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hornetus
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« le: 01 Septembre 2007 à 15:09:13 » |
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Nom : BOULANGER Prénom : Luc Alias : Moustique Nationalité : Française Taille : 174 cm Poids : 63 kg Yeux : Bleu Cheveux : Longs et blonds Corpulence : Athlétique, musculature sèche et saillante
Luc "Moustique" BOULANGER,
Il faisait plutôt froid en cette nuit d'octobre sur GUILLESTRE. La lune éclairait � peine les ruelles de ce petit village alpin. En cette heure avancée de la nuit, seul le fournil du boulanger était éclairé par quelques chandelles. Celui-ci s'apprêtait � enfourner. Soudain, il perçu les pleurs d'un bébé au dehors. Sur l'instant il pensa rêver. - Evidemment, personne ne pouvait se promener dans le froid à cette heure. Pensa-t-il. Il tendit alors l'oreille et se concentra. Il dû alors admettre que ce n'était pas le fruit de son imagination. Il sortit donc et constata avec stupeur, que sur le seuil de son échoppe, se trouvait un vulgaire panier en osier pourvu d'une anse. A l'intérieur un bébé, emmitouflé dans un gilet fait de peau de mouton, pleurait de toutes ses larmes. - Oh mon Dieu! Mais quelle mère peut être assez désespérée pour abandonner son enfant de cette façon ?! Fît-il avec effroi et dégoût. Et tout en prenant avec délicatesse le panier, il fît quelques pas dans la rue, cherchant dans la pénombre quelques indices de vie pouvant trahir la présence de celle qui avait osé. Mais rien! La ruelle était désespérément vide. Il fît donc demi-tour et entra dans son fournil. - Ben mon petit! Que vais-je bien pouvoir faire de toi. Je peux pas te garder avec moi. J'ai déj� du mal � nourrir mes quatre filles, alors une bouche de plus.... Lui dit il tout en le délestant de ses effets. - Demain � l'aube, je te confierai au vieux Père Francis. Lui saura sans doute quoi faire de toi.
Au petit matin, le boulanger alla donc frapper � la porte de la sacristie du Père Francis, tenant l'enfant couvert dans ses bras. - Monsieur GERLAN, bonjour. Que me vaut... Mais... Qui donc est cet enfant ?! Fît le Père Francis, ouvrant grand ses petits yeux marron surmontés de sourcils gris, épais et broussailleux. - Bonjour mon Père. Bien justement... C'est l'objet de ma visite! Et le boulanger de lui narrer les évènements des heures passées - Et bien mon fils. Il semblerait que je n'ai d'autres choix que de le prendre sous ma protection pour le moment. Prions Dieux que sa mère, sans doute dans la misère et éplorée, vienne le rechercher bientôt. - Merci infiniment, mon Père.... Et au fait!... C'est un garçon! Le boulanger s'apprêtait � s'en retourner, après avoir offert quelques biscuits au vieil homme, lorsqu'il lui fît face de nouveau et lui demanda : - Si sa mère ne devait jamais le réclamer, il va vous falloir lui donner un nom � ce petit gars. Vous avez une idée ? - je n'y avais pas penser.... Mais nous sommes le 18 octobre. C'est la Saint Luc. Je le prénommerais donc Luc. Quant � son nom de famille, que diriez-vous de BOULANGER ? Après tout, d'une certaine façon, vous lui avez sauvé la vie. - C'est une excellente idée, mon Père. (S'exclama l'homme dont les yeux se mirent à briller.) Merci encore. Dit-il en quittant le perron de la sacristie, non sans un certain pincement au cœur.
La mère de Luc ne revint jamais. Celui-ci fut donc élevé par le Père Francis, ancien précepteur auprès de grandes familles françaises, aspirant � plus de sérénité, amoureux de la nature et donc en "poste" dans ce petit village depuis près de vingt ans. Lorsque Luc eu environ 16 ans, Le Père Francis succomba � la maladie. C'est le Père Guillaume qui fût nommé pour reprendre le diocèse et poursuivre l'éducation de Luc. Mais le Père Guillaume était un homme austère et extrêmement sévère et violent. Si bien que Luc, miné par le chagrin et ne supportant plus les coups assénés sans cesse par le Père Guillaume, décida qu'il devait partir. Le Père Francis, lui avait appris � lire, � écrire, � compter, � reconnaître la flore et certaines de leurs vertus alimentaires et médicinales.... Il savait donc qu'il pourrait se débrouiller dans la nature. Partant parfois pendant plusieurs jours, Son père adoptif lui avait également enseigné la chasse et la pèche. Un jour, alors que Luc avait � peine 12 ans et qu'il en était au début de son apprentissage de chasseur, il lança sur un lièvre en fuite, qui une fois de plus l'avait entendu approcher, le magnifique couteau, que le Saint-homme lui avait offert quelques semaines auparavant. Tout surpris, Luc s'aperçu qu'il avait mortellement touché l'animal. Sa chasse ne serait donc pas veine. Depuis, il avait peaufiné sa technique de lancé de couteau. Si bien qu'il pouvait désormais lancer presque n'importe quel objet un tant soit peu effilé, avec une agilité et une précision sans égal. Malgré cette technique de chasse peu commune, mais que l'adolescent maîtrisait parfaitement, la Père Francis lui appris les techniques de piégeage, l'art de se mouvoir silencieusement afin d'approcher sa proie et de se dissimuler pour ne pas être repéré par elle.
