Aussitot les pirates remontés �  bord, Thisbé ordonna que l'on repli certaines voiles. La tempête qui se préparait commencait déj�  �  faire mugir le vent sur les flots noirs hantés par d'interminables remous. La capitaine du "Sillage" alla �  la barre.

Mélissande, elle tournoyait déj�  parmis les marins, surveillant d'un oeil l'horizon et de l'autre les manoeuvres. Elle avait froid, et les embruns marins, pour la première fois l'agacaient. Comme pour parer �  cet étrange ressenti elle s'en alla elle-même aider les femmes dans leurs entreprises.  

Bonjour,

Je viens de lire ce topic et j'avoue être plutot contre l'idée proposée, notamment �  cause du fait que les nouveau joueurs ne seront pas très enthousiastes �  l'idée de faire des duels... ( On va commencer par me prendre sérieusement pour une conservatrice) ! :
Autre chose, certains joueurs qui ont de faibles capacités et qui connaissent encore peu le jeu refuse les duels ou ne s'en préoccupe pas : il sera donc difficile au nouveau joueur qui souhaite avancer de le faire. Celui-ci ne pourra lancer que des duels au plus fort que lui et avancera deux fois moins vite !
Je parle en connaissance de cause, c'est généralement �  des gens plus avancés que je lance des duels,  et généralement ce sont les seuls qui répondent !
Peut-être est-ce moi qui m'y prend mal... mais voil�  pour mon avis...  

A quelques pas de l� , Thisbé attendait. Elle avait entendu la fuite éperdue des deux amants, les pas menacants des soldats sur le pavé des rues. Son visage, largement caché par un bandeau rèche et noir que recouvrait un capuchon avait l'allure de ses figures morbides et chimériques qui n'apparaissent que dans d'anciennes légendes. La marche allait en s'amplifiant et il lui sembla voir paraitre un uniforme. Sa première réaction fut alors de sauter par dessus le muret qui la séparait des deux pirates : pas ici... Pas maintenant ! Alors que, désemparée et sans la protection d'un équipage, elle se trouvait sur une île beaucoup trop proche de St Kitt. L�  où l'on cherchait la "femme aux quatre doigts"... Nombre d'autorités veillait �  bien surveiller les mains des femmes, même sur cette île jusqu'où s'était étendue la nouvelle de sa fuite et l'influence grandissante de son ex-maître et mari. Elle se cacha derrière une pierre tombale derrière laquelle elle était retombée avec souplesse. Si agile, qu'aucun bruit n'avait résulté de sa chute. Les deux amants tournèrent la tête sans bruit. Thisbé, tête baissée, une lueur fauve cachée dans le regard, se releva, toujours aussi muette.  

La fraicheur de la nuit devenant au fil du temps de plus en plus féroce, Thisbé jetta un tissu de toile qui trainait l� . A sa question elle avait sourit. Ce sourire plus que récurrent, énigmatique et amusé. Elle ne répondit pas tout de suite, puis finit par dire :

- Vous faites très bien vos preuves...

Sur ce elle s'en alla, disparu dans la foule des femmes. Elle se dirigea vers les rescapés de la noyade : Mélissande et Jack, la peau recouverte de frissons, avaient été remontés �  bord de l'Ange Noir. Elle leur fit apporter, comme �  Silk de quoi se réchauffer. Mélissande, les cheveux dégoulinants refusa elle se sentait "parfaitement �  son aise". Mais ses hoquets intempestifs en disaient long sur son état... La seconde chercha Silk des yeux. Les matelotes qui s'activaient lui brouillèrent la vue : elle ne parvint pas �  le voir.  

Thisbé regardait sa nouvelle recrue agir. Elle ne faisait rien, restait parfaitement calme, sûre que la situation s'arrangerait. Seuls quelques matelots s'activaient, tentant veinement d'aider Silk, étonnés de l'immobilisme de Thisbé qui paraissait jubiler...

