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mer et ocean (partie rp) => Océan Atlantique => Discussion démarrée par: Black le 24 Février 2008 à 14:42:27



Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 24 Février 2008 à 14:42:27
partie précédente : http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1808.msg44044#msg44044 (http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1808.msg44044#msg44044)

(24 mars 1707, 05h30)

La nuit était fraiche. Le bosco, Hayes, avait pris son quart il y a 2h30. Le vent était plutôt favorable. Vent en petit largue tribord amure de force 6, poussant le Black Shark �  10 noeuds.
Sabrina, qui venait d'être secouru, dormait profondément dans l'entrepont.
Le charpentier était �  son atelier et fabricait un échiquier en ébène.
Dans le carré, deux hommes jouaient au billard, d'autre au fléchette.
Sur le pont, la vigie veillait.

- Lumière par babord arrière ! cria la vigie.
Le bosco monta sur le gaillard arrière et scruta la zone suspecte de sa longue-vue.
- Ah, oui, je le vois. dit le bosco.
- Qu'est ce que c'est ? demanda le quartier-maître qui remplissait le rôle de timonier à ce quart.
- Vu la disposition de ses lampes, il doit s'agir d'un navire haut sur l'eau.
- Une flûte peut-être ? Et pourquoi pas un galion ?
- Un galion ? Il ne sont plus utilisé depuis longtemps. Et ca me semble grand pour une flûte.
- Faut-il faire le branle-bas, Hayes ?
- C'est plus prudent. Je songe �  un vaisseau de ligne mais je ne vois pas ses couleurs.
- Compris. Branle-bas de combat !
Un matelot sonna la cloche en bronze. Dans l'entrepont, on s'activa. Sabrina descendit de son branle, le rengea, mit ses botte, pris son coutelat, et monta sur le pont.
- Servant de canons à vos pièce ! hurla le canonnier.
- Moucheurs dans les hunes ! cria le bosco.
- En haut les gabiers ! ordonna le chef-gabiers.
- Tous les matelot sur le pont ! Et que ca saute. hurla le chef-matelots.
Dans la salle �  manger, Jéricho avait installé son branle. Il se leva rapidement, se chaussa, mit son grand manteau violet foncé. Attrapa 2 pistolets qu'il mit �  sa ceinture, enfila son baudrier et y accrocha son sabre. Il attrapa son tricorne et sortis sur le pont. A ce moment, l'officier remplacant le second sortait.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 24 Février 2008 à 19:09:43
Jéricho alla retrouver le bosco sur le gaillard arrière, avant que celui-ci ne monte dans les hunes.
- Qui a-t-il, Hayes ?
- Feu par bâbord, je pense qu'il sagit d'un vaisseau, mais l'obscurité empêche de voir son pavillon. Par prudence j'ai fait éteindre nos propre lampes.
- T'as bien fait. Vu où on ai, je pense pour des français ou pour des anglais.
- Moi aussi. Bon, je vous laisse.
- Ok. Officier en second !
- Oui capitaine ?
- Fais forcer l'allure. Bordes toutes les voiles.
- Compris. Tous au écoutes ! Bordez les voiles !
- A vos ordre monsieur ! cria le chef-matelot Vous �  l'artimon, toi, toi et toi �  la misaine et vous l� -bas au grands mât ! Vous 4 au beaupré pour le perroquet et les focs ! Toi l� -bas va border la brigantine !
Tous les matelots s'activèrent et en quelque minutes les voile furent bordés.
Le Black Shark, beaucoup plus rapide que le vaisseau inconnu, s'éloigna rapidement.

- Vu leur position on a du croiser leur route.
- Je pense aussi.
Le Black Shark continua de fuir à 11 noeuds. En quelque minutes, les vaisseau était loin.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 27 Février 2008 à 16:38:33
La matiné se passa sans encombre. Les quarts se sucédèrent au fil des heures. La mer était calme et le ciel dégagé.
- 1er, 2ème et 4ème quart ! A la bouffe ! cria le coq.
Celui-ci avait installé une table sur le tillac. Il y déposa une grande marmitte, plaça un tonneaux de rhum �  côté. Le marins hors-quart commencèrent �  défilé, Sabrina la première.
- Tu nous a fait quoi ?
- De la purée de pomme de terre.
- Et bé, tu nous a habitué à mieux.
- Désolé mais avec Peter �  l'infirmerie, dans le coma depuis 1 semaines, j'ai pas toujours le temps.
- Peter ?
- Son assistant. répondit un matelot derrière Sabrina. Bon, tu sert ?
- Ouais, ouais !
Le coq sevit Sabrina avec une grand cuillère. Celle-ci avanca, trampa son gobelet dans le tonneaux de rhum et s'en alla.
Durant ce temps, les officiers déjeunaient.

- Carl a eu une idée capitaine. informa le quartier-maître.
- C'est quoi ?
- J'ai pas tous compris. Ce serai un tube métallique pour un genre de lance-flamme.
Jéricho regarda le bosco.
- Je verrai cela. Enrique ?
- Si ? répondit le médecin.
- Comment va Otto ?
- Yé extrait la balle dé soun épaule et soigné son entaille dé mon mieux.
- Et ?
- Il a perdou dou sang et yé pense que foix est touché.
- Ca veux dire ?
- Yé né garantis pas sa sourvis.
- La pauvre, déclara le bosco, il nous a causé des ennui mais à notre bord c'est un bon élément.
- Il a eu un passé difficile qui l'a conduit à la piraterie.
- Quel genre de passé ? demanda le bosco.
- Mère morte du choléra, père fusillé pour une soi-disant desertion, frère assassiné, soeur violé puis qui s'est suicidé. Il trouva refuge dans  l'armée, mais le passé de son père l'on contraint �  déserté pour se réfugié ici.
- Et ben. répondis le quartier-maître.
- Comme tu dis, Jack. répondis le bosco.
- Et comment va la mère de Sabrina ?
- Je la gardé au répo, mais elle devrai bientôt sortir.
- Parfait. Et Jimmy ?
- Il a eu dél la chance mais ça ira.
- Tans mieux.
A cemoment, coq rentra dans le gaillard, sa marmittes �  la main. Les officiers finirent leur repas en silence.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 27 Février 2008 à 18:37:09
Le repas se termina rapidement. Tandis que le coq débarrassait la table, Jéricho alla dans sa chambre, prendre son sextant. Celui-ci en mai, il quitta le gaillard arrière pour monter sur la dunette et repéra la position du navire par rapport au soleil. Ceci fait, il redescendis.
- Capitaine !
- Oui ? Ah, Carl. Notre brillant charpentier. Tu avait quelque chose à me dire ?
- Oui, en fait, j'avais penser installer un lance flamme à l'avant.
- Comment ?
- En fixant un cable en acier le long du mât de beaupré. On met une flamme �  l'extrémité et on y injecte un liquide inflamable. Se serai utile pour bruler les voile ennemi.
- Ouais. Fait des plan, et resenparle-moi, ok ?
- Ok capitaine. Merci capitaine.
- De rien.
Carl fila aussitôt dans la soute, où était installé un petit établis.
Jéricho regarda l'horizon, tandis que le canonnier qui avait pris son quart expliquai �  un matelot comme faire une écoutes correctement.
 


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 01 Mars 2008 à 16:25:54
Parfait. Voil�  comment pourrait être qualifié cet après-midi du jeudi 24 mars 1707. Le ciel était d'un bleu éblouissant et le vent largement favorable. A vrai dire, le Black Shark naviguait comme tel depuis Guadeloupe. Le 4ème quart du canonnier, Rolland, n'avait pratiquement rien �  faire. Cinq matelot nettoyaient le pont. Rolland était sur le gaillard arrière, bavardant avec le timonier.
Jéricho était �  son bureau, soit disant qu'il regardait quelque chose sur les cartes. En fait, il se tapait un bon roupillon.

