Forum Age Of Sea Dogs

Oranjestadt, unique ville de l'île St Eustache alors sous la tutelle hollandaise. La soirée était déj�  bien avancée, les rues de la ville n'étaient éclairées que par quelques lanternes. Il régnait un silence de mort.
( http://www.youtube.com/watch?v=NeZY70sEP1Q , c'est le moment pour l'écouter en lisant la suite)
Attendez... non! Une irréductible taverne résistait encore et toujours au silence. On pouvait entendre des bruits de chants et de rigolade provenant de la bâtisse. A l'intérieur, l'atmosphère était lourde, une odeur de rhum flottait dans l'air, la salle était enfumée par les différents tabacs des marins, l'ambiance était �  son comble.
Au milieu de la pièce, deux femmes, l'une avec des cheveux d'argents et l'autre plus jeune que la première, buvaient et chantaient ensemble. Leur table était recouverte de bouteilles vides et la dernière encore debout était sur le point d'être achevée elle aussi.
La plus jeune des deux rigolait toute seule et la plus vieille, apparament plus résistante �  l'alcool, chantait des chansons un peu vulgaires.
Le tavernier qui les supportaient depuis le début de la soirée finit par s'énerver.

- Bon vous avez pas fini?? Vous dérengez les autres clients! Sortez!

Les deux femmes ne bougeant pas d'un cil mais éclatant de rire en entendant le tavernier, celui-ci retroussa ses manches et les prit par le collet avant de les jeter hors de la taverne. Mary tomba la tête la première sur le sol dur et Elisa tomba sur son postérieur.

- Houch!

- Sa fait maaaal!! Vous z'êtes fous vous!!

Mary se releva tant bien que mal et éclata de rire. Elisa s'aggripa au pantalon de la jeune fille pour se relever.

- Non mais oh! Il ze prend pour qui lui!? hips! Mary trébucha et se rattrapa de justesse.

- On va l' montrer qui on est!!! On va tous les z'impressioner! Viens Elisa, hips, on va faire une quête qu'il pourront plus après nous, burp, virer!! Zales chiens va!!!

Mary fit un geste obcène vers la taverne et rigola. Elisa toujours par terre rota bruyamment et éclata de rire.

- Ouai!! T'as raison! hips...

Mary s'écroula par terre ivre morte tandis qu'Elisa rigolait toute seule.  

Elisa parviens enfin �  se relever, tenant plus ou moins sur ses deux jambes, agitant les bras de haut en bas pour trouver son équilibre. La tribade se passa la main dans ses long cheveux d'argent... Gras et sale pour se recoiffer. Elle regarda Mary qui était �  terre, puis elles éclatèrent de rire une fois de plus toutes les deux pour rien, la tribade prit alors la parole, d'une voix cassée et entre coupe de rots.

- ouai! Z'est pas mal za, un quête! Hips.

Dit Elisa, en prononça cette phrase, elle se dirigea vers la porte de la taverne où elle et la jeune française venait d'être virées toutes les deux, elle défit sa braguette de son bermuda et se soulagea sur la porte en chêne, elle pissait comme un homme!

- Tiens! ça leurs apprendra!

Ricana la femme aux cheveux d'argents, ayant fini d'uriner ou plutôt de se venger �  se manière, elle revins vers Mary tout en ayant oublier de refermer sa braguette, Elisa essuya une morve qui pendait �  son nez, renifla bruyamment, lâcha une flatulence.

- Ouai! On pourrais faire z'une quête! Pour... heu... Pour avoir heu... Plein de gloire!

Mary pensa tout de suite �  l'argent, �  un titre de noblesse qu'elle pourrait acquérir! Un manowar armé jusqu'au dents! Tandis qu'Elisa se voyait déj�  entourée de centaines de filles, rousse si possible avec des idée on ne peu plus tordue! Elle avait un sourire et les yeux exorbité, la langue pendante et un filet de bave sur le recoin de sa lèvre inférieur.

- Une quête... Pour avoir de la gloire! Ouai!

Répondit Mary serrant très fort les poings.

- Mais heu... ça serait quoi notre quête a nous!?

Réplica la tribade, les yeux mi clos, le regard ahuri et se grattant le derrière.  

Il y eut un long silence. Mary regardait le sol comme si elle allait trouver la réponse écrite dessus. Elisa regardait toujours dans le vide d'un air abruti mais avait fini de se gratter les fesses. Le silence fut rompu par un rot sonore de la part de Mary.

- Oups! Désolé hehehe...

Mary se gratta la tête et regarda Elisa d'un air béat.

- Heu... je zais pas moi.. on pourrait essayburb, essayer de trouver quelque chose de précieux.

En disant cela Mary plissa les yeux, son front se plissa comme si elle était concentrée et puis soudain.... elle lâcha un pet malodorant. Mary s'écroula de rire et failli s'étrangler.
Puis elle pensa �  ce qu'Elisa venait de faire.

-Au fait, comment t'as fait za?? pisser debout? Z'est un truc de malade! Hips!

Mary regardait Elisa d'un air béat, la bouche ouverte et les yeux ronds, étonné de voir la prouesse d'Elisa mais tout aussi admirative.  

Elisa tomba à terre, puis explosa de rire...

- Zouai! Un truc de précieux... Comme une jolie princesse pleine de fric que je pourrais violer, puis lui piquer l'argent, puis partir en courant... Hé hé hé

Dit-elle tout bas, elle se releva une nouvelle fois, titubant comme si elle se trouvait sur un sloop en pleine tempête, elle se dirigea du mieux qu'elle pu vers Mary...

- Oui madmazelle! Ze zais pisser debout, z'est pas compliquer, ze vais te montrer... Ho ma braguette était ouverte!

C'est alors que la tribade... Dison... Baissa son pantalon devant Mary, c'est les fesse �  l'airs qu'Elisa montra bien tout son, heu sa, heu enfin le... (narrateur: Bon vous avez devinez!!! Je passe les détailles!)  Bien en face de la pauvre française (narateur: enfin la pauvre... Si ça se trouva ça lui plais... Bon ok je me tait!)

- Bon, je suppose que t'a l'même que moi alors z'vais te montrer, z'vais t'apprendre �  pisser debout! ça z'era ta p’tit quête du soir!  

Mary bien que saoul regarda d'un oeil horrifié la.. pouet pouet (on va appeler ça comme sa) puis détourna la tête.

- Nan mais z'est bon... ch'pense que je peux m'en passer...

Mary qui regardait le mur en face d'elle se contenait pour ne pas rigoler. Elle pouffa, mit sa main sur la bouche, ses yeux se fermèrent puis, ne pouvant plus se contenir, elle explosa de rire. Mary parvint �  articuler entre deux éclats:

-Nan mais t'es complètement taré toi!!

Puis elle reprit de plus belle sa rigolade. Elisa se mit �  rire aussi très fort, le pantalon toujours baissé et les fesses �  l'air. C'est �  ce moment l�  qu'un homme sortit de la taverne. Il s'arreta et regarda d'un air hébété la scène devant lui:
une jeune femme était pliée en deux sur le sol et une autre debout, les fesses �  l'air se tordait de rire.
Elisa se redressa et se pencha légérement en arrière .

-Regarde on fait comme za!

Elisa se mit �  pisser contre le mur et tourna la tête toute fière. C'est la qu'elle apreçut l'homme qui la regardait horrifié. Elle poussa un cri et tomba �  la renverse, se faisant pipi dessus au passage. Mary rigola encore plus fort en la voyant dans cet état l� . L'homme partit en courant, jetant de temps en temps des coup d'oeil en direction des deux femmes.
   

La femme aux cheveux d'argents s'était retrouvé par terre, le pantalons maculé de pisse, le regard dans le vide et riant pour ce qu'il lui venait d'arriver. Elle releva sa tête regardant son entre jambe et le mur avec la trace linéaire d'urine, puis une fois de plus son entre jambe.

- Belle bête, y à plein de filles qui z'on pu le voir de près celui là hi hi hi!

Hurla la femme dans toute la rue, elle se releva tout en regardant son pantalon souiller, elle haussa les épaule et le retira.

- Je crois qu'il est mort.

Dit Elisa en pointant du doigt le bermuda qu'elle tenait dans sa main.

- Pas grave! Je vais devoir faire la quête le cul à l'air!

Dit Elisa en pouffant de rire. Mary était exaspérée, puis explosa de rire.

- Bon voila, t'as vu comment z'ai fait, z'est pas difficile de pisse comme un homme, les femme auzi peuvent le faire! Z'ai honte de m'être pizer dezzus...

Ronchonna la tribade.  

Mary se calma. Toujours par terre elle dit:

- Ouai bah d'abord on trouve un pantalon et ensuite on fait notre quête!

Mary souria puis se leva en s'aidant du mur. Elle regarda Elisa qui tenait son pantalon au bout de sa main et qui ricanait bêtement tout en le regardant.

-Bon remet le le temps qu'on en trouve un autre!! burp...

Et c'est ainsi que commenca la première ( heu non la deuxième) quête de Mary et Elisa:
(dur dur d'en trouver un)

Elisa remit son pantalon mouillé avec une grimace de dégout puis se cura le nez avec son index. Mary pendant ce temps l�  regardait autour d'elle pour essayer de se repérer.

- Bon on trouve un endroit pour dormir et demain on va chercher un pantalon!
Mary tituba jusqu'�  Elisa et s'aggripa �  son épaule. Les deux femmes disparurent dans la pénombre des rues mal éclairées en titubant et manquant de s'écraser la face par-terre plusieurs fois. Leur rire résonnèrent encore longtemps après leur départ.
   

Et le lendemain matin... http://www.youtube.com/watch?v=7NW29q6C4Do&feature=related


Le lendemain, Elisa se réveilla avec un sacré mal de crane, elle regarda tout autour d'elle... Mais où se trouvait-elle... De... De la pailles partout!? La tribade tenta de se relever, mais rien n'y fait, un poids l'empêcha de bouger, mais qu'es ce que cela pouvait-être? Elisa regarda par dessus son épaule et vit Mary affalée sur elle comme si elle était un oreiller, ou un lit, Mary dormait encore profondément, un filet de bave coulait sur son menton. La tribade devant allez d'urgence aux toilettes (déj�  qu'elle avait salis son pantalon, elle n'allait pas en rajouter encore plus!) d'un coup de bras, elle poussa Mary qui s'écroula sur la paille la réveillant par la même occasion.

- Pwaaaaaaa... C'est quoi qui pue l'urine ici!?

S'écria Mary avant de retomber dans un long sommeil du au trop bu d'alcool, Elisa rougit subitement, il s'agissait de elle. La tribade se releva enfin et regarda tout autour d'elle pour savoir où avait-elle atterrit, jusqu'�  entendre...

- Meuuuuuuuuuuuuuuuuuh...

- Quoi! Une étable!

S'écria alors la femme aux cheveux d'argents, elle vit mary dormir encore paisiblement dans la paille, tandis qu'Elisa se pressa de rejoindre l'extérieur pour aller "se soulager" et sur la pointe des pied, le plus doucement possible... (auteur: décidément elle n'as pas de vessie elle ou quoi!? Comment ça je doit me taire!?) La femme aux cheveux d'argents, encore saoul, titubant, marchant dans une bouse, râlant... Elle sentait quelque chose d'agréable... Quelque chose de chaud qui coulait le long de la jambe... quelque chose qui faisait plic plic... Le regard de la tribade se figeai, elle regarda �  terre... Et... elle venait de se pisser dessus...

- Et merde... Hips... Le pantalon est redoublement mort...

Dit alors celle-ci complètement dans le gaz, elle avait l'air d'être encore bien bourré... Elle était en train de se taper la plus grosse honte de sa vie.

- Bon poué puisque zé comme za, z'ai plus b'soin d'aller au toilette...

Elisa, marchant toujours sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller Mary et marcha malencontreusement dans un reste de contenu gastrique de la veille et revins vers la jeune française espérant qu'elle ne se réveillera pas tout de suite le temps que son pantalon sèche.  

Elisa se rendormit près de Mary. Vers midi, alors que le soleil était bien haut, Mary commença �  se reveiller. Sa tête était lourde et ses oreilles bourdonnaient du fait de l'alcool de la veille. Elle grogna, se frotta les yeux et se figea. Devant elle se tenait un homme, un baton �  la main qui les regardait d'un oeil mauvais.

- On peut savoir ce que vous faîtes dans mon étable??

Mary ne savait pas quoi répondre. Elle ouvrit la bouche mais la seule chose qui sortit fut un rot sonore. Elisa se reveilla en sursaut.

- Il se passe qu..

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, Elisa se prit un coup de baton sur la tête. L'homme furieux les rouait de coups de baton. Les deux femmes sortirent en courant dans la rue, l'une grognant et l'autre rigolant.
Une fois éloigné de l'étable, Elisa, mécontente de s'être fait réveiller par un coup de baton et exaspéré de voir Mary se tordre de rire, finit par exploser:

- Mais tu as quoi �  la fin �  te tordre de rire comme sa?? Je viens de me prendre un coup et toi tu rigole??? Je vois pas ce qui est drole dans le fait de se faire reveiller par des coup!!

Mary se retint quelque minute et lacha:

- Je lui ai roté �  la figure sans le faire exprès alors qu'il me demandait ce qu'on faisait l� !

Après avoir dit ça, Mary explosa de rire de nouveau. Elle dut s'appuyer sur un mur pour ne pas s'écrouler par-terre et regarda Elisa qui la regardais perplexe.

- Tu lui as vraiment fait ça??

Elisa fut peu �  peu elle aussi gagné par le fou rire et les deux femmes finirent par ne plus pouvoir s'arreter.  

Les deux femmes se retrouvèrent alors dans un champs immense �  une centaines de mettre de la ville, Elisa se demandait bien comment elle avait pu atterrir ici? Certainement, peut-être n'avait-elle pas trouver d'endroit pour dormir, les aubergiste auront du les virer... Fort probable!
Puis, quand Elisa eu fini de rire, elle se rendit compte que son pantalon était mouillé et se rappela par la même occasion de son accident de toute �  l'heure dans l’étable où elle devait aller fortement aux toilettes… Et se retourna précipitamment pour se retrouver dos �  Mary qui se demandait pourquoi Elisa avait si soudainement tourner les talons...

- Heum... Elisa ça va?...

Le visage de la femme aux cheveux d'argent vira au rouge pivoine, elle prit le bas de sa chemise et la descendit jusqu'au genoux tout en ayant un sourire gêner.

- Elisa, tu es sure que ça va?

La tribade répondit suivit d'un rire nerveux...

- Dison que ce matin j'ai eu un p’tit accident... Hé hé hé... Hé...

"Elle va rire j'en suis sure! Saoul comme elle l'est encore...!" Pensa Elisa en grimaçant.  

