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Auteur Fil de discussion: Au revoir, mer bleu et ensoleillé des Antilles  (Lu 39266 fois)
Black
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« le: 24 Février 2008 à 14:42:27 »

partie précédente : http://forum.ageofseadogs.com/index.php?topic=1808.msg44044#msg44044

(24 mars 1707, 05h30)

La nuit était fraiche. Le bosco, Hayes, avait pris son quart il y a 2h30. Le vent était plutôt favorable. Vent en petit largue tribord amure de force 6, poussant le Black Shark �  10 noeuds.
Sabrina, qui venait d'être secouru, dormait profondément dans l'entrepont.
Le charpentier était �  son atelier et fabricait un échiquier en ébène.
Dans le carré, deux hommes jouaient au billard, d'autre au fléchette.
Sur le pont, la vigie veillait.

- Lumière par babord arrière ! cria la vigie.
Le bosco monta sur le gaillard arrière et scruta la zone suspecte de sa longue-vue.
- Ah, oui, je le vois. dit le bosco.
- Qu'est ce que c'est ? demanda le quartier-maître qui remplissait le rôle de timonier à ce quart.
- Vu la disposition de ses lampes, il doit s'agir d'un navire haut sur l'eau.
- Une flûte peut-être ? Et pourquoi pas un galion ?
- Un galion ? Il ne sont plus utilisé depuis longtemps. Et ca me semble grand pour une flûte.
- Faut-il faire le branle-bas, Hayes ?
- C'est plus prudent. Je songe �  un vaisseau de ligne mais je ne vois pas ses couleurs.
- Compris. Branle-bas de combat !
Un matelot sonna la cloche en bronze. Dans l'entrepont, on s'activa. Sabrina descendit de son branle, le rengea, mit ses botte, pris son coutelat, et monta sur le pont.
- Servant de canons à vos pièce ! hurla le canonnier.
- Moucheurs dans les hunes ! cria le bosco.
- En haut les gabiers ! ordonna le chef-gabiers.
- Tous les matelot sur le pont ! Et que ca saute. hurla le chef-matelots.
Dans la salle �  manger, Jéricho avait installé son branle. Il se leva rapidement, se chaussa, mit son grand manteau violet foncé. Attrapa 2 pistolets qu'il mit �  sa ceinture, enfila son baudrier et y accrocha son sabre. Il attrapa son tricorne et sortis sur le pont. A ce moment, l'officier remplacant le second sortait.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:53:24 par Black »
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« Répondre #1 le: 24 Février 2008 à 19:09:43 »

Jéricho alla retrouver le bosco sur le gaillard arrière, avant que celui-ci ne monte dans les hunes.
- Qui a-t-il, Hayes ?
- Feu par bâbord, je pense qu'il sagit d'un vaisseau, mais l'obscurité empêche de voir son pavillon. Par prudence j'ai fait éteindre nos propre lampes.
- T'as bien fait. Vu où on ai, je pense pour des français ou pour des anglais.
- Moi aussi. Bon, je vous laisse.
- Ok. Officier en second !
- Oui capitaine ?
- Fais forcer l'allure. Bordes toutes les voiles.
- Compris. Tous au écoutes ! Bordez les voiles !
- A vos ordre monsieur ! cria le chef-matelot Vous �  l'artimon, toi, toi et toi �  la misaine et vous l� -bas au grands mât ! Vous 4 au beaupré pour le perroquet et les focs ! Toi l� -bas va border la brigantine !
Tous les matelots s'activèrent et en quelque minutes les voile furent bordés.
Le Black Shark, beaucoup plus rapide que le vaisseau inconnu, s'éloigna rapidement.

