Le Gouverneur

[Samuel]

Ce fut le matin que Samuel et son équipage soit arrivés �  destination.
Il fesait froid dans ce port désert, �  Grenade .
Samuel donna les ordres froidement �  son équipage pour jeter l'ancre ;
Au moins six hommes devait la porter !
Aprés avoir déplacés le butin dans le port, Samuel donna l'ordre �  Philodendron et Flagorne de me suivre, et pour une fois, Flagorne ne disait rien .

Prenant la bourse aux cas où,
il se dirigea vers des ruelles plutôt désertes, sombres, au cotés de ses compagnons .
Essayant de ne pas croiser des gardes, il s'arrêta net devant une taverne,
s'appelant "La Bière de Dieu"
Il dit �  ses hommes :"

"Attendez-moi l� , je vais prendre des renseignements ... À part si vous voulez boire un coup, je vous le paye ..."

"Entrant dans la taverne, il garda comme même une oreille dérrière lui pour voir ce qu'ils décideraient  

[Kathovar]

-T'as entendu ça Flagorne ? s'exclama Philodendron. Chais pas toi, mais ça m'avait l'air d'être un ordre. "Vous voulez boire un coup". Ouais parfaitement, un ordre. Et on est des gars bien n'est ce pas, on obéit aux ordres du capitaine, hein ?

Un hurlement de joie suivit l'interprétation du bosco, et les deux hommes se ruèrent dans la taverne. Il ne faisait pas bon offrir un pot �  Philodendron. C'était un coup �  se retrouver �  la rue.
Se précipitant au comptoir, ne voyant que le bistrotier sans prendre garde au reste, ils se bagarrèrent quelques secondes pour avoir la primeur de passer la commande, la première depuis l'embarquement avec Samuel. Flagorne était fort, mais Philodendron était un colosse, grand et musclé, aidé également par une petite panse héritée de ses beuveries qui le rendait presque en sur-poids, et il repoussa son camarade pour annoncer la bave aux lèvres:

-Salut patron, tu vas me mettre une bonne bière, non trois, ainsi qu'un pichet de rhum, une bouteille de whisky et deux ou trois pintes de ce que tu voudras. C'est mon pote l�  bas qui paye, ajouta t il avec un grand sourire tout en désignant Samuel.

Ils allèrent s'assoir, attendant que leur commande arrive, tout en louant leur bienfaiteur �  haute voix et rallongeant régulièrement la liste de leurs demandes au taulier qui, si il savait qu'il allait faire l�  son meilleur chiffre de la journée, peinait �  retenir le tout.  

[Samuel]

Quand Samuel entendit la commande, il regarda Philodendron, pensant que si il passe la nuit avec lui, il devra vendre le bateau pour rembourser les dettes.
Voulant ralentir sa note, il dit �  phil :

"-Phil, pas de whisky dans cette taverne ! Car quand j'ai été dans l'académie militaire, mes camarades et moi nous allons dans cette taverne .
Le premier jour que j'allais dans cette taverne, j'ai commandé une bouteille de wisky, et
mes compagnons se sont pouffés de rire, je comprenais pas ... J'ai bue la bouteille et j'ai eu la chiasse j'uqu�  que au moins cinq lunes ...

-WOhohuputain ! tu devrais faire le boulet de fayot cap' ! conteur ! Hurla Flagorne �  l'oreille de Samuel
-Ba finalement je vais la prendre cette bouteille de whiskyrépondit Samuel

Flagorne fut étonnés, et Samuel attendit la bouteille.
Dés qu'il eu la bouteille, il l'a posa sur la petite table et prépara son pistolet. Il brandit le pistolet vers la direction de Flagorne et dit d'un ton menacent :

"-Boit TOUTE la bouteille petit salopards de mes deux ! ta mère la catin �  niqué le bossu du coin et c'est pour ça que tu n'est qu'un batards ! la prochaine fois que tu me dis ça, 'chtarrache ta cervelle de merde et je la jette a tes frères les batards ! je te jure qu'ils vont se régaler !

