Le Bastion Pirate

[Elisa]

Carole-Anne étai debout, le regard rêveur et ailleurs... Elle pensai �  John... Il lui manquai tellement...

- Bien... Silver... quand commençons nous votre réunion?...

Dit la jeune fille toujours dans les nuage, elle aperçu par la fenêtre Perle qui travaillai sur le pont avec le reste de l'équipage de SilverFalcon... Carole poussa un soupire...  

[Guyde]

Alors que le capitaine  Silverfalcon allait répondre, un marin de l'Aigle ouvrit la porte de la cabine, laissant de ce fait entrer une bouffée d'une étrange odeur nauséabonde, et annonça le capitaine Guyde puis s'effaça pour laisser entrer ce dernier.
Se courbant légèrement pour entrer dans la cabine, Guyde était tête nue et ne portait pas ses habits habituels, mais de vieilles frusques sentant le moisi �  plusieurs mètres �  la ronde.

"Je vous prie de bien vouloir excuser ma tenue, mais le cambusier a trouver opportun de renverser un plat de poisson bien jutux dans ma malle ce matin..."

L'air quelques peu piteux, Guyde but une gorgée de sa flasque et la tendit �  Slverfalcon.
"Alors capitaine, c'est aujourd'hui que nous mettons au point les ultimes détails de votre plan? Je dois avouer qu'il me tarde diablement de découvrir cette île que vous nous vantâtes voici quelques jours."  

[SilverFalcon]

SilverFalcon se détendit, et fit s'asseoir les capitaines. Il leur servit un whisky et un verre d'un alcool fort que Silver avait ramené de ses voyages. Il s'assit sur une chaise simple se défit de son long manteau puis but cul sec ses deux verres avant de commencer.

-Bien! Je vois qu'on est tous a notre aise,la réunion va pouvoir démarrer. Je vous ai fait venir ici pour que l'on discute des plans,et pour voir si il n'y a pas d'objection. Mais tout d'abord voyons ou en sommes nous dans le voyage. Derrings!

Un homme s'avanca d'un recoin sombre. Il était jeune et l'air pétillant mais froid, simplement couvert d'un débardeur et d'une echarpe fine qui lui remontait jusqu'aux lèvres. Ses cheveux noirs jais était en bataille et une large cicatrice lui traversait la partie gauche du visage,mais elle n'enlevait cependant rien a sa beauté presque enfantine. Il tenait dans un de ses mains gantées des papiers froissés : les relevés de naviguation. Il enleva son écharpe e déclara d'une voix ferme :

-Nous sommes actuellement a 22 lieues du point voulu. Nous y serons dans un jour,sauf retardement. Nous accosterons a la tombée de la nuit,pour plus de sécurité.

SilverFalcon le regarda puis lui fit un signe de tete. Le jeune homme s'avanca alors lourdement puis sauta dans un recoin de la toiture étroite de la cabine,et sortit d'un geste souple par un trou qui laissait apparaitre la lueur pale de la lune.

-Bien,maintenant commencons la vraie réunion! l'ordre du jour est...

Suodain un homme essaya d'entrer brusquement dans la cabine,malheuresement gardé par Wolverstone le second de SilverFalcon. ON entendit un bruit sourd de chute puis des jurons et efnin des cris :

-CAPITAINE! ON A UNE TEMPETE SUR LE DOS!

Silver parut déconcerté puis se ressaisit et aboya a Wolf d'aller voir. Il sortit en trombe de la cabine,bientot suivi des autres capitaines,qui vinrent se poser près de lui doucement,regardant d'un air ébahi le ciel sombre qui se déchainait dans un combat titanesque contre la mer qui essayait de l'atteindre par de grosses vague,semblables a des griffes transpercant l'air,a l'affut d'une proie.
La tempete arrivait droit sur les navires.  

[leboboss]

Kévin regarda la tempête , puis il se tourna vers SilverFalcon en souriant .
-Capitaine , ce fut un plaisir !
Suivis de son second , il sauta par dessus bord pour prendre la chaloupe . Le vent était puissant . Ils atteingnîmes enfin le Black Angel .
-Tous le monde sur le pont ! Diminuez la voilures ! Accrochez vous a vos lignes de vie !  

[Elisa]

carole-Anne qui ne s'était pas assise assistai au triste spectacle des ballai incessant des hommes d'équipage qui montaient et descendaient les mats pour diminuer le plus rapidement que possible les voilures...

- Fichtre... Une tempête juste au mauvais moment... J'espère que nous aurions peu de dégât...

La jeune femme se tourna vers SilverFalcon qui étai accompagner de son second...

- Messieurs, puis je donner un soutiens à vos hommes?...

Quand "Mad Ethel" prononça ses parole elle fixa Perle qui se battait avec rage la voile qui refusai de se replier...  

[SilverFalcon]

SilverFalcon semblait distrait.

-moui moui....mais ne vous faites pas tuer.....je n'aurai plus de femmes apres...