- Vu leur position on a du croiser leur route.
- Je pense aussi.
Le Black Shark continua de fuir à 11 noeuds. En quelque minutes, les vaisseau était loin.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:53:43 par Black »
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« Répondre #2 le: 27 Février 2008 à 16:38:33 »

La matiné se passa sans encombre. Les quarts se sucédèrent au fil des heures. La mer était calme et le ciel dégagé.
- 1er, 2ème et 4ème quart ! A la bouffe ! cria le coq.
Celui-ci avait installé une table sur le tillac. Il y déposa une grande marmitte, plaça un tonneaux de rhum �  côté. Le marins hors-quart commencèrent �  défilé, Sabrina la première.
- Tu nous a fait quoi ?
- De la purée de pomme de terre.
- Et bé, tu nous a habitué à mieux.
- Désolé mais avec Peter �  l'infirmerie, dans le coma depuis 1 semaines, j'ai pas toujours le temps.
- Peter ?
- Son assistant. répondit un matelot derrière Sabrina. Bon, tu sert ?
- Ouais, ouais !
Le coq sevit Sabrina avec une grand cuillère. Celle-ci avanca, trampa son gobelet dans le tonneaux de rhum et s'en alla.
Durant ce temps, les officiers déjeunaient.

- Carl a eu une idée capitaine. informa le quartier-maître.
- C'est quoi ?
- J'ai pas tous compris. Ce serai un tube métallique pour un genre de lance-flamme.
Jéricho regarda le bosco.
- Je verrai cela. Enrique ?
- Si ? répondit le médecin.
- Comment va Otto ?
- Yé extrait la balle dé soun épaule et soigné son entaille dé mon mieux.
- Et ?
- Il a perdou dou sang et yé pense que foix est touché.
- Ca veux dire ?
- Yé né garantis pas sa sourvis.
- La pauvre, déclara le bosco, il nous a causé des ennui mais à notre bord c'est un bon élément.
- Il a eu un passé difficile qui l'a conduit à la piraterie.
- Quel genre de passé ? demanda le bosco.
- Mère morte du choléra, père fusillé pour une soi-disant desertion, frère assassiné, soeur violé puis qui s'est suicidé. Il trouva refuge dans  l'armée, mais le passé de son père l'on contraint �  déserté pour se réfugié ici.
- Et ben. répondis le quartier-maître.
- Comme tu dis, Jack. répondis le bosco.
- Et comment va la mère de Sabrina ?
- Je la gardé au répo, mais elle devrai bientôt sortir.
- Parfait. Et Jimmy ?
- Il a eu dél la chance mais ça ira.
- Tans mieux.
A cemoment, coq rentra dans le gaillard, sa marmittes �  la main. Les officiers finirent leur repas en silence.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:54:04 par Black »
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« Répondre #3 le: 27 Février 2008 à 18:37:09 »

Le repas se termina rapidement. Tandis que le coq débarrassait la table, Jéricho alla dans sa chambre, prendre son sextant. Celui-ci en mai, il quitta le gaillard arrière pour monter sur la dunette et repéra la position du navire par rapport au soleil. Ceci fait, il redescendis.
- Capitaine !
- Oui ? Ah, Carl. Notre brillant charpentier. Tu avait quelque chose à me dire ?
- Oui, en fait, j'avais penser installer un lance flamme à l'avant.
- Comment ?
- En fixant un cable en acier le long du mât de beaupré. On met une flamme �  l'extrémité et on y injecte un liquide inflamable. Se serai utile pour bruler les voile ennemi.
- Ouais. Fait des plan, et resenparle-moi, ok ?
- Ok capitaine. Merci capitaine.
- De rien.
Carl fila aussitôt dans la soute, où était installé un petit établis.
Jéricho regarda l'horizon, tandis que le canonnier qui avait pris son quart expliquai �  un matelot comme faire une écoutes correctement.
 
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:54:24 par Black »
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« Répondre #4 le: 01 Mars 2008 à 16:25:54 »

Parfait. Voil�  comment pourrait être qualifié cet après-midi du jeudi 24 mars 1707. Le ciel était d'un bleu éblouissant et le vent largement favorable. A vrai dire, le Black Shark naviguait comme tel depuis Guadeloupe. Le 4ème quart du canonnier, Rolland, n'avait pratiquement rien �  faire. Cinq matelot nettoyaient le pont. Rolland était sur le gaillard arrière, bavardant avec le timonier.
Jéricho était �  son bureau, soit disant qu'il regardait quelque chose sur les cartes. En fait, il se tapait un bon roupillon.