"Flagorne resta bouche bée et �  peur de Samuel qui, devant lui, pointe son pistolet �  silex. Il s' éxecuta en buvant toute la bouteille sans dire de mot.
Quand il fini le fond de la bouteille, il fut étonna qu'il n'avait rien, et regarda Samuel en souriant :

-C'est ÇA  ta d'hiarrée ! merçi pour la bouteille !
Soudain, il se tient le ventre et tomba par terre il hurla ;
"HAAAA maman J'AI MAAAAAAL !"
"Ha bein maintenant tu te démerde mon garçon ..."
Dit-il d'un ton déconcerté ...

Flagorne se dirigea vers dehors, pour vomir sûrement ...
Samuel dit à Philodendron ;

"Bon, comme ça c'est sa punition de n'avoir pas mie la bague dans  le butin ... Et aussi pour n'avoir affaire avec un débile pareil !
dit-il, il prit une gorgée, et continua. Bon allez on vas prendre quelques imformations concernant le gouverneur de la ville ...
Tu me suis ?

hrp : à toi kathi 

   

[Kathovar]

Philodendron, agité de soubresauts, essuya une larme. Les pleurs mouillaient son visage tant il avait ri devant l'infortune de Flagorne qui avait maintenant disparu.

-Bah écoute Sam, c'est toi l'patron, mais avant ça tu peux quand même lâcher au bistrotier de quoi permettre �  Flagorne de se refaire une santé non ? C'était rigolo mais sacrément vache...

Il s'arrêta en voyant le regard noir de Samuel qui n'avait pas du tout apprécié l'insubordination du Malpoli.

-Ok, on le laisse s'étouffer dans sa gerbe, c'est noté. Des infos sur le gouverneur tu disais ? J'vois pas pourquoi on en aurait besoin. On a coulé un bateau anglais et tué un de leurs officiers, on est des héros, il nous fera corsaires et on pourra recommencer en toute impunité.

Philodendron se gratta la gorge où sa barbe, initialement de 3 jours, commençait �  en devenir une de 3 semaines.

-Moi, et les gars s'raient tous d'accord, je pense qu'il faut d'abord vendre et partager le butin. Imagine que le gouverneur décide de réquisitionner ce qu'on a gaulé ?

Pour un Philodendron jusqu'alors toujours du mauvais côté de la loi, l'idée d'être corsaire, et donc de faire tout ce qu'il avait toujours fait mais sans risquer la corde était effrayante, fascinante. Il ne se sentait pas prêt, pas d'un coup, comme ça, aussi repoussait il un maximum cette idée. Et oui, l'équipage avait très envie de palper sa paye.  

[Samuel]

Samuel le regarda, un peu figé de ce qu'il a dit, que l'équipage préfère partir au lieu de continuer l'aventure avec lui ... "en si peu de temps ?" se dit-il, cherchant quoi répondre �  Philodendron.
Il chercha dans sa veste la bourse, et la sorti, il le jeta fermement sur la table
Et se tenue le visage.

Il se remit doucement normalement et le regarda.
Ce moment dura un moment, et il commença ;

"Tu prends le butin et tu vas au bateau, comme ça aprés tu pourras bien boire ce que tu aura d'accord ?

Samuel se leva, sortit de la taverne, et vit Flagorne, en train de vomir ce qu'il a bue .
Il se dirigea vers la maison du gouverneur, seul.  

[scar]

On frappa dans le bureau du gouverneur. Ce dernier assit dans un fauteuil confortable �  vérifier les comptes des commercants. L'affluence d'argent pouvait faciliter la fraude et la corruption; il tenait �  surveiller lui même les comptes de certaines compagnies dont il se méfiait.
Il ordonna d'entrer, sans lever les yeux. Apparut alors un serviteur, portant une chemise noire brodée de fil d'or. il regarda son employer, assit sous un énorme portrait du Roi.   

- Désolé de vous dérager monseigneur... dit il hésitant.
Son le ton peu habituel de l'homme le gouverneur quitta ses yeux des papiers et lui lanca un regard étonné.
- Mais... il y a un homme qui veut vous voir.
- Qu'il entre! Je vais le recevoir dans le salon!

c'était un ordre. Le gouverneur se leva et prit la porte qui reliait le salon �  son bureau. Le petit salon était décoré d'objet de marine, souvent issue de son ancien navire. Cela lui rappelait son époque où il naviguait sous les ordres du roi avant d'obtenir de lui une grande faveur et d'être �  ce poste.  

