La tombe au Lotus d'Argent

[Elisa]

Carole-Anne leva ses yeux et regarda Pablitto...

- Oui Bien sur...

fit elle d'un ton déterminer. La fille se laissa pendre dans les bras de l'ivrogne et commenças �  danser avec... John les regarda, il avait un regard sombre pour son second.
La fête battait �  son plein, les marin chantèrent de plus en plus fort, des chanson joyeuse, des chansons de pirate et quelque chansons payarde... Jusqu'�  ce que Carole-Anne quitta les bras de son partenaire, la fille murmura dans l'oreille de ce dernier...

- Chacun son tour mon ami...

Sur ce, elle ria tout en traversant le pont pour rejoindre un ami, un ami qui restai seul �  écouter les chanson, celui-ci étai dans la lune, il réfléchissait, ou plutôt, il boudai...

- Voulez vous dansez avec moi john?...

Fit Carole-Anne avec un ton timide et hésitant . Elle lui tendit la main pour l'aider �  se relever espérant qu'il répondrai par l'affirmative �  sa question...  

[Talisca]

John sourit. Il pensa "Espérons que le fantôme de la tribade ne m'en tiendra pas rigueur." Il hésita et s'empara de la main de la jeune femme...  

[Elisa]

"Ouais! Il a accepter"... Pensa Carole-Anne...

- Et bein... Heum...

"Mad Ethel" rougi subitement... Cela lui fessai d'étrange sensation dans tout son corps...

- Heum... Je... Je...

La jeune fille souri nerveusement, elle fixa du regard John...

- Je suis ravie que vous ayez accepter ma demande...

"Elisa... Ne m'en veux pas que je tienne la main �  cet homme"... Pensa Carole-Anne...  

[Talisca]

John Blow et sa cavalière s'avancèrent dans le cercle fait par les musiciens... Un murmure parcourut l'attroupement de matelots mais il fut bientôt réduit �  l'état de souvenir... John Blow fixa Carol-Anne. Elle lui semblait moins pâle qu'�  l'ordinaire... mais peut-être était-ce ces rêves secrets qui l'ennivraient un peu ...
Il lui prit la main et lui chuchota :
-Valse, tango ... ?
   

[Elisa]

- Hé hé... Valse...

ce fut seulement qu'un mot, murmurer par la bouche de la jeune fille, comme si elle ne contrôlait plus son corp... Carole-Anne ne sentait plus ses pied poser au sol... Elle était ailleur...  

[Talisca]

John Blow saisit alors la main de la jeune fille et posa son autre mmain sur ses hanches. La valse débuta... John Blow avait connu, avant de se faire pirate, les bals et les soirées pompeuses de la haute société. Il devait �  cela ces sourires hypocrites si bien imités, ces aimables galanteries sans oublier son savoir-faire concernant la danse. Une chose pourtant l'intimida un peu. Il conduisit moins bien sa cavalière que toutes les autres... Peut-être était-ce parce-que le fait qu'elle soit pirate... Non, si, c'était surement cela... Ou bien peut être parce qu'elle était, tout comme Elisa, une tribade...
Ces réfléxions inutiles furent bientôt stoppées par le plaisir de danser avec une si aimable cavalière. Il oublia bien vite son trouble et virevolta avec Carol-Anne aussi longtemps que le diable le lui permit !    

[Elisa]

Carole-Anne stoppa net... Elle fixa le regard de John... Elle n'avait pas la même sensation que les autre hommes... C'était comme si... Son coeur battais comme si elle étai avec Elisa... Plus elle regardai John... Plus son coeur battais la chamade... Carole-anne ne pu le regarder de plus... Cela ne pouvait être possible...

- John... Excuser moi... Je...Crois que...  

[Talisca]

Le capitaine se stoppa net :
-Carol, qu'avez-vous... ? John fut soudain apeuré. Il frémit. La jeune pirate tremblait. Blow l'emmena avec lui. Il la fit s'accouder au bastinguage. Il lui semblait maintenant que la jeune femme s'apaisait, qu'elle respirait mieux... Il l'observait.
   

