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Forums RPG sur le thème des pirates => Chroniques => Discussion démarrée par: Jacquotte le 04 Septembre 2011 à 21:51:41



Titre: Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 04 Septembre 2011 à 21:51:41
Saskia van Dorn est une fille de bonne famille dont le destin semble tout tracé, entre de longues heures de broderie et une vie facile. Fille de riche marchand d'Enkhuizen, petite ville portuaire des Pays-Bas. Un avenir tout tracé avec mariage, enfants et tout ce qu'une fille de bonne famille sait et doit faire. Et surtout se taire.

Mais Saskia n'est pas de ce type de femme et sa franchise brise souvent tout la magie de sa beauté de jeune hollandaise lorsqe les prétendants tentent une approche. Prétendants �  hériter surtout de la grande fortune du père, le temps venu. Aussi les années passèrent sans que fiancailles ne soient célébrées, au grand damn de son père, Heinrich van Dorn.

Jusqu'au jour où ses 20 ans sonnèrent, sonnant le glas de son indépendance puisqu'un parti particulièrement vint demander sa main, visiblement moins intéressé par la belle que par sa dot. Un parti intéressant pour son père, puisqu'il s'agit d'un partenaire commercial particulièrement important bien que de 30 ans l'aînée de sa fille. Mais que valent les désir d'une jeune femme face aux appâts du gain?

Le jour des noces coïncidait avec la mise �  l'eau d'un bringantin fin et taillé pour la course, armé de peu de pièces mais délibérément conçu pour échapper aux pirates qui pourraient barrer sa route sur ses chemins commerciaux aux Antilles, terre de tant de promesses commerciales. Chose anodine au demeurant ca son propriétaire n'avait même pas escompté assister �  cette mise �  l'eau devenue tellement banale dans son quotidien de riche armateur.

Fut-il mal inspiré de ne pas y assister, alors que le mariage de sa fille scellant un arrangement commercial inespéré allait être célébré une heure plus tard en l'église d'Enkhuizen devant toute sa populace? Peut-être aurait-il pu y voir sa fille, costumé en garçon, monter �  son bord avec un large sac bien lourd... et le sourire des marins que l'on savait notoirement sous-payés alors que le navire était sensé faire quelques essais de manoeuvrabilité en mer. Peut-être aurait-il vu une partie de sa fortune, son plus beau navire, son équipage et sa fille partir �  l'aventure loin, très loin dans les Antilles, très très loin de la vie sans fard qu'il comptait bien leur imposer.
(http://img3.imageshack.us/img3/4007/saskia2.jpg)

C'est ainsi que Saskia van Dorn, que l'on n'appelait désormais plus que Saskia des Vagues (nom hérité de celui de son navire "Golven", signifiant "les vagues" en Néerlandais), fit son apparition dans les Antilles Hollandaises après une traversée de l'Atlantique sans histoires, bien décidée �  écrire elle-même son destin.

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Titre: Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 04 Septembre 2011 à 22:01:22
Les premiers mois se sont plutôt montrés en sa faveur. Des missions de coursier porteur de missives, quelques autres destinés �  couler des navires désignés par quelques gouverneurs mal lunés �  l'embompoint aussi marqué que leur lourdeur d'esprit. Beaucoup ont essayé d'obtenir plus d'elle que la besogne qu'ils lui demandaient... et tous s'en sont mordu amèrement les doigts.

On n'apprivoise pas aussi facilement une femme avec un caractère aussi bien trempé, même si le décolleté de sa chemise de corsaire peut faire naître bien des fantasmes dans l'esprit souillé des hommes corrompus par la politique et l'argent. Saskia en avait cure et laissait intentionnellement les hommes se perdre dans leur imagination qu'un bout de chair nue dévoilée entre deux pans de tissu de vêtement masculin peut faire naître. Ils sont si faibles et cela sert tellement ses desseins!

De fil en aiguille, elle poursuit son chemin en aveugle avec son équipage d'origine, celui qui a quitté les côtes d'Enkhuizen en hurlant leur joie de jouer un si mauvais tour �  leur patron. Par manque d'expérience en tant que pirate, elle met �  rude épreuve son navire et son équipage, mais ses qualités manoeuvrières compensent cela, du moins pour le moment.
 


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 04 Septembre 2011 à 22:16:29
Le capitaine Pierre Sonrouge n'aurait jamais du être capitaine.

 il apprenait le métier de marin sur le tas, son père lui apprit beaucoup de chose, mais il disparut en mer, lui laissant un savoir riche: lire et écrire!

Fin bretteur, piètre négociateur, il a fait longtemps parler sa rapière pour lui, jusqu'�  ce que la justice française le recherche pour duel. Même si ses ennemis avaient accepté le duel et étaient mort ou blessé en tout honneur le fait de l'avoir fait faisait des deux duellistes des hors la loi par la loi de richelieu.

fuyant et partant aux caraïbes il passa deux ans en tant que valet de boucanier pour payer son voyage et y apprendre de nombreuses choses sur les caraïbes.

Il devint ensuite maitre d'équipage sur un navire corsaire mais ce dernier partit �  la retraite après deux courses où il subit une énorme blessure au torse d'où son surnom "Scar".

Simple matelot sur un navire marchand il se décida alors de mener une mutinerie. ce n'est pas tant son charisme mais plutot grâce �  la pointe de son arme mais aussi aux rêves qu'il agita: ceux de liberté, d'or et de péché.

Ainsi commença la carrière de Scar dans la piraterie. Homme de gloire plus que glorieux il se montre très généreux envers des ennemis valeureux et courageux comme envers ceux qui ont refusé de verser du sang pour de l'or. Mais aussi très cruel quand un combat sanglant, surtout pour lui et ses hommes, mène �  des butins ridicules...

Mais avant de piller les mers il lui fallait graisser la pate de quelque gouverneur français et hollandais...
 


Titre: Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 06 Septembre 2011 à 15:27:58
La vie de capitaine flibuster n'a rien de romantique et être une femme en prime pose certains problèmes pratiques, comme éconduire les pirates ivres, voire violent... de manière expéditive. Si Saskia a profité des enseignements de son oncle en matière d'escrime, elle était bien moins apte �  se battre �  mains nues dans un tripot.

Aussi évitait-elle ces lieux de débauche autant que possible pour sa propre sécurité.

Certes, son bosco et son second faisaient une bonne escorte, mais sa seule présence dans ce type d'endroit avait le don de déclencher des rixes, les pirates se battant pour conquérir les charmes (pourtant cachés) de la jeune corsaire.

Mais les temps sont durs et un abordage particulièrement sanglant, bien que victorieux, avait décimé son équipage... rendant le passage par les tripots de Bonaire inévitable. ne cherchant pas �  finasser, elle monte sur un table, une bouteille de rhum �  la main, et hèle la foule.


HOLA MARINS!

JE M'APPELLE SASKIA, CAPITAINE  DU GOLVEN! CERTAINS ME CONNAISSENT SOUS LE NOM DE SASKIA DES VAGUES...

JE RECRUTE QUI A LE COEUR SOLIDE ET LE PIED MARIN A BORD DE MON NAVIRE!

