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Auteur Fil de discussion: Le port de Basse-Terre  (Lu 9473 fois)
Gollum
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« le: 20 Février 2008 à 15:39:42 »

Le Dragon Noir avait accosté loin du Black Shark, faute de place. Bien que Erwan travail pour les anglais, il n'attaquait que les espagnol et les hollandais. Mais en temps de guerre contre la France, il se doit d'attaquer les navires français, comme en ce moment.
Le nom du navire fut masqué et Erwan se présenta sous un faux nom.

- Cancrelat, réaprovisionne rapidement en vivre, eau et rhum.
- A vos ordres monssieurs.
Il ne falut que quelques heures pour qeu le navire soit près. Et, tard dans la nuit.
- Hissez les perroquets et les cacatois ! Larguez les amarres et relevez la passerelle !
Le Dragon Noir se prépara à prendre la mer, puis quitta le port en direction de Montserrat.  
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Demonas
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« Répondre #1 le: 12 Février 2011 à 13:59:05 »

Il avait mal aux cotes, mais il continuait de courir. Il n'osait même pas regarder ses poursuivants, de peur de les voir gagner du terrains. Ils gagnaient du terrain, il le savait. C'était un bon courreur, mais ces gars l� , c'était pas les gentils citoyens avec qui il s'entrainait quand il était petit. Eux, il courrait vite, et tapait fort.
Vu de l'extérieur, la scène aurait pu paraitre... excitante? Les rues du port était déserte, comme toujours la nuit, si l'on oubliait le jeune Arvedui et ses 3 poursuivants. Les bateaux amarré défilait, et il se sentait comme dans ces rêves idiot où l'on courrait pendant des heures sans jamais gagner de terrain.
Il jeta un coups d'œil rapide derrière lui. Ils étaient presque sur lui! Trop tard pour la solution de simplicité, il devait tenter quelque chose d'un peu plus risqué! Il tourna d'un coups et fit un bon surprenant, héritage de son agilité de fauve, s'agrippa au rebord d'une fenêtre et commença �  grimper.
Ce type de fuite aurait mit en échec n'importe qui, il le savait. Il était en sécurité! Soudain son pied se déroba, sa prise avait lâché! Trop surpris pour se rattraper, trop lent pour comprendre, il chuta lourdement sur le sol dur.

Le premier bandit fut sur lui en un rien de temps, un poignard �  la main. Le jeune homme roula sur lui même pour s'échapper, et le poignard frappa le seul dur a quelque centimètres de sa tête. D'un coups de pied désespéré, et alors qu'il était encore au sol, Arvedui le fit tomber. Il se releva et dégaina son épée. La seule chose qui lui restait avec ses maigres, très maigres économies. Les 3 poursuivants s'arrêtèrent en un arc de cercle autour de lui, tous une dague �  la main, mais ils n'avançaient plus.


Doucement mon gars, on veut juste ton argent, et tu repars en vie. dit un des assaillant en faisant un pas en avant

Arvedui recula. Il avait besoin de cette argent, où il allait mourir de faim ou de froid! Ses ennemis refirent un pas en avant, et il recula �  nouveau. Soudain il senti la parois dur et froide d'un mur derrière lui. Il était acculé.
Comme si c'était le signal, les 3 bandits le chargèrent. Le premier arriva l'épée au dessus de sa tête, mais il n'eut pas le temps d'envoyer le coups mortel, car il s'empala dans sa course sur l'épée du garçon. Mais avant qu'il ai le temps de sortir son épée il fut projeté d'un coups d'épaule et chuta, �  nouveau, sur le sol froid. Quelqu'un s'approcha de lui, pour lui donner le coups de grâce.

*Non! Sa ne finira pas comme sa!* pensa le jeune homme

D'un coups agile il lui faucha les jambes et se releva. Il recula �  nouveau. Une arme! Vite! Il aperçut une dague l�  au sol. Un mouvement sur la droite, et le troisième assaillant, qu'il avait oublié lança la dague. Trop tard pour réfléchir. Arvedui plongea et d'un roulade se releva �  moins de 20 centimètre de son assaillant. Il avait réussit: dans son saut perieu il avait ramassé l'arme au sol. Arme qu'il planta dans le cœur du lanceur de dague. Le dernier homme s'enfuie simplement.

Mais comment avait-il réussit �  se retrouver dans cette galère?? Le sort voulait vraiment sa mort. Après son abandon sur l'ile déserte, il réussit �  s'échapper, grâce �  un navire marchand qui l'accepta �  son bord contre un travail gratuit. Ils l'avaient déposé l� , et le jeune homme avait eut tout le loisir de se souler pour oublier. Quand il s'était réveillé, il était couché dehors, avec un ou 2 autre ivrogne. Il avait surement prit 1 verre de trop. Ou 3. De toute façon il ne tenait pas l'alcool, un verre pour lui c'était déj�  trop. Et puis quand il avait cherché une auberge, ces 3 hommes l'avaient attaqué. Dommage pour eux.