[Kathovar]

Un verre �  mi chemin de la table et de sa bouche, Philodendron ne comprit pas ce qu'il s'était passé. Il n'osait pas non plus reposer l'alcool de peur de n'avoir plus envie de boire par la suite. Qu'avait il donc dit pour mettre Samuel dans un tel état ?
Il lui avait parlé de Flagorne, mais ça ce n'était pas important...
Il lui avait parlé de devenir corsaire au service du roi, mais ça n'avait pas l'air de le choquer...
Il lui avait parlé de partager le butin ! Samuel avait dû croire qu'il voulait quitter l'équipage.

-Raaaaah quel con, se dit il avant de s'octroyer une longue lampée. Puis une deuxième. Mais qu'est ce que je fous ? se demanda t il en se levant et en abandonnant sa chope sur la table.

Il regarda l'alcool d'un air étrange, plusieurs bouteilles traînant encore, en prit deux qu'il fourra dans les rangements prévus �  cet effet dans sa veste, et sortit. La priorité, comme il l'avait affirmé, était de sécuriser le butin. Le gouverneur était capable de leur faire une crasse, et ils n'avaient pas fait tout ça pour rien.
Philodendron se dirigea vers la carcasse de Flagorne, recroquevillé sur lui même, et lui envoya un coup de pied dans les côtes.

-Réveille toi mon vieux, j'ai du boulot pour toi.

Un horrible bruit de vomi lui répondit, �  mi chemin entre le râle et le gargarisme, l'odeur étant celle de la bile. D'un air dégouté, le bosco prit l'un des deux bouteilles précédemment embarquée et en fit couler une bonne rasade dans la gorge de son ami, qui, manquant de s'étouffer, repris connaissance en toussant violemment.

-Putain sale enculé t'as voulu me crever ou quoi ? fit Flagorne le malpoli d'une voix abîmée.
-Écoute mec, et ne m'interromps pas: il faut que tu retournes au rafiot et que tu vendes ce qu'on a gratté, puis que tu partages l'or et donnes rendez vous aux autres gars. Sami est parti négocier avec le gouverneur, mais on sait jamais. Dis leur de se disperser dans la ville, chacun avec leur part, mais garde le minimum d'hommes nécessaire pour manipuler le vaisseau, auxquels tu diras bien de se tailler si jamais ils voient des vaisseaux royaux se diriger vers eux.
Je vais retrouver Samuel, on se voit après.
-Ouais, c'est noté. Aide moi à me relever, et je m'occupe de ça.

Philodendron s'exécuta, puis s'en fut en direction de la demeure du gouverneur. Une fois arrivé, il héla l'un des gardes pour demander �  entrer. Un serviteur apparut et l'observa d'un air dédaigneux.

-Que voulez vous, pouilleux ? Mon maître ne donne pas l'aumône, allez voir ailleurs.
-Je viens retrouver un pote, un pir... euh un monsieur, qui est venu l�  il y a quelques minutes pour discuter avec le gouverneur.
-Ils sont en réunion, je ne peux pas vous faire entrer. Patientez dehors. Et loin. Vous empestez.

Désemparé, Philodendron alla s'assoir par terre, adossé contre un mur et attendit.  

[Samuel]

Samuel entra dans le bureau du gouverneur, habillée de sa plus belle tenue.
Le serviteur ouvrit la porte et il vit le gouverneur, devant lui.
Il baissa la tête pour montrer sa noblesse que son père lui avait appris, enfant.
Il se releva et fit un large sourire, chose rare pour ce pirate.
Samuel commença �  jeter un coup d'oeil �  la pièce, qui était, principalement, décorée de tableaux, il y avait aussi un sabre ornée d'une manche en or accrochée au mur.
Il souleva son chapeau, et le fit descendre d'un geste noble en disant ;

"Je suis le fils du capitaine décédée d'un navire qui était �  vous, sir.
J'ai quitté la marine par tristesse et j'aimerais vous parler de choses importantes me concernant."

Il remit son chapeau sur la tête, en attendant la réponse de cette homme plutôt fortunée.

 
   

[scar]

Le gouverneur haussa des sourcils vraiment étonné.

- Prenez place, je vous écoute mais avant que vous commenciez pourriez vous me donner votre nom?  Ce n'était pas des manière pour un homme d'oublier de se présenter devant un représentant du roi; ce dernier n'oubliera pas de faire de même quand il connaitra le nom de son interlocuteur.

