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Auteur Fil de discussion: ' Aux Forbans Réunis ' Taverne de Leogane  (Lu 111510 fois)
calvin
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Invité

« Répondre #30 le: 26 Février 2006 à 09:49:28 »

 Les effets de tout le rhum absorbé par nos compères, toujours assis �  leur table, semblaient les protégés de toutes les vicissitudes de la taverne. Le capitaine De Genève allait révélé ce que le second prisonnier avait �  dire sur le sergent Garcia lorsque, au milieu de la fumée, De Chollet était troublé par les propos des derniers hommes arrivés :"Excuse moi Jean-Jacques ! J"ai l"impression que ces hommes (il les pointa du doigt discrètement) recherche De La Salle ? Je trouve que la manière avec laquelle il nous a quitté plus tôt ressemble peu �  sa personne ? Par les cornes du Diable..serait-il entre de mauvaises mains ?" De Chollet se redressa et interpella l"un des hommes : " Dites moi mon brave ! Qui recherchez vous ?"  
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ranarana
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« Répondre #31 le: 26 Février 2006 à 13:51:33 »

*** "un des hommes, le chef sans doute, lui répondit ***
Excusez moi de vous interrompre dans vos libations mais nous cherchons notre capitaine. On nous a dit qu"il était ici mais je ne le trouve pas. C"est le capitaine Nicolas de la Salle. Nous sommes prêts �  apareiller, il ne manque plus que lui. L"avez-vous vu?  
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chocolate
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« Répondre #32 le: 28 Février 2006 à 15:01:08 »

 Je sais ou il est , je vous accompagne ! déclara un jeune capitaine .Les seconds en voyant l"allure distinguée et hautaine  de ce jeune homme le suivirent sans hésiter et il partirent ensemble �  la recherche du capitaine!  
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calvin
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« Répondre #33 le: 28 Février 2006 à 16:01:17 »

 De Chollet et De Genève se regardaient l"un l"autre comme deux bovins. Le capitaine De Genève brisa le silence :" Mais enfin ! personne ne veut savoir ce que j"ai �  raconter ? Par la sainte Vierge !" Il avala son verre de rhum et ajouta �  l"attention de son interlocuteur :"Cher ami, votre sergent Garcia se trouverait ici...�  Leogane ! ce fut les dernières paroles de son homme de main, il est mort les tripes �  l"air...". De Chollet semblait ennuyé ." Bien, mon ami...le sort de ce sergent est scellé, si il est ici, je le  trouverai et lui arracherai la tête ! Mais dans l"immédiat de la Salle a besoin de nous ! je crois que nous ferions bien de suivre le jeune Marigny...". Les capitaines francais accompagnés de leurs hommes partirent �  la suite du capitaine Jean de Marigny, avec l"espoir de retrouver vivant le capitaine Nicolas De La Salle...le sergent Garcia serait-il derrière tout cela. Beaucoup de questions sans réponses..  
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ranarana
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« Répondre #34 le: 28 Février 2006 à 18:42:03 »

 Le quartier maître du "Foudroyant" interpela le jeune homme:

"A bon? Où est-il? Suivons le les gars"

Et la troupe, bientôt renforcée de De Chollet, sorti dans la rue.

"Je ne crois pas que le Sergent Garcia ait quoi que ce soit �  voir avec  cette histoire, Monsieur! Notre capitaine ne le connaissais même pas".

Un mendiant se tenait dans la rue et attendait leur sortie:

"Vous êtes Monsieur de Cholet? Le capitaine Etienne de Chollet? J"ai un message pour vous"



Modifié par ranarana le 28/02/2006 18:42:39  
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hobbes
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« Répondre #35 le: 01 Mars 2006 à 14:32:42 »

 Le capitaine De Chollet s"approcha du mendiant qui lui tendait un morceau de parchemin plié, il tremblait devant les nombreux hommes en armes...le second de De Genève se glissa derrière le malheureux et lui posa la pointe de sa dague sur la carotide, le capitaine De Genève passa devant De Chollet et arracha le bout de parchemin. Il murmura �  l"oreille du mendiant :"Parle ou saigne ! qui ta remis ce pli !" l"homme blémit avant de s"évanouir. De Genève restait debout �  regarder ses compagnons . " Nous n"obtiendrons rien de cet homme...Horacio, vide ses poches !". Le second s"éxécuta. De Genève tendait �  présent le parchemin au capitaine De Chollet...  
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chocolate
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Invité

