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Auteur Fil de discussion: ~ Mad Stingies ~  (Lu 13387 fois)
Ronan
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« le: 16 Mai 2010 à 00:04:12 »

4 Mars 1711, manoir d’Helenor, île d’Elguérande






Dans le grand salon, Rodrigo Kawatores et Ronan partagent un rhum cubain en jouant aux cartes. Les esprits ne sont plus très clairvoyants.
Alors que la partie s’achève, un des jeunes matelots de Kawatores entre, silencieux, le visage livide.

 « He bien accouche foutredieu ! qui-est ce qui m’a fichu un empoté pareil ! s’écrit Rodrigo.
-C’est que… c’est… quelqu’un pour vous Sir Ronan.
-« Sir » Ronan, tu m’as pris pour une marquise ou quoi ! Sers-toi un verre, tu m’a l’air bien pâlot. Bon je vais voir, c’est pas une heure pour déranger les gens ! Y va m’entendre le gus !»

A peine sorti de la pièce que Ronan se fait plier en deux par un formidable coup de poing dans l’estomac. Une main puissante s’empare de son col, et le projette �  quelques mètres pour le faire atterrir sur quelques chaises avec grand fracas.  
« Rodrigo, aide-moi ! » relevant la tête, il aperçoit l’Espagnol riant nerveusement, le pistolet �  silex de Jean de La Roche collé sur la tempe.
« Qu’est-est-ce que… » il se retourne…  stupéfait… et ne peut s’empêcher de sourire… « Ha… Je vois… ». Se dresse devant lui le Baron Noir, l’épée à la main.
« Faya, attends… je peux t’expliquer… »
D’un vif coup d’épée millimétré, ce dernier vient dessiner un long train sur le torse de Ronan.
« Comment as-tu osé ?! que la marque de mon épée te rappelle �  jamais qui je suis ! ».
Les dents serrées par la douleur, Ronan marmonne : « Voyons Faya tu en aurais fait autant si tu n’avais pas perdu l’esprit avec tes belles intentions. Un repenti, laisse moi rire, ton âme est aussi perdue que la mienne, tu le sais bien. Et maintenant tu veux récupérer ton dû ? haha, cela t’attire donc toujours autant !
-Tu te trompes, cet argent servira ma cause.  
-Et quoi ? tu as embobiné Jean pour qu’il te suive ?
-Ferme-l�  Ronan, j’en ai rien �  foutre des mièvreries de Faya, tout ce que je veux c’est mon or ! » s’emporte Jean.
Rodrigo et Ronan se regardant, ils éclatent de rire. Kawatores s’exclame :

« Je vais te dire, on l’a pas votre magot et on a même plus le nôtre ! »


~oOo~


Avril 1710

Evadé de la prison de Philadephie, Ronan fait halte �  San Juan de Puerto Rico sur la route de Saint-Martin. Des marins du continent lui ont en effet parlé d’un capitaine de renom, Rodrigo Kawatores qui règne en maître dans les eaux de Puerto.
Les mois de prison ont laissé le temps �  Ronan de réfléchir. Il est déj�  riche mais sa fortune ne lui suffit pas. Il se rend donc auprès du capitaine Kawatores et lui expose son plan.
Ronan sait que Faya et de La Roche sont alors plongés dans l’alcool et le jeu et décide d’en profiter. Ronan convaincra ses compagnons qu’il est nécessaire de dissoudre La Rose Noire. Ainsi viendra le temps du partage. Il imagine que de La Roche ne se rendra même pas compte de se qui se passe et que Faya se contentera de déclarations larmoyantes embuées d’alcool.
Et c’est ce qu’il se passera, excepté que Faya commence �  se repentir et porté par ses doutes, ne prête même pas attention au trésor.
Ronan réunit le reste de l’ancienne alliance et le faramineux butin est  distribué. Il annonce alors qu’il donnera lui-même leur part �  Faya et de La Roche et dit adieu �  ses camarades.
Lui faisant confiance, les autres embarquent leur magot sans protester. C’est l�  que Kawatores entre en scène. Ronan, n’ayant assez de place sur Le Maltais que pour sa part –ses cales étant déj�  bien remplies- fait appel �  Kawatores pour qu’il charge les deux autres parts. Les deux capitaines partent ensuite toutes voiles dehors.