Mary ne comprenait pas l'attitude bizzare et soudaine d'Elisa. Elle se rapprocha lentement de la femme aux cheveux d'argent sans que celle-ci l'entendit, lui empoigna l'épaule et la retourna violament. Elisa poussa un petit cri et prise par surprise elle avait laché sa chemise qui lui recouvrait la partie mouillé. Mary la dévisagea, puis son regard descendit jusqu'�  s'arreter �  la tache.

- "Un petit accident"? Tu t'es encore pissé dessus?? Mais tu es un vrai porc!

Mary rigola puis se calma. Elle prit un air sérieux.

- Bon il faut aller te chercher un pantalon! On va aller en ville et en acheter un. Il me reste quelques pièces...
   

- Heu!... Ouai mais c'est pas de ma faute!!!

S'écria Elisa gênée. Elle lâcha un rot sonore puis reprit.

- Non mais de toute façon! C'est de la faute �  l'alcool voila! Et en plus tu a dormis sur moi, je ne pouvait pas me lever pour allez au toilette, en plus tu appuyait sur ma vessie! Voila tout... Et ne me dit pas que cela ne t'est jamais arriver non mais.. De quoi tu ose me traiter de porc toi... (narateur: dans la catégorie... Cherche une excuse valable!)

Ronchonna toujours la femme aux cheveux d'argent, puis elle regarda une fois de plus son entre jambes...

- C'est vrai que j'ai honte...

Elle afficha un sourire vraiment gêner et ridicule.

- Bon... C'est gentil de me payer un nouveau pantalon... Parce que... Enfin voila quoi!  

Mary sourit en voyant Elisa essayer de trouver une escuse. Rouge comme elle était, Mary avait compris qu'il ne valait mieux pas insister. Les deux femmes se dirigèrent vers la ville, et s'enfoncèrent dans les méandres des rues et ruelles.
Après être plusieurs passé par les mêmes rues et places, et crier au grand diable que cette foutue ville était vraimant un labyrinthe et qu'on s'y perdait trop facilement, elles arrivèrent enfin dans un endroit où elles n'étaient pas encore passé.

- Ah, peut-être qu'on va trouver quelque chose!

Mary enthousiaste d'avoir retrouvé son chemin, s'avança dans la rue. Au bout de 5 minutes de marche, elles arrivèrent devant un marchand de vêtement de marin. Elles entrèrent et cherchèrent du regard le gérant. Celui-ci arriva enfin et poussa un petit cri en voyant deux femmes, mal habillées, les cheveux en désordre.

- Que voulez vous?

- Un pantalon!

- Propre si possible et résistant à l'eau ! Rajouta sournoisement Mary.

Elisa lui jeta un regard noir et le gérant alla chercher un pantalon. Il revint avec un pantalon bleu, rayé de blanc et très large. Mary pouffa en s'imaginant Elisa avec le portant. Elisa devint rouge.

- Non!! Je ne veux pas de ce pantalon! Vous auriez pas... un pantalon plus discret et simple?

Mary s'avanca et dit:

- On prend celui la, il est très bien!

Elisa allait répliquer mais Mary lui glissa tout bas:

- N'oublie pas que c'est moi qui ait l'argent!

Elisa fut contrainte d'enlever son vieux pantalon et de mettre le nouveau. Mary se retint de rire: le pantalon était vraiment moche avec ses rayures blanches. Il était bouffant et lui faisait de grosses cuisses et retombait lamentablement sur ses pieds. Mary paya et les deux femmes sortirent. Elisa ne disait rien, Mary se retenait de rire.
Sur le chemin du retour, Mary n'étant que concentrée sur le pantalon d'Elisa, elle ne vit pas le chemin qu'elles devaient prendre et continuèrent tout droit. Enfin, quand Mary se reconcentra, elle se trouvait dans une ruelle sombre, les hauts bâtiments cachant le soleil et plongeant la ruelle dans une nuit éternelle et froide. Il y avait très peu de gens, une odeur de moisie planait dans l'air. Les facades étaient sales et décrépies par manque d'entretien. Certaines maisons tombaient en ruine. Mary n'aimait pas cette rue et avait un mauvais préssentiment.    

- Une petite pièce pour un vieillard... Et je vous raconte une histoire (http://www.youtube.com/watch?v=EYDzcx2Vlgs)...

Mary sursauta quand elle entendit cette voix jahir du silence lugubre qui planait dans la ruelle. L� , �  gauche de deux jeunes femmes, assis entre une caisse de provision vide et un tonneau moisi abandonné, un vielle homme, un noir, vêtu d'une simple chemise enfuit dans un pantalon trouer, celui-ci était couvert d'un grand chapeau de feutre. Un ancien esclave apparemment, ses mains étaient couverte de cicatrices... Et... On aurait dit qu'il était aveugle, ses yeux était blanc comme neige, ils donnaient l'impression d'être révulser. Elisa le dévisagea.

- Qu'es ce que tu veux sale negro!?

S'écria alors celle-ci.

- La haine...

Répondit le vieux...

- Cette haine, je la connais, je l'ai vu, je l'ai vécu, je l'ai eu, je l'ai subit... Mais pour toi, je sais d'où elle viens, toi jeune femme, le démon qui est en toi je le vénérait quand j'avais ton âge espérant qu'un jour il viendrait... Et il est l�  enfin devant moi...

Mary avait l'air amuser et ne prenais pas vraiment cette scène au sérieux. Elle sortit de sa poche une pièce qui était en fait sa dernière et la donna au vieillard... La jeune française avait l'air amuser, mais pas la tribade qui continuait �  fusiller du regard le vieux noir. Le negro retira son chapeau pour remercier Mary, pour montrer sa gratitude et sa galanterie, puis il sourit de ses deux dernières dents �  la jeune française, c'est alors que le visage de la femme aux cheveux d'argents se figea net, ses yeux avait l'air horrifier, elle fit une grimace en voyant le crâne de l'homme. Sur le crane dégarni du noir on y voyait ce tatouage.

(http://nsa07.casimages.com/img/2009/06/07/mini_090607011440282154.gif) (http://www.casimages.com/img.php?i=090607011440282154.gif)

- Un prêtre vaudou!!!

S'écria Elisa horrifiée! Elle porta sa main �  son pendentif, qui lui aussi était vaudou.

- Non jeune femme... Juste un esclave qui veux vous raconter une histoire, j'ai connu ta mère Elisa, je sais qui tu es...

La tribade commença �  avoir la frousse, elle regarda Mary, puis le vieux assis �  terre, puis Mary encore une fois...

- Viens Mary on y vas, je ne sais pas ce qu'il me veux, mais j'ai la pétoche là!

- Attend Elisa! Il a vraiment l'air de bien raconter les histoires! Et puis je lui ai donné ma dernière pièce...

Elisa ne bougea pas et fit juste un signe de la tête... Puis elle regarda par dessus son épaule pour apercevoir le vieux.

- Raconte vite ton histoire le sale negro pour qu'on se casse le plus vite possible de toi!

La tribade cracha aux pieds du mendient.

- Tu es vraiment désagréable avec ce pauvre mendient espèce… Espèce de…!

Hurla Mary sur Elisa vraiment choquer de son comportement, le vieux quand �  lui prit la parole d'une voix très calme et sereine...

- Non, jeune fille venant de France... non, ne la gronder pas, cela ne sert �  rien, vous ne pouvez pas savoir ce qui lui fût révélé un jour... ayez un peu de compassion pour elle...

Mary ne dit rien, ce vieillard prenait la défense de la femme aux cheveux d'argents qui venait de l'insulter. Il était vraiment bizarre!

- Un jour… Il y a bien longtemps existait une femme bien étrange, que l’on craignait dans sa ville natale qui naquis d’une negresse et d’un homme assez aisé qui…

- Assez!

S’écria Elisa. Elle pointa du doigt le noir, des larmes lui vint aux yeux, elle comançea �  sangloter, son visage était déformer par la haine et la tristesse... Elisa prit alors par le poignet Mary et l‘entraina plus loin, mais la française tira de toute ses force pour stopper Elisa.

- Mais qu’es ce qu’il te prend! Tu es folle!?

Le vieillard se trouvait �  présent derrière tout les deux, Mary sursauta.

- Elisa… Va retrouver ta mère… Et fait sortir ce démon qui est en toi, tu as déj�  fait assez de mal a assez de personne notamment �  cette belle fille… Tu l’as déj�  assez mutilé par ton sexe, tu l’as violer et donc causer du tort! Tu a signer un pacte… Je te l’ordonne Elisa! Je te l’ordonne. Va en nouvel Orléans et ne reviens qu’ici que quand ton démon sera partit!

Hurla le vielle homme sur la tribade complètement figer de peur, elle avait tellement peur, qu'elle avait serrer Mary de toute ses force contre elle.

- Tu l'a violé et tu t'en morfond �  présent! Tu es vraiment une créature écœurante et celle qui est en toi aussi!  

Elisa qui tenait d'une poigne de fer le poignet de Mary l'avait entrainé loin. Mary était essouflée, Elisa ne disait rien mais son visage trahissait une véritable peur.

- C'était qui lui? Tu le connaissais?

Mary se remémorais toute la scène: cet homme qui les avait abordé, puis qui avait parlé d'Elisa. Tout ceci était plus qu'étrange. Soit l'homme connaissait Elisa, soit il avait tout inventé mais alors pourquoi Elisa avait réagi ainsi? D'ailleur son attitude envers ce pauvre noir avait ignoble, Elisa n'avait pas caché sa répugnance pour les noirs. Mary n'avait pas tellement apprécié son intervention. Un moment Mary pensa que ce devait être l'alcool de la veille qui lui jouait des tours.
Elisa ne répondait pas, elle semblait terrifié depuis tout �  l'heure.

- Elisa sa va? Tu es toute pâle!  

Elisa était vraiment pâle et tremblais de partout, elle se dirigea vers le mur de la ruelle pour prendre appuis dessus, elle porta sa main �  son torse... Puis �  sa tête, elle tremblais encore plus, puis fini par vomir au pied de la maison �  colombage, elle s'essuya avec le revers de sa manche. La tribade revins auprès de Mary encore plus pâle que ce qu'elle était, apparemment elle avait eu un sacrer choc.

- N... N, n... Non, J... J... je ne le... Co... Coconnait pas...

Dit-elle, toute tremblotante, elle respirait fortement, puis agrippa Mary de toute ses forces �  son col.

- C... C... Pourquoi, c'est quoi ce délire... Il sait tout sur moi, je ne le connais pas et... Et ce tatouage... Je ne comprend pas ce qu'il m'arrive. Dès que j'ai vu ce qu'il y avait sur son crâne, dès qu'il a prit ma défense, dès qu'il a commencer �  raconter que j'était la fil... Non, non...

Elisa déboutonna sa chemise et l'ouvra devant Mary laissant voir son corps sans pudeur et sans pour autant par perversité, ni inconscience, Elisa savait très bien ce qu'elle faisait... Elle lui montra une cicatrice qui partait de sa clavicule longeant les muscles pectoraux passant entre ses deux seins pour finir en dessous d'un de ceux-ci. La femme aux cheveux d'argents avala sa salive et dit alors.

- Quand je t'ai violée... Tu la certainement vue... Cette cicatrice longeant tout mon torse et ça... c'est pas venu tout seul! Crois moi!!! Tout ce que tu viens de voir c'est pas l'alcool!

Les paroles raisonnaient encore dans les oreilles des deux filles, surtout dans celle d'Elisa... Il allait falloir partir en quête! Elisa alla devoir se retrouver face �  face avec une personne qu'elle n'aimait pas beaucoup...

- Mary... Tout cela est étrange... Même moi je ne sais pas comment tout cela se fait-il!... Il faut que je parte en nouvelle Orléans...

La femme aux cheveux d'argents prit alors les mains de la jeune française...

- Heu... Tu veux venir avec moi, j'ai peur d'y aller seul...

Dit timidement Elisa, elle fit une grimace en voyant sur sa propre main l'incube tatouer, repensa �  ce soir impardonnable qui venait de lui rappeler l‘homme! « Faite que ce voyage se passe bien » Pensa alors la tribade… Que pouvait-être ce fameux démon!?  

Elisa ne paraisait vrament pas bien. Quand elle vomit, Mary savait que ce n'était pas l'alcool qui était en cause. Elle fut surprise quand Elisa ouvrit sa chemise pour lui montrer sa cicatrice. Effectivement elle se souvenait de l'avoir vu mais ne s'était jamais posée de question dessus.
La situation était très étrange, Mary n'avait plus aucune envie de rigoler en voyant le pantalon d'Elisa. Elle affichait un air pensif qui montrait qu'elle réfléchissait.

* Cet homme a raconté beaucoup de choses sur Elisa sans que celle-ci le connaisse. C'est très étrange... Et que veut dire ce tatouage qu'Elisa a qualifié de signe vaudou?*

Mary ne connaissait rien au vaudisme. Un frisson glacé parcourut Mary. Elle n'aimait pas ça!

- Bien je vais t'accompagner... Mais je te le dis tout de suite, je n'aime pas cette histoire! Dès que nous sommes arrivées dans cette rue j'ai eu un mauvais pressentiment...

Mary en voulait savoir plus, sur toute cette histoire mais aussi sur Elisa. Elle allait peut-être découvrir des fragments de vie de la Tribade... et peut-être comprendre ainsi son comportement.  

La tribade reboutonna sa chemise, une fois la cicatrice montrée... Celle-ci ne disait rien, la française quand �  elle, avait l'air de songer. Elisa et Mary quittèrent cette ruelle le plus vite possible et se dirigèrent vers le port, �  vrai dire, ma tribade la tirait de toute ses forces comme si ça pressait... À présent, il leur fallait trouver un navire qui menait vers la nouvelle Orléans... C'est �  cet instant que la femme aux cheveux d'argents brisa le silence qui planait entre les deux fille depuis le vieillard.

- Écoute Mary... Il faut vite trouver un navire... Hum, je peu te demander un service?

- Oui! Bien sur!

Répondit Mary souriant, d'un sourire qui ne pu que faire craquer Elisa. Cette dernière reprit ses esprits.

- Heum!... Toi, tu cherchera du coté droit et moi du coté gauche, on essaye de trouver un navire!!! Et on se retrouve ici même...

Elisa regarda tout autour d'elle pour trouver un point de repère, a ce moment l�  un homme passa en se foutant de son pantalon, la tribade n'hésita pas �  lui faire un geste obscène! c'est la qu'elle aperçu une maison close qu'elle connaissait très bien.

- Bon, bah devant cette bâtisse! d'accord Mary!

S’exclama la tribade, souriant �  son tour �  la jeune fille, il s'agissait d'un faux sourire car au fond, elle était morte de trouille... La jeune française répondit par l'affirmative, puis eu un petit rire léger quand elle vit Elisa pointer du doigt le bâtiment, elle avait bien comprit qu’elle devait certainement bien connaitre ce lieux, elle ne changera jamais la tribade...

