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Kathovar
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« le: 03 Juin 2009 à 19:39:32 » |
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Le baron Pontmercy tournait en rond dans son bureau, ne sachant que faire. On pouvait sentir dans son allure, dans son accoutrement, toute la majesté de la noblesse d'épée, qui contrastait avec la vile et servile noblesse de sang ou de robe. Ses traits tirés évoquaient une vie droite, menée selon ses convictions, mais également dure et tout récemment marquée par le chagrin. Le bruit de l'émancipation de son fils courrait dans la cour, malgré tout les démentis qu'ils pouvaient donner, lui et sa famille. En outre, sa femme ne cessait de lui rappeler cette blessure � son égo, cet outrage � son nom et � son sang. "Il faut le retrouver, et lui faire payer ! Il nous a pris de l'argent, nous a déshonoré, et tu restes sans rien faire ?"
-Tais toi donc, marâtre... grinça t il, sans toutefois parvenir à oublier le ton méprisant de sa jeune épouse.
Celle ci avait presque l'âge de son premier fils et dépensait tout l'argent familial en fêtes mondaines, en parures, en bijoux. "Comment ai-je pu ne pas la voir intéressée ?" Il se rappela la mort de sa femme et les avances de cette jeune femme, doucereuse, attentionnée... et hypocrite. Il fallait une présence maternelle pour le jeune Georges, et aussi une épouse pour perpétuer autant que faire se pouvait le nom des Pontmercy. Mais cette nouvelle venue s'était révélée infertile, peu aimante pour son fils, mais surtout peu aimante envers son mari. Ce dernier en devint aigri, berné qu'il était par cette femme, et se détourna de l'enfant qui lui avait pris sa première femme et sa fierté en le faisant épouser la seconde, dont, toujours pour l'honneur, il ne pouvait se séparer. La foi chrétienne était puissante, et le divorce mal vu.
-Que ne l'ai-je porté dans mon coeur, que ne l'ai-je éduqué ? fit il dans un souffle.
Loin de ne pas aimer son fils, il n'osait pas se montrer "faible" devant cette femme, faible comme il ne l'avait que trop été en lui cédant. Voir le jeune Georges gazouiller ne faisait que lui rappeler que sa propre jeunesse s'en allait, que sa virilité se délitait, que sa vie d'antan, si douce et simple, était devenu un calvaire. Pour contenir sa jeune femme, il se montrait ferme, autoritaire, froid et cinglant. Elle le haïssait pour cela, mais ne pouvant répliquer elle se défoulait sur Georges. Et un cercle vicieux s'installa, le temps que le baron ne devienne un vieillard. Sa femme acquis pendant ce temps de l'expérience, et devint une dame éprouvée et rusée qui pouvait enfin se venger. Ce fut alors au tour du baron, encore plus aigri, de tourner sa rage vers son plus jeune fils. Celui ci ne comblait pas ses attentes comme le faisaient ses autres frères, et ce fut une perpétuelle dispute qui mena � la fugue de Georges.
Cette fugue brisa le vieillard, tiraillé entre son éducation, son nom, et l'amour pour son fils. Il s'assit enfin, face aux fenêtres offrant vue sur ses jardins, trop fatigué pour continuer � arpenter la pièce. Une voix se fit entendre.
-Vous m'avez fait mander monseigneur ? -Oui. As tu des renseignements par rapport à l'affaire dont je t'ai parlé ? -J'ai trouvé quelqu'un qui vous conviendrait. Cette personne est jeune, a une solide réputation d'intégrité et surtout de réussite. Vous pourrez compter sur sa discrétion contre une bonne somme. -Qui est ce ? -On l'appelle Marytempête monseigneur. -Une femme ? -La meilleure. -Trouvez l� , où qu'elle soit, et dites lui que j'ai une offre � lui faire, le genre d'offre qui ne lui arrivera qu'une seule fois dans sa vie.