Sortant de ses pensées, il se décida �  cacher ses corps. Non pas qu'il ne pense que quelqu'un les chercherait, seulement pour éviter qu'on ne les remarques. Il ramassa son épée, l'essuya et la rengaina. Puis il poussa les 2 corps dans l'eau.
 Il était fatigué, il avait peur et il était complétement fauché. Il ne lui restait plus assez d'argent que pour une nuit. Après... Après ce serait la rue! Mélancolique mais décidé, il chercha une auberge.  
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« Répondre #2 le: 13 Février 2011 à 19:31:26 »

La nuit avait été courte, trop courte après l'incident de la veille. Et le revoil�  qui traversait le port, légèrement inquiet.
Les quais étaient totalement différent la nuit et le jour. La nuit, il prenait un air hostile, presque vivant. Alors que le jour, ce qui frappait le plus, c'était l'activité toujours croissante. C'était une belle journée, avec un soleil qui tapait fort mais quelques nuages dans le ciel. Le port n'était pas très rempli, quelques navire seulement: quelques navires de commerce, des navires de pêche et un magnifique vaisseaux de guerre. Trop magnifique pour ce petit port. Et partout �  coté sur la terre, des hommes qui s'affairaient �  leur travail, chargeant et déchargeant, commerçant, marchand, tout cela dans une cacophonie du diable.


-Eh toi! hurla un homme depuis l'un des navires de commerce, t'as une minutes?

Il fallut quelque seconde au jeune homme pour comprendre que c'était �  lui que l'on parlait. Il se demanda ce qu'on lui voulait, pas des ennuis, il y avait trop de monde. Mais pourquoi lui alors?
Il comprit comme dans un flash. Son apparence bien sûr. Il n'avait pas prit un bain depuis... depuis longtemps, et ces cheveux sale, sa barbe d'une semaine lui donnait un air, sans aller jusqu'�  méchant, guerrier. Sa chemise en morceau, son pantalon transformer en pantacourt camouflait sa bonne naissance. Pour parfaire le tout, son épée le confirmait dans le rôle d'homme de main, surtout qu'il avait une main toujours sur le fourreau pour l'empêcher de se cogner dans ses jambes. Une posture dédaigneuse mais non moins révélatrice de ces talents que tout combattant saurait reconnaitre.
Oui, ce devait être pour cela qu'on l'avait interpelé. Mais pourquoi? Un travail? Pourvu que ce soit un travail!


-Moi? demanda un peu bêtement le garçon
-Bah oui toi! T'inquiète pas, je veux juste te parler...

C'était certainement le capitaine du navire, �  sa posture autoritaire et sur de lui. C'était un homme commun, une barbe négligé blanche, des habits délavés par l'eau et le sel, des cheveux court, une musculature que tout marin devait posséder. Ni beau, ni laid, l'on pouvait le qualifier de commun. Si l'on oubliait les cicatrices qui ornait sa tête, ses mains, et surement son corps.
Arvedui n'avait pas grand chose �  perdre, aussi s'approcha t-il, méfiant tout de même.


-C'est pourquoi? commença le jeune homme
-Je cherche des marins pour mon navire, et tu as l'air de quelqu'un qui conviendrais au poste...

Sa voix était lourde de sous-entendu. En quoi un guerrier pourrait-il être utile �  un navire marchand? En regardant de plus près, il lui semblait que le bateau était très armées, trop armée. Un magnifique brigantin, taillé pour la course -la chasse?- et si le capitaine n'avait pas utilisé cette voix, il n'aurait jamais eut ses soupçons.
Pouvait-il accepter cette offre? L'offre d'un pirate? Il avait tué la veille, et contrairement �  ce qu'on racontait, il n'en perdait pas le sommeil. C'était oui. Et puis, il en avait toujours rêver!


-C'est une époque dangereuse, vous pensez qu'il y aura du combat? demanda Arvedui pour s'assurer de ses hypothèse
-Je vois que tu comprends vite. Oui, il y aura surement du combat, très souvent...
-Et si nous allions parler plus au calme des conditions de mon recrutement?

Le capitaine l'emmena. C'était un homme charmant, mais qui inspirait le respect. Il parlèrent longtemps, et ils cessèrent les sous entendu. C'était bien un vaisseau pirate, "L'Ombre". Il lui parla du mode de décision et du vote des membres de l'équipage. Du butin équitablement réparti. Pour le garçon, c'était ses plus profonde conviction sur le monde qui sortait de la bouche de l'homme qui aurait pu être son père. Des mots de liberté, d'égalité, d'aventure. Et puis, au moins sur ce navire, personne ne lui ferait la moral sur sa dette.
Il dormit sur le navire, et ne revint pas dans le port. Le lendemain, �  l'aube, il aidait les marins �  larguer les amarres.
 
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