Je pars durant trois semaines/un mois �  partir de ce soir, n evous étonnez donc pas si je ne réponds pas au rp. En attendant, bonne vacances �  tous et �  la revoyure !  

Merci Shinlei ^^ Ta réponse m'a un peu aidé.  

Pour ma part, je suis ravie pour elle et ses proches qu'elle soit libérée et j epense que son courage mérite d'être admiré.

Mais, comme tout les autres je met un bémol �  tout cela. N'était-elle pas �  la tête d'une grande fortune de France ? ( Si je me trompais j'en serai vraiment navrée... Mais on le dit sur plusieurs forum sur le sujet). La question que je me pose est donc : Notre chef d'Etat... se serait-il autant démené pour libérer une personne ayant une moindre richesse ?
Une autre de mes craintes : qu'on fasse de cette libération un énorme phénomène médiatique pour nous faire oublier les conneries de ce cherrrr Sarko ? Après son mariage avec Carla : la libération d'Ingrid. Un évènement qui bouste le moral des français et notre président peut faire tout ce qu'il veut sans trop s'inquiéterr des réactions du peuple qu'il gouverne.

Ce que je dis l�  vous parait peut-être absurde... Dites-le j'affinerais alors mon jugement.  

Il y avait une autre personne que les pirates avait oubliée... Thisbé, toujours assise non loin du comptoir avait entendu la conversation des marins sans rien en faire paraître. Trompe-la-mort quant �  lui, s'était désintéréssé de la conversation des pirates et buvait son rhum �  la place qu'Elisa venait de quitter. Sa capitaine avait trouver ce "Bloody Sanday" on ne peut plus prétentieux et avait presque apprécié cet officier anglais qui l'avait si bien remis �  sa place. La rousse qui venait de subir une mutinerie pitoyable n'était pas d'humeur �  écouter fanfaronné de vieux loups de mers entretenant des légendes abracadabrantesques dont ils se faisaient les héros. Elle serait néanmoins bien resté pour voir jusqu'où ce "bonhomme" oserait pousser sa prétention mais cet officier qui trainait l�  ne lui inspirait rien de bon. Elle s'était cru �  l'abri �  Santiago... Apparemment elle ne l'était plus. Trop recherchée  pa rla couronne d'Angleterre pour se montrer sereine, la jeune femme quitta la taverne sans dire un mot.  

La blonde tressaillit �  la vue de Jack. Etait-il seulement au courant ? Surement oui, puisqu'il avait fait mandé Raphaël. Mélissande ne s'était pas caché bien qu'elle sache quel rancoeur le pirate pouvait avoir �  son égard, mais n'avait pas fanfaronné non plus, contrairement �  son habitude. Elle était entré aux côtés des capitaines et avait prit place avec eux dans la cabine...

   

Mélissande regardait l'ascension du soleil dans le ciel... L'heure de rejoindre Franz semblait être arrivée. La blonde abandonna son tonneau et observa la dunette arrière : personne. Elle se dirigea donc vers la cabine du capitaine qu'elle trouva sans trop de souci. Une hésitation la retint alors qu'elle frappait pour savoir si il lui était possible d'entrer.    

Thisbé s'empressa de prendre la parole :

- Oui, c'est un endroit dangereux... Mais où des hommes voulant être libres peuvent être comblés. Il faut juste être prêt �  payer la liberté que l'on vient quérir, dit la rousse.

Trompe-la-mort l'approuva d'un signe de tête avant de reprendre une lampée de rhum. Il avait moins l'habitude de boire que sa capitaine aussi faisait-il attention de ne pas aller trop loin. Une précaution que prenait peu de pirate et qui lui avait souvent value d'être la risée de tous... Thisbé eut alors une expression étrange, une moue dépréciative et curieuse dont le chirurgien ne parvint �  déterminer l'origine.  

tel : faune (tel = telephone = faune )  

- Ivy ? reprit Thisbé. Un nom bien étrange pensait-elle, et qu'elle n'avait pas entendu souvent en Angleterre... Bref, elle reprit. Je suis venue dans les caraïbes pour la même chose que vous : la liberté. Et �  l'époque, les Caraïbes étaient l'endroit parfait ! déclara la capitaine avec un ton assez bas pour que seule la tribade et Trompe-la-mort ne l'entendent. Elle avait fait suffisament de zèle avec le tavernier pour aujourd'hui...  

Thisbé fut surprise mais ne se démonta pas. Elle sourit plus joyeusement à l'Allemande.

- Alors bienvenue dans nos caraïbes, dit la rousse.

