La navigation en mer repose sur 3 grandes bases : la mesure du cap et de la position géographique, la mesure du temps, et la détermination de la vitesse
La mesure du cap et de la position géographique : afin de pouvoir s’éloigner des côtes, l’homme a du trouver des outils le lui permettant. Au début l’homme se repérait par rapport au soleil (direction du sud) le jour, aux étoiles (direction du nord) la nuit.
Au XIIème siècle l’homme met au point les premières
boussoles. Il s’agit alors d’une simple aiguille magnétique donnant le nord. Elle sera complétée au XIVème par une rose des vents, permettant ainsi la lecture directe et précise du cap que l’on suit. Cette rose est graduée en degré (de 0 � 359°) le 0 représentant le nord). La boussole devant être placé �
l’horizontal pour la meilleure lecture possible, il faut la placer dans une boîte � pivot sur un navire, pour enlever toutes contraintes de gîte, de tangage et roulis.
Faire le point en mer consiste � déterminer la position géographique du navire. On la détermine grâce � la longitude (parallèle au méridien de Greenwich) et la latitude (parallèle � l’équateur).
La
latitude se mesure en degré depuis l’équateur. A partir du XIVème siècle, on la calculait � l’aide du
bâton de Jacob, outil qui permettait de calculer la hauteur des astres par rapport à l’horizon.
Le sextant enlèvera toute la notoriété du bâton de Jacob au XVIIIème. Il permet de calculer la latitude avec une précision inégalée � l’époque (et encore aujourd’hui, malgré l’apparition du GPS). Comme son prédécesseur il permet de calculer la hauteur angulaire en observant en même temps deux direction dont on veut mesure l’angle. En tenant le sextant � hauteur des yeux, les marins font « descendre » l’image réfléchie de l’astre sur l’horizon
La longitude se mesure également en degré, depuis un méridien d’origine (le méridien de Greenwich est aujourd’hui le méridien de référence international). Il a fallu attendre le 18ème siècle avec l’apparition du
quartier de Davis pour pouvoir la calculer précisément. Elle se calcule par rapport aux étoiles fixes (étoile polaire). L’invention du
chronomètre a également permis de mesurer avec plus de précision la longitude. D’où l’importance que les capitaines leur portaient, ils recherchaient en effet le chronomètre le plus précis possible (on retrouve cet attrait pour le chronomètre dans les aventures du capitaine Aubrey de O’Brian). L’importance du temps dans la marine se retrouve au niveau des quarts, qui réglaient la vie des matelots. Tous les navires étaient équipés d’une cloche sonnant les différents quarts. Un soldat de l’infanterie de marine devait s’en chargeait.
Un sablier était � sa disposition afin de connaître la durée du quart.
Les marins pouvaient ainsi reporter leur position sur une carte. Cependant les cartes d’époques étaient loin d’être précises mais elle permettait de situer au moins les ports et les endroits dangereux (récifs, courants…). Une autre technique était utilisée lorsque l’on se trouvait près des côtes mais que l’on avait pas de cartes de l’endroit. Certains marins étaient déj� passer par l’endroit en question. Pour savoir exactement où ils étaient, ils prélever les fonds marins afin de déterminer leur composition. Ainsi, il pouvait se faire une idée approximative de l’endroit où ils se trouvaient.
La détermination de la vitesse : pour calculer la vitesse du navire, les marins utilisaient
une ligne de loch. Il s’agissait en fait d’une planche attachée � une corde sur laquelle on faisait des nœuds tous les 15,5m. On lançait alors cette planche et on comptait le nombre de nœuds qui passaient entre les mains sur un temps de 30 secondes. Cette technique reste cependant approximative, mais suffisamment précise pour l’époque
Toutes ces techniques en plus des autres manœuvres pour gérer un navire exigeaient une longue formation pour les éventuels futurs capitaines. Ils étaient souvent embarqués dès l’âge de 11-13 ans en tant que « midship » (aspirant). Ces jeunes étaient souvent issues des classes aisées comme la noblesse ou la bourgeoisie. S’il avait l’expérience et le charisme nécessaires et si surtout il survivait aux années passées en mer (entre les combats et les épidémies), le « midship » pouvait espérer un jour obtenir le grade de capitaine et continuer � gravir la hiérarchie.
Pour les techniques citées ci-dessus, il fallait être bon en mathématiques, plus particulièrement en trigonométrie.
voil� , c'est un véritable roman que j'ai fait l�
, j'espère que vous aurez eu le courage de lire jusqu'au bout et que vous aurez appris des chôses. si vous en avez � rajouter n'hésiter pas!! ^^