Mer du Nord

[Black]

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Premier jour en Mer du Nord

Le Black Shark marchait bien. Le vent était plutôt favorable, un vent de travers babord ammures, poussant la frégate française �  8 noeuds. Cel�  faisait une demi-heure que le Black Shark avait pris la mer et quitté Dunkerque. Hayes, le bosco, était de quart et supervisait les manoeuvres. Actuellement, les matelot de son quart était plus occupé �  souffler un instant ou �  nettoyer le navire, les voiles étant toutes hissé, la mer étant calme. Mais malgrés tous, de temps �  autre, il falait border les voiles, parce que avec le temps, les écoutes se déserré peu �  peu.

- Bon, allez les gars, on va reserrer les écoutes ! Alors au boulot ! Et toi frotte au lieu de rêver. ordonna Hayes à un matelot occuper à nettoyer le tillac.

Les matelots s'activèrent. Pendant ce temps, Anne et les gabiers de quart vérifiait les voiles et les manoeuvres, pour éviter les riques de ruptures ou les pertes d'efficassité. En bref, le train train quotidient sur un navire.

Le Black Shark était �  présent  �  hauteur de Douvre, il était pratiquement 17h. Autement dit, il était �  la sortie de la Manche vers la Mer du Nord. C'est de l�  qu'arrivait tous les navires hollandais en provenance des Antilles ou d'Extrême-Orient, de retour dans leur pays. Cependant, la zones était également surveillé par des navire de guerre anglais, afin de protéger les convoi hollandais et d'empêcher les corsaires en provenance de Calais ou Dunkerque de faire trop de dégât. Et justement.

- Et en bas ! Voile à babord à moyenne distance !

Hayes sortis sa longue-vue et fixa la voile repéré, alors que les marins avait tourné la tête.

- Qu'est ce que c'est monsieur Hayes ? demanda un jeune mousse.
- Un brick-goélette, ou brigantin, anglais. répondis le bosco.
- Un navire marchand ?
- je ne pense pas. Si s'étati un marchand il serait plus chargé, et je le trouve bien légé et rapide pour un marchand en retour des Antilles.
- Alors c'est un rafiot de la Marine Royal Britannique.
- Je pense. De toutes façon les navires marchands anglais accote en Angleterre par la côte ouest, �  Bristol ou Liverpool. En tous cas, c'est une proie. Vous savez ce qu'il nous reste �  faire. Allez Frank, �  toi l'honneur.
- Bien monsieur, merci monsieur.

Le mousse sonna la cloche et Hayes cria. Tous le monde s'activa. Les servant se précipitèrent �  leur pièce, les matelots se rassemblèrent sur le tillac et les gabiers montaient dans le gréement. Jéricho avait déj�  rejoins Hayes et pris les directive pour le combat.  

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Jéricho sortis sa longue-vue et observa le brigantin anglais depuis le gaillard arrière. Secondé par Achille, il réfléchie.

- Voyons... nous vogons vent de travers babord amurre et lui nous arrive dessus. Donc, il navigue vent arrière.
- Si on vire pour l'affronter, on se trouve bout au vent. grogna Achille. Il serait plus judicieux se mettre vent arrière et de le laisser nous rattraper.
- Mais ainsi il nous serainguerai par l'arrière. Mais si on lui fonce dessus en serrant le vent tribord amurre, on se raprochera plus rapidement et on n'aura qu'a virer, se placer vent de travers tribord amurre et lui massacrer l'étrave.
- Mouais, mais il est supposer être moins puissant et moins résistant que nous. A mon avis si on sert le vent tribord amurres, il se placera en largue babord amurre, pour gagner l'avantage du vent.
- Sur qu'il évitera nos tir, il va profiter d'avoir le dessus du vent pour nous tirer dessus sans qu'on soit capable de riposter.