« Répondre #36 le: 01 Mars 2006 à 15:00:42 »

 Messire de la Salle a apparemment des dettes au jeu avec les messieurs qui l"ont  embarqué et si j"en crois ma mèmoire le sort des joueurs qui ne payent pas est d"etre jeter �  l"eau �  quelques kilomètres du port ou bien de se faire  voler son bateau et  ses vetements!  
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hobbes
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« Répondre #37 le: 01 Mars 2006 à 15:16:54 »

Pendant que le second fouillait le mendiant, empochant discrètement  au passage les quelques pièce et le tabac trouvé, le capitaine De Genève, étonné par les propos de Marigny, se tourna vers le jeune capitaine et lui demanda :" D"ou tenez vous ces informations ?".
De son coté, le capitaine Etienne De Chollet essayait, non sans mal, de lire le message qui lui était adressé... visiblement cela lui était difficile, alors le capitaine De Genève fit lecture �  la cantonade...

Modifié par hobbes le 01/03/2006 15:25:53  
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ranarana
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« Répondre #38 le: 01 Mars 2006 à 18:51:58 »

 De Genève ne fut pas plus avancé que De Chollet.
Le parchemin roulé était on ne peut plus énigmatique:


JVURI  ORNAE  RESNS  DIJQJ  NSLEE  IUEOR  ALTGE
SUOTA  ENLUS  UOSEO  NIFTR  ANRAS  AETLL  EVMIV  ULESI  ASEEE
clé = 10 x 8


"Ben, ça alors ! Je n"y comprends rien"

Le mendiant reprenait doucement ses esprit.

   
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Henri_du_loup
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« Répondre #39 le: 01 Mars 2006 à 19:09:20 »

 ** le Capitaine Henri BarbeNoire entra est ce demanda qui faisait tout ce rafut et il demanda �  la personne la plus proche de lui ce qui se passait ici [ je voudrai savoir moi g la fleme de lire les 4 pages :siffle: ] **
   
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calvin
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Invité

« Répondre #40 le: 02 Mars 2006 à 10:40:57 »

 La petite assemblée restait perplexe devant le message...tout les hommes présents se mirent �  réfléchir, du moins ceux pour qui l"alcool frelaté n"avait pas rongé le peu de cervelle. L"irruption d"un capitaine, quelque peu mal fagoté, attira l"attention...le capitaine De Chollet le juga du pied �  la cape : " Hola, ca sent le Roll-mops fatigué! Joingnez vous �  nous...nous ne serons pas de trop pour déchiffrer cette énigme !"  
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Spitfire
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Invité

« Répondre #41 le: 02 Mars 2006 à 12:46:42 »

 Le Capitaine Spitfire, lequel revenait d"une attaque de navire, fatigué par tous ces évènements, entra dans la Taverne la plus proche, s"assit, épuisé, et s"enquit auprès du Capitaine de Chollet:
"De quelle énigme s"agit-il? je suis doué pour...."
Il tomba évanouit...

Modifié par Spitfire le 02/03/2006 12:47:24  
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chocolate
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Invité

« Répondre #42 le: 02 Mars 2006 à 13:18:25 »

 Meme si je suis instruit je n"y comprends rien!!!!!:?Et mes informations je les tiens de moi meme car j"ai déj�  essayé !:[D"ailleurs j"ai vu plusieurs personnes subir la meme chose après dettes de jeux!  
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ranarana
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Invité

« Répondre #43 le: 02 Mars 2006 à 19:48:35 »

Je sais que notre capitaine s"adonnait au codage et au décodage, il aura peut-être laissé la solution dans son journal de bord ;-)  
Journalisée
baalrun
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Invité

« Répondre #44 le: 03 Mars 2006 à 13:01:09 »

 Un jeune capitainearriva avec tout son equipage.Une longue très longue soirée commença pour l"aubergiste fit de moult jeu et beuveri, les mois furent long et fructueux en mer pour Estienne D"Orves Corsaires du Roy de France, et son equipage a bord du fameux l"audacieux.
Lorsque l"auberge commença a se vider certains membres commencérent �  sortir bombard et cornemuse, flute et violon guitare puis tous en coeur expliquèrent commentils en étairnt arriver l� ,et ceux ci en chanson:
"Comment qu"on d"vient forban
Ma tête est mise �  prix dans chaque port de la Terre
Il faut dire que depuis qu"on écume les mers
C"est une centaine de prises, sûr"ment qu"on a dû faire
Et c"est pas aujourd"hui qu"on me mettra aux fers.

