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GorRilLa
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« Répondre #3 le: 29 Décembre 2008 à 02:08:20 » |
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Mes hommes et moi même arrivions devant le navire du capitaine Dorian, qui sauta magistralement � nos pieds, ce qui aurait pu même paraître un peu, pathétique. Il était temps de s'engager sur le Neverland, pour le meilleur comme pour le pire.
- "Dois-je donc conclure que vous souhaitez intégrer mon équipage ? me lança e capitaine Dorian. - C'est le cas en effet. C'est aussi le cas de chacun des hommes qui me suivent. - Alors chers amis, puissiez vous connaitre sur ce modeste bâtiment tous les espoirs qui sont en vous depuis votre retraite de baleiniers! Vous devraient donc pas plus tard que maintenant, vous plier � mes règles, les respecter elles, mes hommes et bien sûr moi-même. Je ne vous connais pas, je ne sais pas qui vous êtes, ni comment vous vivez, et je dois l'avouer je m'en fiche éperdument, mais dès lors, j'attendrais de vous la plus haute discipline, un courage et une ténacité sans faille, car mes hommes et moi même ne sommes peut-être pas les plus honnêtes gens que vous ayez jamais rencontré, mais nous avons la chance de faire partie des plus libres! Vous pouvez les interroger, chacun d'eux vous dira que je ne suis qu'un personnage associable et hautain, mais chacun vous dira aussi qu'ils ne me sont pas moins fidèles pour autant car malgré mon absence de politesse, ils savent qu'ici ils sont des hommes libres ! Cependant, si l'un d'entre eux et maintenant l'un d'entre vous, vient � penser qu'il pourrait les mener mieux que je ne le fais, qu'il sache qu'il peut s'avancer � tout moment, je promet de l'écouter, pas de le laisser vivre par la suite, mais ainsi j'espère éviter toute trahison, car la seule vue d'un traitre et d'un hypocrite nous rend malades tous autant que nous sommes. Il eut un léger sourire. L'un d'entre vous a-t-il une objection � l'encontre de ce mode de vie ? Si oui, qu'il la ferme, retourne � quai, il n'est pas encore l'un des nôtres et n'a donc par conséquent pas le droit � la parole sans que je ne l'y est autorisé ! - Nous nous accommoderons tant bien que mal de vos surnoms pour vos hommes, mais vous ravalerez vos adjectifs péjoratifs quand mes hommes se seront mis au travail. Vous ne regretterez de les avoir engagé ni pour leur manque de discipline, ni pour leur respect � votre égard. A vrai dire, vous ne regretterez pas du tout de les avoir engagé. Serait-il possible � présent de faire le tour du navire, de signer le registre des matelots et de trouver nos quartier pour y laisser nos affaires? - Mais bien sûr que vous pouvez en faire le tour, vous allez même le faire accompagnés de certaines de nos plus redoutables armes!"
On lui apporta une dizaines de balais et des serpillères. Tous les hommes de Dorian se mirent � rire aux éclats. Et Dorian enchaina sur un ton plutôt fier :
- "Mais puisque que nous n'en avons pas assez, le reste s'affairera � la couture des voiles, en tant qu'anciens baleiniers vous n'avez sûrement pas besoin d'apprendre cela!"
Je regardais l'homme avec étonnement, puis je lui dis:
- "Eh bien, je trouve que ce navire est plutôt propre. Mais peut-être monsieur le capitaine est-il allergique � la moindre poussière? A moins que vous ne soyez pas un capitaine pirate mais un corsaire anglais!"
Cette fois, mes hommes se mirent à rire à leur tour.
- "Nous nous occuperont des voiles... - Amusant, je vous le concède, mais pas autant que le spectacle qui pourrait avoir lieu s'il nous venait de prévenir les corsaires anglais que vous semblez si peu apprécier, et que par accident ils apprennent que vous êtes ici, mais bien sûr ce n'est qu'une idée ! Mais tu semble avoir beaucoup de respect pour tes hommes. Mais tant que je ne serais pas sûr qu'ils en aient autant pour moi et chacun de mes hommes, le pont ne sera pas assez propre ! D'ici l� tu as le choix soit tu te plies � des règles humiliantes durant quelques jours, soit tu restes ici, � attendre un autre capitaine qui souhaite engager un capitaine et son équipage au complet sur son navire alors qu'il ne les connait pas ! - Drôle de remerciement pour vous avoir sauvé la vie, peut-être que si moi et mes hommes nous plions � vos règles "humiliantes", nous n'aurons peut-être plus le coeur � vous sauver la vie... Qui sait? - Eh oui, qui sait ? Votre réponse capitaine ? - Soit! Nous nettoierons votre fichu pont. Et nous recoudrons vos voiles, mais bientôt, ce sont vos hommes qui nettoieront le pont, car tellement vous aurez de belles voiles, vous ne les laisserez plus entre les mains de pareils sac � gnôles! répondis-je en montre les hommes de Dorian avec humour."
Une bouteille vola et atterri au milieu des baleiniers :
- "On n'est plus les seuls sacs � gnôle maintenant ! cria Kutter le jeune mousse du Neverland."
Tous les hommes se mirent à rire.
- "Bien heureux que vous l'acceptiez, encore une remarque amusante dont vous souhaitez nous faire profiter ? Ou pensez vous que nous pouvons songer a appareiller ? - Ah si, j'allais oublier. Nos pistolets n'étaient pas chargés � la taverne, quand on est intervenu. Haha! Mais mon harpon était affuté, lui! A présent, nous pouvons y aller. Mais où allons nous au juste? - Monserrat bien sûr ! J'ai l� bas quelques affaires � régler ! Une ville sublime! Par ici on la surnomme le joya� de feu, rapport a sa richesse et son ancien volcanisme ! Mais puisque non pouvons partir, CHACUN SON POSTE TAS DE MANCHOTS PESTIFERES, HISSEZ LA GRAND VOILE ET LE VENT NOUS SOIT BON! Se tournant vers moi. Espérons qu'il le soit aussi en ce qui est de nous deux !"
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