Jéricho sortis de sa poche une plaque de verre avec des graduations dessus. Ce cadran, fabriqué par Carl, contient des mesure permetant de calculer l'angle entre le niveau de la mer et le haut du mât de la cible, depuis le Black Shark. Ainsi, on pouvait connaître la distance de la cible*.

- Il est à environ 3 milles.
- Il est un peu plus en avant de nous, si on vire par tribord on serra trop décalé.
- Alors on vire par babord. Prépare-toi.
- A vos ordres.

En virant par babord, le Black Shark se trouvera un moment bout au vent. Hors, avec 3 mât gréé avec des voile carrés, le navire serait stoper net. Pour pouvoir virer, le Black Shark doit prendre un maximum de vitesse, commencer �  virer et carguer toutes les voiles au moment d'être bout au vent.
Achille envoya au travail tous les gabiers. Hans répartit ses matelots pour agir le plus rapidement possible sur les écoutes. Les gabiers et Yann était tous parer �  carguer les voiles.

- La barre à 10° babord.
- Barre à babord capitaine.

Le Black Shark commenca à virer.

- Bordez les voiles ! Serrez-moi ces écoutes bandes de larves ! hurla Achille.
- Courage les gars, on va y arriver ! cria Hans à ses matelots.

Achille avait le regard fixé sur le pavillon. Le Black Shark serai bientôt bout au vent.

- Larguez-les voiles ! Carguez-les fissa ! Bougez vos cul ! Remuez-vous et sortez-vous les tripes !ordonna Achille.
- Larguez les voiles matelots ! Défaîtes-moi ces écoutes rapidement mais calmement ! Conseilla Hans à ses matelots.
- Tous les gabiers ! Go ! cria Yann aux gabiers.

Rapidement, les voiles noires du Black Shark se carguères. Au contraire de les ferler les voiles, les gabiers n'arrimèrent pas la voile �  sa vergue. Le Black Shark vira. Le pavillon indiqua que le Black Shark était bout au vent. Le navire ralentissait, mais réussis �  se placer vent de travers tribord amurre.

- La barre à 0 !
- Barre à 0 capitaine !
Hissez les voiles ! Bordez-les à fond ! Brassez les vergues ! Et que ça saute ! hurla Achille.

Les voiles noires du Black Shark se hissèrent de nouveau. Les focs permettaient �  la frégate de garder une bonne allures. Pendant ce temps, le brigantin avait gardé son cap et n'était plus qu'a 2 milles par tibord avant.  

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Les deux navires continuaient leur course. Quand ils furent �  moin d'un mille l'un de l'autre, le brigantin vira rapidement sur tribord. Pousser par un vent favorable, il coupa la route au Black Shark. Cependant, le Black Shark avait virer �  babord, afin d'éviter un coup dans l'étrave. Le brigantin fit feu. Huit boulet foncèrent sur le Black Shark. La plupart reboudirent sur la muraille, mais l'un passa par un sabord de l'entrepont et vînt s'écraser sur un la pièce. Le canon, tordus et le chassis dévier de son axe, la pièce était inutilisable.

 Le Black Shark continua de virer �  babord, tandis que le brigantin anglais continuait aussi de virer �  tribord, pour serrer le vent par tribord amurre. Quand le Black Shark se trouva en petit largue, l'anglais fut parfaitement placé pour prendre une volée.

- Feu.
- Feu ! cria Achille
- FEU ! FEU A VOLONTE ! hurla Rolland.

Les 19 pièces de la tribordais firent feu, tirant �  boulet simple. Situé �  près de 750 yard (785 mètre), la muraille babord et l'étambot du brigantin anglais prirent de sacré coup. Quelque boulet ravagèrent le gaillard arrière, après avoir émietté les vitre, tandis que d'autre boulet percèrent la muraille et le bastingage, détruisant quelque canons, et tuant quelques homme.

- Bravos les enfants ! Rechargez vos pièces en vitesse, allez ! ordonna Rolland depuis l'entrepont.

Le Black Shark vira à tribord pour se placer à son tour au plus près serré.  

