Forum Age Of Sea Dogs

îles du vent ou petites antilles (zone rp) => Guadeloupe => Discussion démarrée par: Elisa le 03 Juin 2009 à 18:51:43



Titre: L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 03 Juin 2009 à 18:51:43
(post à lire en écoutant cela… drunken pirates (http://www.youtube.com/watch?v=36vl87EjyvQ&feature=rec-HM-r2)^^ )


Il y a bien longtemps…
Après la fabuleuse et magnifique grande Odyssée d’Ulysse, raconter par un grand et fameux philosophe: Homère qu'il dit alors:

« Ô Muse, conte-moi l’aventure de l’Inventif :
celui qui pilla Troie, qui pendant des années erra,
voyant beaucoup de villes, découvrant beaucoup d’usages,
souffrant beaucoup d’angoisses dans son âme sur la mer
pour défendre sa vie et le retour de ses marins. »


Mais, moi, Elisa Novalis, un jour j’ai moi aussi eu droit �  mon odyssée… Ainsi qu'un grand ami…
Enfin un plus ou moins ami… Un... Enfin bref!

J’ai l’honneur de vous raconter:

L’odyssée des poivrots

Tout commença ainsi...




- Haaaaaaaaaaaa!

Un cri glacial retentit dans toute la taverne, une femme complètement ivre et paniquée, armé d’une bouteille �  la main �  moitié vide, �  moitié remplie hurlait des injure tout hauts et fort dans toute la salle, faisant même peur au clients qui s’en allaient petit �  petit, de peur de se faire ramasser un coup de bouteille et de se faire faire une bosse �  la tête par la même occasion, même Valentine se cachait en dessous d’une des table, terrifiée!
le tavernier, quand �  lui en avait mare de cette furie et faisait tout pour la chassée avec un balai, puis, cela ne marchant pas, en lui proposant une bouteille de rhum gratuite si elle sortait d‘ici, mais rien n‘y faisait.

- Ho la pu… Ho la Sa… Je… Je te retrouverai et notre pacte sa…! Merde!

Sur ces mot elle brisa sa bouteille sur une table et menaça avec le reste de la bouteille briser de trancher la gorge du tavernier qui, cette fois-ci prit une chaise pour repousser la tribade en dehors de son établissement.

- ça suffit! Dehors!

Hurla alors le maitre des lieux qui arriva enfin a ses fin et la tribade se retrouva �  terre, sur son postérieur dehors et sa fille, Valentine la rejoint alors, honteuse de voir sa mère dans un tel état.

- Pourquoi elle est partie, hier soir elle était encore dans son lit et l� , elle est partie sans même me dire au revoir!?

Fit Elisa tout en pleurant de colère, tel une gamine de sept ans qui n’a pas eu son bonbon.

- Si seulement la mer était du rhum, j'yrait me baigner dedant, même me noyer voir... Ou si c'était de la bière… La bière… MARY AIMANT TANT LA BIERE, OUINNNNNNNNNNNNN!

Elisa fonda en larme, Valentine essaya tant bien que mal d’aller la réconforter, mais la femme aux cheveux d’argents lui demanda plutôt de se rendre utile et d’aller chercher une bouteille d’un alcool, n’importe le quel pour elle.

- C’est pas juste…  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Kathovar le 03 Juin 2009 à 20:04:43
Les oreilles de Philodendron captèrent un mot familier, un mot magique, un mot qui pouvait le faire se déplacer des montagnes...
Il se releva de son caniveau tant bien que mal, et se dirigea vers l'origine du plus saint des mots.


-J'ai cru entendre parler d'alcool ? fit une voix bourrue à l'attention d'Elisa.

Un homme plutôt grand, doté d'une forte carrure et d'un certain embonpoint, se déplaça -tituba serait plus juste- jusqu'�  la tribade, les yeux légèrement fous, et l'haleine puant le rhum.
L'image d'Elisa n'avait pas quitté Philodendron depuis leur fugace rencontre �  la taverne, et c'est avec une espèce d'obsession qu'il la recherchait en écumant les bars.
Le faible souvenir qu'il en gardait lui laissait l'impression d'une créature semi-divine, belle comme une succube, perverse comme un démon, ivrogne comme... Comme... Ben comme lui même.
Il réunit ses esprits suffisamment longtemps pour la contempler, puis demanda:


-Te revoil�  donc, créature du Diable... Et en plus tu chiales, que se passe t il donc, tu as enfin compris que les femmes n'étaient pas faites pour toi ? Si tu veux voir un vrai homme, je suis l� , dit il avec un grand sourire.
Et si tu veux boire une bonne bouteille, je suis là aussi.  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 03 Juin 2009 à 21:25:31
Elisa eu un déclique, elle venait de percuter qu'on lui parlait, celle-ci regarda l'homme tout en haussant un sourcil et en se grattant l'arrière crâne. D'une voix cassé et humant de loin (même très loin) l'alcool elle dit.

- Hein! Vous êtes qui vous?!

La tribade n'avait pas vraiment l'air de se rappeler de l'homme, certainement était-elle trop bourrée �  leur dernière rencontre.