- Capitaine Black ! Capitataine !
On tapota le torse de Jéricho.
- Capitaine, en temps que représentant de la haute société française �  bord, je vous demande de vous réveiller !
- Quoi ! Aux armes ! Préparez les canons ! Ah, Mr Pol.
- Oui, j'ai eu un mal fou a vous réveiller.
- J'ai pas beaucoup dormis la nuit dernière. Qu'est ce que vous me voulez ?
- Et bien, il semblerai que vous ayez des rats à bord.
- Des rats ?
- Oui des rats ?
Jéricho se leva péniblement.
- Tous les navires ont des rats. Et Dieu merci. Un navire sans rats est un navire maudit.
- Certes, mais là, ils exagèrent.
- Pourquoi ?
- Un gros rats à grinioté certaines de mes feuilles.
- Ah ça, c'est bête. Et bien, si vous voulez, j'ai du papier.
- Je n'en attendait pas moins de vous.
Jéricho ouvrit un tiroir et donna du papier à Mr Pol.
- Merci.
- De rien.
Pol s'éloingna rapidement laissant Jéricho sur place.
- Il m'énerve.
Jéricho alla se coucher dans sur son lit. Il ferma les yeux un instant quand quelqu'un entra en coup de vent dans sa chambre.
- Capitaine ! On a volé de la nourriture !
- Mais quand vais-je pouvoir dormir ?
Jéricho se leva et suivit le cambusier.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 02 Mars 2008 à 12:07:28
Jéricho et le cambusier descendirent dans la cale. Le cambusier amena son capitaine devant un cagot de carotte.
- Regardez capitaine. Il manque 4 carottes.
- Vous êtes sur de ne pas les avoirs utiliser ?
- Sur et certain. Je voulait les donner aujourd'hui �  Baptiste pour qu'il les cuisines avant qu'elles na pourrissent. Hier encore elles étaient l� .
- Mr Pol m'a dit qu'il avait eu des problèmes de rats.
- Mr Pol ? Le gars qu'on loge ?
- Oui.
- C'est pas des rats. Sinon il y aurait des restes.
- Juste. Je vais en parler au quetier-maître. Toi et le coq préparait le dîner.
- A vos ordres.
Jéricho remonta sur le pont. il chercha le quartier-maître des yeux. Celui-ci était de quart et tenait la barre.
- Jack ?
- Capitaine ?
- Des hommes ont volés de la nourriture. Tu sait quelque chose ?
- Non. Et c'est bien la première fois que j'entend parlé de vol de nourriture. Le cambusier ferme toujours la cale.
- Qui à la clé ?
- Tous les officiers, le cambusier et le coq.
- Soit c'est un d'entre eux, ce que je doute.
- Soit ?
- Soit on a quelqu'un dans la cale.
- Un passagé clandestin ?
- Possible. Je vais faire fouiller la cale.
Jéricho descendit du gaillard. Il pris un escalier le long de la grande écoutilles, descendit dans l'entrepont, continua de descendre. Arrivé en bas, une porte bloquait l'accès �  la cale. Jéricho sortis sa clé et ouvrit. Une fois dans la soute, il vit le cambusier.
- Jordan, vient m'aider.
- Qui a-t-il ?
- Je pense qu'on a un passager clandestin. Fouille la soute, je m'occupe de la soute �  biscuit et la sainte-barbe.
- A vos ordres.
Jéricho ouvrit la porte de la soute à biscuit, entra et commenca à fouiller.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 03 Mars 2008 à 19:19:34
Jéricho sortis son pistolet et l'arma. Il fit le tour de la soute �  biscuit regardant dans tous les coins. Il y avait pas mal de boîte contenant toute sortes de gateaux ou biscuits, cuisiné par le coq ou bien acheté dans un port. Son attention tomba sur une boite mal fermé. Il la pris et l'ouvrit. Il ne y trouva un biscuit �  demi mangé. Jéricho reposa la boîte et baissa les yeux. Il vit alors un sac de farine.
- Psst !
- Mmmh ? répondis le cambusier.
Jéricho lui fit signe de venir. Il montra ensuite le sac. Le cambusier compris. Il dégaina son sabre. Jéricho pointa le siens. Le cambusier, �  l'aide de son sabre, ouvrit le sac. Au bout du pistolet de Jéricho, une jeune fille dormait paisiblement.
- Je crois que voilà notre voleur.
- Je pense.
- On en fait quoi ? On la fout à l'eau ?
- Arrêtes tes bêtises. Va me chercher un gobelet d'eau.
- OK.
Le cambusier quitta la soute �  biscuit un instant, puis revint, son gobelet remplis d'eau. Jéricho le pris et le déversa sur la jeune femme. Celle-ci gémit au contact de l'eau puis se réveilla brutalement.
- Et bien mademoiselle, on voulait s'offrir une croisière ?
- Il y mieux qu'un sac de farine pour une croisière.
- Assez rit, debout !
Sur l'ordre de Jéricho la jeune femme se leva, tétanisé. C'était une belle jeune femme asiatique d'�  peine 16 ans. A voir ses vêtements, un pantalon rouge déchiré, une vieille chemise troué et pas de chaussure, on pouvait deviné qu'elle ne courait pas sur l'or.
- Je peux savoir pourquoi tu t'es introduit à mon bord ?
La jeune femme ne répondis pas.
- Le capitaine t'a posé une question !
- Laisse Jordan. Je m'en occupe. J'ai pas l'intention de te faire du mal si tu �  une bonne raison d'être �  bord. Alors ? pourquoi es-tu l�  ?
- Laissez tomber, elle ne pige que le chinois. On la fou au fer et on la débarque �  Bordeaux.
- Je t'es dit de te la fermer.
Le cambusier râla. jéricho reposa sa question.
- Qu'est ce que tu fait ici ? Euh... why are you here ?
- Je fuis la Hollande. répondit elle dans un français plutôt correcte.
- Tu vois qu'elle pige autre chose que le chinois.
- Ouais, d'accord, et ?
- J'était esclave �  Aruba, je me suis enfui sur un marchand. Je suis arrivé �  Guadeloupe. J'ai vécu l� -bas 2 moi. Puis quand j'ai vu que la Hollande me recherchait, je me suis introduit �  votre bord. Je pensait gagné l'Europe.
- Si tu fui les Provinces-Unis, c'est pas en Europe que tu sera en pleine sécurité. Ici tu l'ai.
- j'osais pas demander. J'y connait rien en marine à voile.
- C'est pas grâve, ça. Tu vas apprendre. Si tu t'enrôle évidement.
- Ben, oui.
- Et bien voil� . Moi les esclave, je les libères, je les vend pas. Bienvenu sur le Black Shark mademoiselle... ?
- Yumi Mahang Tsé.
- D'accord. Jordan.
- Capitaine ?
- Va me chercher Sabrina.
- D'accord.
Le cambusier quitta la soute à biscuit, laissant Jéricho avec la jeune chinoise.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 04 Mars 2008 à 19:34:36
Quelque minutes plus tard, le cambusier revint avec Sabrina.
- Qu'est ce que tu me veux ?
- Sabrina, je te présente Yumi Mahang Tsé, notre nouvelle recrue. Je voudrai que tu lui montre sa nouvelle maison. Moi je m'occupe de lu trouver un poste. A ce propos, quelles ont tes connaissance en matière de voile ,
- J'était moucheur sur le navire à mon père.
- parfait, Hayes sera content. Tu t'occupe de sa Sabrina ?
- D'accord.
- Merci. Bon, faut que j'aille retrouver mon quart.
- Voile en vue par avant ! hurla la vigie.
Jéricho monta sur le pont en vitesse. Il le posta sur le gaillard avant et déplia sa longue-vue.
- Deux mât gréé en carré, une brigantine. C'est un brick. Et même un français. Hissez nos couleurs !
Un matelot s'occupa de hisser le pavillon noir au grand mât, tandis qu'un autre hissez le pavillon français �  la corne. Jéricho observa le brick. Un pavillon s'élevait depuis le mât de misaine.
- Ils nous demande de mettre en panne.
- C'est peut-être un piège.
- Si s'en ai un je donne peu chère de leur peau. Non, je ne pense pas. Sinon il n'hisserait pas un pavillon de notre système de communication. Larguez les huniers et les cacatois. Brasser les perroquet bout au vent !
L'équipage s'activa et en quelque instant les Black Shark avait stoppé. Le brick s'approchait et s'apprettait �  passer �  babord de Black Shark.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 05 Mars 2008 à 18:35:33
Le brick avait mit en panne le long de la coque babord du Black Shark. Un officier français suivit de plusieurs soldats grimpèrent sur le Black Shark. Jéricho alla �  la rencontre de l'officier.
- Avec quel droit montez-vous sur mon bâtiment ?
- Celui de la France, en espérant que vous la respectez.
- Ce n'est pas cela que je veux savoir, que venez-vous faire ici ?
- Simple inspection sans danger. Sauf si vous avez quelque chose à vous reprocher.
- Ca va, j'ai compris. Suivez-moi.
Jéricho emmena l'officier dans sa cabine. Il fouilla dans les tiroirs de son bureau et en sortis plusieurs documents.
- Mes lettres de marque, rapport de prise, journal de bord et papier du navire.
- Voyons cela.
L'officier pris la lettre de marque et la lu.
- Elle me semble en règle. Vous l'avez aquise en 1687, c'est cela ?
- En effet.
- Quel âge avez-vous ?
- 35 ans.
- Vous aviez 15 ans à l'époque.
- j'avais à peine 16 ans quand j'ai fait la guerre de la Ligue d'Augsbourg.
- Voyons votre rapport de prise.
L'officier la pris et commenca à la lire.
- Il date du 22 mars dernier. Il est bien signé par le gouverneur de Désirade, lequel vous a pris une partie de votre prise.
- Le butin total figure ici. La part pour la France est ici et notre part est là.
- Je vois. Nous irons la contrôler plus tard. Votre journal de bord je vous pris.
Jéricho donna le joural de bord. Un gros livre noir avec un requin doré dessus. L'officier commenca par la dernière page écrite.
- Vous n'avez écrit aujourd'hui.
- j'écrit le soir.
- 22 mars, la prise du Winged Prince. Bon travail.
- Merci.
- Ah, ceci est plus interessant. Vous avez coulé la Sagradda Familia de 60 canons battant le pavillon pavillon de la courrone d'Aragon.
- Merci. Nous avons tous de mêm de la réussite.
- Je vois. Bien. Vos papiers.
Jéricho les lui donna.
- Alors, le Black Shark, navire de 45 pièces. 24 couleuvrines de 12, 24 canons de 21, 2 canons de chasse de 8, 1 canon de fuite de 8 et 2 couleuvrines de fuite de 12. Capacité �  transporter entre 30 et 300 hommes. Mmmh Mmmh... Tous me semble en régle. Vous êtes votre propre armateur ?
- En effet, j'ai aquis ce navire il y a 20 ans, avant de le mettre aux ordres de la France. Les canons et couleuvrines provienne du butin que j'ai gagné avec l'équipage.
- Vous ne payez pas directement de votre poche ?
- Les canons et autre sont acheté par butin gagné avec l'équipage. Nous utilisons cet argent pour nos achat. A un moment voulu nous partagons ce butin entre nous selon des critères établis avec l'équipage et le quartier-maître.
- Si vous êtes armateur, c'est a vous d'armer votre bâtiment.
- En temps que capitaine l'argent de prise me revient et je suis libre de son utilisation. C'est-� -dire achat de canons, vivres ou autre, et don �  l'équipage.
- En sommes ce butin est �  vous mais indirectement �  l'équipage. Vous gardez l'argent gagné depuis le dernier partage pour vous et vous le partagez ensuite avec votre équipage. Actucieux. Et en effet vous êtes en règle. Voyons votre marchandise maintenant.
- C'est par ici.
Jéricho et l'officier sortirent du gaillard.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 06 Mars 2008 à 19:35:29
Jéricho et l'officier était maintenant dehors. L'officier apella ses 6 hommes.
- Venez les gars, l'inspection va commencer.
L'officier tenait toujours en mains le rapport de prise, où figurait la part qui revenait �  Jéricho, autrement dit celle qu'il devait avoir �  bord.
- Capitaine, veillez nous conduire à la soute s'il vous plait.
- Bien sur, suivez-moi.
Le groupe arriva à la soute.
- Merci bien, rassemblez les marchandises selon leurs catégorie.
- A vos ordre capitaine. répondit un soldat.
Les militaires commencèrent �  désarrimer la marchandise. Les vivres, tonneaux d'eau de sucre, les ballots de coton et de tabac, les sac de poivres était réunis entre eux. La soute �  biscuit avait également était vidé.
- Vous êtes censé avoir un sac contenant 48.000 guinées, 6 ballots de coton et 2 de tabac, 2 sacs de poivre et 4 tonneaux de sucre.
- Tout y est capitaine.
- Bien. Les vivres, eaux et munitions ont été acheté donc ?
- En effet. Il figure sur le journal de bord.
- Voyons cela.
Les vivrea en cale était vérifié par les soldats, afin de vérifier que rien n'avait était dissimulé �  la courrone française.
- En ce qui concerne vivre et eaux, ce qui se trouve ici est bien indiqué sur le journal. Les munitions aussi. Vous n'avez pas emporté de boulet ni de vivre sur le Prince Winged ?
- Non, j'ai tous livrer à la France avec le navire que j'ai revendu à Désirade.
- Bien. Alors, a première vue tous ce qui ai ici est légal. Votre navire est en règle.
- Parfait.
- Et bien nous allons prendre congé. Ravis de vous avoir rencontré.
- Moi aussi, vous contrôlez beaucoup comme ça ? Avec la guerre pour la succession d'Espagne, je vous voyais dans la manche vous battant contre anglais, hollandais, portugais ou encore piémontais.
- Nous avons certain corsaire qui détourne leur prise. Je vous que vous n'avez pas d'écrivain �  bord.
- Non. Il à été tué et le gouverneur de Port-au-Prince à jugé inutil son remplacement.
- A vraiment. Je vous conseil d'en demander un. Ca peut vous éviter de tel contrôle et ca fait bien.
- Je verrai cela à Bordeaux.
- A vous allez à Bordeaux ? Moi je vais en Guadeloupe.
- Et bien bon voyage.
- A vous aussi. On y va les enfants !
Les militaires retournèrent sur leur navire. Le brick français borda ses voiles et repris sa route.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 08 Mars 2008 à 14:39:36
L'équipage repris ses activité. Certain netoyait le tillac, d'autre s'amusait ou attendait des ordes. jéricho avait repris son quart. Le reste de la journée se passa sans encombre. La proximité des caraïbes offrait un temps tropical, un ciel bleu et une mer calme.

