La tombe au Lotus d'Argent

[Talisca]

-Une visite d'un ancien ami concrétisera mes plans... murmura Blow. Je vous tiendrais au courant dès que je le serais... D'ailleurs, si vous voulez ce soir me rejoindre sur mon navire pour débattre du sujet, vous êtes le bienvenue camarade...
Il but une lampée de rhum.  

[Elisa]

- Oui bien sur... Je paie une tournée générale d'ailleurs �  l'honneur de notre ami agonie... Tavernier!!! Trois rhum et que ça saute!!!! Ha ha ha...

Carole-Anne regardai toujours John d'un air rêveur, sur le banc, elle se rapprochai plus de plus en plus de lui jusqu'�  ce que sa hanche soit coller �  celle de son amour...  

[Capitaine]

-Volontier, fit Agonie la Belle.
Il jeta un coup d'oeil géneral �  la taverne, et fit signe au serveur, �  qui il commanda une bouteille de tafia, un rhum de mauvaise qualité, mais qui arrachait bien la gorge. Il sortit son énorme pipe, et l'alluma. Au bout de quelques secondes un écran de fumée lui voilait le visage, seul son chapeau �  plumes gigantesque dépassait du nuage bleuâtre.
-Une bien jolie ville, Santiago. J'y avais encore jamais mis les pieds. Mais je finis par me lasser des villes espagnoles. Un passage dans les eaux asiatiques nous changera.
Agonie la Belle expulsa de la fumée en abondance de sa bouche de macaque, et se penchant vers John Blow et Carole-Anne, il lui chuchota:
-Dites-moi mes amis, en parlant d'espagnols...avez-vous déj�  entendu parler du Coeur de l'Ocean ? C'est une légende, alimentée par les rêves des conquistadors tels Cortès, Pizzaro, Coronado, et bien d'autres, qui ne vivaient que pour trouver l'El Dorado, les Cités Perdues de Cibola, les ruines de Mü, etc. Mais le Coeur de l'Ocean diffère de ces chimères, lui est bien réel!  

[Talisca]

-Je dois avouer que... j'en ai entendu parler mais. J'ai toujours pris ça pour des foutaises. C'était une égyptienne, une de ces vagabondes qui colportent des histoires auxquels personne ne croit guère... Je ne me souviens pas des détails de cette histoire. Mais... peut-être m'en direz-vous davantage ? murmura Blow en se penchant lui aussi vers Agonie.  

[Elisa]

- Moui...

Dit Carole-Anne en recherchant d'éventuelle souvenir, elle étai en pleine réflexion, se léchant les babine pleine de rhum...

- Oui! Oui!...

Murmura la jeune fille...

- Ca me revient �  présent oui, j'ai déj�  entendu parler, cela n'aurai t il pas un rapport avec les... Citée d'or?...  

[Capitaine]