- Heu... Nan nan nan, je ne chiale pas comme vous croyez, très cher monsieur croire! Burb...

Elle lâcha un gros rot sonore, bon... Comme d’habitude! A coté de la tribade, ronde comme une queue de pelle, Valentine était vraiment exaspérée et essaya depuis tout �  l'heure de faire relever Elisa en lui tirant le bras de toute ses forces, mais rien n'y fait, Elisa ne sentit presque rien.

- C'est bizarre, je sens une force m'entrainée vers la droite?...

La tribade regardait toujours cet imbécile droit dans les yeux ne l'ayant écouter que d'une demi oreille, elle ne comprit que ce qu'elle voulait entendre. Gna gna gna gna compris que les femmes, gna gna gna faite pour toi, gna gna gna un vrai homme, gna gna boire bonne bouteille... Comprit-elle.

- T'as quoi �  me regarder comme ça toi?... c'est vrai! tu as raison! Les femmes et la boisson ne font qu'un... Tu devrais en prendre de la graine!

Dit la femme aux cheveux d'argents... Gras et odorent de transpiration... elle se releva tant bien que mal, grâce �  l'assistance de Valentine.

- Merci petite! Ce soir j'te violerai pas pour une fois... Parce que tu à été gentille!

Puis se retourna vers l'homme dans un étas... Proche d'elle, ne faisont la guerre pour savoir qui est le plus bouré des deux... Mais dans un étas très proche de celui de la belle femme.  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Kathovar le 03 Juin 2009 à 22:54:01
-S'tu n'la viole pas, ch'peux m'en occuper pour toi...

Philodendron chancela légèrement, et se rattrapa grâce �  un mur, ou plutôt tomba en avant et fut rattrapé par un mur, qui traînait gracieusement dans les parages.

-R'chi l'ami, lui dit il affectueusement, la face à moitié écrasée par la facade. J'te revaudrai ça un jour...

Il s'envoya une autre rasade de la bouteille qu'il tenait �  la main, puis déboutonna son pantalon et se mit �  uriner contre son "ami" observant d'un regard narquois sa rivale dans ce championnat qu'était l'alcoolisme. Phil était plusieurs fois médaillé, reconnu par ses pairs comme l'un des plus grands athlètes de la profession mais Elisa semblait hors concours.
Il profitait donc de son avantage physique pour narguer sa concurrente:


-Cha, t'as beau pouvoir picoler toute la choirée, c't'un truc que tu pourras jamais faire: pisser d'bout !

Il termina son affaire en ricanant, puis, se penchant et parlant d'un air de conspirateur, vers Elisa, lança le défi qui allait pouvoir les départager:


-Y'a une légende, que j'tiens de la part d'un vieil ermite qui vit pas loin, sous la montagne -t'sais, le bistrot d'�  côté, "Sous la Montagne"- qui parle d'une bouteille qui n'se vide jamais, d'où la boisson coule �  flots, dont l'goulot est incassable par des mains humaines, et dont le breuvage serait l'plus délicieux du monde...
J'doute que c'te ville ai assez de bibine pour deux, alors que dis tu de trouver c'te bouteille et d'voir lequel de nous deux y boit le plus longtemps ?  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 03 Juin 2009 à 23:19:12
 Elisa vit l'urine de son am... Enfin, plutôt de l'homme couler le long de sa jambe, Elisa cacha avec sa main droite, la vue de la petite en lui disant que quand elle sera plus grande, elle y aura droit. La tribade le laissa faire, elle était trop dans un état second et ses yeux demi-clos. Ainsi, quand l'homme termina de se "soulager" sur sa jambe. Philodendron, ne bougea toujours pas de l'endroit où il était, il commença �  raconter une histoire, dont Elisa était trop occupée pour l'écouter, l'homme se retourna et commença �  parler dans le vide, titubant de gauche �  droite. La femme aux cheveux d'argent s'approcha.

- Bon... Tu veux qu... Qu'on fasse un défi, bien, moi je sais faire ça!

A son tour elle défit sa braguette, y mit ses doigts et commença, �  son tour �  uriner une urine très odorante du style "matinale" sur sa jambe droite de l'ivrogne, en gros l'équivalent de celle d'Elisa. Le gars n'avait pas l'air de s'en apercevoir et Valentine était exaspérer et horrifiée, si seulement Mary était l� .

- Bon bah... T'es vraiment agréable quand tu veux... Mais là tu me soulage vraiment!

Elisa termina jusqu'à la dernière goute, puis referma ses boutons.

- Ho heu, tu disais?

Demanda Elisa ne l'ayant pas écouter une seule seconde, profitant de ce moment intensse, agréable, soulageant et surtout sur un endroit propice.

- Par contre on est quitte! Et j'lai même fait plus haut que toi!

