Nom : Inconnu
Prénom : Moana
Origine : Maori
Âge : 26 ans
Taille : 1m60
Poids : 52kg
Description :Moana est petite, assez fine et musclée mais d'un muscle souple qui tel le lierre s'enroule et se faufile pour ne jamais vous lâcher. Elle a les yeux d'un vert de jade qui tranche avec ses cheveux noirs et raides qui lui tombent aux épaules, il lui arrive de porter un bandeau vert pour maintenir ses cheveux. Elle souligne ses yeux avec de la poudre afin de les rendre plus grands et captiver les regards.
Au niveau du cou, se superposent des colliers de tout types, une plume d'un oiseau inconnu, une pierre � la couleur lumineuse, une pièce d'un pays inconnu, une perle grosse comme un ongle, un bijou stylisé en argent, une boule de tissus, bref tout un pêle-mêle.
Elle s'habille de vêtements amples et souples lui permettant une grande liberté de mouvements, elle porte par dessus sa chemise de soie verte un petit gilet de cuir sans manche noir. Elle rentre le bas de son pantalon qui semble décliner plusieurs marrons dans le haut de ses bottes lacées qui lui remontent au genou. Elle porte plusieurs ceintures les unes par dessus les autres qui sont toutes pleines de petites poches renfermant on ne sait quoi.
Elle porte au côté gauche une rapière � la garde ouvragée. Attaché � son côté droit une poupée de tissus est accrochée et semble bondir de sa vie propre au moindre mouvement (de hanche?) de Moana.
Avantages : 23 points
Capitaine +5
Agilite de félin +4
Science des plantes +4
Médecin +3
Organisme résistant +3
Lire et écrire +2
Charisme +1
Objet particulier : Poupée vodoo +1Désavantages : 13points
Droguée (addiction grave) -4
Recherchée par l'Espagne(+) et la Hollande(++) -3
Ancienne esclave évadée (Aruba) -2
Ségrégation raciale (métis française/maori) -2
Ségrégation religieuse (pratique le vodoo) -2Histoire:Mais pourquoi? Mais comment ? Ah oui je sais, un « début »Ma mère est la vieille sorcière du village, on sait que des étrangers se pointent dans le coin donc on essaye de faire du commerce avec eux. Le village prospère et fait de nous une halte pour les navires qui passent au large.
Un jour un navire Hollandais et un Français s'affrontent au loin, on entend juste le bruit des canons et on aperçoit les lueurs de ceux ci...
Le navire Français va par le fond, quelques hommes arrivent � gagner la plage � bord d'une chaloupe, le second du navire et 4 hommes. Le second étant gravement blessé il est emmené chez ma mère qui on ne sait pourquoi va se prendre d'affection pour ce "grant Hom" comme elle dira plus tard.
Le temps qu'elle le soigne, ils s'aiment, elle le protège des incursions Hollandaises, etc etc la vie bien chiante si vous voulez mon avis...
Puis je viens au monde. Imaginez l'horreur, semi-Maori, semi-Française...
Enfance peut rimer avec maltraitance, pas les parents... Pire : les autresAu début tout se passe bien, oui on ne frappe pas le bébé de la « sorcière » . Ça peut avoir de mauvais effets... Ensuite disons que ça se passe normalement pour une métis, les enfants du villages me parlent pas, me briment et tout ce qui va avec, bah oui je suis pas pareille...
Mon père s'en fous, la seule chose qu'il veut s'est se barrer et baiser ma mère.
Elle de son côté essaye, j'écris bien essaye de recoller les morceaux. Mes seuls compagnons, les marins qui ont suivis mon père, l'un d'entre eux, un breton qui a quitté sa femme enceinte reporte sur moi cet élan paternaliste. C'est pas grand chose mais c'est mieux que rien.
7 ans passent, pas grand chose de neuf, je suis le souffre douleur des mômes de mon village et même des nouveaux venus, oui notre village s'est agrandi avec la venue d'autres tribus venues profiter du commerce avec les Hollandais.