Nous étions le 18 octobre, il décida que ce serait cette nuit qu'il partirait. Il espérait que l'hiver approchant serait plus un handicap pour ses poursuivants que pour lui même. Il se prépara donc un balluchon. Il mit des vêtements chauds, de la viande et du poisson séchés, même s'il savait qu'il trouverait dans la nature, au gré de son périple, de quoi s'alimenter. Il n'emporterait pas d'eau, mais prit de quoi en transporter dés qu'il sera près d'une source. Et bien évidemment, il prépara ses couteaux, dont celui qu'il avait reçu en cadeau, l'année de ses 12 ans et grâce auquel il avait eu son premier gibier. Il n'avait alors plus qu'� attendre moment opportun. Ce moment arriva, alors que le Père Guillaume s'en était allé visiter une vieille dame mourante. Luc se dit que ce départ, serait son cadeau d'anniversaire. Il se dirigea vers les appartements privés de l'homme d'Eglise. Il crocheta, non sans mal, la serrure de la porte. Il se trouva alors dans une petite pièce sobrement meublée. Parmi les objets du culte, se trouvait la cassette qu'il était venu chercher. Celle-ci se trouvait dans une vieille armoire campagnarde qui ne fermait plus depuis bien longtemps. Il força donc la serrure de la boîte joliment ornée, y prit toutes les pièces d'or et, son gros balluchon sur l'épaule, il sortit discrètement, � la faveur de la nuit. Il prit la direction du Sud-Ouest, s'orientant aisément grâce aux étoiles qu'il avait apprit � reconnaître.
Son périple qui dura près d'un an et demi, le mena finalement � BAYONNE. Il rêvait depuis bien longtemps de se faire prendre � bord d'un bateau en partance pour les AMERIQUES, où, dit-on, qu'il est possible d'y faire fortune. Alors qu'il traînait ses guêtres sur le port, où nombre de navire de pèche y étaient amarrés, il repensa � ces mois de marches et d'escalade dans les campagnes et la montagne. Il se remémora ses fuites face aux soldats ou � certaines populations de village qui voulaient le châtier pour ses larcins. Domaine, où désormais, il était passé maître � force de pratiques. Il excellait surtout dans le vol discret de bourses, pleines de pièces d'or, que les hommes cachaient dans leurs vêtements, ou de bijoux, que les femmes d'un rang certain, portaient ostensiblement. Mais ce n'était d'ailleurs jamais ces gens l� qui le coursaient, ne se rendant compte que bien trop tard du méfait. Non. Ce sont surtout des commerçants, dont parfois il délestait leurs étales de quelques menues effets et dont il ne se souciait guère de la discrétion du geste. Bien au contraire. Ces poursuites étaient un jeu pour lui. Elles lui permettait de se maintenir en forme et d'aiguiser ses réflexes.
En outre, il se souvint d'un soir, dans un faubourg, aux alentours de NISMES, où trois soldats crurent le reconnaître. Il voulurent se jeter sur lui afin de l'appréhender, mais Luc ne s'y laissa pas prendre. Les soldats tirèrent alors leurs épées de leur fourreau et le chargèrent. Il esquiva habilement les coups portés, réussissant même � désarmer l'un d'eux. C'est alors qu'il lança l'épée, qu'il venait de subtiliser, en direction d'une poutre se trouvant derrière ses assaillants. Celle-ci se planta si promptement, qu'ils stoppèrent leur assaut. Ils étaient tellement surpris, qu'ils ne virent pas que Luc avait récupéré un couteau dans chacune de ses mains. Celui qui n'avait plus d'armes s'écria: - Mais c'est qu'il piquerait tel un moustique, le petit! - Oui mais un moustique qui pourrait vous être fatal si vous n'y prenez garde, messieurs. Répondit le jeune homme, les muscles bandés et tous les sens en alertes. C'est alors qu'ils remarquèrent qu'il était armé. Ils firent mine de s'avancer lorsque Luc lança l'une de ses armes dans le pied du plus entreprenant et qui semblait être le chef. - AAAHH! Partons d'ici et allons chercher des renforts. Fît en hurlant le soldat blessé. Et de surenchérir : - On va revenir, t'attraper et te pendre haut et cours, petite vermine. Tu ne perds rien pour attendre! Et les soldats s'enfuirent � la vue de la "collection" de couteaux que Luc avait sous son manteau, accrochés � sa ceinture.