Le jour suivant, samedi 25 de l'année 1707, le Black Shark ratappa un convoi de flûtes française qui vogait plus au nord. Les couleurs furent hissées et le convoi poursuivit sa route, de même pour le Black Shark. La nuit tombait. Les matelots du 3ème quart attendait de prendre congé. 18h sonna. Le bosco sonna la cloche et hurla :

- Changement de quart !
Le 3ème quitta le tillac, tandis que le 4ème montait dessus.

Sabrina venait de terminer. Elle alla avec Yumi dans le carré.

- Salut tous le monde.
- 'lut. répondis le caharpentier qui jouait au fléchette.
- T'as vu le convoi de flûte qu'on a croisé ?
- ouais. Français et Espagnols ramènent du matériel des Caraïbes vers l'Europe. Ils en ont besoin pour combattre l'Angleterre, les Provinces-unis, et même les piémontait, les savoyard et les portugais.
- Ca change de la Guerre de la Ligue d'Ausgbourg.
- Disons que c'est pas la même cause. nempêche que notre bon Louis XIV est solide. Toujour en vis �  son âge.
- Si je pouvait vivre aussi longtemps. Ce serai bien si on coincé un convoi anglais ou hollandais. Ca les empêcherai de fournir leur front en Europe.
- Oui. Cependant le temps va se rafréchir rapidement. On va arrivé au milieu de l'Atlantique. Ca veux dire gros temps, ciel gris et flotte.
- Ben sa promait. Tu vien Yumi ?
les 2 jeunes filles s'installèrent at disputèrent une partie de carte.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 29 Mars 2008 à 22:30:59
(dimanche 26 mars 1707)

La journée était brumeuse. Le temps avait commencé �  se rafraichir, et la mer se faisait plus grosse. Une fine pluie avait ammené les hommes a se couvrir un peu plus. Jéricho était de quart, �  l'approche de midi. Malgrès que le navire faisait face aux alizé, les courrants était favorable, et le Black Shark tenait le 10 noeuds. Jéricho observa sa montre. Midi. Il descendis sur le tillac et sonna la cloche en bronze, placé devant le mât de misaine.
- Changement de quart !
Le bosco et le second quart ne tarda pas �  arriver, tandis que le quart de Jéricho prenait congé. Jéricho avait pris son sextant et commenca �  se repérer par rapport au soleil.
- Notez. 27 degré nord et 47 degré 31 seconde ouest.
- Noté, capitaine.
- Merci. Hayes, le temps risque de changer. Reste vigilant.
- D'accord.
Jéricho retourna dans le gaillard noté la position de navire dans le journal de bord.  


Titre: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Black le 30 Mars 2008 à 17:45:40
Jéricho entra dans le gaillard. Le coq était en train de mettre la table.
- On mange quoi ce midi ?
- Du civet de dodo.
- D'ou vienne les dodos ?
- Je les ai acheté a Guadeloupe.
Jéricho entra dans sa cabine. Nota la position du navire dans le journal et retourna dans la salle �  manger. Le coq fit sonner la cloche. Les officiers, exepté le bosco qui est de quart, entrèrent et s'installèrent. Une fois le repas servit, le coq sortis sur le pont servir les hors-quarts.
Les officiers mangèrent gaiment. Jéricho se renseigna auprès du toubib �  propos des hommes toujours �  l'infirmerie.

- Et bien, yé déclaré la mère de Sabrina apte au service. Cyril, l'aide canonnier l'est aussi. Quand au second, son état est incertain.
- C'est à dire ?
- Et bien, yé fait ce que yé pou, cépendant, il reste faible.
- Va-t-il s'en tirer ?
- Et bien...
- Enrique !
Avec difficulté, le médecin fit signe que non. La blessure du second était trop profonde pour qu'Enrique puisse le sauver, malgrés sa grande expérience. Le repas se poursuivi en silence.  


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 30 Mars 2008 à 19:15:40
Le repas se terminait. Le coq était en train de servire les dessert aux officier, tandis que sur le tillac, les hors-quarts finissait de manger leur morceau de dodo.
- Voiles par babord-avant ! Voiles avec un "s" !
L'équipage se leva et monta sur le bastingage e, s'accorchant aux haubans, afin d'observer les voiles repérées. Les offiicers se levèrent et sortirent. Jéricho, déj�  armé, monta sur la dunette. Il sortis sa longue-vue de la poche intérieur et la déplia.
- Une flûte, un brick, une goélette et un cotre.
- Quels pavillons ? demanda le second d'interim, Achille.
- Je sais pas. Si, ils hissent leurs couleurs... . Une flotte des Provinces-Unis.
- Surement en provenance de St Martin ou St Eustache.
- Et en route vers l'Europe. Ils sont chargé de matériel de guerre. Canon, boulet, fusil, épée, vivres.
- Et pourquoi pas de l'or et de l'argent.
- Les Provinces-Unis en trouve plutôt en Afrique ou en Extrème-Orient. Faîtes le branle-bas.
- A vos ordre. Branle-bas de combat !
L'équipage s'activa. Les moucheurs grimpèrent dans les hunes avec le bosco. Les servants de canons se précipitèrent �  leur canon respectif, tandis que le canonnier le placa dans la grande écoutille. Les gabiers montèrent avec le chef mourcheur dans le gréément, tandis que les matelots furent répartis par le second aux différents écoutes.
- Nous sommes paré, capitaine.
- Parfait. Nous allons commencer par attaquer le plus gros, la flûte.
Jéricho passa près du canonnier.
- La munition capitaine ?
- Boulet ramé.
- A vos ordres. Chargé en boulet ramé toutes les pièces !
Jéricho remonta près du quartier-maître qui avait pris la barre. Il observa le convoi hollandais. Les navires avaient sortis leurs canons. Comme le convoi et le Black Shark filait dans la même direction, les cap furent concervé, afin de garder les navires en vent de travers babord amurres. La flûte était en queue du convoi, derrière le brick, de la goélette et le cotre.
- Droit sur la flûte Jack.
- Droit sur eux capitaine !
Jack fit virer légèrement le navire à babord, piquant droit sur la flûte.  


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 30 Mars 2008 à 19:41:12
Le Black Shark mit plusieurs heures avant de rattrapper le convoi. Ce qui fait que vers 16h, la flûte était �  porté. Le convoi avait resséré la formation, afin de mieux se protéger.
- La barre à 5° tribord !
le timonier tourna la barre et le navire vira.
- La barre à 0 !
Jéricho fonca dans l'entrepont et alla aux canons de chasse.
- Canons de chasse ! A la levée ! Feuuu !
Jéricho eu tous juste le temps de boucher se oreilles avant que 2 énormes détonation se firent entendre sur tous le navire.
- Maintenez le tir par la proue jusqu'a nouvel ordre.
- A vos ordres monsieur ! Canons de chasse recharge et feu à volonté !
Jéricho remonta sur la dunnette et observa le gréément de la flûte. Les voile montraient 2 trous. Le Black Shark se rapprochait de la flûte. Comme celle-ci avait le cotre sur son babord, et le Black Shark �  tribord, elle ne pouvait manoeuvrer. De la flûte, 6 tirs furent entendu. Les boulets transpercèrent le bastingage babord, ne faisant tomber que 2 hommes.
- Paré à démater !
- Babord feu à volonté !
(http://i43.servimg.com/u/f43/11/33/61/58/515c2210.jpg)
Séparé de 100 yard, le Black Shark fit feu pour démater la flûte. La babordais était remplis de fumé. On n'y voyait rien. On entendait des cri provenant de la flûte, accompagné de craquements. Quand la visibilité se rétabli, le mât de misaine était tombé, l'artimon avait perdu son cacatois et son perroquet, tandis que le grand mât tombait �  la mer. Une foule de hurlement se fit entendre sur le Black Shark.  


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 01 Avril 2008 à 20:11:03
L'équipage regardait la flûte ralentir. Les moucheurs tiraient, nettoyant le tillac des hollandais.
- Paré à virer à babord ! Paré pour l'abordage ! hurla le second.
- Non ! Profitons qu'ils soient immobilisé pour en stopper d'autre !
Jéricho fonca sur le gaillard avant. Il déplia sa longue vue et observa le brick. Celui-ci tira de la poupe et 2 boulets ramés vinrent déchirer le petit perroquet. Le Black Shark gagnait du terrain sur le brick, plus lourd, moins voilé.
- La barre à 5° tribord ! Canon de chasse paré ! Feu !
Les canons de chasse firent feu et la brigantine du brick présentait 2 trous, tandis que le pavillon hollandais était tombé �  la mer.  


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 02 Avril 2008 à 15:24:30
Le Black Shark gagnait du terrain. Jéricho s'apretait à passait à tribord de son ennemi.
- Officier canonnier ?!
- Oui capitaine ?!
- Les pièce babord sont-elles prêtent en boulets ramés ?!
Oui !
- Parfait. La barre à 5° tribord !
Jéricho descendis du gaillard et alla voir son second.
- On va renouveller l'opération. Où en est-on ?
- Trois boulets on percé le bastingage et fait 2 blessé, et un autre �  touché la coque.
- Merci.
Jéricho descendis dans l'entrepont.
- Rolland, paré à démater. Barre à 5° babord !
- A vos ordres !
- Barre 5° babord ! répéta le timonier.
Black Passa sa tête par un sabord. Quand la trajectoire du Black Shark et celle du brick hollandais était parallèle, Jéricho fit rétablir le cap.
- La barre à 0° ! Canonnier babord paré à faire feu.
Le Black Sharkratrappa rapidement le brick. Quand les deux navires furent bord �  bord séparé par 300 yard...
- FEU !
- Tir de dématage ! Feu !
Les canonniers visèrent les mât, mais le brick manoeuvra et vira �  babord. Ainsi, il serra le vent tribord amurres. Le tir du Black Shark ne coupa que la bôme et déchira les huniers.  