[Capitaine]

Agonie la Belle était resté en compagnie des autres clients, il avait sympathisé avec un grouep de marins anglais forts sympathqieus, avec qui il avait joué de la guitarre et chanté des balades parlants de navigateur qui quittent leur bien aimée pour parcourir l'océans. Le "vieux et gris faiseur de veuves" comme le surnommait les vikings. Pour maintenir la forme il s'était saoulé comme il n'en était pas habitué, et c'est donc quasi ivre, ne tenant presque plus debout sur ses jambes, qu'il quitta l'assemblée. Il fit un détour et gagna une petite construction, dénuée de fenêtre et d'enseigne. Le français s'arrêta face �  une porte plutot basse, et frappa quatre fois. Au bout de quelques secondes la porte s'entrebailla doucement, pour laisser voir un oeil bridé et une bouche qui demanda:
-Que voulez-vous ?
Agonie qui avait fréquenté nombres de ces établissement connaissait la réponse nécessaire pour entrer, et il la donna:
-Je viens pour gouter aux vrais joies terrestres et spirituelles.
L'asiatique ouvrit grand la porte, et la referma vite après que le français fut entré. L'intérieur de la fumerie d'opium était totalement baigné de lumière ocre, et de la fumée stagnait entre le plafond et la ceinture. Après qu'il eut donné quatres pièces �  une jeune chinoise fort élegante dans sa robe rouge et or, elle l'emmena et l'installa sur une couchette en le débarassant de tout ses objets et vêtements encombrants comme son sabre, sa boussole, sa bourse, ses bottes, ses pistolets, son poignard et sa pipe indienne. On lui apporta un narguilet dans lequel bouillonait de la fumée bleuâtre et une longue pipe déj�  fumante. Il tira une première fois sur le calumet, et tomba dans les vaps. Il rêva comme toujours de danseuses, de plais dorés et d'ivoires, de tables abondantes, de fontaines de diamants. Puis dans son délire il prit le narguilet, et après avoir tiré une bouffée fut transporté des années en arrière, sur un port, pendant une tempête, avec en face de lui une jeune fille aux cheveux noirs comme la nuit, ses grands yeux blancs débordant de regret, la peau mate de son visage innondée par les larmes...
Agonie la Belle pouffa de rire et se tordit, en proie �  des hallucinations plus ou moins agréables.
Deux heures après, tard dans la nuit, il se réveilla sur le quai où était arrimé son galion, avec tout ses objets personnels. Il monta �  bord et vit Heinrich sur le gailalrd avant, fumant la pipe, l'air perdu dans ses pensées. Agonie vint �  coté d elui, et lorsque celui-ci le vit, l'air ahuri, les yeux cernés, il fit avec inquiétude:
-Himmel! Ambroise, vous allez bien ? Que vous est-il arrivé, vous allez l'air tout retourné!
-T'inqiète pas, Heinrich,  je t'ai déj�  dit que tu pouvais me tutoyer, mais pas m'appeller par mon vrai prénom!
J'ai juste un petit peu trop fait la fête ce soir. Vous vous êtes bien amusés vous ?
Il perdit l'équilibre et Heinrich dut le soutenir, en disant:
-Je vais vous conduire �  votre cabine capitaine, vous allez vous reposer et demain vous serez en pleine forme.
-J'crois pas, moi, bredouilla Agonie. Ecoute Heinrich, en tant que capitaine en second, tu as le devoir de me rempalcer si il m'arrivait une couille, d'accord ?
-Ya, cap'taine, mais...
-Alors, écoute-moi bien: demain, après demain, et surement quelques jours après, je vais pas aller très bien. Je vais délirer, je vais pas tenir debout, il faudra mieux que je reste couché avec une bouillote et notre toubib monsieur Starkey. Tu seras donc responsable de l'équipage et du navire. Tu seras �  la disposition du capitaine John Blow l'organisateur de cette expédition, tu suivras ses instructions durant toute la durée de mon incapacité. C'est bien compris, Heinrich, je compte sur toi ?
-Parfaitement, Belle-Agonie. Maintenant, allez vous coucher.
Le colosse germain le borda, et vant qu'il ne soufle la chandelle, Agonie lui prit son poignet massif et lui murmura �  moitié inconscient:
-Heinrich...elle était sublime, et je l'ai abandonnée... pour l'océan, pour l'aventure...je suis...maudit...
Sa voix s'éteignit, et il ronfla deux secondes après. Le teuton éteignit la bougie, et remonta sur le pont. Il scruta la surface calme de la mer, et chantonna avec un doux sourire:
-Le vieux et gris faiseur de veuves...
Dans la soirée Heinirch et Ulysse informèrent l'équipage qu'Agonie la Belle était temporairement remplacé par Heinrich Von Schartzbourg, et que monsieur Ulysse était nommé capitaine en second. Ils allèrent ensuite informer John Blow et les autres capitaines de la situation.
PS:Je vais m'absenter pendant 4 jours, alors je voulais que mes persos soient toujours du voyage. A mon retour je reprendrais mon poste et continuerai l'aventure �  vos cotés. Jusque l� , Talisca je te le laisse le commandemant rp de mon équipage et de mon galion. Bonne continuation!!  

