Ambre réfléchissait �  ce que Thomas lui avait répondu et de ce que cela induisait pour la hollandaise, lorsqu'elle fut tirée de ses réflexions par la tirade de la religieuse. Ambre finit par lui glisser quelques mots.
- Ces hommes sont de simples marins, notre capitaine n'est pas ici.
Tous les hommes autour de la table étaient maintenant captivés par la chanteuse. Une des serveuse vint apporter une nouvelle cruche remplie, ce qui eu pour effet de tirer Aldo de son observation pour se remplir un verre et le vider immédiatement. Ambre esquissa un sourire �  la vue de son ami qui ne résistait jamais �  un bon breuvage, et se servit elle-même un verre. Un rapide coup d'oeil vers Frederijke lui indiqua que celle-ci n'était pas du tout �  l'aise et avait du mal �  quitter des yeux la danseuse. Elle ne dit mot, but une gorgée de son verre, se saisit de la cruche et remplit un verre qu'elle tendit en direction de la religieuse, un sourire en coin
- ça devrait vous faire du bien  

996 570  

Ambre était contente de retrouver certains des membres de l'équipage. Aldo les rejoignit, une bouteille entamée �  la main, et s'assit lourdement �  la table où se trouvait ses compagnons. Feneck se posa aux cotés de Mésanges, et observa leur partie de dés tout en buvant.
Ambre salua Thomas de la tête, un sourire en coin et lui répondit: "je me demande qui est la mauvaise compagnie ici" avant de lui adresser un large sourire et de s'emparer d'un verre. Mésanges éclata de rire, s'empara des dés et s'adressa �  Ambre.
- Tu as amené de la compagnie. Une nouvelle recrue pour notre équipage de fous?
Leur équipage était effectivement hétéroclite. Des marins de tous bords, provenant pour la majorité de la Méditerranée, lorsque les maltais faisaient acte de piraterie dans ces eaux. Leur équipage avait grossi au fur et �  mesure des recrues, venus de différents pays, et fuyant pour les uns la misère, suivant leur idéaux de liberté pour les autres. Dernièrement, leur équipage avait accueilli un nouveau groupe de français, des forbans qui s'étaient avérés utile grâce �  leur connaissance des caraïbes. Ils étaient certes souvent entre eux, et Ambre ne leur avait pas fait pas entièrement confiance lors de leur recrutement, mais ils savaient mettre de la bonne humeur et avaient gagné la confiance de la majorité de l'équipage.
Ambre se retourna vers la religieuse qui ne savait visiblement pas où se mettre, posa sa main sur son épaule et l'entraina vers la table où se trouvaient ses amis. Elle s'adressa �  Thomas:
-Vous qui savez toujours trouver les bonnes adresses, cette femme cherche un navire qui pourrait l'embarquer. Tu connais un capitaine qui voudrait bien d'elle?  

Personnage accepté! Bienvenu dans le rp 

Si tu souhaites me faire part de ces "problèmes", envoie moi un mp. Comme je fais du rp également, tu peux tout aussi bien le garder pour toi pour l'instant.    

[HRP]

/HRP: La suite de notre rp se trouve ici: http://forum.ageofseadogs.com/index.php/topic,3781.0.html
On laisse le champs libre à Blacky et Valeragon pour leur taverne HRP/  

guerre -> amour   

996 572  

bagarre > conflit    

Ambre hocha de la tête, comme pour accepter l'argumentation de la religieuse sur la présence de ses armes, mais elle ne fit aucun commentaire.
Le petit groupe s'éloigna et continua son chemin dans le silence. Tout en se frayant un chemin dans la foule, Aldo s'adressa �  Ambre en maltais: avec tout ça on n'a toujours pas trouver de lieu où boire. Il jeta un coup d'oeil à la religieuse qui les suivait. Tu comptes l'emmener où exactement?
- Elle trouvera peut-être un capitaine ici qui l'embarquera, je ne pouvais pas la laisser seule c'est tout. Quoi qu'elle a l'air d'avoir plus de ressources qu'on ne le croit. Ambre aperçut une enseigne un peu plus loin, non loin du quais où se trouvait leur navire. Tu voulais à boire? On devrait trouver ce qu'il te faut ici!
Les maltais s'engouffrèrent dans la taverne, déj�  remplie bien qu'il était encore tôt. Ambre s'assura que la hollandaise était toujours l� . Celle-ci eut un temps d'hésitation avant de rentrer �  leur suite, comme repoussée par l'atmosphère lourde où s'entremêlaient des odeurs de tabac, d'alcool et de sueur. Aldo se précipita au comptoir sans attendre le reste du groupe, heureux de pouvoir enfin se désaltérer.
- Ambre! La maltaise se retourna �  l'appel de son nom et aperçut Mésanges, le français de l'équipage, en compagnie de plusieurs membres du navire.  

996 577  

effectivement. J'en suis perplexe tiens! Et quel bon jeu de mots Scar.

la brute -> violent    

loup -> Stark   

996 579  

Ambre était figée, trop perplexe pour dire ou faire quoi que ce soit. Son regard allait de l'homme qui soutenait son bras et hurlait de douleur, �  la femme qui quelques instants plus tôt lui apparaissait comme innocente. Son visage se ferma, ses traits devinrent durs. Feneck fit glisser sa main vers la garde de son sabre accroché �  sa ceinture. Toute trace de sourire avait disparu du visage d'Aldo, qui affichait jusque l�  un air béat devant l'agitation du port et riait aux invitations des catins. Ses deux mains s'étaient posées sur les pommeaux des pistolets qui pendaient �  ses deux cotés. Un silence régnait sur l'assemblée, uniquement brisé par les cris de douleur de l'homme. Après quelques minutes, les passants finirent par retourner vaquer �  leurs occupations, non sans jeter des regards de curiosité, parfois d'effroi, vers la jeune hollandaise. L'homme blessé, visiblement bien aviné, était trop occupé par sa soudaine perte de sang et certainement trop surpris par ce qu'il venait de lui arriver, pour essayer de s'en prendre �  la religieuse.
Frederijke s'était retournée vers le groupe de maltais. Ambre était �  la fois perplexe et admirative, ne sachant pas trop s'il fallait laisser cette femme se faire tuer dans cette ville ou l'aider  *Cette fille est folle, mais elle sait manier les armes, ce qui la rend encore plus dangereuse*
- Vous n'étiez pas si seule que ça finalement. Son regard alla se poser �  l'endroit où la religieuse avait rangé son arme, puis revint scruter le visage de Frederijke. Après un court instant de silence où la tension se fit sentir, la maltaise finit par porter son regard sur l'homme qui commençait �  reprendre ses esprits, comme si l'eau bénite avait eu pour effet de le dessoûler. On ferait mieux de bouger avant qu'il ne vous arrive d'autres ennuis." Elle se retourna et passa devant ses deux compagnons qui se détendirent et la suivirent, sans un regard en arrière.



   

996 582

Tape toi l'oeil gauche comme ça tu oublieras la douleur �  l'oeil droit