Exilé

[Black]

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   L'aube se leva sur le navire de Erwan Torik. Erwan était le frère d'Alexandre Torik, le véritable Black, tué il y a deux ans au nom de la Liberté. Jéricho avait dormis avec ses hommes dans le gaillard avant, mais maintenant, il était sur le gaillard avant et regardait l'océan, tandis qu'a l'est, le solei se levait. Erwan s'approcha de Jéricho.

- Inquiet ?
- Oui. Pour le Black Shark, et pour Sabrina.
- Achille m'a dit qu'elle était partis dans un couvent �  Paris avec ton officier canonnier et ton maître charpentier.
- Sabrina dans un couvent, tu imagine ?
- Je dois avoué que ma chère nièce �  toujours eu quelque problème avec l'autorité, sans compté qu'elle soit aussi croyant que mon frère était esclavgiste.
- C'est ça qui me fait peur.
- Tu sais ce qu'ils vont faire du Black Shark ?
- je n'en sais rien. Sans doute le réquisitionner et le placé sous le commandement de la Royale.
- Sans doute. Comment compte-tu le récupérer ?
- Charles Deblau, mon écrivain et amis, est resté en France et va tenté de prouver mon innocence en démantelant le complot.
- Ca va durer longtemps. Que compte-tu faire à Casablanca ?
- Je comptait partir me réfugier avec mes hommes dans l'Empire Ottoman. Ce pays de flibustier sera un bon refuge. Avec un peu de chance je pourrai acheter un petit navire.
- Et ton équipage ?
- Ce qui sont ici sont les plus fidèles. Mes officiers, mes artisans, les esclaves noirs que j'ai libérés et d'autre.
- Tu ne pourra pas tous les garder.
- Et pourquoi ? La chasse-partie de la piraterie dis que les hommes doivent suivre leur capitaine, même sans navire.
- je sais. Mais comment les paira-tu ? Ton idiot système de paiement �  la semaine va trop affaiblir ton butin et tu ne pourra rien en faire.
- Alors je les renvois ? Eux qui m'on suivit dans mon exile pour m'aider ?
- A toi de voir.

   Erwan retourna prendre son quart, laissant Jéricho seul dans ses pensés.  

[Black]

   Alors que les matelots d'Erwan assurait leur quart, les hommes de Jéricho aidait. Ainsi, il continurai de mériter leur salaire. Achille n'était pas de ce quart, mais surveillais ses hommes, comme d'habitude. Un marins vint le voir.

- Ah lieutenant. déclara-t-il avec son accent scandinave.
- Oui Kimi ?
- je voulait savoir si je pouvais tenir la barre, un peu. J'ai peur de perdre la main et question cordage je m'y connait plus trop.
- Bah, vois avec le capitaine de ce navire, Erwan. Moi je peu rien dire.
- Ok, merci monsieur.

   Kimi s'en retourna et se dirigea vers le gaillard arrière. Au passage, il regarda l'équipage. Il passa près d'un jeune mousse, qui le regardait. Ce mousse était avait le visage fin, et était plûtot maigre. Kimi continua de monter sur le gaillard. Erwan était l�  avec ses cartes et discutaitent avec le timonier. Comme Erwan semblait très occupé, Kimi n'osa pas le déranger.

   Le journée se passa sans évènements intéressants. Le Royal Cobra continuait de voguer �  bonne allure vers le sud-ouest. Comme il manquait d'homme, Erwan avait pu rentrer les hommes de jéricho dans les différents quarts, cependant, les marins de Jéricho qui travaillaient étaient des volontaires. La plupart travaillaient, mais certain, peu habituer au rôle de matelot, se tournaient les pouces ou discutaient. A un moment de la jouréne, Erwan convoqua Jéricho, qui ne tarda pas �  venir. Erwan était en train d'écrire dans son journal de bord, �  son bureau.

- Tu m'as demandé ?
- Oui, je voulais t'informer sur notre intinéraire.
- Ah oui ?
- Oui. Afin de réaprovisonner, nous ferons escale �  Lisbonne. Tu sais où s'est ?
- Oui, bien sur, c'est sur la côte portugaise.
- Exacte. Nous avons eu il y a trois jour un combat naval contre une grosse corvette... euh française. Nous l'avons coulé, mais ils se sont bien défendus, et sans compter les morts et les blessé, nous avons utilisé beaucoup de poudre.
- Bien d'accord. Je demanderai a mes hommes de rester discret.
- C'est l'affaire de un ou deux jours, rassure-toi.
- C'est toi le capitaine, à toi de choisir. Sur ceux, je vais te laisser.
- Bien.

   Jéricho se retira et retourna sur le tillac, croisant un mousse au passage, qui s'empressa de filer en le voyant. La journée se termina tranquilement, ce qui était étonnant vu la position du Royal Cobra.  

[Black]

   Le Royale Cobra marchait a environ 8-9 noeuds. Partie le 10 �  minuit, il doubla le cap finistère le 11 mai, vers midi, après avoir subit quelque tir peu dangereux des canons côtier espagnols. En fin de journée, le vaisseau corsaire anglais voguait dans les eaux portugaise. La suite du voyage fut calme, et comme l'avait annoncé Erwan, en fin d'après midi du 12 mai, le Royal Cobra vira �  l'est, pour se diriger vers Lisbonne. Ce changement de cap ralentis légèrement le navire, mais si peu. Erwan en personne veillait �  la manoeuvre.

- Préparez-vous a virer de bord ! Paré �  brasser les vergues ! Paré �  bordez les cacatois ! Paré �  hissez le clin-foc et la petite voile d'étai ! hurla-t-il.

   Jéricho, qui venait de quitter son quart une heure plus tôt, observait la manoeuvre. Achille était sur le pont et se préparait �  agir sur le bras de vergue tribord du petit hunier. Jéricho aperçu dans le gréement Louis Green, l'une des vigies du Black Shark. Louis était avec plusieurs matelots et se tenait près �  border le grand cacatois par bâbord.
   Le navire vira et la manoeuvre se passa bien. Après plusieurs heures, quand le nuit commençait �  tomber, le vaisseau corsaire anglais arriva dans la rade de la capitale portugaise.

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