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« Répondre #15 le: 01 Avril 2008 à 20:11:03 » |
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L'équipage regardait la flûte ralentir. Les moucheurs tiraient, nettoyant le tillac des hollandais. - Paré à virer à babord ! Paré pour l'abordage ! hurla le second. - Non ! Profitons qu'ils soient immobilisé pour en stopper d'autre ! Jéricho fonca sur le gaillard avant. Il déplia sa longue vue et observa le brick. Celui-ci tira de la poupe et 2 boulets ramés vinrent déchirer le petit perroquet. Le Black Shark gagnait du terrain sur le brick, plus lourd, moins voilé. - La barre à 5° tribord ! Canon de chasse paré ! Feu ! Les canons de chasse firent feu et la brigantine du brick présentait 2 trous, tandis que le pavillon hollandais était tombé � la mer.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:58:48 par Black »
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« Répondre #16 le: 02 Avril 2008 à 15:24:30 » |
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Le Black Shark gagnait du terrain. Jéricho s'apretait à passait à tribord de son ennemi. - Officier canonnier ?! - Oui capitaine ?! - Les pièce babord sont-elles prêtent en boulets ramés ?! Oui ! - Parfait. La barre à 5° tribord ! Jéricho descendis du gaillard et alla voir son second. - On va renouveller l'opération. Où en est-on ? - Trois boulets on percé le bastingage et fait 2 blessé, et un autre � touché la coque. - Merci. Jéricho descendis dans l'entrepont. - Rolland, paré à démater. Barre à 5° babord ! - A vos ordres ! - Barre 5° babord ! répéta le timonier. Black Passa sa tête par un sabord. Quand la trajectoire du Black Shark et celle du brick hollandais était parallèle, Jéricho fit rétablir le cap. - La barre à 0° ! Canonnier babord paré à faire feu. Le Black Sharkratrappa rapidement le brick. Quand les deux navires furent bord � bord séparé par 300 yard... - FEU ! - Tir de dématage ! Feu ! Les canonniers visèrent les mât, mais le brick manoeuvra et vira � babord. Ainsi, il serra le vent tribord amurres. Le tir du Black Shark ne coupa que la bôme et déchira les huniers.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:59:05 par Black »
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« Répondre #17 le: 02 Avril 2008 à 17:43:52 » |
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Jéricho constata que le brick tenta de fuir par babord. - Ils virent de bord ! Barre à 40° babord, brassez les vergues et choquez les ecoutes ! - Barre à babord toutes ! - Vous avez entendu ? Aux bras de vergues et aux écoutes ! Brassez et serrez-moi tous ça ! Le Black Shark vira et continua de poursuivre le brick, malgrès tous ralenti. La nouvelle allure du Black Shark, identique � celle du brick, ralenti le navire, malgré que celui-ci gagnait peu � peu sur le brick. Jéricho remonta sur le tillac et observa le brick. - Nous avons affaire au MacZélande. Il � perdu sa brigantine et ses voiles sont endomagé. ous allons lui passé par babord et tenté de le démâter, barre 20° babord. - A vos ordres capitaine. Barre 20° babord ! Comme le Black Shark virait, celui-ci se placait peu � peu vent de travers tribord amurres. Cel� le fit un peu accélérer, masi le brick sentis la manoeuvre et vira � tribord, profitant de son élant pour serré le vent babord amurres. - Toi tu m'emmerde ! Batterie tribord feu à volonté ! La manoeuvre du brick ne lui permit que de s'éloigner du Black Shark. Cependant il se trouva par tribord du Black Shark, exposant son étambot. Les canonniers firent feu sur leur cible � 180 yards. Selon les indications du canonnier et du maître canonnier, les boulets quitèrent leurs canons et virent hacher menu les voiles du brick, démâtant au passage l'artimon, le grand perroquet et la misaine. Quasiment stoppé, le brick était une cible iédale pour un abordage.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:59:25 par Black »