Les deux se rendent par lasuite sur la petite île perdue d’Elguérande, surplombée d’un splendide manoir, et en prennent possession de force. Ils s’y terreront un an, persuadés qu’ils ne seront jamais retrouvés…



~o0o~


De La Roche s’était attablé et servi un verre. « C’est quoi encore cette histoire ? »
« C’est Myers qui a les lingots. », reprend Rodrigo.
« Myers, c’est qui lui ?
-Edward Monk Myers*, un gars qui sort de nulle part, personne ne sait vraiment qui il est. Mais ce qui est sûr c’est que depuis qu’il est dans le coin, il nous en veut… ouais…
-On avait mis le butin dans une planque en Guadeloupe »  intervient Ronan, « gardé par mon second et une cinquantaine de gars, le temps de prendre possession d’Elguérande. Deux mois après, on revient chercher l’or… tout ce qu’il restait c’était … un charnier ! pas un seul de nos gars ne s’en était tiré… un vrai massacre. Autour du coup de mon second se trouvait une corde nouée en capucin, tu sais, �  la franciscaine. C’est la signature de Myers. On a envoyé des gars mener des recherches et ça depuis au moins six mois… toujours pas de nouvelle.»

Tout ce beau monde commençait étrangement �  se détendre, �  part Ronan qui se tordait de douleur. Tous les reproches et envies de revanche s’étaient tournés vers Myers.  De La Roche et Faya en oubliaient presque Kawatores et Ronan.

Faya marmonna : « On le retrouvera, quoiqu’il en coûte.
-Ouais ce chien galeux doit payer ! » s’exclame Rodrigo.

Ronan : « Pour ça il va falloir qu’on s’entende. »
-Qu’est-ce que tu proposes ? »



*HRP : Edward Monk Myers (taper Enarblock) : Edward est mon capitaine de test pour Blagator, mis �  la disposition de plusieurs membres de La Rose Noire.  
« Dernière édition: 16 Mai 2010 à 01:19:10 par Ronan »
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"Là où passe Ronan, le plancton ne repousse pas."
  ~Mad Stingies~                                                  A dirigé ~La Rose Noire~
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« Répondre #1 le: 16 Mai 2010 à 00:16:13 »

~ Mad Stingies ~







~Membres à sa création~
Ronan
Faya
Astaroth
Kawaotres (alias Kawatores)



La vocation première de cette alliance n’est pas la recherche de la performance. Si elle compte quelques anciens membres de La Rose Noire, elle ne se veut pas son héritière.  

Il s’agit avant tout d’un regroupement de capitaines plus ou moins actifs, qui privilégie le rôle play.
Merci donc de préférer les interventions RP sur ce forum et de faire tant que possible attention �  l’orthographe.

Ronan (moi) assure la logistique de l’«alliance ». Néanmoins les Mad Stingies n’ont pas de chef.

Attention: le recrutement a déj�  été effectué avant la création de l'alliance. Que ceux qui me voient donc refuser leur offre ne le prennent pas mal. Sachez cependant qu'il est toujours flatteur et agréable de recevoir vos preuves d'intérêt.  
« Dernière édition: 16 Mai 2010 à 21:50:29 par Ronan »
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« Répondre #2 le: 16 Mai 2010 à 20:31:44 »

Dwight Scott et son équipage après des jours de navigation,rentrèrent dans un brouillard épais.

- Manquais plus que ça soupira Dwight.

-Il n'y a pas de rochers dans la zone normalement ça devrait aller. rassura le pilote.

- Bien, enfin une bonne nouvelle. dit Dwight.

Après plus d'une demi heure de voyage dans un brouillard qui rendait la vue impossible �  plus de quatre mètres, la vigie vit un énorme manoir sur une île.