- Bon... Au dix coup de l'église, devant la bâtisse d’accord Mary!... Pfiou! Je suis désolé de t'embarquer des cette histoire, mais j'ai vraiment peur d'y aller seul, j'ai pourtant bien vécu des choses... Echapper plusieurs fois �  la mort... Et bien d'autre chose, mais ça, c'est vraiment pénible!... Il se passe de drôle de truc l�  bas! Merci encore Mary!

Fit la femme aux cheveux d'argents serrant très fort son amie dans ses bras.  

Elisa desséra son étreinte puis les deux femmes se séparèrent et partirent chacune dans deux directions opposées.
Mary souriait en pensant �  l'endroit qu'Elisa avait choisi comme lieu de rendez-vous.

* Décidément elle est toujours fidèle à elle-même!*

Mary longeait le quai et regardait les bateaux ammarés au port. Plusieurs bateaux devant lesquel elle passa étaient des bateaux de pêche, sans aucune importance. Elle passa aussi devant plusieurs bâtiments militaires, imposant navires grouillant de vie sous la direction de capitaine beuglant comme des vaches. Mary passa ainsi devant plusieurs navires sans importance.
Alors qu'elle commençait �  desespérer de trouver un bateau elle tomba sur un navire marchand. Des matelots chargeaient le navire qui, d'après son activité �  bord, annonçait un départ imminent. Pleine d'espoir, elle s'approcha du capitaine qui se trouvait sur le quai et qui donnait ses dernières directives.

- Escusez moi Monsieur!

L'homme se retourna et la dévisagea. En voyant sa tenu particulière et son aspect "sale" il eut un mouvement de recul. La jeune femme le regarda d'un regard noir mais qui disparut immédiatement et fit place �  un sourire charmeur. Le capitaine se ravisa:

- Que voulez-vous mademoiselle?

- Heu... j'aimerais savoir dans quelle direction vous partez.

Le capitaine parut surpris de la question. Peut-être que cette jeune fille était une... catin qui cherchait un peu de réconfort parmis des matelots. Le regard du capitaine petilla soudain. Oui, ce devait être sa, la jeune fille prenait un regard innocent mais avait un véritable charme.

- He bien, nous partons vers Port- Royal!

Le capitaine la dévorait des yeux et se rapprochait petit �  petit. Mary ne comprenait pas ce qui se passait, mais de toute manière le bateau n'allait pas dans la direction voulu. Elle se retourna au grand désaroi du capitaine qui la ratrappa par le bras.

- Ou allez vous?? Vous ne restez pas?

- Mais non pourquoi je rest...

Mary n'avait pas fini sa phrase. Elle venait de comprendre où le capitaine voulait en venir.

- Mais vous êtes un obsédé!! C'est pas possible! Espèce de con!

Mary se dégagea violament et partit d'un pas outragé. Le capitaine n'avait rien compris. Un matelot qui passait �  coté de lui et qui avait entendu Mary pouffa de rire.

- ALORS VOUS VOUS ALLEZ PAS COMMENCEZ! CETTE FILLE ÉTAIT FOLLE!

Mary avait entendu la remarque du capitaine et décida de ne pas la relever. Elle alla s'assoir devant le  bordel en attendant qu'Elisa revienne.  

Mary s'était assise sur la marche de la porte de la maison close, elle attendait la tribade... Elisa était vraiment longue, mais peut-être avait-elle trouver un navire et était-elle en train de s'arranger avec le capitaine en lui-même en ce moment, cela ne pouvait être qu’un bon signe au fond, ça serait une bonne nouvelle si elle en trouve un, elle devrait pas tarder �  revenir! se dit Mary...
Plusieurs minutes passèrent, la jeune fille commença �  s'impatienter une bonne fois pour toute. C’est alors que la porte de la maison close s'ouvrit, ce qui fit sursauter Mary qui se leva précipitamment de la marche pour laisser sortir la personne... Et c'est l�  qu'elle fit volte face avec Elisa qui remettait sa chemise dans son pantalon avant de refermer sa braguette... Ses cheveux était encore plus décoiffé que quand la dernière fois qu'elles s'étaient quittées. La tribade disait au revoir �  la jeune catin lui promettant de revenir, qu'elle faisait du bon boulot et... Et encore d'autre compliment de ce genre... La femme aux cheveux d'argent sortit, heureuse, un grand sourire aux lèvres. Mais l�  elle vit Mary juste en face d'elle, la tribade sursauta, manquant de tomber �  la renverse �  la vue de la jeune fille!

- M… M… Mary!!!

S’exclama Elisa. La porte de la maison close se ferma derrière elle.

- Heu… C’est pas ce que tu crois!!!

Continua celle-ci.

- C’était donc pour ça que tu trainait tant!…

La jeune française n’en revenait pas du tout et n'était pas très contente de l’attitude d’Elisa.

- C'est pas vrai! Moi je me casse le cul pour te trouver un navire et toi… Et toi tu ne pensa qu’a aller…

- Non Mary! Attend… J’ai… J’ai trouver un navire, disons que…

La tribade montre du doigt le vaisseau juste en face d’elle, amarer devant la maison close.

- C’est le premier que j’ai trouver… Un coup de chance, dès que tu est partie �  droite, moi j’ai commencer avec le premier navire que j’avait sous les yeux… Et comme il n’était que… 8h… J’allai pas attendre comme ça pendant 2h!… Et… Et puis voila quoi…

Dit Elisa vraiment gênée.

- Je ne savait pas que tu serais de retour aussi rapidement… Je… Hé hé… Je… Voila quoi!  

Mary ne disait rien mais médisait intérieurement.

* Je me fais traiter de catin pour trouver un foutu bateau et quand je reviens Elisa reviens de... chez les catins justement!!!*

Mary explosait littéralement mais ne montrait rien �  Elisa. Elle lui jeta un regard noir qui en disait long et se retourna. Elle ne voulait pas lui parler pour le moment.

- Mary?

* Mary ne veut pas te répondre!*

Elisa, triste de ne pas entendre Mary répondre ,mais surtout de ne pas pouvoir voir sa tête et de voir ce qu'elle faisait, elle retenta de lui parler:

- Mary.. je suis vraiment désolé!

Mary ne répondait toujours pas. Elle regardait le port quand son regard tomba sur le bateau en-face d'elles. Elle l'observa avec attention et n'arrivant pas �  savoir si c'était un navire marchand ou de guerre elle dit d'une voix froide:

- Et c'est quoi ce bateau? Et c'est qui son capitaine??

Elle se retourna vers Elisa et la regarda d'un air hautain. Elle attendait sa réponse qui avait interêt �  être �  la hauteur de son attente!  

Comme prévu Mr Ders avait pris la direction de l'ile hollandaise d'Eustache. Une fois arrivé, le navire a quai, Lavois réapparu enfin, sa blessure ne le gênait plus mais certains gestes le rappelaient encore �  l'ordre. L'équipage fut libre de choisir de partir ou de rester, maintenant que la vengeance de son père était réalisée, beaucoup d'entre eux partirent. Pourtant, assez d'homme pour manœuvrer et également Mr Ders, fidel au poste, jurèrent de rester et de mourir sur ce bateau s'il le fallait.
Cela ne faisait pas longtemps qu'il avait accosté a Eustache, il marchait le long des navires quand il fut surpris d'entendre une personne s'exprimer dans sa langue maternelle. Il remarqua alors qu'elle parlait �  une autre fille, et...apparemment elles en avaient après son bateau.
Il s'approcha des deux filles et se présenta :

- je me nomme Jean Lavois,..je suis le Capitaine du navire que vous zyeutez. Vous intéresserait-il pour une quelconque raison ?

demanda t-il avec curiosité. Pendant la demande il avait observé les deux filles, l'une était bien française elle avait compris ce qu'il avit dit mais l'autre semblait avoir plus de difficulté a comprendre.
   

- Ha! Mr Lavois!... Je suis venue sur votre navire tout �  l'heure pour le voyage en Nouvelles Orléans! Vous vous souvenez de moi!?

Elisa souri alors au capitaine.

- Donc... Vous... Vous êtes bien d'accord pour nous emmener moi et mon amie jusqu'en nouvelle Orléans...

Ensuite la femme aux cheveux d'argents se tourna vers la jeune française, elle se dirigea vers elle et posa ses mains sur ses épaules.

- Heu... Donc voila je te présente notre bien gentil capitaine du navire dont je te parlait... Heum...

La tribade se pencha vers Mary et lui souffla dans le creux de son oreille.

- Et... Tu ne serais pas un peu jalouse là par hasard que je sois allez voir les catins?... Non?  

Mary était surprise que ce soit un français qui se tenait devant elles.

- Hum... Bonjour monsieur! C'est gentil �  vous de nous prendre �  bord de votre navire... Je me nome Mary.

Elle n'attendit même pas la réponse du capitaine français car ce que venait de dire Elisa l'avait sorti de ses gonds. Elle se retourna violament vers Elisa qui la lacha, suprise de son soudain changement d'attitude. Elle lui cria �  la figure:

- NON MAIS OH!! Tu oses dire que je suis jalouse après que tu es allée voir les catins!! Je me suis fait traité de catin par un capitaine complètement con tout sa pour trouver un PUTAIN DE BATEAU POUR TA QUÊTE!!! Et après que moi je me fasses traiter, toi tu prend du... "bon temps" et après tu me sors que je suis jalouse??? Non mais oh faut que tu arrete!!

Mar s'était énervée assez violament. Elisa restait sans voix et n'osait même pas regarder Mary droit dans les yeux.
Mary se calma petit �  petit et se retourna lentement vers le capitaine français qui les regardait depuis tout �  l'heure sans rien dire mais qui affichait un air catastrophé. Il devait certainement regretter d'avoir accepté d'embarquer deux folles �  son bord.

-Escusez-moi monsieur! Je me suis laissée emporter!

 En disant ça elle jeta un regard noir vers Elisa puis regarda de nouveau le capitaine.

- Donc je disais que c'était très gentil de votre part de nous prendre �  votre bord... Mr Lavois? C'est bien ça?  

-Oui, Monsieur ou Capitaine ferra l'affaire vous serait mon alibi pour convaincre le reste de mon équipages �  partir si loin vers l'ouest. Qui plus est j'ai besoin de me sortir de ces iles, elles vont être bientôt néfaste pour moi. Tenez vous en �  faire ce que l'on vous dira, le voyage se passera alors dans les meilleurs conditions possibles.

Lavois commença a marché. Les deux filles le suivirent instinctivement. ils arrivèrent devant le fameux navire.

-Voil�  l'Eleonore!! C'est un brick que l'on a modifier pour...hum c'est pas intéressant. Il est rapide c'est tout ce que vous avez besoin de savoir.

Les deux filles remarquèrent alors les canon sur le ponts, dans un nombres anormalement élever. ça devait être ça la modifications dont Lavois parlait.

-Bon je vous envoie Mr Ders après lui avoir indiqué la nouvelle direction. Il vous dira quoi faire pendant le voyage. Je me retire dans mes quartier ma blessure m'affaiblis plus que prévu.

 

Mary et Elisa suivait le capitaine qui leur montra son bateau. Celui-ci était très étrange car complètement modifié.
Mary se tourna soudain vers le capitaine.

- Votre blessure? Vous vous êtes fait blesser?

Le capitaine ne releva pas la question et fit comme s'il ne l'avait pas entendu. Mary n'insista pas, de même qu'Elisa.
Les trois personnes montèrent �  bord du navire. Le capitaine se retourna:

- Bien, attendez ici l'arrivée de Mr Ders, moi je vous quitte pour l'instant!

Le capitaine se retira et laissa les deux femmes seules sur le pont. Elles attendaient Mr Ders.  

Les deux jeunes femmes se retrouvèrent seules, sur le gaillard arrière du brick, Elisa en profita pour se tourner vers Mary, c'est d'une voix timide quel cita.

- Heu... Mary... Je... Je voudrai juste m'excuser pour tout �  l'heure... Dison que comme j'avais trouver un navire du premier coup, que je ne voulais pas attendre et que...

La tribade rougi subitement et sa voix fut encore plus minime.

- J'ai des envie... A force de rester toute la journée avec une si belle sirène...

Elisa ravala sa salive, puis reprit ses esprit.

- Heu... Bon... J'espère que nous allions vite partir... Encore désolé Mary, que puis-je faire pour... Pour me faire pardonner?  

Mary regardait le pont. Elle se tourna lentement vers Elisa.

- C'est bon, pas grave. Il vaut mieux pas commencer comme ça notre voyage, sinon je sais pas ce qui peut arriver après!

Elle regarda Elisa droit dans les yeux, ses yeux verts dans ceux bleus d'Elisa. Elisa semblait troublée mais Mary ne la quittait pas des yeux. Elle finit par rigoler et regarder le port.

- Et cette nuit n'essaye pas de forcer ma cabine!

Elisa devint rouge. Mary la regarda d'un air amusé . Enfin, les deux femmes entendirent des bruits de pas. Elles se retournèrent et firent face �  un homme.

- Mr Ders?  

Mr Ders regarda les deux filles puis fit la mou tout en se touchant sa grande barbe. Qu'allait-il faire de ces deux l� ?


-hum!!! Bon vu que je ne sais pas ce que vous savaient faire. Vous aller briquer le pont et une fois finit...héhé...eh ben le bateau est grand il y aura toujours quelques corvées �  faire sauf si vous démontrez une réelle capacité ça sera votre job tant que vous serez sur le bateau. L'entretien est important sur un navire.

Mr Ders,  tenda un saut d'eau et de quoi bricker le pont eu filles. Il leur montra, ou trouver leurs outils de travail et dans la foulée ou elle allait dormir. Vu qu'une porte parti de l'équipage était parti, la place ne manquait pas néanmoins il préféra les isoler du reste de l'équipage. Deux hamacs formeront leur lit.

-maintenant au boulot !! Et que l'on ne vous retrouve pas dans nos patte sans raisons valable. Le Capitaine n'est pas disponible pour l'instant mais dés qu'il sera rétablit il viendra vous voir.

Mr Ders s'éloigna pour retourner �  ces occupations tout ne ce demanda dans qu'elle galère, il s'était engagé ce qui bizarrement le réjouissait.  

Elisa sortit de son fourreau, placer dans son dos �  partir d'une brandouiller, son cimeterre et le pointa vers le second.

- Vous savez au moins �  qui vous parlé! Triple idiot! Je suis Novalis, Elisa Novalis dite "la tribade" et pas pour rien...

La femme aux cheveux d'argents était vraiment tombée dans une rage folle, elle désignait toujours de sa lame le second du navire.