Mélissande, elle, s'enfonçait toujours plus dans les méandres de l'océan. Elle tentait de retrouver le chemin qui la mènerait �  la surface. Bientôt, celui-ci s'ouvrit �  elle : miraculeusement. jack l'avait porté �  la surface. Sa chevelure blonde transperca les flots noirs. Elle valsa un moment bercé par la houle si bien que Thisbé faillit sciller croyant bel et bien que Mélissande avait succombé �  Neptune. Mais, peu de temps plus tard, Cette éclatante toison fouetta l'air, pour découvrire le visage de la seconde. Celle-ci tourna le regard : Silk était �  bord, ce qui la rassura considérablement. Voyant l'air de Thisbé, elle comprit. Les mots parfois étaient inutils entre elles et la fusion de leur esprits  supplantait souvent tout language sonore. Elle fit demi-tour de nouveau vit Jack, qui sombrait, elle nagea aussi vite que ses capacités en la matière le lui permettaient. Bientôt, elle avait saisit le pirate �  l'épaule, et tenant dans la main la corde qu'avait lancé Silk, était traînés jusqu'au "Sillage de l'Ange Noir"...  

Mélissande eut un sursaut, elle avait regardé Silk oté sa chemise sans réagir. Lorsqu'il amorça sa chute, un cri grave sortit de sa poitrine. Thisbé se retourna pour la voir. La capitaine comprit vite, elle se jetta vers le bastinguage mais Melissande avait déj�  oté bijoux, perles et armes et elle rejoignait les fougueux marins dans le creux des vagues. La rousse, elle regarda l'horizon. Elle comprit alors la demande de Silk, pourquoi il avait sauté. Et elle pensa en elle-même :
" Voil�  qui n'est pas idiot... Il planifie..." Elle sourit.

Mélissande, avait elle aussi fendut les flots, avec grâce et souplesse. Mais une fois �  l'eau, elle poussa des hoquets compulsifs essayant veinement de localisé Silk et Jack, que les monceaux d'eau lui cachait. Elle avait bu plusieurs fois la tasse quand elle les retrouva... Thisbé fit jetter une échelle de corde aux malheureux. La capitaine suivait l'action avec avidité : Elle ne savait pas nager... Impuissante devant ce qui allait peut-être devenir leur agonie, ses yeux roulaient dans ses orbites trahissant son angoisse...
   

- On se tutoie maintenant ? Mélissande sourit.

Elle n'avait pas prononcés ces dernières paroles parce-qu'elle était offusquée. Juste, parce-qu'il lui était agréable de retrouver une véritable "amitié", avec l'un des matelots du bord. Les autres femmes, loin de la détester, ne restaient pourtant pour Mélissande que de vagues camarades de voyages. La jeune seconde s'était toujours refusé, comme si elle eut voulut reproduire les décisions de sa capitaine, d'entretenir une quelconque relation avec l'une d'elles. Trop de ses compagnes étaient mortes au combat. Mortes. Tombées sur le sol, sans que la blonde aux yeux d'azur n'ait rien pu faire. Et ce regard profond avait versé trop de larmes pour s'offrir le luxe de l'attachement. Elle songeait �  ça quand Silk posa la question. Celle-ci la surprit, mais elle n'en montra rien. Pourquoi ce brusque changement de sujet... Que les Hommes lui semblaient compliqués parfois ! Tous avides de garder leurs secrets, leurs mystères, comme si ceux-ci eut été leur bien le plus précieux. Cela devait être une sorte de besoin vital pour eux... pensait la seconde de "L'Ange Noir". Mais après tout, elle aussi avait caché tous les déboires de son existence. Seule Thisbé savait ... Elle retomba brusquement �  la réalité et déclara :

- Par ce temps ? Les nuages d'une tempête s'avance et vous voulez apprendre �  nager... Elle rit. Vous ne craignez dont rien, même la seule chose qu'un marin peu craindre : la fureur de Neptune. Et avez-vous mesuré la profondeur des abysses que nous survolons ?

