Nom : Calder
Prénom : Oziel
Surnom : Phénix
Nationalité : Espagnole
Taille : Un mètre quatre-vingts
Poids : Soixante-douze kilos
Couleur de cheveux : Rouge foncé
Couleur des yeux : Marron clair
Recherché mort ou vif par la Couronne d'Espagne
Oziel Calder le Phénix
Prime : 30 000 pièces d'or
Sombre nuit, sans nuage, sans Lune. Et seulement quelques millers d'étoiles pour bercer les sens.
Les routes étaient vides, les tavernes, bruyantes. Santiago de Cuba, ancien fort fortifié espagnol, n'était plus au faîte de sa gloire. Ce n'était plus maintenant qu'une simple île comme toutes les autres. Avec son décor presque pauvre. Les habitants travaillaient autant qu'ils le pouvaient, mais ne pourraient jamais espérer faire fortune. Le Gouverneur régnait en maître. Suivi de près par la Couronne Espagnole, d'une avarice sans limite, qui convoitait toutes les richesses du Nouveau Monde. Ce décor lui avait ouvert ses portes. Et c'était une silhouette encapuchonnée qui s'était mis en quête d'un endroit pour se reposer.
Mais quelle avait été sa stupeur en constatant son avis de recherche !
Sa prime avait augmenté, encore. La patience n'est jamais le fort du Gouvernement.
Déchirant l'avis, des souvenirs lui revinrent de mémoire.
Sa jeunesse, qu'avait-elle été ? Rien. Entraînements, études. Aucun loisir, aucun plaisir.
Oziel Calder - qui plus tard sera connu sous le sobriquet « Phénix » - avait été élevé pour devenir un grand officier de la Marine Espagnole. Son père, capitaine depuis longtemps, refusait de laisser son fils faire autre chose de sa vie - il était entièrement dévoué � sa cause : radier du Monde tous les Pirates. Un grand objectif pour un grand homme. Du sur mesure. Sa mère était beaucoup plus simple, fille d'aubergiste, elle s'était mariée jeune. Ce mariage eut pour effet d'engendrer qu'un enfant : Oziel Calder.
D'après son père, cette préparation intensive le rendrait un redoutable combattant pour la Marine Espagnole, et permettrait - s'il échouait - d'avoir une personne pour reprendre son rêve idéaliste. Ce qui n'enchantait pas le jeune homme qu'il était.
À l'aube de sa quinzième année, après une remarquable percée dans l'installation Espagnole, son père lui offrit - grâce � sa renommée et � son importance sociale - une place de choix auprès du plus grand Amiral de l'époque et encore aujourd'hui : Ezio Costa. Bien que cela le rapprochait d'un monde qu'il ne souhaitait pas découvrir, Oziel se lia d'amitié avec Ezio d'une manière jamais vue. Ils étaient faits pour s'entendre � tous les points de vu, ou presque. Leur avis sur les Pirates divergeaient considérablement. Pour Oziel, ce n'était rien de plus que des hommes aspirant � la liberté - oh ! qu'il se trompait � l'époque - et pour Ezio, que des hommes qui souhaitaient la richesse et la gloire. Malgré ces petits malentendus, ils firent de nombreuses missions au front ensemble. À tel point que le simple matelot devint rapidement Vigie - métier qui demandait une immense agilité, ce qu'il possédait sans conteste. Et ainsi, il avança rapidement � travers les Grades jusqu'� pouvoir réclamer un poste d'une importance capitale : second.
Toutes ces années lui avaient appris le combat, mais il lui manquait le savoir-faire pour le devenir, et surtout l'envie. Pendant toutes ces années où il envoya vers le fond les navires pirates, son envie d'en devenir un grandissait.
C'était le rêve de son père, aucunement le sien.
Néanmoins, Ezio Costa avait réussi de nombreuses missions depuis l'époque où Oziel était arrivé sur son navire, ainsi il obtint le droit � un second navire.
Ezio passa les dix milles pièces d'or pour celui-ci � son « second » quoiqu'informel. Et lui demanda de faire la commande et de ravitailler le navire. Oziel s'empressa d'accepter, un plan derrière la tête pour enfin prendre la mer vers une destination que lui même déciderait. Une destination qu'il choisirait par son instinct.
Prétextant qu'il devait se rendre au chantier naval pour voir la superbe affaire qu'il avait obtenu avec l'argent, Oziel convainquit Ezio - et tout l'équipage - � s'y rendre. Ce fut facile puisque tous les hommes lui faisaient confiances, depuis le temps. Dès qu'ils furent � bonne distance, Oziel réunit sur le pont du Manowar toutes les réserves de poudre � canon. Descendant du navire, il n'eut ensuite qu'� mettre le feu, le temps était compté, et le sort du navire scellé.
Partant dans une autre direction, ne laissant qu'une gravure indistincte d'oiseau enflamme gravée dans l'écorce d'un arbre - du moins, c'est ce que prétendirent l'équipage -, il prit place � bord d'un navire commerçant quelques minutes plus tard, après l'explosion.
Direction : le Nouveau Monde.
Arrivé sur cette terre d'accueil, il ne lui restait plus que quelques pièces pour subsister - et une vingtaine d'années d'expérience de vie. Errant d'île en île, cherchant une personne pour l'accueillir dans son équipage - voire même devenir capitaine -, Oziel survivait par ce qu'il volait par-ci, par-l� . La vie n'est jamais aussi facile que dans les livres.
Tous ses souvenirs lui remontaient le morale. Oziel Calder avait vécu plus d'aventures que bien des hommes dans toute une vie ; ce sont ces souvenirs qui font d'un homme ce qu'il est � présent.
D'un regard décidé, ses yeux se posèrent sur l'une des auberges � proximité. Un peu de repos s'imposait.
...
Suite dans le Role Play
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Qualités :
- Agilité des Fauves ( -5 points )
- Très beau ( - 1 point )
- Insensible � la douleur ( - 4 points )
- Combattant hors pair aux couteaux ( - 3 points )
- Lire et écrire ( - 2 points )
- Savoir nager ( - 3 points )
- Ambidextre ( - 4 points )
- Pied marin ( - 1 point )
- Langue étrangère - français - ( - 3 points )
Défauts :
- Poursuivi par la Couronne Espagnole, mort ou vif ( 4 points )
- Dette importante - 10 000 pièces d'or - ( 3 points )
- Traite ( 4 points )
- Ultra violent ( 4 points )
- Ségrégation religieuse - protestant - ( 1 point )
10 - 5 - 1 - 4 - 3 - 2 - 3 - 4 - 1 - 3 = - 16
- 16 + 4 + 3 + 4 + 4 + 1 = 0
Edit: personnage accepté
Scar