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Les deux combattants marchaient tous les deux �  6 noeuds. Les voiles fortement bordées, le brigantin anglais tentais de se débarasser de son encombrant poursuivant, le Black Shark. Le Black Shark remontait lentement sur le brigantin. Depuis la dunette, Jéricho pu lire le nom du navire anglais, le HMS Sailing. A ce moment, l'anglais vira brutalement �  babord. Passant devant le Black Shark, il tira une babordais de boulet ramé qui vint déchrirer les voiles noires du navire franco-pirate. Le brigantin resta perpendiculaire au Black Shark. Quand ce dernier passa derrière...

- FEU ! Massacrez l'étambot de ces bouffeurs de porridge !

Les boulets du Black Shark déchiquetèrent l'étambot du HMS Sailing. Le safran fut détruit rendant la barre inutilisable, tandis qu'une importante voie d'eau était apparus. Le brigantin anglais commença �  s'énfoncer par la poupe. Les marins de sa Majesté abandonnaient le navire, mettant le plus vite possible les chaloupes �  la mer. Le Black Shark continuait sa course, regardant d'un air victorieux les rats anglais quitter le navire. En près de 5 minutes, le HMS Sailing sombrait par la poupe, ne laissant plus dépasser que le mât de beaupré. Les anglais avaient tous de même eu le temps d'évacuer, ne laissant �  bord que les morts. Les quelques blessé avaient été installé dans les chaloupes. Regardant leur navire sombrer et le Black Shark s'éloigner, les anglais ramèrent afin de retourner en Angleterre.  

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Le Black Shark s'éloigna. Jéricho regarda le navire anglais finir de sombrer, quand Achille l'interpella.

- Que fait-on à présent ?
- Sonne la fin de l'alerte. Cap au Nord monsieur Drans.
- Bien capitaine. répondis le quartier-maître en tournant la barre.

Le Black Shark vira pour reprendre son cap d'avant le combat. Jéricho descendis rapidement sur le tillac. Carl vint �  sa rencontre.

- Capitaine, j'ai fait un tour du bâtiment, �  part quelque coup par-si par-la, la coque �  tenu le coup.
- Bien. Beaucoup de boulot ?
- Non, j'ai juste �  réparer les fissure, le bois �  été enfoncé et fissuré mais par transpercé.
- Parfait. Vois avec le chef de quart si tu à besoin d'homme.
- Bien Jéri.

Carl s'éloigna et Jéricho se dirigea vers le gaillard arrière, mais il n'eu �  peine le temps de faire deux mètres que la porte s'ouvrit, laissant sortir Enrique et un homme en béquille, avec un gros bandage au pied gauche.

- Voilà amigo, maintenat il té faut dou répos.
- Merci toubib. répondis le blessé.
- Jéricho, tou viens por el rapport ?
- Oui Enrique, alors ?
- Aucune perte. A par ce blessé tous le monde va bien.
- Qu'est ce qu'il a ?
- Le boulet qui est entrée par le sabord �  frappé le canon et loui est tombé sour le pied.
- Ouille ! Ca doit faire mal.
- En effecto, ma vu la blessure ca devait être une gros.
- Je pencherai pour du calibre 18.
- Moi aussi. Bueno, tu à encore besoin de mi ?
- Non, ça ira merci.
- Bueno.

Enrique s'éloigna et monta sur la dunette pour rejoindre Achille.  

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Jéricho rentra dans le gaillard arrière, l� , Sabrina discutait avec Baptiste en buvant un verre de son hebdomadaire bouteille de rhum.