- Très impressionnant, Moustique! Entendit Luc dans son dos, alors qu'il s'apprêtait lui-même � déserter les lieux, sachant qu'il ne faisait pas bon de s'éterniser dans les parages. Il fît donc volte-face couteaux en main et prêt � les jeter. Il vît alors dans la pénombre, adossé nonchalamment � un mur un garçon ayant sensiblement son age, semblait-il. Le garçon s'approcha : - Je m'appelle Pierre "l'Anguille" FICHELET, voleur de mon état, fine lame � mes heures et impressionné par tes prouesses. Le jeune homme était sale mais semblait alerte et musclé sous sa débraille. Luc, toujours sur ses gardes, lui répondit avec hésitation : - Moi... C'est Luc BOULANGER... - Je veux être pirate et me dirige donc vers BAYONNE d'où je compte embarquer pour les caraïbes. Et toi Moustique? - Ben moi, je vais vers l'Ouest. je veux aller aux Amériques. - Pourquoi ne ferions nous pas le chemin ensemble. BAYONNE est dans cette direction. Comme ça, nous pourrions chacun protéger nos arrières. - Je ne sais pas. Je suis plutôt solitaire et.... Des bruits de bottes se dirigeant dans leur direction à grand pas se firent entendre. - Viens Moustique. Ne restons pas là. Ce sont sûrement les soldats qui viennent te pendre. Fît l'Anguille, qui récupéra l'épée toujours fichée dans la poutre, avant de détaler avec Luc � ses cotés. C'est ainsi qu'ils arrivèrent finalement, des mois après cette mésaventure, tout deux � BAYONNE. (Etant donc devenu inséparables depuis ce jour).
Luc se mit � penser � Pierre. Ce dernier avait embarqué, quelques heures auparavant, � bord d'un sloop qui prenait la mer pour la Martinique. L'Anguille était donc bien partit pour réaliser son rêve. Luc, quant � lui, ne savait trop que penser. Son désir de vivre les mêmes aventures que son ami, commençait � prendre le dessus. Il n'était plus tout � fait sûr de vouloir aller aux Amériques y faire fortune. Les légendes de pirate que Pierre lui avait conter pendant leur long périple le fascinait. Il décida en fin de compte de se mettre en quête d'un navire en partance pour la Martinique afin d'y rejoindre son meilleurs et seul ami. Il finit par trouver un galion, "Le Vieux Briscard", qui devait appareiller dans deux jours pour VANNES, en BRETAGNE, puis pour la Martinique. Il embarquerait � bord en temps que vigie. Le Second du navire lui avait expliquer sa tâche, qui somme toute ne serait pas si difficile. D'autant qu'il était particulièrement � l'aise pour "l'escalade" et qu'il avait fait valoir son excellente acuité visuelle, notamment de nuit. Durant ces deux jours, il aidait au chargement du bateau. Mais dés qu'il avait un moment pour lui, il ne pouvait s'empêcher de penser � Pierre. En effet, de toute sa vie, il n'a jamais eu que lui pour seul ami. De nature timide et manquant de confiance en lui, il n'abordait pour ainsi dire jamais, des inconnus. A moins qu'il n'aie une raison particulière de la faire. C'est l'Anguille qui lui permit de faire quelques rencontres. Mais même dans ces conditions, il ne parlait que peu. Il se souvint d'ailleurs, d'une fois où, jouant tout deux les acrobates avec l'agilité de singes, ils étaient regardés avec admiration par deux jeunes filles. L'Anguille se mit aussitôt � les aborder espérant passer de bon moments en leurs compagnie. Bien que Moustique soit plutôt un bel homme, du haut de son mètre soixante-quatorze et de ses 63 kilo, avec ses cheveux longs et blonds, ses yeux profondément bleus, son teint hâlé par le soleil et une musculature sèche et saillante, il ne pût conclure. Mais qu'importe, il était heureux. Il vivait aussi librement qu'il le pouvait et serait encore plus libre lorsqu'il aura quitté ce pays....
C'est ainsi que quelques mois plus tard, "Le Vieux Briscard" mouillait dans un port de la Martinique. Moustique avait environ 20 ans et une nouvelle vie commençait....
Et donc voici la liste des avantages et des défauts de mon perso:
Avantages : Lecture, écriture, algèbre (-3 Pts) Lancé de couteau (tir) (-3 Pts) Combat au couteau (escrime) (-2 Pts) Agilité (-4 Pts) Oeil de lynx (-1 Pt) Bel homme (-1 Pt)
Défaut : Poursuivît par la justice Française (+3 Pts) Dépensier abusif (+1 Pt)
Edit: personnage accepté Scar
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