Dit alors la tribade montrant du doigt le pantalon de Philodendron.  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Kathovar le 04 Juin 2009 à 18:08:48
Le liquide chaud qui lui dégoulinait sur le pantalon ne le gênait pas outre mesure, il en avait vu bien d'autres. Le pire était les moqueries de cette femme. Qu'une femme urine en pleine rue n'était pas courant, mais qu'en prime elle urine plus haut qu'un homme, ça c'était grandiose ! Tant que c'en devenait irritant... Mais en même temps satisfaisant. Au lieu de le mépriser, elle lui accordait maintenant un semblant d'attention. Comme les nouveaux nés qui reçoivent la sainte onction de la part des prêtres et entrent dans la famille de Dieu, il venait d'être baptisé par l'une des divinités de la beuverie et accédait dès lors, officiellement tout du moins puisqu'il était déj�  plus connu que le loup blanc dans �  peu près toutes les tavernes des caraïbes, au rang de légende de l'éthylisme, bénit par une tribade alcoolique, et qui ne pouvait manifestement que sortir des portes de l'enfer.
Philodendron avait cependant une excuse pour cette "défaite", et même une grande -très grande- excuse:


-Pardonne moi chérie, mais comme t'as pu l'voir j'ai pas cherché �  pisser plus haut qu'la nature ne m'y a autorisé, et vu qu'mon engin m'arrive presque aux g'noux ça t'avantage un peu.

Il fit un effort, et, comme une crêpe dans une poêle, se retourna pour être non plus face au mur, mais adossé �  lui. Il reprit ses esprits, se souvint difficilement de sa dernière tirade, et la répéta, mais entrecoupée de rots.

-Alors, qu'esse t'en dis ? D'quoi voir jusqu'où vont tes pouvoirs maléfiques, et surtout trouver d'quoi nous imbiber �  volonté, gratis qui plus est.  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 04 Juin 2009 à 18:43:15
Elisa, heureuse d'avoir impressionner son concurrent, ne s'en empêcha pas alors de flatter celui-ci pour le consoler.

- Oui, je l'avoue tu à une très grande b... Heu pén... sexe. Hum hum!

Fit la tribade titubant, Phil alors tendis son oreille dans la direction de la femme aux cheveux d'argents en lui demandant de répéter car il fit semblant de ne pas avoir entendu.

- Hum hum, oui très cher ami, j'admet que tu a un très grand engin, ceci dit, cela tombe a pic! J'ai pas fait exprès pour le jeu de mots... Hips! Donc je disait, heu j'en était où encore, a oui! hips... désolé j'ai le hoquet! Je disait ça tombe bien, plus elle sont grande moins je les aimes! Je préfère la profondeur... Hé hé hé Hips!

Elisa tituba tellement qu'elle failli tomber, se raccrochant �  un tonneau se trouvant devant la façade de la taverne où elle venait de se faire éjecter. La tribade se retourna vers la petite Valentine, en essayant de l'embrasser sur la bouche, mais la petite rousse essaya de la repousser... Jusqu'�  céder. Quand la femme aux cheveux d'argents eu fini, elle s'essuya la bouche tout en faisant une grimace de dégout, ensuite, Elisa sortit de sa poche une petite bourse de pièces.

- Tiens ma p’tite jolie hips... Ma belle... Maman va devoir s'absentée pendant un certain temps, ça c'est pour que, hips, tu te trouve une p'tite taverne où loger! Maman doit parler avec le monsieur hips.

Sur ces mots, Valentine n'hésita pas une seule seconde, prit la bourse et s'enfuit presqu'en pleurant dans les rues de la Guadeloupe sous le regard très pervers de la tribade se re-léchant les babine.

- Elle est envoutante, je ne sent plus le bas de mon corps quand je l'observe!

Rajouta celle-ci avant de reprendre cette très très intéressante discussion avec son alter ego masculin.

- Très cher... Philodindon, heum... Donc voila, hips, très intéressante proposition, voyons, une telle chose ne peut exister, cela aurait fait déj�  des décennie que je l'aurait trouvée!... Hips! Cela semble évident!

Elisa tapota l'épaule de son ami, comme si il s'agissait de deux bon vieux amis.

- Je suis très impatiente de partir en quête, quête hein!!!... Pas quêquête hein! Pauvre copieur de ma personneuuuuh burb... Mais avant de partir avec vous... En espérant que vous avez z'un navire, moi j'ai pas! tant pi, bon bah moi avant de partir, j'aimerais bien... heum... Rendre visite z'a la maison de passe... Et sans vous hein! Faut pas exagérer... J'ai des envies moi aussi! Burb.  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Kathovar le 04 Juin 2009 à 21:54:25
"Moi, le bas de mon corps, je ne le sens que trop à côté de toi !" pensa Philodendron, sous le charme de cette femme qu'il savait inaccessible.
Mais l�  était le défi.
Il avait décroché un long voyage avec la créature de ses rêves, mais il allait falloir beaucoup pour concrétiser. Il était même probable qu'il n'arrivera jamais �  rien, mais la chasse, les discussions, les piques, le venin de la discussion de ce soir, tout cela l'émoustillait et lui donnait envie de prolonger leur relation, quoiqu'elle comporte.