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 02 Avril 2008 à 17:43:52
Jéricho constata que le brick tenta de fuir par babord.
- Ils virent de bord ! Barre à 40° babord, brassez les vergues et choquez les ecoutes !
- Barre à babord toutes !
- Vous avez entendu ? Aux bras de vergues et aux écoutes ! Brassez et serrez-moi tous ça !
Le Black Shark vira et continua de poursuivre le brick, malgrès tous ralenti. La nouvelle allure du Black Shark, identique �  celle du brick, ralenti le navire, malgré que celui-ci gagnait peu �  peu sur le brick.
Jéricho remonta sur le tillac et observa le brick.

- Nous avons affaire au MacZélande. Il �  perdu sa brigantine et ses voiles sont endomagé. ous allons lui passé par babord et tenté de le démâter, barre 20° babord.
- A vos ordres capitaine. Barre 20° babord !
Comme le Black Shark virait, celui-ci se placait peu �  peu vent de travers tribord amurres. Cel�  le fit un peu accélérer, masi le brick sentis la manoeuvre et vira �  tribord, profitant de son élant pour serré le vent babord amurres.
- Toi tu m'emmerde ! Batterie tribord feu à volonté !
La manoeuvre du brick ne lui permit que de s'éloigner du Black Shark. Cependant il se trouva par tribord du Black Shark, exposant son étambot. Les canonniers firent feu sur leur cible �  180 yards. Selon les indications du canonnier et du maître canonnier, les boulets quitèrent leurs canons et virent hacher menu les voiles du brick, démâtant au passage l'artimon, le grand perroquet et la misaine. Quasiment stoppé, le brick était une cible iédale pour un abordage.  


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 04 Avril 2008 à 19:52:44
- Capitaine, la goélette et le cotre fui ! Le cotre s'est placé vent arrière et la goélette serre le vent ! hurla Achille.
- Laissons les filer, les plus gros sont à nous. Timonier amène nous par tibord de la flûte !
- A vos ordres ! répondit Jack.
Le Black Shark vira �  babord. Jéricho ordonna de chargé les canons en mitraille et demanda un porte-voix.
- Est ce que quelqu'un sur ce navire parle hollandais ?
- Moi capitaine.
La jeune chinoise récemment recruté se présenta devant le capitaine.
- Parfait. Prend ça. Tu leur cri ce que je te dis, compris ?
- Oui.
- Parfait.
Le Black Shark avança vers la flûte immobilisé. Quand les deux navire furent �  porté de voix...
- Larguez les hunier et les focs ! Yumi, �  toi. Rendez-vous où je serai contraint de vous aborder et de vous envoyer une volée de mitraille. Je vous laisse jusqu'a ce que nous arrivions sur vous.
Yumi cria la sommation aux hollandais.
Le Black Shark avanca lentement vers sa proie. Jéricho observait la flûte. Quand le Black Shark fut presque sur la flûte, les sabord de celle-ci se fermèrent, le pavillon des Provinces-Unis fut descendus et un pavillon blanc fut huissé. L'équipage du Black Shark sotta de joie devant cette prise.
 


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 05 Avril 2008 à 14:15:59
Le Black Shark se rengea le long de la flûte.
- Mettez en panne ! 100 hommes avec moi !
Jéricho sotta sue le navire. Les hollandais s'étaient réunis sur le pont et avait posé leur main sur la tête.
- Ils sont au moins 70. déclara Achille à Jéricho.
- Oui. Tu reste ici avec 100 gars. Les autres retournez à bord.
- A vos ordres.
Achille selectionna 100 hommes, et ils commencèrent ainsi �  réunir les hollandais. Pendant ce temps, Le Black Shark était repartis.  


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 05 Avril 2008 à 14:29:15
Le Black Shark fonca sur le bick. Jéricho demanda �  la jeune chinoise de répéter le message de sommation. Jéricho observait le brick. Avec orgeuille, les hollandais hissèrent un pavillon blanc en train de brûlern tandis qu'il montraient leurs armes. Jéricho cria �  ses hommes.
- Messieurs, nous avons fait notre possible, mais ces hommes refuse de ce rendre. Matelots et canonnier de babord, paré �  l'abordage ! Batterie tribord paré �  faire feu.
Le Black Shark fonca. Quand les 2 navires furent bord �  bord, l'un contre l'autre, les moucheurs du Black Shark décimèrent l'équipage du brick.
- Feu !
Les 2 navires firent feu. La volée de mitraille du Black Shark envoya au paradis beaucoup de hollandais. Les moucheurs continuaient de tirer. Les hollandais survivant, caché derrière les bastingage, tirèrent sur le Black Shark.
- Mettez le navire en panne ! paré à l'abordage !  


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 05 Avril 2008 à 18:26:17
Le Black Shark stoppa. Plusieur hommes sottèrent sur le tillac ennemi. Jéricho hurla �  ses hommes :
- Pour la France ! ET LA LIBERTE ! SUS AUX HOLLANDAIS !
274 hommes sottèrent sur le tillac ennemi. Sur celui-ci, que des mort. Sur les 80 défenseurs, la volée de mitraille en avait tué beaucoup. Jéricho empala un hollandais qui lui fonçait dessus. L'équipage tapait sans relâche sur l'ennemi submergé.
(http://i43.servimg.com/u/f43/11/33/61/58/aborda10.jpg)
Jéricho resta en arrière du combat, n'ayant plus d'endroit ou se mettre pour se battre. Les hollandais se battirent jusqu'au bout, mais la lutte était inégale. Bientôt, le navire était pris et il ne restait aucun hollandais debout, tous on été tué ou blessé.
 


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 05 Avril 2008 à 18:42:44
Sur le brick, l'équipage soufflait. L'abordage fut rapide et violent.
- Capitaine, regardez la flûte ! s'écria Carl
Jéricho déplia sa logue-vue. Achille agitais 2 petits pavillons, un dans chaque main.
- N... A... V...I...R...E...S...E...C...R...I...S...E. Ils ont sécurisé le navire.
- Il a du confisquer toutes leurs armes et les enchainer avant qu'il ne se révolte. déclara Sabrina.
- Je pense. On le fait à chaque fois. Quartier-maître !
- Capitaine ?
- Envoyé ce message au second : Brick pris. Remorquons la flûte bers vous.
- O...U...et S. Voilà.
- Bien. Remontez tous les blessé, hollandais y compris sur le Black Shark. A l'infirmerie, vite.
L'équipage s'activa. Les hommes transportèrent leur compagnons ou leurs ennemi sur le Black Shark, où Enrique attendait de s'occuper de blesser. En quelque minutes, tous le monde était �  bord.
- Mettez les chaloupes à l'eau et remorquez ce navire !
- A vos ordres ! répondis Hans. Les chaloupes à la mer ! 6 Hommes par chaloupes !
La manoeuvre s'éxécuta. Achille fit rapprocher la flûte, et les navires hollandais furent rassemblés sur chaque bord du Black Shark.  


Titre: Le malheureux destin d'un convoi de la Courrone des Provinces-Unis
Posté par: Black le 05 Avril 2008 à 19:00:27
Les blessé �  l'infirmerie, on s'occupa du reste. Certain s'occupait des morts. Les prisonnier hollandais s'occupaient de coudre leurs mort dans leurs branle. Pendant ce temps, on s'occupa de récupérer la marchandise sur la flûte.
- Nous avons fouillé la flûte capitaine, informat Hayes, on �  trouvé �  bord des vivres, du bois, de l'eau, du rhum, du tissus. Beaucoup de poudre et de munition, 5 canons terrestres.
- Pas d'or, d'argent ou autre chose comme ça ?
- Non. Ce genre de navire ne transporte que du matériel militaire. Le brick doit en avoir lui.
- J'espère. Fouillez le après avoir transféré la cargaison de la flûte.
- Compris.
Le transbordement 2 heures. Sur le brick, on trouva des pièces d'or, d'argents, du poivre et du sucre. On tranféra ces marchandises sur le Black Shark. Vers 16h, on pensait �  repartir.
- Que fait-on des deux navires hollandais, capitaine ?
- On ne peu pas les remorquer. Placer les surplus de poudre sur les navires et faite les sauter.
- Compris.
Le Black Shark s'éloigna. 4 hommes étaient resté sur chaque navire avec une chaloupe. Les hommes avaient ouvert 5 barils de poudre sur chaque navire. Après avoir fait une mèche, les hommes l'allumèrent et quittèrent le navire. Quand ils eurent rejoind le Black Shark, les 2 navires hollandais explosèrent de l'avant. L'avant brisé, ils commencèrent �  sombrer.  


Titre: Après la bataille, on repart pénard
Posté par: Black le 06 Avril 2008 à 12:39:00
Le Black Shark avait repris son cap. La coque montrait 6 brèche au niveau de l'entrepont, et 5 dans le bastingage. Les voiles avaient été épargné. Enrique comptabilisa 34 victimes, 29 blessés et 7 morts. Les 62 prisonniers hollandais avaient été enfermé �  fond de cale. Suite �  l'abordage du brick, le Black Shark soigna 27 hollandais.
Le combats terminé, la vie repris son train-train quotidien. Achille et son second quart avait pris en main la manoeuvre du navire.
Le Black Shark continua de filer vers l'Europe, porté par les courant et un vents de travers.
 


Titre: Après la bataille, on repart pénard
Posté par: Black le 07 Avril 2008 à 15:10:20
(lundi 27 mars 1707)

Il était vers 8h15 du matin. Le vent avait faibli et le Black Shark courrait maintenant �  7 noeuds. Hayes était de quart. les hors-quart se remetait du combat de la veille. Sur les 29 blessés, 2 avaient été déclarés apte au service par le médecin.
Jéricho, qui avait laissé sa cabine �  Mr Pol,  dormait dans son branle dans la salle �  manger. Enrique entra.

- Capitaine, reveillez-vous.
Jéricho releva la tête en ronchonant.
- Quoi ?
- Le second, Otto von Graff. Il veut vous voir.
- Bien, j'arrive.
- D'accord.
Jéricho s'habilla et descendis dans l'isoloir. Il y avait plusieurs blessé. Enrique s'occupait d'un blessé. En voyant Jéricho, il montra le second du doigt. Jéricho alla voir.
- Otto ?
- Kapitan.
- Vous vouliez me voir.
- Oui. Je voudrai... m'exuser de ce que j'ai fait dans le passé.
- Cela n'est pas nécessaire. Vous avez été un bon second.
- Merci.
- Vous allez vous en tirer.
- Vous... pensez ? Non... Je ne me fait pas... d'idée. Ma blessure est trop profonde... les fièvre on raison... de moi.
Otto parlait faiblement, sofflant beaucoup. Jéricho ne savait pas quoi répondre. Enrique lui avait dit que le second ne survivrai pas, mais il ne voulait pas l'enfoncer dans le désespoire.
- Vous êtes entre de bonne main. Vous serez vites sur pied.
- Ca fait... longtemps qu'on me le dit. Comment va votre.... fieul ?
- Elle va bien.
- J'en suis... ravi. Une vie pour une vie. Ma dette est payé.
- Quand vous nous poursuiviez en mer du nord, lors de la dernière guerre, vous ne faisiez que votre devoir.
- Oui. Mais venir ici après cela... quand je vois pouquoi vous faites cela... je m'en veux.
- Laissez cela. C'est erminé maintenant.
- Oui. C'est fini. Pensez-vous que... Black m'aurai pardonné ?
- Sans aucun doute.
- Maintenant... Black le Libérateur... c'est vous. Vous avez un... très noble... but. N'abandoné pas. Continuez... pour Black... et pour moi.
- Je vous le promet.
Otto n'eu pas le temps d'entendre Jéricho. Celui-ci venait de mourrir suite �  une blessure qui s'est infecté. Enrique avait écouté sans intervenir. Jéricho se tourna vers lui.
- C'était oune bueno ombre.
- Oui. Qu'il repose en paix.  