-Et bien, souffla Agonie ravi de pouvoir raconter une de ses vieilles histoires. En effet il y a un rapport. Vers 1522, le conquistador Pizzaro rencontrait l'archevèque de Panam� , Fernando  DeLuque, un moine obsédé par l'or indien. Ce moine avait décidé de mener une expédition �  la recherche de la cité de Guyanacapac, vestige de l'empire indien le plus riche ayant jamais existé. Pour obtenir des informations DeLuque tortura des centaines et des centaines d'indiens, et lors d'un raid dans un village indigène, ses sbires dénichèrent un trésor, apparement les effets personnels d'un empereur inca, qui avait érigé l'une des 7 cités d'or. La plus belle partie de cette trouvaille était une parure magnifique, un collier dont les maillons étaient faits d'or pur, enserrant des joyaux de la grosseur d'un poing. La plus grosse pierre de ce collier était un diamant au coeur duquel flottait une poche d'eau, et si l'on regardait attentivement le coeur de ce diamant, on croyait regarder l'ocean atlantique, par une illusion d'optique jouant avec la lumière. Les conquistadors cachèrent ce collier jalousement, mais avec le temps, on perdit sa trace. C'est l�  que son histoire prend un ton surnaturel, car les vieux marins qui affectionnaient la légende du Hollandais Volant racontaient que son capitaine portait �  son cou le fabuleux collier. On l'appelle ausi pour cela La Parrure de Davey Jones, et l'on dit que si un mortel venait le toucher, Davey Jones entrerai dans une colère digne d'un cataclysme diluvien, les océans se déchaineraient, les démons et monstres de mers surgiraient pour engloutir toutes formes de vies, la face du Monde en serait changée, car le Coeur de l'Ocean aurait battu, avec la force d'un coeur de titan. Voil�  pourquoi on dit que la parure de Davey Jones est maudite, car des fleuves de sang ont coulés pour qu'il soit façonné, volé, conquis, désiré, convoité �  la folie, et finalement craint. Mais moi je ne crois pas �  cette partie de l'histoire. Je sais ce qu'il est advenu de ce collier. Après qu'il ait échappé aux conquistadors, il est passé en de nombreuses mains, des pirates pour la plupart, mais surtout dans celles d'un navigateur britannique nommé McCallister, qui ayant l'� me d'un poète le baptisa le Coeur de l'Ocean. Le gouvernement anglais l'offrit en cadeau �  une dame de la noblesse espagnole, rattachée par le sang �  la famille du roi. Alors qu'elle prenait la mer pour retourner �  sa terre natale, cette dame croisa un boucanier qui s'empara du Coeur de l'ocean, et envoya par le fond les espagnols. J'ai eu l'occasion de rencontrer cette dame, et c'est avec un pointe de tristesse que j'ai tenu le Coeur dans mes mains et c'est avec une immense joie que j'ai étriper ce forban, et lui prendre ce bijou. Hél� s, un corsaire anglais m'a un jour mis le grappin dessus, et a restitué le collier �  la famille royale d'Espagne. Le Roi a fait escorter ce collier ensanglanté sur la route du Mexique, mais le galion transportant le Coeur de l'ocean disparu aux abords de l'Amérique du Sud. Plus personne n'en a entendu parler. De nombreux aventuriers et d'explorateurs se sont lancé �  sa recherche, et moi-même je n'ai pas renoncé �  le retrouver, peut-être poussé par le souvenir de cette noble latine envoutante, au cou duquel le Coeur de L'Ocean resplendissait comme la surface marine �  l'aurore.
Agonie la Belle s'adossa lentement sur son siège, comme épuisé après avoir narré son histoire.
-Un bien beau mythe, effrayant, attirant, et chacun peut y ajouter quelque chose, ou créer une nouvelle version. Mais moi je connais la vérité car j'ai rencontré il y a de cela 2 ans �  peu près, un indien, qui a suivi le parcours de ce bijou. L'un de ses ancêtres aurai enfanter ce chef-d'oeuvre, et n'a cessé de suivre sa trace lui aussi. Il le considère comme l'héritage de son peuple.    

[Talisca]

-Et vous ne pensez pas que ce brave indien a raison... murmura Blow.  

[leboboss]

Kévin , qui était a bord du Black Angel , regarda la mer avec admiration . Il avait un profons respect pour c'elle qui l'avait toujours soutenue . Il se souvint de ces premiers jour en mer , ou les éléments l'avait presque achevé , mais elle , elle ne l'avait pas abandoné . Elle mis sur son chemin un galion français qui le receuilli .
-Enfin ,fit il par dire ,ceci n'est plus que le passé . Désormais , c'est vers l'avenir qu'il faut se tourné .  

[Capitaine]

-Il est dans son droit, il est vrai, approuva Agonie en hochant la tête. Il m'accompagne depuis car il a eu une vague vision prémonitoire dans laquelle je serai celui qui le menera jusqu'au Coeur après un long et aventureux périple. Alors il me suit dans mes voyages, et avec le temps ses visiosn se précisent. Ce jeu m'amuse énormement, et c'est une course au trésor qui promet bien plus qu'une simple récompense matérielle. Il m'a prédit que je deviendrai fou en atteignant mon but, car j'aurai accompli tellement d'efforts et perdu tellement que je n'aurai plus aucune satisfaction �  tenir l'or dans mes mains.
Le français semblait amusé par l'idée mais conserva son sérieux. Il fit en balayant la fumée accumulée devant lui:
-A quelle heure pourrons-nous gagner votre vaisseau pour écouter votre ancien ami ?
   