QU'ON SE LE DISE!


Elle se rassoit alors aux côtés de ses officiers, attendant que des volontaires se présentent.

Tout en sirotant son rhum, elle avise alors un homme attablé non loin qui la dévisageait. Un homme portant une énorme cicatrice sur le torse que sa chemise entr'ouverte laissait clairement voir. A son tour, elle le dévisage, cherchant �  savoir �  qui elle avait affaire. L'homme n'était certainement pas Néerlandais, ni Anglais, au vu de son physique trop peu germanique. Peut-être Français ou Espagnol...
Elle tente alors le coup en Français, langue qu'elle a si bien appris �  manier grâce aux cours qui lui ont été dispensés lors de son éducation, dans sa "vie d'avant"'...


Ijnredrllh! Qu'as tu �  me dévisager ainsi, toi? Tu n'as jamais vu de femme avant, ou bien?
   


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 06 Septembre 2011 à 15:57:09
Scar venait de remplir un de ses premiers contrats pour les hollandais. Apportant �  bonaire une petite troupe de soldat.

Laissant au chantier le brigantin qui avait subit les feux d'un navire espagnol, il était avec son maigre équipage �  une taverne.

Assis avec son second, son maitre coq et son pilote, les seuls véritables hommes de talent de l'équipage, le maitre d'équipage laissait rêveur...

L'arrivée d'une jeune femme vêtue comme un homme qui plus est fit une annonce comme quoi elle recherchait des marins surpris et interpela Scar. Quand elle lui hurla dessus lentement un petit sourire moqueur apparut sur le visage du français.


- si mais je ne savais pas que les catins pouvaient porter des armes maintenant! a ce pique son second esclaffa de rire. Tandis que Scar posa son regard furtivemen,t sur la poigne de sa rapière posée sur sa table.  


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 06 Septembre 2011 à 17:15:44
CATIN?

Le mot de trop pour la jeune femme au caractère bine trempé. Alors que ses officiers se lèvent, prêt �  rosser l'imprudent qui ose ainsi offenser leur capitaine, elle leur fait signe d'un geste de rester �  leur place.

Rustig, jongens!

Les hommes de forte stature s'arrêtent net, s'échangeant des regards inquiets. Un spectacle qui vaût le détour que cette frèle jeune fille qui trône au milieu de grands gaillards et se fait obéir au doigt et �  l'oeil. L'assistance malfamée du tripot ne s'y trompe pas, d'ailleurs, observant soudain un silence de mort et se rassemblant lentement autour des deux capitaines qui se dévisagent sans sourciller.

Ca sent le souffre �  n'en pas douter.

Déj�  les paris commencent �  fuser, brisant le silence pesant qui s'était installé ces ces lieux respirant l'alcool, la crasse et l'urine, lorsqu'elle pose bruyamment son verre sur la table, créant de nouveau le silence prudent des spectateurs avinés.

Montant alors sur la table, elle sort le sabre de son fourreau, le pointant vers l'impudent.


Hoerenzoon! Crois tu que mes hommes m'obéissent parce que j'écarte les cuisses, kikkerseter
("NdlA: bouffeur de grenouilles"... désignation classique des Français dans le monde entier...)?

C'est mal connaître Saskia des Vagues, l'ami! Et sache que si je n'ai pas de problèmes pour me faire respecter �  mon bord par mon équipage, j'en ai bien plus �  terre avec des hommes comme toi, jugeant qu'une femme est soit au fourneau, soit au tapinage.

"Catin"? Pffff!

Regarde moi bien, kikkerseter... parce que c'est tout ce que tu pourras voir de mon anatomie avant de rendre l'âme! 


Elle saute alors de la table, se mettant en garde tierce, le bras armé prêt du corps et l'autre derrière le dos. Une position académique qui ne trompe pas sur ses origines de haute bourgeoisie! 
   


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 06 Septembre 2011 à 17:27:52
Scar poussa un soupire. c'est pour ce genre de personne qu'il avait du quitter les beaux rivages de Bretagne pour les îles paradisiaques. Il était content du changement mais craignait devoir bientôt fuir les caraïbes, quand il se souvint qu'il était �  bonaire et que les hollandais étaient moins énervant au sujet des duels.

Poussant un autre soupire il attrapa sa rapière et d'un geste sec et rapide dénuda la lame, alors que le fourreau tombait au pied de la dame.


- Si vous voulez vous embrocher sur ma lame libre �  vous. Mais ayez l'amabilité de faire cela vite. Je me présente capitaine Scar, bretteur duelliste, ennemi des champions. Je suis heureux que ma lame puisse boire le sang d'une femme.

il fit un signe de main, alors que ses hommes se dressaient. Ils s'arrêtèrent.
- On est des invité sur l'île il faut respecter leurs règles. il fit un signe de tête �  son second, qui comprit ce que cela voulait dire.

Il salua de manière distinguée sakia et lui tourna le dos pour retirer son chemisier �  la bancheur ternie.
Se tournant torse nue vers elle, il remit bien en place un coutelas �  sa ceinture.


- Je suis �  vous et la galanterie m'oblige �  vous frapper avec une rose, pardonnez moi de ne pas en avoir sous la main alors je me contenterais du dos de ma main.  


Titre: Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 06 Septembre 2011 à 22:15:33
On sent alors nettement une hésitation chez la jeune capitaine qui se mord la lèvre, en proie �  un doute immense.

"Bretteur duelliste"... Kankerhoer! Dans quelle situation me suis-je mise? Peut-être ce Français ment-il? Les Français sont réputés pour cela... mais si cela était vrai? Il a des manières d'homme éduqué... sa garde est parfaite... Domkop! Ca va être serré... il va falloir être très très prudent, ma fille... sinon cela risque bien d'être tes derniers instants!

Elle se concentre alors, tenant fermement son sabre et attendant la première attaque, espérant q en son for intérieur que tout ceci ne soit que de l'esbrouffe du Français.
 


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 07 Septembre 2011 à 14:35:05
Les deux combattants s'observaient, sans se quitter des yeux, cherchant des failles chez son ennemi. Scar était plus détendue mais put constater que la défense de la jeune femme était parfaite. il ne pourrait frapper qu'après elle ou en même temps quand sa garde est brisée.

Les deux adversaires se tournèrent autour. scar avec un malin plaisir déclara.

- alors femme on sait tenir une épée? Mais on sait s'en servir.

sakia grogna de colère dans un jargon qu'il ne comprit pas et l'attaqua. Enchainement de passe, de parade en quart et demie. La salle retenait son souffle et seul le bruit du fer s'entrechoquant des talons des bottes des deux capitaines et leur souffle se faisaient entendre. soudain Sakia tenta une pointe vers les genoux de son ennemi qui la para de justesse faisant glisser la lame contre la sienne. sakia fut emportée par son élan est passa devant son ennemi qui lui donna, comme il le promettait, une claque violente sur la joue.

Elle se retourna et continua l'assaut le français lui restait en défense sauf une fois où, si la jeune femme n'avait pas été vigilante, il faillit lui percer le ventre au lieu de cela sa lame s'engouffrant et déchira le chemisier de la fille qui alors seule détenteuse d'une arme tenta de le trancher, il esquiva de justesse le coup et attrapa le poignée de la jeune femme.