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« Dernière édition: 03 Juin 2009 à 23:11:52 par Kathovar »
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« Répondre #1 le: 03 Juin 2009 à 19:52:02 » |
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C'est ainsi que dans une taverne on vit apparaitre des hommes, apparament des soldats et � leur tête un homme distingué. Ils venaient pour un but précis: la jeune femme qui se trouvait dans le fond de la salle et que personne n'osait approcher. L'homme s'arreta devant sa table: - Vous êtes celle que l'on nomme Marytempête? La femme leva la tête. - Oui c'est moi... Vous êtes venu m'arreter? L'homme souria: -Non, vous proposer une affaire interressante. La femme leva un sourcil l'air perplexe. - Une affaire interressante dites-vous? Très bien je vous suis mais attention � vous si c'est un piège! La femme se leva, paya son verre et suivit les hommes hors de la taverne.
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Kathovar
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« Répondre #2 le: 03 Juin 2009 à 20:39:22 » |
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Les hommes encadrèrent Mary et la forcèrent, par leurs carrures, � suivre un chemin précis tout en protégeant leur patron et la chasseuse de prime. Le maniéré sortit une bourse plus que pleine, et tendit quelques pièces d'or � celle qu'il avait dérangé.
-Mademoiselle, permettez que je vous rembourse ces consommations que vous n'avez pas eu le temps de déguster totalement, et surtout que j'aille droit au but. Mon employeur est un noble Français, riche, et a une mission pour vous que l'on dit être l'une des meilleures. Je crois savoir que vous vous spécialisez dans la chasse au démon, dit il en faisant le signe de croix, mais c'est plus pour retrouver un homme que mon patron souhaite vous parler. Votre récompense sera � la hauteur de votre peine, tout vos frais seront remboursés, nous vous fournirons tout l'équipement nécessaire et vous aurez de solides appuis politiques si jamais il vous venait l'idée de commettre une bêtise.
Il lâcha ces derniers mots d'un ton menaçant, laissant clairement comprendre que lui et ses hommes pourraient la commettre, cette "bêtise" sans en être inquiétés. Le trajet les mena jusqu'� un magnifique navire de guerre, arrivés devant lequel il demanda:
-Si vous nous suivez en France, vous aurez tout les détails que vous voudrez, et serez plus riche que vous ne pouvez l'imaginer. Que vous acceptiez ou que vous refusez, vous serez dédommagée pour le temps que nous vous aurons fait perdre. Si vous refusez, dites le maintenant, car d'autres que vous sont intéressés.
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« Dernière édition: 02 Septembre 2009 à 23:51:31 par Kathovar »
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« Répondre #3 le: 03 Juin 2009 à 21:20:07 » |
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Mary avait écouté l'homme parler durant tout le trajet en gardant le silence et avait accepté les pièces avec plaisir. Quand enfin ils arrivèrent devant le navire elle songea un instant. * C'est un noble qui les envoit... la récompense pourrait être � la hauteur du travail, cet homme l'a dit lui même.* Mary jeta un rapide coup d'oeil vers l'homme qui attendait sa réponse. * Et puis ça ne me fera pas de mal de retourner un peu en France!* Enfin Mary ouvrit la bouche: - Très bien, je vous suis messieurs! Et elle s'engagea sur le bateau suivit des soldats.
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Kathovar
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« Répondre #4 le: 03 Juin 2009 à 23:04:30 » |
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-Fort bien, fit l'homme d'un air satisfait, nous partons immédiatement.
Ils commencèrent � embarquer, et le navire, ne comptant pas, offre acceptée ou non, rester très longtemps, était déj� prêt pour le voyage du retour.
-Je me nomme Bertrand, et je suis � votre disposition pour toute la durée du voyage. Vous prendrez, en tant qu'invitée, la cabine qu'il vous plaira et les choses, vêtements, vivres, boissons ou autres dont vous aurez envie. Si vous êtes habituée aux hamacs dans la cale, nous en avons, si vous préférez une une chambre privée et meublée, cela existe également. Si enfin vous voulez dormir avec les hommes, ils se feront un plaisir de vous montrer leur "chambre", lâcha t il d'un ton méprisant et goguenard.
Il se tourna vers le capitaine du bâtiment, et donna l'ordre d'appareiller.