- J'ai passer un pacte avec votre cap'taine! Si l'argent ne vous suffi pas, je ferai en sorte de vous dénoncer �  la justice, je vous préviens, que si vous nous demander que cela soit �  moi ou ma... Mary je vous dénonce, pas la peine d'essayer de nous abandonner sur une île déserte, je ferai en sorte que votre équipage se mutine contre vous!

Elisa, �  présent avait un sourire dans le coin supérieur et rangea son cimeterre dans son fourreau, bien contente de s'être imposer.

- Maintenant cap sur la nouvelle Orléans si vous ne voulez pas que les loas ne vous foudroient!!!  

-Elisa Novalis...reprit-il ici tu fais parti de l'équipage et si je te dis que doit briquer le pont tu le feras. Tu n'as pas d'autres statuts. On a dit que l’on vous emmènera �  la Nouvelle Orléans moyennant finance on le fera. On n’est pas des pirates mais tous des anciens officier et on a qu’une seule parole. Ce qui veut dire que tu n’auras aucune chance contre nous. Alors tiens toi tranquille et…

C’est alors qu’un homme posa sa main sur l’épaule de Mr Ders

-Calmez vous…je m’en occupe retournez diriger le navire. Vous suivez moi dans mes quartiers. Je vais vous fournir des nouveaux vêtements  certes ils ne sont pas forcement féminin mais bon ils seront toujours mieux que…

Il stoppa sa phrase en voyant le regard noir de la tribade, malgré sa totale inefficacité sur lui, il jugea plus sage de ne pas critiquer leurs habits pour éviter qu’elle ne s’emballe encore. Une fois dans ses quartiers il leurs montra les vêtements et s’effaça par politesse. Pendant qu’elles se changèrent, il repensa �  ces derniers jours son combat mais bizarrement ses pensées bifurquèrent sur la jeune française…

   

Elisa se calma, après tout, c'était le second qu'elle ne saquait pas... Le capitaine, quand elle l'avait rencontrer la première fois lorsqu’elle était sur le port, cherchant un navire, il avait vraiment l'air sympathique, ce qui était le cas!

- Merci beaucoup m'sieur Lavois... A vrai dire, bien heureusement qu'ils ne sont pas féminin les vêtement car, j'ai jamais vraiment aimer porter quoi que ce soit de féminin et encore moins une robe ha ha ha!

La tribade paressait beaucoup plus sympathique que lorsqu'elle était sur le pont tout �  l'heure. Elle sourit au capitaine et montra sa gratitude, puis, celle-ci se tourna vers Mary.

- Sérieux, je savais que ce navire était pour nous! Le capitaine est vraiment sympa tu Véra!

La femme aux cheveux d'argents était vraiment enthousiaste et avait, apparemment oublier ce qu'il l'attendait en nouvelle Orléans.  

Les deux femmes se changèrent dans la cabine.  Mary était contente de pouvoir enfin mettre des habits propres. Malheureusement, les habits étant trop grand pour elle, elle flottait dans le pantalon et la chemise qu'on lui avait donné. Sa ceinture faite d'un simple tissu entouré autour de sa taille serrait la chemise et moulait sa taille fine. Elisa la vit et souria: elle était mignone comme ça.

- Je pense aussi que ce capitaine est très gentil! Je pense qu'avec lui la traversée se fera très bien et dans les meilleures conditions.

Mary et Elisa avait fini de se changer. Après avoir ramassé leurs affaires personnelles, elles sortirent de la cabine. Le capitaine les attendait devant.

- Ah, je vois que vous vous êtes changées! Bien, je peux maintenant vous parler des règles �  bord!

Il jeta un rapide coup d'oeil vers la française qui le regardait de ses yeux verts clairs. Il détourna immédiatement le regard et débuta son énumération.
   

- Vu que la traversé sera longue vous devez obligatoirement participer à la vie à bord.

Il faisait fasse aux deux jeunes filles mais malgré tout il ne regardait derrière elle...Mary paraissait du même âge que lui et il vrai qu'elle lui faisait de l'effet. Tout en leurs parlant du trajet, il essayait tant bien que mal �  ne pas montrer ces émotions émergentes peut être sans succès. Cela faisait bien quelques temps qu'il n'avait pas vu les courbes sensuels d'une femme ni toucher la douceur de leur peau.

- Je cherche un cuistot et un médecin personnel provisoirement si vous savez faire l'un ou l'autre faites signe maintenant retournez �  vos quartier !!  

Elisa souri au capitaine.

- Si vous voulez, j'ai des compétence de médecine, d'alchimie et bien d'autre encore, si vous voulez ça sera avec joie que je soie votre médecin de bord... J'ai une large connaissance sur les plantes, les poisons, les antis-poison et tout ce qui s'en suit...

La tribade mit ses mains sur ces hanche, comme pour montrer qu'elle en était fière, c'est vrai qu'elle avait énormément d'expérience de ce coté la... Même si c'était surtout pour faire de la drogue pour ses cérémonie vaudou. Mais la tribade resta septique par rapport au capitaine. "Hum! Ce regard m'en dit long... Je risque d'avoir de la concurrence, mais il est hors de question qu'il touche �  Mary! Je la protègerai coute que coute!" Pensa la femme aux cheveux d'argents, elle avait un peu changer de comportement avec la jeune française depuis l'incident de la ruelle, on aurait dit que du jour au lendemain elle était devenue... Maternel, protectrice, ceci dit, elle était toujours folle amoureuse de Mary... Un amour a sens unique qui en fait blessait énormément la tribade, mais elle ne voulait en aucun cas montrer sa souffrance, au contraire la masquer et montrer qu'elle était heureuse, ce qui n'était pas le cas. Elisa ne remarqua pas qu'une larmes coulait sur sa joue.

- J'espère que nous serions vite arrivé en nouvelle Orléans... Je crains la colère de ma sale negresse de mère!

Murmura Elisa en faisant sorte que personne ne l'entendait.  

Mary laissa Elisa parler. Puis elle prit la parole à son tour:

- He bien je crois que vous aurez deux nouveaux médecins �  bord! Il se trouve que moi aussi j'ai des connaissances en médecines, sur les plantes, remèdes et état de santé.

Mary regarda attentivement le capitaine et rajouta:

- D'ailleur votre blessure vous fait souffrir! Sa ce voit �  vos cernes et votre pâleur... Vous avez l'air fatigué et souffrant.

Mary regardait le capitaine français avec douceur et compassion.  Il était beau, certainement du même âge qu'elle. Il ressemblait �  son premier amour, ce qui provoqua une vive douleur dans la poitrine. Un instant son visage se tordit en une grimace de douleur avant de redevenir normal.

- Si je peux vous donner un conseil: reposez-vous quelque temps sans vous forcer �  faire des exercices trop difficile et qui pourrait réveiller votre blessure. Mangez bien pour reprendre des forces et vous devriez vous rétablir assez rapidement...

Mary se tut et regarda tour �  tour Elisa puis Lavois. Mais son regard fut attiré par la larme qui venait de couler sur la joue d'Elisa. Elle ne dit rien et décida  de lui en reparler plus tard.  

Le voyage se passait bien... Enfin pour le moment. Ils étaient enfin �  un jour des cotes de la nouvelles Orléans. Elisa n'était vraiment pas impatiente de les rejoindre... Elle avait passé tout son temps �  bord de sa cabine, sans sortir de celle-ci... Elle l'avait quitter juste une ou deux fois, de temps en temps pour aller vérifier si la blessure de M.Lavois guérissait bien, mais la tribade en avait vu bien des pires! Grace �  sa science des plantes et une qualification en alchimie remarquable, le capitaine français guérit plus vite que prévu, la femme aux cheveux d'argents en était même assez fière.
Mais ce qui était vraiment étrange, c'est que la tribade ne restait plus du tout, tout le temps derrière Mary... Comme elle le faisait d’habitude, entre bonne amies... Elisa espérait tellement que cela soit plus que une simple amitié. Cela l'empêchait �  présent de dormir, alors elle remédia a cela en la contournant le plu spossible... Cela lui faisait tellement mal, �  chaque regard échanger, elle ne pouvait s'empêcher de verser une larme... Mary avait les même yeux que Ivy!!! Malheur! Tout venait de l� !? Cet amour impossible avec une femme qui lui faisait penser �  cet amour irrécupérable, cela la faisait souffrir comme pas possible!
Pendant le voyage un des marins de Lavois s'était blesser gravement... Il fallait recourir �  l'amputation, Mary n'était pas vraiment capable de faire une telle boucherie �  vif. C'est alors la femme aux cheveux qui s'en occupa... Dans la pire des haine, elle coupa la jambe du pauvre marin sans même lui donner une lampée de rhum pour soulager sa douleur... Comme si elle voulait vraiment passer toute sa frustration sur le blessé. Une fois terminer elle retourna dans sa cabine, mais avant de partir, sous le regard un peu choquer de Mary elle dit �  celle-ci.

- Demain on arrive au port! Je voudrai que tu sois debout avant le lever de soleil, j'ai des chose �  expliquer... Nous arriverons très tôt et il faudra se dépêcher...

Puis, sans ni même un bonjours, ni un �  demain... Elle se dirigea vers sa cabine avec une marche très violente. Une fois dans ses appartement elle éclata en sanglot... Elle avait mi dans sa poche un scalpel de l'infirmerie du brique, l�  où elle venait d‘amputer le marin avec une extrême violence... Et elle le posa, coté tranchant sur son poignet...

- Cela ne peu plus durer... Ma vie se résume �  ça! J'ai perdu amour, équipage, fièrtée et même fertilité! Qu'es ce que je peu faire �  cela encore!?  

Mary avait laissé Elisa s'occuper du capitaine. Mais elle avait trouvé très étrange l'attitude d'Elisa. Pas un mot, pas un regard... Mary ne comprenait plus rien.

La traversée se fit donc dans le plus grand calme. Mais pour Mary, se fut surtout une traversée pleine de questions et de remises en questions. Mary pensait �  son passé, son premier amour que lui rappelait Lavois mais surtout, elle se posait des questions sur Elisa.

Quand Elisa vint la voir vers la fin de la traversée et lui parla d'une manière inhabituelle, Mary n'y tint plus! Après quelques minutes de reflexions elle se dirigea vers la cabine d'Elisa. Elle ne frappa pas �  la porte et ne demanda même pas la permission d'entrer. Elle ouvra la porte avec fracas et resta figé. Elisa la regardait les yeux ronds, un scalpel �  la main et prête �  se couper les artères. Mary la regarda avant de se précipiter vers elle et de lui arracher le scalpel des mains.

- Mais tu es folle!!! Qu'est-ce qui t'as pris de vouloir te... te... te suicider!

Etrangement, des larmes vinrent aux yeux de Mary. Elle craquait après cette traversée infernale et insoutenable. Elle tenait fermement le scalpel dans sa main et regardait Elisa, les yeux emplis de larmes.

- Pourquoi tu veux te faire ça?

Sa voix n'était qu'un murmure, un long silence suivit ses paroles.  

- Ne me regarde pas!!! Je t'en supplie!

S'égosilla Elisa. les larmes �  elle aussi commençait �  lui monter aux yeux...

- J'ai tout perdu, je vois que ce capitaine te fait tourner la tête... Tu me fait trop penser �  Ivy... Je n'aurais jamais dû te demander de m'accompagner...

Dit la tribade, puis dans un élans, faisant sursauter Mary, la femme aux cheveux d'argents bondi sur la jeune française pour tenter de saisir le scalpel qu'elle tenait fermement dans sa main.

- Donne moi ça!

Hurla Elisa de toute ses forces. La jeune fille fit un croche pied �  la tribade, celle-ci tomba �  terre et rampa �  terre, coute que coute pour saisir ce maudit scalpel.

- Rend moi ça je t'en supplie... Tu ne peu pas me comprendre...

Mary ne bougeai toujours pas, c'est comme si elle était sous le choc, c'est �  ce moment l� ... Qu'Elisa se confessa... Toute sa haine et toute sa souffrance sortirent en quelque mots de sa bouche.

- T'es yeux me font penser �  ceux d'Ivy, je suis désolé, je ne sais pas ce qui me prend et puis... Tu te souviens du... Combat entre moi et le mystérieux corsaire Silverblade... Ce combat, ce coup qu'il ma donner ne fût pas sans conséquence...

Elisa ravala sa salive, elle avait une boule dans la gorge, elle se releva pour se retrouver �  la hauteur de Mary.

- Je...

La femme aux cheveux d'argent avait du mal �  prononcer ses mots, c'est alors qu'entre deux sanglots elle dit.

- Je ne peu plus avoir d'enfant, ce coup ma stériliser, ma détruit ma seul fierté féminine, mon seul rêve, celui d'avoir un enfant...

La tribade se rassit sur sa chaise se laissant littéralement tomber dans celle-ci avec sans force apparente.  

Mary faisait en sorte de tenir le scalpel hors de portée d'Elisa. Puis Elisa s'effondra par-terre et lui fit ses révélations. Quand Elisa lui parla de Lavois, Mary pâlit, mais quand elle finit par avouer sa stérilité, Mary en resta bouche bée.
Elisa pleurait maintenant �  chaudes larmes. Mary ne bougea pas, puis se précipita vers Elisa et l'enlaca. Elle la tenait très fort dans ses bras, sa tête enfouie dans les cheveux de la Tribade.

- Je suis désolé Elisa, ce doit être affreux!

Mary ne trouvait pas ses mots. Elle sanglotait elle aussi, d'une part �  cause de tous ces événements, et d'autre part de voir Elisa effondrée de la sorte.

- Ce capitaine... il n'y a rien entre nous! Et je te promet qu'il ne se passera rien!

Mary tenait toujours le scalpel dans sa main, mais elle le serra tellement fort que celui-ci lui fit une entaillade dans le creux de sa main. Un filet de sang se mit �  coulet le long de son poignet mais elle s'en fichait, tout ce qui comptait pour l'instant c'était Elisa.  

Elisa restait l� , �  terre, Mary, quand �  elle, l'enlaçait toujours. La tribade continuait �  sangloter silencieusement...

- Je... Ne pourrait plus jamais avoir d'enfant...

C'était la seule chose qui pouvait la tenir encore en vie, maintenant, elle n'avait plus rien, cette sensation d'avoir perdu toute dignité.

- C'était mon rêve le plus fou... Même tribade... J'aurai été capable de le faire... Juste pour avoir un enfant... Juste un enfant de mon sang...

C'est alors qu'Elisa hurla de douleur, comme si on venait de lui transpercer le cœur avec une lame chauffer au fer rouge... Elle se laissa complètement aller sur sa chaise, sans aucune force parente.

- Tu as tellement de chance Mary... Tu as tellement de chance, ne prend pas le même chemin que moi... La haine, ne le prend jamais, jamais, jamais... Tu es bien trop gentille, bien trop belle... Tu as ces yeux, ceux dont la dernière fois que je les vit, ils étaient entouré de flamme, ceux de l'enfer, ceux de la haine...

