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« le: 11 Juin 2011 à 14:53:03 » |
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Jean (Lachaume) Marie,
Né � rochefort. Troisième fils de la famille, il était destiné � rentrer dans les ordres. Très jeune il alla � l’école apprendre � lire, écrire et étudier le latin et le grec ancien. Son père, Edmond Lachaume , est étouffé par les impôts. Il va tenter d’acquérir des lettres de noblesse et le nom de « De Sainte Marie », pour y échapper. Démarche coûteuse et infuctueuse, dans son cas, qui ne lui laissera que le nom de « Marie ». Suite � cet échec, il ne reconnaîtra plus la légitimité de la monarchie et du clergé et devient un partisan d’une idée nouvelle : la république. Ce reniement lui fera retirer Jean de l’école. Il le prendra comme écrivain dans l’entreprise familiale, un atelier de ferronnerie navale installé � l’arsenal. C’est l� , que Jean Marie tissera sa personnalité bigarrée. Il s’imprégnera au fur et � mesure des rencontres avec les exilés d’Europe du nord des thèses anglicanes, calviniste et anabaptistes en tous genres. Nombre de navires subissaient les tempêtes au passage d’Ouessant et venaient réparer � Rochefort, un abris sur. Il apprit � l’occasion � parler l’anglais et le hollandais et quelques notions de portugais et d’espagnol. Il apprit aussi � ces occasions � boire du rhum. La boisson le libèra d’une éducation trop sérieuse, ancrée en lui dans son enfance. L’ivresse le transforme en un être excentrique et brutal, n’ayant plus aucune mesure. Il prend l’habitude de fréquenter les tavernes des ports. Il y provoque les querelles, � tous bouts de champs, en soutenant une philosophie révoltante. Pour défendre ses idées, il se forgera une épée avec des clous de fers � cheval profitant des qualités de ce fer longuement martelé � froid. L’arme, feuilletée d’acier � la corne de bœuf, est � la fois légère et excessivement solide. Son bras d’écrivain ne supportant pas le poids des armes trop lourdes. Ensemble, ils vont gagner une renommée, qu’un physique et un nom trop ordinaire lui refusaient. Son père, désolé de le voir sombrer dans la dépravation, l’engagea dans une flottille de guerre en route pour le nouveau monde. Il le chargeait de développer une sucrerie qu’il avait acquise dans le Nord de l’îsle Martinique, un commerce très lucratif. Son caractère tumultueux le fit affecter sur une grande barque non pontée. Le pire navire de la petite escadre. Une tempête les sépara du groupe au large de Gibraltar. C’est aux îsles Canaries qu’il échoua, lui et ses compagnons, affamés et au bord du naufrage. Six mois sur un îlot dans des conditions de survies terribles les poussa � prendre par la force un sloop de passage, armé pour la traite. C’est ainsi, qu’avec ses compagnons et les esclaves libérés, il débuta sa carrière de pirate. C’est l� aussi, qu’il prit le nom de Riri , pour épargner sa famille. Il se spécialisa dans les abordages meurtriers. Répétant � ces nouvelles recrues : « Les grands chefs ont une chose en commun, il se battent pour la dignité des faibles ». La meilleure façon pour être digne, étant � son avis, de se battre les armes � la main pour défendre ces idées, quitte � y perdre la vie. Il ne supporte pas l’assassina et laisse repartir ses prises, après les avoir pillé. Il connut plusieurs succès et acquit une lettre de course auprès de la France pour se mettre en accord avec sa bonne éducation. Ceci ne l’empêcha pas de continuer � attaquer tous les navires qui croisaient sa course. Ne s’occupant des pavillons qu’après la victoire. Son grand plaisir étant d’avilir les consuls corrompus par de généreux « cadeaux », pour faire oublier ses écarts. Craint de tous, on l’affuble de tous les défauts. Il s’en moque, assourdi par le chant de la canne. C’est ainsi qu’il nomme souvent le rhum. Une frégate hollandaise mit un terme � cette folle période. Clef de la liberté, son sloop était la seule chose auquel il tenait. Il supporta très mal sa perte. En conséquence, il regagna la Martinique et sa plantation pensant sérieusement � mettre fin � sa carrière. C’est l� , qu’il apprit que son père avait été emprisonné par le roi pour complot. Un de ses frères, Marc, tué � la guerre. Seul l’aîné, Pierre, s’en était sorti. Il avait été nommé régisseur des biens familiaux, confisqués par le roi. L’entreprise, trop précieuse pour le royaume, pour risquer de la voir faire faillite. Fou de rage, il reprit possession de ses biens du nouveau monde d’un coup d’épée (pauvre intendant) et d’une bourse bien remplie versé au consul local. Il établit qu’on n’y ferait plus que du rhum � son usage, la peste étouffe le reste du monde. Il décida de repartir en course pour gagner la fortune nécessaire � payer la liberté de son père. Dans sa quête d’un armateur il rencontra « LaFauchée » maître artilleur ayant fait fortune � la course. De caractère opposé, il obligea notre capitaine � faire preuve de plus de tempérance et rempli ses coffres � coup de mitraille. Leurs mésaventures restent � écrire.
Son bilan
positif Il sait lire et écrire -2pts- Il maitrise plus ou moins l’anglais, le hollandais et baragouine l’espagnol et le portugais (+ un peu d’italien) -2X2=8pts- Il est capitaine -5pts- Fin escrimeur avec son épée -2pts + 1pt- C’est un meneur d’hommes -2pts- Total -20pts-
Négatif Il boit jusqu'� la folie -1pt- Ce qui le rend ultra violent -4pts- Anabaptiste -1pt- N’attache pas d’importance � l’argent -1pt- Rebelle et impertinent -3pts- Total -10pts- [/i]
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« Dernière édition: 02 Septembre 2011 à 20:06:41 par riripaname »
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Journalisée
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Travailler c'est trop dur, demander la charité j'peux pas faire, comme voler c'est trop beau, alors j'ai fini pirate.
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