- TERRE EN VUE CAPITAINE !!! cria la vigie

- Où est ce que l'on est ? demanda le second.

Dwight n'en savait rien du tout mais il rassurra ses hommes et leurs mentit en disant qu'ils étaient sur une île de pirates pacifiques.

- Pacifique ? s'étonna le second.

Dwight répondit affirmatif,lecoq apparut, il était tout pâle le stock de vivres avait été dévoré par des rats de cale bien planqués.

- Bien nous allons acoster sur cette île ! suggéra Dwight.

Sur cette île crièrent les marins avec étonnement, c'est vrai que l'île avec ce temps n'était pas très attirante,certains pensait �  l'entre du diable.

- Allez les mauviettes demandons l'hospitalités ici, ce n'est pas le Diable qui habite l�  bas !!! s'énerva Dwight.
15 minutes plus tard Dwight était devant l'énorme porte de bois massive, il hésita �  la pousser.
Il poussa finalement la porte, il laissa les marins peureux �  la porte, il entra il vit cet énorme couloir avec des tableaux très beaux représentants les capitaines de la Rose Noire et les plus grandes victoires de celles-ci tous était immense dans ce manoir, il poussa légèrement la porte du salon où 'lon pouvez entendre une conversation,il se présenta face aux 3 personnes présentes.
Il eu un temps d'arret, il reconnu les famaux capitaine Ronan, Mary la Noire et le grands Barons Noir,Mad.
Les 3 capitaines le regardaient,Dwight n'osa pas parlé puis il prit son courrage �  deux mains et il dit:


- Bonjour,mes hommes et moi avons faitnaufrage sur la cote de votre ile.
Je n'ose pas vous le demandez mais pourrions nous vous rejoindre dans vos aventures,on m'a narrer souvent vos aventures tellement que c'était irréel on qualifie ces exploits de légendes mais en vous voyant on comprends que ce sont plus que des légendes.
C'est pour ça que l'on aimeriez bien vous rejoindre pour voir votre expérience et vous aidez aussi dans votre quêtes d'or si vous voulez bien de nous.


Dwight était tendu,il avait peur de faire face à un refus de Ronan,de Mad et de Mary...  
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Ronan
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« Répondre #3 le: 16 Mai 2010 à 23:49:41 »

Alors que Faya et Ronan épluchaient les cartes des Bahamas, ils entendirent dans leur dos la voix de ce mystérieux visiteur.

Ronan toisa l’inconnu d’un œil noir :
« Comment oses-tu confondre Mary La Noire avec cette catin ?! » D’un geste il fit signe à la femme de sortir. « Mary est sans doute loin d’ici �  l’heure qu’il est… Hum… je te reconnais. Ouais… Dwight n’est-ce pas ? LE Dwight Scott ? Hum… paraîtrait que t’aurais mis �  sac Grenade il y a quelques mois. »

Un long silence s’ensuivit… Les hommes s'observaient d’un œil méfiant…
Soudain, Ronan sorti une dague de sa ceinture, l’enfonça violemment sur la table et s’emporta dans une terrible colère.
« Par le diable, tu te fous de nous ? Tu échoues où ? Hein ? Par hasard su NOTRE île. Tu crois quoi ? que tu vas te faire notre magot ? Hein c’est ça ? Et puis quel magot d’abord ?… Nan mon vieux Dwight, ta réputation de renard manipulateur te précède. Tu joues �  « vous pourrez m’apprendre �  me battre ». Hahaha toi Dwight Scott ? Laisses-moi rire ? Tu croyais quoi ? Que nous n’étions pas au courant de tes coups d’éclat ? »

Un homme entra dans la pièce et vint murmurer à l’oreille de Ronan.
« Je le savais ! » reprend Ronan.
« Ton petit jeu ne passera pas Dwight ! Tu nous dis que tu as échoué ici ? Mes hommes viennent pourtant de repérer ton navire dissimulé dans une crique !
Repars d’où tu viens capitaine Scott ! Et ne répète �  personne que tu nous a vus ici, car si un Mad Stingy l’apprend, tu le paieras de ta vie… »

« Tu le regretteras Ronan, on ne dit pas non impunément �  Dwight Scott ! » s’écria le visiteur en tournant les talons.