- Bois pas tous Sab, t'en auras une autre seulement lundi prochain.
- T'inquiète pas Jéricho, j'ai pas l'intension de finir bourré.
-, Oui, bien sur, comme la dernière fois.
- Jéricho, on avait conclu un marché.
- Bof, vu l'endroi où est ton père, il aura du mal à nous punir.
- Oui, mais il y a ma mère.
- Lucy ? T'inquiète pas. Elle est partie roupiller. Alors Baptiste, que nous prépares-tu de bon pour ce soir ?
- Et bien, j'avais pensé servir un assortiment de légumes, accompagné de quelque rondelle de saucisson.
- Parfait.
- C'est quoi tes légumes ?
- Des haricots, des carrottes, de la courgette et des patates.
- Vive la patate.
- A propos de patate, on vient d'en collé une bonne à nos amis anglais.
- Ouais, et une grosse même. J'ai adoré comment tu les as appelé. Les bouffeurs de purridge.
- Baah ! C'est dégeulasse le purridge.
- D'accord avec toi. C'est bien un plat pour anglais ça.
- Pas très flatteur pour eux ça.
- C'est sur.
- Qui est de quart ? Achille ?
- Ouais.
- Bon, je retourne en cuisine si je veux que ce soit ...
Branle-bas de combat ! hurla Achille accompagné de la cloche.
- ... prêt.

Tous les trois sortirent sur le pont. Jéricho partis rejoindre Achille tandis que Sabrina et Baptiste rejoingnaient leur poste respectifs.  

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Jéricho monta sur le gaillard arrière trouver Achille.

- Par babord capitaine. annonca Achille en tendant une longue-vue à Jéricho.
Jéricho se mit à observer l'horizon.
- Un bon gros vaisseau de ligne.
- Il navigue en largue. Il va sans doute essayer de nous couper la route.
- Il est loin. Au moins 5 milles. D'ici là on sera loin.
- En effet, il à une meilleur allure mais on est plus rapide.
- Oui. Mais par précotion fait donner toutes la voile et hisse les bonnettes.
- Bien.

Achille donna ses ordres. Les voiles furent bordées et les bonnettes hissées. Le Black Shark prient un peu de vitesse. Au loin, le vaisseau fila pour tenter de rattraper le corsaire français, mais en vain. Quelques heures plus tard, quand la nuit était tombée, seul les lampe du vaisseau était visible. Le Black Shark, camouflé par ses voiles noires et ses volet, filait entierement invisible.  

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Interruption d'une croisière vers l'Angleterre

   Les jours qui suivirent furent lents et sans intêrets. Le temps était devenu gris et la mer grosse. Malgrès celà, le Black Shark continuait de patrouiller.

(jeudi 20 avril 1707)

   Tout était calme sur le Black Shark. Même trop calme. On n'avait pas vu un seul navire depuis le brigantin anglais de lundi dernier. Même pas un petit navire de guerre anglais ou hollandais surveillant la zone, rien, a part des vagues et des nuage gris.
   Ce jeudi, vers 9h du matin, le bosco, Hayes, assurait les dernières minutes de sa maintenance. Malheuresement pour lui...

- Hey ! Mr Hayes ! Là ! Par bâbord ! Un navire ! Si si, je vous jure ! A près de 2 milles !

   L'équipage commença à se réjouir. Hayes se leva et déplia sa longue-vue près du bastingage bâbord.

- Et ben, ce n'est pas trop tôt. On va s'occuper de lui.

   Hayes rengea sa longue-vue et sonna la cloche du Black Shark pour sonner l'alerte. Jéricho se leva de son bureau, enfila son manteau, fixa son baudrier et y accrocha son sabre, puis s'arma de son pistolet qu'il rangea dans une gaine à sa ceinture. Puis il sortis sur le pont.

- Alors, c'est quoi le problème ?
- Une petite flûte par bâbord.
- Couleurs ?
- Ben je sais pas, mais ce serais bien d'aller se renseigner auprès de ce charmant capitaine.
- Ca c'est sur. Bon, ben au boulot. Cap au 280 ! Brassez les vergues et bordez les voiles !

   Les officiers s'occupèrent de superviser les manoeuvres dictées par leur capitaine. Le Black Shark vira à bâbord afin de prendre en chasse cette flûte.  