Les deux armes sous le contrôle de son adversaire, ils restèrent face �  face avant que Sakia ajusta un douloureux coup de pied dans le tibia du pirate. Qui déchira un bout du chemisier de la fille pour reprendre son arme libre. Elle attaqua, para riposta. Juste au moment où il coinca son arme entre une poutre et la lame de sa rapière. L�  le français le francais lui redonna un coup avec le dos de sa main d'un air provocateur. Elle dégagea son arme mais il eut le temps de lui administrer une main au fesse avec une remarque.

- holé! comme une toréador dans une corrida.

La rage prit Sakia qui lui envoya un coup de tête avant de se reprendre. surtout ne pas briser sa défense, la main dans le dos elle continua �  gagner du terrain sur lui. Le déluge de coup devenait de plus en plus fort et rapide tel une pluie tropicale. scar grimaçait, il était obligé de sauter en arrière et passer sur une table pour ne pas se faire couper en deux. A cette acrobatie il recut la pointe de l'épée dans la cuisse. Il roula sur la table et face �  la jeune femme il tenta de garder un sourire provocateur, malgré le fin filet de sang qui coulait le long de sa jambe.

Des blessures comme ça il en avait vu des pires. Mais son appuie ne sera plus aussi bon qu'avant. On voyait dans la foule des gens se mordre les lèvres, craignant de voir le combattant sur lequel ils ont parié perdre la vie et ainsi eux perdre leur économie.

C'est ainsi qu'attendant l'attaque de Sakia Scar reprenait son souffle elle ne se fit pas attendre, mais la femme recut en plein dans les tibias une chaise en bois que le pirate avait fait glisser d'un coup de talon.


- L'art du combat n’est pas celui de l'escrime! C'est savoir faire qu'un avec son entourage! expliqua le français alors qu'elle le regarda en se relevant. Elle reprit l'assaut toujours aussi gagnante. a telle point qu'elle écarta la lame du pirate et le bouscula le mettant �  terre.

scar fut surpris de se relever sans recevoir un coup dans le dos. Il avait alors la main sur son coutelas près �  le l'envoyer mais rien. Femme d'honneur, pensa t il. elle se bat �  la loyale.

- Cette farce à assez durée! hurla t il. je pense que ces messieurs ont le droit de partir avec leur argent!

Le combat reprit mais fut court, l'intention de sakia était évidemment de le tuer, pour toutes ses remarques déplacées et moqueuse le long du combat, frappant au visage. Il attaquait, frappant de manière vif et sans précipitation se tenant droit comme un I malgré sa jambe qui trainait. La surpris fut totale quand de sa main Sakia vit son arme tomber, allant rebondir sur le sol �  deux mètres d'elle.

La pointe de la rapière sous sa gorge, le regard de Scar dans ses yeux.

- Le spectacle est finie!! Il s'apprêta �  la frapper, fermant ses yeux devant la mort le choc fut brutale et Sakia sentit la claque sur sa joue. Scar avait le pied sur son arme, sa rapière le long de son corps.
-J'ai eut quelque occasions de vous tuer et je ne l'ai pas fait? Cela vous surprend que je ne le fasse pas vous aussi. Quant �  vous, vous avez eut une occasion en or, mais vous m'avez attendu, ne frappant pas les hommes �  terre, dans un combat �  mort c’est une erreur mais aussi preuve d'honneur. J'admire les gens qui ont le sens de l'honneur!

Il prit l'arme de la jeune femme.
- Avant de vous la rendre, je vous conseils de la remettre à son fourreau.  


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 07 Septembre 2011 à 17:42:58
Dure leçon que celle-ci. Mais il fallait se rendre �  l'évidence: son adversaire a dominé ce duel, même si elle y a mis toute son âme et toute son énergie, ne cherchant pas �  s'économiser, comme elle en a l'habitude. C'est ce qui fait son autorité sur son équipage.

Elle pose sa main sur sa joue rougie par les forte gifles du Français. Seule véritable blessure dans ce combat, son amour-propre mis �  part.

C'est �  ce moment qu'elle réalise qu'un large pan de sa chemise avait été déchiré, laissant entrevoir sa poitrine rebondie au hasard de ses mouvements. Loin de s'en offusquer, elle se contente d'y faire un noeud � -la-va-vite, lui rendant sa dignité face �  ce parterre de mâles en rut qui n'ont pas dû perdre une miette du spectacle.


Goet! La querelle est vidée, messire scar. J'avoue ma défaite.

L'homme lui rend son sabre qu'elle range dans son fourreau, comme promis.

Et chez nous, le vaincu paie la tournée.

HOLA TAVERNIER! RHUM POUR TOUT LE MONDE!


Un "hourra" sorti de concert de toutes les gorges du tripot vient sonoriser les rues de Bonaire �  cette annonce, et déj�  les badaux se précipitent au comptoir y chercher leur part de tournée générale, laissant le temps aux officiers de Saskia d'aller s'enquérir auprès d'elle et s'assure qu'elle allait bien... et d'écarter sans ménagement les quelques hommes cherchant encore �  contempler les formes de leur capitaine au gré de sa chemise déchirée.

Puis, le calme revenu, elle alla s'assoir �  la table de son adversaire, deux verres de rhum �  la main dont un qu'elle pose devant lui.  


Ca va, la jambe?

Moi aussi, j'admire ceux qui ont de l'honneur. Et �  ce que j'ai pu voir, vous n'en manquez pas, malgré vos mauvaises manières envers la femmes. Peut-être parce que nous n'avez rencontré jusqu'ici aucune capable de tenir tête, qui sait?

Gezondheid!


Elle vide alors d'un trait son verre et le remplit �  ras-bord de nouveau, visiblement peu affectée par la dose d'alcool ingurgitée. Avec un petit rire narquois, elle désigne alors sa chemise déchirée,

C'est ainsi que les Français déshabillent leurs compagnes? Ca doit vous revenir cher en lingerie! Je comprends que vous ayez besoin de devenir flibustier pour palier �  de tels frais!

HA HA HA!


Elle vide de nouveau cul-sec don verre et se ressert.

Tu m'as épargnée et je t'ai reconnu comme vainqueur. Je suis ta débitrice comme le veut le code de l'honneur et celui des pirates.

Qu'attends tu de moi, Scar le bretteur?

   


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 07 Septembre 2011 à 18:10:10
Scar poussa un Hourra comme le reste de la taverne �  l'annonce d'alcool gratuite.

Puis il retourna �  sa table ou son second lui fit une accolade, le remerciant du spectacle et de l'argent qu'il venait de gagner.

- Après un duel aussi dur j'ai faim! tavernier apporte moi un poulet!!! Sa démonstration de l'art de l'escrime lui permit de passer prioritaire dans la liste de la cuisine...

Profitant d'un pichet de vin, parfumé aux herbes, offert par la perdante il discuta avec quelque uns de ses hommes quand la femme vint s'asseoir �  sa table.

il ria �  sa blague.