[Talisca]

-Huit heures tapantes, murmura Blow...
Le reste de la journée s'écoula entre conversations et bon temps. Ce fut un instant de détente et de gaieté pour les matelots et leurs capitaine qui n'avaient vécus �  bord qu'ennui et lassitude...
Quand huit heure sonna, Blow et tous les capitaines étaient dans sa cabine. Le pont avait été jugé trop peu sur pour une réunion de cette importance. Des bougies dégoulinantes de cire diffusait une chaude lumière dans la pièce un peu trop exigue... Chu arriva au point de rendez-vous �  l'heure dite. Il s'installa face aux capitaines et attendit que Blow ne lui pose une question.
-Du nouveau ? demanda Blow en éxécutant avec les mains des gestes étranges.
Chu, pour simple réponse hocha la tête.
-Quoi ?
- L'île est trouvé. Empereùr satisfait..., l'étranger réfléchit un instant, navires voiles vers île...
-Les navires font voiles vers l'île ?
Chu hocha de nouveau la tête.
-Tu connais la position exacte de l'île ?
Il fit un signe négatif.
Blwo s'arreta, pensif...  

[Capitaine]

Les pirates n'étaient pas plus avancer qu'auparavant, ils savaient juste que les chinois se rapprochaient de leur but, et que le trésor de Ching risquait de leur passer sous le nez. Agonie ragea et jeta son imposant couvre-chef sur la table.
-Alors nous devons gagner la Chine au plus vite. Les plus rapides d'entre nous pourraient se lancer �  la poursuite des jonques, les autres pourraient s'introduire auprès du ministre perstiféré de l'Empereur, et se renseigner sur la position de l'ile.
   

[Talisca]

-C'est en effet la seule chose �  faire... déclara Blow. La question est qui poursuit les chinois et qui s'introduit chez monsieur le conseiller ?  

[Capitaine]

Après avoir longuement réflechi, Agonie la Belle donna sa réponse:
-Moi et mon équipage irons �  la poursuite des émissaires de l'Empereur. Nous sommes faiblement chargés, et nous avons fait le plein d'hommes et de munitions, nous voyagerons rapidement. Quand nous aurons trouvé l'Ile, nous essayerons de les retarder pour vous préparer le terrain �  votre arrivée, si toutefois les chinois ne nous massacrent pas avant. Nous serons prets �  partir dès demain matin.

HRP:Je vais de nouveau partir, pour deux semaines cette fois. Mais j'arriverai �  me connecter et �  poster au moins une fois. Ma décision s'accomodera avec mon abscence. Bon jeu et bonne continuation!  

[Elisa]

Carole-Anne étai présente mais ne dit rien... elle regardai son amour parler avec l'asiatique au fort accent chinois... John lui paru si beau �  ses yeux... Elle l'aimai plus que tout au monde...

"Mad Ethel" quitta sa paroisse de bois sur la quel elle étai appuyée et se rapprocha de son amant, elle l'enlaça par derrière autour du cou et lui murmura...

- Si je dois être utile dans cette mission, surtout n'hésite pas �  me demander quoi que ce soit mon amour...

Carole-Anne lui fit un baiser dans le cou... Comme elle le faisait à Elisa...  

[Talisca]

Blow était ravi... La quête dans laquelle il s'était lançé se déroulait �  merveille et lui avait offert l'amour.
-Tu m'es déj�  utile, répondit-il en lui adressant un clin d'oeil.

(ps : je pars en vacances durant deux semaines. Ce serait donc sympa de votre part de ne pas poster durant cette période. Je le bloque donc !)