus sur elle...

- Et vous venez d'où exactement, comme ça? Très cher...

Dit la femme se servant un verre de vin.

- Vous êtes né où?  

Thisbé rit après les paroles de Jack. Puis reprenant son sérieux, elle enchaîna :

- Hm... Autrement dit, la solution du générale est conservée. Le tout est de faire vite : qui volera les documents ?

Mélissande hésita �  prendre la parole "Moi", aurait-elle dit... Sa capitaine s'éparpillait en sourire, ce qui énervait prodigieusement sa seconde. Merde alors ! Elle avait toujours aimé sa capitaine pour son intégritée etsa solitude... Valeurs incertaines ces temps-ci.

Sur le pont, Yi Ping regardait Elisa. L'asiatique répondit en désignant du doigt l'horizon :

- De là. De l'océan. J'y suis née, j'y mourrai.  

-Si je puis me permettre, commença Silk à l'attention de ses compagnons.

Toute cette histoire parraissait bien compliqué pour un simple assassina et l'affaire restait floue :

-J'aimerais éclaircir certains points...si j'ai bien compris, vous voulez volez des documents �  ce Général puis faire pression sur lui pour qu'il convainc le Gouverneur de faire quelque chose.

"Sans doute de faire de Jack un corsaire" songea t-il

Il s'arrêta un moment pour voir la réaction des autres mais apparement, il avait bon jusqu'�  maintenant.

-Bien, mais qui nous dit qu'il fera ce qu'on lui demende ? Il n'est sans doute pas devenu Général pour rien et dès qu'il le pourra, il sonnera le branle bas et nous arrêtera. La "mission" en elle même n'est pas compliqué mais le facteur humain n'est pas �  négliger. Pourrais-je savoir pourquoi vous n'obtenez pas ce que vous voulez ?


Après un résumé expliquant le vole des documents par Totus et la demende du Gouverneur de retrouver le voleur, Silk compris où se trouvait la complexité de l'affaire.

Alors que tout le monde essayait de trouver une solution, Silk réfléchissait sans se préoccuper de ce qui se passait autour. Ses yeux fixaient le sol, son regard perdut dans le vide :

"J'ai bien une idée mais... ça risque de plus m'emmerder qu'eux" pensait-il  

  -Moi ou Totus, dit Jack en regardant Thisbé.

Le ton ne souvelait pas de débat, mais était plutôt doux. Dehors, Totus revenait par canot par la mer jusqu'au bateaux de Thisbé, ou il trouva une espèce de fête silencieuse. "1 louis d'or pour amarer un canot!" se dit Totus, tout en motant la passerelle.  

Thisbé frissona alors que Mélissande reprenait du poil de la bête : Silk ne serait donc pas le seul �  se coltiner le sale boulot ! La capitaine dodelina de la tête en caressant la soie de ses cheveux. Elle se tourna vers Jack :

- Comment vous départagez ?  questionna-t-elle.

- Duel ? renchérit aussitôt Mélissande avide de voir les deux frères au combat.
Elle vérifierait alors s'ils étaient aussi bons qu'on le laissait dire... La blonde planta ses pupilles dans celles de Thisbé qui ne scilla pas. Celle-ci tourna simplement la tête en direction de son amant pour attendre une réponse. Elle ne s'était pas prononcée mais quelquesoit son jugement, c'est Jack qu'elle interrogeait du regard.  

Jack ne put s'empêchait de sourire! Dans quelle monde vivait ton au point qu'on ne puisse s'entendre que par la violence? Il regarda Melissande, l'air moqueur:

  -Il y a un organe qui s'appelle la langue et qui permet de débattre... On est pas obligé de toujours se battre  

- Oui...

Murmura Elisa.

- C'est déj�  mieux de naitre l�  bas que sur la terre... Certes j'étais �  proximité de la mer du nord, mais malgré tout elle était très éloigné de moi... Mais ici je me sens bien, de plus votre compagnie me réconforte.

Dit toujours celle-ci, elle étendi ses jambe et ses bras tout en baillant la bouche grande ouverte...

- Rhalala... Qu'es ce que je peu être crevée moi... Bon je reprendrais bien un peu de vin... Et vous Yi ping?  