- Pas toujours!!! Des fois on déshabille les femmes �  la main... Quand on a pas de couteau!! Haha
- Toi peut être moi elles le font elles même. se vanta un marin avant de lever son verre sous les acclamations de ses amis. Scar ria.

- Tu parles du code des pirates??? au diable le code!!! Je n'ai pas décidé de prendre le gouvernail de mon navire et de ma vie pour un code écrit par deux prétentieux anglais!! s'énerva Scar, puis buvant son verre de vin continua sur un ton plus calme.
- Mais en ces temps la flibuste devient dure. et tu as un navire??? Deux capitaines tombant sur leur proie sont plus dangereux qu'un. Il serait d'interet commun de faire voyage ensemble, je pense. J'aurais pour projet d'attaquer Vera Cruz, j'ai entendu des récits sur les trésors de Vincent Grammont. Mais c'est impossible. Je ne connais pas les caraïbes depuis longtemps mais je sais qu'elle est maintenant sous bonne garde. Mais piller les ports de la côte mexicaine est peut être encore faisable! Reste �  trouver des courageux pour! Ou des fous... Rajouta t il avant de boire une gorgée de rhum, maintenant que son verre de vin était vide.

- Merci de vous inquieter pour ma santé. La blessure n'est que superficiel. il trempa un bandeau blanc avec le rhum et l'appliqua sur la petite plaie.
- Putain de.... Salo... Dieu marie joseph et tout les saints... Et même les papes!!! Marmonna t il entre sa moustache, les dents serrées, sous la douleur provoquée par l'alcool.  


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 08 Septembre 2011 à 07:32:57
La jeune Néerlandaise reste songeuse après les mots du Français. Une alliance... elle n'y avait jamais songé, elle qui était tellement éprise de liberté, jusqu'�  l'obsession même!

Hmmmm... ton offre est généreuse mais elle pourrait aussi être ma perte! Je ne commande qu'un brigantin de 76 hommes, taillé pour la course! Sache qu'avec un tel navire, je peux rallier St Eustache en 11 jours seulement! C'est probablement la raison pour laquelle j'ai surtout obtenu de la couronne Hollandaise des missions de coursière.

Lucratif mais peu enthousiasmant...


Soudain, un éclair d'excitation se lit dans son visage.

Sauf la semaine dernière! Sache que j'ai reçu deux missions de guerre de la couronne Hollandaise que j'ai menées �  bien! Et une troisième que j'ai abandonnée �  la vue de la proie qui m'était désignée... ce bouffi de gouverneur avait omis de signaler qu'il s'agissait d'un galion de guerre Anglais deux fois plus armé que le mien!

Flibustières, oui... mais pas suicidaire!

Enfin, revenons �  ces deux missions de guerre...


La fièvre du conteur semble s'être emparée d'elle tellement elle y met du coeur et de l'enthousiasme. On sent qu'il y a l�  toute l'expression de ce pour quoi elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui.

On m'avait assigné deux missions en plus des portages de missives habituels: couler une goëlette anglaise et capturer un sloop français.

HA HAAAA!

Tu veux savoir comment ça s'est passé?
 


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 08 Septembre 2011 à 17:52:01
Scar écouta la jeune femme parler. Il se souvint ses tout débuts, la capture de son brigantin, la fuit de justesse devant un galion qui escortait un autre rempli d'or. Il en avait fallut peu pour y survivre, il ne sait d'ailleurs toujours pas pourquoi son ennemi n'a pas mieux orienté ses voiles, peut être ne voulait il pas trop s'éloigner de l'autre galion.



- avant que vous ne commenciez �  me conter vos aventures sachez que c’est par le nombre et la ruse que l'on mettra les ports du mexique �  feu et �  sang. et pour cela il me faut réunir, trouver, d'autre flibustiers. S'attaquer en infériorité numérique aux villes de la nouvelle espagne serait que simple suicide.

Mais allez y je vous écoutes.  


Titre: Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 09 Septembre 2011 à 11:32:49
"Vous"? Allons... tu peux me tutoyer. Ce n'est pas comme si nous étions des étrangers, après ce que nous avons vécu.

Un duel... c'est comparable �  une rapport sexuel! Violence... passion... tentative de prendre le dessus... attaques et parades où l'on expose et protège son corps alternativement... non, vraiment, le vouvoiment ne me semble plus indiqué!


Elle se sert du vin aux épices que le Français avait laissé sur la table et entâme son exposé.

Alors voilà...

Elle utilise alors les verres et bouteilles pour illustrer ses dires, visiblement passionnée par le récit qu'elle entâme.

Pour ce qui est de la goëlette anglaise, je peux t'assurer qu'ils n'ont rien vu venir! J'avais abilement manoeuvré pour me retrouver au cul de leur navore �  portée raisonnable de mes canons. Dès la première bordée, ils perdent une bonne martie de leur manoeuvrabilité. On a dû toucher leur gouvernail! Cela nous a permis de les pilonner sans relâche jusqu'�  l'abordage qui s'est déroulé sans trop de casse!

Ha! Le meilleur combat que j'aie pu faire jusque l� ! Mais ce n'est rien en comparaison avec l'abordage du sloop français! Cette fois, il fallait ramener le navire, et si possible en bon état! Alors j'avais fait charger les canons que de mitraille, le but étant de diminuer l'équipage adverse avant l'abordage.

Ces enfants de salaud manoeuvraient bien, et on a essuyé quelques bordées dans nos manoeuvres d'approche. Mais pas trop de dégâts heureusment. Une fois �  portée, on les a arrosé de mitraille. Tu aurais vu cela! Un carnage! Mais il en restait encore beaucoup... et la situation s'envenimait. Alors nous avons abordé le sloop. Un gros combat, tu peux me croire! On l'a emporté au final, mais la seule ombre au tableau est que mon second y a laissé la vie en essayant de me protéger d'un tir de pistolet du capitaine adverse...


Elle vide son verre.

La vie de marin...

Bon... revenons �  ton projet de pillage des colonies espagnoles. Il faudrait être combien d'hommes pour avoir une chance d'y parvenir, �  ton avis? Je ne suis jamais aller mouiller dasn ces eaux l� , moi... alors je connais peu les lieux!


   


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 09 Septembre 2011 à 18:28:45
Scar l'avait écouté. Elle pillait les français mais pouvait il lui en vouloir. Son équipage avait déj�  fait couler le sang français. L'or n'a pas de patrie.

Quand vint la question de son projet. Il vida son verre sans rien dire puis s'exprima calmement.


- Je connais mal la région mais je pense entre 300 et 400 voire 500 hommes seraient le mieux. réunir autant de pirates, d'aventuriers, semblent fous mais ils l'ont fait par le passé! Ca représente environ 4 �  5 capitaines. Le nombre de navire est important il nous offrira des plans plus variés et dynamique pour saccager la région.  


Titre: Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 19 Septembre 2011 à 13:41:59
La nuit fut blanche, et les deux capitaines ont passé une bonne partie de celle-ci �  boire et parler. La jeune Néerlandaise tenait bien la boisson, vu son gabari, mais elle arrivait �  ses limites. Ils se quittèrent au petit jour, chacun retournant �  son embarcation. Elle avec une partie de son nouvel équipage, lui �  son navire en cale sèche pour au moins encore un mois, en pleine refonte.

