Excuser l'ortographe
Nuit, douce nuit en mer, louis, membre de l’équipage d’une flûte française, c’était allonger � la poupe du Collins pour regarder le ciel qui cette nuit était d’un noir d’encre, sans étoile d’aucune sorte, sans vent, le bateau n’avançait presque pas.
Pourtant, une légère brise chevauchée d’embrun vint lui fouetter le visage.
Il inspira longuement et ferma les yeux, bercé par le doux roulis du navire.
Il se rappela alors, son petit village côtier, la petite boulangerie que sa mère y tenait avec l’aide de ses 5 sœurs et du petit dernier, Hugo.
Quand les reverrait-il ? bientôt, il le savait, dans 3 jours, il les reverrait. Le marchand pour qui il travaillait maintenant leur avait promis qu’ils reverraient bientôt la terre ferme.
-Si toutefois, avait-il dit… oui, si toutefois les pirates, ou même corsaire ne croisait pas leur chemin. Impitoyable et terrible pirates, des survivant de leurs abordage parlaient même parfois de véritable démon.
Hors la loi, métier fort dangereux que le métier de pirate,…
Certain finissaient riches, on parlait de fortunes en lingots d’or, pierre précieuse, épices et monnaies de tout pays.
Mais les autres, ceux qui ne finissaient pas riche, certain crevaient de misère dans les ports, � mendier, mutiler par les combat, les tortures et les terribles punitions que les pirates, corsaires et flibustier avaient la réputation d’infligés aux fauteurs de troubles, Louis préférait ne même pas y penser.
Mais ceux qui ne mourrait pas de vieillesse ou de maladie, comment, comment mourraient-ils, au bout d’une corde, décapiter,… Louis les avaient vus, sur les grandes places et les plages, crucifier…
Mieux valait il ne même pas envisager de devenir pirates, folie, voilait se que c’était.
Louis tellement occupé � penser les yeux fermer, n’avait pas remarqué les trois chaloupe qui s’approchaient silencieusement de la poupe du petit vaisseau.
La première barque arriva près de l’arrière du Collins, et un petit carreau d’arbalète transperca la poitrine de Louis qui ouvrit les yeux sous le choc. Un filet de sang coula alors de sa blessure et tout bascula dans l’oubli eternel de la mort.
3 grappins vinrent s’agrippés au bastingage et 3 hommes montèrent � bord.
L’un d’eux était maigre et petits, armé de deux couteaux. L’autre était grand, crâne rasé et une balafre passait en travers de sa joue. Il possédait un sabre de 70 cm de long qu’il dégaina une fois arrivé � bord.
Le troisième possédait un chapeau orné d’une plume bleu. 2 pistolets était passés dans sa ceinture un couteau était dissimuler dans sa botte droite,
Il sortit son sabre, un sabre de la marine Hollandaise, dérobé � un officier. Par ailleurs, les pistolets appartenaient � un Espagnole, qui lui avait d’ailleurs donné beaucoup de fil � retordre � lui et son équipage.
Mais comme souvent, le butin les avait récompensé,…
Le capitaine Corsaire Bloody Sanday comme on l’appelait allait dégager le pont du Collins avec l’aide de son Second et d’un de ses meilleur homme d’équipage pour permettre au reste de la troupe de capturer la flûte française.
-Le pilote chuchota le capitaine Bloody. Le premier corsaire lança un de ses couteau qui atteignit l’homme dans le dos celui-ci par chance ne s’écroula pas au plancher du bateau, mais s’affala sur la roue sans faire le moindre bruit.
Ils s’avancèrent tout trois et descendirent sur le pont. Le premier hommes monta au grand mât pour tuer la vigie. Quand se fut chose faites, le second parti vers la porte de la cabine du marchand au commande du Collins et se mit dos au mur � coter de celle-ci. Le capitaine ordonna alors au reste de l’équipage de grimper � bord, et quelques instant plus tard, une petite cinquantaine d’hommes étaient � bord du bateaux, tous sur le pont.