Barbosa s'enuiait,il ne trouvait rien de mieux que de mettre des foulards dans ses poches et de demander �  Pacome de les voler. Mais il repensait �  ce sabre dégainé qu'il avait entendu hier soir serai-ce Thisbé? Il alla sur Le sillage de l'ange noir pour prendre de ses nouvelles mais il ne vit personne.

Il décida donc de retourner sur le Neptune, son navire. Pour appendre �  pacome de nouveau tours. mais une question restait dans sa téte où était Thisbé si elle avait dégainé son sabre elle avait surpris quelqun un espion ? Qui ?Cette idée lui semblait bizzare mais pas �  écarter et il s'en alla.

   

Thisbé les doigts entrelacés, coudes posés sur la table s'était tourné vers Mélissande.  Son regard était posé : ni répprobateur ni narquois... Pourtant, la seconde s'emporta. A peine Jack eut-il prononcé son dernier mot que la blonde avait disparut. Le bruit de ses pas répondit , et le claquement de la porte fut le point d'exclamation qui conclua sa réplique. La capitaine ne put s'empêcher de sourire même si, au fond d'elle, tout décrivait maintenant l'inverse de la sérénité. La rousse dirigea maintenant son regard vers Silk :

- Quelquechose à ajouter ?

Puis, n'attendant pas de réponse immédiate elle regarda Jack :

- Alors on opte pour le débat ?

A ces mots, la jeune femme se leva, bu au goulot un vieux rhum et continua :

- Ceci dit, chers amis le temps des réfléxions est bientôt fini.  otre décision ne devra pas être trop tardive et, une fois l'opération déclenchée, revenir en arrière sera vulgairement impossible : nous n'aurons alors plus le temps de tergiverser. Agir sera le seul maître mot aussi y a-t-il des objections ? Des points d'ombre ?

Sur le pont : Yi Ping. Ses cheveux luisants couvraient son front huilée par la sueur. L'alcool l'enivrait déj�  aussi répondit-elle �  Elisa d'un baiser.

- Ce soir tu seras mon vin la belle !  

Elisa ne savait que dire... A part rougir... Rougir de bonheur... Ou rougir de gêne...

- Ha... Heu... Waw...

Fit la femme...

- Alors Mon amour... Ce soir tu seras également mon vin...

Dit celle-ci tout en l'enlaçant tendrement...  

Silk haussa tout simplement les épaules,

-Dites moi seulement ce que vous attendez de moi et je le ferais, dit-il avant de se diriger à son tour vers la porte.

-Prevenez moi quand il faudra agir, je ne serais pas loin, ajouta t-il.

L'homme encapuchonné sortit alors, refermant la porte derrière lui.
Une fois sur le pont, il chercha du regard Mélissande qui était sortit de la cabine comme une tornade quelques minutes plus tôt. N'apercevant rien, il se mit �  sa recherche en parcourant le pont.

Plusieurs minutes s'étaient écoulés, sans résultat. Silk faisait, comme �  chaque fois qu'il suis ou cherche quelqu'un, semblant de rien. Ses réflexes le faisait se déplacer comme une ombre, personne ne portait d'attention �  lui.
Il finit par se poser sur le bastingage �  la poupe du navire et se roula une cigarette. Tout en se demendant où Mélissande pouvait être, il songait aux évenements passé et futur.  

Il ne restait dans la salle que Jack et Thisbé, et après un sourire:

  -Tout ceci est tout de même bien compliqué! Bon, j'ai des préparatif a faire, voler des docs, sa ne se fait pas comme ça!

Son sourire s'éffaça un peu, et un peu plus jusqu'a disparraitre... Quiter Thisbé même quelque instant lui déplaisait fort!

   