Quatre jours plus tard, un mousse se pointe devant le brick de guerre du pirate Français, lui tendant une missive. Il ne décoinça pas un mot, visiblement incapable de s'exprimer dans la langue de Rabelais. Scar la prit, lui tendit une pièce d'or pour la course et alla s'allonger tranquillement dans son hamac sur la dunette pour la lire. La lecture est si rare dans ce monde si reculé de la civilisation qu'il voulait l'apprécier �  sa juste valeur, notamment parce qu'il devinait la provenance du mot en question. Et il ne fut pas déçu: une écriture fine et régulière de lettrée, d'une femme issue de la bourgeoisie commerçante néerlandaise. Une lettre en Français impeccable, sans faute ni rature. Un plaisir pour les yeux.


Citation

Capitaine Scar,

Mon équipage se reforme petit �  petit après de multiples descentes �  la taverne où nous nous sommes rencontrés. Et figurez vous qu'un homme s'est spontanément présenté pour en faire partie en tant que Maître-Coq. Un Français nommé Jehan, venant de Bordeaux.

J'ai cru au premier abord �  une sorte de plaisanterie de votre part, les Français étant bien connus pour leur humour parfois très particuliers, mais il n'en était rien. Cet homme échoué on ne sait comment �  Bonaire a juste entendu parler de moi par le biais d'un de vos marins et y a vu une opportunité. J'imagine donc que c'est en termes élogieux que votre homme a pu me décrire, ce que j'apprécie grandement.

Il s'avère après quelques essais que notre Jehan est un Chef, et non des moindres. Je n'ai pas tout �  fait saisi d'où il tient sa science culinaire, mais force est de constater qu'il sait y faire. Aussi n'aurai-je point honte de pouvoir vous inviter �  mon bord ce soir afin que nous puissions y déguster un souper "�  la Française".

Dans l'attente de votre réponse que j'espère positive,

Cordialement,

Capitaine Saskia des Vagues





   


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 19 Septembre 2011 à 18:28:44
Scar avait lu la lettre. Il sauta de son hamac et courut dans le quartier des officiers, ce petit endroit bas de plafond où tous les insigne sanglais avaient été raclé jusqu'au bois des poutres.

Il prit place sur la table des cartes, débarassée pour un bout de temps des cartes, et prit la plume. Il la trempa dans l'encrier mais retint sa main. il posa la plume et appela le cambusier.

il lui donna la plume et lui demanda d'écrire un mot sur un morceau de cuir. écriture aussi moche que la sienne, maladroite, et sale en plus! Il demanda alors son second. Ce dernier fut recherché dans toutes les tavernes il arriva en courant, couvert de sueur, la queue de cheval défaite.


- Désolé de te déranger Antoine mais j'ai besoin de ta main adroite pour écrire.
- Pardon Pierre mais tu sais écrire.
- Oui mais mal! c'est pour une dame! A ces mots le second eut un grand sourire.
- tu veilles au grain du navire en étant au fourneau �  ce que je vois! Très bien!

il prit la chaise du capitaine et écrivit ce qu'on lui dictait.


Veilliez en premier lieu acceptez mes sincères salutations.

J'espère que vous vous portez bien et sachez que la présence �  votre bord d'un cuisiniez français est du au hasard, ou au destin. loin de moi l'idée de manigancer de tel plan pour me voir inviter sur votre pont. Car oui c'est avec une profonde et sincère joie que j'accepte votre invitation.

Partager un souper avec vous est un grand honneur et je vous en remercie d'avance.

Je viendrais ce soir je puis vous en assurez tant même le diable viendrait s'y opposer.

 


Scar



je comprends pas pourquoi tu n'as pas voulu que je signe de mon vrai nom.
- ce n'es pas prudent Pierre! ca peut être un piège!
- Tu oses!!
- Non désolé. Mais les lettres pourraient tomber dans de mauvaise main et malgré notre statu de flibustier les français ont intérêt �  croire que Scar est anglais et pas français.
- tu as raison.
- en tout cas j'ai écrit des meilleurs lettres privées.
- idiot!! tu sais bien que je peux raconter du Cyrano ou du Molière en étripant des gens, chanter des chansons paillard totalement ivre parfaitement. Mais parler a une femme de cette classe c'est autre chose.

Le second se leva et donna une tape dans l'épaule de son ami. il le connaissait bien, il avait été avec lui lors de la mutinerie, même s'il avait du attendre que le premier second soit mort pour obtenir toute la confiance de Pierre Sonrouge.  


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 19 Septembre 2011 à 23:19:26
Ce soir l� , la majorité de l'équipage du Golven écumait les tavernes et tripots de Bonaire et seuls quelques hommes fidèles �  leur capitaine étaient resté �  bord ainsi que quelques sentinelles sur l'ambarcadère. La cabine du capitaine était illuminé et l'on pouvait deviner que l'on s'affairait �  l'intérieur.

A l'arrivée de Scar, un homme puissamment bâti, d'un certain âge, blond comme les blés et �  la machoire carrée s'avance sur la gaillard avant et scrute le nouvel arrivant. Il semble hésiter, mais d'un geste fait signe que les sentinelles peuvent le laisser monter �  bord du sloop.

Une fois sur le pont du Golven, une silhouette en contre-jour sort de la cabine. Une silhouette �  laquelle le pirate ne devait pas s'attendre.


(http://img192.imageshack.us/img192/3438/saskiarobe2.jpg)

Bienvenue sur le Golven, capitaine Scar.

La jeune femme s'était habillée pour l'occasion, arborant des atours de femme et non plus de corsaire. Une odeur alléchante chargée de mets fins terminant leur cuisson flotte alors dans l'air iodé, filtrant par l'huis de la cabine laissé ouvert derrière elle. Un vent du large vient mettre un peu de désordre dans la chevelure �  peine apprêtée de la jeune femme. Souraint au Français, elle ironise un peu sur sa tenue, un peu gauchement.

Et oui, capitaine... certains navires espagnols réserves des surprises. Une garde-robe par exemple. Fort bonne affaire au demeurant, les toilettes espagnoles se vendant très cher auprès des femmes de gouverneurs et d'officiers en manque de nouveauté venant du continent. Un butin �  la valeur inestimable de nos jours. Je n'ai gardé que celle-ci... au cas où je trouverais une occasion de la porter.  

Elle désigne d'un geste le puissant Néerlandais à la machoire carrée.

Johannes... mon second en qui j'ai toute confiance. Il me connait depuis que je suis toute petite et ne cesse de vouloir me protéger de tout... même de vous!   
   


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 20 Septembre 2011 à 15:43:52
Pierre regarda la femme. Il faisait pietre figure en matière d'élégance fasse �  elle, malgré sa paire de bas de soie, sa veste �  mousseline et manche large dépassant d'un  manteau bleu marin, emprunté au bosco. Un beau sabre d'apparat, prise de sa dernière capture, la frégate hollandaise. Ses cheveux long, plus par négligence que par gout, attachés en queue de cheval par un nœud noir.