HRP/ si tu veux raconter tes pensées ou la traversée, je t'en prie mais ce n'est pas mon fort et mon prochain message, demain soir, sera l'accostage et la rencontre avec le baron./HRP
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« Dernière édition: 03 Juin 2009 à 23:14:19 par Kathovar »
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« Répondre #5 le: 04 Juin 2009 à 17:52:00 » |
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Le bateau appareilla et prit la direction de la France. Le vent leur était favorable, le navire allait � une vitesse assez rapide. Mary se promenait sur le bastinguage, les sentiments mélangés: d'une part elle était contente de retourner en France, cela faisait plusieurs années qu'elle n'y était pas allée, mais retourner l� -bas signifirai aussi le retour de mauvais souvenirs. Elle secoua la tête pour chasser toutes ces réflexions. * J'ai une chance d'avoir un boulot qui peut me rapporter beaucoup!Une chasse � l'homme... vivement que j'en sache plus* Mary souria et rentra dans sa cabine.
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Kathovar
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« Répondre #6 le: 04 Juin 2009 à 19:30:06 » |
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Le voyage se déroula sans anicroches, et surtout rapidement: le bateau filait comme un sloop malgré sa taille plus qu'imposante. C'était la crème des navires, l'un des tout derniers modèls alliant puissance et rapidité. Le baron Pontmercy, malgré sa fière ascendance dont il tirait titres, terres et or, acquis grâce aux services rendus � la couronne lors de guerres continentales, n'avait pas hésité � investir dans la marine lorsque le Cardinal de Richelieu avait décidé de développer l'armée Française sur d'autres terrains que le terrestre, devenant l'un des plus puissants armateurs du royaume. Lui même n'y connaissait que peu de choses, mais il avait toujours eu, en plus du courage de sa race, le sens des affaires et le contact facile, ce qui lui permettait de disposer de relations utiles. En outre, son influence était telle que peu de ses concurrents lui résistaient.
Ils accostèrent � La Rochelle un après midi vers 14H, se rafraîchirent et déjeunèrent dans un hôtel, puis se dirigèrent vers la propriété locale du baron, qui avait fait le trajet depuis Versailles où demeurait le roi. La bâtisse imposante montrait bien la puissance et le pouvoir de celui qui avait appelé une chasseuse de prime, avec ses grands jardins, son marbre et la luxe qui régnait dans chaque endroit. Bertrand et Marytempête allèrent droit dans le bureau où le baron les attendait, ayant été prévenu de leur arrivée. Il était vêtu de manière � rappeler son rang, � exposer sa richesse, tout en ayant une certaine grâce dans ses mouvements et une majesté dans ses traits fatigués. C'était un noble, et il tenait � ce qu'on le sache. Il considéra Marytempête plusieurs secondes, puis déclara:
-Laissez nous Bertrand.
Le valet s'exécuta en s'inclinant, ferma la porte mais resta derrière, prêt � répondre au moindre désir de son maître.
-Vous voici enfin. J'ai un travail pour vous, dont mon serviteur a déj� du vous exposer les grandes lignes. La mission que je souhaite vous confier est très importante pour moi, je vais donc vous laisser me poser toutes les questions que vous voudrez, et en profiterai pour vous analyser et voir si vous paraissez � la hauteur.
Le corps faiblissait, mais l'esprit s'aiguisait et auscultait les pensées de Maytempête, en attendant de pouvoir disséquer ses paroles.
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« Répondre #7 le: 04 Juin 2009 à 19:46:54 » |
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Mary avait admiré tout le faste du jardin puis de la maison. L'homme qui l'acceuillit n'avait pas lésigné sur la richesse et le luxe dans sa demeure. Elle écouta attentivement le noble et songea un instant. * Cet homme va droit au but! Bien déjà lui demander le plus important!* Elle prit la parole: - Très bien, première question, qui est l'homme que je dois retrouver? Et quel...crime a-t-il commis? Mary dévisageait le noble. Il paraissait très fatigué, ce qui tirait ses traits et le vieillissait un peu plus.
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Kathovar
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« Répondre #8 le: 04 Juin 2009 à 22:58:34 » |
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"C'est ça, "la meilleure" ? Elle ne pose que deux questions, auxquelles j'étais forcé de donner les réponses même si elle ne me le demandait pas... Alors qu'elle aurait pu directement parler de récompense, de détails, montrer qu'elle en veut, qu'elle est habituée � traiter avec les grands... Ce n'est qu'une gamine inutile et inexpérimentée. Mais Georges ne se laissera pas ramener par un homme trop doué. C'est une fine lame, et il est intelligent. Son idéalisme l'empêchera de combattre une fille, sa naïveté de se méfier d'une jeune, surtout si celle ci n'est pas une merveille intellectuelle."