HRP: je n'avais pas précisé mais le recrutement était déj�  préétabli lors de la création de l'alliance. Je viens de le préciser dans la présentation.    
« Dernière édition: 17 Mai 2010 à 00:25:41 par Ronan »
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« Répondre #4 le: 17 Mai 2010 à 18:50:34 »

Surpris par sa propore réputation, il se retira du salon sans rien dire, referma la porte derrière lui.Il regarda un instant cet immense couloir très beau et chaleureux.
Il se précipita vers la sortie en voyant une ombre.
Il ouvrit la porte, la pluie était de la partie.


- Il coyent qu'on veulent leurs prendre leur magots, on appareilleavant que l'on se fasse pourchasser. annonça Dwight.

Les marins repartirent déçu sur le navire.Finalement Dwight Scott et ses marisn apparéllèrent pour de nouvelles aventures...  
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Wegelia
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« Répondre #5 le: 17 Mai 2010 à 19:40:21 »

Tout �  l'ouest de l'île, les vagues viennent frapper la roche, si fort et depuis si longtemps que d'immenses falaises se sont formées au fil des siècles; et c'est l�  que Mary la Noire a choisi de se réfugier depuis son arrivée sur l'île, pour quelques heures, quelques jours peut-être...elle ne sait pas encore.

Tout �  coup, ses sens sont en alerte, elle sent que quelqu'un approche derrière elle, elle dégaine alors rapidement son sabre, �  l'affût du moindre bruit. Elle se retourne brutalement et alors son cœur se met �  battre quand elle entend son vieil ami Ronan lui rétorquer:

"Mary, as-tu fait ton choix désormais?"

Mary, les traits tendus mais rassurée, se rapproche de son ami et l'invite �  scruter l'horizon du bord des falaises, et lui dit doucement:

"Ronan, sais-tu qu'il suffit d'un pas, un seul, et ton corps bascule �  tout jamais dans le vide? ... mais ce pas, c'est toi qui choisit de le franchir...tu es le maître de ton destin, ne l'oublie jamais!"  
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Ronan
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« Répondre #6 le: 17 Mai 2010 à 20:05:07 »

« Ouais à moins que tu m’y pousse mouhahahahahahahaha…haha… »... Ronan sentit le regard stoïque de Mary. Il venait de comprendre l’allusion �  une vieille conversation qu’ils avaient eu peu de temps auparavant.
Des gouttes de sueur se mirent �  perler sur son front et il se mit �  se gratter nerveusement la nuque.

« Haem… Bon je vais... je vais te montrer les lieux. » Et il partit en tête en bougonnant :
« Et blablabla et blablabla… »
   
« Dernière édition: 17 Mai 2010 à 20:08:36 par Ronan »
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« Répondre #7 le: 04 Juin 2010 à 02:51:56 »

Le soleil entrait doucement dans la chambre �  travers les rideaux grisâtres de la lugubre auberge d’Anguilla. Son cigare laissait s’échapper une fumée blanche et la lumière formait au travers d’épais barreaux qui rappelaient �  Mad les jaules de Kingstown. Un souvenir bien lointain, mais encore très présent �  son esprit. Cette chambre sordide contrastait en effet avec l’enfance et l’éducation qu’il avait eue. Mais il ne regrettait rien. La vie de pirate qu’il menait depuis bien longtemps correspondait aux valeurs qu’il prônait. Difficile était la repentance, et son passé le rattrapait…