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« Répondre #18 le: 04 Avril 2008 à 19:52:44 » |
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- Capitaine, la goélette et le cotre fui ! Le cotre s'est placé vent arrière et la goélette serre le vent ! hurla Achille. - Laissons les filer, les plus gros sont à nous. Timonier amène nous par tibord de la flûte ! - A vos ordres ! répondit Jack. Le Black Shark vira � babord. Jéricho ordonna de chargé les canons en mitraille et demanda un porte-voix. - Est ce que quelqu'un sur ce navire parle hollandais ? - Moi capitaine. La jeune chinoise récemment recruté se présenta devant le capitaine. - Parfait. Prend ça. Tu leur cri ce que je te dis, compris ? - Oui. - Parfait. Le Black Shark avança vers la flûte immobilisé. Quand les deux navire furent � porté de voix... - Larguez les hunier et les focs ! Yumi, � toi. Rendez-vous où je serai contraint de vous aborder et de vous envoyer une volée de mitraille. Je vous laisse jusqu'a ce que nous arrivions sur vous. Yumi cria la sommation aux hollandais. Le Black Shark avanca lentement vers sa proie. Jéricho observait la flûte. Quand le Black Shark fut presque sur la flûte, les sabord de celle-ci se fermèrent, le pavillon des Provinces-Unis fut descendus et un pavillon blanc fut huissé. L'équipage du Black Shark sotta de joie devant cette prise.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:59:44 par Black »
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« Répondre #19 le: 05 Avril 2008 à 14:15:59 » |
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Le Black Shark se rengea le long de la flûte. - Mettez en panne ! 100 hommes avec moi ! Jéricho sotta sue le navire. Les hollandais s'étaient réunis sur le pont et avait posé leur main sur la tête. - Ils sont au moins 70. déclara Achille à Jéricho. - Oui. Tu reste ici avec 100 gars. Les autres retournez à bord. - A vos ordres. Achille selectionna 100 hommes, et ils commencèrent ainsi � réunir les hollandais. Pendant ce temps, Le Black Shark était repartis.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 13:00:06 par Black »
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« Répondre #20 le: 05 Avril 2008 à 14:29:15 » |
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Le Black Shark fonca sur le bick. Jéricho demanda � la jeune chinoise de répéter le message de sommation. Jéricho observait le brick. Avec orgeuille, les hollandais hissèrent un pavillon blanc en train de brûlern tandis qu'il montraient leurs armes. Jéricho cria � ses hommes. - Messieurs, nous avons fait notre possible, mais ces hommes refuse de ce rendre. Matelots et canonnier de babord, paré � l'abordage ! Batterie tribord paré � faire feu. Le Black Shark fonca. Quand les 2 navires furent bord � bord, l'un contre l'autre, les moucheurs du Black Shark décimèrent l'équipage du brick. - Feu ! Les 2 navires firent feu. La volée de mitraille du Black Shark envoya au paradis beaucoup de hollandais. Les moucheurs continuaient de tirer. Les hollandais survivant, caché derrière les bastingage, tirèrent sur le Black Shark. - Mettez le navire en panne ! paré à l'abordage !