La tribade poussa un long soupire... Puis enlaça �  son tour Mary, de toute ses force.

- Je t'aime...  

Mary continuait d'enlacer Elisa. Elle ne la lacha pas, même pas quand Elisa cria. Elle la tenait dans ses bras et partageait sa douleur. Elle ne savait pas trop quoi faire, une soudaine vague de compassion et de pitié envers Elisa l'avait envahi.
Quand Elisa l'enlaca elle aussi et lui murmura qu'elle l'aimait, Mary ressera un peu plus son étreinte. Le scalpel lui était totalement rentré dans la peau. Le sang dégoulinait goutte après goutte le long de la lame et finissait en une flaque sur le parquet de la cabine.
Mary regarda Elisa droit dans les yeux. Sa tête n'était qu'�  quelques centimètres de celle d'Elisa.

- Ne t'inquiète pas, je suis la! Je comprend parfaitement ta douleur, mais promet moi que tu ne feras jamais une seconde tentative de suicide!

Sa voix était douce, rassurante. Ses yeux s'étaient séchés et la regardaient maintenant plein de gentillesse. Le scalpel lui faisait atrocement mal mais elle ne disait rien.    

La tribade n'osait pas embrasser Mary, cela ne ferait que l'embarrasser... Elle l'avait déj�  assez fait marcher, Elisa savait que la française ne l'aimerai jamais. La femme aux cheveux d'argent regarda dans le vide... Juste au dessus de la tête de Mary.

- Je ne sais pas...

Répondit la tribade, complètement �  bout de force, puis, elle fixa les yeux de la jeune fille... Elle se torturait et se forçai �  bien les regarder les contempler... Et se rappela... Se rappela...

- Elisa!

- Oui... Ivy?

Ivy s'approcha d'Elisa, elles deux étaient dans la pièce unique de la maison de la femme alchimiste, celle-ci prit Elisa dans ses bras.

- J'ai... J'ai peur Elisa, je crois qu'ils sont au courant...

- Non... Il faut pas s'en faire ma chérie.

La tribade enlaça la rousse dans ses bras.

- Ils ne viendront pas, jamais tu ne seras sur un bucher, jamais tu m'entend, je te protégerai... Mon amour.

C'est alors que la femme aux cheveux d'argents regarda droit les yeux d'Ivy... Ou de Mary, Elisa venait de revenir �  ses esprit et sursauta quand elle vit ses lèvres colée �  celle de Mary, la tribade se leva horrifiée et s'excusant.

- Non... Je... non désolé... Je ne sais pas ce qu'il ma prit... Je... ta main Mary! Il faut te soigner!  

Elisa était soudain muette, puis rapprocha son visage de celui de Mary pour finir par l'embrasser. Mary ne bougea pas, Elisa semblait ailleur. Enfin elle sembla revenir.

- Non c'est bon pas grave... c'est pareil pour ma main.

Mary se leva, regarda sa main dégoulinante de sang puis sourit à Elisa:

- Sa va aller! C'est rien de grave. Par contre je garde ça!

Mary désigna le scalpel taché de sang rouge vif. Elle le mit dans sa poche et se tourna. Il y avait une bassine remplie d'eau posé sur un petit présentoir. Elle plongea sa main dedans. Instantanément, l'eau prit une teinte rouge du au sang qui se répandait dans l'eau claire. Puis Mary déchira un pan de sa chemise trop large et l'enroula autour de la plaie.
Quelques secondes après, quelqu'un toqua �  la porte. C'était Mr Lavois.  

Lavois entra et arriva au niveau des deux filles. Au départ il voulait leurs annoncer qu'ils étaient enfin arriver, mais maintenant il chercha �  savoir ce qu'il s'était passé. Mary expliqua brièvement et Lavois ne chercha pas plus loin. Ils les emmena dans ses quartiers pour que la française soit soigner définitivement. Il commençait a avoir une réticence contre Elisa mais surtout il pensait qu'il allait peut être ne jamais revoir Mary.
Quelques instants plus tard il arrimaient le navire �  un quai. Il était leurs qu'ils se séparent peut-être, qu'il la reverrai un jours quand elle sera plus sous l'influence de la tribade. Beaucoup de personne parlait français par ici, il se disait qu'avec un bon navire il trouverait bien quelques choses �  faire. Sa nouvelle vie allait commencer mais de quoi sera-t-elle fait?  

Elisa et Mary marchèrent alors dans les rues du port de la nouvelles Orléans, c'était fou le nombre de noir qui y avait, tous, ou presque était des esclave au service de la couronne française. La tribade fit une grimace de réticence envers l'un d'eux.

- Je n'aime vraiment pas trainer ici... Tout ces gens qui me rappelle... Non, rien! Il sont bien juste pour mes incantation vaudou et encore!

Puis la femme aux cheveux d'argents se tourna vers la jeune française.

- Au moins ici je n'aurai pas �  faire d'effort pour parler anglais, je ne comprend pas toujours ce que l'on me veux dans les îles anglaises! Arf... Bon... Si on allait boire un coup �  une taverne Mary, je meurs de soif!

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C'est alors que celle que l'on nommait "la tribade" Désigna du doigt une taverne, qui était plutôt un hôtel... On y voyait des client en majorité noir de peau, se désaltérant en buvant du rhum, ou plutôt du tafia et du clairin, une sorte de rhum sortit de la première distillerie.

- On peu allez là, un hôtel c'est comme une auberge!

Dit Elisa en souriant... C'était étrange comme tout le monde qui passait �  coté d'elle la saluèrent, mais pas en l'appelant par son nom... Ni son prénom, mais par son surnom! Cette-dernière paressait un peu gênée, même voir embarrassée, elle s‘avait qu‘une bonne partie de la ville la connaissait... Puis soupira.

- Bon... On y va, il faut dire que c'est une grande ville, il ne faut pas croire...

De sa manche, elle sortit un parchemin.

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- Suis moi Mary! On va d’abor se rincer le gosier et puis on... On ira... Je te présenterai ma pute de mère...

Marmonna sur un ton agressif la femme aux cheveux d'argents. Le rhum ici était vraiment moins chers que dans les caraïbes, il faut dire que c'était la boisson principale des esclaves et le clairin, principalement utiliser pour des incantation vaudou était vraiment plus que bon marché.  

Mary et Elisa étaient parties après avoir fait des adieux assez bref au capitaine. Maintenant elles se promenaient dans la ville, marchant allégrement dans les rues remplies de boutiques et de tavernes. La précense assez imposante des noirs ici avait d'abord surprie Mary. Mais contrairement �  Elisa, elle ne réagissait pas avec dégout et considérait ces hommes comme des êtres humain semblable aux autres. Elle avait donc décidé de ne pas relever la remarque d'Elisa �  propos des noirs et fit comme si elle ne l'avait pas entendue.

Mary regardait tout autour d'elle. C'était la première fois qu'elle venait dans cette ville pleine de couleurs et noire de monde. Il faisait beau, le soleil était éclatant et rendait l'atmosphère assez détendue et joyeuse, qui contrastait avec les circonstances sombres et mystérieuse de la mission pour laquelle les deux femmes étaient venue.

Mary fut tiré de sa rêverie et de sa contemplation de la ville par Elisa qui l'entraina soudain vers une taverne. La française et la Tribade s'engouffrèrent dans le bâtiment et s'installèrent �  une table.

- Tavernier, une bouteille de bière et deux chopes!

Elisa se retourna vers Mary et la regarda. Mary, de nature très curieuse ne put s'empêcher de lui poser des questions:

- J'aime beaucoup cette ville. C'est ici que vit ta.. mère c'est sa?

Il y eut un petit silence qui fut brisé par l'arrivée du tavernier qui posa la bouteille et les verres sur la table. Il regarda les deux femmes rapidement et reparti vers son comptoir sans poser de questions.

- Pourquoi as-tu de la haine contre ta mère? Sois déj�  contente d'en avoir une, moi j'ai perdue la mienne quelques minutes après ma naissance...

Elisa fut étonnée, c'était la première fois que Mary parlait de son passé. Certes, ce n'était pas grand-chose mais Mary ne parlait jamais d'elle ni de sa jeunesse. De plus, Elisa ne savait pas que la mère de Mary était morte �  sa naissance, ce qui redoubla sa surprise de voir Mary parler d'une chose aussi triste et personnelle.  

The Call (http://www.youtube.com/watch?v=I2fsveBGIdw&feature=related)

Elisa se rinça le gosier en prenant une lampée de bière.

- Hum hum... C'est triste pour toi, toute mes condoléance...

Le regard d'Elisa se remplit plein de compassion.

- Allez, tu es une grande fille! Ce sont des choses qui arrive, ne te laisse pas abattre! Dison que si je n'aime pas ma... Enfin... Ma mere... Rha! Laisse, dison que, moi je ne l'ai vu pour le première fois qu'a mes 23 ans... je l'ai bien regreté!

La tribade secoua alors la tête et mit alors sa main sur l'épaule de Mary.

- Au fait! Tu es sur que ça va?... Tu... c'est la première fois que tu parle de ton passé...

La femme aux cheveux d'argent rebut une gorgée avant de reprendre.

- Moi j'ai été élevée par... Une mère adoptive et mon père biologique, ceci dit, je n'ai jamais vraiment été accepter par mes parents... J'ai toujours été rejeter et le jour où ils on su que moi et Ivy on avait... Enfin voila quoi, quel a été condamner sur le bucher pour cela! Ce n'est plus rejeté que j'était mais complètement ignorée. Enfin! ce n'est pas eux qui vont dire comment je vais vivre!

Elisa prit un cigare de cuba qui avait dans sa poche et l'alluma avec une allumette marchant au souffre et commença �  prendre une bouffée. De la fumée grise sortit de sa bouche tout pendant qu’elle parlait �  la jeune française.

- Je sais que c'est triste Mary... Mais il faut que tu sois forte, je serai l�  pour toi! Toujours l�  pour toi, pour t'aider, crois moi...

La femme reprit une bouffée qu‘elle recracha sous forme de fumée, prit une gorgée puis… Sourit �  Mary... Un sourire qui était maternel.  

Mary n'avait pas rouvert la bouche. Elle buvait lentement sa bière et écoutait Elisa. Le passé d'Elisa avait été bien mouvementé d'après ce qu'elle entendait, comme le sien d'ailleur. Mary pensait et écoutait d'une oreille distraite ce qu'Elisa lui racontait. Quand celle-ci lui assura qu'elle serait toujours la pour elle, Mary sourit et la regarda.

- Merci Elisa.

Deux simple mots mais dit d'une voix chaleureuse et soutenus par son regard doux envers Elisa. Il n'en fallut pas plus pour faire rougir Elisa qui eut une soudaine envie de se plonger dans la contemplation de sa boisson couleur jaune pisse. Mary rigola doucement et rajouta:

- Et je vais très bien... disons que tu m'as mise en confiance alors je pense que je peux te parler de choses personnelles que je ne raconterais certainement pas �  n'importe qui.

Mary rajouta dans un murmure �  peine perceptible pour l'oreille humaine normalement constituée:

- Il y a tellement de choses malheureuses qui me sont arrivées...

Elle regarda Elisa et lui sourit gentiment:

- C'est gentil de t'inquiéter pour moi! Pour une fois que ce n'est pas moi qui ait peur pour toi!

Sur ces paroles, elle but un bon coup de bière.  

http://www.youtube.com/watch?v=vLHleQ5BI3o&feature=PlayList&p=39A46EF5C3408687&index=3&playnext=3&playnext_from=PL
- Je sais qu'il t'es arrivé des chose... triste... Je l'ai toujours vu �  ton visage... J'en ai vécu moi aussi des chose, bien avant de venir ici dans les caraïbes pour fuir, j'ai fait d'autre chose que je regretterai toujours �  vie, des erreur qui me payerons un allé simple en enfer...

Dit la tribade sur un ton très monotone, elle soupira ensuite. Son regard semblait être plongée sur les main de Mary... Elisa posa sa main, celle où était tatoué un incube sur celle de la jeune française, celle où elle était blessée.

- Pourquoi tu tiens tant à moi!?...

Murmura la femme aux cheveux d'argents.

- Après t'avoir violé, après t'avoir... Maltraité, après... Après même être tombée amoureuse de toi... Tu ose même prendre des risque que un jour mon démon revienne!

La tribade sourit malgré tout à Mary.

- Si tu veux tu peux m'en parler, si cela pourra te... Soulager.

La femme aux cheveux d'argent reprit une bouffée de son cigare, elle recracha la fumée grise, elle rapprocha son visage de celui de Mary, en tendant l'oreille comme si elle l'aidait �  faire sortir son martyr de sa bouche. La jeune française, elle voyait les cerne d'Elisa, ses yeux rougeâtre de ne pas avoir dormit depuis un certain temps, depuis bien longtemps, la transpiration, la saleté, le sel, le stress, l'alcool, les combat, le sexe... Et pour finir la nouvelle qui fût tombé il n’y a pas si longtemps qu’elle ne pourra plus jamais avoir d’enfant… Tout cela avait détruit une partie de la beauté envoutante de la germanique aux cheveux d'argents, sa peau blanche et pur, mais qui malgré tout cela, restait sublime, ses yeux bleu, presque blanc reflétait vraiment le peu de lumière qui restait en elle.

- Va y ma belle... Je t'en prie, je suis là pour t'écouter, pour te rassurer.

Elle parlait �  Mary comme si elle était sa mère... Enfin pour Elisa il s'agissait de plus que cela, mais, depuis qu'elle eu aprit qu'elle ne poura ne plus jamais avoir d'enfant, Mary prit une toute autre importance, malgré tout l'amour fou qu'elle avait envers cette si jeune fille, la femme aux cheveux d'argents se rapella d'elle, quand elle fût arrivé pour la première fois dans les caraïbes... Celle-ci tira un léger coup de son cigare d'ont elle recracha la fumée au dessus d'elle en attendant que la jeune française parle, la tribade lui serra encore un peu plus la main.  

Mary regardait Elisa étrangement. Celle-ci lui serrait la main et attendait visiblement qu'elle parle. Mary but de nouveau une gorgée de bière et lui dit:

- Tu t'attend à quoi Elisa? Que je te dises quoi?

Mary regardait d'un air amusé Elisa qui, elle, semblait surprise de la question. Avant qu'elle ne réponde, Mary parla:

- Bah a vrai dire je sais pas vraiment pourquoi je tiens �  toi... C'est peut-être parce qu'on a fait toutes les deux des choses assez dur auparavant et qu'aujourd'hui on arrive plus �  dormir �  cause de ça... peut-être aussi parce qu'on a vécu des moments tristes et très douloureux toi et moi et que sa nous rapproche... et puis...