Ils se postèrent � l’entrée de la cale et le second aidé de 5 hommes entrèrent dans la cabine du marchand, le réveillèrent et le ramenèrent sur le pont. L’homme était visiblement terrorisé, il jetait des regards furtifs � gauche et � droite. On le mena � Sanday qui le toisa d’un regard dédaigneux.
Le marchand portait une bonne pense et était encore en robe de chambre.
- Que transportes-tu ? Le questionna Sanday.
-Rien qui puisse vous intéresser monseigneur, uniquement un message pour le roi de France. Répliqua le marchand en bégayant de peur.
Bloody Sanday le frappa du revers de sa main.
-Combien d’homme y a-t-il � bord ? demanda t’il.
-Trop pour vous je crois…
Nouvelle taloche suivie d’un coup de genoux dans le ventre.
-30 hommes monsieur. Avoua le marchand.
-combien sont des soldats ?
- dix monsieurs.
-Et que transportais-tu ?
-Des épices, de la fourrure et de l’or monsieur.
Sur ces mots, le marchand baissât la tête comme si il avait été vaincu par Sanday.
Celui-ci continua l’interrogatoire.
-Quelle est ton nom ?
-Armand Bellanger…
-Ou habites tu ?
-J’habite Marseille monsieur
-est tu marié ?
-Oui monsieur, j’ai 4 enfants.
-Réveiller l’équipage ordonna Sanday � ses hommes dont vingt étaient armés de pistolets ou de mousquets.
Peu de temps après, il ne restait plus � bord du Collins un-seul matelot ou soldat qui n’aie les bras pointés vers le ciel.
Dix corsaires descendirent inspecter les cales.
Les soldats furent dépouillés de leurs armes et jetés � l’eau. Les corsaires laissèrent partir le reste de l’équipage excepté marchand, dont un des hommes avait reçus une demande de rançon � donner � la famille de celui-ci.
Le Transfert de la cargaison fut effectué et les corsaires regagnèrent leurs chaloupes puis leur sloop qu’ils avaient baptisés The Belishaa Beacon.
Sanday, Bloody Sanday, ce nom était � présent connu dans toutes les mers d’Europe et d’Amérique.
Il avait d’abord acquit sa renommée en écumant les côtes américaines, avait établi sont repaire dans les caraïbes et avait obtenu une lettre de marque de la reine d’Angleterre elle-même.
Cela ferait bientôt 10 ans qu’il écumerait les mers, qu’est-ce que cela lui avait apporté,…
Il était riche, richissime même, il pourrait � présent mener une vie de bourgeois, sur les côtes américaine, ne se soucient pas des malheurs du monde, lui, un bourgeois… si l’on connaissait depuis longtemps Bloody Sanday, l’idée aurait prêtée � rire, lui qui c’était si longtemps battu pour abolir la bourgeoisie et la noblesse, maintenant il travaillait pour eux…
Qu’avait-il fait ? Qu’était il devenu ? Il ne tuait même plus pour une juste cause… Uniquement pour l’Angleterre. À quoi bon ces tueries idiotes, sans aucun sens, au nom d’une femme ou même d’un homme, qui régissait le « petit peuple » de façon � amasser le plus de Livres Sterling sur le dos de ceux-ci.
Mais la France, l’Espagne, la hollande et la plupart des autres nations Européennes étaient elles différentes ?
Non, tuer au nom d’un pays et d’une cause dont on ignorait le sens n’était pas une bonne façon de tuer…
Fallait-il mieux tuer au nom de dieu ? Ou de la liberté ? De toute façon c’était déj� tué, mais était-ce mieux de tuer pour une « juste cause » ?
Bloody Sanday avait déj� beaucoup tuer, mais jamais il ne s’était poser ces questions, il n’en avait pas le temps et d’ailleurs si il posait ces question � ces hommes, que penseraient ils de lui ? cela amènerait surement � la mutinerie, la moindre faiblesse de sa part et tous se rebelleraient.
Après tout pourquoi se poser ces questions, on ne vit qu’un fois, mieux vaut en profiter…
Liberté.