Titre: Après la bataille, on repart pénard
Posté par: Black le 07 Avril 2008 à 15:29:54
Léquipage avait été réunis sur le pont. La cloche sonnait �  un rythme lent, un rythme mortuaire. En plus des 7 mort de la veille, on célèbrerai celle de Otto. Jéricho n'ayant pas de bible, il fit une prière approvisé.
- Notre père qui étes aux cieux, que votre volonté soit faites, que votre reigne vienne, sur mer comme sur terre. Amen. Les décédès étant cité ci-après. Michel Delope, matelot. Yvan Juste, matelots. Anna Delofre, gabier. Mathieu Ratus, chef de pièce. Igor Kavazanasky, matelot. Jean Poil, servant de pièce. Joss de Hass, gabier. Otto Von Graff, officier en second. Nous rendons aux abysses les corps de nos compagnon mort au combat pour la liberté d'autrui. Que Dieu les acceuil près de lui et leur offre le bonheur et la paix éternel. Amen.
Tous le monde �  bord retira sa coiffe, et les morts furent envoyé �  la mer, cousu dans leur branle.  


Titre: Après la bataille, on repart pénard
Posté par: Black le 07 Avril 2008 à 16:15:55
Jéricho ne laissa pas partir son équipage et organisa avec le quartier-maître les élection d'un nouveau second.
- Le second étant un hommes assurant le lien avec l'équipage, il est normal que vous l'élisiez. Cependant il est l'assistant direct du capitaine. Autrement dit choisisez bien votre nouveau second. Les candidats �  ce poste son prié de se présenter.
Plusieurs hommes se présentèrent. Achille, Hans, Yann et Hayes. Les élections furent serrées mais, Jack put annoncer les résultats.
- Après l'ouverture de l'urne, les résultats sont les suivantes : Yann avec 66 voix, Hayes avec 71 voix, Hans avec 76 voix et Achille avec 80 voix. Le nouveau second se nomme donc Achille Parcker.
Des applaudissements se firent entendre. Jéricho avait voté pour Achille. Il savait que celui-ci serait un très bon élément, autant pour son expérience que pour son charisme, et son courage.
On fit de nouvelle élection pour élir un nouvel officier d'interim. Ce poste étant plus pour des officiers débutant, ce fut Sabrina qui fut choisis, �  1 voix de plus que Hans, celle de Jéricho.
 


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 08 Avril 2008 à 12:27:41
(mardi 28 mars 1707)

Le lendemain matin, fut comme tous les matin depuis le départ de Guadeloupe. Frai, gris avec de la houle. Il était aux alentour de 7h et le 4ème quart assuré la maintenance.
- Nous avons du passé les 30° nord dans la nuit, Rolland.
- On était à combien hier ?
- 29° nord. On devrai être à 31,32° à midi.
- Bien ça. On est où en gros ?
- A mi-chemin entre les petites antilles et les îles Açores.
- On fera quoi là-bas ?
- On les contournera par le nord. J'ai pas envis de ramener du portugais en France.
- Je pense qu'ils ne prendraient pas la peine de nous suivre. Au fait, on court �  7 noeud en serrant le vent par babord amurres.
- On a les alizé dans la tronche.
- On ne pourrait pas faire pleine est jusqu'a la côte africaine et remonter vers le nord ensuite ?
- Et croiser tout un tas de hollandais et portugais ? Hors de question.
- Notre passagé s'impassiente.
- Il mefait chier celui-là. Le vent à faibli cette nuit.
- Oui. J'ai bordé les voiles à fond pour garder le plus de vitesse.
- Parfait.
- Encore 2 heures à me les cailler. On aurai du rester aux Caraïbes.
- La guerre faisant rage en Europe, ils nous aurais amené là-bas de toutes façon.
- Excusez-moi capitaine.
Rolland descendis sur le tillac et s'approcha d'un canon.
- Où est le chef de pièce du 104 ?
Un jeune hommes se présenta. Son canon était mal arrimé. Rolland lui passa un savon sous les rires de ces compagnons.  


Titre: Re : Le Black Shark dans l'Atlantique
Posté par: Taranis le 08 Avril 2008 à 14:33:34
Plus loin dans les parages, �  la limite visuelle que l’on pourrait avoir dans ces conditions de temps couvert…

_Voile par le travers bâbord !
Sur la frégate anglaise, on se précipite de ce côté pour tenter de voir cette voile, que seule la vigie a crue apercevoir, perdue sur l’horizon qu’une houle déforme �  souhait empêchant de voir correctement du tillac.
_Vous voyez quelque chose ?
_Non rien. C’est trop loin et ça bouge de trop pour voir �  la longue vue. Répond le capitaine Gordon à son second. Hey toi la vigie ! Tu la vois encore cette voile, ou c’est tes hallucinations qui nous jouent encore des tours ?
_Non, je ne la vois plus. Mais je vous jure que je n’ai pas d’hallucination et que j’ai bien vu cette voile !
_Ca va, ça va ! Lui répond Gordon d’un air désabusé.
_Que fait-on ? Lui demande le second.
_On poursuit notre route.
_Il y a des convois �  nous dans le secteur. Peut-être que c’est un corsaire ennemi cherchant une proie ? On devrait quand même aller voir !
_Non. Le temps que l’on y arrive cela prendra des heures, de plus le ciel ne va pas en s’améliorant. Il n’y a plus de voile, soit il est déj�  loin, soit il n’y a rien �  voir.
_On est au portant et on le restera, je pense que …
_Ici c’est moi qui pense et…
A cet instant le correspondant de guerre, envoyé par Londres pour rendre des comptes �  la couronne, s’approche furtivement puis s’adresse au capitaine qui sursaute de confusion.
_Alors capitaine ? Allons-nous vérifier les hallucinations de notre vigie ? Ou bien allons-nous tranquillement continuer notre route vers Antigua ? N’oubliez pas que Londres a investi beaucoup dans cette chasse aux pirates et qu’il serait temps de vérifier si ce bateau, d’un genre nouveau, est �  la hauteur de ce qu’on lui demande. Je crois aussi savoir que c’est votre premier poste de commandement depuis votre défaite contre le pirate Taranis, je me trompe ?
_Taranis est mort* ! Et ce n’était pas une défaite !
_Un amiral tué, deux navires hors d’usages et deux autres coulés… Si vous n’appelez pas ça une défaite… Enfin bon.
_De toute façon j’allais donner les ordres pour aller voir.
_Et bien faites donc mon ami ! Faites donner les ordres, Londres vous sera reconnaissant !
Sans répondre à son interlocuteur Gordon donne l’ordre de virer à son second.
_Faites route au 190 !
_A vos ordres Sir !

*Voir « Le grand bleu ».
   


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 08 Avril 2008 à 18:56:35
Sur le Black Shark, on s'occupait du mieux possible. Le calme reignait sur le tillac. Les hommes de quart mené par Rolland n'avait pas trop de travaille. Le calme fut soudain rompu.
- Voile par babord !
(http://i43.servimg.com/u/f43/11/33/61/58/hunie10.jpg)
Rolland se leva et alla voir. Il tira sa longue-vue.
- Qu'avez-vous vu ?
- Un voile, monsieur, toutes petite.
Rolland observa mais ne vit rien.
- Je ne vois rien !
- Je vous assure monsieur. Je ne la vois plus non plus, elle a disparu avec la houle.
- Tu ai sur de ce que tu dit ?
- Absolument !
- Bien. Monsieur Molain, vous savez quoi faire ? demanda Rolland à son assistant.
- Oui monsieur. Branle-bas de combat !
La cloche se fit entendre et reveuilla tous l'équipage. En l'espace de quelque temps, tous furent sur le pied de guerre. Jéricho sortis du gaillard et alla voir Rolland.
- Bonjours Roland, qu'y a-t-il ?
- Bonjour Jéricho. La vigie à repéré une voile par babord.
- Et ?
- Je l'ai perdu de vue. Mais devant la fiabilité de la vigie, j'ai préféré assurer.
- Tu as bien fait et on va encore plus assurer. A ton poste de canonnier.
- A vos ordre.
- Bordez toutes les voiles et hissez les bonnettes ! Mettez le cap à l'est.
- Cap à l'est capitaine ! confirma le quartier-maître.
Les voiles se bordaient. Toutes la toile était donné. Les 10 voiles carré, les 8 foc et la brigantine était bombé. Le Black Shark vira �  tribord et se placa alors vent de travers babord amurres.
- Le vent frai du nord va nous aider.
Jéricho observa �  la longue-vue mais ne vit rien. Pourtant il était impossible que la vigie, laquelle assure ce poste depuis 20 ans et est plaine d'expérience et de talent, ne ce soit trompé.
(http://i43.servimg.com/u/f43/11/33/61/58/62ac2e10.jpg)  


Titre: Re : Le Black Shark dans l'Atlantique
Posté par: Taranis le 09 Avril 2008 à 13:23:58
   Cela faisait déj�  une heure que le « Royal Falcon » avait changé de cap et cherchait, sans vraiment y croire, cette voile que personne ne voyait, quand soudain du haut de la vigie…
_Voile sur bâbord !
_Encore ? S’interroge Gordon.
_Cette fois-ci je la vois bien ! Elle est loin mais bien visible ! Plein travers ! Rajoute la vigie.
_On la cherchait devant nous, elle se déplace vite si c’est la même que tout �  l’heure. Mais on ne la voit toujours pas du tillac. Constate le second.… Tu la vois toujours ? S’adresse t’il à la vigie.
_Oui Sir ! Toujours plein travers !
_Quelle est sa route ?
_Difficile �  dire, elle est trop loin. Mais c’est soit vers l’Ouest, soit vers l’Est.
Gordon, quand �  lui, analysait la situation et avait déj�  une procédure en tête pour rattraper cet inconnu et ainsi pouvoir l’identifier.
_Bon… Si c’est la même voile, elle ferait route vers l’Est et se déplace vite bâbord amure. Nous allons en faire autant, cela nous aidera pour confirmer sa route.
Le correspondant de Londres, qui était redescendu dans le carré des officiers, fait de nouveau son apparition sur le pont de façon tout aussi discrète et soudaine, ce qui ne manque pas de surprendre une fois encore Gordon.
_Ne sursautez pas comme ça capitaine, ce n’est que moi ! Alors ça y est, vous l’avez retrouvé cette hallucination… Pardon, je veux dire cette voile ?
_Oui… Oui, nous allons la prendre en chasse.
_Très bien. Nous allons enfin savoir si ce bateau est réellement efficace et que c’est un bon chasseur, si j’ose m’exprimer ainsi !
Gordon ne répond pas. Il sait très bien que ce passager, envoyé par Londres en tant qu’observateur, membre de la haute société londonienne, est aussi l�  pour le juger et rendre des comptes sur lui. En Angleterre il n’est pas vraiment apprécié, mais on reconnaît ses qualités de tacticien. Il faut dire aussi qu’il était le seul capitaine disponible pour ce genre de mission. En plus il lui faut redorer son blason depuis son demi-échec l’an dernier dans ce même océan. Il se contente seulement de transmettre ses instructions �  son second.
_Cap au 100 ! Envoyez toute la toile ! Poste de combat !
_A vos ordres Sir !

