concours rp 4 Le duel

[Magraen]

Il y a de cela quinze ans que l'empereur Faldrin IV, unificateur du monde entier, est passé de vie �  trépas. Depuis, son fils unique et héritier Haldan II dirige l'immense empire que son père avait su rendre paisible et prospère. Toutes les races, du troll a l'elfe, y cohabitaient en paix. Nul sang n'avait été versé depuis trente ans.
Il n'était pas facile pour Haldan de succéder a un tel père, aussi dût il imaginer quelque chose pour rentrer dans la légende. Il décida de montrer au peuple la couleur qu'il avait oublié sous le règne de son aïeul, la couleur du sang. Il organisa donc d'immense jeux. Les plus grands jeux du cirques qui furent et seront. Il fallu huit ans pour les préparer et pour construire l'immense aréne qui allait les abriter.
Capable d'accueillir un million de personne, ensorcelée pour que chacun puisse tout y voir parfaitement et œuvre des meilleurs architectes et artistes, elle s'imposa bientôt comme l'une des merveilles du monde.
De surcroit, des tissus enchantés permettaient a n'importe qui, ou qu'il soit, d'observer le spectacle en l'observant. Ainsi, nul ne pouvait ne pas observer ces jeux.
D'ores et déj�  glorifié pour son œuvre, Haldan décida que celle-ci durerait sept ans. Sept ans d'arènes dont chaque jour serait plus dangereux pour les gladiateurs. Ceux-ci, recrutés volontaires, affluèrent par milliers. Le but d'Haldan était de finir l'œuvre de son père et d'achever la prophétie des ages. Cette prophétie annonçait qu'après toutes les guerres, tout les combattants se retrouverait dans le plus grand bâtiment de tout les temps et que l� , le plus grand des guerriers affronterait la pire des créatures seul, et que, seul, il gagnerait le dernier combat qui se déroulera a la surface de la terre. Il ne subira de sa vie qu'une seule blessure, qui lui sera fatale, mais son sacrifice devra être garantie éternelle de paix et don d'immortalité a l'univers.

Parmi tout les combattants qui affluèrent a l'arène dans l'espoir d'être cet homme se trouvait Tynar, général des armées de Faldrin, héros de toute les guerres et meilleur combattant porté par le monde. Un humain en qui tous voyaient rejaillir la gloire des hauts-elfes disparus. Armés soit de ces deux sabres, âgé de soixante ans au commencement des combats de l'arène, son arrivée causa de l'émoi parmi ceux qui l'avaient autrefois vu, et pour cause. Il n'avait pas changé en trente années de recueillement. D'emblée favori, il vola de victoires en victoires sans jamais recevoir de blessure. Le peuple vit alors en lui la réalisation de la prophétie du commencement des ages, alors que lui même ne cherchait que la mort pour mettre un terme a une vie de souffrance. En effet, tout les êtres auxquels il tenait n'étaient plus de ce monde, et il voulait les rejoindre.

 

[Magraen]

Sept ans passèrent ainsi. Les guerriers et les créatures qu'ils affrontaient tombait comme des mouches. A la septième année, au dernier jour de l'arène, il n'en restait qu'un, Tynar.
Celui-ci entra dans l'arène, conscient d'être observé par le monde entier. Son armure réparée brillait de milles feu, et ses sabres étaient plus affutés que jamais.

Ne manquait que l'ennemi.

Celui-ci apparu sous la forme d'un être encagoulé, vêtu d'une longue cape. Cet être était venu la veille, poussé par sa destinée.
Il tomba ses vêtements un �  un. C'était un homme en apparence, nu désormais, avec pour seules marques distinctives deux bouts de métal sur les bras, et les yeux rouges en amande.
Tynar reconnu son ennemi. Premier et Dernier de sa race, il avait causé bien des dommages au monde. Invaincu en duel, comme tout ses semblables, seuls des groupes de hauts-elfes parvinrent �  les exterminer, sombrant eux aussi dans le néant en même temps.

Étirant un sourire carnassier, la chose contracta tout les muscles de son corps. Celui-ci fut alors recouverts de milliers de lamelles tranchantes comme des rasoirs, et deux lames longues comme des épées jaillirent de ses paumes. Ainsi couvert de cette arme/armure naturelle la plus solide qui ait été, il fut identifié par tous.

Galgaro, seigneur des Hanaïn, fléau du monde.

Le combat s'engagea promptement alors que les chocs métalliques étaient les seuls son audibles a la surface du globe. Un silence religieux suivait se duel de légendes, ce duel qui allait marquer la destinée du monde.

Plus agile, plus fort, plus rapide, plus expérimenté, mieux armé et assoiffé de vie, le Hanaïn pris l'avantage très vite, d'autant que Tynar ne lui vit aucune faiblesse.

Ainsi, parant les coups et les bottes avec brio, Tynar s'affaiblit pendant une longue heure. Une longue heure au terme de laquelle il pu voir une parcelle de peau sous l'une des épaules du monstre. Étonné de sa trouvaille, il baissa sa garde une seule demi-seconde.
Une demi seconde plus tard, les deux longues lames de l'Hanaïn étaient chacune fichée dans un poumon de l'homme, cloué au mur par le choc.
Galgaro, sur de sa victoire, conservait son ennemi plaqué au mur, bras tendus, tandis que la foule hurlait de terreur.
Assommé par le choc, Tynar s'éveilla au hurlement du monde. Enfonçant d'avantage encore les lames en lui, il s'approcha autant qu'il pu de la créature.

En guerrier accompli, il n'avait pas lâché ses sabres.

Galgaro fut stupéfait de sentir leur froid métal dans sa chair, et plus encore de voir son sang noir couler.
Le visage tout proche de celui de l Hanaïn, Tynar n'eut que ce mot. Son dernier. Prononcé dans un crachement de sang.

Mourrons !