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   Le Black Shark foncait toutes voiles dehors. Les bonnettes étient hissé, les écoutes bordées et les vergues hissées afin de tendre au maximum les voiles, dans le seul but de rattraper la flûte.

- Hé Achille, regarde un peu à combien on court.
- Ca roule.

   Achille se fit aider par Hans afin de calculer la vitesse, a l'aide d'un lock. Trente seconde après.

- Stop ! annonça Hans à Achille.
- Nom de dieu ! On fil à 10 noeuds ! s'écria Achille.
- Bigre, on trace.
- Fait gaffe à ce que ça casse pas là-haut.
- T'en fais pas Sabrina. Si une voile souffre trop, Anne me le signalera et Yann la ferlera avec ses gabiers.
- Oauis, mais fais gaffe quand même.
- Sabrina, c'est en haut que ça ce passe ! cria Yann, l'officier chef gabier, à Sabrina.
- Je monte boss.

   Sabrina monta rejoindre les gabiers posté sur la vergues de la voile de misaine. Pendant ce temps, Jéricho s'avanca contre le bastingage de proue afin de tirer sa longue-vue et d'observer la flûte.

- Et ben, il a pas mal de marge.
- Bof, ça lui servira pas beaucoup. répliqua Achille. Tu peux voir ses couleurs ?
- Attend un peu, on est tous les deux en largue tribord amure alors... c'est un hollandais. Je le vois �  son pavillon de nationalité.
- T'es sur ? Il a un pavillon de compagnies ?
- Ben écoute, un pavillon avec une bande orange, une blance et une bleue horizontale, c'est pas l'Empire Ottoman.
- Ca je m'en doutait hé babach ! Des Ottomans ici y crèves de froid les mecs. Déj�  que moi je me les caille.
- Bah la chochotte.
- Tu veux mon pied au cul ?!
- Mais je rigole. Sinon je ne vois pas de pavillon de compagnie, ça doit être un marchand indépendant.
- On a pas encore croisé de Danois dans ces mer gelée.
- On ira au pays des Vikings si on a des prisonniers. On les larguera là-bas.
- Où, en Scandinavie ?
- Aux dernière nouvelles, ces terres sont aux mains du Royaume du Danemark, comme le Groenland.
- Ouais, mais il est or de question qu'on aille au Pôle Nord.
- Le Pôle Nord c'est pas le Groenland.
- Tu parle, d'après ce qu'on dit, il y fait encore plus froid qu'ici.
- Si tu veux on va voir.
- Alors là je saute et je rentre à la nage.
- Ok, rentré à Dunkerque, je demande un mission au Groenland.
- Quoi ? Alors l� , je reste �  Dunkerque. T'ira te les geler sans moi. Je tiens �  mes orteils moi ! Je suis pas taré moi ! Je veux pas finir au style esquimau !
- Arrête de râler, je blague.
- Et ben t'as de l'humour a revendre. T'as du faire l'école du rire.
- Ouais, dans ma jeunesse.

   Le Black Shark continua sa course a travers les eaux glacée de la Mer du Nord, poursuivant avec acharnement une pauvre petite flûte hollandaise.  

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   Après une poursuite qui dura deux heures, la flûte fut enfin à porté de tir. Le branle-bas fut rétablis, stoppé auparavant afin de ne pas épuiser inutilement les hommes.

- Paré aux canons de chasses ! Tir de dématage !
- Allez les gars ! Armez les pièces de chasse en boulet à chaîne, et paré à viser la voilure ! ordonna Rolland depuis la grande écoutille.

   Les servants des deux petite couleuvrine placé en chasse n'eurent qu'a mettre les valets et les boulets, ayant placé la gargousse auparavant.

- Ecartez-vous les chefs, je m'occupe de la visée avec Cyril. ordonna Rolland
- A vos ordres monsieur.

   Rolland, l'officier canonnier et Cyril le maître canonnier prirent chacun une couleuvrien, puis à l'aide de leur pouce visèrent la mâture de la flûte.

- Quand tu veux Jéricho ! cria Rolland !
- Feu !