-Vous devrez me ramener le dénommé Georges Pontmercy. Vous n'avez pas besoin de savoir son... "crime" dit il, lâchant le dernier mot du bout des lèvres.
Elle avait soulevé un point sensible. "L'a t elle fait exprès ? Est elle plus perspicace que je ne le pensais ?" Et est il un criminel ? "Assurément non." Alors pourquoi le traquer ? "Il doit perpétuer la tradition, il appartient à la famille !" Toi qui a servi la famille, es tu heureux ?
-Autre chose ? demanda le baron, faisant fi de sa conscience.
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loulaterreur
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« Répondre #9 le: 05 Juin 2009 à 16:55:27 » |
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Mary avait regardé le noble quand il lui avait répondu. Elle avait bien vu ce petit air irrité des personnes qui parlent de choses personnelles � des inconnus. De plus l'homme qu'elle devait chercher portait le même nom que son employeur. Il n'en fallait pas plus � Mary pour commencer � se faire une idée de qui était la personne et quel était son aspect.
- He bien j'aimerais aussi savoir � combien s'élève la récompense si je vous ramène votre...fils si je ne m'abuse? et aussi savoir si vous avez engagé d'autres personnes pour ce travail.
Mary avait prit un air sérieux, les choses allaient vraiment commencer maintenant. Elle avait besoins de quelques renseignements spplémentaire et elle pourrait partir � la recherche du dénommé Georges.
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« Dernière édition: 08 Juin 2009 à 18:52:18 par loulaterreur »
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« Répondre #10 le: 30 Juin 2009 à 18:28:23 » |
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En effet, elle n’est pas si cruche qu’elle le laisse paraître au premier abord, pensa le baron. Et elle avait vu juste, c’était son fils qu’il cherchait... Laissait-il donc tant paraître ses sentiments ? Il ne voulait pas être jugé, et avait suffisamment bien jaugé sa future employée pour mettre un terme � cet entretien. Il alla droit au but, lassé de ce petit jeu mais surtout envieux de retrouver son fils � ses côtés au plus vite :
-La récompense s’élève � 8.000 pièces d’or, plus les frais. C’est ce qu’il m’a volé. Une fois qu’il sera avec vous, et entendons nous bien, je me fiche dans quel état tant qu’il respire encore, vous me le ramenez. Si vous menez cette mission � bien, j'en aurais d'autres, plus périlleuses mais bien mieux récompensées. Vous aurez accès � tous mes contacts, userez de mes navires et possessions comme vous l'entendrez, et aurez des appuis judiciaires si besoin. Je lui extorquerai l’endroit où il les a cachés, et je vous le dirai pour que vous alliez les chercher. S’il a tout dépensé, je vous les donnerai. C’est un jeune homme bien bâti, d’une vingtaine d’années, aux cheveux mi-longs châtains, avec une fine moustache et des yeux verts. Il a des allures de noble et se démarquera probablement de tous les vauriens que vous croisez � longueur de temps. Vous êtes la seule en lice pour l'instant, mais comprenez qu'autant d'or pourrait vite attirer du monde. Qu’en dites-vous ?
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« Dernière édition: 02 Septembre 2009 à 23:53:18 par Kathovar »
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« Répondre #11 le: 30 Juin 2009 à 19:05:31 » |
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Mary écouta attentivement et enregistra la description dans un coin de sa mémoire. Quand le noble lui demanda ce quel en pensait elle ricana.
- J'en pense que cela me convient parfaitement! Quand � ce qui concerne d'autres personnes qui entrerait en lice... qu'ils fassent ce qu'il veulent mais il en sortiront perdant et même peut-être mort.
Mary ricana de nouveau mais s'arreta instentanément.
- Bien, je me met immédiatement en route! Bien le bonsoir chez vous.
Mary se retourna et se dirigea vers la porte d'un pas vif et assuré. Alors qu'elle empoignait la poignée elle s'arreta, tourna sa tête lentement vers le noble et dit d'un ton enjoué et appuyé par un large sourire:
- Ne vous inquietez pas! Votre fils sera bientot de retour dans votre demeure!
