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« le: 20 Avril 2008 à 22:43:31 » |
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"Jolio Terranez !"
Je me retournais pour constater que le capitán était revenu de sa visite avec el gobernador de Maracaïbo, il tenait en main une missive qu'il me montrait. Pietro Moranez, allant sur ses 27 ans était déj� un homme d'expérience, il était charismatique et sa prestance lui avait permis de se faire aujourd'hui le chouchou des gouverneurs espagnols.
"Pietro Moranez, mi capitán ?
- Suis moi dans ma cabina, tu vas lire ça !
- Notre nouvel ordre du jour ?
- Et de la nuit ... pour les deux semaines � venir."
Intrigué, je le suivis dans sa cabine et prit une chaise près de son bureau. Il déplia la missive, ainsi qu'une carte de la région. Il prit également le journal de bord du navire et sous mes notes y écrivit en une phrase le contenu de la missive.
"El Gobernador nous envoie � la recherche d'un français qui aurait pillé une cargaison d'argent en provenance d'España, me dit-il en continuant de faire glisser sa plume sur le journal, le navire que nous recherchons serait une frégate: "Le Roseau". On l'aurait apperçut la dernière fois aux abords de Léogane. Nous levons l'ancre ce soir, les hommes sont prêts ?
- Pepe et Bernado sont en train de recruter � la taberna, la poudre devrait être amenée d'ici deux heures, nous seront prêt alors ..."
C'est ainsi que tout commença. El Halcon Negro, notre Manowar, prit la route de Leogane dès le soir venu. Le voyage se passa sans incident, mais dans la région de Leogane, la nervosité monta chez le capitaine.
"Idiotas de francés !
- Pietro Moranez, mi capitán ?
- Les francés nous cherchent, ils veulent ma peau.
- Capitán, vous allez bien ?"
Il me tendit un mandat d'arrêt � son encontre signé par le gouverneur de port au prince et par el rey Louis XVI lui-même.
"Rodrigo a trouvé cette missive sur les restes du lougre français qui dérivait hier.
- Je pense que les francés n'ont pas appréciés notre dernière visite � port-au-prince, dis je.
- Compadre, te rend tu compte de la dangerosité de notre position dès lors ?
- Nous n'avons encore croisé aucun navire !
- Il suffit d'un seul pour que el gobernador de Leogane nous envoie la marina.
- On abandonne la poursuite ?
- Réunit l'équipage sur le pont, nous allons avisé.
- Vite, le brouillard se lève.
C'est une fois l'équipage réunit, qu'il a surgit de la brume...
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