Pour moi, c'est juste des emmerde en plus, se cacher quand ces enfoirés viennent nous voir, la routine quoi. Mes seules distractions, les marins qui se sont bien intégrés eux et qui essayent de m'apprendre tout ce qu'ils savent et Dieu (ce bâtard innomé) sait que j'aime ça. Ma mère me forme pour lui succéder aussi et ça les jeunes aime pas ça et me le font bien sentir. Les vieux aussi remarque mais personne va proposer sa fille pour faire ce genre de chose, alors eux ça leur convient que ça me tombe sur la gueule et ils font rien pour l'arrêter.
Les marins de mon père veulent rester avec lui, ils doivent bien l'aimer même si c'est un beau connard, enfin je dis ça mais je dois bien être la seule que mon père ne bat pas quand je fais une connerie, lui il essaye de comprendre pourquoi je l'ai faite la connerie et comment je l'ai préparée... Allez comprendre.
Pour revenir sur les marins, ils sont devenus pêcheurs, les Hollandais les laissent tranquilles mais tabassent mon père pour savoir ce que faisais un navire français dans le coin.
Le breton aimerai bien partir mais tout seul c'est pas possible, alors il attend et s'occupe de moi, d'une certaine manière j'ai un peu 4 papas et une sorcière.
J'ai 7ans, je sais naviguer seule sur un petit voilier, pêcher, faire ma cuisine et courir très vite.
2ans de plusMa mère est malade et ça c'est pas bon pour moi, enfin pas bon, on se comprend.
Du coup je passe mes journées � ses côtés, elle veut que je sache tout sur tout, ça tombe bien ma soif d'apprendre viens de grandir. Même si je doute qu'apprendre quelle plante tue � 9 ans soit la meilleure éducation...
Un an d'agonie et elle meurt, les seuls � la pleurer c'est mon père et moi, je vois une larme � son œil, il est peut être pas si con que ça en fin de compte.
Toujours est il que c'est moi qu'on vient voir désormais et que mon temps libre je le passe avec mon père qui essaye de m'apprendre � écrire et � compter quand il se fait pas tabasser par les Hollandais.
J'ai 9 ans, je donne la vie et rend la mort moins dure.
Je parle français, Maori et baragouine en néerlandais.
Encore 2 ans Mes autres papas se sont décidés � casser du hollandais � cause des traitements qui leurs sont infligés, l'un d'entre eux y passe par ce qu'il se fait choper; la seule chose que j'arrive � faire pour lui est de lui passer des herbes pour qu'il se suicide et évite la torture... Bilan, un mort et trois côtes cassées pour moi. Les Hollandais commencent � se méfier de moi.
Mon père � disparu un mois, quand il est revenu, il avait le corps couvert de cicatrices et le regard complètement fou...
Les autres ont volé un bateau, il sont en train de l'armer : nous partirons dans le mois. Direction la France si Dieu le veut comme ils disent... Si seulement Dieu pouvait faire moins de merdes, on en serait pas l� � voler des chiffons aux fenêtres...
Les Hollandais nous on tendus un piège, mon père se jete du bateau pour nous laisser le temps de partir.
J'ai 12 ans, j'ai tué avec préméditation et mes parents sont morts � cause de ces connards de Hollandais.
3 ans encore ...Nous avons réussi � arriver en France depuis 2 ans maintenant, deux de mes papas se sont rengagés dans la marine Royale "pour se venger" ...
Le Breton m'a prise avec lui, en même temps y'a qu'avec lui que je cause ...
Sa femme ne l'a pas attendu, mort en mer qu'ils ont dit, bref il décharge des bateaux et moi j'use de mes talents pour m'acheter des livres et apprendre tout ce que je peux. Lire est devenu une addiction, j'essaye d'entrer dans des écoles de riches en tant que soubrette pour essayer de glaner deux trois choses de plus. Rien n'y fait ma tête semble leur poser des problèmes...
Je me relance dans le vodoo, les gens sont crédules et font tout pour éviter le mauvais œil...