- Capitaine Black ! Capitataine !
On tapota le torse de Jéricho.
- Capitaine, en temps que représentant de la haute société française �  bord, je vous demande de vous réveiller !
- Quoi ! Aux armes ! Préparez les canons ! Ah, Mr Pol.
- Oui, j'ai eu un mal fou a vous réveiller.
- J'ai pas beaucoup dormis la nuit dernière. Qu'est ce que vous me voulez ?
- Et bien, il semblerai que vous ayez des rats à bord.
- Des rats ?
- Oui des rats ?
Jéricho se leva péniblement.
- Tous les navires ont des rats. Et Dieu merci. Un navire sans rats est un navire maudit.
- Certes, mais là, ils exagèrent.
- Pourquoi ?
- Un gros rats à grinioté certaines de mes feuilles.
- Ah ça, c'est bête. Et bien, si vous voulez, j'ai du papier.
- Je n'en attendait pas moins de vous.
Jéricho ouvrit un tiroir et donna du papier à Mr Pol.
- Merci.
- De rien.
Pol s'éloingna rapidement laissant Jéricho sur place.
- Il m'énerve.
Jéricho alla se coucher dans sur son lit. Il ferma les yeux un instant quand quelqu'un entra en coup de vent dans sa chambre.
- Capitaine ! On a volé de la nourriture !
- Mais quand vais-je pouvoir dormir ?
Jéricho se leva et suivit le cambusier.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:54:43 par Black »
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« Répondre #5 le: 02 Mars 2008 à 12:07:28 »

Jéricho et le cambusier descendirent dans la cale. Le cambusier amena son capitaine devant un cagot de carotte.
- Regardez capitaine. Il manque 4 carottes.
- Vous êtes sur de ne pas les avoirs utiliser ?
- Sur et certain. Je voulait les donner aujourd'hui �  Baptiste pour qu'il les cuisines avant qu'elles na pourrissent. Hier encore elles étaient l� .
- Mr Pol m'a dit qu'il avait eu des problèmes de rats.
- Mr Pol ? Le gars qu'on loge ?
- Oui.
- C'est pas des rats. Sinon il y aurait des restes.
- Juste. Je vais en parler au quetier-maître. Toi et le coq préparait le dîner.
- A vos ordres.
Jéricho remonta sur le pont. il chercha le quartier-maître des yeux. Celui-ci était de quart et tenait la barre.
- Jack ?
- Capitaine ?
- Des hommes ont volés de la nourriture. Tu sait quelque chose ?
- Non. Et c'est bien la première fois que j'entend parlé de vol de nourriture. Le cambusier ferme toujours la cale.
- Qui à la clé ?
- Tous les officiers, le cambusier et le coq.
- Soit c'est un d'entre eux, ce que je doute.
- Soit ?
- Soit on a quelqu'un dans la cale.
- Un passagé clandestin ?
- Possible. Je vais faire fouiller la cale.
Jéricho descendit du gaillard. Il pris un escalier le long de la grande écoutilles, descendit dans l'entrepont, continua de descendre. Arrivé en bas, une porte bloquait l'accès �  la cale. Jéricho sortis sa clé et ouvrit. Une fois dans la soute, il vit le cambusier.
- Jordan, vient m'aider.
- Qui a-t-il ?
- Je pense qu'on a un passager clandestin. Fouille la soute, je m'occupe de la soute �  biscuit et la sainte-barbe.
- A vos ordres.
Jéricho ouvrit la porte de la soute à biscuit, entra et commenca à fouiller.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:55:03 par Black »
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« Répondre #6 le: 03 Mars 2008 à 19:19:34 »