   Rolland et Cyril allumère la lumière de leur pièce avec le boutte feu. En moins d'une seconde, deux explosions retentir en dégageant une nuée de fumée. Jéricho observa les deux tir à la longue-vue.

- Ca a fait quoi ? demanda Achille ?
- Un boulet à démâté leur artimon, l'autre à démolie l'extrémité babord de la grande vergue.
- Jolie !

   Alors que le Black Shark continua de gagner du terrain, deux explosion se firent entendre. Quelque seconde après, deux boulet de calibre assez gros virent transpercé le perroquet de beaupré, avant de venir se coincé dans la muraille. Rolland, placé derrière, vit le bois se plier vers lui, sans pour autant laisser passé le boulet.
   

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   Ralentis, la flûte se faisait rapidement remonter. A l'aide d'un de ses matelot parlant le hollandais, Jéricho fit les sommation au capitaine de la flûte, par porte voix. Pour toute réponse, la flûte retira son pavillon, hissé �  la corne.

- Victoire ! cria l'équipage
- Préparez-vous pour l'abordage ! Timonier, amènent nous par babord.
- Bien capitaine.

   Le Black Shark passa �  bâbord de la flûte. Quand il mit en panne afin d'aborder, l'équipage se tenait paré. Soudain, la flûte hissa de nouveau son pavillon, les sabord s'ouvrirent, et sans que personne ne puisse réagir, les dix canons firent feu sur le Black Shark. Tirant �  la mitraille �  bout portant, un grande quantité de marin s'écroulèrent, tandis que les gabiers se faisaient tirer dessus.

- Moucheur feu à volonté ! Barre à bâbord ! Faîtes moi un rapport des pertes !
- Reprenez vos poste ! Dégagez le tillac ! Les blessés �  l'infirmerie et les morts près du grand mât !  hurla Achille.

   La flûte vira �  tribord et le Black Shark �  bâbord. Jéricho fit virer de Black Shark �  tribord, afin de viser le hollandais.

- Capitaine, on a relevé pour le moment 43 morts et 67 blessés, et c'est pas fini ! annonça Achille
- Ce rat va payer pour ça. Ca lui apprendra à respecter les lois de la guerre. Batterie tribord feu !

   Les pièce de tribord firent feu, crachant une vingtaine boulet ramé. Situé �  près de 300 yards (270 mètre), les voiles du hollandais furent brisé.

- Rechargez bâbord en mitraille !
- Allez les gars, on va leur rendre la pareille �  ces fumiers. Chargez en mitraille et vengez vos compagnons mort pour la liberté et le France ! hurla Rolland.

   Le Black Shark vira �  tribord. Les voile du hollandais étant fortement touché, celui-ci n'avanca que très lentement. Le Black Shark passa par l'arrière de la flûte.

- Feu !
- Feu ! crai Achille.
- Feu à volonté ! Feu ! ordonna Rolland avec force.

   La déflagration fut puissante. La mitraille fonca sur la flûte, fauchant plusieurs homme. Les moucheurs firent feu également, tentant de tuer les têtes importantes. Depuis le Black Shark, on vit plusieur tireur hollandais placé sur le dunette s'écrouler mortellement touché.

- Préparez-vous pour l'abordage !
- Ferlez les huniers et les focs ! Amenez les armes sur le pont ! ordonna Achille.

   Les gabiers s'occupèrent de ferlez les voiles et les matelots de monter sur le ponts, des tonneaux remplis de sabres, des caisse pleine de pistolet, de corne �  poudre, de grenade, ou d'autre arme redoutable.
   Le Black Shark vira. L'équipage était paré. Sabrina avait saisit son sabre et avait pris plusieur grenade. Les grappins furent lancé et le navire stoppa.

- A l'abordage !
- Marins du Black Shark ! Pour la Liberté, la France et nos comapgnons ! Sus aux Pronvinces-Unis ! hurla Achille en sautant sur la flûte, suivit des matelots et des servant de canons !  