Elle ouvrit la porte et s'en alla � travers les larges couloirs et corridors qui formaient un vaste labyrinthe � l'intérieur de la maison. Chose qui d'ailleur ne géna aucunement Mary qui trouva la sortie du premier coup: elle possédait une mémoire visuelletrès performante.
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« Répondre #12 le: 03 Juillet 2009 à 18:59:59 » |
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-Votre fils sera bientôt de retour dans votre demeure!
Les paroles flottèrent un temps, et le baron s'absorba dans une profonde réflexion. Il ne sortit de sa torpeur que pour parler � Bertrand:
-Suis la, et veille � ce qu'elle dispose de tout ce dont elle a besoin pour l'attraper. Qu'elle utilise mon bateau pour se rendre où elle le désire et qu'elle ait accès � mes contacts sur nos îles.
Bertrand opina et s'en alla, laissant le baron dans une très longue méditation.
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« Répondre #13 le: 06 Juillet 2009 à 11:10:26 » |
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Mary était sortie de la demeure et se dirigeait vers la porte grillagée de la maison tout en profitant des charmes du jardin. Elle observait autour d'elle les différentes fleurs et figures sculptées dans les buissons ou les arbres. Dans le même temps elle méditait sur la mission que l'on venait de lui confier. Ce n'était pas la première fois qu'on lui demandait de retrouver quelqu'un mais en général c'était pour ensuite la tuer. Or cette fois-ci la mission consistait � trouver et ramener � la maison le fils � papa qui avait fait une fugue pour montrer qu'il pouvait se rebeller contre l'autorité du père. Mary sourit, ces riches étaient tous pareils. Elle avait remarqué depuis un moment que le majordome de la maison la suivait mais seulement de loin, comme s'il n'osait s'approcher de la Française.
Mary sortit de la propriété et s'engagea dans les rues de la ville. C'est alors qu'elle entendit des pas précipités qui se rapprochaient d'elle. Elle se retourna en un éclair et vit avec stupéfaction le même majordome que tout � l'heure marcher très vite vers elle. Elle attendit donc que le majorodome soit � sa hauteur avant de l'interroger:
- Que se passe-t-il?
Le majordome un peu essoufflé dut reprendre son souffle avant de prendre la parole:
- C'est monsieur qui m'envoit. Il m'a chargé de vous transmettre que je suis � votre entière disposition pour retrouver le fils de monsieur.
A sa moue légèrement perceptible, Mary comprit que cela ne l'entousiasmait guère plus que ça.
- Je dois aussi vous dire que nous savons de sources sures que M.Georges a été vu pour la dernière fois � l'ile de la Tortue ou Tortuga. Le bateau de monsieur est aussi � votre entière disposition pour tous vos déplacements.
Le majordome essayait de cacher tant bine que mal une moue de mépris. Il ne semblait pas convaincu par Mary et la voyait plutot échouer le bateau que ramener triomphante le fils de la famille.
- Très bien! Merci beaucoup pour les renseignements et pour le bateau. Il est en effet très probable que j'en ait besoin car je n'ai pas de navire m'appartenant. Vous seriez gentil de m'indiquer où se trouve le bateau et son équipage.
Le majordome inclina légèrement la tête en signe d'aquièscement et fit un geste de la main invitant � le suivre. Mary et le majordome se dirigèrent donc vers le port et passèrent devant de nombreux batiments de toutes sortes avant de s'arreter devant le plus imposant et le plus luxueux de tous.
- He bien j'espère que tous ces artifices d'or ne va rendre le bateau plus lourd et donc plus lent!
Le majordome lanca un regard de mépris et de colère en direction de la jeune femme avant de prendre la tête de la marche de nouveau pour se rendre sur le pont. Mary inspecta rapidement tout ce qui se trouvaient près d'elle.
- Monsieur est très fier de son navire! Les plans de sa conceptions ont été faits avec le plus grand soin et avec la participation des meilleurs charpentiers et marins de tout le royaume de France! Le navire est très rapide et la coque a été conçue pour être très résistante.
- He bien nous allons vérifier si votre bateau mérite toutes ces considérations et toutes ces admirations! Veuillez s'il vous plait réunir tout l'équipage car nous partons le plus tot possible!
- Et puis-je savoir vers où vous vous dirigerais?
- Tortuga!
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