Il me semble que tu n'as pas tout lu
Ton texte :
« Pour imaginer exactement. ce qu’on pouvait demander aux pièces de l’artillerie lisse, il faut se rappeler d’abord que leur portée maximum, sous un angle voisin de 45°, était de :
« Les affûts ne permettent pas de tirer sous un angle supérieur � 15°.
« Sous l’angle de 15°, on obtenait encore :
1 670 toises pour le canon de 24
1 550 12
« De sorte que, pratiquement, on aurait pu tirer à 3 000 mètres, comme aujourd’hui, et l’on ne s’en faisait pas faute dans la guerre de côtes et parfois dans la guerre de siège. Dans le cas le plus général, on était obligé de s’en tenir � des portées beaucoup plus faibles :
1° � cause du défaut de précision du tir, qui donnait des écarts inadmissibles aux grandes distances (environ 400 mètres � 3 000 mètres) ;
2° � cause de la nécessité d’obtenir des ricochets, qui, seuls, compensaient le défaut d’efficacité d’un tir � boulets pleins, déj� peu précis ;
3° � cause de l’impossibilité d’étendre � de grandes distances le procédé de pointage au jugé auquel on s’était condamné.
« Pratiquement, on s’en tient donc aux portées correspondant � des angles de 8° et au-dessous, ce qui donne près de 1 000 toises.
La pièce de 4, sous l’angle de 6° donne une portée de 800 toises.
1 toise = 1,8m et 6 pieds (30cm)
CQFD