Jéricho sortis son pistolet et l'arma. Il fit le tour de la soute �  biscuit regardant dans tous les coins. Il y avait pas mal de boîte contenant toute sortes de gateaux ou biscuits, cuisiné par le coq ou bien acheté dans un port. Son attention tomba sur une boite mal fermé. Il la pris et l'ouvrit. Il ne y trouva un biscuit �  demi mangé. Jéricho reposa la boîte et baissa les yeux. Il vit alors un sac de farine.
- Psst !
- Mmmh ? répondis le cambusier.
Jéricho lui fit signe de venir. Il montra ensuite le sac. Le cambusier compris. Il dégaina son sabre. Jéricho pointa le siens. Le cambusier, �  l'aide de son sabre, ouvrit le sac. Au bout du pistolet de Jéricho, une jeune fille dormait paisiblement.
- Je crois que voilà notre voleur.
- Je pense.
- On en fait quoi ? On la fout à l'eau ?
- Arrêtes tes bêtises. Va me chercher un gobelet d'eau.
- OK.
Le cambusier quitta la soute �  biscuit un instant, puis revint, son gobelet remplis d'eau. Jéricho le pris et le déversa sur la jeune femme. Celle-ci gémit au contact de l'eau puis se réveilla brutalement.
- Et bien mademoiselle, on voulait s'offrir une croisière ?
- Il y mieux qu'un sac de farine pour une croisière.
- Assez rit, debout !
Sur l'ordre de Jéricho la jeune femme se leva, tétanisé. C'était une belle jeune femme asiatique d'�  peine 16 ans. A voir ses vêtements, un pantalon rouge déchiré, une vieille chemise troué et pas de chaussure, on pouvait deviné qu'elle ne courait pas sur l'or.
- Je peux savoir pourquoi tu t'es introduit à mon bord ?
La jeune femme ne répondis pas.
- Le capitaine t'a posé une question !
- Laisse Jordan. Je m'en occupe. J'ai pas l'intention de te faire du mal si tu �  une bonne raison d'être �  bord. Alors ? pourquoi es-tu l�  ?
- Laissez tomber, elle ne pige que le chinois. On la fou au fer et on la débarque �  Bordeaux.
- Je t'es dit de te la fermer.
Le cambusier râla. jéricho reposa sa question.
- Qu'est ce que tu fait ici ? Euh... why are you here ?
- Je fuis la Hollande. répondit elle dans un français plutôt correcte.
- Tu vois qu'elle pige autre chose que le chinois.
- Ouais, d'accord, et ?
- J'était esclave �  Aruba, je me suis enfui sur un marchand. Je suis arrivé �  Guadeloupe. J'ai vécu l� -bas 2 moi. Puis quand j'ai vu que la Hollande me recherchait, je me suis introduit �  votre bord. Je pensait gagné l'Europe.
- Si tu fui les Provinces-Unis, c'est pas en Europe que tu sera en pleine sécurité. Ici tu l'ai.
- j'osais pas demander. J'y connait rien en marine à voile.
- C'est pas grâve, ça. Tu vas apprendre. Si tu t'enrôle évidement.
- Ben, oui.
- Et bien voil� . Moi les esclave, je les libères, je les vend pas. Bienvenu sur le Black Shark mademoiselle... ?
- Yumi Mahang Tsé.
- D'accord. Jordan.
- Capitaine ?
- Va me chercher Sabrina.
- D'accord.
Le cambusier quitta la soute à biscuit, laissant Jéricho avec la jeune chinoise.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:55:22 par Black »
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« Répondre #7 le: 04 Mars 2008 à 19:34:36 »