   Maintenant  sur sa nouvelle route, la frégate allait, de sa meilleure allure, prendre en chasse cette voile inconnue que la houle masque régulièrement. Malgré sa bonne vitesse pour ce petit vent frais du Nord, la poursuite risque de s’avérer très longue.
   


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 09 Avril 2008 à 13:39:15
Le Black Shark fila toutes voile dehors.
- Capitaine ! Par l'arrière ! hurla de nouveau la vigie.
Jéricho et Achille montèrent sur la dunette et observèrent.
- Tu vois quelque chose, Achille ?
- Rien, la houle est trop haute.
- Tu la vois toujours ?
- Oui capitaine, mais de très loin. Elle est... environ �  5 milles derrière nous. Ils ont viré de bord, leur trajectoire est rectiligne �  la notre.
- Soit il nous suivent...
- Soit ils nous fuient.
- Je pense qu'il nous suivent. Ils viennent vers nous ou non ?
- Je ne sais pas capitaine !
- Bon. On va garder le même cap pour 2 raison. La première, on prend le meilleur partis du vent et on �  plus de chance de fuir. La seconde, c'est que comme ca on coutournera les Iles Açores par le sud.
- A vos ordre. Chef-gabier ! Hissez les bonnette ! Chef-matelot, brasser les vergues et bordez les voile ! Tiens le cap timonier !
La course s'engagea. Au bout d'un moment, on se rendit compte quel le navire inconnu avait pris le Black Shark en chasse.  


Titre: Re : Le Black Shark dans l'Atlantique
Posté par: Taranis le 11 Avril 2008 à 11:35:05
   Il est maintenant proche de 11h et le « Royal Falcon », toutes voiles dehors et au maximum de sa vitesse pour cette allure de travers bâbord amure, tente toujours de rattraper ce navire dont ses voiles sont �  peines visibles sur l’océan.
D’un pas assuré, le second rejoint Gordon dans la salle des officiers.

_Vous m’avez fait demander Sir ?
_Oui. Où en est ce navire ?
_Il est toujours devant nous. Il est maintenant dans l’axe de notre route, mais toujours aussi loin !
_Ce qui veut dire qu’il remonte le vent plus que nous et qu’il va vite. Nous n’aurons jamais le temps de le rattraper avant ce soir.
_Il ne doit pas être plus grand qu’une frégate pour aller �  cette vitesse !
_Sûrement et visiblement il nous fuit. On peut estimer son cap, sa vitesse et donc sa destination, c’est déj�  ça.
_Les Açores ?
_Probablement, car c’est pratiquement sur sa route s’il ne change pas de cap dans la nuit.
Après un petit moment de réflexion Gordon se lance dans de nouvelles directives.
_Bon… Nous allons corriger notre route au 70 sans le perdre de vue, puis une fois la nuit tombée nous passerons au cap 50. Il faut rester au Nord de sa route pour lui couper les Açores. Nous reprendrons le 70 aux premières lueurs du jour. Si on le retrouve demain avant midi tant mieux, sinon on abandonne la poursuite. Nous n’allons pas nous éterniser sur un bateau qui ne fait peut-être que du commerce, qui va aussi vite que nous… et qui �  simplement peur d’un inconnu l’ayant prit en chasse !
   


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 11 Avril 2008 à 13:31:55
Jéricho était retourné dans sa cabine. ALors qu'il regarait ses carte de l'Atlantique, Mr Pol entra.
- Capitaine ?
- Mr Pol. Alors, le voyage vous plait ?
- A vrai dire, pourquoi avoir changé de cap ?
- Parce qu'une frégate ennemi nous à pris en chasse.
- Je pensais votre navire irratrapable.
- Il l'est. La coque est taillé pour la vitesse. Seulement, le vent ne nous favorise pas toujours.
- Alors pourquoi ne pas attaquer ?
- Parce qu'on m'a payé 2.000 écus pour vous ramener sain et sauf �  Bordeaux. Je ne tiens pas �  vous amener l� -bas en plusieur morceaux.
- Juste, mais Mr Vauban m'a demandé de venir
- Je suis le seul maître �  bord et c'est moi qui déciderai où ira mon navire ! Si vous n'êtes pas content, allez �  Bordeaux �  la nage !
La réaction de Jéricho avait surpris Mr Pol.
- Vous avez sans doute raison. Mieux vos tard que jamais.
- Certes. Si on continue comme ça, on l'aura semé d'ici la nuit.
- Alors continuons tous droit.
- Ce serai pire. L'ennemi connait notre route. Le nord-est. Pour fuir nous avons pris plein est et il nous a suivit.
- Et alors ?
- Alors on pique droit sur les Canaries.
- Quoi ?
Les Canaries avaient affryé Pol. Ces île pourtant espagnols, était proche des portugais et des hollandais ; proche de l'ennemi.
- Le courant atlantique ne nous repousse pas assez vers le nord. Nous devrons donc soit faire route au sud, soit au nord dans environ 520 milles, soit près de deux jours mer.
- Que ferons nous ? Profiter de la nuit pour remonter au nord et laisser notre ennemi continuer �  l'est ?
- A quoi bon ? S'il remonte vers le nord avant nous, il nous retrouvera au large de l'Afrique.
- Qu'allons nous faire ?
Jéricho regarda sa carte. Il eu un sourire malin.
- Capitaine ?
- Nous allons, leur jouer un tour.
Jéricho se leva et retourna prendre son quart sur le pont.  


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 11 Avril 2008 à 18:08:41
Sabrina se reposait avec la vigie dans la grand'hune. La vigie était Jimmy, son ex petit amis.
- Au dernière nouvelle, on fui à l'est.
- On pourrait massacrer cet ennemi au lieu de fuir comme des lâches.
- Seulement nous devons protéger Mr Pol, et si on se bat, le vent seras contre-nous.
- On fonce droit sur les îles de Madère, droit sur les portugais. Tu veux finir la guerre dans les geôles portugaises ?
- Manquerai tu de confiance en Jéricho ?
- Même si Jéricho n'est pas ton père, c'est un exellent marin et tactitien. Je lui fait confience.
- On dirai pas. Laisse le faire, et je te promet que tous ira bien.
- Il t'a parlé de son plan ?
- Non. Mais il leur réserve une belle surprise.
- Je me demande quoi donc.
- Je te préviens si j'en apprend plus.
- D'accord.
Un claquement retentis. Sabrina et Jimmy regardèrent en direction du petit cacatois. Une partie de la voile s'était détaché de sa vergue. A cause du vent, la voile souffrait. Jéricho commenca �  donner ses ordres.
- Huit gabiers au petit cacatois ! Sab, Jones, Mike, Frank, Michel, Edouard, Caroline, Olivier, monter l�  haut ! Fred et Gabriel �  l'écoute babord, Troy et Yann, montez aussi pour larguer la voile ! Ferle le petit cacatois, gabiers ! !
(http://i43.servimg.com/u/f43/11/33/61/58/arch_310.jpg)
Pendant que Sabrina et les 7 autres gabiers montaient au mât de misaine, les 2 autre gabiers désignés montaient pour attendre la vergue de petit perroquet.
Unefois les 2 gabiers aux extrémitées de la vergue de petit perroquet, ils détachèrent l'écoute du petit cacatois afin de larguer la voile. Cependant, il ne lachèrent pas les écoutes, afin de maintenir la voile relativement tendus pour que les 8 autres gabiers puisse la ferler.
Sabrina et les autre montaient. Une fois arrivé �  la vergue du petit cacatois, Sabrina, arrivé la première, alla se placer au bout du côté tribord de la vergue. 3 autre virent la rejoindre, tandis que les autres s'était mis de l'autre côté. Simultanément, les 8 gabiers remontèrent progressivement le cacatois, au fur et �  mesure que les 2 gabiers donnaient du mou sur l'écoute. Quand la voile fut entièrement remonté, les gabiers l'atachèrent �  la vergue.
Ceci fait, les gabiers commencèrent �  redescendre sur le tillac.
 


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 12 Avril 2008 à 12:59:10
Dans la cabine de jéricho, la pendule indiquai 9h15. Il était donc 11h15 dans l'Atlantique, l'horloge étant réglé �  l'heure des Caraïbe. Le coq commencait �  préparer le repas. Jéricho, qui assurait son quart, fit appeler Enrique et Jack. Les 3 hommes se réunirent sur la dunette.
- Bien, avant de vous dire mon idée, j'ai quelque infos �  vous demander. Enrique, parmis nos amis hollandais, y a-t-il encore des blessé grave ?
- Si, dos seulement. Ils ont encore bésoin dé répos.
- D'accord. Jack, as-tu demandé si certain désirait rejoindre nos rangs ?
- Non, j'attendais que tu me le dise pour le faire.
- Et bien vas-y. Voil�  ce qu'on va faire. On va mettre les prisonniers dans les chaloupe, et on va les laisser ce faire receuillir par nos poursuivant. Jack, demande si certain veulent resté avec nous. Enrique, rassembles-les sur le tillac.
- A vos ordre !
Enrique fit monter tous les prisonniers hollandais sur le pont. Sur les 62 embarqué aux débuts, 8 étaient mort suite �  leurs blessures.
Jack remplis son rôle de quartier-maître et demanda aux hollandais de les rejoindre. Dix hommes acceptèrent sous les insultes de leurs compagnons.
Jéricho fit libéré les 10 hollandais volontaires et s'adressa aux autre.

- L'un de vous parle-t-il français ?
- M... moi. je parle français.
- Explique �  tes copain que nous allons vous mettre dans les chaloupe, afin que nous poursuivant vous récupèrent.
Le Hollandais expliqua �  ses compagnons. Om mit 3 chaloupes �  la mer. On les relia entre-elles. Les hollandais furent installé dedans. On leur donna des rames et un drap pour attiré le navire poursuivant le Black Shark.
- Mettez en panne ! Descendez les chaloupes !
Le Black Shark stoppa et les chaloupes touchèrent l'eau. On les détacha du navire et le Black Shark repartis, laissant les hollandais ramer vers leur allier.  