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   Le combat sanguinaire fut lancé. Tentant de repousser les français, les hollandais avaient sorti les piques. Plusieurs pirates furent transpercés ou blessés, mais certains purent passer, se protégant avec leur sabre ou hache, ou bien abattant les hollandais avec les pistolets. Les pirates furent tenus en respect quelques instants, mais quand les moucheurs du Black Shark firent feu, la première ligne hollandaise s'effondra et les pirates chargèrent.
   Achille s'élança en hurlant et décapita un hollandais. Puis il para un coup de sabre, donna un violent coup de poing �  son assaillant, avant de lui planter son sabre dans le ventre. Depuis le gaillard arrière, Jéricho observa le combat. Malgrés leur faible nombre, les hollandais se battirent courageusement avec fureur, causant de lourdes pertes.
   Après un quart d'heure de combat, la flûte était prise. Achille monta retrouver Jéricho.

- Le navire est pris, Jéricho.
- Bien joué.
- J'ai ordonné de ramener les blessé �  l'infirmerie, et les mort sur le tillac.
- Des prisonniers ?
- Moins d'une dizaine. Il y en a peut-être d'autre.
- Et nos perte ?
- Environ 20 mort et 30 blessés.
- Bon, occupes-toi de faire ferlez les voiles, moi je vais sur la flûte.
- Bien.

   Jéricho et Achille descendirent de la dunette. Achille donna ses ordres et avec Yann, ils s'occupèrent de la manoeuvre. Jéricho monta sur le bastingage et sauta sur la flûte. Le tillac jonchait de cadavre. Les matelots s'occupait de ramener les mort et les blessés sur le Black Shark. Jéricho alla voir les prisonniers, gardé par hayes et plusieurs moucheurs.

- C'est tous, Hayes ?
- Des valides, oui. Mais il y a sûrement des blessés encore à terre.
- Ramenez à bord les hollandais blessé au sol ! ordonna Jéricho aux matelots.

   Les hollandais furent enfermé dans les cales du Black Shark, et leur blessé furent amené dans l'infirmerie. Jéricho descendis dans la cale et y trouva Hans et Charles, accompagné de plusieur matelot.

- Quoi de beau ici ?
- Principalement des armes et des munitions, mais on a trouvé aussi plusieur sac de riz ainsi que des barils de paprika. répondis Charles, l'écrivain.
- Parfait. Hans, avec Achille occupe toi de tranborder tous ça.
- A vos ordres. Je pille également la Sainte-barbes et leur vivres ?
- Oui.
- Bien.

   Hans remonta afin d'accomplir sa tâche, et Jéricho retourna sur la Black Shark.  

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Une heure plus tard, les officiers s'étaient rassemblé afin de déjeuner. Pendnat ce temps, Sabrina, qui est de quart durant les repas, s'occupait de terminer le transbordement. Mais a l'intérieur du gaillard arrière, la discution était de la plus haute importance.

- Avant de prendre une décision, je voudrai un topo de la part des artisans. Enrique tu commence.
- Yé compté 76 morts et 99 blessés, dont 12 risque d'y rester.
- Sur 300 hommes au départ, il ne nous reste que 125 hommes disponibles.
- La plupart des tué sont des matelots, déclara Hayes, les moucheurs étaient en hauteur et les servants étaient protégé par la muraille, heuresement solide.
- Ce qui limites sérieusement les manoeuvres. Quel est l'état du navire, Hans ?
- Il y a une grosse partis des balles de mitraille encore dans la coque, celle-ci n'on pas percé la coque. De plus Carl a preseque fini de réparer les dégâts de l'autre jours.
- Ok, ici ça va. Et au niveau du gréément ?
- Des trous de mitrailles par si par là, sinon rien de grâve. répondis Yann.
- Bon, avec 125 hommes, on est vulnérable. Je ne vois qu'une solution pour éviter de se faire baiser.
- Dériver à l'est ? demanda Achille.
- Bingo. Si on rentre �  Dunkerque directement, on rencontrera un paquet de rosbeef et de bouffeur de hareng, et ça j'ai pas envis.
- L'est, on part au Danemark. annonça Jack.
- Oui. On en profitera pour recruter, revendre et réparer.
- Je ne pense pas que vous pourez revendre, annonça Charles, votre prise ne sera pas légitimé par les tribunals des prises, et je ne peux pas le faire.
- Ca fait chier mais tans pis. On relachera aussi les prisonniers.
- Compris. Quel port ? demanda Achille.
- Hanstholm. Un port au nord-ouest du Danemark au cap 87. Le port est facile d'accès et nous protégera des ennemi.
- Bien, alors des qu'on pourra partir je prendrai mon quart et le cap 87. Déclara Rolland.  