Thisbé fit un léger signe de tête �  Jack, rien d'autre. Elle s'empara d'un bout de parchemin qui trainait l�  sur lequel et commença �  tracer un plan approximatif du port. Elle y plaça le fort, le palais du gouverneur et les endroits les plus souvent fréquentés par les bataillons de soldats. Ceci-dit, la capitaine ne put aller au bout de son ouvrage sans relever la tête vers Jack, toujours présent. Une effusion de tendresse eut-elle été justifiée ? Qu'importe ! La jeune femme s'approcha de "son" homme �  qui elle sourit. Avant de le laisser partir, vaquer �  ses occupations  périlleuses, elle tint quand mêmes �  déposer sur ses lèvres un baiser farouche. Mais bientôt, la rousse reprenait place derrière sa table et voil�  qu'elle ajoutait �  sa carte improvisée un lieu bien précis . Il s'agissait d'un commerce très fréquenté par les gens de la mer. Son patron, un homme petit et replet s'était lié d'amitié avec Thisbé qui ne manquait jamais de lui rendre visite lorsque son navire accostait �  St Bart. Elle aimait voir les yeux du vieillard s'éclairer quand elle décrivait ses épopées. En retour celui-ci, se doutant bien que sa compagne n'était pas qu'une simple corsaire s'était bien gardé de la dénoncer aussi Thisbé avait-elle en lui une grande confiance. Si Silk avait un problème : c'est chez cet homme qu'il devrait se rendre...

(ps : Je posterai sûrement pour Mélissande mais demain matin... )  

Jack souriat d'un sourire "gourmand", mais se ravisa, la table n'était pas l�  pour ça! Il avait aussi des occupation a faire... Après un sourire un peu creux a Thisbé, Il tourna les talons et ouvrit la porte...
Il attendit un peu, réfléchissant, et se retourna vers Thisbé;

  -Euh... c'est quoi ce plan sur la table?  

Thisbé sourit :

- Je crois que je commence �  douter des aptitudes de Silk. Son sens de l'orientation en particulier... avoua la capitaine. Et puis en cas de souci, il saurait �  qui s'adresser...  

Elle tourna vers Jack ses prunelles impénétrables.  

Jack regardait avec de grand yeux Thisbé, comme si elle avait parlé chinois! Quel rapport avec le papier sur la table?

  -Euh... c'est quoi le rapport entre le papier et le sens d'orientation de SIlk? et pourquoi vous en douter...

Il n'avait en faite rien saisi au esplication de Thisbé  

La capitaine manqua de lever les yeux au ciel. Puis, elle déplaça le papier de sorte que Jack puisse déchiffrer tout ce qui y était inscrit. Thisbé traça du doigt l'itinéraire que l'assasin devrait emprunter avant de pointer la taverne qu'elle venait de placer.

- Il saura où aller comme ça. TU comprends maintenant ?

Grande nouvelle, la rousse avait banni le vouvoiement ! Du moins c'est qu'il semblait.

Yi Ping, heureuse comme jamais de tomber dans les bras d'Elisa sourit. Isaure elle stoppa sa danse et s'assit parmis les autres matelotes. Jalousie intempestive ou simple fatigue ? L'asiatique n'y fit pas attention et entraina Elisa dans un coin plus sombre...  

Jack sourit, fit oui de la tête est sortit. Il se retrouva sur le pont ou c'était apparament la fête! Il n'en avait rien a faire et se dirigea dirrectement vers la taverne ou il avait vu un soldat totalement soud chaque soir.
Il arriva et le soldat était déj�  l� . Après avoir payer quelque verres au soldat, il aprit pas mal de chose utile qu'il grofonna sur un papier en sortant. Il faisait maintenant nuit. Mais pour lui, ce n'était pas encore l'heure de se coucher. Il se dirrigea vers le fort telle une ombres dans la nuit, mais ne manqua pas de passer devant le sillage de l'ange noir assez a découvert pour que Thisbé le vois et le reconnaisse, lui et son sourire qu'il lui transmit.  

Il faisait sombre et Elisa ne voyait pas trop bien où elle mettait les pieds.

- Attend moi Yi...

Murmura la femme avant de tomber nez �  nez avec elle presque �  lui sauter dans les bras...

- Y... Yi

- Oui?

Repondi l'asiatique.

- On sera tranquille ici...

Di toujours celle-ci, elle et Elisa souriait, toute deux s'étaient enlaçée, il n'y avait pas de lanterne l� , sur le pont, on voyait bien les étoile, c'est l�  qu'Elisa pointa du doigh le ciel...

- Regard Yi...

L'asiatique regarda alors le plafond étoilé.

- L� , c'est la constellation d'Orion... L�  d'où vient le nom de mon navire ceinture d'Orion...  