Quelque minutes plus tard, le cambusier revint avec Sabrina.
- Qu'est ce que tu me veux ?
- Sabrina, je te présente Yumi Mahang Tsé, notre nouvelle recrue. Je voudrai que tu lui montre sa nouvelle maison. Moi je m'occupe de lu trouver un poste. A ce propos, quelles ont tes connaissance en matière de voile ,
- J'était moucheur sur le navire à mon père.
- parfait, Hayes sera content. Tu t'occupe de sa Sabrina ?
- D'accord.
- Merci. Bon, faut que j'aille retrouver mon quart.
- Voile en vue par avant ! hurla la vigie.
Jéricho monta sur le pont en vitesse. Il le posta sur le gaillard avant et déplia sa longue-vue.
- Deux mât gréé en carré, une brigantine. C'est un brick. Et même un français. Hissez nos couleurs !
Un matelot s'occupa de hisser le pavillon noir au grand mât, tandis qu'un autre hissez le pavillon français �  la corne. Jéricho observa le brick. Un pavillon s'élevait depuis le mât de misaine.
- Ils nous demande de mettre en panne.
- C'est peut-être un piège.
- Si s'en ai un je donne peu chère de leur peau. Non, je ne pense pas. Sinon il n'hisserait pas un pavillon de notre système de communication. Larguez les huniers et les cacatois. Brasser les perroquet bout au vent !
L'équipage s'activa et en quelque instant les Black Shark avait stoppé. Le brick s'approchait et s'apprettait �  passer �  babord de Black Shark.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:55:40 par Black »
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« Répondre #8 le: 05 Mars 2008 à 18:35:33 »

Le brick avait mit en panne le long de la coque babord du Black Shark. Un officier français suivit de plusieurs soldats grimpèrent sur le Black Shark. Jéricho alla �  la rencontre de l'officier.
- Avec quel droit montez-vous sur mon bâtiment ?
- Celui de la France, en espérant que vous la respectez.
- Ce n'est pas cela que je veux savoir, que venez-vous faire ici ?
- Simple inspection sans danger. Sauf si vous avez quelque chose à vous reprocher.
- Ca va, j'ai compris. Suivez-moi.
Jéricho emmena l'officier dans sa cabine. Il fouilla dans les tiroirs de son bureau et en sortis plusieurs documents.
- Mes lettres de marque, rapport de prise, journal de bord et papier du navire.
- Voyons cela.
L'officier pris la lettre de marque et la lu.
- Elle me semble en règle. Vous l'avez aquise en 1687, c'est cela ?
- En effet.
- Quel âge avez-vous ?
- 35 ans.
- Vous aviez 15 ans à l'époque.
- j'avais à peine 16 ans quand j'ai fait la guerre de la Ligue d'Augsbourg.
- Voyons votre rapport de prise.
L'officier la pris et commenca à la lire.
- Il date du 22 mars dernier. Il est bien signé par le gouverneur de Désirade, lequel vous a pris une partie de votre prise.
- Le butin total figure ici. La part pour la France est ici et notre part est là.
- Je vois. Nous irons la contrôler plus tard. Votre journal de bord je vous pris.
Jéricho donna le joural de bord. Un gros livre noir avec un requin doré dessus. L'officier commenca par la dernière page écrite.
- Vous n'avez écrit aujourd'hui.
- j'écrit le soir.
- 22 mars, la prise du Winged Prince. Bon travail.
- Merci.
- Ah, ceci est plus interessant. Vous avez coulé la Sagradda Familia de 60 canons battant le pavillon pavillon de la courrone d'Aragon.
- Merci. Nous avons tous de mêm de la réussite.
- Je vois. Bien. Vos papiers.
Jéricho les lui donna.
- Alors, le Black Shark, navire de 45 pièces. 24 couleuvrines de 12, 24 canons de 21, 2 canons de chasse de 8, 1 canon de fuite de 8 et 2 couleuvrines de fuite de 12. Capacité �  transporter entre 30 et 300 hommes. Mmmh Mmmh... Tous me semble en régle. Vous êtes votre propre armateur ?
- En effet, j'ai aquis ce navire il y a 20 ans, avant de le mettre aux ordres de la France. Les canons et couleuvrines provienne du butin que j'ai gagné avec l'équipage.
- Vous ne payez pas directement de votre poche ?
- Les canons et autre sont acheté par butin gagné avec l'équipage. Nous utilisons cet argent pour nos achat. A un moment voulu nous partagons ce butin entre nous selon des critères établis avec l'équipage et le quartier-maître.
- Si vous êtes armateur, c'est a vous d'armer votre bâtiment.
- En temps que capitaine l'argent de prise me revient et je suis libre de son utilisation. C'est-� -dire achat de canons, vivres ou autre, et don �  l'équipage.
- En sommes ce butin est �  vous mais indirectement �  l'équipage. Vous gardez l'argent gagné depuis le dernier partage pour vous et vous le partagez ensuite avec votre équipage. Actucieux. Et en effet vous êtes en règle. Voyons votre marchandise maintenant.
- C'est par ici.
Jéricho et l'officier sortirent du gaillard.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:55:57 par Black »
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« Répondre #9 le: 06 Mars 2008 à 19:35:29 »