Mary regarda Elisa avec un large sourire affiché sur son visage, qui découvrait ses dents blanches, choses assez exceptionnelle �  cette époque où l'hygiène était franchement �  déplorer!

- Je crois que ton coté un peu délirant me plais! On ne trouve pas des femmes avec du caractère partout! C'est rare, mais moi j'ai réussi �  mettre la main sur l'une d'elle.

Elisa regardait toujours Mary sans rien dire. Celle-ci reprit la parole après avoir fini sa bière.

- Et puis nous sommes ici pour te libérer de ce qui te rend... heu... un peu folle. J'imagine qu'après tu seras de nouveau une femme "normale" et que je ne prendrai plus aucun risque �  te fréquenter...

Mary rigola et se resservit de bière.  

Le visage d'Elisa s’assombrit, elle baissa sa tête vers le bas...

- Je ne rigolait pas... Moi je ne rigole pas de mon passé...

Fit la femme aux cheveux grimaçant.

- Si tu savais...

Puis elle bu cul sec sa chope de bière qui était �  moitié remplie, �  moitié vide. Elle reprit une bouffée de son cigare qu'elle avait acquit �  la Havana et recracha la fumée avant de citer.

- Hum... Si tu crois que l'on est venu ici pour libérer mon démon... Je ne sais pas si ça va vraiment marcher! c'est bien plus que cela... Pour l'exorciser il faudra me retirer mon cerveau de mon crâne et le hacher en petit morceaux! c'est bien plus qu'un démon, c'est une cicatrice qui s'est refermée avec dedans une infection purulente qui s'appelle... Le passé.

La tribade caressait �  présent la beau visage de Mary, ce visage qui faisait rougir Elisa. Ces lèvre de la jeune française, son corps qu'elle eu une fois souillé quelque mois auparavant...

- Si tu savais qu'il y a qu'une seule chose qui me tiens en vie... Après tout ce que je reçu dans ma gueule, tout ce sang dans le quel que j'ai baigné et qui n'était pas forcément le miens...

Elisa se leva de quelque centimètre de sa chaise et rapprocha son visage de celui de Mary, Elisa semblait planer entre colère, haine, joie et tristesse, elle ne savait plus où mettre de la tête. Elle poussa un long soupire, puis murmura dans le creux de l'oreille de Mary.

- Je t'aime! Et tu es la seule qui peu encore me tenir en vie, seul l'amour me tiens encore en vie dans ce monde qui ma rogner, qui ma détruit, qui s'est foutu de moi!

c'est Alors que la jeune française sursauta, Elisa essaya de l'embrasser de force!  

Le coeur de Mary accelera quand Elisa se pencha vers son visage. Sa main se ressera sur son pantalon: elle était prête �  agir s'il le fallait. Mais sa défense baissa quand Elisa lui parla au creux de l'oreille. Elle se détendit mais le regretta vite. Elisa lui avait empoigné la tête et rapprochai ses lèvres vers les siennes. Mary resista mais Elisa était forte et ne lachait pas prise. Avant qu'Elisa ne comprenne quoique ce soit, elle fut projeté vers le coté et une douleur vive s'empara de sa joue. Mary venait de lui mettre une baffe, sous le regard étonné des personnes présentes dans la pièce. Le tavernier prit soudain peur pour sa taverne, il ne voulait pas qu'une bagarre ternisse sa réputation.
Mary lançait des regards noirs �  Elisa.

- Elisa! Sa suffit maintenant!

Elle empoigna Elisa par le col et la releva violamment. Elle jetta des pièces sur la table et sortit de la taverne en entrainant Elisa avec elle.

Arrivé dehors, elles s'arretèrent pour se réhabituer �  la lumière intense du soleil. Mary ne lachait toujours pas Elisa.

- Mary je suis désolé! Lache moi!

Mais Mary ne lachait pas Elisa. Elle l'entraina d'une poigne de fer vers une ruelle �  l'abri des regards. Une fois arrivé, elle plaqua Elisa contre le mur et la regarda droit dans les yeux:

- Si tu veux m'embrasser, déj�  il va falloir que tu le fasses �  l'abri des regards indiscrets et qu'ensuite, je sois d'accord!

Elisa la regarda avec des yeux ronds. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Elle crut que Mary plaisantait mais l'air sérieux de Mary la détrompa. Un long silence s'installa alors.  

La femme aux cheveux d'argent passa alors ses mains dans les cheveux blond brunâtre de ceux de Mary...

- C... Comment?

Fit alors Elisa bégayant. Elle prit ensuite la jeune française dans ses bras et elle resserra son étreinte très fort contre elle... Mais avec une délicatesse surprenante comme jamais l'avait montrer la tribade auparavant. Elle serait Mary de toute ses forces. Une larme coula le long de la joue de la tribade.

- Je... Je suis désolé pour tout à l'heure...

Dit Elisa d'une voix timide et faible. Elle continuait �  caresser les cheveux de la jeune fille. La femme aux cheveux d'argents sourit alors �  Mary... Elle commença �  rapprocher son visage vers elle... Tout doucement, Elisa fermi ses yeux... Tout doucement, puis... Posa ses lèvres sur celle de Mary... Le temps s'arrêta pour Elisa, tout s'arrêta d’ailleurs...  

Aussi étrange que cela puisse paraitre Mary ne fit rien pour empêcher Elisa, elle ne la repoussa même pas. Au contraire elle prit Elisa dans ses bras et l'enlaca tendrement. Elisa fut d'abord étonné mais prit ça comme un encouragement et continuait, prise d'une soudaine folie. Les lèvres de la jeune française avait un gout sucré. Mary se détacha lentement d'Elisa,  et enfouie sa tête dans les cheveux de la Tribade avant de  lui murmurer �  l'oreille:

- C'est le seul baiser que je t'accorde. Ne prend pas sa comme un signe ou une faiblesse de ma part, c'est faux! La prochaine fois que tu réessaye de m'embrasser je n'hésiterais pas �  te foutre une baffe!

Mary se redressa et tourna le dos �  Elisa. Elle reprit une voix normale et fit comme si rien ne s'était passé.

- Bon, maintenant faut qu'on trouve ta mère! J'espère que ce n'est pas très loin d'ici!

Elle se retourna vers Elisa qui ne bougeait pas et qui restait figé comme une statue. Mary s'approcha d'elle, la regarda et comme Elisa ne montrait toujours aucun signe de vie, elle la gifla mais doucement, pas violament comme �  la taverne. Elisa sembla se réveiller d'un coup.  

Elisa sursauta, comme si on venait de la réveiller. La femme aux cheveux d'argents regarda Mary avec un regard doux et un léger sourire... Cette fois-ci elle était vraiment amoureuse, elle ne voyait plus que Mary qui s'impatientait d'ailleurs et du répéter sa question.

- Hein! Heu! Non! Elle n'est pas loin d'ici, a quelque patté de maison...

Elisa regardait toujours les grand yeux vert de Mary, elle ne pouvait s'en détacher... Puis des larmes commencèrent �  couler le long des joue de la tribade qui s'éponger les goute avec le revers de sa manche.

- Pourquoi... Pourquoi je... Je t'aime putain!

La femme aux cheveux d'argent semblait vraiment pleurer �  chaude larmes. C'était... Un chagrin d'amour!? La tribade avait tenu bien des semaines sans montrer cette faiblesse �  Mary, sans montrer que cet amour a sens unique qui la meurtri chaque jours passé.

- Je... Je suis désolé Mary... Je ne pouvais plus me retenir.

Elisa éclata alors en sanglot... La jeune française s'approcha d'elle pour tentez de la consolé, mais d'un geste de la main, calmement. La tribade écarta Mary.

- Non... Attends, laisse moi juste deux minute veux-tu...

La tribade restait la, pleurant silencieusement, laissant juste couler les larmes chaude sur ses joues blanches... Puis elle prit une grande aspiration et soupira.

- Tu es trop belle pour moi... C'est vrai!... Bon... Allons chez ma... sois disant mère!

Mais la tribade ne bougea pas.

- Désoler pour le geste que je vais faire...

Elisa prit la main de Mary, celle qui était blessée et la serra très fort contre elle, sans pour autan lui faire mal.

- Tu as vraiment de belles mains... Je t'aime.  

Mary laissa pleurer Elisa pendant un long moment. Elle n'avait rien dit quand celle-ci lui avait prise la main et la serrait doucement contre elle. Elle semblait génée, ne sachant pas trop quoi faire dans une situation pareille. Enfin, Elisa lui lacha la main, renifla un bon coup ( ce qui provoqua un sacré bruit) et s'essuya les yeux du revers de sa manche.

- Bon, en avant chez ma mère!

Le ton avec lequel elle avait prononcé sa phrase indiquait qu'elle n'avait pas vraiment un grand enthousiasme �  le faire, mais il le fallait, qu'elle le veuille ou non.

Elisa se redressa et invita Mary �  la suivre avant de prendre les devants et partir en direction du coeur de la ville. Les deux femmes marchaient depuis 5 bonnes minutes quand Elisa s'arreta soudain et fit volte face vers Mary. Elle affichait un air de dégout et d'anxiété.

- Nous sommes arrivées...

Mary regarda les maisons autour d'elle. Aucune n'attirait son attention, elles se ressemblaient toutes. Mary finit par dire:

- heu... c'est laquelle des maisons?
   

- Celle là!

Dit Elisa en pointant du doits une maison peinte en façade en rose. La tribade prit son courage �  deux mains et s'avança d'un pas décidé vers la porte du bâtiment. Elle retroussa ses manches et toqua �  la porte, les deux jeunes femmes attendirent quelques secondes puis, la porte s’ouvrit... Et la... Un couloir se dévoila, il était long et sombre, une cage d'escalier se situait tout de suite �  droite de la porte d'entrée. La femme aux cheveux d'argents saisit subitement la main de Mary... Comme si elle avait peur.
Elles prirent alors l'escalier fait de bois, presque pourrit par le temps et descendirent dans le sous sol qui était éclairée que par de faible bougie. L�  en face d'elle surviens un tableau étrange, la jeune française sursauta, mais pas Elisa, elle connaissait cet endroit, ce tableau représentait sa mère...

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Puis encore un autre...

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Et encore un autre et un autre... De plus en plus effrayant...

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La tribade et Mary attendait dans cette cave aménager de plusieurs objet ésotérique, des choses étranges...

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- Voila... La fameuse pièce vaudou... J'ai beaucoup hérité de ma mère et de d'Ivy, celle que j'ai aimé! Et qui est morte devant mes yeux, il y a 7 ans de cela...

La tribade saisi son médaillon qui représentait loa ogou.

- C'est un cadeau que m'avait fait Ivy... avant de mourir.

c'est alors qu'une femme noir apparu de l'obsuritée de la cave, c'est avec un fort accent africain et une voix puissante qu'elle dit.

- Haaaa! Elisa, mon Elisa! comment vas-tu! Houlala, qu'es ce que je suis contente que tu sois la, que les loas soient loué! Elisa... Mais ho! Tu as une nouvelle petite amie! Que cette erzulie soit louer et vous apporte bonheur et amour et toi Elisa, ma fille beaucoup de fertilité pour cette année.

La tribade prit un air sombre et baissa la tête et ne la redressa pas, même quand sa mère l'embrassa.

- La voila ma mère...

Murmura Elisa tout bas à la jeune française.

- Bon... Bien! Elisa, ça ne va pas!?

- c'est bon m'an!

- Je sens... Par les pouvoir loas... Ho mon dieux tu ne peu plus avoir d'enfant!

- La ferme!

Hurla Elisa le regard emplis de haine.

- Ho, comment es ce que tu parles a ta mère! Tu va avoir une fessée et tant pi si tu est devant ta copine!

- de un, ce n'est pas ma copine, de deux, elle a déj�  vu mon cul et c'est pas ça qui va la choquer! Et oui! Je ne peu plus avoir d'enfant, mon rêve le plus fou s'est envolé!!! Que veux-tu que je fasse maintenan! Merde quoi!

- Tu vas te calmer ma fille! Hein, parce que je vais le faire!

C'est alors que la nègresse leva sa mains d'un air menaçant.

- ...

Elisa ne dit rien, elle se contenta de se tourner vers Mary.  

L'endroit était assez glauque. Mary entrait dans un nouveau monde, encore inconnu pour elle et qu'elle allait bientot découvrir.

Le premier tableau la fit sursauter et les suivants la mirent dans un drole d'état, proche du malaise. Elle ne disait rien mais observait tout autour d'elle au fur et �  mesure que les deux femmes s'enfoncèrent dans les entrailles de la terre. Enfin elles arrivèrent dans une cave remplie d'objets tous plus étrange les uns que les autres.

Une dame noire arriva et se fit présenter comme la mère d'Elisa. Mary fut très étonnée: apparament Elisa était le fruit d'une union entre une noire et un blanc et pourtant sa peau n'était pas de couleur mélangée. De plus, Elisa avait beaucoup de haine envers les noirs et pourant sa mère en était une. Autant de questions assaillirent Mary mais qui n'en posa aucune.

Mary avait suivie la scène un sourire en coin. Soudain Elisa se tourna vers elle mais eut �  peine le temps d'ouvrir la bouche: sa mère l'empoigna par la taille, la fit basculer sur le coté et lui baissa le pantalon. Elisa se débattait tant bien que mal et faisait tout pour se dégager mais sa mère semblait avoir une force ,qu'on ne soupsonnait pas quand on la voyait, et la maintenait sur ses genoux. Elle leva sa main très haut et la fit retomber sur les fesses de sa fille. Un bruit de claquement retentit dans toute la cave et résonna sur les murs. Le visage de Mary s'était tordu de douleur quand la main de la noire s'était abbatue. La mère continuait la fessée, laissant des traces rouges de main très vif sur le postérieur assez pale d'Elisa. Mary prit de pitié finit par crier pour couvrir le bruit claquant des tapes:

- Madame s'il vous plait arretez!

Il y eut un long silence. La mère d'Elisa se tourna vers Mary et la dévisagea.
   

Elisa était vraiment... Autant furieuse que triste... Elle commença �  verser des larmes de colère... Comme une petite fille qui venait de ne pas avoir eu son jouet pour noël. sa mère, ne dit rien, autant �  sa fille qu'�  Mary sur sa pitié.

- Je... Je te déteste m'an!

Sanglota Elisa, le menton déformé et le front plissé. tapant des poing �  terre. La mère de la tribade remit alors le pantalon �  sa fille et la remit sur ses deux jambes.

- Tu ne parlera plus jamais comme ça à moi d'accord!

Grondait toujours la noire avec un fort accent Africain.

- Ouai m'an...