Au dehors, sur la place du marché, s’agitaient les marchands et leurs clients. Mad aurait bien aimé qu’ils se taisent. Il dormait mal depuis longtemps et le rhum aux vertus soporifiques dont il avait abusé la veille lui martelait le crane.  Allongé sur le lit, vêtu uniquement de son pantalon et de ses bottes, il écrasa son cigare sur le bord de son lit et se leva. Il se dirigea vers le miroir accroché au mur. Il s’y regarda. Il avait le teint mate, la peau moite, des yeux verts injectés de sang, les traits austères,  les cheveux collant de sueur et de sel. Il trempa ses mains dans la bassine d’eau posée sur le guéridon et se frotta vigoureusement le visage. L’eau ruisselait le long de la cicatrice qu’il avait entre les deux yeux. Il aimait �  dire qu’il avait eu lors d’un combat au sabre avec un officier hollandais, mais il s’avait au fond de lui-même que la femme qui lui avait faite en avait laissé une bien plus profonde au fond de son cœur.

Il entendit des bruits de pas dans le couloir qui se rapprochaient de sa chambre. Il saisit son pistolet �  deux canons de la main droite et son coutelas de la gauche et se plaqua le long du mur �  côté la porte. Sa méfiance lui avait sauvé la vie bien des fois.

On frappa �  la porte. Il ne dit rien.

-   « Capitaine » chuchota une voix derrière la porte.

Il tira le verrou  et ouvrit doucement la porte. Un gringalet crasseux entra furtivement et la porte se referma derrière lui. Il s’agissait d’un homme de confiance qui avait bourlingué pas mal de temps aux cotés de Mad.

-   « Et bien capitaine, quel accueil ! Armé jusqu’aux dents, votre paranoïa est toujours aussi présente. » dit Henry d’un ton ironique.
-   « Je t’ai déj�  dit cent fois, que ce n’est pas de la paranoïa mais de la méfiance » s’exclama Mad.
-   « Appelez ça comme vous voulez, mais un jour vous vous blesserez tout seul avec vos petites manies »
 
N’écoutant plus son interlocuteur, Mad regarda brièvement par la fenêtre et alluma un petit cigare cubain. Il se retourna vers Henry et lui dit d’un ton sévère :

-   « Où en est notre affaire ?  As-tu eu des nouvelles de Mary ?»
-   « J’ai entendu dire que nostalgique, elle trainerait toujours du côté de St Martin … »
-   « Bien, fais armer le nombre de navires qu’il faudra, mais je veux retrouver ce cher Monk et l’étriper moi-même… Et crois moi, je suis charitable lorsque je dis cela. »

Il sortit son sabre et l’affutât sur le bord du lit. Le bras tendu, il regardait le fil puis continua son geste machinal et répétitif d’affutage…


-« Prépare le Black Rose, nous allons chasser le vaisseau de ligne… Je veux offrir ce qu’il y a de mieux �  notre chère Mary… »
-« Votre chère Mary… »

Mad continua :

-« Envoyes lui cette rose noire… »
-« Juste cette rose ? »
-« Ne t’inquiète pas, elle, elle comprendra » dit Mad en souriant. «  Et dis �  la fille de l’aubergiste que je prendrai bien un bain. Qu’elle me le prépare et qu’elle me monte une bouteille de rhum, la chaleur de cette pièce m’a assoiffée. »
-   « Bien Capitaine »
-   « Et tiens moi au courant de tous les ragots qui circulent en ville »
-   « Bien Capitaine »

Henry quitta la pièce, Mad referma la porte derrière lui. Quelques minutes plus tard, on frappa �  la porte. Comme �  son habitude, Mad, sur ses gardes, s’arma en conséquence…






   
« Dernière édition: 04 Juin 2010 à 03:06:27 par Faya »
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« Répondre #8 le: 04 Juin 2010 à 19:20:13 »

HRP:

L�  y a des stats... Merci Mary...  Grimaçant


0 attaque avec l'alliance réussie (0 échec)
0 mission réussie (0 échec)
0 navire coulé (0 échec)
254 villes pillées (0 échec)
   
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« Répondre #9 le: 04 Juin 2010 à 19:23:33 »

HRP:

Là y a des stats... Merci Mary...  Grimaçant


Mais de rien  Bisous... je continue si tu veux!  
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« Répondre #10 le: 07 Juin 2010 à 19:31:55 »

 Après sa rencontre avec Ronan, Mary avait beaucoup appris des derniers évènements du clan des Mad Stingies, mais elle avait également bien compris qu’elle ne croiserait que rarement ses membres. Après de longues discussions au bord de l’eau avec Ronan, il était grand temps de reprendre le large et de satisfaire ses marins, impatients de faire ce qu’ils savaient le mieux faire : tuer, piller et se saouler jusqu’au petit matin.