Il prit ses aises dans un fauteuil où il s'enfonça un peu; posant ses mains sur les accoudoirs et attendit curieux.  

[Samuel]

Samuel se tenu droit, devant le bureau du gouverneur, et plaça son chapeau dans sa main droite, et répondit ;

"Je me nomme Samuel Le Roux, sir, et j'aimerais vous dire que j'ai achetée un bateau, dont je me suis appropriée un équipage, tout cela ...
J'aimerais avoir la permission de pouvoir, avec votre gratitude, piller les bateaux de vos ennemis, et donc de vous aider, vous et votre roi.
En d'autres termes, j'aimerais posséder une lettre de marque.
Voici une bague d'une grande valeur, appartenant �  un de vos ennemis ...

Samuel chercha dans sa veste la bague, il sorti de sa poche des pièces d'or, qu'il donna gracieusement au gouverneur.
Il mit sa main dans l'autre poche et sorti la bague, il la regarda de plus prêt, et vit que c'était une bague en or, ou le petit motif était un poisson, et que de petits rond de diamant décorée la bague.

"Tenez, sir. Puis-je à mon tour vous demander votre nom ?"


   

[scar]

Le gouverneur écouta l'homme. il s'accouda au bureau penché pour observer la bague.

- mon nom? Je me nomme Jean Francois De Goborek. chevalier du roi, et ancien chevalier de l'ordre des hospitalier du temps où je naviguais dans la méditerranéenne.

- ecoutez jeune homme; Je ne puis malheureusement répondre favorablement �  votre requête en ces temps. Nous sommes en paix avec tout nos voisins. Mais je peux faire de vous un chasseur de pirate et vous donner une lettre de marque quand la guerre sera déclarée.  

[Samuel]

Samuel, qui ne put retenir sa joie tend la main en direction du gouverneur.
Et dit ;

"Mon équipage n'est peut être point malhonnêtes, et je suis d'accord de chasser les pirates contre notre partie, sir."
   

[scar]

Le gouverneur se leva et serra la main du capitaine.

- Priez que je vous invite �  diner; vous pourrez rencontrer quelques officiers ce soir. J'y reçois mon frère qui sert dans la royale. Et après le diner je pourrais vous donner votre document...

Il garda la main et serra un peu plus fort et dit sur un ton glacé.

- Mais ne tentez pas de me doubler! Car vous aurez des ordres de missions; c'est �  dire chasser des pirates en particuliers! puis resouriant il s'expliqua.
- seul l'assaut de batiment où se trouvera une personne répondant au nom de votre cible sera protégé par notre justice. Mais j'ai confiance en vous!    

[Samuel]

Samuel se demander si le mieux serai d'abord de dire �  son équipage de s'amuser en ville, mais il ne pouvait pas refuser de soûper avec le gouverneur.
Il pensa donc �  ce pauvre phili, et pensa que le mieux serait de continuer des aventures ..." Un peu plus dur, bien sur " pensa-t-il,
puis il demanda ;

"Maintenant que nous somme "collègue", je pense que le mieux sera de dire oui, bien sur ! Mais pourrai-je aller un instant aller voir mon bosco pour qu'il aille parler �  mon équipage ?"

Dit il, mais ce qu'il pensait vraiment était de vendre la marchandise, avant que le gouverneur embarque ce que nous avons pillée.  

[scar]

Le gouverneur eut un sourire; il avait �  faire avec un jeune capitaine, sans doute intimidé par le vieux loup de mer qu'il était. il l'accompagna �  la porte de son bureau et dit, d'une voix amicale.

- Bien sûr! Allez en ville vous détendre un peu nous vous recevrons ce soir. Il lui fit signe d'attendre et prit un petit papier, épais et rigide.
- Tenez cela permettra de venir ce soir; vous pouvez y inviter votre second si vous le désirez.

Ils traversèrent le couloir, large mais pas haut de plafond, avec entre chaque porte un chandelier accroché au mur avec parfois une commode, une petite table dessous.

Ils arrivèrent au pallier de la demeure.
- Pourrez avant que vous partez l'instant d'une après midi, connaitre le nom de votre armateur?