Ceci dit, il apprendrait vite, elle en était certaine... Et Thisbé ne lui avait-elle pas demandé de le former ?  

La nature avait accompagné en frissonant cette lecture. Le vent sifflait dans les saules, comme porteur d'un message secret et l'océan qu'on apercevait de la maison, bercait de son interminable reflux la monotone chanson de la conteuse.

C'est dans ce paysage l�  que cinq ans plus tard, on voyait courir une jeune fille �  la toison flamboyante. Celle-ci, heureuse de la vie simple qu'elle menait, se plaisait �  rester des journées entières face �  l'océan. Elle allait s'asseoir en haut des falaises escarpées qui se tenaient �  l'écart du port et s'asseyait l� , ses pupilles tournées avec fièvre vers l'horizon. L'instant qu'elle affectionnait particulièrement était l'aube. Lorsque le jour et la nuit se confondent,  quand l'astre solaire sort des flots et innonde de tout son éclat le ciel auparavant bien gris.
La jeune fille écoutait la musique des vagues se brisant sur les roches, le cri percant des goélands qui volaient au dessus des flots : somptueux, et plus libres que personne...

Un soir qu'elle tardait �  rentrer, une voile écarlate fendit les flots. Elle irradiait. Et de longues trainées de sang semblaient l'accompagner. La couleur de ses voiles coloraient l'écume du sillage qui tourbillonait avec fureur.  

- On verra bien, mais ils se déplacent bien vite, et l'on fonce droit vers eux. A l'aube... Oui �  l'aube surement, la tempête arrivera.

Elle regardait toujours les flots, inlassablement, comme si, détachée de cette vue splendide, son existence perdait son sens. Mélissande se tourna �  noveau vers Silk, conservant la même attitude jusque dans le fond de son regard.

- Alors ainsi vous êtes tout et rien... Elle s'esclaffa, alors vous me ressemblez...

Elle n'en dit pas plus, elle en avait déjà dit trop.

- Mais vous savez, ca c'est une question de point de vue... Enfin c'est ce qu'on dit... Tout est question de point de vue...  

- Les fantômes sont les gens les plus passionants qui soient, sussura-t-elle mystérieusement.

Elle fit une pause, tourna son regard, auparavant tourné vers les flots de manière �  ce que son regard rencontre celui de Silk.

- Et puis, les fantômes sont fascinants. Elle sourit, et acquiesca comme pour se persuader elle-même de ses paroles : Comme vous, poursuivit-elle.

Elle s'arrêta, hocha la tête, et tourna à nouveau son regard vers l'océan.

- Des nuages roulent �  l'horizon, le calme ne durera pas, puis se tournant vers le bas, Ils font bien d'en profiter...

Elle croisa les bras, replongea son regard dans celui de Silk avant de reprendre plus sérieuse :

- Et puis, vous vous contredisez-vous même, on ne peut pas être �  la fois fantome et rien... C'est contradictoire...    

Thisbé ne dit rien. Elle resta dans la même postition, renfermée, le visage caché par sa chevelure de feu. Ses yeux de braises lancaient des éclairs qui transpercaient l'obscurité. Elle était énervée, démesurément énérvée. Enervée de se rappeler dans ce moment, des choses passé, qu'elle avait rangées dans sa mémoire, qu'elle tentait d'oublier : en vain.

- Et pourtant, murmura Thisbé.

