Capitaine, quand donc m’emmènerez vous à Liberty ?

[joe_krill]

*Krill, nonchalamment allongé le long du mât de beaupré fumait la pipe, regardant de loin Fanch, son Timonier, maintenir le cap vers la Tortue, Azimut Nord Est . L’énigmatique capitaine était dans son habituelle crise de mélancolie, maladie chronique qui lui revenait pas phases ou le reflet des vagues lui rappelaient d’anciennes images dans sa vielle tête, et quand le ressac des vagues sur la quille de son sloop faisait remonter d’anciens souvenirs. Le Pilote en avait vu d’autres, des capitaines qui se laissaient ronger par ce mal d’un autre temps. Lui même n’était plus tout jeune, approchant les quarante printemps, la mer des caraïbes lui était plus familier que le ventre de sa mère. Quelque chose, cependant, l’intriguait…*

- Capitaine, quand donc m’emmènerez vous à Liberty ? *? fit le timonier d’un air ironique*Depuis l’temps qu’vous m’en causez, �  moi et �  tout l’équipage, y s’rait temps qu’vous m’la montrez au moins sur une carte que j’y vois mieux ou que c’est, non

*Le Krill soupira, laissant un filet de fumée sortir �  toute vitesse de sa bouche. Que ce monde manquait de poésie et d’idéal… On figeait les rêves de liberté sur les cartes, le temps autrefois insaisissable dans des montres �  gousset…*

… et les pirates, hommes du passé, nous sommes figés sur des échafauds...*Songea t’il sombrement.*

- Fanch, tu n’es pas encore prêt pour une telle aventure, tu t’y perdrais probablement en route *fit le vieux nain en souriant de ses dents crochues. Vexé par cette allégation, le timonier se renfrogna et maintint son cap, ressassant dans sa tête les indices que le vieux aurait pu laisser filtrer de son sourire malicieux et édenté.*  

[vaughan]

Sur le sloop nommé "La main du diable", l'on pouvait voir beaucoup de soulards, engagé �  terre parce qu'ils étaient trop ivre.
Un bateau sans véritables marins, des pleurnichards, des peureux, des bons �  rien.
Le capitaine Van Ray Vaughan, n'en avait que faire de l'absence d'aptitudes de ses hommes, lui-même n'étant pas très réputé pour le combat.
Ce qui importait, c'était d'en faire des hommes, des vrais, des penseurs, des missionnaires envoyé précher la bonne parole.
Les gouvernements actuels sont les maux de cette terre, seule la destruction pourra conduire �  une solution viable.
La colonisation, l'esclavagisme, la recherche du pouvoir, voil�  contre quoi se battait Van Ray Vaughan.
Il songeait �  son passé quand il fut réveillé par ses hommes.
Tous étaient autour de lui, le regardant comme s'il était un fantôme.

"Vous me voulez quoi encore ? De l'argent ? Des femmes ? Du rhum ?
C'est pas ça un homme !!".

un homme plutôt costaud sorti du rang et ouvrit sa bouche :

"Capitaine, en fait, certains hommes nous on dit �  terre que vous veniez d'une île mystique, nommé Liberty.
C'est un conte pour enfants il me semble. Et ces mêmes hommes nous on parlé de votre santé mentale dégradante..."

Une fois qu'il eu fini, le marin grand et fort montrait sa peur, tout transpirant et tremblant au fur et �  mesure que le capitaine s'approchait de lui.
Derrière, l'on faisait des paris sur sa mort.

"Liberty ? Hahahahahaha !! Malheureux, ne parle plus jamais de cette île de cette façon, c'est l� -bas qu'il y avait de vrais pirates, ils en avaient dans le pantalon et dans le ciboulot.
La liberté tu connais ?
Moi j'essaie de vous l'offrir, mais vous, vous préférez vous rendre esclave des petits plaisirs de la vie, il faut savoir de contrôler.

Liberty... Je me souviens de tout encore, d'y penser me fait mal au coeur.
Un jour, je vous raconterais, car, il m'est impossible de retrouver sa trace...