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Le repas se poursuivit. Alors que Baptiste servait sur la table une bouteille de liqueur, on frappa �  la porte. Jéricho annonça au visiteur qu'il pouvait entrer. La porte s'ouvrit et Sabrina entra dans la salle �  manger.

- Le transbordement est terminé, capitaine.
- Parfait. Fait en sorte que cette sale flûte explose et prend fait route plein est.
- A vos ordre.

Sabrina referma la porte derrière elle. Une fois dehors, elle fit venir quelque matelots.

- Prenez une demi-douzaine de baril de poudre et mettez les dans la cale de la flûte. Ensuite utilisez une manoeuvre pour servir de mêche. Allumez la et revenez.
- Compris.

Les hommes prirent les barils. Ils descendirent dans la cale de la flûte et les posèrent. Un autre matelot revint après avoir découpé une manoeuvre sur la flûte. Ils installèrent la mèche, l'allumèrent et remontèrent sur le Black Shark.

- La poudre devrai exploser d'ici 20 minutes. informa un des matelot.
- Merci. Tous le monde à la manoeuvre ! larguez les amarres ! Hissez et bordez les perroquets !

Sous la gestion de Sabrina, l'activité fit place au calme. Les gabiers grimpèrent dans le gréément afin de déferler les perroquets, d'autre attendaient de pouvoir border les écoutes, et d'autre préparaient le cabestan en vu de hissez les vergues. Les perroquets furent hissé. Le Black Shark quitta lentement le bord de la flûte et le timonier fit virer le navire. Sabrina fit brasser les vergues et hisser les huniers. La frégate française pris la route vers Hanstoholm. Peu de temps après, la flûte explosa et commenca �  sombrer de la proue.  

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Au pays des vikings

(Vendredi 21 avril 1707)

L'après-midi était déj�  très avancé lorsque la vigie hurla une terre en vue. Achille étant se quart, il tira sa longue-vue afin de repérer le port.

- Ca y est les gars, nous voilà en vue des côtes danoises ! cria le second.
- Enfin, on va pouvoir souffler un peu. répondis un matelot.
- Ouais, on a du pognon à dépenser ! s'écria un autre.
- Il parait que les fille du nord sont formidable ! s'exclama un suivant.
- Mmh, je préfère les suèdoises.
- Mignone aussi cette p'tite blondes. Je m'en ferai une volontié.
- Pour pouvoir vous offir ce moment de détente faudrai déj�  qu'on accoste. Beauprince, aller prévenir le capitaine. Les autre préparer vous pour l'atterrissage. ordonna Achille.

Les ordres furent exécuté. Achille s'occupa de l'atterrissage. Le navire approcha des côte, puis �  vitesse réduite, entra dans le port, avant de s'amarrer au quai. Jéricho, qui était monté sur la dunette, donna ses instructions.

- Les hommes de quarts restent à bord, quartier libre pour les autres. Allez, c'est partis.

La passerelle s'abaissa et les marins se précipitèrent �  terre. Jéricho s'adressa aux officiers.

- Passez le reste de l'après-midi à vous amuser, mais je vous ce soir au dîner.

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