 C’est ainsi qu’on vit Mary la Noire exterminer de nombreuses garnisons, dont les gouverneurs n’avaient aucun respect et qu’ils reconstituaient inlassablement malgré le navire de Mary en ligne de mire �  quelques encablures seulement…

 Voilée et costumée en habits de gueuse, Mary rôdait souvent sur l’île de St-Martin. Elle le cherchait lui…lui qui avait depuis quelques temps oublié qui il était, qui avait sombré dans le désœuvrement disait-on, mais elle n’y croyait pas ou ne voulait pas le croire, alors elle continuait sa recherche désespérée.

  Puis, il arriva ce jour, où un manant s’approcha d’elle, les mains derrière le dos. Il prononça ces quelques mots en se penchant vers elle :
-« Mary ? Mary la Noire, est-ce bien vous ? ».

  Mary soupçonneuse, de peur d’être démasquée par les sbires du gouverneur, se tendit de tout son corps et s’exclama :
-« Que veux-tu ? Exprimes toi vite et clairement ou je te tranche la tête ! »

 C’est alors, qu’il dévoila ce qu’il cachait derrière son dos et le cœur de Mary ne fit qu’un bond en reconnaissant une Rose si noire que le doute n’était plus permis sur l’identité de son expéditeur. La main tremblante, elle la saisit délicatement et s’écorcha la paume avec une épine. Le sang perla le long de son bras. Elle sourit alors puis rit �  gorge déployée car elle avait compris que ce sang, c’était celui qui coulait dans les veines du baron et qu’il lui envoyait un message, le plus beau des messages : son retour !

 Cependant, sa joie fut de courte durée car ayant baissé sa garde, elle ne vit pas les soldats arriver au pas de course. Ils se saisirent brutalement de Mary et l’emmena chez le gouverneur. Celui-ci, arrogant et méprisant, se félicita de cette capture et décida de l’expédier au plus vite dans les geôles de La Vega.

  Mais Mary avait eu le temps de cacher sa rose dans la doublure de sa robe, alors toutes les geôles du monde ne pourraient jamais entamer son bonheur…
 
« Dernière édition: 08 Juin 2010 à 07:22:37 par Wegelia »
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« Répondre #11 le: 07 Juin 2010 à 21:40:07 »



Mais de rien  Bisous... je continue si tu veux!



Continue bien sur Mary, mais évite les missions et les navires...  Grimaçant
A la rigueur une yole ou une pinasse, mais que de temps en temps hein...  Tire la langue  
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« Répondre #12 le: 12 Juin 2010 à 03:11:50 »

Mad s’essuyé le torse avec une serviette. Nu, il regardait par la fenêtre…

-« Puis je disposer ? » demanda la servante.

D’un signe de main, Mad acquiesça…

Il se sentait bien, propre et calmé… Il alluma un cigarillo et enfila son pantalon. Il porta son ceinturon �  sa taille et changea la poudre de son double pistole. Il jeta un œil au fil de son sabre, aiguisé comme un rasoir. Il mit une chemise blanche, d’un blanc éclatant. Cela le changeai du gris habituel parsemé d’écume et de sel… il saisit ses bottes, les chaussa et attrapa son chapeau avant de quitter la pièce.