Jéricho et l'officier était maintenant dehors. L'officier apella ses 6 hommes.
- Venez les gars, l'inspection va commencer.
L'officier tenait toujours en mains le rapport de prise, où figurait la part qui revenait �  Jéricho, autrement dit celle qu'il devait avoir �  bord.
- Capitaine, veillez nous conduire à la soute s'il vous plait.
- Bien sur, suivez-moi.
Le groupe arriva à la soute.
- Merci bien, rassemblez les marchandises selon leurs catégorie.
- A vos ordre capitaine. répondit un soldat.
Les militaires commencèrent �  désarrimer la marchandise. Les vivres, tonneaux d'eau de sucre, les ballots de coton et de tabac, les sac de poivres était réunis entre eux. La soute �  biscuit avait également était vidé.
- Vous êtes censé avoir un sac contenant 48.000 guinées, 6 ballots de coton et 2 de tabac, 2 sacs de poivre et 4 tonneaux de sucre.
- Tout y est capitaine.
- Bien. Les vivres, eaux et munitions ont été acheté donc ?
- En effet. Il figure sur le journal de bord.
- Voyons cela.
Les vivrea en cale était vérifié par les soldats, afin de vérifier que rien n'avait était dissimulé �  la courrone française.
- En ce qui concerne vivre et eaux, ce qui se trouve ici est bien indiqué sur le journal. Les munitions aussi. Vous n'avez pas emporté de boulet ni de vivre sur le Prince Winged ?
- Non, j'ai tous livrer à la France avec le navire que j'ai revendu à Désirade.
- Bien. Alors, a première vue tous ce qui ai ici est légal. Votre navire est en règle.
- Parfait.
- Et bien nous allons prendre congé. Ravis de vous avoir rencontré.
- Moi aussi, vous contrôlez beaucoup comme ça ? Avec la guerre pour la succession d'Espagne, je vous voyais dans la manche vous battant contre anglais, hollandais, portugais ou encore piémontais.
- Nous avons certain corsaire qui détourne leur prise. Je vous que vous n'avez pas d'écrivain �  bord.
- Non. Il à été tué et le gouverneur de Port-au-Prince à jugé inutil son remplacement.
- A vraiment. Je vous conseil d'en demander un. Ca peut vous éviter de tel contrôle et ca fait bien.
- Je verrai cela à Bordeaux.
- A vous allez à Bordeaux ? Moi je vais en Guadeloupe.
- Et bien bon voyage.
- A vous aussi. On y va les enfants !
Les militaires retournèrent sur leur navire. Le brick français borda ses voiles et repris sa route.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:56:17 par Black »
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« Répondre #10 le: 08 Mars 2008 à 14:39:36 »

L'équipage repris ses activité. Certain netoyait le tillac, d'autre s'amusait ou attendait des ordes. jéricho avait repris son quart. Le reste de la journée se passa sans encombre. La proximité des caraïbes offrait un temps tropical, un ciel bleu et une mer calme.