-C'est Philodendron, ou Phil ma p'tite dame. Et j'peux t'assurer que mon informateur est sûr, ça a beau être une légende, y'm'l'aurait pas raconté si y'avait aucun fondement. Il sait que j'suis susceptible niveau alcool...
Va donc rendre voir �  ton bordel si ils peuvent s'passer d'leur meilleure cliente pour quelques jours, et on s'retrouve demain vers 16H �  la taverne.
J'm'occupe de trouver une destination et l'bateau qui y mène vers cette boutanche. Elle a beau être infinie, je suis sûr qu'�  nous deux on pourra l'entammer, dit il d'un air béat.

Il se voyait déj�  en train de boire des litres et des litres d'alcool, sans que le niveau de la bouteille ne baisse. Il pourrait en prendre des douches sans scrupule: le précieux liquide ne sera pas gâché, il y en a une infinité !
Et puis... Passer des journées �  la recherche d'une bouteille, en compagnie d'une belle femme perverse et d'autres bouteilles, voil�  la vie qu'il rêvait de mener.
Et une occasion se profilait enfin.
 


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 05 Juin 2009 à 19:26:46
( lire en écoutant cela... Elisa's thème: http://www.youtube.com/watch?v=NeZY70sEP1Q )



Elisa, le grand sourire aux lèvres dit avec un ton on ne peu plus pervers.

- Ha! C'est zur que même si il ne restait que moi comme cliente, avec moi, la maison close marcherait jusqu'�  la fin de ma vie! Hi hi hi... Hips. Bon sur ce je te laisse et vivement demain qu'on trouve la zuper bouteille infiiiiiiniiiiie! T'a intérêt �  z'avoir trouver z'un bateau, ai pas envie de nager moi!

Gronda Elisa avec prétention, dans un élans, elle tourna ses talons, manquant de peu de tomber dans le reste d'urine que elle et Phil se sont fait l'un sur l'autre.

- Bon! Cap zur les belles sirènes!

Et Elisa s'en alla jusqu'�  la maison close, zig zagant de gauche �  droite, en avant et en arrière, laissant derrière elle, un bon ami, une vrai crapule mais un pur alter ego! Une fois arrivé �  la maison close, elle toquas �  la porte, une catin ouvrit la porte, justement la préférée, la sublime sirène rien qu'a Elisa, la seul de la maison qui acceptait de faire son travail avec une tribade! La femme aux cheveux d'argents se jeta dans les bras de la catin, lui disant des... "Compliments" avec uen voix on ne peu plus cassée du genres.

- Haaaa qu'es ce que tu peux être un bon coup toi ma jolie!

Mais la prostituée répondit.

- Elisa, on est fermer... Il est passer deux heures du matin, fait moins de bruit, tu va réveiller tout le monde!

Mais elle n'eu eu le temps de terminer sa phrase que... Un bruit de déglutit, un bruit dégelasse et laissant penser une chose gluante et collante, odorisé au rhum... Elisa venait de rendre tripe et boyau sur sa catin préférée... Sur... sa belle robe. La prostituée jeta la poivrotte par terre en lui hurlant des injures, des petits noms d'oiseaux, puis lui claque la porte au nez, la femme s‘essuya sa bouche avec le revers de sa manche avant de partir �  la recherche d‘un petit coin pour dormir.

Le lendemain, la tribade se réveilla, elle était couchée dans... De la paille entre un mur où elle �  du uriner avant de dormir et une flaque de vomi, elle se leva tant bien que mal avec un sacré mal de crâne et une nausée de titan. Elle tenta de reprendre ses esprits et alla rejoindre son ami, ou plutôt alter ego dans la taverne où il lui avait donner rendez-vous... Il était installer au fond de la salle avec déj�  quatre cadavre de bouteille sur la table...

- Haaaa... Mon ami Phil! ça va!? Je prendrais bien une petite bibine moi!  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Kathovar le 30 Juin 2009 à 18:54:37
-Sers toi donc la gueuse, y'm'semble pas avoir tout vidé...

Philodendron était un partisan de la philosophie dite de l'imbibé: le meilleur moyen de calmer une gueule de bois est de reprendre du poil de la bête, ou, pour être plus exact, de l'éthanol de la bouteille de rhum.
Aussi ne restait il rien dans les récipients, la cuite d'hier soir nécessitant jusqu'�  la dernière molécule d'alcool qui y stagnait encore il y a peu.
Il tenait pourtant bon. Il restait relativement droit et alerte. L'ébriété était la situation physiologique normale chez Philodendron, et les moments où il était le plus bizarre était ceux où il était sobre. Il y avait naturellement un cap �  ne pas franchir, mais le sloop du capitaine Phil était habitué �  rôder autour, ne ramant que lorsque les courants le ramenaient vers l'île de la sobriété, et n'ouvrant grand a voilure que quand les aléas de la vie le poussaient �  vouloir explorer ce qui se trouvait derrière le "cap du bourré".
Pour ce qu'il s'en souvenait, il y avait derrière du brouillard. Un intense brouillard, donc on ne ressortait que moins riche et avec un putain de mal de crâne.