Sous ses pas, les marches craquaient fortement. Il s’approcha du comptoir, le patron de la taverne le vit et le rejoint…

-   « Combien te dois-je ? »  dit Mad
-   « Rien messire, vous avez tellement fait pour la ville. » Rétorqua l’aubergiste
-   « Bien » dit Mad. Il regarda les clients d’un air attentif puis se tourna vers le patron
-   « Prends quand même ces quelques pièces, et donnes en �  ta fille, elle est si charmante et si entreprenante. Le régal de ses lieux. »

Mad sourit en regardant fixement le patron. Il aurait voulu que celui-ci fasse un geste de trop. L’aubergiste bouillait intérieurement, mais ne dit rien. Il connaissait trop la réputation du Baron Noir.

Mad sortit de l’auberge et s’apprêtait �  rejoindre le black rose. Il traversa le marché. Toutes les marchandises étaient alléchantes. Il saisit une pomme et jeta �  la marchande une pièce d’or, de quoi acheter tout son étalage. Elle le gratifia d’un sourire. Continuant sa route, il vit sa tête mise �  pris sur un panneau d’affichage de la ville. Il sourit.

Descendant la grande rue en direction du port, Henry vint le trouver.
-« Capitaine, il est arrivé quelque chose de grave » dit Henry.
-« Parle donc » dit Mad.
-« Je, euh, j’étais, euh, j’ai bien remis la Rose �  Mary… »
-« Alors qu’a-t-elle dit ? » dit Mad impatient.
-« Pas grand chose �  vrai dire, les , euh, les gardes l’ont emmenée » dit Henry tout tremblant .
-« Les gardes ! Quels gardes ? »
-« Ceux du gouverneur… » Henry n’osa dire mot après ceux-ci.

Mad pris un cigarillo de sa poche. Il le lécha sur sa longueur et le fendît et deux. Il prit du tabac jamaïquain de sa bourse et le disposa tout au long du demi-tube. Il le roula et l’imbiba de salive pour le fermer. Il alluma une allumette sur la poutre de la porte du couvent d’Anguilla. La fumée du mégot pénétrait la porte du saint lieu. Cette pensée le faisait sourire.

Il regarda Henry et lui dit :
-« Rejoins le black Rose et mets Cap au 169 sur un mile, puis reste �  cent yard de la falaise… Fais charger les pièces de 36 �  ras la gueule. Du blindé et les plus ronds. Fais virer les roues arrière des canons. Je veux un angle de 45°. Si tu entends le double pistole, fais tirer les canons �  volonté jusqu’�  ce qu’il n’y ait plus de poudre �  bord et réduisez en cendre cette ville. Suis-je bien clair ? »
-« On ne peut plus » dit Henry.

Henry s’affaira.

Mad tirait allégrement sur son mégot. Il prit son sabre par la garde et retroussa chemin. D’un pas certain, il gravit les chemins sinueux de la ville. Il arriva bientôt devant la maison du gouverneur. Devant celle-ci, deux gardes de dressaient. Il avança et avant qu’ils ne puissent bouger, il écrasa la tete du premier sur le mur de l’enceinte et lui planta sa dague entre les côtes. Il saisit son sabre et le pointa sous le menton du deuxième avant que celui-ci ne réagisse.
-« As-tu des enfants ? » dit Mad.
-« Ooouuiiii ! » dit le garde
-« Alors cours et ne te retourne pas » dit Mad.

Le soldat détala.

Mad poussa la lourde porte et pénétra dans la demeure. Il la connaissait bien, il l’avait mainte fois visitée. Il monta �  l’étage et ouvrit la porte du bureau du gouverneur.

-« Mais » Dit le gouverneur. « Que fais tu l�  Mad ? »
Mad s’approcha du bar et pris deux verres. Il les remplit du vieux scotch qui trônait sur le comptoir. Il se retourna, s’approcha du gouverneur et lui tendit un verre. Il s’assit dans un des fauteuils venu de France. Il porta le verre �  ses lèvres et bu une gorgée. Et regardant fixement le gouverneur, il dit :
-« Tu as quelque chose qui m’appartient… »
Tremblant, le gouverneur posa le verre sans même boire et dit :
-« De quoi parles-tu ? Je n’oserai pas… »
-« Réfléchis donc crétin… Que pourrais tu avoir que je n’ai déj�  pris ? » Dit Mad…

Le gouverneur marcha vers son coffre et commença �  tourner les roulettes. Mad finit son verre et le posa. Il se leva et alla vers l’homme bedonnant.
-« Oublie ton coffre, la fleur que je viens chercher n’y tiendrai pas… J’ai déj�  du mal �  l’apprivoiser. »
-« Que veux-tu alors ? » marmonna l’homme.
-«  Je viens chercher Mary… » Dit Mad.