Celle-ci connaissait davantage l'Angleterre que l'Allemagne. Bien qu'il ne lui restât que de minces souvenirs de son enfance, elle portait toujours en son coeur, son pays natal...

- Hanovre... Jamais entendu parler, poursuivit-elle. Et pourquoi avoir choisit les caraïbes comme destination. Ca n'est pas un endroit paisible... Et vous risquez d'être reconnue plus rapidement qu'ailleurs avec tous ces soldats qui trainent...  

Trompe-la-mort hésita �  écarter la jeune femme. Une étrangère... bientôt ivre qui plus est, sa capitaine ne souhaiterait surement pas converser maintenant. MAis, en voyant l'oeil de la rousse, il laissa l'Allemande s'approcher.
Thisbée n'avait rien perdu de la conversation entre le tavernier et la nouvelle arrivante. Elle ne répondit pas tout de suite �  la question de cette-dernière et s'en alla voir le tavernier.

- Eh mon brave gars, on volerait pas ses sous à une dame pareille ? murmura-t-elle �  l'oreille du voleur en faisant tinter la lame de son coutelat contre un bracelet d'or. Le pauvre homme tressaillit et ramena bientôt au comproit une nouvelle bouteille pour Elisa.
La capitaine s'affala ensuite sur une chaise �  proximité de Trompe-la-mort et l'inconnue. Elle but goulument et dit �  demi-mots :

- Pourquoi je suis triste ? Elle fit une pause. Une mutinerie n'a jamais fait plaisir même si elle échoue...

Ces quelques mots ravivèrent la douleur de Thisbé qui but �  nouveau et, pour ne pas remuer davantage le couteau dans la plaie, elle demanda :

- Mais vous d'où venez-vous ? D'Europe si je ne me trompe ?  

La porte de la taverne glissa silencieusement, dévoilant une silhouette féminine. Des insectes bourdonnaient paresseusement dans la chaleur, dissimulant le bruit de pas de Thisbé qui s'aventurait dans la taverne. Sur ses talons, Trompe-la-mort. Le chirurgien avait la mine sombre et fatiguée ; ses traits émaciés convergeaient vers le creux de ses orbites.
Une fois attablés, les deux compagnons commandèrent deux bouteilles de rhum. Une chacun : il faudrait bien ça. Avachie sur sa chaise, la capitaine rousse �  la triste allure esquissa un sourire. Il était faux et reflétait plus d'amertume que de joie. Elle tendit l'oreille.  

Période de creux oui carrément... Je suis bloquée depuis deux semaines dans un topic et difficile de m'en dépétré : je suis sous les ordres d'un autre joueur et plus beaucoup de monde ne répond...

Enfin c'est normal, comme le dit scar période de bac oblige. Vivement que tout ça soit finit !

En attendant bonne chance �  ceux qui sont en pleine révisions.  

Voyant que l'immobilisme gagnait toute la colonnie de pirates, Mélissande fulminait. Elle parcourait en marmonnant le pont du navire. Son attitude étonnait certains marins et agaçaient les autres sans qu'on en lui dise rien, du moins pour l'instant.
Pourquoi Raphaël avait-il été convoqué ? Et, par les flammes de l'enfer, pourquoi se retrouvait-elle ainsi, sans moyen d'agir, sans pouvoir presser le départ ! Tourner en rond la rendait ivre... Cela la forçait �  se souvenir. Se souvenir de l'humiliation que lui avait infligée Thisbé. Se souvenir de son échec. Se souvenir de toutes les compagnes qui malgré leurs promesses, avaient soutenues Thisbé envers et contre tout ! Thisbé. Thisbé. Thisbé. Ce nom hantait la blonde.
Ce matin pourtant, lorsqu'elle était entrée dans la taverne, Mélissande n'était pas si tourmentée. En quittant le navire sous les huées, elle n'avait pensé qu'�  la vie qui s'offrait �  elle ; �  rien d'autre.
Mais désormais, plus le temps s'étirait plus elle était contrainte de se remémorer son échec. C'était incroyable : la capitaine avait toujours été plus mauvaise que sa seconde lorsqu'elle se trouvait prise de court...  Comment Mélissande avait-elle pu échouer ?
En maugréant toujours, la jeune femme s'assit su run tonneau.  

Restée �  bord du navire de Frane et Raphaël, Mélissande s'impatientait. Le départ semblait s'éloigner chaque minute un peu plus. Elle voulait partir. Vite ! Retrouver la mer...

Thisbée quant �  elle avait pris le départ. Puisqu'elle ne prendrait pas part �  la course aux corsaires espagnols, la capitaine préférait fuir la troupe de pirate au plus vite ce qui était sans doute un bien mauvais instinct...