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 13:22:41 par Black »
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« Répondre #22 le: 05 Avril 2008 à 18:42:44 » |
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Sur le brick, l'équipage soufflait. L'abordage fut rapide et violent. - Capitaine, regardez la flûte ! s'écria Carl Jéricho déplia sa logue-vue. Achille agitais 2 petits pavillons, un dans chaque main. - N... A... V...I...R...E...S...E...C...R...I...S...E. Ils ont sécurisé le navire. - Il a du confisquer toutes leurs armes et les enchainer avant qu'il ne se révolte. déclara Sabrina. - Je pense. On le fait à chaque fois. Quartier-maître ! - Capitaine ? - Envoyé ce message au second : Brick pris. Remorquons la flûte bers vous. - O...U...et S. Voilà. - Bien. Remontez tous les blessé, hollandais y compris sur le Black Shark. A l'infirmerie, vite. L'équipage s'activa. Les hommes transportèrent leur compagnons ou leurs ennemi sur le Black Shark, où Enrique attendait de s'occuper de blesser. En quelque minutes, tous le monde était � bord. - Mettez les chaloupes à l'eau et remorquez ce navire ! - A vos ordres ! répondis Hans. Les chaloupes à la mer ! 6 Hommes par chaloupes ! La manoeuvre s'éxécuta. Achille fit rapprocher la flûte, et les navires hollandais furent rassemblés sur chaque bord du Black Shark.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 13:23:13 par Black »
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« Répondre #23 le: 05 Avril 2008 à 19:00:27 » |
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Les blessé � l'infirmerie, on s'occupa du reste. Certain s'occupait des morts. Les prisonnier hollandais s'occupaient de coudre leurs mort dans leurs branle. Pendant ce temps, on s'occupa de récupérer la marchandise sur la flûte. - Nous avons fouillé la flûte capitaine, informat Hayes, on � trouvé � bord des vivres, du bois, de l'eau, du rhum, du tissus. Beaucoup de poudre et de munition, 5 canons terrestres. - Pas d'or, d'argent ou autre chose comme ça ? - Non. Ce genre de navire ne transporte que du matériel militaire. Le brick doit en avoir lui. - J'espère. Fouillez le après avoir transféré la cargaison de la flûte. - Compris. Le transbordement 2 heures. Sur le brick, on trouva des pièces d'or, d'argents, du poivre et du sucre. On tranféra ces marchandises sur le Black Shark. Vers 16h, on pensait � repartir. - Que fait-on des deux navires hollandais, capitaine ? - On ne peu pas les remorquer. Placer les surplus de poudre sur les navires et faite les sauter. - Compris. Le Black Shark s'éloigna. 4 hommes étaient resté sur chaque navire avec une chaloupe. Les hommes avaient ouvert 5 barils de poudre sur chaque navire. Après avoir fait une mèche, les hommes l'allumèrent et quittèrent le navire. Quand ils eurent rejoind le Black Shark, les 2 navires hollandais explosèrent de l'avant. L'avant brisé, ils commencèrent � sombrer.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 13:23:31 par Black »
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« Répondre #24 le: 06 Avril 2008 à 12:39:00 » |
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Le Black Shark avait repris son cap. La coque montrait 6 brèche au niveau de l'entrepont, et 5 dans le bastingage. Les voiles avaient été épargné. Enrique comptabilisa 34 victimes, 29 blessés et 7 morts. Les 62 prisonniers hollandais avaient été enfermé � fond de cale. Suite � l'abordage du brick, le Black Shark soigna 27 hollandais. Le combats terminé, la vie repris son train-train quotidien. Achille et son second quart avait pris en main la manoeuvre du navire. Le Black Shark continua de filer vers l'Europe, porté par les courant et un vents de travers.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 13:24:36 par Black »
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« Répondre #25 le: 07 Avril 2008 à 15:10:20 » |
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(lundi 27 mars 1707)
