la géographie de N-YLa ville de New York est située sur la côte est des États-Unis d'Amérique, � l’embouchure du fleuve Hudson sur l’océan Atlantique, � mi-distance entre Washington DC et Boston[13]. Cette situation privilégiée est renforcée par la présence de l'affluent du Mohawk : New York est reliée aux Grands Lacs et aux Grandes Plaines. Elle comprend l’île de Manhattan, Staten Island, la partie ouest de l’île de Long Island, un quartier construit sur le continent (Bronx), et plusieurs autres petites îles, situées dans les bras de mer et dans la baie : Roosevelt Island, Riker's Island (une prison), Prall's Island (réserve ornithologique), Liberty Island (statue de la Liberté), Isle of Meadow (réserve naturelle), Governors Island, Ellis Island, City Island, Ward's Island. Le territoire a été considérablement aménagé par les hommes, avec des extensions comme Battery Park City dans les années 1960 et 1970[14] ou des modifications profondes de la topographie, particulièrement à Manhattan[15].
La superficie totale de la ville de New York est de 1 214 km², dont 785 km² de terres émergées et 429 km² d’eau. L'altitude maximale est de 124,9 m au dessus du niveau de la mer, sur Todt Hill � Staten Island[16]. La ville est située � une latitude de 40,714' et � une longitude de -74,006'
New York depuis l'espace
Climat Température et précipitationsLa ville de New York est soumise � un schéma climatique typique de la zone nord-est de la côte atlantique, similaire � celui qui régit la côte nord-est de l'Asie. L'influence de grandes masses d'air combiné � la présence toute proche de l'océan concourent � accentuer les contrastes climatique. On peut aussi noter que, bien que New York se trouve � une latitude de zone tempérée, ces conditions climatiques peuvent provoquer des ouragans, vagues de chaleur, tempêtes de neige ou violents orages, et d'un jour � l'autre, changer de temps de façon spectaculaire. Au cours d'une année normale, la courbe de température connaît d'importantes variations, pouvant aller de -25,5°C en hiver � 41°C en été, soit une amplitude de 65,5°C.
Le rythme des saisons � New York se définit de la manière suivante :
De décembre � mi-mars : janvier et février sont les mois les plus froids. Habituellement au lever du jour il fait -2°C � -5°C et l'après-midi +3°C � +5°C mais 2 � 3 hivers sur 10 les températures descendent au-dessous de -18°C et ont même atteint -26°C certains mois de février. New York reçoit des chutes de neige abondantes. Au cours de la saison il tombe en moyenne 60 � 90 cm de neige. Le temps est souvent très nuageux, il neige ou pleut généralement 10 � 12 jours par mois, mais une tempête de neige peut durer une semaine.
De mi-mars � mi-mai : le printemps est court. Les températures montent en flèche; de 7°C l'après-midi � la mi-mars, on passe très rapidement � 14°C en avril et 20°C en mai. Les gelées matinales de mars (-1°C) sont très vite remplacées par des matinées douces (5°C en avril, puis 12°C en mai). Cependant il pleut aussi fréquemment qu'en hiver : 11 � 12 jours par mois.
De mi-mai � octobre : un été long et chaud : 25°C � 28°C l'après-midi, 15°C � 19°C le matin. C'est le mois de juillet le plus chaud. Il arrive que les températures atteignent 35°C et frôlent même les 40°C � l'ombre, certains étés. New York est alors étouffant. L'été est très ensoleillé puisqu'on enregistre 65 � 70 pour 100 d'ensoleillement par rapport � la durée maximale d'insolation possible. Pendant cette saison, on observe une moyenne de 18 � 25 jours où la température dépasse 32 °C. Les tornades qui se produisent plutôt de fin mai � fin août sont très rares.
Novembre : un court automne de transition. Les températures chutent très rapidement, elles tombent � 10°C l'après-midi et 3°C le matin. Avec septembre et octobre, c'est le mois le plus sec. Mais, d'une façon générale, il n'y a pas de saison humide ou sèche. La répartition des pluies est sensiblement la même tout au long de l'année (75 � 100 mm chaque mois et 9 � 12 jours pluvieux chaque mois). Quant aux tempêtes de vent, on en observe 30 jours par an.
Effet Canyon: À Manhattan, l'urbanisation en hauteur a des effets erratiques sur le vent. On parle d'effet canyon - typique de Midtown et Uptown - lorsque le vent "rebondit" sur le sol et contre les flancs des gratte-ciel, et forme des colonnes d'air ascendant.