Il s'avanca et fit le baise main en se courbant avec élégance, geste appris au salut des duels...

Il se redressa avec un grand sourire.


- En effet je comprends que Johannes veille un œil permanent sur un tel joyaux. Il a raison de se méfier surtout d'un français.

Comment allez vous?  


Titre: Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 22 Septembre 2011 à 11:06:59
Le baise-main tinte les joues de la jeune corsaire de rouge, visiblement sensible �  l'attention.

Vil flatteur! C'est surtout grâce au fait que la gente féminine est fort mal représentée dans les Antilles, entre catins vérolées et femmes d'officiers enfermées dans leurs forteresses, qui vous fait dire cela! Bien qu'une forteresse et sa garnison doivent probablement s'avérer de bien piètre protection pour une femme convoitée par un forban tel que nous...

Je vais fort bien, ma foi... les affaires prennent une bonne tournure après quelques débuts difficiles. Allons entrez donc, Jehan s'est surpassé, vous allez voir!


Une fois dans la cabine, Scar est littéralement assailli par des parfums de sauces grasses et onctueuses, où rivalisent beurre, œufs et crème qui s'adaptent au mieux aux parfums plus délicats de l'estragon, du basilic ou de la ciboulette. Le Maître-Coq se tient �  côté de la table mise "�  la Française" pour l'occasion. Une soupière un peu ébréchée trône au centre de la table. Saskia évolue avec un peu de difficultés avec sa robe fort encombrante dans ce lieu exigü, elle qui est désormais habituée �  la culotte et �  la chemise du corsaire.

Et vous, Scar? Vos travaux de transformation de votre brick pris �  la royale anglaise de haute lutte sont ils �  la hauteur de vos attentes? J'avoue être passé non loin des cales sèches et j'ai été assez étonnée des choix que vous avez fait. Il est même assez amusant de constater que l�  où je m'efforce de garder une grande portée avec mon adversaire, cherchant la décision aux couleuvrines, vous avez opté pour l'abordage sabre au clair. Un choix radicalement opposé au mien. Celui du loup des mers et non de la commerçante que je suis... même si mon commerce n'a rien �  voir avec celui que mon père pratique.

Je penchant vers lui, comme prêtant l'oreille pour recueillir une confidence, elle lui lance alors avec malice:

Seriez vous donc adepte des assauts de toutes les places fortes qui vous feraient résistance, mon ami?

Laissant la question en suspend, un sourire amusé aux lèvres, elle lui indique d'un geste son fauteuil l'attendant devant son assiette alors qu'elle va s'asseoir en face de lui, Johannes veillant sur elle comme un cerbère sur les portes de l'Enfer.  


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 22 Septembre 2011 à 19:39:36
Scar peut contempler le petit carré du sloop, plus petit que celui du brick et bien moins luxueux, il faut avouer que les anglais ont lu gout. Mais il se souvint de l'époque où il eut son propre sloop et celui ci arrangé avec une table comme il n'en avait jamais vu avait plus fier allure que l’entrepôt puant qu'était le carré de son sloop.

il attendit que Saskia prit place avant de s'assoir, la regardant un peu amusant se frayer un chemin avec sa large robe trainante. Il retira son chapeau mais ne sut pas trop où le mettre, cherchant du regard il finit par lui trouver une place dont il était fier. Sur la tête du mousse qui était l�  pour le service.


- Garde le moi au chaud et soit fier de le porter! quand elle évoqua les avancements de son navire Scar ne put s'empêcher de revoir son navire.

Au chantier cale sèche, il était allé le voir la veille, Louisen charpentier de talent lui avait annoncé que son projet fonctionnait. C'est le moment que le mat prit pour forcer sa quête avant que dans un grincement de hauban et de pataras il vit le mat de perroquet de fougue s'écraser sur la dunette. Devant le regard apeuré de l'artisan Scar ne bougea pas mâchant sa chique puis il regarda son ami.

- Tu vois ceci est la botte. Elle viendra prendre des nouvelles de tes fesses si c’est pas remis en état dans une semaine...

quittant ses pensées il fit un sourire courtois à saskia.
- Oui ca se passe bien! C'est innovant on va dire.

Il est vrai que les deux flibustiers ont des méthodes bien �  eux et totalement radicale. Quand son hote eut finit, il reposa son verre de vin délicatement et lui répondit sur un ton de rustre marin bourru, volontairement exagéré pour un effet humoristique.

- Par ma barbe que oui! Rien ne résiste à Scar. puis reprenant sa voix. Chacun sa méthode je préfère voir le visage des hommes que je combats mes hommes sont férus de fer et fin marin.Mais c'est aussi un moyen de me faire connaitre de mes ennemis. Les espagnols me craignent et les anglais apprenent �  le faire. Les marchandes qui ont entendu parler de moi se rendent rapidement sans combattre.  Il marqua une pause et rebut un peu.
Car c'est surtout une affaire de moral. Voir débouler cents diable demandant vengeance de ceux mort par les boulets, vous tombant dessus sabre et hache �  la main tranchant et perçant vos lignes ou voir un homme entourait par une aura de mort et de violence. La réédition est vite demandée et je l'accorde toujours! Je respecte ceux qui se battent pour l'honneur ou le devoir jusqu'�  la mort mais donner sa vie pour de l'or... Les gens de ma race vous prendront votre or autant garder ce qu'il vous reste.

Mais j'avoue pour faire simple être esclave de l'audace et la gloire. Et l'audace dans tout les domaines. Mais vous n'êtes pas le genre de capitaine flibustier vous êtes loin des rocs le Brésilien, l'Ollonois. Pourquoi ce mode de vie? La liberté certes mais vous auriez put être marchand.  


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 22 Septembre 2011 à 21:55:36
L'ambiance feutrée propices aux confidences, probablement associée �  une trop forte consommation de vin rouge venu de Bordeaux, la ville d'origine de Jehan, pousse hors de ses retranchements la jeune femme qui retrouve l'instant d'une soirée l'insouciance et la légèreté de sa vie d'antant.

Et bien... c'est une longue histoire, probablement difficile �  comprendre pour un homme. Le sexe fort bénéficie de tous les atouts en ce monde, pour peu qu'il ait les moyens de ses ambitions, alors qu'il en est tout autre de nous autres, les femmes.

Elle goûte une gorgée du vin capiteux et commence �  jouer avec le verre en cristal, le faisant délicatement rouler entre ses mains, pensive, tout en continaunt son récit.

Je suis fille de riche marchand néerlandais. Un armateur des Pays Bas qui n'est jamais monté sur un navire mais en possède beaucoup et sait compter sa fortune comme personne. La fille unique de cet homme désespéré de n'avoir un héritier mâle �  qui transmettre le fruit d'une vie de marchandage. J'aurais pu être chérie et choyée mais, au lieu de cela, je n'ai été �  ses yeux que le symbole de la seule chose que mon père n'ait réussi dans sa vie.

Une moue de dégoût se lit alors sur son visage emprunt encore des rondeurs de l'enfance.