Elle se leva, s'approcha de Jack. Le fixa, longuement, faisant jouer l'éclat de ses prunelles. Puis, brusquement elle fit demi-tour et retourna �  sa place. Elle ne s'y attarda pas, sitot sa veste réenfilée, elle grimmpa sur le pont ou la timonière chantait :

Et oui les matelots vous avez tous la frousse
Mais oui je le sais bien qu'il est vieux mon trois mâts
Mais il faut douze hommes, un capitaine, un mousse
Qui le remonteront vers le Guatemala
Alors pendant huit jours il cherche un équipage
Contraint de le former de marins d'occasion
Vagabonds sans aveux dont certains tatouages
Affichent l'anarchie et la révolution
Mais lui le malabar au moment du départ
Leur dit je vous préviens

Je suis le maître �  bord
Moi seul suis le maître
Bien des costauds, des forts
Ont dû le reconnaître
Je vous promets, moi commandant
Bonne ration, bon vent, bonne goutte
Je serai juste et indulgent
Mais il faudra que l'on m'écoute
Et maintenant le cap au nord
Je suis le maître �  bord

Depuis quarante jours le navire est en route
Les vents sont contre lui, le mauvais temps aussi
S'avançant dans la nuit, quatre hommes fous de rage
Vent, l'insulte �  la bouche, le couteau �  la main
Parler au capitaine, au nom de l'équipage
Il faut que tu nous donnes des biscuits et du vin
Mais le malabar leur dit voyez l� -bas
Voyez ce phare c'est le Guatemala

Je suis le maître �  bord
Ce soir du moins je l'espère
Nous toucherons au port
Vous serez libre �  terre
Oui mais ici mille sabords
Je n'admets pas la moindre pipate
Je materais tous les plus forts
Que chacun regagne son poste
Car j'ai sur vous droit de vie et de mort

Mais la brise ne fléchit, balancé par la houle
Le trois mâts va tanguant sous la force du vent
Bientôt c'est l'ouragan, on ne voit plus le phare
Les voiles se déchirent et les flots furieux
Emporte un marin, alors le malabar
Sent le trois mâts craquer et crie sauve qui peut
Les canots �  la mer, que dieu veille sur vous
Mais ils ont répondu venez avec nous
Non je suis le maître �  bord
Je dois le reconnaître les droits me rendent fort
Me font parler en maître mais le devoir commande encore
Demeure au pied du mât de misaine
Tu ne dois pas quitter ton bord
C'est le devoir du capitaine
Et maintenant face �  la mort
Je suis le maître �  bord

Thisbé avait reprit la fin de la chanson. Ses sombres prunelles se paraient d'éclats joyeux et furetaient en tout sens �  la recherche d'une chevelure blonde. Elle ne la vit pas.

Dans les hauteurs du navire, une silhouette �  la peau pâle escaladait. Une fois arrivé vers le hunier où Silk était assis, la seconde réussit �  s'asseoir elle aussi, �  ses côtés, malgré la place exigue. La blonde ne dit rien, elle sourit juste, releva la tête, laissant le vent s'infiltrer dans ses cheveux. Puis, au bout de quelques minutes, elle se tourna vers Silk :

- Vous ne jouez plus ?.. Vous semblez pourtant bien détendu ce soir... ?  

Thisbé s'enfonça un peu plus dans son siège, attristée que Jack pose une telle question après un moment d'ivresse semblable �  celui qu'ils venaient de partager. Elle ne répondit pas tout de suite, tergiversant sur ce qu'elle pouvait dire et ce qu'il ne valait mieux pas laisser entendre. Son histoire était peu crédible, Jack peut-être ne comprendrait pas, la croirait menteuse. Finalement, après maintes réflexions, elle décida de ne rien répondre : il trouverait sûrement tout seul...
La capitaine de l'Ange Noir ne répondit qu'�  la seconde observation de Jack :

- Et je suis de votre avis. Mais je ne sais pas si cela est bien possible... Mélissande est de glace avec les hommes. Enfin en général...
   