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 12 Avril 2008 à 20:32:19
La journée s'écoula. Le Black Shark gagnait peu �  peu de plus en plus de terrain. L'horloge du Black Shark sonna 18h. Il était donc 20h dans l'Atlantique. Hayes sonna le changement de quart afin que Rolland et ses hommes viennent le relever. A ce moment, le coq sonna le repas.
Les officiers, exepté Rolland, s'étaint mis �  table. Le coq et son assistant leurs servirent de la soupe de potiron. Une fois les officiers servis, le coq et son assistant sortirent sur le tillac, installèrent une table, ouvrirent un tonneaux de rhum et commencèrent �  servirent les hors-quart, servant la soupe dans leur gamelle, pendant que les marins plongés leur gobelet dans le tonneaux. Les hommes de quart avaient mangé �  19h, quand ils n'étaient pas de service.
Jimmy passa devant le service.

- Sabrina n'est pas avec toi, Jimmy ? demanda le coq.
- Ben non, elle est passé officier d'intérim �  la place d'Achille qui ai passé second quand l'autre prussien �  passé son sabre �  gauche.
- A oui, c'est vrai. Bon'ap.
- Merci.
Jimmy se fit servir, plongea son gobelet dans le rhum puis s'éclipsa.  


Titre: Re : Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles
Posté par: Taranis le 14 Avril 2008 à 14:02:55
   C’est le début de soirée, la pénombre commence �  transformer l’horizon qui se mélange avec ce ciel bas et nuageux, que la nuit va bientôt absorber de son voile sombre et obscur. A bord on ne voyait plus depuis vingt minutes cette voile que l’on poursuivait depuis le matin.
   Dans l’après-midi il y avait bien eu un petit espoir de la rattraper quand on s’aperçu que l’on s’était rapproché, mais c’était sans compter avec les ruses de l’ennemi. En effet, le capitaine de ce navire inconnu a eu l’audace d’abandonner des naufragés dans une chaloupe sur la trajectoire du «Royal Falcon » ! Evidement, le temps de manœuvrer pour récupérer ces malheureux fit perdre un temps précieux qu’il fut impossible de rattraper par la suite.
   La seule chose positive de cette journée avait été que l’on avait enfin identifié cette voile et que l’on a pu ainsi mettre un nom sur ce bateau et aussi sur son capitaine, grâce aux informations que les naufragés ont pu fournir. Il s’agissait du Black Shark et de son capitaine Balstad, plus connu sous le surnom de « Black le libérateur ».
   A ce propos, on débattait fort dans le carré des officiers sur les décisions �  venir ; les uns étaient pour continuer la poursuite et avoir une chance de capturer enfin ce corsaire français ennemi de la couronne et très recherché, les autres étaient pour abandonner maintenant et rejoindre English Harbour �  Antigua, où le gouverneur les attend avec impatience pour commencer enfin �  se nettoyer de tous ces « barbares qui infestent ses eaux », comme il le dit si bien !

_Mais enfin ! Nous avons l’opportunité de mettre la main sur un pirate recherché et vous voulez abandonner maintenant ?
_Il va trop vite ! Nous n’avons même pas gagné en distance de toute la journée ! Il faut être réaliste bon sang !
_Nous savons où il se dirige. Attendons-le aux Açores, ce n’est pas compliqué !
_Et si nous ne le retrouvons pas ? Nous aurons perdus des jours pour rien alors qu’il y a plus urgent �  faire. Le gouverneur nous attend depuis plusieurs mois, ne l’oublions pas ! Ce n’est qu’un seul pirate après tout.
_Oui mais quel pirate !
_Il y en a plein d’autres aux Antilles et c’est notre mission. Ne nous détournons pas de notre objectif principal que de nettoyer cette racaille de nos routes commerciales. C’est ce que nous a demandé le gouverneur.
_Nous n’aurons pas deux fois cette occasion messieurs, réfléchissez !
_De toute façon il se dirige vers l’Europe ! Donc il ne peut plus nuire au Antilles enfin ! C’en est toujours un de moins ! Nous le retrouverons peut-être un jour, qui sait ? Et puis qui ne vous dit pas qu’il se fera prendre d’ici-l�  ? Non messieurs, je maintiens qu’il faut abandonner cette poursuite et reprendre notre route initiale. Nous avons essayés, tant pis, maintenant il faut passer �  autre chose !
Le correspondant de guerre, qui jusqu’�  présent ne s’était guère manifesté en jouant les observateurs, se décide �  intervenir et s’adresse aux officiers, toujours hésitant dans la conduite �  tenir de ce débat plutôt agité.
_Messieurs. Il est vrai que l’occasion était trop tentante d’attraper une belle canaille ! Mais il faut reconnaître que notre navire n’est pas encore assez rapide pour cela. C’est une bonne leçon et il faudra en tenir compte �  l’avenir. Il est peut-être encore trop lourd ou pas encore assez toilé et nous pourrons faire ces modifications une fois arrivé �  destination. Qu’en pensez-vous commandant ? Ne croyez-vous pas qu’il serait temps de prendre une décision ?
Gordon avait attendu que tout le monde s’exprime et qu’une solution apparaisse pour ainsi la récupérer �  son avantage. Etant donné qu’il n’y en avait pas vraiment de bonne, il était plutôt embarrassé. Il se décida enfin, après un petit moment de réflexion.
_D’accord. Nous laissons tomber. Nous retournons vers Antigua.
_Sage décision commandant ! Rajoute sournoisement le correspondant. Nous avons perdu assez de temps comme ça. Le gouverneur s’impatiente, ne le faisons pas plus attendre !

Edit : duels de poursuite perdus par le Royal Falcon. Fin de la poursuite.  
   


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 14 Avril 2008 à 14:32:39
Le Black Shark filait à toutes allure.
- Tu pense qu'ils savent qui on aient ? demanda Haye à Jéricho.
- Je pense oui. Même avec la houle, nos voile noir sont reconnaissable, et puis les prisonnier les ont surement renseigné.
- Je pense. Que vont-ils faire d'après toi ?
- Soit continuer à nos suivre, soit nous devancer et aller au nord-est, soit abandonné.
- Et nous ?
- On fait encore 2 jours �  l'est. Ensuite on sera presque arrivé �  Madère. On remontera alors au nord et a mi-chemin entre les Açores et Madère on piquera sur le Golfe de Gascogne.
- Bien.
Jéricho voulait �  tous pris éviter Madère et les Îles Açores. Ces îles sous domination portugaise, les portugais étaient en guerre contre la France. Si le Portugal parvenait �  capturer le Black Shark, l'équipage ne serai pas pendu mais emprisonné, n'ayant causé du tord aux portugais qu'en période de guerre sous les ordre de la France.
La nuit tombait. L'obscurité et la voilure noire du Black Shark se confonderai bientôt, rendant le navire invisible.
 


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 14 Avril 2008 à 20:45:15
La pendule sonna 6 coups. Il était 18h dans les Caraïbes. Mais comme il était 20h dans l'Atlantique, il faisait nuit. La cloche sonna pour indiquer le changement de quart. Le 4ème quart, guidé par Rolland, venait tous juste de finir de manger avant de prendre la maintenance. Le coq sonna la cloche pour le repas des officiers. Afin de masquer le navire au maximum, des planche de bois on été misent devant les fenêtres, comme on le faisait chaque fois que besoin était.
Comme le coq servait le repas, les officiers discutèrent de l'incident du jour.

- Ca a chauffé pour nous aujourd'hui. répliqua Hans.
- Tu parle, on les a laissé sur place, demain, soit ils ont abandonné, soit on les a largué. répondis Hayes.
- ne vous avancé pas trop les gars, contrairement �  ce que Hayes dit, on les a pas laissé sur place. En plus, ils peuvent nous ratrapper.
- Comment ? demanda Hans.
- En coupant au Nord-Est. On sera bien obligé de remonter au Nord, et on passera entre Madère et les Açores. Si ils font cap au Nord-Est ce soir, dans 3, 4 jours on pourrait le retrouver entre madère et les Îles Açores. On sera coincé entre les territoires ennemi, et si ils sont devant nous, on sera obligé de ce battre.
- Oui, mais si ils vont au Nord-Est, ils seront ralentis. On passera avant eux. répondis Yann.
- Sauf que si le vent ne change pas, on sera bout au vent quand on fera route au Nord. répondis Achille a Yann.
- Vous né pensait pas qué l'on aurait dou l'attaquer ? déclara Enrique.
- Non, ce navire est une frégate, se serai trop riqué avec notre passagé.
- Comment sais-tu que c'est une frégate ? demanda Jack.
- Un gréement haut, une bonne vitesse, une taille pour une bonne puissance de feu.
- Ca pourrait être une corvette.
- Non Jack, Jéricho a raison,repondis Hayes, une corvette serais moin grosse.
- Bon, l'incident est clos pour le moment. Nous verrons ce qu'il en ai demain matin. Sur ceux, bonne appétie �  tous.
La conversation close, les officiers se firent servirent.
   


Titre: Attrapes-nous si tu peux
Posté par: Black le 15 Avril 2008 à 13:38:32
(mercredi 29 mars 1707)

Le lendemain matin, quand le jour permit de distinguer l'horizon, la frégate ennemi avait disparu. Comme Jéricho était de quart, il peut lui même constaté ce fait. Soit leur ennemi avait été semé, soit il avait renoncé, soit il avait coupé vers le Nord-Est.
Le Black Shark voguait toujours vent de travers babord amurre. Le courrant venat du sud et le vent venait du nord se compensait, de ce fait, le cap était maintenu.

- On l'a enfin semé. déclara le timonier.
- On l'a semé, ou s'est-il semé lui même ?
La maîtresse voilière avait réparé le petit cacatois. Ainsi, �  l'aide des drisse, on avait remonté la vergue en haut de mât. Le vent forcissait. Un vent trop fort risquait de les faire lâcher.
- Rentrez les bonnettes les gars, elles souffrent.
Les matelot et gabiers se répartirent eux même la tâche pour exécuter la manoeuvre.
   


Titre: Proche de Madère
Posté par: Black le 15 Avril 2008 à 17:35:42
(vendredi 31 mars 1707)

Il était 11h dans les Caraïbes. 13h dans l'Atlantique. Jéricho avait passé la matinée dans sa cabine, avec ses cartes et ses instruments de navigation. Il sortis brusquement voir le timonier.
- Le moment est venu. Cap au Nord.
- Cap au Nord, capitaine.
- On va serré le vent par tribord amurre, annonca Rolland qui assurait son quart.
- Le courant Atlantique Nord va nous aider.
Le Black Shark vira. Le navire ralentis sevèrement. Les voiles furent bordées au maximum. Par curiosité, on mesura la vitesse avec le loch. Le Black Shark filait 4 noeuds.