Il était vers 8h15 du matin. Le vent avait faibli et le Black Shark courrait maintenant � 7 noeuds. Hayes était de quart. les hors-quart se remetait du combat de la veille. Sur les 29 blessés, 2 avaient été déclarés apte au service par le médecin. Jéricho, qui avait laissé sa cabine � Mr Pol, dormait dans son branle dans la salle � manger. Enrique entra. - Capitaine, reveillez-vous. Jéricho releva la tête en ronchonant. - Quoi ? - Le second, Otto von Graff. Il veut vous voir. - Bien, j'arrive. - D'accord. Jéricho s'habilla et descendis dans l'isoloir. Il y avait plusieurs blessé. Enrique s'occupait d'un blessé. En voyant Jéricho, il montra le second du doigt. Jéricho alla voir. - Otto ? - Kapitan. - Vous vouliez me voir. - Oui. Je voudrai... m'exuser de ce que j'ai fait dans le passé. - Cela n'est pas nécessaire. Vous avez été un bon second. - Merci. - Vous allez vous en tirer. - Vous... pensez ? Non... Je ne me fait pas... d'idée. Ma blessure est trop profonde... les fièvre on raison... de moi. Otto parlait faiblement, sofflant beaucoup. Jéricho ne savait pas quoi répondre. Enrique lui avait dit que le second ne survivrai pas, mais il ne voulait pas l'enfoncer dans le désespoire. - Vous êtes entre de bonne main. Vous serez vites sur pied. - Ca fait... longtemps qu'on me le dit. Comment va votre.... fieul ? - Elle va bien. - J'en suis... ravi. Une vie pour une vie. Ma dette est payé. - Quand vous nous poursuiviez en mer du nord, lors de la dernière guerre, vous ne faisiez que votre devoir. - Oui. Mais venir ici après cela... quand je vois pouquoi vous faites cela... je m'en veux. - Laissez cela. C'est erminé maintenant. - Oui. C'est fini. Pensez-vous que... Black m'aurai pardonné ? - Sans aucun doute. - Maintenant... Black le Libérateur... c'est vous. Vous avez un... très noble... but. N'abandoné pas. Continuez... pour Black... et pour moi. - Je vous le promet. Otto n'eu pas le temps d'entendre Jéricho. Celui-ci venait de mourrir suite � une blessure qui s'est infecté. Enrique avait écouté sans intervenir. Jéricho se tourna vers lui. - C'était oune bueno ombre. - Oui. Qu'il repose en paix.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 13:24:53 par Black »
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« Répondre #26 le: 07 Avril 2008 à 15:29:54 » |
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Léquipage avait été réunis sur le pont. La cloche sonnait � un rythme lent, un rythme mortuaire. En plus des 7 mort de la veille, on célèbrerai celle de Otto. Jéricho n'ayant pas de bible, il fit une prière approvisé. - Notre père qui étes aux cieux, que votre volonté soit faites, que votre reigne vienne, sur mer comme sur terre. Amen. Les décédès étant cité ci-après. Michel Delope, matelot. Yvan Juste, matelots. Anna Delofre, gabier. Mathieu Ratus, chef de pièce. Igor Kavazanasky, matelot. Jean Poil, servant de pièce. Joss de Hass, gabier. Otto Von Graff, officier en second. Nous rendons aux abysses les corps de nos compagnon mort au combat pour la liberté d'autrui. Que Dieu les acceuil près de lui et leur offre le bonheur et la paix éternel. Amen. Tous le monde � bord retira sa coiffe, et les morts furent envoyé � la mer, cousu dans leur branle.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 13:25:13 par Black »
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« Répondre #27 le: 07 Avril 2008 à 16:15:55 » |
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Jéricho ne laissa pas partir son équipage et organisa avec le quartier-maître les élection d'un nouveau second. - Le second étant un hommes assurant le lien avec l'équipage, il est normal que vous l'élisiez. Cependant il est l'assistant direct du capitaine. Autrement dit choisisez bien votre nouveau second. Les candidats � ce poste son prié de se présenter. Plusieurs hommes se présentèrent. Achille, Hans, Yann et Hayes. Les élections furent serrées mais, Jack put annoncer les résultats. - Après l'ouverture de l'urne, les résultats sont les suivantes : Yann avec 66 voix, Hayes avec 71 voix, Hans avec 76 voix et Achille avec 80 voix. Le nouveau second se nomme donc Achille Parcker. Des applaudissements se firent entendre. Jéricho avait voté pour Achille. Il savait que celui-ci serait un très bon élément, autant pour son expérience que pour son charisme, et son courage. On fit de nouvelle élection pour élir un nouvel officier d'interim. Ce poste étant plus pour des officiers débutant, ce fut Sabrina qui fut choisis, � 1 voix de plus que Hans, celle de Jéricho.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 13:25:30 par Black »
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« Répondre #28 le: 08 Avril 2008 à 12:27:41 » |