Ils sont tous après nous les grands coureurs des mers
Mais pour toucher la prime, ils auront fort �  faire
J"suis un bon capitaine et j"connais mes mat"lots
Tous pour un, un pour tous, ils s"f"raient trouer la peau.

Refrain

Hey! Houla Tchalé, écoutez braves gens
Hey! Houla Tchalé, comment qu"on d"vient forban

De la hune on signale un navire par tribord
Ah oui Gast! C"en est un, ferraillé aux sabords
Puisqu"il d"mande nos couleurs, allons lui faire savoir;
Rendons lui les honneurs, hissons l"pavillon noir.

Une bordée babord, et nous v"la vent arrière
Toute toile dehors, on l"éperonne par travers
Et sans lui laisser l"temps d"envoyer ses boulets
On est déj�  sur lui, les grapins arrimés.

Refrain

War Zao, �  l"abordage, �  coup d"sabre et de hache
On taille tout l"équipage en pièces, il faut qu"ça crache,
Si on gagne la bataille, j"vous jure que dans les cales
Y"a de quoi faire ripaille et de l"or plein les malles.

Refrain

Sans jouer les prophètes, j"sais bien que j"finirais
Pendu �  la grand"Vergue, sur un navire anglais.
On n"a plus rien �  perdre on défendra not"peau
Mais avant d"s"faire trouer, on sabord"ra l"vaisseau

On est parti d"Lorient, appareillant la nuit
Empruntant l"batiment d"la foutue compagnie
Qu"a pas voulu payer la solde �  l"équipage
V"la pourquoi on a pris leur navire en otage.

Refrain modifié
Hey! Houla Tchalé,
Et vous savez maint"nant
Hey! Houla Tchalé,
Comment qu"on d"vient forban."
puis après ce moment un peu grave la nostalgie du pays se fit sentir ils l"évoquérent alors en chanson:
"C"est un pays, fallait qu"j"t"en parle
Car j"l"ai dans l"coeur comme tu crois pas
Quand j"suis d"dans c"est pas normal
A croire que l"monde n"existe pas.
C"est pas fait pour les cons qui râlent
Après la pluie ou j"sais pas quoi
Moi j"l"aime mieux sous un ciel qui chiale
Balayé par un vent d"noroît.
L� -bas c"est la mer qui donne
Et qui reprend quand ça lui plaît
Et ce putain d"glas qui résonne
Quand elle a r"pris tout l"monde le sait.
L� -bas si c"est pas pour ta omme
On te le f"ra savoir vit"fait
Ils en ont vu passer des tonnes
De colons et voire même d"Anglais.
Et puis parfois toute la violence
Qui fait lever l"poing sur la place
qui rappelle qu"il y a méfiance
Après la langue on vise la race.
Qu"elle s"est pas trop gênée la France
Pour lui mettre les pieds dans la crasse
Des fois qu"l"idée d"indépedance
Ne laiss"rait pas vraiment de glace.
Car ça n"aime pas les conquérants
A la cupidité vénale
D"puis qu"une Duchesse encore enfant
S"est fait mettr" d"une manière royale.
Sa liberté c"est l"océan
Qui la nuit va r"joindre les étoiles
Et sa terre qui a fait serment
D"être �  jamais terre nationale.
C"est aux cris des oiseaux de mer
Quand il reviennent près du rivage
Que j"ai compris qu"il y a l"enfer
Mais qu"ça vaut toujours mieux qu"une cage.
Et même quand chaque jour est une guerre
Qui n"se lit que sur les visages
Ici on n"parle pas d"sa misère
Et encore moins de son courage.
Si j"en rajoute un peu, tant pis
Au début j"t"ai bien dit que j"l"aime
Dans tout c"merdier c"putain d"pays
M"tient plus chaud qu"la gonzesse que j"traîne.
J"ai pas fini d"l"ouvrir pour lui
Pour lui j"fil"rais même des chataîgnes
Au premier salaud qui l"détruit
Ou qui voudrait lui r"mettre des chaînes."
mais les zoliesd"moiselle leur firent oublei tous �
"martiniquaise parti...."  
Journalisée
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