Puis il aboya des ordres. Les capitaines étaient revenus sur leur navires respectifs. La tempete arrivait.
Ce fut un déployement de rage,de cris, d'eau,de morts. Le vent balayait le
navire,l'eau sengouffrait partout. Plus d'un homme tomba.
Le vent était atroce, soufflant comme la conque du diable aux oreilles des hommes. Les vagues fouettaient,tranchaient,comme les ciseaux des Parques,tuant dans d'atroces cris d'agonie les marins. SilverFalcon était sur le gaillard d'arriere,l'air froid,regardant la mer comme si il regardait sa vieille amie durant une dispute. Il sourit et cria :

-Réduisez encore les voiles! Que tous ceux qui ne se sentent pas de combattre cette vieille canaille de mer aillent en bas! ALORS CHIENNE TU OSES TE DRESSER!

Aucun homme n'alla se réfugier. Au contraire,il rigolait devant la mort,chantant des airs pirates comme si ils s'étaient retrouvés devant une chope de rhum dans une taverne. C'est devant le danger qu'on reconnait la valeur de l'homme. SilverFalcon n'avait pas choisi ses marins dans une taverne comme tout le monde. Chacun avait eu un lien direct avec SilverFalcon,pour qui ils avaient le plus grand respect et la plus grande admiration. Ces marins valait deux fois n'importe quel homme,et chantait en ce moment meme "Au Port de Curacao" enchainé de "Fifteen Mans On a Deadman Chest". Dans les cris joyeux,la mer se dechainait,frappant le navire l'emmenant au dessus du niveau de l'eau,le faisant presque voler. Mais il tenait bon,comme s'il se riait des efforts déployé par la mer.

Les élèments semblaient s'être ligués dans une cacophonie mortelle,opéra funeste,qui rappelait aux hommes leur vraie position.
SilverFalcon riait maintenant a gorge deployé,accompagné de son éuipage. Mais pas d'un rire de dément. Plutot comme si on l'avait chatouillé,raconté une bonne blague ou saoulé. Il participait aux taches comme un simple marin,comme un simple homme devant l'immensité de sa camarde bleutée.  

[Guyde]

Le capitaine Guyde était revenu sur son navire. Son second, Esteban, avait déj�  fait réduire les voiles, hisser les cages de farfadet et mettre les chaloupes �  la file indienne derrière l'Or Félin, il ne fallait pas encombrer le pont, et il fallait éviter que les canots pleins d'eau ne se disloque ou ne fassent céder leurs attaches et balaient le pont d'un torrent meurtrier.

Le capitaine Guyde était descendu dans sa cabine avec un étrange sourrire aux lèvres, il en émergea trois minutes plus tard harnaché d'outils de charpente et hurlant ses ordres aux marins, il s'empressa de faire venir l'équipe de charpentier du vieux Ben afin de consolider le mat de misaine qui avait souffert il y a peu. De même Strathan, le calfat, et ses hommes étaient en train de renforcer toutes les réparations récentes que la coque de l'Or Félin avait subi.

Les nuages sombres tournoyaient dans le ciel et l'Or Félin commençait �  être balloté par les vgues quand soudain le capitaine Guyde éclata de rire. Ses yeux jetaient des éclairs et sa bouche s'ouvrait en un sourire enfantin, pur. Les plus récents hommes d'équipage crurnt qu'il avait perdu la raison, et certains commencèrent �  se demander comment s'en sortir, mais Sangredios, le quartier-maître, joua du nerf de boeuf pour remettre tout le monde au travail.

Bientôt l'Or Félin fut totalement pris dans la tempête, le capitaine Guyde hurlait �  tue tête la chanson du bord:"Et d'île en île et de crique en port, s'entends de tribord �  babord, le chant de ceux qui se sont révoltés, le chant de ceux qui vivent en liberté...", imité par nombre des marins. Les vagues s'abattaient rageuses sur le pont où les marins et leur capitaine s'acharnaient �  consolider les mats, �  assurer les voiles, ou simplement �  sauver leur vie. Sangredios s'était peu avant ficelé �  la barre où, aidé de cinq hommes, ils suait sang et eau pour la manoeuvrer et assurer la survie du navire en le mettant dos �  la tempête.
Dans les tréfonds du navire, le nouveau cambusier, un apprenti notaire qui avait du fuir le plancher des vaches qu'il n'avait auparavent jamais quitté, rendait son déjeuner en gémissant, se demandant ce qu'il faisait l� , au milieu de déments ivres et inconscients.

L'Or Félin tenait bon, les hommes se dédoublaient pour permettre au navire de continuer �  avancer face aux vagues, mais la violence de la tempête était terrible et plusieurs hommes étaient passés par dessus bord. Les autres navires de la flotille étaient hors de vue, avalés par l'océan furieux. Le puissant manowar semblait le jouet de l'océan, tel un bouchon il oscillait de haut en bas et prfois de tribord �  babord au grès des vagues. quelques hommes assurés par des boots et qui avaient succombés �  la puissance d'une vague déferlant sur le pont pendaient le long de la coque de l'Or Félin, marionettes abandonnées �  la folie des flots, peu d'entre eux s'en sortiraient...

Le capitaien Guyde riait et chantait toujours �  gorge déployée, et comme les hommes faisaient de même, l'Or Félin résonnait de voix graves et gutturales, une sorte de défi �  la fureur de l'océan et un moyen de ne pas entendre craquer le bateau.