Le jour suivant, samedi 25 de l'année 1707, le Black Shark ratappa un convoi de flûtes française qui vogait plus au nord. Les couleurs furent hissées et le convoi poursuivit sa route, de même pour le Black Shark. La nuit tombait. Les matelots du 3ème quart attendait de prendre congé. 18h sonna. Le bosco sonna la cloche et hurla :

- Changement de quart !
Le 3ème quitta le tillac, tandis que le 4ème montait dessus.

Sabrina venait de terminer. Elle alla avec Yumi dans le carré.

- Salut tous le monde.
- 'lut. répondis le caharpentier qui jouait au fléchette.
- T'as vu le convoi de flûte qu'on a croisé ?
- ouais. Français et Espagnols ramènent du matériel des Caraïbes vers l'Europe. Ils en ont besoin pour combattre l'Angleterre, les Provinces-unis, et même les piémontait, les savoyard et les portugais.
- Ca change de la Guerre de la Ligue d'Ausgbourg.
- Disons que c'est pas la même cause. nempêche que notre bon Louis XIV est solide. Toujour en vis �  son âge.
- Si je pouvait vivre aussi longtemps. Ce serai bien si on coincé un convoi anglais ou hollandais. Ca les empêcherai de fournir leur front en Europe.
- Oui. Cependant le temps va se rafréchir rapidement. On va arrivé au milieu de l'Atlantique. Ca veux dire gros temps, ciel gris et flotte.
- Ben sa promait. Tu vien Yumi ?
les 2 jeunes filles s'installèrent at disputèrent une partie de carte.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:56:35 par Black »
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« Répondre #11 le: 29 Mars 2008 à 22:30:59 »

(dimanche 26 mars 1707)

La journée était brumeuse. Le temps avait commencé �  se rafraichir, et la mer se faisait plus grosse. Une fine pluie avait ammené les hommes a se couvrir un peu plus. Jéricho était de quart, �  l'approche de midi. Malgrès que le navire faisait face aux alizé, les courrants était favorable, et le Black Shark tenait le 10 noeuds. Jéricho observa sa montre. Midi. Il descendis sur le tillac et sonna la cloche en bronze, placé devant le mât de misaine.
- Changement de quart !
Le bosco et le second quart ne tarda pas �  arriver, tandis que le quart de Jéricho prenait congé. Jéricho avait pris son sextant et commenca �  se repérer par rapport au soleil.
- Notez. 27 degré nord et 47 degré 31 seconde ouest.
- Noté, capitaine.
- Merci. Hayes, le temps risque de changer. Reste vigilant.
- D'accord.
Jéricho retourna dans le gaillard noté la position de navire dans le journal de bord.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:56:51 par Black »
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« Répondre #12 le: 30 Mars 2008 à 17:45:40 »

Jéricho entra dans le gaillard. Le coq était en train de mettre la table.
- On mange quoi ce midi ?
- Du civet de dodo.
- D'ou vienne les dodos ?
- Je les ai acheté a Guadeloupe.
Jéricho entra dans sa cabine. Nota la position du navire dans le journal et retourna dans la salle �  manger. Le coq fit sonner la cloche. Les officiers, exepté le bosco qui est de quart, entrèrent et s'installèrent. Une fois le repas servit, le coq sortis sur le pont servir les hors-quarts.
Les officiers mangèrent gaiment. Jéricho se renseigna auprès du toubib �  propos des hommes toujours �  l'infirmerie.

- Et bien, yé déclaré la mère de Sabrina apte au service. Cyril, l'aide canonnier l'est aussi. Quand au second, son état est incertain.
- C'est à dire ?
- Et bien, yé fait ce que yé pou, cépendant, il reste faible.
- Va-t-il s'en tirer ?
- Et bien...
- Enrique !
Avec difficulté, le médecin fit signe que non. La blessure du second était trop profonde pour qu'Enrique puisse le sauver, malgrés sa grande expérience. Le repas se poursuivi en silence.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:57:07 par Black »
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« Répondre #13 le: 30 Mars 2008 à 19:15:40 »