Dit Elisa, d'un air penaud, se caressant les fesses devenues rouges �  présent. Elle se tourna ensuite vers la jeune française, les yeux rougi par les larmes... Il s'agissait vraiment d'un sanglot d'un enfant qui venait d'être grondé. Les yeux bleu de la femme aux cheveux d'argents percutait les yeux vers de Mary. Les yeux d'Elisa semblait être tant enfantin, ces yeux semblait tellement manquer d'affection, ces yeux était si doux... Si paisible contrairement au corps de la tribade qui fut souiller, détruit, arracher, transpercé, musclé, endurci... C'est alors qu'un léger sourire apparu sur les lèvres de la femme aux cheveux d'argents.

- Vraiment désolé Mary... Je ne voulais... Pas que tu voie ça...

Elisa essuya ses larmes, puis se réfugia en se collant �  Mary de toute ses forces.

- Bon... Je connais le train train quotidien... elle va encore nous raconter tout un charabia que seul moi peu comprendre... Mary, je te présente ma religion, c'est le seul point commun que j'ai avec ma mère... Malheureusement... C'était surtout Ivy qui me l'avait apris! Mais je t'expliquerai coment il faut faire, ne t'inquiète pas Mary, tout se passera bien!

La tribade saisi alors discrètement la main de la jeune française, ravala sa salive, �  vrai dire, elle était morte de trouille! On avait plus l'impression que c'était Elisa qui avait plus peur que Mary! Étrange paradoxe! La femme aux cheveux d'argents fit un rot sonore avant que sa mère ne commence �  parler.

- Que les loas soient loué! Agwe, agwe...

C'est alors qu'elle commença à chanter une prière vaudou...

SOU LANMÈ MTE YE

Sou lanmè mte ye
Mtap navige
Batiman pa pou mwen
Batiman Mèt Agwe

He sou lanmè mwen te ye
Moun yo mtap navige
Batiman pa pou mwen
Batiman mèt Agwe

Il s'agissait d'une chanson pour les marins, pour les protéger maintenant et �  jamais... qu'ils vivent heureux! elle partit dans un coin de la pièce, l�  où se tenait une sorte de petite table en bois noble. De son tiroir, elle sortit une grande pipe et quelque feuilles d'herbes qu'elle mélangea dans une sorte de bol en bois, écrasant sa mixture avec une pierre. Le tout, retirant son jus, séchant le mélange, une sorte de purée d'herbe qui ressemblait très fortement �  des herbe de Provence, elle mélangea cela avec du tabac qu'elle alluma, elle alluma également quelque bougies autour des deux filles, puis elle s'approcha de celle-ci.

- Vous allez prendre le souffle des loas!

Elle tendit la pipe �  Elisa qui la prit sans broncher, �  vrai dire, elle avait eu une bonne leçon...

- après tu la passera �  ta copine, comprit! Si tu désobéi encore, je te donne une fessée, mais je t'aime ma fille adoré, je suis sévère avec toi parce que... regarde comment tu es, mal habiller, alcoolique! comment es ce que ta copine arrive �  te supporter!

- ce n'est pas ma copine... Si seulement...

Dit Elisa dans ses dents. Puis elle prit une longue bouffée de la pipe. elle recracha la fumée bleu, puis la passa �  Mary.

- Tiens... Tu verras c'est un truc que j'aime dans le vaudou, c'est l'appel des dieux! Tien, tu ne seras pas déçue, après tu me le rend!

La tribade souri �  Mary, hésitante. Pendant ce temps, a mère d'Elisa faisait de drôle de geste, mélangé avec des prière incompréhensible en africain.

(* Traduction de la prière)
Virevoltant sur les flots
Je crois naviguer
Agwe seul décidera
Du sort de son navire

Me voil�  revenu
Jubilant �  tous vents
Agwe a décidé
Du sort de son navire  

Mary avait suivi tout le rituel avec étonnement et curiosité. Elle regardait tout les moindres détails, qui s'enregistraient dans un petit coin de son cerveau et qui pourraient être ressortis plus tard si besoins.
C'est �  peine si Mary avait remarqué qu'Elisa lui avait prit la main car elle était très concentrée pour pouvoir suivre les événements qui se déroulaient dans la cave. Quand  la mère s'était mise �  chanter Mary avait retenu son souffle. Elle ne voulait pas pertuber mais surtout elle trouvait ce chant beau: les paroles certes étranges sonnaient bien �  l'oreille, étaient envoutantes... Un frisson parcourut la jeune française. Tout ceci était très étrange mais d'un certain coté envoutant, attirant.

La mère avait préparé sa mixture et l'avait mise dans une pipe. Quand Mary vit Elisa recracher une fumée bleue elle se demanda si c'était très bon pour le corps et pour l'esprit et commenca �  s'inquiéter de l'origine de la mixture. Mais quand Elisa lui donna carément la pipe lui disant de fumer, Mary prit soudain panique. La mère d'Elisa n'était pas très rassurante �  coté �  faire des prières et des gestes bizzares...
Mary prit la pipe d'une main tremblante, fixa celle-ci et déglutit un peu trop fort.

- Heu... je suis obligée?

Mary affichait un air géné et une sorte de sourire qui ressemblait plus �  une grimace qu'autre chose... A coté la noire continuait ses incantations, ce qui rendait la scène légérement ridicule.  

Elisa ne répondit pas, seul son regard affectueux en dit tout! Il laissa percevoir autant d'autorité que de confiance.

- Va y Mary... ce n'est pas dangereux, tu risque de te sentir un peu engourdi mais c'est tout... Et de voir quelques éléphants rose courir dans la rue, mais c'est tout, rien de plus. C'est même amusant car tu te sens vraiment bien après!

La tribade sourit �  la jeune fille et lui mit sa main sur son épaule, puis elle s'approcha de son oreille pour lui murmurer.

- Heu... Écoute... Je ne tiens pas �  avoir une fois de plus une fessée de la part de ma mère... Ne t'inquiète pas, tu verras, tu va aimer comme moi!

Mary restait encore un peu hésitante, Elisa avait l'air d'être très détendue... Même trop détendue. En bruit de fond on pouvait entendre les chant mystique de la mambo, le prêtresse vaudou.

- Dépêche toi, j’ai encore envie de reprendre une bouffée!  

Malgré les paroles d'Elisa, qui n'étaient d'ailleur pas particulièrement rassurantes, et son air un peu abscent, Mary finit par porter la pipe �  sa bouche. Elle inspira et sentit une fumée chaude envahir sa bouche. Une sensation de fatigue, d'engourdissement la prit soudain. Elle retira la pipe hors de sa bouche et cracha la fumée dans un toussotement. La fumée était de couleur bleue, couleur pas rassurante et Mary se demanda soudain si ce qu'elle avait fait était bien. Elle leva le bras et donna la pipe �  Elisa qui la prit toute contente et en tira plusieurs boufées.
Ses yeux clignotèrent et bientot Mary n'entendit plus que son coeur battre �  ses tempes. Ses perceptions n'étaient plus les mêmes, elle voyait �  demi flou. Elle fut prise soudain de vertiges et quand son regards se posa sur la mère d'Elisa elle sursauta: la tête était énorme et une sorte de trompe avait poussé �  la place du nez. Mary voulut alors se tourner vers Elisa mais elle ne vit qu'une tête bleue qui ricanait tout en fumant. Mary prit alors peur, elle voulait s'enfuir mais ses membres engourdis ne l'améneraient pas très loin. Ses jambes refusaient d'obéir, sa tête n'arrivait plus �  réfléchir, elle avait l'estomac qui remontait, ses yeux ne voyait plus que des taches de couleurs partout, des formes bizzares apparaissaient sur les deux autres femmes ainsi que sur les objets dans la pièce. Cette sensation de mal-être était mélangé �  une sensation de bien être. Mary planait, se trouvait dans un état second. Et dire qu'Elisa lui avait assuré que ce n'était pas dangeureux! Mary finit par réussir �  articuler:

- Elisa! Je.. je me sens pas...bien!

Mary s'approcha difficilement de la Tribade, ses jambes la supportant �  peine. Elle n'avait qu'une envie, celle de s'allonger et de fermer les yeux en attendant que ces hallucinations partent. Enfin elle arriva devant Elisa. Elle s'emela les pieds et tomba avant de se rattraper �  Elisa.

- Mer..merci Elisaaaaburp

Sa phrase se perdit dans le vomi qui venait de s'étaler sur les habits d'Elisa. Mary ne se sentait pas bien, ses boyeux n'avait pas pu résister et avaient du tout faire dégager. Le malheur était que tout était tombé sur Elisa....  

Elisa restait l� , toute con tout la mixture gastrique sur ses jambes. La femme aux cheveux d'argents resta impassible et prit par le bras la jeune Française et l'aida �  se lever. La tribade s'en foutait de ce que venait d'être vomi sur elle et prit Mary par l'épaule.

- Viens, je crois que tu en as prit un peu de trop pour une débutante! Ou peut-être que ma mère �  préparé la drogue un peu trop forte pour une débutante!

Sur ce, elle s'était retournée et regarda sa mère avec un regard noir.

- Bravo m'an!

Murmura Elisa, elle aussi sous l'effet de la drogue elle tituba, avait par moment des hallucinations, entendait des voix... Mais était déj�  plus consciente que Mary. La tribade dit �  sa mère qu'elle reviendra demain, que l� ... Ce n'était pas possible.
La femme aux cheveux d'argents sortit de la maison, sans se retourner et emmena la jeune française, toujours soutenue pas l'épaule de la tribade. dehors il faisait déj�  nuit et désert, une aura malsaine et lourde. Le vent se leva petit �  petit. Elles passèrent toutes les deux dans plusieurs ruelles de la Louisiane, Mary continuait �  rendre tripe et boyaux comme �  n'en plus finir. Les deux femmes arrivèrent dans une ruelle abandonnée.
Elisa fit s'assoir Mary qui avait les yeux révulser. Elle s'abaissa au niveau de la jeune française complètement dans le vague et lui fouta une claque dans la gueule avant de tomber sur celle-ci.

- Et... He ho p'tite! He ho!

La tribade, elle aussi était complètement shootée et ne se rendait pas trop compte de ce qu'elle faisait.

- He ho! Ma zolie! Va Yyyy réveil toi!

Les deux femmes étaient vraiment dans un état pas possible... Elisa la regardait... Elle la fixait pendant longtemps... Elle était vraiment belle. Elle avait prit de la drogue donc... Il serai facile d'en abuser et il y avait personne dans cette ruelle pensait la femme aux cheveux d'argents complètement évider de sa force et de toute moral qui lui permettait d‘être une personne charmante et protectrice qui s‘en allèrent plus les minutes passèrent sous les effet des herbes. Ce que la française avait prit ne lui fera perdre la mémoire, elle ne se souviendra de rien, Mary ne lui en voudra pas alors... Si Elisa la touchait un petit peu! La tribade commença alors �  déboutonner la chemise de la jeune fille, plusieurs idées perverse lui passèrent par la tête, elle ne savait pas ce qu'il lui prenait, ça lui manquait de trop... Une belle femme dans ses bras. La femme aux cheveux d'argents souri... Un sourire démonique comme le jour du viol.
Mary se trouvait sans défende, une eau baigne pour une Elisa complètement déstabilisée.
Dans cette ruelle allait certainement être commis le plus exécrable des crimes… Encore une fois pour Elisa, ce n’est pas comme ça qu’elle va… Soit conquérir le cœur de Mary, soit pouvoir la protéger, elle faisait une chose irréparable, une chose qu’elle alla regretter une fois de plus!
Mais comme une chose qui la retint devant ce torse de femme... Qu'Elisa venait de dévêtir... Elle tomba dans les pomme assommée par la drogue... Mary se retrouva la chemise ouverte devant la tribade en train d'avoir des convulsion sur le sol... La scène qui devait être dramatique devint... Ridicule �  un point.
Elisa riait toute seule, tendant ses mains vers... Le "torse" (Narateur: on va pas mètre les détailles!) de Mary, poussant des cri bizarre.
La drogue la transformait en perverse ridicule et même vraiment pitoyable!
Mary Explosa de rire ne comprenant rien �  ce qu'il lui arrivait et se passait en général.

- eroihiyuz oudeigpa.. kizhgçzorde...

Marmonna Mary riant au éclat en pointant du doigt Elisa souillée par le vomi de la jeune fille, se foutant ouvertement d'elle. La tribade devint vraiment pervers �  un point... (narrateur: imaginez tout les détailles... Hum! ça fait deux fois que je le dit... Vous me comprendriez!... Enfin!)  Ses yeux s'exorbitèrent, ses mains étaient "prisent" et sa langue dépassait de sa bouche laissant apparaitre un filet de bave sur celle-ci.

- Zeee... zeee t'veux!!!

La drogue qui avait l'air de ne pas trop faire effets sur la tribade commençait seulement �  s'éveillée en elle... En sachant qu'elle en �  prit plus que Mary, bonjour les dégâts!  

Mary avait la tête lourde, avait du mal �  réfléchir et encore moins de prendre des décisions. Elle était écroulée par-terre, appuyée contre le mur et faisant face �  Elisa étendue de tout son long sur le sol.
Mary riait aux éclats sans vraiment savoir pourquoi, la drogue lui embrumait l'esprit et lui donnait envie de rigoler. Elle planait, voyait flou autour d'elle, elle sentait la fraicheur de la nuit sur sa poitrine dévétit mais ne pouvait pas, par manque de force, reboutonner sa chemise.

- Zeee... zeee t'veux!!!

Mary mit ses bras de sorte de recouvrir sa poitrine et tira la langue �  Elisa.

- He bin tu m'auras paaas!

Mary essaya de se lever mais n'y parvint pas. Elle s'écroula par-terre. Ses jambes ne répondaient plus, elle avait l'impression qu'elles étaient devenues comme du coton. Elisa se trainait par terre en direction de la française, les yeux hagards, les pupiles dilatées �  cause de la drogue.
Mary ,qui n'avait pris qu'une bouffée par-rapport �  Elisa qui en avait pris plusieurs, se sentait déj�  un peu mieux. La fraicheur de la nuit l'aidait �  reprendre ses esprits. L'effet de la drogue diminuait mais agissait encore. Dans un éclair de lucidité Mary se demanda ce qu'elle faisait la.

* Putain! Je fous quoi ici?? J'aurais jamais du prendre de cette pipe de merde!!*

Mary parvint �  se lever, ses jambres tremblaient, ses mains s'aggripaient au mur. Elle s'appuya sur celui-ci et remit deux boutons de sa chemise. Elisa était maintenant �  ses pieds et la regardait d'un air béta.    

- Rhaaaaaaaaaaa!!! Nooooon!!!

Hurla carrément la tribade... En rut (désolé je ne pouvait pas m'empêcher, ça me démangeai ;D ce mot lui conviens tellement bien! ::) ). Elle se leva tant bien que mal, ne tenant sur tes jambes, elle trébucha aussi tôt.

- Mary... Déshabille moi!