Navrée de vous avoir quitté si précocement les amis... Mais effectivement la curiosité m'a attiré ailleurs. Alors que le meilleur gagne hein ? Et pour l'instant vous êtes bien partis ^^... Mes meilleurs voeux aussi malgré mon départ !

ps : promis Elisa c'est la dernière fois que je m'incruste !  :  

               
              Un ciel sombre surplombait l'Angleterre, et des larmes de pluie inondaient les rues pavées du vieux port. Du caniveau s'échappait le murmure d'un ruisselet serpentant au bas des trottoirs accompagné par le glougloutement des eaux sales plongeant dans l'âbime d'un égout. Les hautes masures projettaient sur la ruelles des ombres, aussi inombrables qu'imposantes, alors que sur leurs facades dégoulinait une nauséabonde misère. De longues prairies s'étendaient autour de la ville portuaire. C'est l� , dans ce désert de verdure, que la bâtisse se dressait. Son architecture ancienne et raffinée, le portail qui bordait la propriété signifiait au visiteur qu'il avait �  faire �  des personnes de haut rang. Des fenêtres closes sortait une douce lumière, une de ses lumière faiblardes qui réchauffe les badauds rien qu'�  sa lueur les soirs d'hiver. Derrière les carreaux, une femme se tenait. Sa tête couverte d'un bonnet blanc, elle se tenait assise sur un lit coquet aux couvertures brodées de soie dans lequel une fillette de dix ans était couchée. La jeune femme entrouvrit la bouche et commenca �  raconter une histoire... une histoire qui résonna longtemps aux oreille de la petite rouquine qui lui faisait face. L'histoire commencait ainsi :

"Pyrame et Thisbé effaçaient en beauté tous les hommes, toutes les filles de l'Orient. Ils habitaient deux maisons contiguës dans cette ville que Séramis entoura, dit-on, de superbes remparts."  

Mélissande avait beaucoup rit et elle ne cessait de sourire �  Silk, qui selon elle, savait jouer �  merveille pour réchauffer le coeur de l'équipage. Mais vint le moment où elle s'arrêta de danser pour s'asseoir et écouter le jeune homme jouer, l'observant aussi de ses longs yeux pâles. Sa chevelure blanche, humide �  ses tempes, éclairait son visage en cette sombre nuit, et auréolait son sourire d'un éclat magnifique. Un tambourin traînait l�  et ces en tapant timidement dessus qu'elle accompagna le jeune homme avant de se mettre �  chanter une chancon bien célèbre, que toutes les femmes pirates entonnèrent �  sa suite :

"A moi forban que m'importe la gloire
Né fils de roi et de prostituée
Sur des cadavres j'ai chanté la victoire
Et dans un crâne j'ai bu la liberté
Vierge craintive, toi, ma captive
Ce soir je vais dévorer tes appâts
Encore brûlant d'une autre amante
Tes vertus vont expirer dans mes bras

Vin qui pétille, femme gentille
Sous tes baisers brûlant d'amour, oui d'amour
Plaisir bataille vive la canaille
Je bois, je chante et je tue tour �  tour.

Etant forban je vis dans ma cabine
En méprisant les lois , même la mort
Ne vivant que de meurtre et de rapine
Je bois mon vin dans une coupe d'or
Vivre d'orgie est ma seule espérance
Le seul bonheur que j'ai su conquérir
car sur les flots j'ai bercé mon enfance
Et sur les flots un forban doit mourir.

Pendu au mât d'une barque étrangère
Mon corps un jour servira d'étendard
Et tout mon sang rougira la galère
Aujourd'hui fête et demain le hasard
Allons esclaves, debout mes braves
Buvons l'ivresse et l'orgie �  grands flots
Aujourd'hui fête , demain peut être
Mon corps ira s'engloutir dans les flots


Si par hasard par un coup de fortune
Je capturais l'or d'un beau galion
Riche �  pouvoir décrocher la lune
Je m'en irai vers d'autres horizons
L�  vénéré tout comme un gentilhomme
Moi qui ne fut qu'un forban qu'un bandit
L�  je pourrais peut être tout comme
un roi dormir dans un bon lit."