Les autres jeunes osent pas s'approcher de la jeune sorcière mais bon, moi je gagne de l'argent... Rapidement, je monte une arnaque avec une fille et un garçon. Ça marche assez bien je peux me payer des vêtements et surtout des livres.
Mon dernier père sombre dans l'alcool, j'ai beau lui faire boire de mes philtres, il ne semble pas vouloir changer. Il me répète � longueur de temps que je suis pas faite pour rester ici.
Nous partons pour le nouveau monde. Avant de partir, je me suis faite fabriquée une poupée articulée qui me servira pour mes rituels. J'y tiens comme � la prunelle de mes yeux. Et Dieu (encore lui ?) sait qu'elles sont belles.
Nous arrivons � Aruba, port Hollandais, le capitaine du navire était un vendu; je jure de lui faire bouffer ses couilles � celui l� ...
Résultat, l'esclavage commence j'adore le coton mais sur moi, pas � récolter... Mon dernier père meurt � la tâche au bout de 4 mois, il me dit avant que je le fasse partir de prendre mon essor et de quitter cet endroit.
Je tente de m'échapper avec d'autres esclaves � bord d'un petit navire; comme je suis la seule � savoir naviguer, me voil� capitaine. Nous mettons le feu � un navire hollandais pour ralentir notre poursuite. J'apprendrai plus tard que les marins n'avaient pas débarqués, 180 morts et ma tête mise � prix.
J'ai 15 ans, la couronne Hollandaise me recherche et je suis Capitaine de mon premier navire
Deux années à bouger, faire le courrier, vendre et rançonner plus petits que soi.Mes amis ex esclaves semblent bien m'aimer; ils ont � manger, � boire et on commence � mettre de l'argent de côté. De part la vitesse de notre petit navire nous échappons aux pirates et aux navires hollandais. J'ai compris tout de suite que la vitesse est maîtresse en mer. La vitesse et la réputation, sans réputation, point de salut...
J'essaye de m'acheter une conduite avec les puissances de la région, les Français m'apprécient, les Anglais me tolèrent et en essayant avec les espagnols, ça coince, le fils du gouverneur de San Juan tente de me violer après que j'ai apporté un courrier � son père. Il est pas du tout � mes goûts, je lui fait comprendre mais il me menace et insiste, je fais volte face et commence � le motiver, je lui donne une plante qui le rendra puissant des heures durant; � moins que ... ah non celle ci c'est pour que tu meurs lorsque tes cordes vocales enflent � tel point que tu ne peux plus émettre un son et que ta bave commence � noyer tes poumons, oups suis je distraite...
Fin de mes relations avec l'Espagne, le père semble m'en vouloir pour la forme mais lance quand même 2 navires � nos trousses... Que faire avec 40 hommes sinon fuir, toujours bon de savoir fuir ...
J'ai 17 ans, je mène 40 hommes et femmes et suis poursuivie par deux des quatre puissance des Caraïbes.
1 an � jouer au chat et � la souris avec 2 gros chats, je commence � penser que notre petit sloop bien que fort maniable ne fera pas long feu en cas d'attaque de navire solitaire... Temps de voir plus gros ? Je commence � essayer de recruter un équipage plus important mais ma jeunesse et l'image qu'on a de moi n'aident pas vraiment... Je vais de déceptions en déceptions, les contrats se font rares, je commence � prendre toutes sortes de plantes plus ou moins dangereuses... Certains des membres de mon équipages me quittent. Tout semble disparaître autour de moi...
Un matin je me retrouve nue au milieu de la jungle sans même savoir ce qu'il s'est passé. Je me renseigne � mon retour en ville façon sauvageonne, j'ai perdu conscience pendant près d'une semaine � mâchouiller des plantes dans la jungle. Une des femmes de mon équipage ex esclave d'Aruba avec moi me sermonne durant une heure me rappelant les paroles de mon Dernier père.