-Prends en une sur ma note, fit-il dans un élan de générosité d'une part, et d'autre part parce qu'il souhaitait qu'elle se sente le plus redevable possible, si redevable qu'un jour peut être elle déciderait de le rembourser. En nature si possible... T'as réfléchi �  mon histoire ? L'aventure de tente ? Pense �  toute la gnôle qu'on pourrait s'enfiler, dit-il d'une voix enjôleuse et alcoolisée.  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 30 Juin 2009 à 20:10:28
Elisa se jeta sur le fond de la bouteille que lui avait tendu Phil.

- Ouai ouai ouai! J'suis toujours d'accord! Heu...

La jeune femme passa sa langue pour récupérer les quelques dernière goutes de la bouteille qu'elle secouait comme une... Enfin accro �  la bibine. Ayant fini son précieux breuvage, elle alla en rechercher, une fois de plus, une bouteille, sur le comte de son ami, n'exagérons pas! Une bouteille de bière... et une bouteille de tafia... Soyons fou! Le pauvre Phil, voyant la tribade  diminuer ses économie d'alcool espéra d'autant plus le remboursement en... Hum hum nature. D'autant plus qu'il ne pourrait que se venter d'avoir fait chaviré de ses rails une tribade! Enfin bon, laissons le rêver.

- Merci l'ami je te revaudrai ça... Heu... C'est quoi ce regard, on dirai le mien quand je vois une sirène baisable dans un port! Enfin bref!

Sur ce, elle entama en premier sa bouteille de bière, laissant le tafia, ou plutôt le meilleur pour la fin.

- Bon bon bon... Ceci bu, on pourrait commencer un plan, j'ai plus de bateau! Il a fait glouglou avec mon équipage... T'a un navire toi au moins? Attend que je réfléchisse un peu.

* Si il répond oui... Je vais devoir passer ce voyage avec lui... Dans un univers d'homme et sans femmes... Préfère mieux me suicider que de faire ça, mais au fond... Si c'est pour une bouteille qui ne se termine jamais*

- Je suis toujours d'accord!  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Kathovar le 30 Juin 2009 à 20:36:45
Déçu par l'espoir naissant mais vite avorté par le regard dédaigneux que jetait Elisa sur lui, Philodendron reprit confiance lorsque la tribade confirma l'idée du voyage.
Il aurait tout le temps de la séduire, ou de s'y prendre moins galamment.


-J'ai pas d'équipage, mais... Philodendron se pencha par dessus la table en se tapotant le nez et prit un air de conspirateur: J'ai des contacts.
Des tas d'types qui m'doivent quelques services par ci par l� , tu vois l'genre ? J'ai pas mal vadrouillé, et j'connais des infos sur la plupart de ceux que j'ai pas aidés. On trouvera forcément un gus pour nous emmener.

Il se rassit, observant si l'un de ces marins sur qui il détenait des informations ne l'avait pas entendu. Les gens n'aiment pas qu'on divulgue des choses sur eux, et ils le font savoir plus ou moins durement.

-Le problème c'est... où ? Le vieux m'a parlé de la côte sud américaine, elle serait détenue -et vénérée, comme il se doit pour une telle relique- par une tribu guerrière aux moeurs étranges...
Ça va pas être facile de la leur arracher.  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 30 Juin 2009 à 20:57:56
- Une tribu indigène... aux mœurs étranges!?

La tribade commença �  faire une grimaça... Exactement la même de quand elle n'eu pas vu de femme pendant six mois entier en sachant qu'elle n'avait pas fait de "chose" pendant tout ce temps, dans un univers d'homme qui ne l'émoustillait que rarement... enfin jamais plutôt!
Un long filet de bave coula sur sa lèvre inférieure, son nez coula, ses yeux s'exorbitaient, son front se plissa.

- Une tribut de femme se faisant des choses! Oui! Voila à quoi je pense!!!

Hurla tout haut et fort la femme aux cheveux d'argents... On ne peut plus sur excitée.

- c'est quand qu'on part!?

S'écria une fois de plus celle-ci. Elle se leva, oublia complètement sa bouteille de tafia... Qu'elle avait de toute façon déj�  oubliée depuis la description de lieux par Phil. Elle se jeta, empoignant la chemise de son ami.

- Je veux voir ça! Un bouteille qui ne se vide jamais et une bande de petite nenette en chaleur!

La langue pendait à la bouche d'Elisa...

- ça tombe bien je n'ai pas fait ce que je veux depuis... Depuis des mois!

- Et hier?

Rappela Phil �  la tribade, disons qu'ils se comprenaient tout les deux.

- Oui mais là ça compte pas!