Alors la petite fille grandit �  l'ombre de ce père qui n'a cure d'elle. Mes amis étaient les enfants des servants de la demeure et outre les cours classiques de Latin, Français, Mathématiques et autres sciences du précepteur, j'ai tout appris des gens de mon père. Johannes m'a vu naître et grandir, il me connait mieux que quiconque. Il m'a appris comment braconner le lièvre dans les bois le soir, il fut le complice de mes escapades. Pour une fille, l'enfance est une période où tout est encore possible, voyez vous.

Puis vient le temps où l'on devient femme et où tous les projets s'arrêtent pour ne devenir plus qu'un mariage arrangé avec un riché héritier désirant se lancer dans le métier lucratif d'armateur. A quoi m'auraient alors servi tous ces enseignements si ce n'était pour rester enfermée dans une demeure, avec pour seul rôle de faire l'héritier tant désiré de mon père et de mon époux? Malheur �  moi si une fille nait de cette union... ce serait automatiquement de ma faute... et le seul avenir qui m'tait promis était alors au mieux de faire un garçon que je chérirai pour les desseins des hommes de ma famille.

Le beau destin que voil� ! Le beau gâchis que d'avoir fait entrer tellement de belles choses dans ma tête d'enfant pour finalement les extirper de force une fois devenue femme.


Une ombre passe sur son visage. Comme si elle revivait ces instants.

Alors je suis partie �  bord du fleuron de la flotte de mon père, ce côtre rapide qu'ils destinait au commerce dans les Antilles, pouvant distancer les pirates et corsaires ennemis. Je lui ai volé ce navire et son équipage qui cherchait �  lui échapper, tellement cet homme les traîtait mal. Je me suis enfuie le jour de mon mariage, il y a moins d'un an.

Oui, c'est la liberté... mais c'est surtout une vraie vie que j'ai voulu trouver en bravant le destin décidé par mon géniteur.

Et puis finalement, je suis une commerçante. Je monnaye mes services aux gouverneurs des colonies néerlandaises pour porter plis secrets ou porter des attaques l�  où ils ne peuvent pas parce qu'ils n'en ont pas les moyens politiques ou physiques... ou par lâcheté tout simplement. J'attaque au gré des rencontre les navires espagnols vulnérables et leur vole leurs trésors comme tout bon sujet des Provinces-Unies, puis je les revends au prix fort pour mon bénéfice. Un commerce risqué, très lucratif, mais un commerce tout de même. Pas de recherche de gloire dans ma démarche, mais plutôt le désir de maîtriser mon destin.


Elle repose le verre désormais vide, un sourire amer aux lèvres.

Tu... vous comprenez alors peut-être mieux pourquoi je me suis emportée �  vos mots cruels dans la taverne. C'était comme une réminiscence de ce que tente de fuir, comme si la femme ne pouvait être que femme mariée ou putain, sans autre espoir de pouvoir faire autre chose de sa vie.

Jehan arrive alors avec des entremets présentés dans des coupelles, auc parfums variés. Une façon de terminer légèrement ce repas Pantagruellique.

Et vous? Être "esclave de l'audace et la gloire" n'est pas anodin. C'est le moyen masculin de fuir que je connais le mieux, sans doute. L'homme qui craint le regard de sa femme �  la maison s'engage �  la guerre, c'est bien connu. Comme si braver la mort au quotidien pouvait faire pousser des ailes... il faut vraiment posséder une paire de gonades pour avoir une idée pareille!

Elle tend alors le bras et écarte du bout des doigts la chemise de l'homme.

Tout comme cette cicatrice... son histoire doit être des plus intéressantes...

Elle se rassoit alors, sa nostalgie évaporée dans les vapeurs d'alcool, fière de sa dernière remarque.

Et oui, mon ami... une soirée avec une femme n'est jamais sans conséquences, vous devriez le savoir! Surtout quand la dame en question a trop bu... hi hi hi! Cela aiguise la curiosité.

Alors? Cette histoire? ... hmmmm?


   


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 23 Septembre 2011 à 10:00:10
scar eut un petit sourire l'histoire avait été intéressante et fort enrichissante. aucune place forte lui résiste, pensa t il puis il vit johannes il eut comme un sursaut et oublia ce qu'il venait de penser.

- Cette cicatrice? Elle est arrivée bien part. J'ai passé ma jeunesse sur les navires de commerces et de pêcheurs mais la mort de mon père m'a poussé vers le seul métier que je savais faire vraiment. Bretteur, spadassin. J'ai tué et défié de nombreuses fines lames, assassiné quelque langues trop pendues aux yeux de certaines personnes. J'ai eu cette cicatrice l� . il dégagea son avant bras gauche et laissa voir une énorme marque presque sur toute sa longueur. C’est un mousquetaire qui me l'a faite en duel. Un bon combattant, j'étais alors le champion d'un artiste qu'il aurait bafoué son honneur et diffamé son nom. Il est mort �  la suite de sa blessure, c'était un combattant hors paire et j'ai crut que j'allais y rester.

Les temps sont durs en europe et pas que pour les riches j'ai du fuir le vieux continent pour servir d'engagé �  un boucanier. C’est l�  que ma soif de gloire est venue. il avait rencontré de grand nom de la flibuste et pour moi duelliste ne m'avait offert qu'une petite réputation mais inconnue aux caraïbes et spadassin ne m'offrait rien que l'or. Le seuls témoins de nos talents mourant �  chaque fois.

Je suis monté sur un corsaire parfaire mes connaissances en navigation c'est pendant la chasse d'un autre corsaire anglais que j'ai recu de la part d'un de ses hommes d'équipage cette blessure. Le combat avait été rude. Il s’agissait d'une flûte lourdement armé et d'une frégate de vingt six canons. La lourde flûte faite pour pouvoir égaler les galions ne pouvait pas nous échapper. c'est pourquoi ils ont décidé de nous attendre de pied ferme.
Bien armé et plus d'homme que nous le combat a été rude et après une heure de canonnade la situation n'avait pas changé. Mais c’est quand ils ont commencé �  nous canarder avec des boulets ramés que l'équipage, dont moi, ont pressé le capitaine d'aller �  l'abordage. Si l'un de nos mats venait �  céder on perdait notre seul avantage. Je me souviens encore du sifflement de ses instruments de mort, perçant le bastingage envoyant dans tout les seuls de morceaux de bois et traversant le tillac déchirant les chaires et les cordages. Et malgré les cris de douleur on oublies les blesser un moment pour essayer de sauver le navire. Pendant qu'on s'approchait du navire par le cul, on avait descendu les blessés et chargé �  la mitraille.
A bord contre bord, les deux navires ont craché le feu nous après eux et bien après. Ce n'est qu'après que j'ai compris pourquoi. Notre mitraille a balayé �  son tour en signe de revanche l'entrepont ennemi on pouvait entendre les anglais apeurés et agonisant. Leur pont supérieure étant plus haut que le notre ils nous tiraient dessus protejés par leur muraille mais nos hommes dans les gréements leur rendaient la monnaie de leur pièce. Le capitaine a ordonné l'abordage avec tout le monde. C'est l�  que j'ai pu constater que comme les canonniers avaient commencé �  tirer sur les palans de chargement les canons avaient liberé les sabords et il était possible de s'y glisser dedans. Une partie monta par le flanc du navire tandis que le reste déboulant dans l'entrepont massacra la faible résistance avant de nous venir en aide.