Le repas se terminait. Le coq était en train de servire les dessert aux officier, tandis que sur le tillac, les hors-quarts finissait de manger leur morceau de dodo.
- Voiles par babord-avant ! Voiles avec un "s" !
L'équipage se leva et monta sur le bastingage e, s'accorchant aux haubans, afin d'observer les voiles repérées. Les offiicers se levèrent et sortirent. Jéricho, déj�  armé, monta sur la dunette. Il sortis sa longue-vue de la poche intérieur et la déplia.
- Une flûte, un brick, une goélette et un cotre.
- Quels pavillons ? demanda le second d'interim, Achille.
- Je sais pas. Si, ils hissent leurs couleurs... . Une flotte des Provinces-Unis.
- Surement en provenance de St Martin ou St Eustache.
- Et en route vers l'Europe. Ils sont chargé de matériel de guerre. Canon, boulet, fusil, épée, vivres.
- Et pourquoi pas de l'or et de l'argent.
- Les Provinces-Unis en trouve plutôt en Afrique ou en Extrème-Orient. Faîtes le branle-bas.
- A vos ordre. Branle-bas de combat !
L'équipage s'activa. Les moucheurs grimpèrent dans les hunes avec le bosco. Les servants de canons se précipitèrent �  leur canon respectif, tandis que le canonnier le placa dans la grande écoutille. Les gabiers montèrent avec le chef mourcheur dans le gréément, tandis que les matelots furent répartis par le second aux différents écoutes.
- Nous sommes paré, capitaine.
- Parfait. Nous allons commencer par attaquer le plus gros, la flûte.
Jéricho passa près du canonnier.
- La munition capitaine ?
- Boulet ramé.
- A vos ordres. Chargé en boulet ramé toutes les pièces !
Jéricho remonta près du quartier-maître qui avait pris la barre. Il observa le convoi hollandais. Les navires avaient sortis leurs canons. Comme le convoi et le Black Shark filait dans la même direction, les cap furent concervé, afin de garder les navires en vent de travers babord amurres. La flûte était en queue du convoi, derrière le brick, de la goélette et le cotre.
- Droit sur la flûte Jack.
- Droit sur eux capitaine !
Jack fit virer légèrement le navire à babord, piquant droit sur la flûte.  
« Dernière édition: 14 Avril 2008 à 12:58:00 par Black »
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Black
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« Répondre #14 le: 30 Mars 2008 à 19:41:12 »

Le Black Shark mit plusieurs heures avant de rattrapper le convoi. Ce qui fait que vers 16h, la flûte était �  porté. Le convoi avait resséré la formation, afin de mieux se protéger.
- La barre à 5° tribord !
le timonier tourna la barre et le navire vira.
- La barre à 0 !
Jéricho fonca dans l'entrepont et alla aux canons de chasse.
- Canons de chasse ! A la levée ! Feuuu !
Jéricho eu tous juste le temps de boucher se oreilles avant que 2 énormes détonation se firent entendre sur tous le navire.
- Maintenez le tir par la proue jusqu'a nouvel ordre.
- A vos ordres monsieur ! Canons de chasse recharge et feu à volonté !
Jéricho remonta sur la dunnette et observa le gréément de la flûte. Les voile montraient 2 trous. Le Black Shark se rapprochait de la flûte. Comme celle-ci avait le cotre sur son babord, et le Black Shark �  tribord, elle ne pouvait manoeuvrer. De la flûte, 6 tirs furent entendu. Les boulets transpercèrent le bastingage babord, ne faisant tomber que 2 hommes.
- Paré à démater !
- Babord feu à volonté !

Séparé de 100 yard, le Black Shark fit feu pour démater la flûte. La babordais était remplis de fumé. On n'y voyait rien. On entendait des cri provenant de la flûte, accompagné de craquements. Quand la visibilité se rétabli, le mât de misaine était tombé, l'artimon avait perdu son cacatois et son perroquet, tandis que le grand mât tombait �  la mer. Une foule de hurlement se fit entendre sur le Black Shark.  
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