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« Répondre #1 le: 22 Septembre 2010 à 20:55:05 » |
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Sept ans passèrent ainsi. Les guerriers et les créatures qu'ils affrontaient tombait comme des mouches. A la septième année, au dernier jour de l'arène, il n'en restait qu'un, Tynar. Celui-ci entra dans l'arène, conscient d'être observé par le monde entier. Son armure réparée brillait de milles feu, et ses sabres étaient plus affutés que jamais.
Ne manquait que l'ennemi.
Celui-ci apparu sous la forme d'un être encagoulé, vêtu d'une longue cape. Cet être était venu la veille, poussé par sa destinée. Il tomba ses vêtements un � un. C'était un homme en apparence, nu désormais, avec pour seules marques distinctives deux bouts de métal sur les bras, et les yeux rouges en amande. Tynar reconnu son ennemi. Premier et Dernier de sa race, il avait causé bien des dommages au monde. Invaincu en duel, comme tout ses semblables, seuls des groupes de hauts-elfes parvinrent � les exterminer, sombrant eux aussi dans le néant en même temps.
Étirant un sourire carnassier, la chose contracta tout les muscles de son corps. Celui-ci fut alors recouverts de milliers de lamelles tranchantes comme des rasoirs, et deux lames longues comme des épées jaillirent de ses paumes. Ainsi couvert de cette arme/armure naturelle la plus solide qui ait été, il fut identifié par tous.
Galgaro, seigneur des Hanaïn, fléau du monde.
Le combat s'engagea promptement alors que les chocs métalliques étaient les seuls son audibles a la surface du globe. Un silence religieux suivait se duel de légendes, ce duel qui allait marquer la destinée du monde.
Plus agile, plus fort, plus rapide, plus expérimenté, mieux armé et assoiffé de vie, le Hanaïn pris l'avantage très vite, d'autant que Tynar ne lui vit aucune faiblesse.
Ainsi, parant les coups et les bottes avec brio, Tynar s'affaiblit pendant une longue heure. Une longue heure au terme de laquelle il pu voir une parcelle de peau sous l'une des épaules du monstre. Étonné de sa trouvaille, il baissa sa garde une seule demi-seconde. Une demi seconde plus tard, les deux longues lames de l'Hanaïn étaient chacune fichée dans un poumon de l'homme, cloué au mur par le choc. Galgaro, sur de sa victoire, conservait son ennemi plaqué au mur, bras tendus, tandis que la foule hurlait de terreur. Assommé par le choc, Tynar s'éveilla au hurlement du monde. Enfonçant d'avantage encore les lames en lui, il s'approcha autant qu'il pu de la créature.
En guerrier accompli, il n'avait pas lâché ses sabres.
Galgaro fut stupéfait de sentir leur froid métal dans sa chair, et plus encore de voir son sang noir couler. Le visage tout proche de celui de l Hanaïn, Tynar n'eut que ce mot. Son dernier. Prononcé dans un crachement de sang.
Mourrons !
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