Car sur le tillac le combat été furieux, plein de haine. un massacre, chacun pensait �  faire payer �  son ennemi ses amis mort, �  rendre chaque coup de sabre au centuple! C'est l�  qu'un homme anglais, avec un lourd sabre d'abordage m'a entaillé le ventre. c'est l�  que Jean Depain m'a sauvé la vie. c'est devenu mon second, enfin c'était car dieu est son âme.
On m'a porté aux mains de notre medecin de bord, chance était avec moi, la blessure n'avait entaillé que de la peau et du muscle aucun organe, j'ai été vite soigné mais avec j'ai été pris de fièvre. Personne ne me donnait vainqueur dans le duel que j'avais commencé contre la mort. Mais j'ai tenu, retardant l'inévitable peut être mais tenu. Jusqu'�  ce qu'on aille �  un mouillage, le corsaire ayant des bonnes relations avec les indiens Bravos ces derniers m'ont soigné du mal qui me possédait ainsi que six d'entre nous.

voila comme scar est né. Bien plus tard, environ un an après je suis devenu capitaine. Mais c'ets une autre histoire et je n'aimerais pas vous ennuyer avec.  


Titre: Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 08 Octobre 2011 à 23:27:19
Saskia lève son verre à Scar.

Si vous m'ennuyiez, vous ne seriez pas �  ma table, mon ami. La nuit est encore longue, et maintenant que nous savons vous et moi d'où nous venons, pourquoi ne pas aborder d'autres sujets?

Elle se lève et invite Scar, le verre à la main, d'aller prendre l'air sur la dunette.

Vous m'avez proposé une collaboration après m'avoir vaincu en combat singulier. C'est une proposition tentante. Mais pour cela, il nous faut des règles strictes afin d'éviter tout malentendu. Par exemple... qu'adviendra t'il lorsque vous coulerez un navire néerlandais? Ou que j'en ferai de même avec un navire français?

Saskia ferme les yeux, goûtant une legère brise du soir soulèvant légèrement sa robe ample et mettant ses cheveux en pagaille. Mais elle ne semble pas s'en soucier. Dans ces régions chaudes, la fraicheur nocturne est un met rare et raffiné que l'on déguste avec partimonie.

(http://img192.imageshack.us/img192/3438/saskiarobe2.jpg)

Je suis une commerçante, et servir mon pays est un moyen d'arriver �  mes fins. Je ne suis pas dupe: les gouverneurs ont tendance �  se jouer des corsaires et �  les utiliser pour divers missions souvent bien loin des intérêt de leur pays. Ils sont souvent en poste pour une durée limitée, et leur ambition première est de s'enrichir le plus vite possible avant de repartir. Il faut donc des corsaires pour piller ou protéger leurs acquis ou ceux des comptoirs commerciaux qui leurs versent de lourds tributs en échange de leur protection. C'est une sorte de collaboration cynique au profit des deux parties.

Je n'ai de haine qu'envers l'Espagne et ses servants. Ceux-l� , je les attaquerai dès que l'occasion se présentera. Anglais et Français ne sont mes ennemis que l'espace d'une mission commandée par un gouverneur de mon pays.


Se retournant vers Scar, elle observe un moment de silence.

Gardons donc notre haine commune de tout ce qui est espagnol comme ciment de notre alliance et faisons fi des attaques que nous pourrions, vous et moi, porter contre le pays de l'autre dans le cadre de nos missions confiées par les gouverneurs corrompus de nos pays respectifs. Ce jeu-l�  n'est pas le nôtre, nous n'en sommes que les bras armés.

Cela vous convient t'il, Scar?
 


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: scar le 10 Octobre 2011 à 21:29:32
- Alliance le terme est bien fort! Cela ne sent que vous n'avez pas encore l'habitude de fréquenter les flibustiers, boucaniers et autres "bandiros" comme le disent les espagnols. Ils confondent tout! Parlons plus de relation d'amitié et de contacts. Les espagnols sont ennemis tant que la France me permettra de mettre la main sur leur or sans risque qu'elle ne désire me mettre la corde autour du cou. Si un jour notre royale Louis décide de mettre fin �  ses guerres sanglantes contre l'Espagne alors je devrais choisir entre continuer ou attendre que d'autres guerres n'arrivent... Ce qui ne serait s'attendre avec cet homme ambitieux. Rajouta Scar.

Il observa le port, il pouvait distinguer son brigantin et sa mature sur ses accores. quel est cet idiot qui danse sur la grande hune? Pensa t il. Il haussa les épaules et ses pensées retournèrent sur le navire hollandais. il regarda Saskia.

- Buvons �  nos futures entreprises! Que ce soit avec la haine ou le désir de richesse j'espère qu'ensemble mon irons réveiller quelque gouverneurs trop gras et riches pour se soucier qu'on les déleste de quelques deniers!    


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 10 Octobre 2011 à 21:35:55
Saskia trinque avec le Français, sourire aux lèvres, un peu grisée par l'alcool, le repas et la joie d'un bon moment passé en compagnie d'un homme digne de compagnie.

A nous! Nous réveillerons les Espagnols dans leur lit!

Elle vide alors son verre d'un trait et le lance ensuite par dessus son épaule. Le verre disparait dans les flots du port dans un petit "plouf" et les deux capitaines, si différents mais si complémentaires, purent se quitter sur cette note positive. Alors que Scar s'éloignait sur le quai, elle restait pensive alors que Johannes vient derrière elle la recouvrir d'une cape comme un père protecteur.

Ce flibustier n'est pas un homme de bien! lui souffle t'il à l'oreille.

Je sais, lui répond elle. Mais il me plait bien et je sais que je peux lui faire confiance. Je suis si seule depuis notre départ d'Enkhuizen... il est ma bouffée d'oxygène dans ce monde fait de pourriture. Il est certes un forban, mais avec de l'honneur. A bien y regarder, je ne vaux pas mieux que lui, tu sais? Je tue et je pille aussi pour de l'argent! Un destin bien différent de celui que me réservait mon cher père...

Le vieux second chasse l'idée d'un geste brusque.

Hummpf! Votre père n'a pas le dixième de votre générosité et de votre humanité. Vous ferez une grande commerçante, Saskia... mais il vous faudra apprendre �  cesser un jour vos activités de corsaire pour une gestion plus pacifique de la fortune que vous amassez.

L'aventure aura une fin, capitaine... et je vous la souhaite heureuse.
 


Titre: Re : Chroniques d'une jeune Hollandaise pleine de caractère...
Posté par: Jacquotte le 10 Décembre 2011 à 10:27:28
HJ: vie trop remplie, pas le temps de jouer ni même de faire du RP. C'est �  regret que je dois donc abandonner le jeu.
Merci �  tous ceux qui ont partagé avec moi ces moments sur AOSD et bon vent �  tous!

Yann alias Saskia.

/HJ