La suit e du voyage fut sasn histoire. Un vaissaeu de ligne portugais fut tenta desespérément de poursuivre le Black Shark, bien plus rapide et léger, tandis que le Black Shark tanta de couler une corvette portugaise, mais la corvette profita du vent pour se faire la malle. Enfin, après 16 long jours de mer, les côte de France étaient en vue.


suivant : http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1930.msg47516#msg47516 (http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1930.msg47516#msg47516)  


Titre: La montée vers le Nooords
Posté par: Black le 20 Avril 2008 à 19:06:58
précédent : http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1930.msg48088#new (http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1930.msg48088#new)

(mardi 11 avril 1707)

Partis le 10, le Black Shark avait filé vers le Cap Finistère �  9 noeuds. Après une première journée calme et une nuit paisible, l'aube se leva au large St Nazaire. Ce début de journée se passa calmement. La nuit tombai quand le Black Shark passa au large de Brest, �  environ 35 milles.
- Voile en vue par l'avant ! A environ 3 milles !
Hayes quitta la dunette et traversa le tillac. Arrivé à la proue, il déplia sa longue-vue.
- Un senau hollandais. Il vient vers nous.
- Donc il est au plus près ? demanda un jeune moussaillon.
- En effet, puisque nous sommes en largue. Son seul espoir de nous échapper et de faire demi-tour Ainsi il auras le même vent que nous et pourra espérer fuir. Sur ceux, n'attendont pas plus. Petit, sonne la cloche.
- Oui monsieur bosco.
- Branle-bas de combat !
Le jeune mousse sonna la cloche. Le reste de l'équipage afflua. Rolland se placa près du grand mât et hurla :
- Chargez les canons �  blanc ! Attendez les ordres pour la munitions ! Mr Molain dans l'entrepont ! dit-il a son assistant.
Yann réunis ses gabiers près des haubans, près a entrer en action. Hans répartie les matelots aux différents rateliers et Hayes attendit le capitaine.

Jéricho sortis de sa chambre et passa dans la salle �  mangé où Enrique avait débarassé la table et répartie du sable au sol. Jéricho alla vers Hayes.


- Qu'y a-t-il ?
- Un senau hollandais venant vers nous et voguant au plus près tribord amurres.
- Et nous ?
- Largue babord amurres.
- Parfait. A ton poste. Bordez les voiles ! Canonier restez en attente.

Le Blac kShark filait sur sa proie qui ne bougeais toujours pas.  


Titre: La montée vers le Nooords
Posté par: Black le 20 Avril 2008 à 20:08:48
Le Black Shark continuait de filer sur sa proie. Si rien ne changait, dans 20 minutes, les 2 navires serait l'un sur l'autre. Mais le petit senau vira �  babord emportant avec lui son chargement. Le senau se trouva maintenant dans la même position que le Black Shark. Malgrés les efforts de l'équipage pour maintenir l'allure, le Black Shark ne put rattraper le senau qui disparu avec la nuit.  


Titre: La montée vers le Nooords
Posté par: Black le 26 Avril 2008 à 15:14:59
(mercredi 12 avril 1707)

La Manche est un passage très fréquenté par les convois hollandais. Ceux-ci arrive d'Asie et passe par la Manche pour rejoindre les Provinces-Unis. Ces pourquoi la France installa de nombreux port tel que Brest, St Malo, La Havre, Calai ou encore Dunkerque, sur ses côtes. Mais la proximité avec l'Angleterre rend le mer un peu plus sur pour les convoi, ce plaçant sous la protection de la Marine Royale Britannique. Le Black Shark a l'occasion de s'en rendre compte.

- Alerte ! Vaisseau de ligne britannique par arrière babord ! cria la vigie.
- Branle-bas de combat !

Tous le monde se prépara à un éventuel combat. Jéricho déplia sa longue-vu et observa.

- Nous faisons route �  l'est-nord-est et le vent nous somme en vent de travers tribord amurre. Lui fait route au sud, donc il est au plus prèsbabord amurres. Bordez toutes les voiles ! Hissez les bonettes ! Nous l'aurons vite semé, ce gros tas est trop lourd pour nous suivre.

Le vaisseau vira de bord pour suivre le Black Shark, mais sa grosse taille l'empêcha de le rattraper. Au bous de 4 heures de poursuite, le vaisseau de Sa Majesté était hors de vu.
   


Titre: La montée vers le Nooords
Posté par: Black le 26 Avril 2008 à 18:35:36
(jeudi 13 avril 1707)

Le lendemain, Achille était de quart �  cette heure. Un léger brouillard réduisait la vision. Tous était calme sur le navire, les hors-quart se détendaient, certain nettoyaient le tillac, d'autre vérifiaient leur canon, .... Un cri rompa ce calme.

- Par l'avant babord!

Achille monta sur le bastingage et s'agrippa aux haubans tribords de misaine. Il leva la tête vers la hunes de misaine.

- Qui y a-t-il ?
- J'ai cru voir quelque chose.
- Petit ? Gros ? Long ? Court ?
- Ca me semblait assez court, mais haut. Je ne le vois plus.


Achille descendis et changea de côté. Il déplia sa longue-vue et observa. Il ne vit que de la brume.

- Putain, tu pouvais pas attendre un quart d'heure avant de venir nous emmerder ? J'aurai fini mon quart. Je vois rien ! Ta bu trop ou quoi ?
- Non monsieur.

- Et ben on dirai pas. Qu'est ce que ca me fait ch... Branle-bas de combat !

Tous le monde s'activa, la cloche sonnal les servant rejoingnèrent leur pièce, les gabiers et moucheur montèrent dans le gréement et Jéricho sortis du gaillard où il discutait avec Baptiste.

- Qu ce passe-t-il, Achille ?
- Un truc tous beau, tous frai, servit sur un plateau.
- C'est quoi ?
- Un brick, mon capitaine. Par l'avant tribord dans la même trajectoire que nous.
- On va le ratrapper facilement. Fais bordez tous la voilure.
- A vos ordres ! Hans !
- Oui ?
- Envoyez vos matelot bordez les voiles !
- A vos ordres !


Jéricho regarda par l'avant tribord. On distinguais une silhouète dans la brume. Le combat allait s'engager.  


Titre: La montée vers le Nooords
Posté par: Black le 26 Avril 2008 à 19:26:15
La brume se dégagea. Le brick fut totalement visible et l'on pu distinguer ses couleur, un marchand hollandais. Celui-ci se mit �  zigzager, au lieu de ce placer largue et de tirer le maximum de profit du vent. Cependant, le Black Shark l'aurait rattrapper très vite.

- Rolland, armez les couleuvrines de travers en boulet ramé et les canons en mitraille.
- A vos ordres. C'est compris bande de larve ? Alors on se bouge ! Batterie de travers couverte en mitraille et batterie de travers de pont en boulet ramé !

Les hommes s'activèrent en criant. Bien que la manoeuvre du brick le rendait moin facile �  toucher, ses zigzag le retardait. Et le Black Shark qui filait tous droit par vent de travers le rattrapait. Quand le brick fut �  200 yards par avant tribord du Black Shark...

- Barre à 20° babord ! Batterie tribord paré a faire feu !

Le Black Shark vira et...

- Barre à 0° ! Batterie tribord feu à volonté !

La volée du Black Shark causa la mort de quelques hommes, mais le gréement fur très endommagé. La corne fut coupé net, le grand cacatois tomba ainsi que le petit cacatois et perroquet. Le brick ralentis ainsi.

- Que la batterie babord s'arme pour un tir de mitraille ! Barre 40° tribord !
- Allez les gars ! Tous le babord en mitraille, on va les avoir !
- Barre à 0 !
Le brick vira à babord pour se placer grand largue.

- Toutes barre à tribord ! Batterie babord paré à faire feu !

le Black Shark vira. Les 2 navires se trouvèrent ainsi bord à bord séparé par 150 yards.

- Feu a volonté ! hurla Jéricho depuis la dunette.

Les 2 navires firent feu. Une dizaine de boulet touchèrent le Black Shark, mais les 2 pieds en chaîne de la coque protégèrent l'équipage, �  part un boulet qui passa par un sabord, démolissant un canon et tuant un des servant qui se fit écrasé par son canon. La violente volée du Black Shark massacra l'équipage. Sur ce coup, le brick mit �  bat ses couleurs et hissa un drapeau blanc.
   


Titre: La montée vers le Nooords
Posté par: Black le 27 Avril 2008 à 20:18:34
Le Black Shark aborda le brick. Jéricho et plusieurs de ces hommes montèrent sur le brick.

- Rassemblez les prisonniers près de la misaine et faîtes moi un rapport des marchandises pillé.
- A vos ordres.

La quinzaine de hollandais survivant fut rassemblé près de la misaine. Jéricho s'avança vers eux.

- Y a-t-il parmis vous un officiers ?
- Je suis le second.
- Parfait. Vous parlez français en plus, bien. Que transportez vous ?
- Du riz.
- Et bien merci de nous les donner.
- La hollande vous fera payer tous vos crime capitaine Black !
- Et le Black Shark fera payer ceux qui exercerons la traite des noir !
- Ces misérable noir ne son bon qu'a nous servire, la traite est la meilleur chose qui soit !

Le sang de Jéricho ne fit qu'un tour. Il sortis son pistolet et tua le hollandais d'une balle dans la tête.

- Si il y en a d'autre qui pense comme lui et qui en sont fier, qu'ils le disent, je m'occuperais d'eux ! Il y a des chose a ne pas dire en ma présence !

Les hollandais reculèrent d'un pas. A ce moment, l'écrivain arriva.

- Nous avons trouvé �  bord 100 sac de riz, 300 boulets et 300 charges de poudre. J'ai tous répertorié.
- Parfait. Achille ?
- Oui ?
- Occupe toi du transbordement. Ensui arrime le brick �  la poupe et met les prisonniers dans une chaloupe avec 5 jours de vivre et une boussole.
- A vos ordres.

Les ordres furent exécuté. Une demi-heure plus tard, les hollandais ramè vers l'Angleterre et le Black Shark avait repris son voyage vers Dunkerque.  


Titre: La montée vers le Nooords
Posté par: Black le 30 Avril 2008 à 18:53:53
Les 16h approchaient alors que Jéricho était de quart. La brume était toujours présente et le brick aussi, contre son gré, mais il était toujours l� . La vigie fit une nouvelle fois etendre sa forte voix.

- Terre par l'avant !
- Je crois qu'on arrive ! Nous allons faire une entrèée triomphale devant les plus grand corsaire de France. Alors messieurs, le torse bombé, l'air fier, soyez prêt.

L'équipage souris. Le Black Shark, traînant le brick se dirigea vers le port de Dunkerque. Le restant de l'équipage montaient sur le pont pour exécuté l'ordre de leur capitaine, une entrée triomphale représentative des corsaires bretons.

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