Cette fois-ci la femme aux cheveux d'argents secouait de toute ses force l'homme.  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Kathovar le 01 Juillet 2009 à 11:30:29
Une tribu de femmes se faisant des choses...
Peut être Elisa en était elle originaire ? Peut être était ce de ces clans de femelles qui n'attendaient que de voir un bateau s'échouer pour se ruer sur l'équipage masculin et lui offrir la possibilité de les aider �  perpétuer la race ? Peut être qu'il pourrait en profiter ?
Mais... Peut être aussi que la tribade était encore dans un de ses délires ? Peut être que la tribu n'était en fait qu'un ramassis d'ivrognes rescapés d'un naufrage qui n'avaient plus que cette boutanche pour continuer �  espérer et la révéraient -auquel cas en voyant Elisa ils se jetteraient sur elle et il pourrait aussi en profiter- ? Peut être que cette tribu n'est composée que d'autochtones violents et cannibales ?
Il soupesa tout ces "peut-être" et les compara �  la perspective d'une bouteille qui ne se vide jamais, et en vint �  la conclusion suivante:
Quoiqu'il arrive, la bouteille passe avant tout.
Avec un truc pareil, il aurait autant de femmes qu'il voudrait dans n'importe quel port, et que la tribu soit composée de femmes ou d'hommes, il avait un appât �  laisser en pâture pendant qu'il se ferait la malle...

Il fut interrompu dans sa réflexion par Elisa qui le secouait comme une poupée de chiffon.


-Ok, ok, on part tout de suite !

On ne discute pas avec quelqu'un qui malgré ses 10 centimètres de moins pouvait vous malmener comme un rien.

-Fais provision d'alcool pendant que je regarde dans le port si je ne trouve pas une de ces connaissances dont je te parlais.

Il rajusta sa chemise, ce qui était, en poussant extrêmement loin et en ayant une imagination suffisamment débordante pour rapprocher de l'idée de serpillère celle de vêtement, le seul qualificatif que l'on pouvait accorder �  cette loque, et sortit sur le port.
 


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 03 Juillet 2009 à 19:45:41
Elisa partit presque en accourant dans une certaine folie... Tout les passant la prirent pour une folle, une hystérique riant ou affichant des sourire étrange... Enfin, nous lecteurs devinons qu'il s'agissent de sourirent pervers, enfin bref!

Elle était chargée d'approvisionner le navire en alcool, cela ne manqua pas: Rhum, clairin: rhum issu de la première distillerie, bière en abondance car la tribade en raffolait et ainsi même qu'un alcool noble fut de la partie: le cognac. Sur le marché noir on y trouvait de tout, surtout n'importe quoi! De tout, autant de la bouffes que d'alcools, d'articles �  moitié prix, �  très bas prix pour certain, mais ce n'était pas le cas de tous. Parfois c'est au double du prix qu'ils étaient vendu, Elisa ne sachant compter se ruinait souvent avec ces magouilleurs, ou plutôt "collègues de travails".

en tout et pour tout il y avait une vingtaine de tonneaux prêt �  être acheminer vers le port. vers le futur navire de L'ELDORADO!!! Version poivrot biensur! L'odyssée pouvait alors commencer!
La tribade, toujours aussi enthousiaste pour le voyage revins �  la taverne même l�  où elle et son ami Phil s'était donner rendez-vous pour le GRAND voyage.

- Phil Phil Phil!!! Je suis prête, Je suis prête, Je suis prête, Je suis prête!!! J'ai fait toutes les provisions nécessaires tout est Oooookey! Elle sont Ooooooooù tes connaissances!? Allez magne toi gars! J'ai hâte de voir �  quoi doit ressembler ce paradis au mille-et-une femmes vivant au pays de la bouteille qui ne se vide jamais!!!

La tribade sautillait carrément sur place, on aurait dit une caricature... Quoi que elle même en était une! Seul un gros problème posait �  cette traversée. Elisa alla se retrouver sans... Bonne compagnie charnelle comme elle les aimait: les belles sirènes! Mais au fond, ce qui l'attendait l�  bas, au fin fond du monde, elle pouvait se priver de n'importe quoi pour y parvenir!!!  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Kathovar le 13 Juillet 2009 à 10:56:43
HRP/ excuse moi pour le temps que j'ai mis, j'ai un boulot pour ces vacances et des horaires très particuliers auxquels j'ai du mal �  me faire... Et je profite du week end pour être avec des amis ^^' /HRP

-Oh ouais, moi aussi j'ai hâte, dit Philodendron avec un regard plus que lubrique en direction d'Elisa. Il contempla sa proie quelques instants, puis secoua vigoureusement la tête et s'exclama: Bon on y va, doit bien y avoir quelqu'un prêt à me rendre service sur le port !

Ils marchèrent en direction des bateaux amarrés, Philodendron auscultant du regard tout les navires. Il avait navigué sur plusieurs d'entre eux, mais tous n'en gardaient pas un bon souvenir. Le poivrot en repéra finalement un dont le souvenir lui paraissait convenir, et y monta en amenant Elisa afin d'en trouver le capitaine.