L’homme commença �  marcher de long en large de la pièce et dit :
-« Je…, je ne peux pas te la donner, elle est prisonnière de la Couronne. Le Roy sait qu’elle est l� … »
-« Et sait-il que je suis l�  ? »
-« Bien sur que non, il te pendrait… »

Faya ralluma son mégot. La fumée envahissait la pièce.
-« Conduis-moi �  elle »
-« Mais… »
-« Allons, allons, ne te fais pas prier… » Dit Mad.
Il s’approcha du gouverneur. Celui-ci prit un trousseau de clés et tendit le bras en avant. Mad dit :
-« Passe devant ».

Les deux hommes empruntèrent les nombreuses galeries du fort qui menées aux geôles. Dans les catacombes, Le gouverneur ouvrit une grille. Elle était l� . Allongée sur un tas de paille…
 
Mad saisit une torche accrochée au mur et s’approcha. Comme une louve, Mary était recroquevillée… Mad chuchota :
-«Mary! Mary est ce bien toi ? » 
Il tendit la main et l’aida �  se relever. Elle tenait encore la rose noire contre son cœur. Il la prit dans ses bras et ils se serrèrent si fort que le temps parut arrêté.
-« Viens Mary, partons… » Dit Mad résolu.

Il regarda le gouverneur. Celui-ci ne bougea. Soutenant Mary par la taille, il le regarda de plus belle et lui dit :
-« Prends tes dispositions… Trouve des réponses aux questions des européens. Mary est morte… dis leur cela… »
-« Tu sais bien qu’ils voudront sa tête, elle a ruiné l’économie de toute l’archipel. Les anglais ne sont pas les seuls �  la vouloir…, sa tête. »
-« As combien estimes-tu la tienne ? » dit Mad… « Plus que la sienne ?». « Pour moi, tu ne vaux pas une des deux balles de mon pistole. Par contre, tu ne mourras pas aujourd’hui. Un trop beau jour pour tuer un porc. »


Mary et lui sortirent du fort. Tout en descendant la grande rue, ils entendirent, les cloches de la garnison retentirent… Mad saisit son double pistole et le pointât en l’air. Le coup de feu si distinctif raisonna le long des falaises d’Anguilla… Le Black Rose ouvrit le feu de ses quarante canons de tribord… Et ceux �  plusieurs reprises. La muraille du fort explosait et le fort prit feu, atteint de boulets rouges… Cette journée, si bien commencée, finissait encore mieux… Le Black Rose vira de bord et gagna la crique du requin blanc, l�  où Mary et Mad l’attendait, serrés l’un contre l’autre…
   
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Faya
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« Répondre #13 le: 24 Juin 2010 à 04:21:18 »

HRP:

Petite Mary je parle de toi,
Parce ce qu'avec ta petite Yole,
Tu incarnes �  Anguilla,
Celle, qui s'en relâche, décolle...


Mary encore PREMIERE...  Grimaçant 

Mais jusqu'où s'arretera t'elle?

Félicitations Dark Mary...   Fleur   Bisous  
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Wegelia
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****
bon marin

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« Répondre #14 le: 24 Juin 2010 à 17:22:58 »

Merci mon Faya... Bisous

HRP:

Mais jusqu'où s'arretera t'elle?


Quand je serai fatiguée
D'avancer dans les brumes d'un rêve
Quand je serai fatiguée
D'un métier où tu marches où tu crèves
Lorsque demain ne m'apportera
Que les cris inhumains d'une meute aux abois
J'irai dormir sur le SRD de FAYA

(...enfin quand t'en auras un  Grimaçant)  
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