[Elisa]

Carole-Anne regarda le ciel envahi d'étoiles...

- Excuser moi, je ne sais pas ce qui m'arrive...

Elle baissa sa tête, son regard étai ailleurs, pour finir, la fille leva ses yeux, fixant ceux de John... Il n'avait rien d'une femme... Pourtant... Son coeur se comportai de la même manière que comme si c'était avec Elisa... Mais elle pensa �  sa famille defunte qu'il avai eu avant elle... Puis �  Elisa... "Non... Elisa est heureuse �  présent... Mais je l'aime encore..."
Carole-Anne poussa un soupire, elle fixai toujours les yeux de John...

- Je crois que... Je crois que je vais aller me coucher!...  

[Talisca]

John ne savait que faire. Que dire. Jamais il ne s'était trouvé si désemparé. Carol-Anne lui semblait si frêle maintenant. Rien �  voir avec le jeune femme farouche et indépendante avec qui il s'était battu dans l'après-midi. Il lui prit l'épaule et la raccompagna, clopin-clopan, �  sa cabine...  

[Elisa]

Carole-Anne frémi quand l'homme mit sa main sur son épaule... Pourquoi l'accompagna t il jusqu'�  sa cabine?... Peu importe... La fille se laissa guider par la main de l'homme... Arriver devant la porte de sa cabine, Carole-Anne se retourna vers le capitaine Blow, la jeune fille le regarda dans les yeux tout en s'appuyant contre la porte...

- Je suis désoler pour tantôt John... Je ne sais pas ce qui ma prit...  

[Talisca]

John Blow sourit.
-Ne vous justifier pas...
Il caressa la joue de Carol-Anne, ouvrit la porte... et la laissa l� ,devant sa porte, chancelante et pâle... Il s'en fut en sifflotant l'air d'une chanson pirate. L� -haut sur le pont, la fête battait son plein. Le capitaine salua ses matelots, les avertit que l'on lèverais l'ancre tôt le lendemain et partit s'enfermer dans sa cabine. L� , �  la flamme d'une bougie, il étudia le trajet menant jusqu'�  Buenos Aire et réfléchit, de longs instants �  on ne sait quelles choses qui paraissaient le tourmenter... Blow restait l� , les yeux perdus dans un vague inaccessible...    

[Elisa]

Le soleil se leva... Carole-Anne n'avait pas fermer l'oeil de la nuit. Elle avait pensée toute sa soirée �  John... Elle resta couchée pendant quelque instant sur sa couchette regardant par la petite fenêtre le lever de soleil...
La jeune fille se leva et s'habilla pour enfin se présenter sur le pont où quelque marin n'avaient pas regagner leur dortoir et s'étaient endormi du au trop bu d'hier...
Carole-Anne aperçu John qui parlai avec Jack... Son pilote...

- Heum... Bien le bonjour messieurs...

Fit timidement la jeune fille...  

[Talisca]

John fut ravit de voir la jeune femme de nouveau sur pieds. Il la salua en souriant, comme �  son habitude et se dirirgea vers la proue du navire ou Carol-Anne le rejoignit. Il faisait frais ce matin l� . Le souffle marin gonflait les voiles du galion. De maigres vaguelettes se brisaient contre la coque faisant chanter dans l'air la douce musique de l'eau. Cet agréable chanson se mêlait au grincement de la coque...
-Vous vous sentez mieux à ce que je vois... murmura John à Carol-Anne.