-Roger ! lança t il d'un ton joyeux a l'adresse de quelqu'un, en ouvrant grands les bras.
-Va te faire foutre Phil.
-Moi aussi je suis content de te revoir, on a sacrément bourlingué tous les deux hein ? Tu verras Elisa, c'est un gars du tonnerre.
-En plus t'amène une femme sur mon rafiot ? s'étouffa presque le dénommé Roger, les yeux exorbités. Mais tu veux que je te pende c'est ça ?
-Oh allons, ce n'est pas tant une femme que ça, je t'expliquerai. Enfin bref tu te rappelles de l'affaire des moines fous ? On avait bien rigolé non ? Ça te dirait de remettre ça ?
-Ce furent les pires jours de ma vie, Phil.
-Une aventure extra, expliqua Philodendron à Elisa, sans écouter Roger. On était partis �  la recherche d'un trésor caché dans une abbaye, sur une île quelconque des caraïbes -mieux vaut pas y retourner, c'est pour ça que je te dis pas où- et on s'était dit, Roger et moi, "pas la peine d'amener l'équipage, dans une abbaye y'aura que quelques moines non ?". Alors on a pris 5 gars pour transporter le butin et on y est allés, on est rentré dans l'bâtiment. Tu te souviens Roger ?
-Trop bien malheureusement.

Malgré l'air impassible que souhaitait arborer ce dernier, comme un rempart �  son amitié pour Philodendron �  qui il ne voulait plus rien devoir, on sentait un fin sourire sur les lèvres du capitaine.

-On y rentre, tout ça, et v'l�  pas qu'on se fait accoster par une cinquantaine de moines en bures marronnasses, qui nous entourent et se mettent �  nous balancer des prières, nous raconter des cantiques et toutes ces conneries. Nous on est pétrifiés tu penses bien, et ces gars nous embarquent sans qu'on puisse rien faire, nous délestent de notre matos et de nos armes et nous foutent chacun dans une chambre différente, avec une bure sur la paillasse.
Les murs étaient pas bien épais, on pouvait discutailler, et on en est vite venus �  la conclusion qu'ils voulaient nous recruter. On a essayé de s'carapater mais si les murs étaient en carton, les portes étaient en putain de bon chêne, qui s'ouvrait facilement de l'extérieur... mais qu'était impossible �  faire bouger une fois dedans.
On est resté l�  bas quoi, une semaine ? Et on a vite vu pourquoi les moines étaient fous: ils bouffaient que des légumes, ils répétaient des prières, ils restaient silencieux pendant des heures, ils buvaient que de l'eau, ils causaient pas, ils s'amusaient pas, ils fricotaient pas -y'avait pas de bonnes soeurs- ils étaient entièrement dévoués �  Dieu !
T'en a déj�  vu des prêtres comme ça ? Moi jamais, d'habitude les prêtres ils font semblant et par derrière ils s'envoient du vin de messe en coeur avec les gonzesses qui nettoient leurs candélabres -haha-. Mais ces gars l� , ils étaient cinglés.
-Complètement cinglés, approuva Roger.
-Tu m'connais Elisa, moi sans bibine je tiens pas. Heureusement, j'ai toujours quelques flasques sur moi, cousues dans mes vêtements pour les cas d'urgence. Un jour que j'étais de corvée de cuisine, j'ai balancé tout le contenu de mes flasques dans la soupe, sauf une que je me suis enfilé solo bien sûr. Lors du repas, les moines ont bu ça et peu après ont complètement pété les plombs. Tu te rappelles de celui qui s'est mis �  danser autour du grand cierge, comme une putain dans un bar ?
-Oh oui... Et celui qui dansait la gigue comme un endiablé sur le pater noster chanté par une dizaine d'autres qui claquaient des mains en rythme !
-Il avait un de ces pas de danse ! Il bougeait ses pieds je sais pas comment, et on avait l'impression qu'il allait avancer alors qu'il partait en fait �  reculons ! Et puis y'avait celui qui voulait se fourrer le crucifix dans le...

Roger toussa bruyamment, interrompant là la litanie de Philodendron.

-Je me rappelle de tout ça. On a piqué la clé �  l'abbé, récupéré tout les trucs de valeur, notre équipement, et on s'est tirés. C'était grâce �  toi. Mais je te connais, tu viens pas discuter du bon vieux temps, et j'ai une dette envers toi pour ce coup l� . Qu'est ce que tu veux ?
-On est �  la recherche d'une relique sacrée, et on a besoin d'un navire pour nous emmener en Amérique du Sud, bougonna Philodendron. Le passage du crucifix était son préféré, et il le racontait vachement bien.
-Bordel de merde Phil, mais c'est le bout du monde ! Je crois pas que mes gars acceptent d'aller jusque l�  bas pour que je te rende service...
-Écoute Roger, cette relique c'est... Ben la plus sainte de toutes les putains de saintes reliques que tu puisses imaginer ! Il FAUT qu'on a la trouve, pour l'humanité avec un grand U !

Philodendron avait du vocabulaire, mais l'orthographe restait pour lui une contrée mystérieuse dans laquelle mieux valait ne pas s'aventurer sous peine d'être assaillit de choses farfelues et inquiétantes, comme les "a" ou les "e" par exemple.
Philodendron lança un regard vers Elisa, comme pour lui demander de l'aider...
 


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 14 Novembre 2009 à 20:39:08
Elisa regarda Phil avec un regard vide...