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(mardi 28 mars 1707)
Le lendemain matin, fut comme tous les matin depuis le départ de Guadeloupe. Frai, gris avec de la houle. Il était aux alentour de 7h et le 4ème quart assuré la maintenance. - Nous avons du passé les 30° nord dans la nuit, Rolland. - On était à combien hier ? - 29° nord. On devrai être à 31,32° à midi. - Bien ça. On est où en gros ? - A mi-chemin entre les petites antilles et les îles Açores. - On fera quoi là-bas ? - On les contournera par le nord. J'ai pas envis de ramener du portugais en France. - Je pense qu'ils ne prendraient pas la peine de nous suivre. Au fait, on court � 7 noeud en serrant le vent par babord amurres. - On a les alizé dans la tronche. - On ne pourrait pas faire pleine est jusqu'a la côte africaine et remonter vers le nord ensuite ? - Et croiser tout un tas de hollandais et portugais ? Hors de question. - Notre passagé s'impassiente. - Il mefait chier celui-là. Le vent à faibli cette nuit. - Oui. J'ai bordé les voiles à fond pour garder le plus de vitesse. - Parfait. - Encore 2 heures à me les cailler. On aurai du rester aux Caraïbes. - La guerre faisant rage en Europe, ils nous aurais amené là-bas de toutes façon. - Excusez-moi capitaine. Rolland descendis sur le tillac et s'approcha d'un canon. - Où est le chef de pièce du 104 ? Un jeune hommes se présenta. Son canon était mal arrimé. Rolland lui passa un savon sous les rires de ces compagnons.
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« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 13:26:48 par Black »
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« Répondre #29 le: 08 Avril 2008 à 14:33:34 » |
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Plus loin dans les parages, � la limite visuelle que l’on pourrait avoir dans ces conditions de temps couvert…
_Voile par le travers bâbord ! Sur la frégate anglaise, on se précipite de ce côté pour tenter de voir cette voile, que seule la vigie a crue apercevoir, perdue sur l’horizon qu’une houle déforme � souhait empêchant de voir correctement du tillac. _Vous voyez quelque chose ? _Non rien. C’est trop loin et ça bouge de trop pour voir � la longue vue. Répond le capitaine Gordon à son second. Hey toi la vigie ! Tu la vois encore cette voile, ou c’est tes hallucinations qui nous jouent encore des tours ? _Non, je ne la vois plus. Mais je vous jure que je n’ai pas d’hallucination et que j’ai bien vu cette voile ! _Ca va, ça va ! Lui répond Gordon d’un air désabusé. _Que fait-on ? Lui demande le second. _On poursuit notre route. _Il y a des convois � nous dans le secteur. Peut-être que c’est un corsaire ennemi cherchant une proie ? On devrait quand même aller voir ! _Non. Le temps que l’on y arrive cela prendra des heures, de plus le ciel ne va pas en s’améliorant. Il n’y a plus de voile, soit il est déj� loin, soit il n’y a rien � voir. _On est au portant et on le restera, je pense que … _Ici c’est moi qui pense et… A cet instant le correspondant de guerre, envoyé par Londres pour rendre des comptes � la couronne, s’approche furtivement puis s’adresse au capitaine qui sursaute de confusion. _Alors capitaine ? Allons-nous vérifier les hallucinations de notre vigie ? Ou bien allons-nous tranquillement continuer notre route vers Antigua ? N’oubliez pas que Londres a investi beaucoup dans cette chasse aux pirates et qu’il serait temps de vérifier si ce bateau, d’un genre nouveau, est � la hauteur de ce qu’on lui demande. Je crois aussi savoir que c’est votre premier poste de commandement depuis votre défaite contre le pirate Taranis, je me trompe ? _Taranis est mort* ! Et ce n’était pas une défaite ! _Un amiral tué, deux navires hors d’usages et deux autres coulés… Si vous n’appelez pas ça une défaite… Enfin bon. _De toute façon j’allais donner les ordres pour aller voir. _Et bien faites donc mon ami ! Faites donner les ordres, Londres vous sera reconnaissant ! Sans répondre à son interlocuteur Gordon donne l’ordre de virer à son second. _Faites route au 190 ! _A vos ordres Sir !
*Voir « Le grand bleu ».
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Tant qu'à faire, que de faire, autant bien faire.
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