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« le: 16 Avril 2008 à 04:29:06 » |
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Cette histoire, comme beaucoup avant elle et loin d'être la dernière, commence par une une petite course. Samael avait débarqué sur la belle île de la Dominique. Ses bars, ses filles... Que pouvait demander un malandrin comme lui de plus ? Après avoir donné les quelques sous qui lui restait pour payer son transport il se retrouva seul sur une belle île ou il n'était pas connu. Pas encore connu... Et il n'allait pas rester inconnu longtemps. Sans un sou, il lui fallait trouver un moyen plus ou moins aimable afin de se trouver un endroit pour passer la nuit. Les ruelles sombres ne sont malheureusement pas connus pour leur sureté � toute épreuve, les chambres de tavernes non-plus mais au moins un lit chaud l'attendrait. Il chercha donc pendant une dizaine de minutes l'auberge ou il pourrait passer la nuit. Le Grand Rift, le Chaud Repos ou encore ou la Sirène ne correspondait pas aux attentes de Samael, il lui fallait un auberge, une seule qui correspondait � ses critères. L'énervement commençait � monter dans le corps de Samael et se contenir deviendrait de plu en plus difficile si il ne trouvais pas son bonheur, il entra donc dans la prochaine auberge qu'il croisa, l'Alizé. La soirée était déj� bien entamée et c'est avec un grincement de porte bruyant que Samael entra. Plusieurs regards peu amicaux se tournèrent vers l'étranger, qu'importe, l'accueil ne pouvait pas être bon partout, il entama une marche pleine de charme vers le bar du tavernier.
-Quoi que j'vous ser' ? lança l'aubergiste dans un grognement. -Un verre de Rhum pour commencer...
L'homme sortit de derrière son comptoir un verre dont la propreté était douteuse et le rempli un verre de liquide brunâtre.
-Merci...
Une jeune femme, d'une beauté rafraichissante, s'approcha elle aussi de l'homme du bar.
-Père, les clients du fond demandent trois verre de rhum en plus. -Encore? Ils ont de quoi payer au moins. puis dans un second grognement il partit � la rencontre du petit groupe.
Père ? La jeune fille était donc SA fille ? Parfait...
-Bonsoir mademoiselle, comment allez vous en cette douce soirée?
Le discours était bien rodé, trop bien rodé. Samael entama donc une discussion plaisante avec la jeune fille, puis jugeant son père ne tarderait pas � revenir il se dirigea vers un table, la jeune femme � son bras. La conversation continua et Samael entraina la jeune femme � parler d'elle, de ses centres d'intérêts, de ses envies... La soirée continua de plus belle et Samael appris que la jeune fille était promise � un marchand plus vieux qu'elle mais qu'elle ferait la fortune de son père, il joua donc sur ce point pour emmener la jeune fille insouciante sur le doux chemin du pécher et de la damnation... Il ne fallut pas beaucoup plus de temps pour que la jeune femme, embrigadée par les belles paroles d'un maître chanteur, emmène Samael dans sa chambre, � l'abri des regards indiscrets. Il laissa donc la jeune fille gouter aux plaisirs de la chair, enfin pendant un temps... Des pas brutaux et bruyants se firent entendre dans le couloir. Plus ou moins habitué � ce genre de situation Samael sauta en bas du lit et renfila ses affaire � grande vitesse sans oublier sa précieuse lame puis se dirigea vers la fenêtre. L'aubergiste, le père de la jeune fille, dont Samael avait déj� oublié le nom, entra un mousquet � la main dans la chambre étroite, trouvant sa fille, nue sous ses draps, le corps couvert de sueur, un homme encore � moitié nu � la fenêtre.
-PAR TOUS LES VENTS ! MAIS... QUE CE PASSE T-IL ?
Dans d'autres circonstances, si il n'avait pas eu une arme entre les mains par exemple, Samael lui aurait bien expliqué mais la situation ne le permettait pas. Et dans les sanglots de la fille que Samael sauta par la fenêtre en se rattrapant aussi bien que possible sur le dur sol pavé. Il finit donc de s'habiller aussi vite que possible et pris ses jambes � son cou. La rage et la haine firent pousser des ailes � l'aubergiste qui entama une course poursuite. Les deux participants courraient comme des dératés, l'un pour sauver sa vie, l'autre pour attenter � la vie du premier. A droite, � gauche, Samael ne savait pas ou aller, et laisser la chance guider ses pas... Un cul de sac... -Par la sainte putain... c'est bien ma vaine...
Un coup de feu retentit dans la nuit calme, et un morceau de pierre du mur vola en morceaux. Samael se tourna vers l'homme aux yeux exorbités par la rage. -Enfin de te tiens, tu vas payer pour cela !!!!! -On peut peut-être s'arranger...
Un deuxième morceau du mur vola dans un deux coup de feu venant d'un des compagnons du Tavernier. La situation semblait mal engagée...
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