Je décide de me reprendre en main mais le sevrage est difficile... Tant pis, je commence � prendre une plante plus forte qui supprime mes autres addictions mais de laquelle je ne pourrais me sevrer que par la mort. Les crises de manque me font devenir hystérique, je me jète sur tout le monde telle une Furie des temps anciens. J'arrive � stabiliser mon état, je ne dors plus que quelques heures par nuit, mes cernes se creusent. J'en joue pour me refaire une beauté, je les encadres, les soulignes les insères dans mon nouveau Moi !
Je refais ma garde robe, je dois donner l'image de la sorcière pirate vagabonde qui ne désire que la réussite et aller de l'avant. Je reprend ma poupée � mon côté.
Je repars sur les mers avec mon équipage, nous travaillons surtout pour les français; je reste néanmoins méfiante, je sens bien qu'ils se servent de moins et me jetterons quand je ne serai plus utile.
Je recrute donc d'avantage d'hommes, me servant de mes talents pour convaincre les plus réticents de la présence d'une femme en tant que capitaine.
Nous partons en chasse d'un plus gros navire, 90hommes � bord, je continue de vouloir nous faire grossir, afin de nous rendre indépendants...
Une chasse ? Oui, certes mais 3 ans � jouer avec le vent ! Quel complice délicieux <3 !J'ai 21ans et le tournant de ma vie commence...
Je rencontre un vieux dans une taverne française. Il dit être plein de choses : inventeur, menuisier, ébéniste, sorcier, démon incarné, et d'autres choses encore. Je cherche encore � dénouer écheveaux de ses personnalités.
Ce que je sais de lui, c'est qu'il dit pouvoir construire un navire plus rapide que le Vent. Son histoire m’intéresse grandement. Je passe souvent le voir ; les gens du coin n'aiment pas qu'on lui parle, une histoire de mauvais œil il parait ... Et c'est � moi qu'on dit se genre de choses, j'en souris encore.... Mon équipage s'en fiche du moment que je ne dépense que mon argent et pas celui du butin..
J'ai donc commencé � faire des plans pour construire un navire. Il m'oriente et me conseille, il n'est peut être pas si fous que ça en fin de compte, il est désormais charpentier du moins en nom du navire.
Un mois pour des plans, c'est long...Les discussions avec le vieux avancent lentement; il a des éclairs de génie mais beaucoup de déchets ressortent dans ses propos. Je dois trier, compléter, calculer, vérifier et inventer en même temps. Du coup, j'ai moins de temps pour la piraterie et l'équipage souffre de moins me voir � ses côtés.
Je convoque les maîtres d'équipage pour leur montrer les plans finaux et entendre leurs avis. Ils sont impressionnés et j'en profite pour renforcer mon pouvoir sur eux. La suite du projet est plus compliquée, il s'agit de convaincre l'équipage d'amasser pour se faire oublier et construire tranquillement.
Ils décident de leur en parler. Mon groupe franc décide sans surprise de rester avec moi, une partie des autres demande � être déposé dans un port neutre (Il faudra songer � bien se cacher dès fois qu'il y ait eu un traitre ou un vendu � bord). Certains sont incertains mais finissent par se laisser tenter? Il me reste 60 hommes et femmes avec moi.
Dix mois ou tout est pillé, de la frêle yole au gros galion insouciant. 22 ans, si vite, si vite...On s'installe dans une petite crique de la Tortue, loin des bagarres de la ville mais assez près pour faire des achats. On construit de quoi commencer le chantier et on s'y met.
Couper du bois, coudre de la toile, tresser des cordages. Tant de temps, tant d'argent, 2 ans...Le voil� , il est prêt... Le vieux a passé l'arme � gauche pendant la construction. Une maladie rare que je n'ai ... pu soigner. J'ai du finir seule, difficile, très difficile mais ...
Il n'empêche qu'il est magnifique.
[Description du navire, je finis les détails]
Toujours mobiles, toujours guettant.
Dans l'ombre du levant, dans l'obscurité du couchant.
Nous ne cessons de voir, n'étant jamais qu'aperçus.
Moana et son fils du Vent : L'Équinox