- Bah... Je ne suis même pas du pays... Je ne sais même pas dire deux mots français compliqué, démerde toi... Et puis réfléchi mon pote, imagine... On était deux au départ et l� ... Et l�  on va être plus de cents �  se partager toute les belles femmes d'Ama... d'Ama... J'ne sais plus où! Et puis temps pi!

La femme aux cheveux d'argent racla sa gorge avant de reprendre en murmurant très bassement.

- Que j'aurai bien évidement gardée pour moi toute seule, une a chaque... Endroit, propice de me donner du plaisir.

La jeune dame fixa toujours du regard Phil et se tourna vers Roger.

- Bon, écouté Roger... On �  une grosse course �  faire pour l'Amérique du sud, mon navire s'est fait manger par un gros requin et je me retrouve l� , sans même pas une planche sur la quel ramé vers l'avenir, de toute façon, même si j'avait cette magnifique planche, cela ne m'aurai pas avantagé pour transporté mon ami, qui se serai de toute façon rattaché �  mes bouées, sale petit saligot, c'est pas juste, lui il a droit �  une nana et pas moi! alors j'espère qu'il y a des gay sur votre rafiot, je me sentirais moins con!

S'énervait toute seul Elisa contre Roger complètement perdu, il jeta des regards vers Phil lui demandant de l'aide, situation ironique.

- On veux juste allé en Amérique du sud... On peu compté sur vous... S'il vous plais.

Suppliait la femme, les mains jointes.

- N'es ce pas Phil, au fait j'ai rien pigé sur votre conversation tout �  l'heure... Enfin bref, ça m'apprendra �  ne pas être sobre en début de matinée...  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Kathovar le 15 Novembre 2009 à 19:20:44
Roger n'avait sélectionné que le passage important: "toute les belles femmes d'Ama...". Les deux poivrots désirant embarquer pour l'Amérique du Sud, il supposait qu'elle voulait parler de l'Amazonie.

-Phil, commença t il avec un regard lubrique, qu'est ce qu'elle a voulu dire en parlant des femmes d'Amazonie ?
-Bah on n'est pas sûrs, mais on pense que le machin archi-sanctifié dont je t'ai parlé est gardé par une tribu de nanas sauvages �  moitié �  poil.

Le capitaine, ainsi que plusieurs marins, semblèrent en entendant cela tout d'un coup beaucoup plus volontaires pour visiter l'Amazonie. Ses plages, sa foret tout ça... Et puis un truc sacré, fallait le faire non ? Et il y avait une dette envers Phil pas vrai ? On serait vraiment des salauds si on y allait pas. Ouais, parfaitement, des salauds. C'était l'éthique, la morale qui nous imposait le trajet, on est des mecs réglos nous.
Tous se concertèrent du regard, puis Roger résuma l'envie générale:


-Phil, c'est bien parce que c'est toi.
Préparez vous les gars, on embarque pour l'Amazonie dans 2 heures ! Bosco, tu prends 5 hommes et vous allez acheter assez de vivres pour tenir l'aller retour, Jean tu vas acheter de la toile, Martinez vas a comprar el rhum por el viaje, on se bouge le cul !

Philodendron regarda Elisa d'un air satisfait:

-Ce brave Roger, il a la main sur le coeur. On va s'en jeter un p'tit avant le départ ?  


Titre: Re : L’odyssée des poivrots
Posté par: Elisa le 15 Novembre 2009 à 19:38:12
- Bah, d'accord, tu sais bien que je ne suis jamais contre un petit apéro d'une demi douzaine de bouteille de whisky ou de rhum! Et en revenant avec la "tribut de nana �  poil" je te signal que c'est la légende de l'endroit où l'on veut y allé!!! Je suis sure de ça!!! Si ton machin truc existe! Les nanas existe! C'est scientifiquement dessiné! Et prouvé par A + ... + ... Je ne sais pas quel lettre viens après mais voila quoi!

Dit la tribade en se croisant les bras très vantarde. Elle se gratta le cuir chevelu, ensuite sa fesse droite et reprit la parole.

- J'te préviens Phil! Tu m'emmerde sur le navire pour je ne sais quoi que ce soit, je te pisse sur la jambe et tant pi pour toi! Pour moi aussi ça va être dur, des moi et des moi �  me noyer dans l'alcool parce que il n'y aura même pas une nana �  l'horizon!!! Et toi ne rêve pas... Ou je te fait pipi sur la jambe! Je t'aurai prévenu!

Continua Elisa avec un p'tit sourire sarcastique. Elle donna une tape sur l'épaule de son ami.

- Allez viens mon pote! On va aller faire le plein avant d'entamé un voyage qu'on ne risque pas d'oublier, imagine... Du rhum �  volonté jusqu'�  la fin de nos jours...

Elisa et Phil trouvèrent une bonne taverne où l'alcool n'était pas cher, sans doute même acheté au marché noir, mais qu'importe... Ils s’installèrent tout les deux au fond de la salle, bien tranquille �  une table ronde gravé de toute sorte de graffiti dans le chêne du meuble et des chaises.

- Bon, j'paie toutes les bouteilles! J'te paie avec toute mon z'amitié envers toi!