Jack continua son parcours, la nuit était belle. Il continua s'avançait rapidement, il voulait avoir tout fini avant la fin de la nuit. IL n'était plus qu'�  100 mètre de la porte du fort quand il tourna brusquement a droite, dans un cul de sac. Il prit son élan et grimpa au mur qui faisait a peu près 2m de haut.
Il se retrouva sur un toi qui continuait de grimper. Il monta sur le toi jusqu'�  être plus haut que les autres maison. De la il observa la muraille qui était éclairé. Lui bien cachait se refusait le confort d'un feu, il se demander si sa se faisait sur les toits...
Une heure et demi s'écoula sans qu'il n'y ai rien d'autre que de l'ennui. Mais enfin, arriva le moment désirer, la relève de la garde.
Les soldats était relayer dans un chaos presque total pendant une trentaine de seconde, puis un certain ordres se reformait, et au bout de 5 minutes, toute la zone au alentour était surveiller.
Jack attendit toute la nuit, et il aprit que la relève se faisait toute les 2 heures. Il avait maintenant un renseignement.
Il prit la direction du navire a Thisbé, la nuit avait était longue pour Jack.  

A bord, l'aube avait fait s'éteindre les lanternes et les coupes de rhum qui s'étaient entrechoquées durant la nuit s'étaient tues. Thisbé, debout sur la dunette arrière, attendait le retour de Jack avec une impatience mal dissimulée. Cette affaire devait avancer vite : elle n'en pouvait plus d'attendre. Et, même si elle savait que la précipitation est toujours mauvaise conseillère, la capitaine ne pouvait freiner l'envie de reprendre le large, de quitter ce port qui lui devenait insupportable. Vite ! Jack volerait bientot les documents et Silk passerait �  l'action ! Et l'on quitterait alors cet immobilisme qui n'avait pour la capitaine qu'un seul avantage... : la présence de Jack.

* Retour à la veille *

Yi Ping sourit lorsqu'elle parvint enfin �  distinguer la constellation. Elle la connaissait bien. En princesse de la mer, elle connaissait le ciel autant que l'océan. Mais, ce soir, seules deux étoiles l'intéressaient : les iris de la tribade. L'asiatique passa un bras autour du cou d'Elisa qu'elle embrassa sans pudeur.
Plus loin, Isaure avait cessé de danser...  

Jack rentrait, très fatigué mais ne pouvait malgrès tout baisser sa garde. Il traversa les rues dans l'ombre, et passa dans les quais. Il s'approcha dans un parfait silence. La passerelle était encore, Thisbé avait du l'attendre toute la nuit!
Il monta la passerelle, tout était calme. Il alla voir Thisbé, sa présence a elle seul lui faisait oublié sa fatigue.

  -S'lu! dit Jack  

- S'lut répondit Thisbé, amusée.

Elle s'empressa de soutirer des informations au capitaine. Vite : c'est durant cette journée que tout se jouerait... Quand elle sut tout, elle se laissa plus aller, s'abandonnant aux bras de son bel amant.  Mélissande, qui avait tout entendu de la conversation courut vers Silk. La blonde informa l'assassin des derniers éléments et attendit auprès de lui que se déclenche l'opération...  

Elisa continua �  embrasser Yi ping, elle l'aimait, en était elle sure?... Peut-être, en tout cas la tribade va tout dabord regarder ce qui y a �  l'intérieur d'elle, la découvrir et aller au dela de ses belle apparence physique mais... était elle belle de l'intérieur, Elisa avait eu deja tant d'année d'expérience avec les femmes pour les connaitre en peu de temps...

- Alors ma belle on fait quoi maintenant, tu veux qu'on aille dormir ou tu veux faire... Autre chose?...  

- Et te laisser t'échapper ainsi ? rétorqua illico Yi Ping. Allons... Jamais. Allons plutot visiter les tavernes de ce port ou les cales de ce beau navire !

Dans les yeux de l'asiatique brillait une audacieuse malice...  

- Les tavernes du port...

Murmura Elisa.

- Mmmmmm... C'est pas une mauvaise idée.

Toujours celle-ci pris l'asiatique par le bras et l'entraina en direction du port.

- Viens, ce soir... C'est moi qui paye la consommation... Et puis on ira peut-être louer une chambre dans cette taverne même, qu'est-ce que tu en dit ma jolie?

Dit la tribade le grand sourire aux lèvres.  

L'asiatique sourit. Ce fut sa seule réaction avant que les tribades ne partent, joyeuses, vers la plus proche taverne.
On ne les revit pas avant le lendemain matin.