Dit Elisa tendant les bras vers la jeune française. La femme aux cheveux d'argents fit un drôle de sourire vraiment débile. La drogue l'avait vraiment mit dans un état... Que même Mary ne l'avait jamais vu comme ça!
Elisa se roulait �  présent par terre, ses yeux tantôt exorbité, tantôt révulsé... Les pupilles complètement dilatée!

- J'ai une de c'est envie de bais...

- Oui! C'est bon Elisa, on a comprit!

Coupa net Mary, pour ne pas entendre la suite de la phrase vraiment comme si elle avait été élevée dans un bar �  pute... Enfin bon. La jeune française ayant fini de se rhabillée, enfin de reboutonner sa chemise regarda Elisa avec un air exaspéré... L'air de dire qu'elle ne changera jamais la tribade, puis elle se mit �  rire de bon cœur en voyant son ami dans un tel état. La femme aux cheveux d'argents ne sachant ce qui se passait, commença elle aussi, �  son tour eu un fou rire.

- allez… Mary… On va faire l’amour dans la ruelle!  

Un gros blanc suivit les paroles d’Elisa, Mary cessant aussitôt de rire.

- Heu…

Mary regardait Elisa d’un air apeuré : elle était vraiment pas dans son état normal ! La drogue la rendait encore plus folle (déj�  en état normal c’est limite alors imaginez avec de la drogue par-dessus…) et n’arrangeait en rien la situation.

- Bin dis donc sa te met dans un état pas possible de fumer !  J’aurais jamais du toucher de cette p***** de mélange !

Mary avait encore un peu la nausée et était encore un peu instable sur ses jambes qui pouvaient lâcher �  tout moment.
Elle s’approcha d’Elisa qui se roulait par terre en prononçant des mots incompréhensibles entrecoupé par des obscénités que je n’écrirais pas pour le bien-être mental de nos lecteurs. La Française empoigna son amie et tenta de la soulever. Mais ses jambes ne résistèrent pas très longtemps et plièrent sous le poids d’Elisa qui s’ajoutait �  celui de Mary. Les deux filles s’écroulèrent par terre sans aucune force tels des mollusques. Elisa éclata de rire, de son rire bruyant et très long �  s’arrêter. Mary qui grommela dans un premier temps finit par être contaminé par le rire de la Tribade et éclata de rire �  son tour. C’est vrai que la situation prêtait �  la rigolade : deux femmes sans force qui s’écroulent �  chaque fois qu’elles essayent de se lever et qui se traînent sur le sol comme des larves, le tout entrecoupé de rires sans aucune raisons.

Certains passants, enfin plutôt clients de tavernes sortant �  une heure tardives après avoir cuvé leur vin, évitaient de prendre la ruelle dans laquelle les deux femmes se tordaient de rire.

Enfin après de longues minutes, Mary se calma et se releva. Elle tanguait un petit peu mais elle allait déj�  mieux. Elle prit Elisa par les aisselles et la souleva, chose pas très facile car la Tribade n’avait pas cessé de rigoler. Mary la cala tant bien que mal de sorte qu’Elisa ne s’écroule pas de nouveau, puis Mary mena la marche �  travers les déjections et les rendus de tripes qui parsemaient la ruelle et qui formaient un véritable parcours pleins d’obstacles.
   

- Hey... Mary! Tu es sur que tu ne veux pas... Allez un p'tit coup avec moi, vite fait bien fait, enlève ton pantalon!!! Allez

La tribade tanguais et pas qu'un petit peu, entrainant presque Mary et elle même dans une grosse trace de vomissure �  terre.

- Oups dézolé!

La femme aux cheveux d'argents était vraiment dans un état pas possible. Elle se pencha subitement et vomit tout ce qu'elle avait dans ses tripes.

- Beuuuarg... Hooo... Puta**! J'aurai jamais du prendre plus que d'ab!... Heurk...

Elisa s'accrocha alors �  Mary d'autant plus fort, serrant son étreinte sur elle.

- Tu zais qu'tes mignonne ma zolie! Tu vaux pluz que touuuuteu les catins d'tortuga, et c'est pour't'dire que j'en ai tester... Ahhhh Ouai la ça � ... Á été!!! pourtant dieu et la saite putain savent �  quel point j'me suis fait défoncé plus d'une fois la...

- Oui c'est bon Elisa j'ai comprit!

Gronda alors Mary vraiment exaspérer cette fois-ci!

- J'ai envie là Mary, même pas un p'tit coup! La maintenant tout de suite.

- Perverse de MER**!!!

S'écria la jeune française avec colère.

- Rhoooo les filles toujours pareils!

Ronchonna la femme aux cheveux d'argents. Toutes les deux sortirent enfin de la ruelles et se retrouvèrent au port qui était vraiment vide, même plus que vide. Autant les gens que les chats et rats avaient déserté. Sous le poids de la tribade, certes, celle-ci était maigre mais pesait malgré tout son poids. Elisa s'écroula �  terre.

- Meuuuu Hey!

Mary s'excusa de l'avoir lâcher, elle n'en pouvait plus était �  bout de force et Elisa pesait trop lourd pour elle.

- Haaaarg... Z'y à tout qui tourne autour de moi!!! Mary t'es où!?

La tribade se releva d'elle même, elle tremblotait mais tenait pas trop mal sur ses deux pattes.

- Bon de un, je suis le chef! De deux j'ai l'droit �  la plus belle fille du village! De trois je ne sais pas quoi dire!

Mary hurla de rire face au n'importe quoi que disait Elisa.

- Heyyyy pourquoi tu rigoleuuuu!!! Pfff!

La tribade tomba dans les bras de Mary et la serra très fort contre elle.

- Tu ferais une femme parfaite! J’t’aime bien tu sais!

La femme aux cheveux d’argents ne desserra pas son étreinte non pas perverse mais bien affectueuse, rien qu’affectueuse. Celle-ci ferma les yeux elle se sentait bien dans les bras de la jeune française.

- Mais zeci dit, on peu l'faire dans le port, moi ça me brancherai bien tu zais!  

Mary était exaspérée, affligée de voir l'état d'Elisa.

- On ne fera rien ici et encore moins ailleur!

Elle remit la Tribade dans sa position initiale qui l'empechait de s'écrouler et repartit.

- Pour l'instant on cherche une taverne pour passer la nuit et tu n'as pas interet �  essayer de me toucher ou de me sauter dessus pendant la nuit parce que sinon se se finira mal pour toi!

Les deux femmes marchaient le long du quai désert, dans l'obscurité de la nuit et parsemée quelque fois d'une petite lueur provenant des tavernes et échopes du port. Une brise légère venant du large raffraichissait l'atmosphère.
Les pas de Mary résonaient dans les ruelles et brisaient le silence qui y régnait. Elisa trainait �  coté d'elle, mettant tout son poids sur les épaules de la Française, et marmonnait des phrases incompréhensibles ou impossible �  traduire pour le lecteur �  cause de la très haute fréquance de mots pervers et très suggestifs...

Soudain sortant de la pénombre, deux hommes masqués barrèrent le chemin des deux femmes. L'un était armé d'un couteau et l'autre portait �  son flanc un pistolet et tenait dans sa main droite une longue épée effilochée.

- Donnez nous tout ce que vous avez de précieux et plus vite que ça!! On est pas du genre patient!

- Il manquait plus que ça!  

Elisa commença �  reprendre des couleurs... Peut-être la fraicheur de la nuit lui donna une claque. Cela faisait du bien. Ses visions troubles se changèrent enfin, les vagues successives qui voila sa vue disparaissaient.

- Arf!... Merde, on est pas dans la merde!

Elisa se détacha de l'étreinte de Mary.

- Laisse moi j'men occupe!

S'écria la tribade �  la jeune française, la germanique agita sa main pour éloigner Mary d'elle.
Elle sortit de son fourreau, attacher dans le dos, son cimeterre d'or.

- Ok Vous voulez cela... Hein... De la fortune la voila! De l'or!... Mais va falloir que vous ayez des couilles pour venir le chercher parce que il va falloir m'passer sur le corps pour l'avoir bande de Baltard!

La tribade se mit en garde sous le regard inquiet de Mary, carte Elisa avait bien plus d'expérience qu'elle... Mais elle était dans un tel état second qu'elle avait des doutes.

- Heu Elisa... C'est pas très raisonnable.

- T'inquiète! J'vais m'les faires, ça tombe bien un peu d'action depuis tout ce temps que j'attendait!

La femme se mit en garde du faucon et attendit.

- Allez bande de macaque... De brave gentilhomme comme vous peuvent venir faire la cour aux femmes... Hein, toujours plus facile �  attaquer, enfin, c'est ce que vous croyez mouah ah ah ah!!!

- Va y Roger... Tu vas en faire qu'une bouchée de celle l� !

C'est alors que l'homme fonça tête baissée vers Elisa, celle-ci l'esquiva, cela ne dura que trois secondes. Un croche pied, l'homme tomba �  terre, la tribade fit un pas et l'embrocha �  terre. Ce fut une scène sanglante mais qui sauva la vie des deux femmes.

- Alors toi! L'autre, tu viens pas t'battre toi non plus!?

La femme aux cheveux d'argents se mit alors �  rire. Elisa parru vraiment monstrueuse, femme de massacre, de sang et d'un passé horrible.  

Mary était inquiète, elle ne savait pas si elle devait faire confiance �  Elisa. Celle-ci n'était pas dans son état normal, alors comment pouvait-elle se battre contre deux hommes?

Quand l'un des deux brigands se précipita vers la Tribade, Mary eut le reflexe instinctive de porter sa main �  son fourreau. Mais Elisa n'eut aucun mal �  embrocher le premier.

Le deuxième hésitait, il était surpris de voir ces deux femmes qui paraissaient fragiles et sans défense (du moins aux premiers abords) se préparer au combat sans aucune crainte et embrocher son ami sans difficulté.
Elisa ricanait et attendait la charge du deuxième, son cimmetère dégoulinant de sang. Ses yeux brillaient comme s'ils étaient pris d'une soudaine fièvre: celle de tuer et faire couler le sang.

- Alors on a peur?

Elisa éclata de son rire bruyant qui résonna dans la petite rue. Mary ne disait rien et laissait faire la Tribade, mais sa main droite avait lentement glissé et s'était mise en position pour tirer sa dague, simple précaution sa sa tournait mal.

Le rire d'Elisa avait rendu fou de rage le brigand. Cette femme tuait son ami et maintenant elle le porvoquait. La stupeur fit très vite place �  de la rage et l'homme se précipita sur Elisa, la lame au-dessus de sa tête et prête �  s'abbatre. Elisa ricana et se mit en garde. L'homme frappa de toute ses forces mais la tribade évita le coup en se mettant de coté et, avant que le brignad ne puisse faire un geste, elle tranch d'un coup net et précis la tête de celui-ci. Le corps sans vie s'écroula �  terre tandis que la tête alla rouler sur le sol avant d'être arreté dans sa course par le premier cadavre.
Elisa essuya sa lame sur le corps du brigand puis la remit dans son fourreau sur son dos. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle: la rue était couverte de sang et les deux cadavres ne faisaient pas très bon genre �  leur place.

- Tu m'aides?

Mary sortit de sa contemplation et hocha la tête.  Elle empoigna le cadavre qui avait encore toute sa tête en même temps qu'Elisa. Les deux femmes se regardèrent puis Elisa grommela et alla se charger de celui dont la tête reposait �  coté du corps. Les cadavres furent chargés sur les épaules avant d'être balancé �  la mer. Bien sur, Mary n'avait pas hésité �  faire les poches de celui dont elle était chargé.

- He bin, je te tire mon chapeau!

Elisa sourit de toutes ses dents.

- Maintenant va falloir trouver de quoi se changer...

En effet, les deux femmes étaient maculées de sang après le transport des cadavres.
La française et la tribade se regardèrent l'une l'autre puis finirent par éclater de rire.  

- Ha ha ha ok ok! Allez on allez chercher d'quoi s'vêtir.

Les deux femmes terminèrent de rirent, les effets de la drogues disparaissait petit �  petit, elle n'était pas fort et heureusement. Les symptomes apparaissaient subitement mais partait tout aussi vite qu'ils n'étaient venu.

- Bah bien... Merci, par contre le lourdaud décapiter n'était pas très riche. j'ai trouver ça! Pfff

La tribade tendit la main �  Mary. On y pouvait voir un pendentif en bronze représentant deux phallus.

- Il est tellement moche que je le materai même pas.

En disant ces mots. La femme aux cheveux d'argents balança par dessus son épaule l'objet en lui même avec un air complètement blazer.

- Bien en route, le soleil ne va pas tarder à se lever.

Dit Elisa en passant par dessus l'épaule de celle de Mary.

- Et!!! Mais au fait Mary... Bah, cette fois-ci on peu dire que l'on se refait un quête de pantalon!


- Vien l'amie! J't’invite �  aller boire un verre �  une taverne pour que l'on se remette de ses émotions, surtout après cette épique traversée ensemble... Enfin cette aventure je veux dire!

Elisa tenait fermement l'épaule de la jeune française, la serrant de plus en plus sur elle. Toute les deux rirent de leur complicité, de leur mésaventure passé, du pantalon de la tribade pour ne pas changer... Bref. Une aventure, une c'est comme un poème, ça se répète, ça fait rire et pleurer.

- Allez vite on va boire! Au fait tu as trouver quoi toi sur l'cadavre!?

C'est alors que la femme aux cheveux d'argents souri de toutes ses dents... De belle dents blanches.

- Mes bonnes résolutions seront... De ne plus m'pisser dessus, que cela soit par l'alcool ou autre! Mouah ah ah ah ah ah ah!!!  

Mary tendit la main et l'ouvrit: deux bagues recouverte de feuille d'or et un sertie de diamant ainsi qu'un bracelet reposait au creux de sa main. Elisa les contempla avec envie, son regard se penchant un peu plus vers la bague sertie de diamant.
Mary sourit:

- Elle doit valoir une petite fortune celle-là!

Elisa se redresse et rougit légèrement.

- C'est pas ce que tu crois hein! J'allais pas te la chiper!

Mary éclata de rire. Elisa regardait ailleur l'air de rien.

- Mais non je t'accuse de rien! Allez prend la si elle te fait envie!

Elisa la prit non sans remercier la Française. Elle l'empocha vite fait tout en pensant �  tout ce qu'elle pouvait se payer avec. Les deux femmes partirent l'air de rien et rentrèrent dans une taverne pour se raffraichir. Certains regards se tournèrent vers elle et une expression d'effroi ou de curiosité se lisait sur les visages. Il fallait dire aussi que deux femmes couvertes de sang qui entrent comme ça dans une taverne c'était pas commun.

- J'ai l'impression que tout le monde nous regarde...

Mary empoigna discrètement Elisa et l'entraina �  sa suite vers le fond de la salle dans le recoin le plus sombre.

- Là on est on mieux!